CP 003
LA CULPABILITÉ
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
La culpabilité est probablement une des plus grandes erreurs de l’Homme. La
culpabilité est probablement le plus grand piège de l’esprit humain. Son danger
est tellement grand et tellement vaste qu’il afecte tous les Hommes à un moment
donné de leur vie. Aucun Homme ne peut dire que dans sa vie, il ne s’est pas senti
coupable.
Il y a des gens qui vivent des vies remplies de culpabilité. Ces vies sont tellement
terribles et tellement dangereuses pour l’évolution de l’ego et le développement de
l’individualité, de la personne, que ceux qui en proftent, que ceux qui, à cause de
leur position sociale, moralisante, infuent chez les êtres de grande sensibilité, ce
sentiment de culpabilité retarde leur évolution et met en danger, sans le réaliser,
l’évolution de toute une planète, de toute une civilisation, de toute une culture.
Le plus grand danger de la culpabilité, c’est que ce phénomène agit en chaîne, et
que ce phénomène enchaîne tous les ego qui sont plus ou moins afectés par lui.
Et la raison est celle-ci : c’est que l’ego étant seul, l’ego n’ayant pas de
communication avec les plans de la lumière, l’ego n’étant pas éclairé par une
intelligence supérieure à la sienne, il n’a pas de point de référence pour déterminer
si une action ou une autre doit être prise ou ne devrait pas être prise, en relation
avec un aspect moral de comportement dans une expérience quelconque.
L’ego laissé seul à lui-même, est incapable, à moins d’être très fort, très
individualiste – et encore ! – de prendre des décisions qui vont à l’encontre de
certaines normes établies dans la société par la tradition, ou par les cadres qui
sont en autorité et imposent machinalement la volonté de leur propre évolution. La
culpabilité repose sur un fait, un fait fondamental, le seul fait qui vaille la peine
d’être réellement étudié. Et ce fait est celui de l’isolation psychologique, morale,
philosophique, de l’ego face à la société. L’ego est incapable de s’asseoir en
jugement devant ses actions, si ses actions doivent aller à l’encontre d’une
normalité établie depuis des siècles dans une société qui se comporte
machinalement, et où tous les ego doivent se conformer à un genre ou à un mode
de vie.
Si l’ego est moindrement fort, s’il est moindrement individualiste, s’il veut
moindrement aller à sa façon de son côté, il doit supporter le poids de son action.
Et souvent ce poids trop lourd déteindra sur lui-même, et la teinte que prendra
émotivement l’ego, c’est la teinte de la culpabilité. Pour que l’ego ne se sente pas
coupable, il est forcé d’agir en relation avec les normes établies et ne pas trop
dévier de ces normes. De sorte qu’une action, même si elle retarde l’évolution de
l’ego, doit être commise, portée envers les Hommes, afn de maintenir la paix de
l’ego. Et les ego agissent ainsi par millions et par milliards, de sorte que la
conscience sociale prime sur la conscience individuelle, et nous fnissons au bout
des siècles avec des systèmes politiques, avec des systèmes sociaux ou des
systèmes culturels qui imposent leur volonté à l’ego, et qui emprisonnent l’ego
dans un cadre qu’il ne peut pas violer de par lui-même.
Cette situation est très dangereuse, parce que l’ego n’osera jamais violer ce qu’il
croit, au fond de lui-même, un principe ou une loi qui n’est pas réellement créative
mais qui est traditionnellement acceptée. L’ego, de par ce fait, grandit et perd de
plus en plus de sa volonté. S’il agit pour une raison de frustration contre le principe
établi, il soufre avec le temps de culpabilité qui mène à une insécurité de plus en
plus grande. Et cette insécurité le mine parce qu’elle est foncièrement le produit
d’une façon anormale d’agir envers les Hommes.
La culpabilité est tellement pernicieuse que ceux qui en soufrent, à un haut degré,
perdent éventuellement toute capacité d’afronter avec force ceux qui autour d’eux
prélèvent dans leur vie de certaines portions qui ne leur appartiennent pas, mais
dont ils ont mainmise, parce qu’ils savent consciemment ou inconsciemment que
l’ego devra leur tendre la main et ne pas résister à leur demande.
La culpabilité est une erreur fondamentale, qui ne peut être ajustée qu’à la lumière
de la grande sensibilité intérieure ou à la lumière de l’intelligence de la voix qui
parle en soi, et qui nous force très souvent à agir, et à dépasser les limites de nos
craintes relatives à la culpabilité que nous avons envers les autres.
Tous les ego doivent respecter les ego, lorsque les ego sont respectables, lorsque
les ego sont magnanimes, lorsque les ego sont justes ou lorsque leur situation
requiert une attention raisonnable. Mais si un ego se sent coupable de ne pas agir
de telle ou de telle façon en relation avec un autre ego, qui demande de lui une
extension anormale du don de soi, cet ego doit réaliser intérieurement et avec
force, le droit de nier la demande que l’on fait sur lui, afn de détruire le vampirisme
qui, très souvent et trop souvent, relève de ces êtres qui demandent à d’autres
d’être servis.
Aucun Homme n’a le droit sur un autre Homme, aucun ! Et je le répète, aucun
Homme n’a le droit sur un autre Homme, c’est une loi universelle ! Tous les
Hommes sont égaux dans l’âme. Si un Homme demande à un autre Homme
quelque chose, sa demande doit être réalisée par l’autre en vertu de ce qu’il peut
et de ce qu’il veut faire envers cette demande. Le raisonnable est toujours de mise
dans toute action perpétrée par un ego envers un autre ego. Ce qui n’est plus
raisonnable et qui est maintenu en demande doit être mis totalement en question
et jugé sur place.
Un ego qui ne fait pas cela, qui ne s’habitue pas, quelque part dans la vie, à
instituer en lui-même le tribunal de son propre jugement solide, intelligent, envers
une action qu’on lui demande, et qui se sent obligé par faiblesse, par tradition, par
lien émotif, de toujours répondre et de répondre à ce qu’on lui demande, se vide et
il se vide. Et il peut continuer à se vider pendant des années. Il y a des gens qui se
sont vidés auprès d’autres êtres pendant des années, et qui ont perdu la
possibilité d’émanciper leur propre vie, de donner à leur vie de la joie, de donner à
leur vie du bonheur, d’élever des familles, d’élever des enfants, de vivre avec des
maris ou des femmes, parce que des êtres égoïstes demandaient à eux des
choses, leur tendaient la main et espéraient, et forçaient presque
psychologiquement ou moralement ces ego à leur tendre la main et à répondre à
leur demande.
Cette injustice sociale, seul l’ego fortement déterminé et fortement enraciné dans
un jugement précis fondé sur la sensation interne de son caractère juste, et de
l’équilibre de la raison avec l’émotion de la pensée, peut agir ainsi. Seul l’ego
solide, seul l’ego vigilant, seul l’ego équilibré, seul l’ego puissamment assis sur sa
conscience interne, peut avec le temps détruire ses chaînes et se libérer une fois
pour toutes, de demandes qui lui viennent de part et d’autre dans la société,
d’êtres ou d’ego qui ont une très grande facilité à demander, mais qui ont une très
grande incapacité à donner. Un ego naturellement généreux n’imposera jamais à
un autre ego des choses, ou un mode d’action dont le refus créera chez l’ego la
culpabilité.
Mais un ego, un être égoïste, égocentrique, qui n’a pas le sens de l’amour, qui n’a
pas le sens du dévouement réel, qui n’a pas en lui la magnanimité, cherchera
toujours à demander à un autre être de lui tendre la main, parce que la société, la
morale, cette fameuse morale l’impose. Cet ego cherchera toutes sortes de
moyens, toutes sortes de moyens émotifs pour créer chez l’autre un sens de
culpabilité. On lui dira : “Mais, ta pauvre mère… Mais, ton pauvre père… Mais, je
t’ai amené dans le monde… Je t’ai donné la vie… Qu’est-ce que tu me fais…
Qu’est-ce que tu me donnes”… Et toutes sortes de formules ainsi trufées par un
esprit égoïste, un esprit qui ne comprend pas la vie, un esprit qui ne sait pas où se
situe, dans l’âme, la réalité de l’ego.
Il ne s’agit pas d’être dur, il ne s’agit pas de couper les liens, il ne s’agit pas de
donner le revers de la main à ceux qui souvent nous demandent, soit par faiblesse
ou par situation, de les aider ou de faire telle chose pour eux. Il s’agit de savoir par
soi-même si tel geste ou tel geste est requis justement et judicieusement dans une
situation donnée. Et si tel geste n’est pas requis, si tel geste n’est pas indiqué par
la science intérieure de l’ego, ce dernier devrait être assez fort pour donner à ce
geste une fn ou une limite, afn de cesser le jeu de cette mascarade qui masque
les rapports réels d’un ego avec un autre.
Lorsque je dis qu’aucun être n’a sur un autre un droit, je le dis dans le cadre d’une
conscience très profonde de l’importance de l’être en tant qu’individu. Les
rapports qui existent ou qui doivent exister entre deux êtres doivent être des
rapports d’équilibre. Si malheureusement, à cause des valeurs sociales,
culturelles, morales et moralistes qui lient deux êtres, et qui forcent l’un à imposer
à l’autre des demandes dont l’autre se sent obligé de remplir, ce dernier perd
presque le droit à sa liberté personnelle. Il devient très important pour cet Homme
de comprendre une fois pour toutes qu’il est dans la vie un agent libre, qu’il est
dans la vie un être qui a le droit de dire “non” ! Et ce droit de dire “non” relève de
sa capacité à lui, de ne pas réféchir de façon culpabilisante sur le “non” qu’il émet
dans une situation quelconque.
Si vous avez le droit de dire “non”, si vous avez la capacité de dire “non”, dites
“non” ! Et cessez de ruminer sur les conséquences émotives du “non” que vous
avez prononcé. Ayez la force de vous tenir droit à côté de votre “non” et cessez de
vous culpabiliser par la suite, parce qu’émotivement vous n’êtes pas sûrs
parfaitement de votre “non” ! Voilà où se situe le problème.
Beaucoup d’êtres disent “non” et après avoir prononcé le “non”, ils en soufrent.
C’est une situation totalement ridicule parce que déjà le “non” a été posé. Déjà
leur action sociale a été déterminée ou déterminante. S’ils restent avec un arrièregoût dans le cœur ou dans la pensée, c’est de leur faute. Et seuls eux-mêmes et
par eux-mêmes, peuvent-ils se sortir de ce cercle vicieux. Et pour en sortir, ils
doivent apprendre que la culpabilité est une illusion dont ils sont responsables,
qu’ils s’imposent par faiblesse.
Toute culpabilité est une faiblesse. Toute faiblesse engendre chez l’être un
aggravement de la faiblesse générale de son caractère. Parce qu’une faiblesse est
déjà un négatif dans une structure que l’on voudrait être positive.
Vous ne pouvez pas bâtir une maison avec une faille dans la fondation. S’il y a une
faille, il y en aura une autre et une autre… De sorte que la culpabilité qui provient
d’une faiblesse, crée encore la culpabilité, qui crée de plus en plus, chez l’ego, une
perte d’individualité, et qui l’amène avec les années à ne plus pouvoir se servir de
son courage interne, de sa force interne. Et ainsi, il dilapide ses propres biens au
proft des autres, élimine en lui la résistance émotionnelle dont il a besoin pour
combattre fortement les événements de la vie. De sorte que cet ego approche,
avec le temps, un âge où il aurait besoin de cette force pour atteindre la maturité
et pourtant, il n’a pas les instruments nécessaires parce que déjà ses forces ont
été dilapidées. Il a été pendant des années vaincu sur son propre chemin de
bataille.
La culpabilité est un mensonge que l’on se fait à soi-même. C’est un mensonge
qui porte deux têtes : la tête de la faiblesse personnelle et la tête du manque de
compréhension de soi-même. Alors, le mensonge est toujours le refet de ce que
l’on voudrait être mais… mais dont nous sommes incapables. Et l’autre aspect,
l’incompréhension de soi-même, refète le manque de force personnelle au niveau
psychologique. Et ce manque de force personnelle sur le plan psychologique
refète encore le fait que nous avons été, pendant très longtemps, vampirisés et
vampirisés par des êtres à qui nous avons donné le meilleur de nous-mêmes, pour
des raisons totalement fausses et illusoires.
La culpabilité refète chez l’Homme une incapacité naturelle d’agir de façon
centrique et de pouvoir contrôler, de par lui-même, l’allure dont prend ses actions
en relation avec un autre ego. Cette incapacité, cette impuissance refète chez
l’Homme le manque de savoir intérieur, et lui occasionne dans la vie une suite de
soufrances qu’il pourrait ou aurait pu facilement s’éviter, s’il avait su se connaître
un peu plus, et s’il avait pu contrôler un peu plus ses émotions qui bénéfcient aux
autres mais l’appauvrissent lui-même. Il n’y a aucune raison d’être coupable
quand on n’est pas coupable.
L’ego doit apprendre à amplifer son sens de sécurité personnelle lorsqu’il doit dire
“non” à une situation ou lorsqu’il doit agir d’une certaine façon, afn de ne pas
soufrir inutilement de culpabilité. Mais pour amplifer ce sentiment intérieur de
force, de gravité, il doit développer, par l’expérience, sa centricité. C’est-à-dire
que lorsque qu’il juge qu’une action devrait être faite ou commise d’une certaine
manière, il doit apprendre à ne plus reculer sur son action et à ne plus la
questionner. Lorsqu’il aura appris à ne plus questionner ses actions, l’ego sera
capable de bâtir en lui une force, et cette force deviendra avec le temps plus
grande, de sorte que l’Homme ne pourra plus soufrir de l’inquiétude
psychologique et morale de son action. Et par la suite ne pourra plus soufrir de
culpabilité.
La culpabilité doit être éliminée de la conscience, parce qu’elle agit comme un
acide qui réduit de plus en plus la force intérieure et soumet l’Homme à des lois
émotionnelles qui engendrent chez lui une faiblesse, une incapacité de devenir
plus fort, plus grand, plus autonome.
La culpabilité est un piège créé par l’illusion de l’ego, et fondée sur l’émotion de
l’ego en vertu des attitudes sociales, ou des principes sociaux, qui sont en général
convenus par les membres de la société, parce qu’ils font partie d’une tradition
souvent très longue, et d’une tradition qui doit aussi évoluer.
Tant que vous soufrirez de culpabilité, vous serez incapables de voir totalement
clair dans votre situation personnelle. Vous serez impuissants à déterminer la
justesse de votre caractère et la puissance de votre savoir intérieur. Vous serez
poussés à gauche et à droite par des sentiments qui seront à l’origine faux, et dont
vous soufrirez jusqu’au jour où vous aurez compris que la culpabilité est un
cancer, et qu’elle réduit l’Homme à l’esclavage.
L’Homme doit savoir intérieurement, doit être sûr intérieurement de ce qu’il fait.
S’il n’a pas cette sécurité, cette certitude, c’est là que monte sa tête, sa
culpabilité. Plus l’Homme manque de savoir interne, plus il manque de certitude
interne – et je ne parle pas de certitude psychologique, je parle de certitude
interne, de cette certitude qui vient du fond de l’âme – plus l’Homme est sujet à
questionner ses actions, et c’est de ce fait que l’on voit chez lui la culpabilité se
développer et fnir par le ronger, pour faire de sa vie une map écrite par les
circonstances extérieures et non par sa propre main créative.
Il y a des gens dans notre société, sans parler des autres sociétés, qui ont ruiné
leur vie, parce qu’ils ont soufert d’une culpabilité mal placée. Et là où la culpabilité
se manifeste le plus, c’est dans les rapports entre les enfants et les parents ou
entre les parents et les enfants ; là où il y a un amour flial ou un amour maternel,
dont les actions de l’expérience sont sanctionnées par des modes de tradition, qui
souvent n’ont plus de place dans une société intelligente, dans une société où la
conscience doit commencer à s’établir.
Remarquez que si vous soufrez de culpabilité à cause d’une situation sociale,
d’une situation familiale où des liens moraux sont puissants, ce n’est pas la faute
des gens qui vous sont à l’origine les éléments constitutifs de cette culpabilité,
mais c’est à cause de votre ignorance que vous soufrez de la culpabilité. C’est
votre propre ignorance qui mène à votre impotence. Vous ne pouvez pas blâmer la
société, vous ne pouvez pas blâmer les conditions extérieures de la société. La
société c’est un fait, et elle est ce qu’elle est. Mais si on vous demande des
choses, et que vous acceptez de faire ces choses parce que si vous ne les faites
pas, vous vous sentez coupables, à ce moment-là, vous êtes vous-mêmes
responsables de vous-mêmes, devant vous-mêmes. Et si parce que vous n’avez
pas la force, vous soufrez de culpabilité, alors ce n’est pas la faute de la société,
mais bien la vôtre.
Lorsque vous aurez compris, lorsque vous aurez assez soufert de la culpabilité,
lorsque que vous aurez assez soufert d’avoir agi d’une façon lorsque vous auriez
dû agir d’une autre, vous commencerez graduellement à comprendre et à vous
renforcir. De sorte qu’un jour, vous pourrez agir d’une façon très nette et très
claire, toujours dans une situation d’équilibre, toujours en respectant le droit des
autres, le droit réel des autres, mais pas le droit faussé par une moralité qui est
fondée très souvent chez ces individus sur des principes qui fait d’eux des
vampires, qui fait d’eux des gens qui ne savent que demander, et qui se servent
des liens fliaux ou parentaux pour accentuer dans l’ego victime, des sentiments
de culpabilité qui leur servent à eux pour atteindre leur fn.
C’est à vous de savoir, c’est à vous de dicter l’orientation, la direction de vos
actions. C’est à vous de prendre en main votre vie. Ce que les autres vous
imposent de par la nature même des faits de la vie, de par leur propre ignorance,
ce n’est pas votre problème. Si les gens sont faibles, ça fait partie de leur
expérience. Mais ce n’est pas parce que les gens sont faibles que vous aussi,
devez être faibles.
La culpabilité fait partie du mal. La culpabilité est un mal et un très grand mal,
parce qu’elle empêche l’Homme d’atteindre le centre de lui-même. Et le mal, ce
n’est que lorsque l’Homme atteint le centre de lui-même qu’il n’a plus de pouvoir
sur lui. Le mal se sert de la culpabilité pour perpétuer dans la société des formes
cancéreuses, qui se propagent pendant des siècles, des générations, et qui lui
permettent d’entraver constamment l’évolution de l’Homme, qui lui permettent
d’empêcher que l’Homme devienne centrique, c’est-à-dire qu’il fonde sa vie sur
ses sentiments internes basés sur les forces de l’âme.
C’est pourquoi lorsque l’Homme a contact avec des intelligences de haute nature,
et qu’il écoute ce que ces intelligences peuvent lui conseiller concernant ses
actions, il se soumet automatiquement à une loi vibratoire qui lui permet
d’engendrer sur le plan matériel, dans sa vie physique, des actions qui ne sont pas
teintées par l’émotion, parce que ces intelligences communiquent avec l’Homme
sur le plan mental. Et de ces communications, l’Homme reçoit l’instruction réelle
concernant les proportions normales de ses actions dans la vie de chaque jour.
Si l’Homme a contact avec ces intelligences, avec cette voix intérieure, qui est
près de lui et qui cherche à l’aider, alors il peut commencer à développer la
certitude dont il a besoin dans les actions. Parce que ce qu’il reçoit comme signal
d’en haut n’est pas impliqué dans l’émotion humaine. De sorte que ce signal peut
aider l’Homme, s’il le suit, à corriger des erreurs qu’il a commises pendant des
années, et à développer petit à petit un centre de force, jusqu’au jour où ce centre
étant puissant, développé, l’Homme puisse, avec toute certitude, agir dans toute
situation sans pouvoir soufrir le moindrement de toute nuance de culpabilité. À
partir de ce moment, il est libre, il agit précisément, il ne regarde jamais en arrière,
il avance tout droit, et sa vie devient de plus en plus un mouvement rapide
d’expériences qui l’enrichissent, et font de sa vie quelque chose de particulier,
quelque chose de très personnel.
Occupez-vous de bien vivre votre vie, de la vivre suivant les lois de l’esprit, et non
suivant les lois faussées par l’involution de l’esprit. Et à ce moment-là, vous serez
heureux et les autres, près de vous, auront à leur juste mesure.
mise à jour le 10/06/2024