PE-149 et PE-150 Dernière conférence de Bernard de Montréal, Octobre 2003
“Ils disent que l’étude de l’Homme est fondée sur la réalisation de sa multidimensionnalité. Un Homme qui ne réalise pas sa multidimensionnalité est livré seulement à la perception psychologique de son ego. Ça, c’est insuffisant pour le mettre en contact avec sa lumière. Sa lumière étant toute son intelligence, …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
PE-149 Première partie
Ils disent que l’étude de l’Homme est fondée sur la réalisation de sa multidimensionnalité. Un Homme qui ne réalise pas sa multidimensionnalité est livré seulement à la perception psychologique de son ego. Ça, c’est insuffisant pour le mettre en contact avec sa lumière. Sa lumière étant toute son intelligence, toute son intelligence !
L’Humanité entre dans une autre phase d’évolution qui va être longue, mais l’Humanité entre dans une nouvelle phase d’évolution qui va révolutionner la conscience humaine, qui va altérer le rapport entre les Hommes – je parle des Hommes évolués là – et qui va permettre aux Hommes de se reconnaître un Esprit commun, universel. Il n’y a pas de fin à la science de l’Esprit, juste qu’où ça va aller, on ne le sait pas, mais il n’y a pas de fin, c’est comme la science il n’y a pas de fin.
Un jour l’Homme viendra en contact avec d’autres niveaux d’intelligence, il faut qu’il soit préparé pour ça… Il faut qu’il soit préparé. On a traversé la phase matérielle de la vie, on est en train de traverser la phase spirituelle de la vie et on entrera dans la phase mentale de la vie, puis c’est à ce moment-là que ça va se passer. Ils disent que l’Homme ne peut plus – quand je parle de l’Homme, je parle toujours de l’Homme évolué – l’Homme ne peut plus être dominé.
Quand on parle de la conscience évolutionnaire, la psychologie évolutionnaire, on parle de l’Homme qui ne peut plus être dominé. Quand on parle de la phase matérielle, qu’on parle de la phase spirituelle, l’Homme est dominé. Mais dans la phase mentale de l’évolution supramentale, appelez ça comme vous voulez, l’Homme ne sera plus dominé. Pourquoi ? Parce qu’il aura accès à son intelligence, c’est intéressant ça.
C’est extraordinaire de ne plus être dominé, ne plus être influençable, avoir son identité, ainsi de suite. Ils disent que l’Homme évolué va apprendre lentement à ouvrir son mental à des niveaux plus élevés et à accepter des réponses qui viennent de là, puis les réponses ne font pas toujours son affaire. Je vais me reposer de temps en temps, puis pendant que je me repose, vous pouvez me poser des questions si vous en avez ?
Question : Est-ce que c’est un piège, quand on est tombé dedans, lorsqu’on trouve souvent la vie très ennuyante, on a beaucoup de difficulté à trouver quelque chose d’intéressant, parce qu’on est tombé dans un piège. Pouvez-vous faire quelques commentaires sur l’ennui ?
BdM : Ils disent que l’ennui, c’est une difficulté de vous débarrasser de vos réflexions. La vie est très intéressante !
Réponse de la personne : Je vais y penser ! (Rires du public).
BdM : Il y a beaucoup de choses, la vie est très variée, très intéressante, la seule chose dans la vie qui est difficile c’est la maladie, le reste c’est tout de l’illusion. Si vous avez la santé, gardez-là, faites attention, après ça vous avez le champ libre pour le reste. Question ?
Question : Oui ! C’est quoi, Bernard, les principaux obstacles pour découvrir que l’Homme est multidimensionnel ?
BdM : Ils disent que c’est sa difficulté en tant qu’ego d’accepter ce qu’il ne veut pas. En tant qu’ego, il met une barrière tout le temps, puis ça, ça empêche son accès à la multidimensionnalité, parce que la multidimensionnalité c’est sa capacité de voir la vie à partir des plans. Ça fait que s’il voyait de la vie à partir de son plan matériel, c’est évident qu’il va avoir de la difficulté à rentrer là-dedans. Il y a une habitude à prendre, il y a ce que j’appelle moi, une sorte de déconstruction de l’ego.
Question : Est-ce un problème de volonté ou d’intelligence ou de manque d’intelligence ?
BdM : Non, non, ce n’est pas un problème de volonté, ce n’est pas un problème d’intelligence, c’est un problème de crainte. Je ne serais pas ici moi, ce soir, si je n’avais pas une conscience multidimensionnelle – j’ai trop de douleur, je n’ai plus de force – c’est la multidimensionnalité qui permet de savoir que je peux venir ici, m’asseoir, prendre ma plume, puis continuer. Ça fait que c’est une affaire de crainte, on a beaucoup de crainte. Moi je suis rendu que je vois tout le monde en santé (rires du public). Question ?
Question : J’aimerais ça que tu parles de dualité.
BdM : La dualité, c’est purement philosophique ça, ça ne vous sert à rien de penser à ça, excepté dans le cas où vous vivez une subjectivité profonde. La dualité c’est votre incapacité d’unifier toute votre conscience, c’est déchirer une affaire puis une autre affaire, le bien, le mal, le beau, le pas beau, bababa… Ça fait que dans le fond, la dualité, c’est une illusion nécessaire qui fait partie de la conscience de l’ego, mais quand tu n’es plus là-dedans, la dualité ça n’existe plus. Je ne vis pas ça moi la dualité, la dignité oui, le déchirement non. Question ?
Question : C’est quoi l’origine des craintes ?
BdM : L’origine des craintes ? C’est le fait qu’on est incarné dans la matière, puis qu’on n’a pas de conscience multidimensionnelle, puis que notre ego a beaucoup de difficulté à “dealer” avec toutes les contradictions de la vie, ça fait que ça s’imprime dans notre conscience cellulaire ça, au cours des siècles, puis au cours de notre vie.
Puis on n’est jamais capable de résoudre tout, puis on a été inculqué avec la notion du bonheur pendant des siècles de temps qui est une grosse illusion, puis cette notion-là, ben, ça ne nous a pas avancé parce qu’on n’est jamais heureux. Tu te maries, t’es fou comme “d’la marde”, puis six mois plus tard t’es divorcé… ! Ça fait qu’être heureux ! (rires du public). Il y a une différence entre ça puis être bien dans ta peau. Question ? Oui !
Question : Qu’est-ce qui arrive aux gens qui se suicident ?
BdM : Les gens qui se suicident ?
Question : Ils sont obligés de revenir, se réincarner tout de suite où… ?
BdM. Les gens qui se suicident, c’est des gens qui sont amenés en astral par des entités, puis le problème s’arrête là. Qu’ils reviennent, qu’ils ne reviennent pas, c’est purement technique. Occupez-vous en pas ! Il y a des choses qui sont sans importance, c’est leur décision, c’est leur vie, c’est rendu difficile parce que tu es remmené en astral. Tu n’es pas capable de supporter la souffrance de l’âme.
Question : Est-ce que l’Esprit de l’Homme est de même dans les autres dimensions ?
BdM : Je ne comprends pas la question, quand je ne comprends pas la question c’est parce que vous me la posez mal.
Question : Dans l’aspect multidimensionnel, l’Esprit de l’Homme est-il identique ?
BdM : OK. OK. Dans la mesure où l’Homme est conscient, l’Esprit de l’Homme est le même, mais dans la mesure où l’Homme est inconscient, quand il retourne dans l’astral, il retourne avec sa personnalité. S’il va en morontialité, ben, à ce moment-là il a un Esprit universel, puis la vie continue, mais n’oubliez pas que la mort n’existe pas, ça n’existe pas la mort.
La mort c’est une réflexion sur le fait que la vie matérielle, les vies matérielles, les choses matérielles, les émotions qui vous sont enlevées… Puis la mort en soi, quand tu sors de ton corps, tu es très bien. C’est important pour vous autres de savoir ça. La crainte de la mort existe, mais la mort en soi là, en tant qu’absolu là, ça n’existe pas.
Question : Ça se peut-il, disons un accident, où tu es sur le point de mourir, mais par contre tu vois que ça s’en va là, puis in extrémis tu vas ailleurs, mais il s’est passé tellement de choses, tellement vite, tu as senti beaucoup de choses, c’est quoi qui se passe, y a-t-il quelque chose qui reste après ça, quand tu as vécu une situation comme ça ?
BdM : Il y a toujours une impression profonde qui reste, et souvent c’est parce que tu n’es pas fait pour aller de l’autre bord, rester là, ça fait qu’ils te renvoient ici, mais ça te marque. Quand vous revenez c’est magnifique, ta vie change radicalement. Je continue. Ils disent que l’Homme doit apprendre à conquérir son Humanité et à entrer dans sa “Superhumanité”, dans sa Surhumanité, et pour ça il faut qu’il se greffe à eux autres.
Puis si tu ne te greffe pas à eux autres, si tu ne te greffe pas à ton double, à ta source, à ta lumière, puis tu restes “pogné” dans ta réflexion, tu ne pourras jamais le faire, ça se fait petit à petit. Il y a des contacts comme le mien, par exemple, qui viennent de très, très, très loin sur les plans, très loin, ces contacts-là sont très froids, puis en général ces contacts-là sont réservés aux receveurs par des initiés, parce que les initiés vivent une sorte de “disconnexion” avec leur Humanité, puis ils sont protégés de la folie, puis c’est ça qui permet l’ouverture d’un canal.
Seulement les chocs sont tellement immenses, c’est pour ça que je suis malade aujourd’hui, trente ans de chocs c’est normal que j’aie le cancer, mais c’est ça qui permettra à l’Homme finalement d’accéder à la Genèse du Réel. Puis après ça, les Hommes qui vont suivre ces instructions ou cette psychologie-là, vont pouvoir bénéficier de cette ouverture de leur propre conscience. Ça, c’est comme embrasser une femme que tu ne veux pas embrasser cette affaire-là (rires du public). Si vous avez des questions, allez y parce que je veux conserver mon énergie le plus possible. Oui ?
Question : Comment on fait pour se greffer à notre double ?
BdM : En apprenant à ne pas avoir peur de la discordance de vos pensées, parce qu’ils vont toujours jouer, ils vont toujours travailler à briser la polarité. La polarité pour nous autres, c’est notre problème, le bien, le mal, le bon, le pas bon, ils vont toujours jouer sur ça. Puis éventuellement, on devient bon à ça, on devient expert, si vous voulez, à voir à travers, parce qu’ils sont obligés de mettre le mental en vibration…
C’est pour ça que j’ai déjà parlé des scénarios, dans le temps, les scénarios qu’on a dans la tête là, “checkez” bien ça, c’est leur table de ping-pong à eux autres. C’est à travers ça qu’ils nous attrapent, qu’ils attrapent l’ego, puis je pense que les scénarios vont exister jusqu’à tant qu’on meure, puis éventuellement ça ne nous touche plus. Quand ça ne nous touche plus, ils n’existent plus (les scénarios), tu sais. Question ? Il y a des gens gênés, puis des gens… Question : Qu’est-ce que vous entendez par des scénarios qu’on a dans la tête ?
BdM : Des scénarios, c’est tout ce qui se passe dans votre “bolle” (tête) qui vous “achale” (importuner)… Qui ne “sont” pas sûrs, qui créent l’incertitude, qui créent le doute.
Question : Est-ce que se mêler de ses affaires sur le plan mental, ça serait une réponse à tout ce qui est domination ?
BdM : Se mêler de ses affaires sur le plan mental, ça fait partie de la maturité de l’Homme. C’est bien important de se mêler de ses affaires.
Question : Ça se comprend à ce moment-là, dans le “pas croire”… BdM : Il faut rentrer dans notre peau, pas vous impliquer, parce que vous perdez beaucoup d’énergie quand vous vous impliquez, puis vous ne le réalisez pas, surtout les gens qui sont fins, qui sont bons, les mères, les donneurs, le monde spirituel, c’est ça qu’il faut faire attention. Moi je suis maître de mes affaires.
Question : Pouvez-vous élaborer un peu plus sur la pensée réfléchie, ça c’est un concept ?
BdM : La pensée réfléchie est utile pour la manutention de la matière, l’étude de la matière, les sciences, pas pour l’étude de soi. Si vous êtes en science, en physique, en maths, en politique, la pensée réfléchie est extraordinaire jusqu’à un certain point. En politique là, vous commencez à tomber dans la psychologie des nations là, ça va plus loin que ça souvent. Mais les sciences, ce qui est très difficile, être architecte, tout ça, c’est merveilleux, parce qu’elle devient créative.
Mais aussitôt que vous l’appliquez à vous-mêmes là, vous allez commencer à tomber dans le marais, vous allez commencer à vous analyser, puis vous allez vous trouver des bobos. Regardez ce qu’ils disent à un Homme comme vous. Un Homme comme vous doit se réaliser comme étant intelligent sans avoir besoin de s’analyser pour pouvoir s’enligner, ce n’est pas évident ?
Réponse : Non, est-ce qu’on peut élaborer face à ça ?
BdM : Vous en avez assez ! (rires du public).
Question : Gênez-vous pas là ! Là, vous ne prenez pas avantage de moi là, quand vous ne posez pas de question… Les gens qui sont gênés ou qui pensent qu’ils ne sont pas assez intelligents, vous ne prenez pas avantage de ma présence, je ne sais pas pour combien de temps j’en ai ici là, prenez avantage de ça ! Oui ?
Question : Peut-on faire confiance en l’Homme ?
BdM : Ça, c’est une bonne question ça. Vous devez toujours vous protéger contre l’Homme, jusqu’à tant que vous avez découvert qu’il est réel. Puis si vous ne vous connaissez pas assez, vous ne pourrez pas le faire. Comme vous là, vous êtes naïve, vous avez tendance à faire confiance à tout le monde parce que vous avez besoin de sécurité, c’est là le piège. Vous avez besoin de vous sécuriser ! La femme, l’homme, l’être humain doit être autonome, autonome ! Next (suivant) ! Oui ?
Question : Est-ce qu’on peut aimer sans ressentir l’émotion, le sentiment, ou si c’est parce c’est un blocage ?
BdM : Oui, vous pouvez aimer sans sentir l’émotion, parce que l’amour ça ne s’exprime pas simplement au niveau du corps astral, ça s’exprime aussi au niveau du corps mental, puis dans le corps mental, ben, l’émotion il n’y en a pas gros ! Mais l’amour est là pareil, mais c’est un amour qui est différent, c’est une autre vibration. Un homme comme moi ne peut pas aimer avec ses émotions, je crèverais, je peux aimer avec le mental… C’est trop !
Au moins avec vos émotions, ça filtre cette lumière-là, tandis qu’avec le mental ça ne filtre pas, ça passe directement à travers, c’est comme une diarrhée (rires du public), puis c’est souffrant, puis c’est beau, c’est violent, mais c’est souffrant. Ça fait que trop aimer pour moi, ce n’est pas une solution à ma vie, aimer juste correct. Mais vous avez été éduqués à aimer avec les émotions, vous avez été éduqués à aimer dans la romance, c’est tout un parcours d’évolution ça, t’sé. Un jour l’Homme aimera au niveau du mental. Oui, monsieur ?
Question : Vous avez parlé tantôt pour avoir l’accès à l’intelligence, ça doit être important d’ouvrir son mental, puis de lui poser des questions, est-ce que c’est possible qu’on ne soit pas d’accord avec ça, il y a des réponses qui ne font pas notre affaire, pourriez-vous nous donner un exemple de quelque chose qui ne fait pas notre affaire, ou mon affaire ?
BdM : Dans votre cas à vous ? Dans votre cas à vous, c’est de vous empêcher de faire quelque chose. S’il vous empêche de faire quelque chose, ça ne fait pas votre affaire. Si vous êtes empêché, si vous avez des oppositions, ça ne fait pas votre affaire. Puis ça, c’est parce que vous n’avez pas encore appris à travailler avec le temps. Travailler avec le temps, c’est une grande clé d’évolution, une grande clé d’évolution !
Moi je travaille avec un homme je pense que ça fait vingt ans là, c’est un système d’eau pour l’Afrique, vingt ans ! Puis un autre, sur un système de dépollution vingt ans ! Ça vient d’ouvrir avec la banque mondiale. Vingt ans ! Il m’appelait, puis il m’appelait, puis il m’appelait, puis il m’appelait, puis il m’appelait ! D’autres questions ? Oui ?
Question : Ça voudrait dire Bernard qu’il faut faire preuve de patience et non de provoquer les choses ?
BdM : Je n’aime pas le mot “patience” parce que le mot “patience”, c’est une expression de l’ego. Travailler avec le temps, ça appartient à la conscience mentale, je préfère le mot “travailler avec le temps”, parce que quand tu travailles avec le temps, tu travailles avec eux autres, tandis que quand tu exerces ta patience, ben, c’est un exercice personnel. Question ? Je vous force dans une affaire de questions. Oui ? Pas toujours les mêmes, dans le coin là-bas, il n’y a pas de question dans le coin là-bas, là-bas en arrière ?
Question : Moi j’en avais une !
BdM : Tu en avais une ?
Question : Ça me concerne un peu, c’est qu’à un moment donné mon gars avait une méningite… BdM : Contez moi pas votre vie ! Une question ?
Question : Non, non. Je voudrais savoir pourquoi est-ce qu’il faut passer dans la lumière noire pour aller chercher de l’information, de la connaissance, pour avoir de la lumière blanche qui est la connaissance ?
BdM : Noir, blanc, c’est quoi cette affaire-là noir puis blanc ?
Question : Je n’en ai aucune idée !
BdM : Posez-moi une question.
Question : La maladie ?
BdM : La maladie ça ne me regarde pas. Posez-moi une question. Savez-vous pourquoi vous avez de la misère à me poser une question ? Parce que vous êtes trop dans la réflexion, vous pensez trop. D’autres personnes, là ? Oui ? Pas toujours vous, là !
Question : Quand on est dans une organisation, c’est difficile de ne pas s’impliquer, de toujours conserver une distance, moi en tout cas, j’ai tendance à m’impliquer… BdM : Vous, vous avez tendance à vous impliquer parce que vous êtes spirituelle, c’est affaire de partage, c’est affaire de priorité, c’est affaire d’ajustement, ça prend du temps, c’est une habitude de vie, ça. Je continue. Ils disent que la vie a ses raisons, puis seule une conscience mentale est capable de traiter avec. Une conscience réfléchie a beaucoup de difficulté à traiter avec les raisons de la vie, parce que les raisons de la vie sont contradictoires par rapport à nos perceptions.
C’est pour ça que c’est si important que l’Homme en arrive à avoir une conscience multidimensionnelle, parce que là il peut traiter avec les raisons de la vie, il continue son affaire. Ils disent que l’Homme est un être de questionnement puis il doit devenir un être d’action perpétuelle. Tu continues ton chemin, puis ça prend une conscience mentale pour ça, sans ça la réflexion va l’arrêter. Si vous étiez capables de voir votre vie à partir du plan mental, vous verriez que vos vies sont bien simples, bien correctes, bien le fun.
Mais si vous regardez à partir d’en bas, vos vies deviennent difficiles, parce que la réflexion amplifie toujours la souffrance psychologique, le désarroi psychologique. Moi ce soir, si j’étais dans vos corps là, je me permettrais d’être heureux, parce que la douleur physique c’est la seule chose qui est réelle, le reste c’est désuet. C’est pour ça que l’Homme a besoin d’une nouvelle psychologie, ce que j’appelle la psychologie évolutionnaire, qui est une psychologie de droit. Une psychologie évolutionnaire c’est une psychologie de droit, fondée sur notre capacité d’être libre à tous les niveaux, libre dans le sens que je le dis là. Question ?
Question : La maladie, c’est une raison de… (coupure).
BdM : C’est sûr !
Question : Oui, c’est la clé fondamentale ?
BdM : C’est une des plus fondamentales, oui, c’est pour ça que j’insiste que… Puis ça, ça devrait être enseigné dans nos écoles, ainsi de suite, que l’Homme prenne soin de son corps physique ! Ce n’est pas ça que vous pensez vous autres, vous pensez à l’amour, le succès, puis ensuite la maladie. Ça doit être renversé ça. Vous devez penser à la maladie d’abord, santé physique, le succès, puis l’amour en dernier. Parce que souvent les hommes, les femmes cherchent l’amour par insécurité, puis cherchent le succès par insécurité. Un jour vous reconnaîtrez que la santé, c’est fondamental. Un Homme qui est en santé, même s’il n’a rien, il a tout.
Question : C’est quoi la différence entre poser une question en mode action, et puis poser une question en mode réflexion ?
BdM : Quand vous posez une question en mode action, vous la créez la question, quand vous la posez en mode de réflexion, vous la posez en fonction de l’impression que vous ne savez pas la réponse, alors qu’en réalité quand vous posez une question, vous êtes supposés connaître la réponse en même temps. Moi je fais simplement confirmer ce que vous savez. Ça fait que c’est à un autre niveau.
Question : Donc, il faut toujours admettre qu’on a un potentiel de réponse ?
BdM : Il faut toujours savoir que vous en avez un, parce qu’une fois que vous commencez à savoir que vous en avez un, déjà vous commencez à sentir votre intelligence, ça se sent de l’intelligence.
Question : C’est quoi les ingrédients pour sentir notre intelligence ?
BdM : L’absence d’incertitude.
Question : Parce que souvent on a tendance à penser qu’une question, ça vient d’une incertitude ?
BdM : Pas nécessairement. Poser une question ça fait partie de creuser la culture de votre conscience. Je vous l’ai dit l’autre fois, la conscience c’est plus que de la réflexion de soi. La conscience, c’est un champ intérieur de communication qui nous permet de communiquer avec le double, la source, appelez ça comme vous voulez, et qui nous donne un “feed-back” (retour) instantané, donc qui nous permet de sentir notre intelligence.
Quand tu sens ton intelligence, tu n’en a plus d’incertitude, Quand tu ne la sens pas (l’intelligence), tu es dans la réflexion. D’ailleurs, de la réflexion c’est ça : c’est l’incapacité de sentir notre intelligence puis d’essayer de la percevoir, puis la réponse, ça fait partie de la structure de notre personnalité, mais ça n’a rien à voir avec notre personne, notre identité.
Moi ça fait trente ans que je parle, je me suis jamais questionné, je n’ai jamais été intéressé à la vérité. Ça, c’est un autre problème, ça. Puis si vous êtes intéressés à la vérité, vous resterez toujours dans la réflexion, un jour vous allez être obligés de sortir de la vérité puis rentrer dans le réel. Il n’y a pas de vérité dans le réel, il y a rien que des constats vibratoires. L’univers est en évolution, l’univers est trop vaste, il ne peut pas y avoir des vérités, tout est cyclique… Question : Qu’est-ce que l’Homme doit supporter lorsqu’il fait le constat vibratoire quand vient une réponse ?
BdM. Il n’a rien à supporter.
Question : Non ?
BdM : Non !
Question : S’il supporte quelque chose, ça veut dire qu’il supporte une vérité ?
BdM : S’il supporte quelque chose, c’est parce qu’il supporte une vérité, puis il va se mettre les pieds dans le plat quelque part dans le temps.
Question : Donc, avoir une réponse, c’est réellement, fondamentalement… C’est être bien dans sa peau, après avoir reçu la réponse, il est bien dans sa peau ?
BdM : Quand tu as la réponse, tu es bien dans ta peau, oui.
Question : Si tu n’es pas bien dans ta peau, ça veut dire que ce n’est pas une réponse réelle ?
BdM : Pas réelle, oui, parce que quand tu es bien dans ta peau, toutes tes vibrations sont balancées, il n’y a plus rien à changer, il n’y a plus rien à ajuster.
Question : Si l’Homme ne cherche pas une valeur dans une réponse, qu’est-ce qu’il va chercher ?
BdM : L’Homme doit chercher le réel, puis le réel c’est vibratoire, c’est totalement, c’est totalement vibratoire !
Question : Des rêves que ça te procure ?
BdM : Des rêves que ça te procure, il n’y a pas de forme ! La forme est là simplement pour transporter la lumière, mais elle n’est pas là pour réconforter l’ego.
Question : J’essaye de poser une question, et d’avoir une réponse… BdM : Vous pouvez poser la question pour le plaisir de votre Esprit avec un autre Esprit qui est capable de vous donner la réponse, ou de confirmer la réponse, c’est un grand, grand, grand plaisir, la conversation, vous pouvez aller loin, loin, loin, loin ! Il y a un élément chez vous dans votre personnalité qui est intéressant, ils disent que vous êtes intelligente mais vous ne voulez pas le reconnaître. Ça fait que si vous êtes intelligente et vous ne voulez pas le reconnaître, ça veut dire que vous n’êtes pas sûre encore. “Checkez-le” ! Oui ?
Question : Qu’est-ce qui nous indique que c’est notre programmation ?
BdM : Ça, c’est une bonne question, ça prend une grande conscience, beaucoup de conscience.
Question : Qu’est-ce qu’on peut faire pour développer ça ?
BdM : La conscience ça se développe avec le temps, ça fait partie du développement de la personne, ça fait partie du contact de l’Homme avec les autres plans, ça fait partie de sa capacité de dépasser la déformation de l’ego, ça fait partie de développer un regard sur soi. Ce n’est pas la programmation qui est le problème, c’est notre incapacité d’être maître dedans, on a tous une programmation. On vient ici pour des raisons, mais être maître dans la programmation ! Il ne faut pas se laisser charrier. Quand ils disent que vous êtes toute correcte, vous ne le savez pas.
Question : Pouvez-vous nous parler un peu du séminaire que vous donnez, qu’est-ce qu’on retire, je sais que vous parlez là, mais qu’est-ce qu’on retire du séminaire ?
BdM : Ça va changer votre vibration c’est sûr, ça va vous amener des perceptions que vous n’avez pas maintenant, je ne sais pas moi, les séminaires sont tous différents, ça change votre vibration, ça vous met sur une “track”, (piste) moi ça va probablement me détraquer là (rires du public) dans l’état où je suis, pas de force !
Question : C’est quoi la polarisation ?
BdM : La polarisation, c’est le déséquilibre entre votre mental puis vos émotions.
Question : L’autre jour vous avez parlé de succès, qu’est-ce que vous entendez par le succès ? Vous avez dit qu’il y avait trois choses importantes sur le corps physique, le succès et l’amour en dernier, c’est quoi le succès ?
BdM : Le succès c’est important au niveau matériel, pour vous permettre au moins, pour permettre à votre Esprit de se développer dans le monde, puis de vous créer des environnements suffisamment abondants pour le plaisir de votre corps, de vos sens. Mais le succès, quand il est appelé à des conditions ou des instances extérieures qui sont trop demandantes, à ce moment-là il devient négatif.
Il faut que ça soit bien géré le succès, puis c’est le fun le succès, c’est le fun d’être en affaire, faire des affaires, il ne faut pas se brûler, faire la gestion. C’est comme les gens qui ont des “burn out”, ça c’est l’excès de succès. Il s’agit de vous protéger pour ne pas être malades, que vous soyez en amour, il ne faut pas que vous deveniez malades. À part ça, le succès c’est bien, c’est comme l’amour c’est bien, merveilleux, seulement si vous n’en souffrez pas parce que vous êtes trop “pognés” dans vos émotions.
Question : À partir de quel âge les enfants, au niveau de l’Esprit, peuvent assumer ce qu’on sait, dans le sens que : ce n’est pas toi qui pense, leur parler des morts, est-ce qu’on est mieux de taire ça ou on est mieux de commencer à en parler ?
BdM : Laissez-les vivre leur vie les enfants, s’ils vous démontrent des signes de sensibilité, souvent les petits enfants vont dire : “Ah ! J’ai un petit chum avec lequel je parle, puis il vient me voir dans la nuit”. “Checkez” ça là, parce qu’effectivement il se passe quelque chose. Mais avec le temps il faut que ce soit scié, ça. Il faut qu’ils suivent leur vie, les enfants, grandir normalement, aller à l’école normalement, remplissez pas la tête de vos enfants avec de l’ésotérisme puis de l’occultisme, puis tout, attendez qu’ils viennent puis qu’ils disent : “C’est quoi ça papa, c’est quoi maman, c’est intéressant”.. ?
Parce qu’il faut laisser les enfants croître, grandir à leur rythme, ils ont leur propre incarnation eux autres, t’sé. Toi tu peux aller vers la droite, puis eux autres aller vers la gauche. C’est comme ma fille, moi ma fille elle ne veut rien savoir de l’occulte, t’sé, sensible comme elle est, elle veut vivre, elle veut faire l’amour avec son Français, (rires du public), puis c’est ça qu’elle va faire. Ne mélangez pas les sauces, vos “bébelles”, c’est vos “bébelles” !
Question : Est-ce que c’est la crainte qui empêche de vibrer chez un être humain ? Les craintes ?
BdM : Tout le temps ! La crainte c’est le problème de l’Homme.
Question : Y a-t-il une solution, faire le vide, niveau peur ?
BdM : Non, ce n’est pas une solution, il s’agit de le réaliser quand il en arrive une, ça n’arrive pas toutes ensemble cette affaire-là. T’as pas de crainte… T’as rien qu’une vache qui rentre, puis sachez que c’est toujours des illusions. C’est toujours astral. Le monsieur là-bas ?
Question : Vous avez parlé de la confiance en soi tantôt, pouvez-vous m’en parler encore ?
BdM : La confiance en soi, pour avoir la confiance en soi, il faut être capable… Il faut apprendre à pouvoir se mettre… Il faut pouvoir traiter avec les oppositions, il ne faut pas avoir peur des oppositions. Ça, ça bâtit la confiance en soi. Si vous avez peur des oppositions, si vous avez peur des incapacités, si votre génie est empêché de s’exprimer, à ce moment-là vous allez avoir des problèmes à ce niveau-là. Ça marche ? Parce que le potentiel est toujours en vous autres, ça ne disparaît pas cette affaire-là. Oui ?
Question : À quoi ça sert pour l’Homme d’avoir un but dans la vie, s’il faut vivre au jour le jour ?
BdM : Vous allez avoir des buts, parce que des buts ça vous permet en tant qu’ego de vous enligner. Si vous vivez rien qu’au jour le jour là, cahin-caha, vous allez avoir de la difficulté à vous structurer, puis quand vous vieillissez, vous vivez dans un monde complexe, s’il y a beaucoup de compétitions, vous allez manquer des opportunités, ainsi de suite, ça fait que vous allez vous déstructurer. Les gens qui n’ont pas de structure dans la vie, ils ne comprennent pas, ils vont vieillir puis ils vont se réveiller un jour en réalisant qu’il est trop tard, c’est pour ça que l’éducation est si importante. L’éducation, la formation, l’expression, il faut que vous mettiez votre machine en marche.
Question : Être libre à tous les niveaux que vous avez parlé tantôt, est-ce que ça inclut être libre dans sa pensée ?
BdM : Quand tu es libre à tous les niveaux, tu es libre dans le mental.
Question : C’est quoi le plus difficile ?
BdM : Ben, c’est plus long à atteindre parce que c’est plus subtil.
Question : Les moyens différents d’être libre de sa propre pensée ?
BdM : Apprenez à savoir d’où elle vient d’abord, si vous ne savez pas d’où elle vient la pensée, qu’est-ce que c’est la pensée, comment est-ce que c’est créé la pensée, c’est quoi la source de la pensée, vous ne pourrez jamais être libres !
Question : Bernard, à propos de la pensée justement, comment savoir si c’est une pensée qui vient de notre intelligence ou si c’est des pensées qui viennent de l’astral qui nous manipulent, parce que des pensées qui viennent comme ça, puis qui jouent sur les émotions, puis il y en a d’autres qui sont, je pourrais qualifier d’intelligentes ?
BdM : Vous venez de répondre à votre question (rires du public). Ce qui est intelligent, c’est intelligent.
Question : Je voulais juste demander là, pour contacter son double, il faut traverser la barrière de l’astral, comment on fait ?
BdM : C’est le double qui contacte l’Homme, ce n’est pas l’Homme qui contacte le double. C’est le double qui réveille l’Homme à sa présence. Mais quand l’Homme commence à prendre conscience de l’astral, c’est là que le double peut le faire plus facilement, parce qu’en relation, en réalité, le double travaille avec l’Homme. Qu’est-ce que vous faites dans la vie vous autres ?
Question : Moi je suis astrologue, j’ai été l’élève de XX.
BdM : Ah oui Robichaud, c’est intéressant, c’est un moineau lui ! Intéressant, tout est intéressant, la vie c’est intéressant. Là-bas oui, une question là-bas ?
Question : Quand on parle, Bernard, de la confiance en soi, est-ce que c’est lié en la confiance à la vie ?
BdM : Non, la confiance en soi, c’est la confiance en soi. Quand tu as confiance en soi, à ce moment-là tu deviens plus libre, puis tu es capable de “dealer” avec la vie. Il ne faut jamais avoir confiance en la vie, la seule façon que vous pouvez avoir confiance dans la vie, c’est quand vous avez un certain niveau de conscience mentale qui vous permet de comprendre que vous êtes toujours supporté par votre lumière, il y a un temps pour ça.
C’est comme moi j’ai confiance en la vie là, parce que je suis dans une phase difficile qui peut être terminale, moi mourir ça ne me dérange pas, ça fait qu’à ce moment-là il y a des liens intimes, puis ça je vais en parler un jour, il y a des liens intimes qui se créent entre le double puis le mortel, puis qui équilibrent les divergences entre la vie, ce qu’elle propose ou ce qu’elle impose, puis toi ce qu’il t’est imposé ou ce que tu dois vivre. C’est ça qui fait que je pense que je vais m’en sortir, puis que je m’en sorte ou que je ne m’en sorte pas, je suis gagnant pareil, puisque si je change de plan, je suis libre. Puis si je reste ici, ben, je m’en vais manger en France des croissants le matin. Fin. (PE#149)
PE-150 Deuxième partie
Ils disent que la correction de votre conscience, autrement dit l’élévation de votre conscience va être basée sur votre capacité de traiter avec les oppositions de la vie avec un minimum d’émotion. Avec le temps, vous allez émotiver de moins en moins, vous allez mentaliser de plus en plus, c’est comme ça que ça marche, parce que quand vous émotivez les évènements de la vie, vous mettez votre âme en vibration, c’est-à-dire votre mémoire, vos faiblesses, au lieu de mettre en vibration votre Esprit qui est votre force. OK. ? Ils disent que la conscience, ça doit-être une lumière et non pas une réflexion. Ça se comprend ça. Ils disent que la domination de l’Homme, il y aura une fin à la domination de l’Homme, je l’ai perdu… Il parle trop vite, ça reviendra ! Question ?
Question : Quelle est la part de la capacité de se rebeller pour conquérir sa liberté ?
BdM : Ça c’est intéressant, la rébellion, la rébellion c’est l’effort de l’Homme de ne pas se faire dominer.
Question : Est-ce qu’on peut parler d’une rébellion intelligente ?
BdM : Vous pouvez parler de rébellion intelligente, dans la mesure que ça ne dure pas indéfiniment, sans ça vous allez vous épuiser l’Esprit. Il y a une période de votre vie, il y a une période dans la transformation de l’Homme où la rébellion est saine, parce qu’il prend conscience de la manipulation, puis après ça, ben, il n’y en a plus.
Question : Est-ce que la soumission à de l’autorité quelle qu’elle soit, c’est… BdM : C’est toujours négatif. Il faut qu’il y ait un équilibre entre l’ajusteur de pensée puis le mortel. La liberté commence là. Même un jour quand vous irez sur les plans, ou que vous changerez de plan, ou que vous aurez la liberté de voyager en dehors de l’espace-temps matériel, vous devrez toujours être maîtres de votre condition. Ça n’existe pas, ça n’existe pas dans le cosmos, de la hiérarchie dominante, il y a de la hiérarchie créative, c’est sûr, il y a des êtres extrêmement intelligents, c’est sûr, mais de l’intelligence c’est totalement universel, il faut comprendre ça, il faut réellement comprendre ça. Moi j’ai rencontré des entités intelligentes sur les plans, et jamais, jamais je ne me laisse dominer, c’est une illusion astrale, ça fait partie du pouvoir des entités spirituelles.
Question : Donc de tolérer ou de subir une certaine autorité, ce n’est jamais intelligent ?
BdM : Ce n’est jamais intelligent, d’ailleurs ça fait partie de l’involution, c’est pour ça qu’aujourd’hui on n’a plus d’identité. C’est pour ça que la psychologie évolutionnaire est bien importante pour l’Homme, c’est la seule psychologie qui existe sur la Terre qui va lui permettre de s’affranchir finalement de la mémoire de la race. Ça prendra le temps que ça prendra. Être libre, c’est être lumière. Je ne parle pas du libre arbitre, je parle d’être libre. Savoir, pouvoir pénétrer les mystères, les comprendre, comprendre la vie, se comprendre soi-même, comprendre les Hommes, aucune barrière à la connaissance, l’identité totale. Merveilleux ! Dans la vie ou dans la mort. Question ?
Question : Pourquoi dans la Genèse du Réel, vous parlez de la mort psychique ?
BdM : La mort psychique ?
Question : Oui, qu’on pourrait passer par là, si vous voulez, qu’est-ce que ça veut dire la mort psychique ?
BdM : Je ne m’en rappelle plus. La mort psychique je ne me rappelle plus, relisez, regardez-le. Il y a des termes que j’ai utilisés dans le passé pour faire comprendre quelque chose, il y a des termes que je n’utiliserais peut-être plus maintenant, c’est un processus évolutif, c’est comme aller à l’école, hein ! Question ? D’autres personnes ? Il y a du monde (des gens) qui ne me posent jamais de question.
Question : Bernard, j’en ai une. Comment parvenir à contrôler la conscience ? Quand on ne contrôle pas la conscience, on dirait que tout nous échappe ?
BdM : Contrôler sa conscience ?
Question : Oui, lorsqu’il y a une pénétration de lumière, à un moment donné on comprend, et après ça, tout tombe.
BdM : C’est parce que ce n’est pas stabilisé encore, ce n’est pas intégré.
Question : Comment l’intégrer ?
BdM : Avec le temps, tout avec le temps. Il n’y a rien de ces choses-là qui se font d’un jour à l’autre. Ils disent que vous avez encore l’insécurité, avec le temps ça disparaît, ça s’ajuste.
Question : L’insécurité par rapport au contrôle de la lumière ?
BdM : Ils disent une insécurité par rapport à être ce que vous êtes réellement, à être ce que vous êtes réellement ce n’est pas facile… Avec le temps. Question ? Je continue… Oui madame ?
Question : Par rapport aux enfants, quand ils sont dérangés par des mémoires, quand vous nous avez parlé de leur expliquer la vie, quand ils ont conscience de quelque chose, qu’est-ce qu’on fait, on fait comme si ça n’existe pas ? Quels conseils ?
BdM : Qu’est-ce que vous voulez dire une mémoire ?
Question : Comme s’ils sont possédés par quelque chose ?
BdM : Les enfants, il faut les distraire avec des belles choses, il faut les distraire avec de la bonne musique, il faut les distraire avec la beauté, il faut les distraire avec l’étude, il faut les distraire avec les choses substantielles. Il y a trop d’enfants dans la vie qui perdent leur temps avec des conneries. Il faut leur créer des points d’intérêts fondamentaux qui collent à leur Esprit. Ça, c’est votre job. Une fois qu’ils se sont identifiés à ça, ils vont aller dans cette direction-là.
Moi quand ma fille était petite, je lui avais acheté un “record” (disque) de Mozart, elle avait peut-être quatre ans dans ce temps-là, ça l’a lancée dans l’amour de la musique. Il ne faut pas les traumatiser davantage. Quand vos enfants sont dans des écoles difficiles – parce qu’il y a des écoles qui sont très, très, très difficiles – regardez autour et essayez de leur trouver des écoles qui sont un peu plus humanistes, c’est important l’école. Les enfants qui grandissent dans les cours d’écoles où il se vend de la drogue, puis toutes sortes de choses, il faut les protéger.
On dirait qu’on ne se protège pas assez dans la vie. C’est une science “se protéger”, se protéger c’est de mettre les émotions de côté puis utiliser l’intelligence pure, malgré ce que pensent les autres. C’est un job d’être parents, surtout aujourd’hui. Ils disent que la conscience de l’Homme doit devenir irréversible. Irréversible, ça veut dire que rendu à un certain point, tu ne peux plus retourner en arrière.
Tant que tu peux retourner en arrière, elle est réversible, puis tu n’enclenches pas les mouvements d’énergie nécessaire pour altérer ta conscience, puis grandir. Il faut que ça devienne irréversible, sans ça ton intelligence elle ne devient jamais créative, elle tourne toujours dans le beurre. Une fois qu’elle est irréversible, là tu avances, c’est comme si tu deviens 4X4. Question ?
Question : Comment on peut faire le suivi de notre évolution sans se prendre au sérieux, parce que ça apparaît très sérieux de commencer à réellement devenir conscient, puis de continuer dans cette direction-là, comment on peut avancer sans se prendre au sérieux ? On devient mental ? On devient quoi ?
BdM : Se prendre au sérieux ce n’est pas bon, parce que ça dénote une dimension spirituelle de l’ego. Devenir conscient ce n’est pas sérieux, c’est simplement créatif. Si vous vous prenez trop au sérieux, ben, vous allez faire des gaffes, vous allez vous “overloader”, vous allez vouloir changer le monde. Occupez-vous de vous changer vous-mêmes. Laissez faire le monde. C’est très personnel la conscience, très personnel, très personnel.
C’est pour ça que la conscience sur la Terre ne sera jamais collective. On rentre dans des grands cycles d’individualité, d’ailleurs qu’on peut déjà percevoir au niveau inconscient. Les gens vous le disent, ils ne veulent plus se faire “bardasser” comme avant, ils ne veulent plus se faire imposer de l’autorité comme avant, ils sont encore dans l’inconscience, mais on voit que le processus est en marche. On le voit dans la démocratie, on le voit dans le système parlementaire, on le voit dans l’élimination des dictatures, tout ça.
Un jour vous regarderez en arrière et vous direz : les Américains avaient raison d’éliminer Saddam Hussein, qu’il y ait des armes atomiques ou non, le point n’est pas là. Les dictatures doivent être éliminées, surtout des dictatures aussi sataniques que celles-là. Laissez les Français, puis les Allemands jouer leurs politiques. Regardez les valeurs fondamentales de l’Amérique qui est le pays de la liberté, Mais ça prend de la vision intérieure pour voir loin. Sans ça, on lit “le Montréal Matin” puis on est fait (ires du public). On se laisse polluer l’Esprit. Question ? Je continue ? Oui ?
Question : En tant que peuple, est-ce que les Américains savent ce qu’ils font actuellement, ils sont conscients de ce qu’ils font, réellement conscients où s’ils sont manipulés ?
BdM : Il y a beaucoup d’intelligence en Amérique, il y a beaucoup de doctorats, il y a beaucoup de recherches, il y a beaucoup d’études, il y a beaucoup de “Think tanks”, il y a beaucoup… C’est un peuple extraordinaire si on le regarde là, au niveau de l’avancement de la pensée, l’avancement de la science, le regard sur la liberté. Un peuple c’est un peuple, ce n’est pas un individu, mais tout le génie individuel là, le système de balance puis de “check” (vérification) tu ne fais pas ce que tu veux aux États-Unis.
Il y en a des associations, puis des groupes, puis des ci qui “checkent” tout. On parle de la Révolution Française 1789, la Révolution Française avant qu’elle devienne… Qu’elle passe à la République, ça a pris cent ans, il y eu le Concordat, ensuite il y eu trois efforts de rétablir la monarchie, c’est rien qu’au dix-neuvième siècle que ça s’est fait. Tandis qu’en Amérique, la Révolution a été établie en 1782. L’école pour tout le monde, ça été établi en 1840. En France ça été établi en 1904. Ça fait qu’il ne faut pas qu’ils nous fassent chier trop trop, les Français (rires du public).
Question : Je ne pense pas que ça a répondu à la question, est-ce qu’ils sont conscients de ce qu’ils font à travers le monde ?
BdM : Les Américains sont conscients de certaines valeurs fondamentales qui sont inscrites dans leur Constitution, puis ils sont prêts à faire des grosses batailles pour conserver leur Constitution, c’est pour ça qu’il y a tant de liberté aux États-Unis, c’est pour ça qu’il y a tant de chaos, “everything goes”, mais c’est pour ça qu’ils sont si riches.
Quand les gens s’en allaient vers l’Ouest aux États-Unis là, puis… Comment ils appellent ça… Qu’ils plantaient leur piquets si tu veux, sur du terrain là, le Congrès Américain n’a pas fait d’interférence. Ils ont dit : “OK. Ça c’est ton terrain là, on va te donner un papier”, puis ça légalise instantanément. C’est pour ça qu’ils sont si riches aujourd’hui, parce que ça leur a déjà donné droit à un certain crédit foncier. Ils pouvaient prendre la terre puis la revendre.
Tandis qu’en Amérique du sud, ils ont des gros problèmes à ce niveau-là, parce que le monde, ils ont des maisons bâties un peu partout, ils ne peuvent pas légaliser les titres, ils ne peuvent pas aller à la banque pour emprunter. Toi, tu as une maison, tu vas à la Banque, tu as une maison de cent-cinquante-mille piastres, ils vont te prêter cinquante, soixante-quinze-mille piastres, tu peux t’ouvrir un commerce.
Au Caire apparemment en Égypte, il y a pour deux-cent-trente-neuf milliards de dollars de gelés, parce que les gens ont des maisons, mais ils n’ont pas de titres. Ça fait que les Américains sont… Ils ont pris des bonnes décisions. Puis quand il y a des corruptions comme là, la bulle puis tout ça là, puis quand ils commencent à rentrer dedans, ils nettoient. Tandis qu’en France, ils mettent ça en dessous du tapis.
Moi j’aime bien découvrir ça, les Français, puis je ne suis pas fou de la France, c’est orgueilleux ces “osties” de monde là, mais ils sont intelligents, ils lisent beaucoup, font des bonnes analyses, une analyse ça demeure une analyse. Ils sont orgueilleux ! Je ne vais pas trop parler de la France parce que mes cassettes vont en France, il y a des Français qui s’en viennent à mon séminaire, ils vont me lancer des roches (rires du public).
OK. Je continue… Ils disent que la conscience est définitivement reliée à un refus intégral de se laisser dominer. Si vous n’êtes pas capables de ne pas vous laisser dominer, vous ne rentrerez jamais dans votre conscience. La domination c’est totalement luciférien, ça fait partie de l’involution, ça fait partie du processus d’incarnation, ça fait partie de l’expérience de l’ego, du développement de l’ego, du développement de la personnalité, il faut que l’Homme soigne sa personnalité à sa personne pour avoir de l’identité, c’est une grosse grosse révolution au niveau des plans.
Puis quand tu vis au niveau de ta vie personnelle, c’est une grosse révolution, tu n’es plus le même Homme, tu t’éveilles. L’Homme de la Terre cherche, puis il cherche, puis il cherche, puis il cherche, on se cherche, puis chercher quoi ? Il n’y a rien à trouver. Je regarde du monde intelligent comme vous autres, vous deux là, prenez ça aisé, faites votre travail, faites-le bien, faites de la recherche, utiliser votre intellect pour une part, puis utilisez votre intelligence pour l’autre.
Il y a une différence entre l’intellect puis l’intelligence. Regardez bien ça. L’intellect c’est la meilleure partie de l’ego, l’intelligence c’est la meilleure connexion de l’ego, je sens comment est-ce qu’ils placent ça, parler avec eux autres ce n’est pas comme parler avec nous autres, c’est pour ça d’ailleurs que c’est si révélateur, puis ça nous donne des ailes. Question ? Oui ?
Question : Est-ce que l’intelligence peut faire interférence à l’intellect ?
BdM : L’intelligence ne fait jamais interférence avec l’intellect, elle va se marier avec, elle va rentrer dans l’intellect. C’est très très vibrant. Jamais !
Question : Il y a quand même une relation entre les deux ?
BdM : Ah ! Mais oui, c’est encore un lien. Moi je suis allé au Texas une fois, puis il y avait un nouveau mouvement architectural aux États-Unis, puis je m’en rappelle j’étais monté dans l’élévateur, vous savez l’élévateur qui monte sur le “side” du building là, sur le côté du building là, puis je montais dans l’élévateur, puis c’était tellement beau ce que l’architecte avait fait, je pleurais, je disais c’est extraordinaire ce que les Hommes peuvent faire.
Regardez les industries automobiles, les computers, ça fait qu’il ne s’agit pas de rejeter l’intellect, il s’agit de savoir que ça ne fait pas interférence avec notre intelligence. Pas trop d’analyses inutiles, excepté pour arriver à des conclusions intelligentes, et non pas des conclusions qui remettent tout en question encore. Puis ça ne finit plus, puis ça ne finit plus, du monde qui se cherche pendant trente ans, quarante ans, cinquante ans c’est trop long, c’est de la perte de temps ça, Prenez-vous comme vous êtes, ils disent : Vous êtes parfaits, vous ne le savez pas, donc vous vous rendez imparfaits.
Question : Quand on parle du temps, travailler avec le temps, est-ce qu’on a du temps, a-t-on un laps de temps, a-t-on un autre temps pour le faire, ou on le laisse passer ou on n’en parle plus, soit on est affecté, on pleure, on crie ou alors on n’en parle plus, c’est passé ?
BdM : Vous vous compliquez trop la vie (rires du public). Vous essayez trop à comprendre, apprenez à VIVRE. Il y a une femme que je connais, elle cherche une maison dans le Nord, elle est toute énervée là, son mari c’est un avocat, ils ont le cash pour s’acheter une maison n’importe quand. Tout le monde veut vendre, puis elle est toute énervée, elle n’est pas capable de travailler avec le temps, ça l’angoisse. Travaillez avec le temps ! Ne vous énervez pas ! Un jour vous allez avoir la maison, ça va vous piquer puis, hop, tu signes le contrat. C’est un art de travailler avec le temps, tout arrive dans le temps. Il y a trop de questions en vous !
Question : Le temps peut-il être là puis toi-même te retarder, la famille peut être là puis toi-même, tu peux te retarder ?
BdM : Posez-moi là d’une autre façon. La prochaine fois… Ils vont me répondre rien que si la vibration est juste, pour ne pas vous induire en erreur. Le petit monsieur là, qui lève la main, vous n’avez pas une question ? Vous là ?
Question : Tantôt j’étais tenté d’en poser une, mais je pense que la réponse elle vient avec, je serais tenté de vous demander comment on fait pour arrêter d’avoir des réflexions, est-ce que la méditation c’est bon pour ça ?
BdM : La méditation c’est utile, mais ce n’est pas la fin du chemin. Mais c’est bon, tout ce qui peut vous reposer l’Esprit c’est bon, la seule chose qu’il faut faire attention quand vous méditez, ainsi de suite – parce que vous avez tous des écrans mentaux vous autres là, vous êtes capables de voir en astral – c’est de vous assurer que vous n’êtes pas téléguidés par un esprit.
Les gens qui me parlent de leur laboratoire mental, puis tout ça, faites attention à ça. La méditation ça doit être, ça demeure la recherche du vide puis pas le contact avec une entité spirituelle, parce qu’eux autres ils vont vous jouer des “games”. Puis dans votre cas là, ils disent qu’il faut que vous fassiez attention à votre nature douce. Vous avez une douce nature, donc vous avez déjà une nature qui conduit à une certaine facilité spirituelle. “Bonhomme”, vous êtes “bonhomme”.
Question : Est-ce qu’il existe une sorte d’antichambre entre la conscientisation dans le processus de la vie qui se conscientise, un peu comme un astronaute, ou un scaphandre ou un sas de dépressurisation, quelque chose comme ça, est-ce qu’il existe comme un genre d’antichambre dans le processus de conscientisation de la personne ?
BdM : C’est long la conscientisation, ça fait que tu n’as pas besoin d’antichambre, c’est long, c’est tout le contraire du naturellement (rires du public). Si vous êtes dans l’antichambre, c’est le temps, c’est long. Dans votre cas là, une chose qu’il faut regarder, c’est la capacité de vivre avec une certaine joie, aussitôt qu’il y a une tristesse qui rentre là, c’est de la manipulation, il faut toujours vivre avec un certain plaisir. C’est bien important le plaisir dans la vie. Moi j’ai assez hâte de manger des mets Italiens là, c’est important le plaisir, ça équilibre les chakras.
Question : Est-ce qu’on peut stagner dans nos étapes de conscientisation, comment le reconnaître vu que c’est long, on peut stagner vu que c’est long, mais comment éviter les longueurs ?
BdM. Ça dépend toujours de votre capacité de vous sortir de votre propre merde, de votre stagnation, capacité de prendre des décisions, c’est important de pouvoir prendre des décisions, c’est les émotions qui vous empêchent de prendre des décisions, puis d’avancer.
Question : Qu’est-ce qui permet à l’être humain d’être capable de vivre sa multidimensionnalité ?
BdM : C’est une bonne question, il y a deux réponses à ça, d’abord s’accepter comme il est, s’accepter comme il est, ce n’est pas facile ça, puis ensuite s’aimer comme il est.
Question : Ça veut dire quoi s’aimer comme il est ?
BdM : Être bien de même.
Question : Ça lui ne donne pas un état de construction ?
BdM : Ça fait partie d’un état de conscience qui fait partie de l’identité – pas s’aimer dans le sens émotionnel – dans le sens d’être bien dans sa peau comme ça. Il faut que vous en arriviez à être bien dans votre peau, puis reconnaître ce que ça fait “être bien dans votre peau”.
Question : C’est quoi la différence entre un Français qui aime analyser les choses puis un être réel qui s’apprécie ?
BdM : Un Français qui aime à dire les choses, c’est un ego qui aime à jouer de son Esprit. L’avantage des Français, c’est qu’ils ont une belle langue, nous autres on n’a pas de langue ici, le joueur ce n’est pas une langue, tandis que le Français a une belle langue, il a du vocabulaire, ça fait qu’il est capable d’utiliser la forme pour transporter son Esprit puis ressentir par réflexion qu’il a de l’Esprit, qu’il a de l’intelligence, qu’il a de la mémoire.
Mais ça ne lui donne pas de la conscience, ça lui donne la jouissance de sa mémoire. Les Français ont une grande jouissance de la mémoire. Tu vas en France, tu dis “Je peux avoir un téléphone”, ils vont dire : “Quoi ? Oooh té…lé…pho…ne”… Tu leur demande du beurre, “Ooooh du beurre”… Ils te le remettent sur le nez tout de suite. On est réellement des petits cousins, dans le fond on est des fèves au lard pour eux autres (rires du public). Surtout à Paris là !
Question : À partir de ces deux points-là on est capable de découvrir tous les aspects de la dimensionnalité dans la vie ?
BdM : Oui parce qu’il n’y a plus de polarité, on élimine la polarité, c’est la polarité qui nous assomme nous autres, c’est très grave la polarité. Je me rappelle moi en 69, quand j’ai vécu la fusion, ils ont travaillé sur la polarité avec moi pendant des semaines, puis des semaines, j’ai souffert le martyr, le martyr. Parce que la polarité ça va jusque dans les racines de l’âme, ça remet en question tout ce que tu as pu consciemment puis inconsciemment absorber dans ta vie, c’est abominable. Parce que quand tu es initié, tu es toujours testé au niveau du bien puis du mal.
Tu as beau être en contact avec des forces cosmiques, mais c’est quoi ça, tu ne connais pas ça, sont-elles bonnes, sont-elles pas bonnes ? Très difficile. Aujourd’hui je suis affranchi de ça, ça fait que je peux vous retransmettre le message, c’est probablement la grandeur de mon travail sur le plan matériel d’éliminer pour vous autres la polarité, pour vous la faire voir, parce que c’est avec la polarité qu’ils composent la pensée réfléchie, tandis que quand tu es en communication télépathique, il n’y a pas de polarité.
Question : Comment arriver à ne pas avoir d’émotion dans notre vie et ne pas être perçu comme avoir de la froideur ou être indifférent ?
BdM : Vous ne pourrez pas, vous ne pouvez pas vous libérer du surplus émotionnel comme ça, ça vient avec le temps, puis rendu à un certain temps tu n’es plus influençable par ce que le monde pense. Pas avoir d’émotion, ça ne veut pas dire pas avoir d’émotion, ça veut dire avoir une énergie émotionnelle qui est balancée avec l’intelligence. Moi quand je vois quelque chose de beau, je peux pleurer, quand je parle en public je peux pleurer, mais c’est balancé avec le mental.
Donc la conscience, c’est une science intérieure, je vais élaborer un petit peu là. La conscience c’est une science intérieure qui va permettre à l’Homme de se construire un lien avec l’invisible. Ce lien-là avec le temps va lui permettre d’avoir une vie très agréable, parce que ça va le libérer de son astral, donc de ses craintes. Et ça va lui permettre aussi de voir que la vie est beaucoup plus vivante et vivable qu’elle apparaît, lorsqu’elle est vécue simplement avec les instruments simples de sa conscience réfléchie.
Tu ne peux pas vivre toute une vie avec la réflexion puis être bien dans ta peau, mais tu peux vivre une vie avec un minimum de réflexion puis être très bien dans ta peau. Il faut comprendre que la réflexion c’est toujours de la manipulation, c’est toujours de la manipulation. La vie c’est fluide, la réflexion c’est saccadé, c’est cassant, c’est… À moins qu’elle soit utilisée par l’intellect pour une forme de construction intérieure, créative, d’abord… Il faut comprendre la différence entre les deux.
Souvent dans un processus créatif, le contact, la télépathie se retire pour permettre à l’Homme de vivre sa conscience créative dans une sorte de silence, ça fait que c’est là que tu vois que tu es créatif, que tu fonctionnes, mais tu sais derrière ta tête qu’ils sont toujours là, tu n’as pas besoin de toujours les avoir dans ta soupe. Moi j’ai besoin d’eux autres, parce que je suis en grande faiblesse physique, puis quand je n’ai pas de douleur je n’ai pas besoin d’eux autres, ils sont toujours là, tu rouvres le canal ils sont là. Sans ça, on serait bien trop fatigué. Ça prendrait trop de notre énergie mentale de toujours être en communication.
Question : Quand vous parlez d’énergie mentale, est-ce que c’est de l’Esprit ?
BdM : Oui.
Question : Est-ce qu’on a à se préoccuper de notre concentration, pour être en contact avec eux et de bénéficier de ce contact-là ?
BdM : Non, non, c’est ouvert en focus, c’est comme s’ils prennent tout l’espace.
Question : Est-ce qu’il oblige l’ego à l’écouter ?
BdM : Il oblige l’ego à l’écouter. Oui.
Question : Est-ce qu’on peut dire que le corps mental, c’est la matière de l’Esprit et que l’Esprit c’est la forme du corps mental ?
BdM : L’Esprit ce n’est pas la forme du corps mental, l’Esprit c’est de la lumière pure ; le corps mental c’est un corps de lumière qui permet de recevoir l’Esprit. L’Esprit a besoin d’une plateforme, il a besoin d’un plan d’expression, c’est le corps mental. Plus le corps mental est développé, plus l’Esprit est manifeste.
Question : Le corps mental, c’est le véhicule de l’Esprit ?
BdM : C’est le véhicule de l’Esprit.
Question : Ça veut dire que l’ego, c’est la propriété du corps mental ?
BdM : L’ego c’est la partie du corps mental qui n’est pas éveillée, c’est brut, il y a des ombres, d’où la réflexion.
Question : Je vais la reposer d’une façon différente. Est-ce qu’on peut dire que l’ego c’est la caractéristique du corps mental ?
BdM : L’ego c’est un plan de manifestation du corps mental, mais un plan très inférieur, où la lumière ne passe pas toute, elle est filtrée par la réflexion, diminuée par la réflexion, même arrêtée par la réflexion. Dans l’ego se situent toutes les craintes de l’Homme.
Question : Est-ce que le corps mental se fabrique avec l’ego, est-ce que c’est la transformation de l’ego pour devenir le corps mental ?
BdM : Je ne comprends pas la question, elle est mal posée.
Question : Est-ce que le corps mental origine de l’ego, est-ce que l’ego se transforme pour devenir le corps mental ?
BdM : L’ego se transforme pour devenir le corps mental.
Question : Donc, un ego transparent, c’est un mental éveillé tout simplement ?
BdM : Très juste, moi j’en ai un d’ego, je ne sais pas où est-ce qu’il est (rires du public), transformé, transformé, transparent, il ne fait plus interférence avec l’Esprit. C’est pour ça que je ne peux plus accoter “forever”, même dans le cancer, il y a rien que la douleur qui m’empêche d’être bien là. Si je n’avais pas de douleur là, je pourrais rester jusqu’à quatre heures du matin, puis éveiller toutes sortes de choses, discuter avec vous autres, parce qu’il n’y a pas juste vous autres qui étudiez, moi aussi j’étudie quand je parle.
C’est pour ça que j’aime ça quand vous me posez des questions, pas parce que je suis paresseux, mais parce que je peux voir la structure de la conscience à partir d’un autre point de vue, ce que je ne regarderais pas si j’étais tout seul, parce que je n’ai aucune curiosité, c’est pour ça que votre présence est bien importante.
Question : Est-ce qu’un ego seul peut se développer, ou il est obligé d’être en interrelation avec plusieurs types de personnes ?
BdM : Tu ne peux pas être intelligent tout seul.
Question : Donc tu dois absolument composer avec l’extérieur ?
BdM. Oui, parce que quand tu composes avec l’extérieur ou avec d’autres “ego”, ça permet de raccourcir le chemin de tes inaptitudes, de tes conneries, Question : Même si ça crée des chocs vers l’extérieur ?
BdM : Ça n’a pas d’importance, tu ne peux pas être intelligent tout de seul. Moi j’ai un contact, je ne suis pas intelligent tout seul. Si vous disiez : “Bernard de Montréal est bien intelligent”, ce n’est pas vrai, je suis intelligent parce que j’ai un contact, si on me coupe j’ai vraiment l’air d’un “sans-dessein”.
Question : Ça, c’est à cause des lois d’incarnation ?
BdM : Non, c’est à cause des lois de la lumière. La lumière a besoin de… La lumière a toujours besoin d’un point d’appui intérieur à elle-même pour pouvoir exploser. Puis elle commence bien bien haut, mental, astral, éthérique, vital, puis elle va sur les plans les plus bas, puis c’est ça la beauté de la création. Puis on a rien vu encore nous autres là, on est réellement des petits gars. Moi quand je regarde trop loin les mystères là, ils disent : “Ce n’est pas de tes affaires”, il faut qu’on relaxe ici, on a des jobs. C’est pour ça que la curiosité, ce n’est pas sain pour l’Esprit, c’est comme pour l’intellect, l’espace libre pour l’Esprit, c’est trop vaste l’Esprit, c’est vaste l’Esprit.
Question : Donc les mystères vont être découverts au fur et à mesure que nous en avons de besoin, pour découvrir ?
BdM : C’est ça, tu commences à parler du froid cosmique, puis des espaces cosmiques, puis les origines de la vie, puis les origines des entités universelles, puis tout ça. Tu peux faire ça toute ta vie, si tu as de la curiosité là-dedans tu es fait, tu finis à St Jean-de-Dieu (rires du public). La curiosité c’est un phénomène intellectuel. FIN
mise à jour le 23/06/2024