PE-137 Neutraliser et dépasser l’astral de la conscience
“Avez-vous des questions avant de commencer ? Pas de question ! L’Homme sur la Terre, pour avoir une vie intelligente, doit pouvoir en arriver au cours de son évolution à neutraliser l’astral de sa conscience. Le seul problème que l’Homme a sur le plan matériel, c’est l’astral de sa conscience. Et c’est l’aspect le plus difficile à saisir, c’est l’aspect le plus difficile à transformer parce que l’astral de sa conscience fait partie de …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Avez-vous des questions avant de commencer ? Pas de question ! L’Homme sur la Terre, pour avoir une vie intelligente, doit pouvoir en arriver au cours de son évolution à neutraliser l’astral de sa conscience. Le seul problème que l’Homme a sur le plan matériel, c’est l’astral de sa conscience. Et c’est l’aspect le plus difficile à saisir, c’est l’aspect le plus difficile à transformer parce que l’astral de sa conscience fait partie de l’activité des plans psychiques à travers son ego, à l’insu de son ego. Et comme l’Homme n’a pas une télépathie très très développée avec l’invisible, c’est très difficile pour lui d’en arriver de manière rapide, de manière succincte, à comprendre la folie de son ego, l’inconscience de son ego, les illusions de son ego. Et ça, ça fait partie de ce qu’on appelle la conscience involutive.
Maintenant que l’Homme commence à accéder à une conscience évolutive, c’est-à-dire une conscience fondée sur un aperçu suffisamment objectif et direct avec l’invisible, avec le monde des plans, il va pouvoir en arriver éventuellement à bénéficier directement de sa relation avec les forces de vie, au lieu d’être sujet ou assujetti aux forces de vie comme il le fut pendant l’involution.
Et ça, ça va créer des grands changements dans sa conscience personnelle, de sorte que l’Homme en tant qu’individu n’appartiendra plus à la conscience de la race. Quand je dis “appartenir à la conscience de la race”, je veux dire que l’Homme ne pourra plus fonder sa conscience sur ce que le reste du monde pense. Et plus l’Homme sera conscient, moins il pourra fonder sa conscience sur ce que le reste du monde pense.
Donc l’Homme techniquement, l’Homme conscient deviendra un être très solitaire, pas solitaire dans un sens négatif mais solitaire dans le sens qu’il pensera d’une manière créative, de manière totalement indépendante du reste de la civilisation. Et ça, ça lui permettra de s’allier avec d’autres forces de vie et de finalement comprendre que la conscience de l’ego n’est pas une conscience personnelle. La conscience de l’ego n’est pas une conscience personnelle ! La conscience de l’ego, c’est une conscience personnelle et une conscience prépersonnelle liées ensemble.
La raison pour laquelle l’Homme a vécu l’involution, c’est parce qu’il a toujours cru que la conscience de l’ego était une conscience personnelle. Et dans l’évolution l’Homme réalisera, par son lien avec l’invisible, que la conscience de l’ego est une conscience qui a deux facettes : une qui est personnelle, dans le sens que l’ego sent à travers ses propres forces vitales son lien avec la vie ; mais aussi prépersonnelle, dans le sens que l’Homme pourra élever ce qu’on appelle aujourd’hui l’intuition à un niveau de télépathie directe avec l’invisible, et à ce moment-là l’Homme ne sera plus seul.
Donc l’Homme sera solitaire sur la Terre, dans le sens qu’ il ne sera plus influencé par le monde, mais il ne sera plus seul parce qu’il aura un contact direct avec la source de sa pensée, donc son Esprit. Mais le concept de l’Esprit sera aussi développé et évoluera avec la conscience de l’Homme, parce que tout ce qui est dynamique et tout ce qui fait partie des forces de vie dans l’univers s’amène avec le temps à des niveaux de réalisation plus avancés, au fur et à mesure où la structure mentale de l’Homme permet d’absorber des notions ou des dimensions de conscience qui sont plus vastes et qui ne risquent pas de l’affecter sur le plan psychique.
Mais pour que l’Homme en arrive éventuellement à unifier ou à prendre conscience de sa conscience personnelle et de sa conscience prépersonnelle, il va lui falloir réaliser que ce qui le bloque dans son évolution, ce n’est pas simplement l’ignorance de l’invisible ou l’ignorance des lois occultes de la vie, ou l’ignorance de ce qu’on appelle “la conscience” en général, mais son incapacité à réaliser qu’il est constamment tous les jours de sa vie, il est constamment mis en relation avec ces forces-là sans vouloir l’accepter ou le réaliser. Pourquoi ? Parce que l’Homme préfère disposer d’une conscience psychologique personnelle plutôt que d’une conscience psychique prépersonnelle.
Et la raison, c’est parce qu’il a été éduqué pendant des milliers et des milliers d’années à concevoir sa conscience, à concevoir sa pensée comme étant quelque chose qui vient de lui au lieu de réaliser que sa pensée vient d’ailleurs. Et ce que ceci a créé pendant des siècles et des millénaires à travers les religions, les philosophies, les idéologies, les réflexions, les systèmes philosophiques, les systèmes psychologiques, toutes les choses qu’on apprend aujourd’hui dans nos écoles, ça l’a amené éventuellement à perdre contact avec sa propre réalité et aujourd’hui il en est la victime. Et dans un monde qui devient de plus en plus aliéné et aliénant, l’Homme devient de plus en plus impuissant à se retrouver et à découvrir son identité propre.
C’est pour ça que nous vivons, en tant qu’individu en évolution, nous vivons à la fin d’un grand cycle d’involution où l’âme s’est incarnée pour évoluer et donner sur la Terre à l’Homme une conscience égoïque. Mais la vie psychologique de l’Homme, la vie psychique de l’Homme ne finit pas à la fin du vingtième siècle, elle commence à la fin du vingtième siècle. Ce qui finit, ce qui se termine à la fin du vingtième siècle, c’est le développement de la conscience de l’ego sur la Terre, avec tous ses référents systémiques relatifs.
Mais à la fin du vingtième siècle commence une grande évolution de l’Homme sur la Terre, mais de l’Homme en tant qu’individu et non pas de l’Homme en tant que membre d’une nation, en tant que membre d’une race, seulement en tant qu’individu. Et vivre en tant qu’individu dans un monde qui est extrêmement complexe, extrêmement compacté, ce n’est pas facile parce que nous n’avons pas appris à supporter notre conscience par rapport à des forces de vie qui sont les plus proches de nous, les plus près de nous, c’est-à-dire les forces psychiques, les forces vitales, les forces mentales, autrement dit tout ce qui est à la source de la conscience de l’Homme.
Nous avons toujours préféré nous allier avec les forces de l’involution, avec les forces de religions, avec les idéologies, avec ce que les masses pensent, avec ce que le pouvoir temporel pense, et nous avons à cause de ceci, nous avons mis une limite à notre évolution. C’est pour ça que dans que l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre ou dans le développement d’une conscience, ou d’une psychologie évolutionnaire sur la Terre, l’Homme sera obligé de retourner à sa source, à ses sources, à ses racines.
Je vous donne un exemple d’un point de retour de l’Homme à sa racine ou à ses racines. Quand vous vivez des émois, quand vous vivez des effrois, quand vous vivez des pertes, quand vous vivez de la souffrance, quand vous vivez des choses qui font partie de l’expérience de l’âme dans la matière, dans le corps matériel, vous avez deux choix. Vous avez soit le choix de vivre votre expérience en relation avec vos réflexes psychologiques égoïques, égocentriques, qui appartiennent à la conscience et à la mémoire de votre race, ou vous avez la chance de vivre ce que vous vivez en relation avec une conscience prépersonnelle qui ne voit pas la vie comme vous la voyez à travers la lentille de votre ego.
Si l’Homme pouvait par télépathie entrer en contact direct avec le plan mental, autrement dit sa source, alors qu’il vit des choses difficiles dans la vie, il s’apercevrait que la réponse qui vient d’ailleurs n’est jamais la même que celle que lui se donne alors qu’il est dans la matière. Elle n’est jamais la même parce que les forces de vie qui sont à l’extérieur de notre expérience, des forces de vie qui ne font pas partie de notre programmation planétaire, sont des forces qui déjà ont programmé cette expérience pour l’ego. Mais elles l’ont programmé pour des raisons d’évolution, dans la mesure où l’ego est capable éventuellement de revenir à la source pour comprendre pourquoi il vit telle, telle chose, telle chose.
Et au lieu de rationaliser ce qu’il vit en fonction de la petitesse de sa conscience, il devrait où il devra avec le temps, en relation avec une télépathie suffisamment développée, en arriver à pouvoir supporter le choc de l’expérience sans toujours aboutir à une conflagration de l’ego, à une déflation de l’ego, à une mise en demeure de l’ego.
Regardez aujourd’hui ce qui se passe dans le monde. Je lisais dernièrement de Jean-François Revel qui disait : “Toute l’opinion, même si toute l’opinion est contre quelque chose, ça ne veut pas dire que l’opinion a raison”. Si tout le monde est contre la guerre en Irak, ça ne veut pas dire que tout le monde a raison, ça ne veut pas dire que la guerre est bonne, mais ça veut dire qu’il y a des raisons au-delà de ce que l’Homme peut voir qui doivent avec le temps amener une restructuration politique sur la planète, et ceci demande que l’œuf soit cassé.
Mais quand on regarde la vie, quand on regarde tout ce qui se passe, quand on regarde nos maladies, nos pertes à travers l’ego, à travers la vision de l’ego, la “matrix” extrêmement rétrécie de l’ego, on ne voit rien, et c’est pour ça qu’on souffre. Alors que si l’Homme avait une conscience prépersonnelle et qu’il disait : “Bon, ben, qu’est-ce qui se passe, il y a une guerre en Irak, est-ce que les Américains devraient entrer, devraient pas entrer, est-ce que l’Europe devrait aider, devrait pas aider”… ? L’Homme aurait instantanément des réponses. “Pourquoi la guerre en Irak, ça sert à quoi la guerre en Irak”… ? Et l’Homme aurait des réponses, et ayant des réponses à partir d’une conscience prépersonnelle, il ne souffrirait plus sur le plan psychologique ; je vous donne un exemple.
Je me sers simplement d’un grand fléau pour expliquer jusqu’à quel point nous sommes extrêmement limités dans notre vision des choses et notre vision de la vie, et si nous rapportons tout ceci à notre expérience personnelle, notre vie de tous les jours, nos mariages, nos jobs, nos ci, nos santés, à ce moment-là si nous n’avons pas de conscience prépersonnelle, que nous avons simplement une conscience personnelle, à ce moment-là nous ne pouvons pas passer à travers le marais de la vie et nous en trouver demain “renforcis”, éclairés et en paix.
Ça, c’est le problème de l’Homme et ce fut le problème de l’Homme pendant des milliers d’années, alors que les religions et les systèmes ont aidé temporairement de manière extrêmement relative à supporter le moral de l’Homme, elles ont été incapables de donner à l’Homme réellement recours à sa lumière, donc l’Homme aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, avec sa science, sa technologie, sa médecine, ses ci et ses ça… Et tout s’est appauvri dans sa conscience qu’il l’était il y a deux-mille ans.
Vous n’avez qu’à regarder les philosophes, vous n’avez qu’à regarder les démagogues, à regarder les idéologues, les gens qui pensent, les gens qui écrivent, et vous allez voir qu’il y a très très peu de personnes ou de gens dans le monde qui ont des choses à dire. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’est pas capable de dépasser les limites de sa propre pensée. Il vit toujours à l’intérieur d’une conscience personnelle. Il a accès un peu de temps à autre à de l’intuition, et ces quelques bonshommes qui ont accès à de l’intuition, qui sont en général extrêmement éclairés, sont en général marginalisés par la société et on les considère comme les enfants terribles de la littérature. Nous avons toujours besoin, nous avons toujours besoin d’être influencés. Nous ne sommes pas capables de vibrer notre propre énergie.
On peut rencontrer quelqu’un qui vibre son énergie et dire : “Ah ! Ce qu’il dit, c’est ce que je sais”, nous ne sommes jamais dans une position d’autorité, nous sommes toujours dans une position de réception, de réception donc d’influence, donc d’impuissance, d’incapacité. Nous n’avons aucune identité. Nous allons à l’école pour quoi ? Nous allons à l’école pour apprendre. Mais une fois que nous sommes sortis de l’école, nous sommes impuissants à éclairer le monde. Nous prenons ce que nous avons appris et nous régurgitons sans cesse et à l’infini ce que nous avons appris, même jusqu’au doctorat. Nous ne sommes pas capables d’écrire un livre sans être obligés de faire une citation en bas de page et dire : “Tel bonhomme a dit telle chose, tel bonhomme a dit telle chose, tel bonhomme a dit telle chose”…
Comment voulez-vous que l’Esprit qui est en soi une infinité dynamisée par sa propre lumière, se laisse limiter par une conscience, par une mémoire, par un champ de vision qui a déjà été pollué par l’involution. C’est abominable ! Nous lisons les journaux au petit café le matin, sur la guerre, sur la science, sur ci ou sur ça, et nous ne sommes pas capables de dire : “Ce qu’il dit, oui c’est ça”. Parce que nous, nous le savons. Donc nous nous laissons influencer, nous laissons notre vision colorée par ce que l’écrivain, le journaliste, le politicologue dit. Nous ne sommes pas capables de voir à travers les mécanismes de la civilisation parce que nous n’avons pas d’identité.
C’est pour ça que nous sommes des êtres existentiels, c’est pour ça que nous avons une conscience expérimentale, et c’est pour ça que dans le fond nous sommes des êtres malheureux toujours à la recherche de nous-mêmes, toujours à la recherche de nous-mêmes ! Ce n’est pas normal qu’un Homme soit à la recherche de lui-même pendant cinquante ans ! Je me fous de Socrate ! Ce n’est pas normal qu’un Homme soit à la recherche de lui-même pendant cinquante ans !
La seule raison pour laquelle il est à la recherche de lui-même pendant cinquante ans, c’est parce qu’il a été mal éduqué ! On lui a enlevé le pouvoir de savoir qu’il savait ! On lui a enlevé le pouvoir de savoir qu’il savait ! On lui a faussé l’Esprit avec une psychologie totalement mécaniste, on lui a fait croire que le subconscient existe, on s’est servi du subconscient pour lui laisser comprendre, croire qu’il y a des forces en lui qui le manipulent symboliquement !
Moi j’ai fait un rêve il y a deux, trois jours. J’ai rêvé – parce que j’ai une condition de constipation – j’ai rêvé que j’étais sur la toilette et qu’il y avait sur ma toilette, par-dessus la toilette, un petit banc pour les bébés où le bébé s’amuse, mais le bébé n’était pas dedans. Il y avait seulement le petit banc, le petit enclos sur la toilette. Alors quand je me suis levé, j’ai dit : “Ah ! Ça, c’est dans mon rêve”. Bon, le problème de la toilette était évident, et l’enclos du bébé, ça veut dire que je n’ai pas encore trouvé la solution. Si le bébé avait été dans l’enclos – le bébé représente quelque chose de neuf, un projet – mais le bébé n’était pas là, il y avait seulement l’enclos, mais au moins il y avait l’enclos. Ça veut dire que je n’avais pas encore trouvé la solution à mon problème de constipation. Ça ne vient pas du subconscient, ça !
J’en ai ras-le-bol d’entendre parler les gens du subconscient. Il va falloir que l’Homme sache un jour qu’il y a des relations entre l’ego et le plan mental, et que les forces psychiques de vie composent sur le plan mental avec des formes pour donner à l’Homme de l’information, s’il est suffisamment allumé pour aller la chercher. Mais ces formes ne viennent pas simplement du subconscient, ces formes sont créées par des intelligences extrêmement habilitées à décortiquer la vie, à la rendre à l’Homme en formes symboliques pour lui permettre selon son niveau d’évolution d’intuiter ses problèmes. C’est une forme de voyance, c’est une forme de communication dans le sommeil parce que l’ego dans le sommeil, il doit pouvoir se reposer ; il n’est pas dans le sommeil pour se faire parler.
Donc si l’ego était dans le sommeil et qu’il se faisait parler, qu’il était dans un mode de pensée, il ne dormirait pas. Donc au lieu de parler à l’ego à travers la pensée, on parle à l’ego à travers le sommeil, mais ça vient de la même source, ça vient toujours de la source, ça ne vient pas du subconscient. Et on a créé pendant des siècles, et des siècles, et des siècles, des notions ; on s’est créé des outils, on s’est donné des outils relativement utiles, mais pas suffisamment définis, pas suffisamment compris parce que nous n’avions pas de conscience prépersonnelle !
Nous avions des consciences réflectives, intuitives, mais pas suffisantes pour connaître le mystère de la conscience de l’Homme. C’est pour ça qu’aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, avec nos philosophies, nos idéologies, nos systèmes de pensée, nos architectures sophistiquées, nous sommes incapables de nous connaître. Nous sommes incapables de nous comprendre et que nous sommes encore après des années, et des années, et des années, à la recherche de soi. Nous n’avons aucune identité.
Et quand je dis “aucune identité”, le jour où l’Homme commencera à développer ce que j’appelle “de l’identité”, l’Homme réalisera jusqu’à quel point il n’en avait pas. Si je fais une lecture, regardez : La nature de l’Homme, la nature de l’Homme doit être déterminée par nous et non pas par lui ! La nature de l’Homme doit être déterminée par nous et non pas par lui ! Ça veut dire que l’Homme, sans conscience prépersonnelle, sans contact avec le plan mental ne peut pas connaître sa nature. C’est impossible.
Ils disent : L’Homme doit être assuré un jour, un jour, l’Homme devra être assuré de ne pas être seul dans sa conscience. Tant que l’Homme croit être seul dans sa conscience, il est dans l’illusion de sa conscience. Les plus grandes forces de vie sur la Terre sont en opposition avec l’évolution de l’Homme. Tout ce que nous vivons sur la Terre : la musique, les arts, les ci, les ça, sont en opposition avec la conscience de l’Homme. C’est pour ça que l’Homme un jour, lorsqu’il prendra conscience, deviendra totalement solitaire, c’est-à-dire qu’il ne sera plus influencé par la conscience de la race. Et ça sera la mesure de son évolution et ça sera le début de son développement personnel.
Ils disent que l’Homme n’est pas un être en puissance parce qu’il est un être dont la conscience est sous-développée. Notre conscience en tant qu’Homme est sous-développée. Nous sommes sous-développés. Doctorat/pas doctorat, nous sommes sous-développés, maîtrise/pas maîtrise, nous sommes sous-développés, curé/pas curé, nous sommes sous-développés. Pourquoi ? Parce qu’ils disent : Vous n’avez pas été pris, l’Homme n’a pas été pris par son esprit personnel pour passer à travers, pour passer à travers son astralité. Donc, nous sommes des êtres astralisés, nous sommes astralisés !
Ça prend l’Esprit de l’Homme pour prendre, connecter avec l’ego et le soulever, le faire passer à travers son astral, ce qu’on appelait dans le passé “l’enfer de la conscience”, parce que l’astral c’est l’enfer de la conscience. C’est ça l’enfer de la conscience, et c’est seulement l’Esprit de l’Homme, son Esprit personnel qui peut le faire passer à travers l’astral de sa conscience, pour qu’il découvre éventuellement qu’il n’est plus seul, qu’il n’est pas seul, et qu’il peut vivre mentalement, psychiquement, très confortablement en dehors de la conscience de la race.
On dit que l’Homme est un animal social parce qu’on a socialisé sa conscience, mais dans le fond, l’Homme n’est pas un animal social. L’Homme est un être unique qui a la capacité de socialiser, ce n’est pas pareil, ce n’est pas pareil ! L’Homme est un être UNIQUE qui a la capacité de socialiser, ce n’est pas pareil, comme dire que l’Homme est un animal social, parce qu’à partir du moment où on se fait dire que l’Homme est un animal social, par les psychologues, les anthropologues, les penseurs, déjà on vient de perdre notre identité.
Et il y a plein de ces dictons, de ces erreurs de pensées qui font partie de ce que nous appelons “notre éducation”, et nous bavardons avec ces mots, nous tricotons ces mots, nous remplissons des livres avec ces mots, et nous nous influençons mutuellement pendant des générations. Et c’est pour ça que l’Homme aujourd’hui à la fin du vingtième siècle, avec tous les développements de sa technologie, avec son mental plus raffiné, est encore plus perdu qu’il ne l’était au dix-neuvième siècle.
Alors on se demande pourquoi les jeunes ont perdu la tête, pourquoi les jeunes se lancent dans la musique, dans la drogue ? Pourquoi les jeunes se sentent marginalisés, pourquoi les jeunes ne sont pas heureux ? Parce que notre civilisation est incompétente, les parents sont incompétents parce qu’ils appartiennent à la civilisation incompétente. L’Homme est fait pour savoir, il n’est pas fait pour connaître ! L’Homme est fait pour savoir, il n’est pas fait pour connaître ! Savoir est une source de vie. Connaître est une façon de penser.
Regardez comment les Français ont le génie de la langue. Regardez comment ils peuvent manipuler le mot. Regardez comment ils ont la facilité de jouer avec le mot, ce qui leur a donné au cours de l’expérience historique la grande expérience diplomatique. Et aussitôt que vous avez un intellectuel Français qui commence à aller contre la finesse du jeu intellectuel pour dire : “Oh ! Arrêtez là, regardez, arrêtez, regardez”… Il devient la bête noire, il devient l’enfant terrible de la littérature.
C’est la même chose dans toutes les sociétés, ce n’est pas simplement en France, mais en France c’est plus évident. Pourquoi ? Parce que la France est très raffinée au niveau du verbe, de là le génie de la langue qu’on aime explorer, goûter, mais ce ne sont pas les ombres que nous avons besoin, ce ne sont pas les ombres, ce sont les ondes ! Et nous entrons dans un temps, le vingt-et-unième siècle, où en tant qu’individus, nous serons obligés seuls, à partir de nous-mêmes, de regarder le grand échiquier de la civilisation et de savoir quelles sont les actions des peuples, des gouvernements qui sont véritables, et quelles sont les actions des peuples et des gouvernements qui sont réellement minables !
Et si l’Homme n’est pas capable de par lui-même, faire ascension vers une conscience prépersonnelle, c’est-à-dire vers une conscience de lui-même, quelque chose en lui-même qui sait qu’il est capable de supporter seul, de vivre seul, vous retournerez à l’éducation publique, vous retournerez à la presse, vous retournerez à vos bouquins, et vous continuerez pendant toute votre vie à vous faire laver le cerveau.
Je comprends les mouvements pacifistes dans le monde ; ce ne sont pas les mouvements pacifistes dans le monde qui m’intéressent, c’est le “zeitgeist” (l’Esprit du temps), c’est l’Esprit au-delà qui m’intéresse ! Pourquoi ? Les mouvements pacifistes dans le monde ont toujours été contre l’agression, c’est normal. Ils ont toujours été contre la guerre, c’est normal. Ça fait partie des grandes ambitions de l’Humanité, la paix. Mais croyez-vous que nous allons avoir la paix aujourd’hui parce que nous nous promenons dans le monde avec des “placards” (pancartes) ?!
Croyez-vous que nous avons la puissance, la force, aujourd’hui dans le monde, de déterminer notre propre destinée ?! Il y a des forces de vie plus grandes que ce que l’Homme conçoit. Il y a des plans à long terme ! Il y a des régions du monde qui doivent être transformées pour qu’il y ait évolution, les femmes doivent être libérées, les femmes seront libérées, et rien ne peut empêcher ça ! Que ce soit une génération, deux générations, trois générations, les femmes seront libérées, parce que les femmes font partie de l’Humanité. Les femmes ne sont pas le carcan des hommes ! Les femmes seront libérées ! Les hommes seront assagis !
Il y a des forces de vie plus grandes que ce que l’Homme conçoit. L’Homme doit parler avec ces forces de vie, communiquer avec ces forces de vie, dépasser l’illusion du subconscient et entrer dans la tractation mentale, dans la dialectique mentale, dans la télépathie mentale, dans la télépsychie normale, naturelle à sa conscience ! L’Homme n’est pas un être de chair, il est un être de lumière dans la chair ! Si vous ne parlez pas avec nous, ils disent : Vous ne pourrez jamais comprendre l’histoire de l’Humanité.
Vous croyez que les Pays d’Arabie peuvent demeurer longtemps coupés du monde, enveloppés dans leurs idéologies religieuses, certaines extrêmement fondamentalistes, retardant l’évolution de tout un sous-continent ? Il y a des puissances dans le monde qui s’opposent à l’arrêt de l’Esprit de l’Humanité et l’Amérique en est une ! Et n’écoutez pas trop trop les journalistes qui parlent de l’Empire Américain, parce que les journalistes ce sont des cons, ce sont des petits cons mal éduqués, sauf quelques-uns.
Les Nations ont des rôles, la France a eu son rôle, l’Angleterre a eu son rôle, l’Empire ottoman a eu son rôle, l’Italie a eu son rôle, maintenant c’est l’Amérique ! Et si l’Homme ne comprend pas ça, avec toute la puissance qui est en train de se développer dans cette partie du monde, vous aurez des maux de conscience, vous aurez des indigestions morales, parce que l’Amérique, sa mission sur la Terre c’est la libération de la planète !
Mais dans des grands conflits, dans des grands mouvements historiques comme ceux que nous vivons et que nous vivrons, si nous n’avons pas de préconscience, comment voulez-vous que nous puissions développer des assises intelligentes ? Je ne dis pas intellectuelles, des assises intelligentes pour réellement comprendre le phénomène humain, le phénomène de la civilisation, sur une base de cent ans, deux-cents ans, trois-cents ans, quatre-cents ans, cinq-cents ans.
Nous allons nous accrocher au mouvement de la balle qui frappe le soldat ou la balle qui frappe le citoyen ?! Ça va plus loin que la balle qui frappe ! C’est une dynamique mondiale, c’est une dynamique occulte, c’est une dynamique cosmique, c’est un plan de vie qui dépasse l’ébauche de même les militaristes, de même les politiciens, de même les religieux, de même ceux qui s’étendent dans la rue, accrochés à des pancartes.
La guerre pour vous est un fléau, pour nous la guerre fait partie de l’évolution jusqu’à tant que vous soyez suffisamment évolués pour que la guerre n’existe plus. Donc la guerre, il n’y en aura plus sur la Terre lorsque l’Humanité sera évoluée. D’ici à ce temps-là, la guerre fera partie de l’évolution, et si ce sont de grandes nations qui la font cette guerre comme l’Amérique, comme ce fut la France, comme ce fut l’Angleterre, comme ce ne fut pas la Russie, comme ça ne fut pas la Chine, à ce moment-là il y aura évolution.
Il n’y a pas de totalitarisme aux États-Unis comme nous en avons eu en Russie, en Allemagne, avec lesquels les Français très très confortables, donc quand je vois des grands pays comme la France qui se lie, qui se connecte avec la Chine, la Russie, pour des raisons politiques bien assises, je me pose des questions ! Mais moi quand je me pose des questions, j’ai déjà mes réponses. On fraternise avec des pays qui ont été responsables des plus grandes idéologies criminelles du vingtième siècle !
Il ne s’agit pas pour l’Homme de comprendre l’Histoire pour comprendre la vie, il faut que l’Homme comprenne la vie pour comprendre l’Histoire. S’il comprend la vie, s’il parle avec la vie, s’il est en communication avec la vie, l’Histoire devient très claire. Que ce soit celle d’Hannibal, que ce soit celle des Grecs, que ce soit celle de la Mésopotamie, que ce soit celle d’aujourd’hui très claire, il n’y a rien de compliqué quand on parle avec la vie parce que c’est à la vie qu’est à la source de tout, c’est la vie qui crée l’agenda, et chaque Homme y a accès dans la mesure où il ne nie pas ce qu’il sait pour que ce soit remplacé par les opinions des autres.
Je connais des étudiants dans les Universités qui ont peur d’afficher des positions parce que le mouvement est totalement vers la gauche. Ils ont peur de lever la main dans la classe, parce qu’ils ne veulent pas être en opposition avec le reste de la classe. Lorsque la conscience collective prend précédence sur la conscience individuelle, l’Homme va se séparer d’elle, l’Homme va se séparer d’elle ! Il ne doit pas avoir peur d’être solitaire, s’il veut être solidaire avec son Esprit.
Ce type que j’aime beaucoup qui disait dernièrement : “Ce n’est pas parce que tout le monde dit NON que tout le monde a raison”. Rappelez-vous de ceci. Il y a beaucoup de moments dans l’histoire de l’Humanité au vingtième siècle où tout le monde a dit non. On a dit non en 35, on était en guerre en 39-40. On a dit non en 80. Si le Président Américain avait accepté le “non” et avait empêché le développement des euromissiles en Europe, peut-être qu’aujourd’hui la Russie serait encore là.
Quand nous avions un mouvement pacifiste en Europe en 35 où tout le monde ne voulait plus la guerre – ce qui était compréhensible après Verdun – on accusait Churchill d’être un “faucon” et quand la pluie du plomb a commencé à descendre sur la tête de l’Europe, on est allé chercher Churchill pour sauver l’Europe avec les Américains. Dans chaque être humain, dans chaque Homme, il y a un coin qui ne participe pas à la démagogie. Et si en tant qu’Hommes nous ne réalisons pas, nous ne sommes pas capables de mettre le doigt sur ce point qui ne participe pas à la démagogie, nous n’avons aucune conscience.
Pourquoi vous croyez que les jeunes aujourd’hui sont si marginaux ? Parce que les jeunes aujourd’hui, il y a un coin de leur conscience qui ne participe pas à la démagogie de leur parents, de la vieille génération, ils en ont ras-le-bol de notre merde. Ils sont marginaux, ils se mettent des signes dans le nez pour être marginaux, ils se changent les cheveux, ils font tout pour dire : “Non, il y a un coin de moi qui ne supporte pas votre démagogie”. Et ça, c’est l’histoire de la jeunesse, la jeunesse a toujours été ainsi.
Une fois sorti de ce corridor temporel, une fois entré dans la trentaine, on enlève les signes, on enlève les cheveux rouges, on enlève les choses dans le nez et on remballe la musique, mais on a fait notre point, pour dire quoi ? Pour dire qu’il y a toujours un coin dans la conscience de l’Homme, mais ce ne sont pas seulement les jeunes qui doivent avoir un point éveillé un peu, même s’il est très astralisé, très inconscient, mais l’Homme de trente ans, trente-cinq ans, quarante, quarante-cinq, cinquante, soixante, soixante-dix, quatre-vingt, chaque être humain doit avoir un coin de sa conscience, un petit coin qui est un jardin où il cultive ses propres légumes.
Si vous n’avez pas ce jardin, ce coin de votre conscience, vous n’avez aucune identité ! Vous faites partie de l’involution, vous faites partie de la conscience de la race et vous êtes techniquement des êtres totalement minés par la vie, parce que vous n’avez pas la capacité de dépasser votre conscience astrale. Ça fait trente ans que je fais ce boulot, ça fait trente ans que je parle. Je vais parler jusqu’à tant que je meure ! Et qu’est-ce que je fais quand je parle ? Qu’est-ce que je fais ?
Je ne fais pas de la philosophie ; je peux parler de la philosophie. Je ne fais pas de la politique ; je peux parler de politique. Mais qu’est ce que je fais ? Je fais toujours le contact avec le plan mental. On me dicte : “Qu’est ce qu’on doit parler aujourd’hui ? Comment on regarde la vie aujourd’hui”… ? Donc c’est facile de savoir. Mais si on ne cultive pas en tant qu’individus ce petit coin de nous qui ne veut pas être diminué, influencé par la conscience collective, nous sommes réellement des êtres qui n’avons aucune identité.
Et nous sommes testés, nous avons toutes sortes de chances, d’occasions dans la vie où nous pouvons voir si nous pouvons mettre le doigt sur ce coin de nous qui est notre coin à nous. Il n’ y a personne qui a de l’autorité sur ce petit coin, sur ce petit coin de notre jardin, personne, à moins qu’on leur donne l’autorité et c’est ce qu’on a fait pendant l’involution. C’est pour ça qu’aujourd’hui, les plus grands fléaux dans le monde, la plus grande cacophonie dans le monde, elle existe dans les régions où la mémoire de la race est extrêmement puissante : les Indes, le Pakistan, les Pays d’Arabie, et c’est là que se jouera au vingt-et-unième siècle le dernier mouvement pour le développement de ce qu’on appelle la démocratie.
Les religions sont le grand mal nécessaire de la Terre, le grand mal nécessaire de la Terre ! Pourquoi “le grand mal” ? Parce que dans une religion, il n’y a pas de conscience. Il n’y a pas de conscience dans une religion ! Une religion c’est la manipulation des symboles. Pourquoi ? Pour garder l’Homme dans l’ignorance des forces de vie. Grand mal nécessaire ! Quand les Français ont signé en 1905 la séparation de l’État et de la religion, ça a été un grand mouvement. Les États et les religions doivent être séparés !
Les États et les religions seront séparés. Pourquoi ? Les religions ne peuvent pas être de maturité si elles sont dirigées par des prophètes en herbe et tous les gens de religions sont des prophètes en herbe ! Ils ont tous la vérité ! Il doit y avoir séparation des États et des religions. C’est pour ça que la Turquie est un pays important dans cette région du monde, parce qu’il y a séparation de l’État et de la religion. Et si jamais ça revient ou c’est changé, que la Turquie intègre la religion et l’État, ce sera la fin de la Turquie. Ce sera son expulsion de l’Union Économique Européenne.
Mais pour comprendre pourquoi les religions et les États doivent être séparés, pour le comprendre au-delà de nos notions psychologiques, de nos paramètres particuliers, il faut parler avec les plans. Il faut converser dans le petit coin de notre jardin, ensuite nous avons l’Esprit en paix. Parce que l’Homme conscient n’est pas intéressé à la vérité, il est simplement intéressé à savoir comment la vie fonctionne, comment la civilisation fonctionne, quel est le rapport entre l’individu et la société. Nous commençons à nous retourner contre les religions. Ça veut dire quoi que les plans disent : Qu’ils commencent à se retourner contre les religions ? Ça veut dire que les religions ne seront plus utiles dans l’avenir pour le développement de l’Humanité. Ça peut prendre des années, mille ans, deux-mille ans, ça ce n’est pas grave.
Mais le point doit être fait que les religions sur la Terre doivent un jour disparaître dans la conscience de l’Homme en tant qu’individu, et demeurer dans la conscience collective de l’Humanité qui n’a pas encore été capable de se libérer de la mémoire de la race.
mise à jour le 23/06/2024