PE-142 La culture psychologique, problèmes du couple
“Ils disent que… C’est intéressant ça ! Ils disent que le problème avec la culture psychologique dans laquelle nous sommes, elle ne résout pas le problème du couple parce que la culture psychologique ne rend pas l’un et l’autre, l’homme ou la femme, conscient de l’autre. Parce que quand tu es conscient de la …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Ils disent que… C’est intéressant ça ! Ils disent que le problème avec la culture psychologique dans laquelle nous sommes, elle ne résout pas le problème du couple parce que la culture psychologique ne rend pas l’un et l’autre, l’homme ou la femme, conscient de l’autre. Parce que quand tu es conscient de la femme, tu es conscient de l’homme, qu’est-ce ce qui se produit ? Ils disent que tu essaies de neutraliser les afflictions que tu peux leur causer. C’est normal.
Un homme qui est conscient de la femme ou une femme qui est consciente de l’homme vont chercher à neutraliser les afflictions qu’ils peuvent causer à l’autre. Puis la culture psychologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui, dans notre modernité, ne fait pas ça. C’est plutôt l’un qui se regarde par rapport à l’autre. Mais ce n’est pas l’un qui regarde l’autre.
Puis c’est pour ça que probablement, la culture psychologique actuelle va séparer les couples de plus en plus, puis il va y avoir de plus en plus de célibat, surtout dans le monde occidental où tu as moins de culture religieuse qui sert de garde-fou, par exemple, dans le couple. C’est là qu’il faut faire attention. Le problème avec les cultures psychologiques ou les cultures, c’est qu’elles sont toujours issues de la réflexion de l’ego. Ça fait que l’ego, il va toujours voir comme il veut, comme il peut, comme il souhaite… L’ego mâle ou l’ego femelle.
Tandis que si l’Homme était dans une culture psychologique individualisée, évolutionnaire, “whatever”, à ce moment-là il serait capable de regarder l’autre, que ce soit homme ou femme, à partir du plan mental. Puis là, c’est une autre situation. Totalement une autre situation. Je ne comprends pas trop celle-là… Mais il dit : Dans une culture psychologique, vous avez tendance à vous créer un rite de passage. Je pense… On dirait, c’est comme s’il voulait dire : Vous avez tendance à croire que vous faites un effort pour vous comprendre.
Puis il dit : Ce n’est pas un rite de passage que vous avez besoin, c’est d’un rite d’arrivage. Il faut que vous arriviez à ce point-là, le point étant que la femme vers l’homme, l’homme vers la femme, autrement dit aimer dans le sens qu’eux autres l’expliquent. Il dit : La culture psychologique c’est un placebo. Ça vous donne l’impression que vous pouvez réparer votre relation. Quand arrivent des conflits, vous avez l’impression… Des impressions de bonne volonté là, mais il dit : Il faut que ça aille plus loin que ça. C’est pas une bonne volonté, ça vaut pas “d’la marde” une bonne volonté, il faut que ce soit de la Volonté ! C’est conditionnel de la bonne volonté. De la Volonté c’est un absolu. Bing !
Quand ta femme, elle dit : “Puis toi, arrive donc à l’heure, parce que mon poulet, il brûle après cinq heures”. Ben, de la bonne volonté, c’est : “Tu vas arriver à cinq heures et demie”. De la Volonté : “Tu vas arriver à cinq heures ou à cinq heures moins le quart”. Ça fait que de la bonne volonté, ça ne vaut rien. C’est un placebo, de la bonne volonté. Comme s’il y avait de la bonne volonté puis de la pas bonne volonté ! (ironique).
Il dit : C’est essentiellement une liberté, la culture psychologique d’aujourd’hui, c’est essentiellement une liberté d’esprit qu’on a, que certains peuples n’ont pas, mais ce n’est pas une liberté dans l’Esprit. C’est une liberté d’esprit, mais ce n’est pas une liberté dans l’Esprit. Il y a des nuances. Puis il dit : C’est pour ça que vous êtes toujours en train de chercher la personne idéale, au lieu de créer la condition idéale pour que la personne soit là. On cherche la personne idéale, le prince charmant, “whatever it is”, au lieu de créer, d’être capable, parce qu’on a de la volonté, de créer des conditions idéales.
Il dit : Elle est là l’illusion de la culture psychologique européenne, américaine, canadienne. Mais étudier la femme à partir d’eux autres, c’est intéressant, l’homme aussi. On ne peut pas s’entretenir toute la soirée de ça, parce que ça n’en finit plus avec eux autres, mais je vous donne un exemple. Ils disent que la femme est parfaitement compatible avec elle-même dans la mesure où elle n’est pas troublée par sa notion de l’homme. Comprenez-vous ça, vous autres, la femme est totalement compatible avec elle-même du moment qu’elle n’est pas… Qu’est-ce que c’est qu’ils ont dit ?… Troublée par sa notion de l’homme !
Autrement dit, ce qu’ils veulent dire là, si la femme n’était pas troublée par sa notion de l’homme, parce que l’homme la trouble, elle serait parfaitement compatible avec elle-même. Il dit : Une femme, ce n’est pas compliqué, mais ça peut le devenir (rires du public). Puis c’est en relation avec sa notion de l’homme, qu’elle le devient. Ce n’est pas d’elle-même. Il dit : Une femme, c’est plus équilibré qu’un homme, mais ça se déséquilibre plus qu’un homme, mais c’est plus équilibré qu’un homme. Pourquoi ? Il dit : Parce que ça a moins d’orgueil.
Pourquoi est-ce qu’on aime nos mères nous autres, nos mères… Les enfants aiment leur mère en général, supposons… Supposons que tu as une mère normale, une mère normale, c’est merveilleux. Une mère normale c’est la normalité même, mais une mère anormale, c’est l’anormalité même. Tandis que tu ne penses pas comme ça en terme d’un père, père normal, père anormal ! Un père c’est fin ou pas fin (ires du public).
Il dit que la femme, c’est un être auquel on a enlevé au cours des siècles le droit d’être. On lui a enlevé le droit d’être à travers les cultures religieuses, les cultures philosophiques. Elle est en train de le reprendre ; les mouvements féministes, ça fait partie de tout ça, mais ce n’est pas assez ! Ce n’est pas la culture psychologique qui va rendre la femme heureuse. Il va falloir qu’elle entre dans son identité. Puis au contraire, la culture psychologique est en train de la rendre bien malheureuse, comme elle rend l’homme bien malheureux, parce que les deux sont en train de prendre position, prendre mesure de leur situation, prendre mesure de leur êtreté. Puis ils ne sont pas capables de se réconcilier temporairement, historiquement, parce qu’ils disent : La culture psychologique, ce n’est pas une psychologie créative. Ce n’est pas une psychologie créative, c’est encore des miroitements de l’ego.
Ça fait qu’on fonctionne encore, toujours, à l’intérieur de paramètres égocentriques, mais on n’est pas ici, à l’extérieur (BdM fait un croquis)… En dedans ici… Puis on peut faire des belles structures. Le gars qui a écrit : “L’homme vient de Mars et la femme vient de Vénus”, ça, c’est de la connerie monumentale, et puis tout le monde croit à ça parce que c’est bien… Ça a de l’allure, c’est polarisé. La femme est de même puis l’homme est de même ! Au lieu de réaliser qu’en réalité l’homme puis la femme sont très, très, très, très pareils au niveau de l’Esprit.
C’est au niveau de l’âme, les forces de l’âme, les aspects féminins lunaires planétaires qu’ils sont différents, heureusement, mais au niveau de l’Esprit ça se rencontre tout cette affaire-là. Alors de dire que l’homme vient de Mars puis la femme vient de Vénus, c’est de perpétuer encore la limite de la culture psychologique. Puis là, ils vont débattre ça pendant deux-cents ans encore là ?! “Larry King night” ! (rires du public). D’un autre point de vue, si on le regarde sur l’homme, d’un point de vue sur l’homme, ils disent que l’homme est extraordinaire quand il est sensible à la femme. Il devient extraordinaire par lui-même, il devient extraordinaire. Il devient extraordinaire ! Puis la femme le sait.
Il devient extraordinaire, mais en deçà de ce caractère extraordinaire, il est bien ordinaire. Ça fait que pour une femme, une femme qui sait que son homme est réellement sensible à elle au niveau du respect, il est extraordinaire pour elle. PhD, pas PhD, gros sexe, petit sexe, ça ne change rien pour elle (rires du public), il est extraordinaire, un nez croche, pas croche, pas grave, il est extraordinaire !
Question : Bernard, c’est quoi que l’homme change le plus dans la vie quand il se penche sur la femme, tu sais quand il s’intéresse à la femme, puis qu’il devient extraordinaire ? Qu’est-ce c’est qui change le plus en lui ? Qu’est-ce qui fait que d’un homme ordinaire, il devient extraordinaire ? C’est quoi de différent ?
BdM : Il dit : Il apprend à reconnaître qu’elle est son égal. Reconnaître que la femme est ton égal, il ne faut pas que tu regardes ça au niveau de son éducation ; toi, t’as un PhD puis elle, elle a une “quatrième forte”. C’est au niveau de l’Esprit ! Elle est son égal au niveau de l’Esprit. Il n’y a pas de forme dans l’Esprit, il n’y a pas de mesure dans l’Esprit. C’est de la Lumière, l’Esprit. C’est clair, il n’y a pas d’ombre dans l’Esprit. C’est son égal.
Question : Ce n’est pas simple pour lui ?
BdM : Ben, c’est simple pour lui quand il est rendu là, quand il est rendu là ! Pourquoi est-ce que la psychologique… La culture psychologique nous limite tant ? C’est parce qu’on regarde la condition humaine dans ce cas ici là, le couple, on le regarde toujours avec l’œil de l’ego. Tu ne peux pas faire ça indéfiniment. On ne peut pas faire ça, c’est pour ça qu’on est en train de se brûler. À un certain moment, il faut qu’on passe au deuxième étage. Puis passer au deuxième étage, il faut savoir qu’il y en a un. Bon, il y a des initiés qui l’admettent, qui l’amènent en public. Moi j’en suis un. Mais il faut passer au deuxième étage.
Finalement les gens deviennent de plus en plus conscients intérieurement, ainsi de suite, puis plus intelligents, moins spirituels, tout ça, puis éventuellement la connexion elle se fait. Là, quand tu parles avec eux autres de n’importe quoi, que ce soit de la guerre, les pesticides, que ce soit n’importe quoi… Le mariage… Ils vont vous en parler, mais là ça devient intéressant. Là, la femme devient intéressante. Là, le couple ça devient facile.
Mais avant ça, c’est de l’expérience existentielle à n’en plus finir, c’est la guerre des “ego”. Ça fait qu’imagine-toi la fille qui est belle, tu rencontres une fille, elle est belle, vingt, vingt-cinq ans, trente ans, quarante ans, c’est coupé au couteau là. Qu’est-ce qui va arriver quand elle se fera couper une jambe, qu’elle a le cancer d’un sein ou qu’il arrive quelque chose là ? Elle ne compte plus là ? C’est quoi cette affaire-là, elle ne compte plus ? Si elle ne compte plus, c’est parce que tu étais encore attelé à l’intérieur de ton set de miroirs là ! C’est évident, tu regardes ta nouvelle secrétaire là, qui est coupée au couteau, ben, t’oublies ta femme. À elle, il lui manque un sein, l’autre elle en a quatre (rires du public). Ça fait que tu comprends que… T’sé !
Tandis que si tu as de l’Esprit, ça n’a plus d’importance ces affaires-là, puis la femme elle peut grandir, elle peut vieillir, quarante, cinquante, soixante ans, perdre sa beauté, mais son Esprit grandit. Elle vieillit bien, puis elle est belle, elle a une autre sorte de beauté. C’est comme ça que ça devrait être. Ça, c’est en dehors de la psychologie culturelle. C’est très dangereux la psychologie culturelle. C’est un mal pour un bien, puis c’est un bien pour un mal.
Question : Quand tu vis une relation d’Esprit à Esprit, c’est comment en d’autres mots ? Ça veut dire quoi ?
BdM : En d’autres mots, une relation d’Esprit à Esprit, ça veut dire que l’amour ou le lien n’est pas basé sur la forme, il est basé sur l’Esprit. L’Esprit c’est réel, c’est là cette affaire-là, ça vibre cette affaire-là. Ça fait que tu le sais que c’est là, parce que tu es en dehors de la conscience psychologique.
Question : La forme, tu veux dire l’âge, le conditionnement ?
BdM : N’importe quoi, la forme pour moi, c’est l’âge, la perte d’un sein, “whatever”… Tu perds ta jambe, l’autre il perd son job, les choses qui nous arrivent dans la vie “qui nous font que”… Ça fait que tu es au-dessus de ça. Ça n’a plus d’importance.
Question : C’est inconditionnel, ça n’a pas de condition !
BdM : C’est ça, ça n’a plus de condition, ça devient inconditionnel. Parce que plus tu es conscient, moins tu es capable de penser de même. Ça fait qu’éventuellement, tu ne penses plus de même. Moi je vis des affaires présentement, je ne suis même pas impliqué dedans. Je ne pense même pas à ça. Puis c’est des affaires sérieuses. C’est des affaires… Ça fait que c’est pour ça que la psychologie, la culture psychologique dans laquelle on vit, il faut faire bien, bien, bien attention. Bien attention ! Parce qu’il dit, dans le fond il dit : Le problème, avec la vie sur la Terre, c’est que l’Homme la connaît ou la comprend tard, à moins que ce soit expliqué jeune. Expliqué jeune, ben là ça prend des parents allumés, puis là tu inities les enfants à la vie sur la Terre, jeunes. Ça fait qu’ils sont capables de commencer à vivre intelligemment, jeunes.
Mais à part tout ça, on fait tous partie de l’involution, on fait tous partie de toutes sortes de cultures, puis de mémoires de races, puis de patentes à “gosses”. On n’est pas capable de vivre sur la Terre, puis de savoir des choses avant un certain âge. On en perd du temps, puis on en souffre ! On en a plein le cul. Excusez ces cassettes-là, je sais que ça s’en va en France ! (rires du public). Comprends-tu ce que je veux dire ? Tu sais, c’est fatigant, tu comprends ? Ça fait que c’est difficile. C’est difficile, c’est bien difficile.
Puis avec la psychologie évolutionnaire, on commence à lever le voile, mais lever le voile, se faire lever le voile, c’est une chose, mais le vivre ! Le faire lever le voile… Lever le voile, ben, il faut qu’on le lève tout seul le voile. Puis c’est long, puis ça prend des années. Tu sais, on est des néophytes là-dedans nous autres là. On est des néophytes. Si tu parles de télépathie mentale avec l’être humain aujourd’hui, ce n’est pas évident… “C’est quoi cette affaire-là, la télépathie mentale”… ? Ou il y a des gens qui vont dire : “Ah ! La télépathie, moi j’ai une voix, j’entends une voix intérieure”. Mais c’est tout astralisé cette affaire-là. Ils sont en contact avec des morts qui manipulent. Puis le contact avec des morts, c’est comme le contact avec des andouilles ça ! Ça fait que l’évolution, c’est très long !
Puis on veut le saisir au niveau de l’ego, puis ce n’est pas au niveau de l’ego que tu peux saisir l’évolution, ce n’est pas au niveau de l’ego que tu peux saisir la vie, ce n’est pas au niveau de l’ego que tu peux saisir l’essentiel, il faut que tu le saisisses au niveau de l’Esprit. Puis l’Esprit c’est long, parce qu’il faut que ça passe à travers l’ego, il faut que ça passe à travers toute la couche astrale de la conscience de l’Homme : L’âme. On a de l’âme, on a de la mémoire, on en a, pfioufff !
Moi je regarde ça aujourd’hui, parce que c’est arrivé au restaurant un soir, les gens avec qui j’en parlais, on parlait du gros gros problème des célibataires dans le monde… J’ai dit : Je pense que je vais regarder ça un soir, effectivement je pourrais écrire un livre sur ça, tu sais, ça touche tout le monde. Mais je ne peux pas écrire des livres sur tout ce que je veux, j’ai de la misière à finir mon livre sur la femme. Mais c’est extraordinaire, c’est extraordinaire ! Puis tu as des réponses, puis tu comprends tout de suite, puis ils te l’expliquent. Mais pour que tu puisses le comprendre tout de suite, il faut que tu sois ouvert à eux autres.
Puis on n’est pas ouvert à eux autres, on n’est pas ouvert, puis pourquoi est-ce qu’on n’est pas ouvert à eux autres ? Il dit : Parce que la façon dont on vous parle, ça vous fâche. Ça, c’est intéressant. Moi je suis tellement habitué à cette heure, qu’ils me parlent de n’importe quoi, tout passe. Je laisse tout passer. Je suis un vrai carburateur. Tout passe. Mais je suis habitué, j’ai trente ans d’expérience.
Mais la façon qu’ils nous parlent, moi je vous donne un exemple : Tu dis : “Bon, ben, j’ai le cancer là, comment ça va”… ? “Ça va très bien” ! Toi, tu dis : “Vous êtes des osties de malades”… Comprends-tu ce que je veux dire ? On n’est pas capable de laisser passer. Ça fait que l’ego rentre là-dedans, puis là tu l’aggraves le cancer ! Tandis que si tu es capable de laisser passer, puis à chaque jour suffit sa peine, chaque jour ils t’ajustent, ils te font voir comment… Papapa papapa… J’aime manger des patates frites. Je ne suis pas supposé de manger des patates frites. J’ai dit : “Pourquoi est-ce que c’est”… parce que j’avais un goût de patates frites – j’ai dit : “Pourquoi est-ce que je mangerais”… parce que je veux comprendre pourquoi j’ai le goût de patates frites – avoir le goût de patates frites, c’est une affaire mais comprendre pourquoi, c’est intéressant – ils disent : Parce que ça donne de la chaleur à ton corps… Je pars avec ça, avec mes patates frites, j’arrête quand je sens que… Ça fait que j’amène de la chaleur à mon corps.
Ça fait que tout ce que tu fais, quand tu “deales” avec le mental, c’est toujours intelligent, même si le médecin va dire : “Tu ne peux pas manger de patates frites, ce n’est pas bon pour ton foie”. Là, je pourrais faire des “jokes” (blagues), je pourrais dire : “C’est bon pour ma foi” ! (rires du public). Ça fait qu’on n’est pas habitué à parler avec eux autres, à parler avec la source, le double, appelez ça comme vous voulez, on n’est pas habitué. Puis ils font exprès.
Puis quand ils parlent un petit peu trop, comme on est habitué là, ben, on pense que c’est nous autres qui pensons. Mais aussitôt qu’ils parlent comme on pense, comme on est habitué, là on pense que c’est nous autres qui pensons ! Ça fait que quand tu as réglé ce problème-là, tu as réglé le problème de la télépathie. Tu n’es plus dans un mode de réflexion, tu es toujours dans un mode d’émission ou de réception, puis tu fonctionnes, puis tu es capable de comprendre ce qui se passe.
Puis ta vie est toujours belle, même si elle est dure, elle est belle pareil, parce que tu la comprends, il y a toujours de la lumière au bout du tunnel. Quand tu étudies quelque chose, parce que moi je suis obligé d’étudier tout à cause de ma situation publique, ben, tout devient intéressant. J’ai dit l’autre fois, j’ai dit : “Faut-il qu’il parte Saddam, ou non, il faut qu’il parte”… ? Tout le monde… On connaît l’opinion mondiale… Il faut qu’il parte. Quand tu regardes la presse là, qui est toute polarisée là, mais moi je ne regarde pas ça sur une base de deux ans, deux mois, je regarde sur une base de soixante-quinze ans, cent ans.
Qu’est-ce que c’est que ça va faire dans le Moyen Orient que les Américains rentrent là-dedans puis créent un nouveau choc, un nouvel ordre qui va changer ? Ben, ça va amener des peuples qui sont très retardés, qui sont très retardés sur le plan politique, à avancer. Ça va libérer la femme. Ça va libérer les masses. Nous autres, on regarde ça sur une base de deux ans. Les Français regardent ça sur une base de deux semaines, parce qu’ils veulent critiquent Bush (rires du public).
Ça fait que c’est ça l’affaire d’identité. Pourquoi ça m’intéresse la politique ? Parce que je regarde ça sur le long terme. Ça fait que là, c’est intéressant. Sans ça, tu es toujours pris dans une polémique. Moi c’est rendu, quand je discute de politique avec les Français, il faut que je leur fasse de l’écriture automatique personnelle tout de suite… En voulant dire là : “Petit gars, je vais te démontrer” – parce que c’est du monde intelligent, j’en connais un là, c’est un doctorat de la Sorbonne là – bon là, il faut que je fasse de l’écriture automatique.
Je fais de l’écriture automatique sur lui là, pour lui montrer que je le connais bien. Là, ça lui ferme la gueule là, PAF ! En voulant dire : “Si le gars me connaît de même, il doit connaître la politique”. Comprends tu ce que je veux dire ? Puis après ça, quand je m’en vais en politique, ben là, il écoute, c’est intéressant, là il regarde mes livres : Ah ! Il trouve ça intéressant. Un intellectuel de la Sorbonne là, qui regarde la Genèse du Réel puis qui trouve que c’est une œuvre magistrale, il faut le faire, ben, c’est parce qu’il a passé par l’écriture automatique avant.
Ça fait que je suis toujours obligé de défoncer des murs, c’est fatigant, mais c’est normal, c’est la nature humaine. Quand je rencontre des Bouddhistes qui sont “pognés” dans la compassion, le Bouddha, c’est la même affaire. Compassion, quand je leur rentre dans la compassion, ça fait deux-mille ans, trois-mille ans, que c’est établi la compassion là ! Il faut que je leur fasse de l’écriture automatique. Après ça, je peux rentrer dans la compassion puis ajuster ça un petit peu, puis tu passes ta vie à ajuster un petit peu, puis ajuster un petit peu, puis ajuster un petit peu !
Quant tu regardes le problème des célibats, puis la femme, blabla, tu “placotes” avec eux autres, puis tu dis : C’est quoi la femme ? C’est quoi ça, une femme ? C’est quoi une femme de votre point de vue ? C’est quoi un homme de votre point de vue ? C’est quoi leur rôle ? C’est quoi leur différence ? C’est quoi leurs similarités ? C’est quoi leur identité ? Ils vont te le dire, et puis c’est intéressant. Quand tu vis avec l’homme ou la femme de même, tu n’en as plus de problème.
L’affaire du couple : Facile ! Toutes les histoires avec les couples c’est difficile, comme les gens disent, mais pas là. Ça, ça fait partie de notre psychologie, de notre culture psychologique, de notre culture philosophique, de notre culture religieuse. Il faut que ça change un jour, que l’Homme passe de l’involution à l’évolution, que l’Homme rentre dans son identité pour que finalement il ait la paix dans le couple, au lieu de toujours être en conflit.
Ça fait que quand ils disent que l’homme est con, il faut le regarder, c’est sérieux. Puis la femme est naïve pour eux autres, la femme c’est une grande naïve. Ça, c’est sa contrepartie conne. Puis elle a un gros désavantage la femme. Une femme, ça ne peut pas aller coucher à gauche puis à droite de même pour avoir sa sexualité. Ça fait que la femme est très très désavantagée sur le plan moral, sur le plan image dans une société. À moins qu’elle s’en foute. Ça fait que ce n’est pas facile.
C’est un processus d’évolution, il faut qu’elle travaille avec ça, c’est pour ça qu’ils disent que c’est très très important. Ils disent qu’une civilisation, quand ça avance, ça amène toujours des nouveaux niveaux de conscience puis de perception dont on n’avait même pas d’idée avant. Puis on est rendu là-dedans. On découvre la femme, elle se découvre des choses aujourd’hui, l’homme se découvre des choses aujourd’hui qu’on n’aurait jamais pensées voilà quarante ans.
C’est comme les Américaines puis Américains en Californie… Des filles, c’est coupé au couteau, puis les gars, ils sont tous dans le “bodybuilding”. Puis les filles se promènent en Mercedes Benz, ça fait que les gars ils ont des complexes d’infériorité, ils sont rendus tellement “gag” qu’ils sont obligés de prendre des cours : “Comment approcher une femme”. Ils ne savent plus comment faire. Pourtant c’est très facile d’approcher une femme, mais tu ne peux pas l’approcher comme un con. Si tu l’approches comme un con, elle va le sentir tout de suite, elle va le voir tout de suite.
Puis ils disent : L’affaire de l’âge de la femme, l’âge de la femme, l’âge de procréation de la femme, ils disent : Il faut que ça recule ça. Avant c’était jeune, jeune, jeune, parce qu’on était dans des sociétés tribales, on vivait dans des sociétés où c’était nécessaire, il y avait toutes sortes de conditions, mais aujourd’hui ils disent : La femme, il faut qu’elle recule l’âge. Tu ne vas pas te marier à quinze ans. C’est quoi ça, cette affaire-là ?
Pauvre jeune, tu as de la vie à vivre, tu as des choses à apprendre. Le monde est devenu trop complexe. Ça fait que ça, c’est tout des changements, puis on va en vivre des changements. Imagine-toi comment est-ce que notre société va être dans deux, trois, quatre-cents ans ! Regarde comment ça a changé dans cinquante ans, soixante ans, cent ans, ce que la science a fait dans cent ans. Imagine-toi dans trois-cents ans, quatre-cents ans ! Ce n’est pas fini la Terre là !
Mille ans ! Des nouvelles technologies, briser le mur de la lumière ! Quand on va briser le mur de la lumière en science, ça va être incroyable la révolution que ça va créer. Ça fait que c’est de même qu’il faut voir la vie. Tu ne peux pas voir la vie simplement à l’intérieur d’une constante fixe. La vie c’est une constante dynamique, puis ça change, puis tu as toujours des surprises. Puis au niveau du couple c’est la même affaire, puis là, on en vit des grosses surprises.
Moi je connais des femmes, des femmes, c’est des femmes intelligentes, des femmes fines, puis je ne comprends pas qu’elles soient toutes seules. Puis je dis : “Tu es toute seule”… ? “Oui”. J’ai dit : “Aimerais-tu ça, avoir un homme dans ta vie”… ? Elle dit : “Oui, j’aimerais ça”. Mais elle dit : “Il ne faut pas qu’il me casse les pieds, il ne faut pas qu’il me domine”. Elles sont rendues là, à chercher un homme qui ne va pas les dominer. Ça fait déjà partie de leur culture. Le gars, il est six pieds quatre, il pèse deux-cent-cinquante livres, puis l’autre (elle) pèse quatre-vingt-quinze livres… Ça fait que tant qu’on ne passera pas au niveau de l’Esprit en ce qui concerne des gens individués, se faire des couples ça ne va pas être évident. Ça fait qu’en attendant, ben, ça va être rock’n roll.
Question : Bernard, le fait que la femme souffre dans son couple, est-ce que ça la coupe de sa source ?
BdM : Ça, c’est une bonne question. Ils disent : La femme souffre dans son couple… Ils disent : C’est une occasion parfaite pour elle, pour chercher tous les moyens de devenir autonome. Puis dans ce processus-là, elle pourra découvrir sa source. Parce que dans le processus de découvrir son autonomie… Parce que c’est très très particulier à la femme ça, l’affaire de l’autonomie, puis je suis bien sérieux là-dedans, puis si jamais j’écris un livre sur ça, dans ce domaine-là, je vais être très très ponctuel, puis je vais le regarder en profondeur cet aspect-là, parce que l’autonomie pour la femme, c’est vital.
Puis elle commence, elle commence aujourd’hui à le réaliser, parce qu’on est dans une culture psychologique, puis jusqu’où ça va l’autonomie pour la femme ? Jusqu’où ça va l’autonomie ? Ils disent : Ça va jusqu’au point où elle n’a plus peur de perdre son homme. Une femme qui a peur de perdre son homme n’est pas autonome. Ça fait que ce n’est plus de l’échange là, ce n’est plus de l’égalité là. Ce n’est plus de l’Esprit à Esprit là. C’est de l’âme à âme. C’est des liens, il y a encore des petits liens karmiques là-dedans.
Puis pourquoi est-ce que la femme a peur de perdre son homme ? Ce n’est pas en réalité parce que la femme elle ne peut pas vivre sa sexualité de manière “lousse” (libre) comme l’homme, ce n’est pas ça. Regarde ce qu’ils disent. Ils disent : Simplement parce qu’elle n’est pas autonome. Et voilà encore la “crisse” d’autonomie. Puis je vais vous donner des niveaux de pensée concernant l’autonomie de la femme, si on creuse un petit peu là. L’autonomie de la femme c’est sa libération psychologique de l’homme, autrement dit c’est sa libération psychologique de l’homme ! C’est sa capacité de devenir créative “on her own” (par elle-même).
Ils disent : C’est son habilité de ne plus être dominée “pantoute” (du tout). Ça fait que s’il y en a, elle le “crisse” là… “Pantoute”… Ils disent : C’est sa liberté individualisée. Ça fait que pour eux autres, l’autonomie comme ils parlent, pour la femme ça va faire partie du développement de la femme au cours des siècles à venir. Puis la femme elle va devenir très très autonome. Ça veut dire que les relations entre l’homme puis la femme vont bien, bien, bien changer, dans un sens. Puis elles ne changeront pas pour un autre, parce que la femme, une fois qu’elle est autonome, heureuse, qu’elle fait ses affaires, le gars il ne la domine pas, là tu reconstruis le couple qui a été déconstruit. Tu le reconstruis mais c’est à un autre niveau.
Question : Bernard, est-ce que le carriérisme chez la femme est aussi dramatique que ça ?
BdM : Il disent : Du carriérisme chez la femme, c’est quelque chose qui se discute entre les deux, puis il dit : il n’y a rien qui l’empêche. Pourquoi est-ce que la femme n’aurait pas de carrière ? Elle a un cerveau. Elle est capable d’être ingénieur, elle est capable d’être ci, elle est capable d’être ça. Il y a tellement de paramètres là-dedans. Ça fait que quand tu as une femme qui est carriériste avec un gars qui est “insécure”, ah ben là, tu vas avoir des problèmes ! “Ah ! Je n’ai pas assez d’argent pour nous deux”… ! C’est parce que c’est une belle femme, puis s’il faut qu’elle rentre dans le bureau des ingénieurs à Hydro-Québec, il risque de finir sur le tas (rires du public). Comprends-tu ?
Il y a toujours des courants subtils, c’est quelque chose nous autres ! Tandis que s’il y a un lien Esprit à Esprit entre ces deux-là, au contraire, ils vont enrichir leur vie, ils vont enrichir leur expérience, ils vont s’ancrer. Moi je ne suis plus capable de regarder rien dans l’expérience humaine à partir du plan psychologique, parce que c’est tout de la désinformation. Moi je veux être informé. Moi j’ai déjà eu une définition de la femme, il y a peut-être vingt ans là. C’était tellement extraordinaire, une définition occulte de la femme à partir des plans, ils ne me l’ont jamais répétée. Puis je n’ai jamais été capable de m’en rappeler, mais c’était “au boutte”.
Question : Pourquoi, Bernard, les plans aiment autant la femme ?
BdM : Parce qu’elle n’est pas orgueilleuse. Ils sont contre l’orgueil, les plans, parce que l’orgueil ça a été l’énergie qui a servi au développement de l’ego. Puis c’est l’homme qui en a bénéficié le plus. Ça lui a servi à développer la civilisation. Mais d’un autre côté, ça a brisé le lien entre l’homme puis la femme, ça a asservi l’être humain, autant mâle/mâle que mâle/femelle, puis ça a rendu la vie très très difficile sur la Terre.
Regarde nos liens, nos relations, nos vies, même… On travaille dans des compagnies, les gars là, c’est l’orgueil du patron, puis l’orgueil de l’autre qui rend nos vies difficiles. L’orgueil du curé qui nous fait chier, l’orgueil du philosophe qui nous écœure, l’orgueil du Français qui fait qu’on ne veut plus aller en France. C’est trop d’orgueil. Puis l’orgueil c’est un manque d’Esprit, c’est de l’ego, c’est du miroitement de l’ego.
Quand tu passes à un autre niveau de conscience, à ce moment-là ces énergies-là n’existent plus. Si l’homme veut retourner à sa source au cours de l’évolution, en tant qu’individu, je ne parle pas en tant qu’Humanité là, parce que l’Humanité… Il va falloir que l’homme mette ça de côté. Puis c’est pour ça que ça ne marche pas dans les couples, c’est pour ça que les couples brisent. Puis la femme est naïve, elle est naïve. Pourquoi est-ce qu’elle est naïve ? Parce qu’on ne lui a jamais enseigné rien. Elle a toujours été dominée : “Fais ci, fais ça, dis rien”…
La femme sur la Terre, la femme c’est un être qui souffre quasiment de manière permanente… La femme. Pas l’homme. L’homme ne souffre pas. L’homme il souffre, il peut souffrir mais pas de manière permanente comme la femme. Pourquoi ? Il a son job, il a sa Chevrolet, il a son carburateur, il a son “gun” pour aller à la chasse, il a sa bière “Molson”. L’homme s’est créé des gadgets au cours de son expérience qui fait qu’il a la guerre même ! Tandis que la femme elle n’a pas ça. Elle a ses enfants qu’elle “watch”, qu’elle surveille, qu’elle pleure “easy” (facile) quand ils sont malades. Et le bonhomme qui arrive là, qui est un con ! Tandis que la femme, c’est une souffrance.
Question : Bernard, comment elle peut faire pour moins souffrir ?
BdM : Il faut qu’elle devienne autonome. Je vais donner une conférence sur l’autonomie, un jour. Je vais parler rien que de ça, parce que c’est comme s’il faut que je spécialise pour sortir la femme. Il faut que la femme devienne autonome. Ils disent : C’est essentiel parce que si elle ne devient pas autonome, à cause de ses besoins, à cause de ci, autant affectifs que matériels que psychologiques, elle est obligée de se mettre sous l’homme. Il ne faut pas qu’elle se mette sous l’homme, il faut qu’elle soit en relation avec.
Puis nous autres, on est au Québec ici, c’est avancé l’affaire de la pensée au Québec. Va-t’en dans les autres pays, sors du Québec un petit peu, sors un petit peu “sacrament” ! Il y a du monde qui dit : “Ben, il brasse bien ce gars-là”. C’est sûr que je brasse, il faut que je brasse ! Penses-tu que je vais vous parler en termes de culture philosophique, puis en termes de culture psychologique, puis en termes de culture religieuse ? Voyons ! Il faut que je brasse, je brasse. Ça fait trente ans que je brasse. Si tu n’es pas capable de prendre le brassage, ben, ça c’est ton problème.
Il faut que tu brasses, je vous rends service quand je brasse, parce que l’ego il faut qu’il soit brassé, l’ego il faut qu’il soit… Il faut que tu dises à l’homme : “Tu es un con dans ta relation avec ta femme ! Je suis Bernard de Montréal, je suis un initié, je suis contacté, je parle avec ces chiens-là de l’autre bord, puis ils disent que tu es un con”. Puis si tu n’es pas sûr, ben, viens me voir en consultation privée… (que je ne donne pas) ! (rires du public). Puis je vais te faire la consultation privée, puis tu vas voir que je suis pas mal sur le bonsaï !
Si le gars il part de tout ça, puis il regarde sa relation avec sa femme à partir du fait que c’est un con, il va commencer à en voir des affaires qu’il fait, qu’il ne devrait pas faire, qui la fait pleurer, qui la rend triste, tatata… Ça fait deux ans qu’elle lui demande d’aller s’acheter une petite robe avec lui : “Viendrais-tu pitou avec moi, m’acheter une petite robe ? Me donner ton impression”… ? “Ah ! Non “. Il dit : “Vas-y, moi les robes là, je ne suis pas intéressé à aller chez Eaton moi, crisse. J’ai d’autres affaires à faire, j’ai un contrat là, cet après-midi là, j’ai un gros contrat”.
Ça fait deux ans, qu’il aurait pu prendre de la place pour une petite robe. “As-tu de la place pour une petite robe”… ? “Toujours le gros contrat”. Il dit : “Tu viens avec moi Toto, on va changer le carburateur aujourd’hui… Samedi”. Ha, la petite femme, elle rentre dans le “char”, les cheveux au vent, puis elle y va (rires du public). Il ne va pas dire : “Qu’est-ce que c’est tu penses du carburateur”, parce qu’il sait qu’elle ne connaît pas ça, mais au moins, elle va venir avec !
Mais la petite robe, si elle dit : “Qu’est-ce que c’est que tu penses”… ? Là, c’est bien trop délicat ! S’il fallait que son “chum” le voit au magasin avec la petite robe là… Ooooh ! II va le voir le lendemain matin au restaurant, il va dire : “Hé, je t’ai vu avec ta femme hier chez Eaton, tu tenais une petite affaire de bretelles là, bien bien minces là, t’avais l’air fin des doigts, si je ne te connaissais pas, je penserais que t’es gay” (rires du public).
Ils se taquinent au restaurant, au café le matin… La grosse construction. Tu comprends, tu penses bien qu’il ne veut pas se faire voir avec… Plus elles sont petites les affaires, plus elles sont délicates, moins il veut se faire voir avec ! Un petit pendant d’oreilles qu’elle, elle trouve bien beau, “tabarnak”… Il se cache dans un trou ! (rires du public). Ça fait que c’est bien, bien, bien… Moi, j’ai hâte de mourir, pour arrêter de parler (rires du public). Je suis tanné de parler. Voilà trente ans que je parle.
Donc au niveau de vos couples, vos affaires de couples, puis rencontrer quelqu’un… Il dit : Cherchez si vous êtes bien avec. Rien que ça. Es-tu bien avec ? Si tu es bien avec, touche à rien. Bouge pas. Et puis ça, ça se développe le “bien avec”, bien avec, bien avec, puis bien avec ! Là, si tu commences à dire : “Hé, fais-tu du ski”… ? “Tu ne fais pas de ski”…? Pffuttt ! Toi, tu fais de la natation. “Tu ne fais pas de natation”… ? “Non”. Pffuttt ! “Aimes-tu ça les gogogos”… ? “Non”. Pffuttt ! Tu viens de perdre un partenaire. Vous perdez des partenaires parce que vous êtes bien trop exigeants au lieu de regarder le “bien avec”.
Là, vous regardez toute l’écurie : “Qu’est-ce que c’est que tu fais, ce que tu ne fais pas, sais-tu jouer au golf”… ? Ça s’apprend le golf; “crisse”, la natation ça s’apprend, tout s’apprend. Il suffit d’étudier. Notre culture psychologique, elle ne nous apprend pas l’affaire d’être “bien avec”. Elle nous apprend : “Qu’est-ce que c’est que tu fais ? Qu’est-ce que c’est que tu ne fais pas ? C’est quoi ton signe”… ? Moi je suis Chameau ! Le monde qui me demande c’est quoi mon signe, je suis Chameau, je suis toujours Chameau. Des fois, j’en trouve un autre là, qui est pire… Iguane !
C’est intéressant ça, écoutez bien ça ! Il dit : Pour être avec quelqu’un, il faut vouloir. Il dit : Si vous n’avez pas le vouloir, là vous rendez votre situation plus difficile. C’est quoi du vouloir ? Il dit : C’est la volonté d’être “bien avec”. C’est la volonté d’être “bien avec”, parce que ça, ça résout bien bien des problèmes. Avez-vous des questions… Pour sortir de mon monologue ?
Question : En fait, Bernard, que ce soit dans toutes les phases d’activité de la vie, que ce soit en amour, que ce soit en d’autres choses, on a toujours l’impression que c’est un karma ? Est-ce que ça prend une colère intérieure pour… ?
BdM : Ça, c’est intéressant ! Ça, c’est intéressant ! Ça, c’est intéressant ! Ça, c’est intéressant ! On va parler de la femme là, parce que je parle du couple là, ou de l’homme là. Il dit : Dans l’affaire du couple, tout ça, vous avez l’impression que c’est un karma parce que vous n’êtes pas dans votre identité. Quand tu es dans ton identité, c’est bonsaï ! Il n’y a plus de karma là-dedans. Puis l’identité, c’est la fin du karma, il n’y en a plus. Tu ne peux pas demander à un gars puis à une fille qui se rencontrent à vingt ans de ne pas vivre un lien karmique. Ils n’ont pas d’identité à vingt ans ! Ils vont vivre un lien karmique, elle va être enceinte, des enfants, papapapapa…. Puis un jour, il se passe des affaires… Mais un jour il faut que ça arrête !
Puis si nos enfants étaient éduqués comme du monde, jeunes, ils rentreraient dans des relations homme/femme jeunes, puis ils ne vivraient pas ça, l’aspect karmique. Ça serait un choix. Mais on n’en fait pas de choix ! On pense qu’on fait le choix mais on n’en pas de choix. Il y a des forces inférieures, il y a des forces astrales qui nous charrient. Ce n’est pas au niveau ici… C’est plus bas… Si tu prends un petit peu de vin, tu t’en vas dans un club, tu rencontres une belle femme, je te jure que ce n’est pas ça qui marche. Puis après ça, tu tombes en amour, c’est romantique, elle est belle, tu es beau, tout ça là, marche ! Puis c’est comme ça qu’ils vous accrochent.
L’homme doit apprendre à se méfier des plans, mais pour qu’il se méfie des plans, il faut qu’il soit intelligent, puis ça, c’est de l’identité. Puis l’identité, ben, c’est toute l’histoire de l’Humanité, ça. C’est l’histoire de l’évolution de l’Homme, c’est le retour à la source, cette affaire-là. On avance.
Question : Est-ce qu’on peut avoir une identité sans avoir besoin de passer par les plans ?
BdM : Ah ça, c’est intéressant ! Il dit : Vous n’avez pas besoin de passer par les plans pour avoir une identité, mais il faut que vous sachiez ce que vous voulez. Ça veut dire qu’il faut que tu penses comme du monde. Il faut que tu saches que dans une relation humaine homme/femme, ce qui compte c’est la paix, pas la romance, puis tout ça là. La paix ! Je n’ai rien contre la romance, ce n’est pas un problème là, mais si tu n’as pas la paix dans la romance, éventuellement la romance c’est comme de la fumée, ça va disparaître.
Mais si tu es en paix, pffiuttt… C’est des liens d’Esprit ça. Il faut que tu saches où est-ce que tu t’en vas. Il y a du monde qui savent, intuitivement, où est-ce qu’ils s’en vont. De Gaulle, il savait à l’âge de vingt-neuf ans qu’il allait devenir Président de la République Française. À vingt-neuf ans, il était petit caporal dans l’armée française avec son petit chapeau rond. Puis il est devenu le Général de Gaulle. Il faut que tu saches où est-ce que tu t’en vas.
Puis en général, quand on rencontre un homme ou qu’on rencontre une femme, on ne sait pas où est-ce qu’on s’en va. On espère qu’on s’en va où on pense qu’on s’en va ! C’est pour ça qu’ils disent que c’est bien bien important, surtout pour l’homme, de savoir que la femme est bonne. Ça fait que si tu sais que la femme est bonne, tu arrêtes d’être con. Si tu ne sais pas que la femme est bonne… Puis quand je dis de savoir, je parle de savoir là… Je n’utilise pas des mots frelatés, il faut que tu le saches que la femme est bonne de nature.
À ce moment-là, ben, tu arrêtes d’être con, tu arrêtes de la dominer. C’est quand tu ne sais pas que la femme elle est bonne, que tu la prends pour du cash – à cause de ta mémoire involutive – que là tu fais des conneries. Quand tu sais que la femme est bonne, tu la protèges, tu ne la fais pas souffrir, tu es capable d’aller acheter une petite robe avec elle, tu es capable de faire toutes sortes d’affaires. À ce moment-là, tu sais où est-ce que tu t’en vas, tu n’as pas besoin des plans.
D’ailleurs, je vais vous dire une chose… Je vais vous dire une chose et puis je vous le conseille fortement. Si jamais vous rencontrez une femme dans votre vie ou un homme dans votre vie, n’allez jamais par les plans pour savoir si c’est lui. Ils vont toujours vous dire oui. Parce qu’ils vont vous embarquer. Tu demandes aux plans si c’est elle ta “blonde”, si ça va être elle ta femme, si ça va être lui ton homme, ils vont toujours dire oui. Ça fait encore partie des lois cosmiques du mensonge ça. “Checkez-vous” là ! Vous devez savoir par vous-mêmes ! Ils vont toujours dire oui ! Ils vont toujours dire oui parce qu’ils veulent t’embarquer. Ça fait partie de l’expérience de l’âme. Ils vont faire des liens karmiques.
Question : Bernard, quand une femme rencontre un homme, est-ce qu’elle peut penser qu’il est bon ?
BdM : Quand une femme rencontre un homme, elle peut penser, présumer qu’il est bon, mais il faut qu’elle attende la preuve.
Question : Ça peut se comprendre… BdM : La preuve !
mise à jour le 23/06/2024