PE-133 L’orgueil spirituel, pièges et dangers
“J’aimerais ça, regarder avec vous autres tout le phénomène de l’étude de soi ou de la compréhension de soi, les pièges qui sont raccordés à cette étude-la, en raison du fait que l’Homme est très très astralisabe. Autrement dit si l’Homme n’a pas d’identité, comme on préconise au niveau de la conscience humaine, et qu’il veut ou qu’il doit éventuellement en arriver à une certaine conscience, à une certaine maîtrise de …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
J’aimerais ça, regarder avec vous autres tout le phénomène de l’étude de soi ou de la compréhension de soi, les pièges qui sont raccordés à cette étude-la, en raison du fait que l’Homme est très très astralisabe. Autrement dit si l’Homme n’a pas d’identité, comme on préconise au niveau de la conscience humaine, et qu’il veut ou qu’il doit éventuellement en arriver à une certaine conscience, à une certaine maîtrise de lui-même, à une certaine objectivité de conscience, c’est évident que s’il n’a pas d’identité, il ne peut pas avoir tous les outils nécessaires pour la compréhension de soi à un certain moment de sa vie.
Donc il y a un processus d’évolution auquel il doit participer, et ce processus d’évolution là n’est pas nécessairement facile. Il y a des individus qui vivent des transformations intérieures très très difficiles pendant des années de temps, il y a des individus qui vivent ça plus facilement, ça dépend de la mémoire, ça dépend de la subjectivité de l’ego, ça dépend de l’identité de l’Homme, ça dépend aussi de l’évolution de l’âme, ça dépend de la sensibilité intérieure de l’individu.
Il y a tellement de facteurs qui entrent dans la structure de l’Homme qu’il est nécessaire, à un certain point, de convenir que l’Homme a besoin de beaucoup d’aide pour en arriver à se comprendre et à se saisir, et avoir ultimement une identité. Donc si on fait une lecture pour mettre en relief les dangers de l’évolution, les dangers du développement, les dangers face aux illusions de l’ego, les dangers spirituels, les dangers ésotériques, les dangers occultes de la conscience, on reçoit ceci.
On reçoit par exemple que l’Homme ne peut pas être intelligent tout seul, ça veut dire ça que l’Homme… Pour que l’Homme en arrive à être dans son intelligence, intégré dans son intelligence, avoir une certitude que son intelligence est réellement créative et non pas piégée par l’astral, ça prend beaucoup de temps et ça nécessite que l’Homme soit capable au niveau de son développement d’être en relation avec d’autres personnes qui sont plus ou moins sur sa longueur d’onde, autrement dit des gens qui sont suffisamment intelligents, sensibles, pour le mettre à sa place.
Si vous n’avez pas des individus dans votre vie qui peuvent corriger les abus de votre conscience astralisée, vous pouvez perdurer dans ces abus-là très très longtemps, pendant même des années. Et même il y a des gens qui peuvent perdurer tellement longtemps qu’un jour ils en arrivent à perdre leur sanité, parce que les forces astrales chez l’Homme, ce sont des forces occultes qui sont très puissantes.
Une fois que ces forces-là sont mises en action à travers ses centres psychiques ou ses centres, ses chakras qui sont ouverts, ça devient très très difficile de les fermer ces centres-là, et l’Homme a besoin de toute l’aide possible qu’il peut rencontrer dans sa vie au cours de son développement. Donc pour pouvoir bénéficier d’un développement continu et plus ou moins harmonisé, il faut que l’Homme ait un minimum d’orgueil spirituel.
La définition occulte de l’orgueil spirituel, c’est une prise de conscience qui donne à l’Homme l’impression qu’il est intelligent, qui donne à l’Homme l’impression qu’il en sait beaucoup alors qu’en réalité il ne sait rien, et qui donne à l’Homme l’impression d’avoir maîtrisé son destin au niveau de son développement personnel. Pour que l’Homme en arrive à avoir une mesure de son destin au niveau de son développement personnel, il faut qu’il ait les pieds extrêmement solides dans sa conscience. Il faut qu’il ait réellement un minimum d’orgueil spirituel, parce que l’orgueil spirituel, c’est ce qui menace tout être en évolution de conscience sur le plan matériel.
L’orgueil spirituel c’est très corrosif, très corrosif. C’est très dangereux et ça peut facilement mener à une domination totale des autres ou à une folie pure. Si on fait une lecture, l’Homme a besoin de vérifier sa science intérieure par rapport à d’autres Hommes. Autrement dit un Homme devrait se servir, devrait pouvoir se servir du miroir d’une autre personne pour réellement évaluer, voir, regarder ce qu’il est lui-même intérieurement, avant de pouvoir aller seul sur son chemin.
L’Homme ne peut pas prendre conscience, devenir conscient, ouvrir ses centres psychiques à d’autres plans dont il ne connaît pas les lois occultes, sans au début se mettre en relation avec des êtres qui ont une certaine sensibilité, des êtres qui ont une certaine intelligence et qui peuvent jeter un peu de lumière sur son comportement que lui ne peut pas parfaitement comprendre, contrôler, à un certain stage de son évolution personnelle.
On dit dans la lecture que les forces occultes sont toujours des forces de manipulation, les forces occultes sont toujours des forces de manipulation ! Manipulation, ça veut dire que lorsque l’Homme est en contact avec des plans de vie qui ont leur propre agenda, c’est évident que l’Homme ne peut pas comprendre la nature de cet agenda-là tant qu’il n’en est pas arrivé, au cours de son développement, à égaliser sa relation avec ces forces-là qui font partie de sa conscience majeure.
Donc s’il est moindrement orgueilleux, s’il se prend moindrement pour un autre, s’il pense moindrement qu’il est plus avisé que les autres ou qu’il en sait plus que les autres, c’est évident qu’il va devenir victime de son propre piège et qu’aussi il va entraîner d’autres dans son propre piège, puis ça fait boule de neige ça !
C’est pour ça que dans l’évolution de la conscience humaine sur la Terre, on finit toujours avec le temps à avoir des individus qui manipulent suffisamment d’autres individus, pour qu’il se crée autour d’eux des assemblages d’égrégores qu’on appelle des sectes, des religions, des systèmes collectifs où l’individu perd son identité au profit d’un individu qui a l’illusion d’en avoir une plus grande que les autres.
Alors en lecture, on dit que les forces occultes sont des forces qui doivent être dominées par l’Homme, dominées par l’Homme ! L’Homme doit en arriver à les dominer et non pas être dominé par elles. Donc pour que l’Homme en arrive à dominer les forces occultes en lui, c’est-à-dire dominer les forces qui astralisent sa conscience, il faut qu’il soit très intelligent. Ça veut dire quoi, ça : Être très intelligent ? Ça veut dire qu’il doit avoir une compréhension extrêmement profonde de son moi, son moi étant quoi ? Ils disent : Son moi étant une partie de lui-même chevauchée par une autre.
Donc le moi de l’Homme, c’est une partie de lui-même chevauchée par une autre partie de lui-même. Alors, que vous employez le concept de petit moi avec un grand moi, de conscience planétaire puis de conscience universelle, conscience personnelle, conscience systémique, ça n’a pas d’importance, c’est des mots.
Mais le phénomène de l’Homme, le phénomène humain qui régit la conscience de l’Homme est fondé sur un principe de chevauchement de deux énergies, dont un grand moi, un petit moi, autrement dit le moi personnel et un moi prépersonnel. Et l’organisation vibratoire de l’énergie qui circule entre ces deux plans-là doit être stabilisée. Pour qu’elle soit stabilisée, il faut absolument que l’Homme ne soit plus dominé dans sa conscience astrale.
Ne plus être dominé dans sa conscience astrale, ça veut dire qu’il faut que l’Homme soit réellement libre en Esprit pour pouvoir dominer son propre Esprit sur les autres plans. Si l’Homme n’est pas capable de dominer son Esprit sur les autres plans, c’est son Esprit sur les autres plans qui le domine sur le plan matériel.
Pendant l’involution, les philosophies, les psychologies, les systèmes, les idéologies humaines, ou les effort de la conscience humaine pour comprendre le phénomène humain, ont été fondés principalement sur le fait que l’Homme pense. Dans l’évolution, la conscience ou le fait que l’Homme pense a été ou sera éventuellement réévalué à la lumière d’un contact télépathique avec le plan mental.
Et ça, ça va permettre à l’Homme finalement de commencer à construire un pont entre ce qu’on appelle une conscience systémique et une conscience planétaire, ou un grand moi versus le petit moi. Mais dans ce processus-là, dans cet effort personnel là de développement chez l’Homme, il va y avoir énormément d’astralisation. Astralisation veut dire l’incapacité à l’Homme de voir parfaitement clair dans l’agenda mental de son double universel. Si l’Homme ne peut pas comprendre la psychologie de son double universel, il ne peut pas avoir lui-même une parfaite compréhension de sa psychologie personnelle, c’est évident ! Et c’est la raison d’ailleurs pourquoi l’Homme, pendant l’involution n’a jamais été capable de se comprendre.
Et c’est pour ça que le grand vœu socratique de : “Connais-toi toi-même”, ça a été un effort historique perpétuel qui dure jusqu’à nos jours, qui a rempli les églises, qui a rempli les sectes, qui a rempli les écoles, qui ont toujours voulu que l’Homme en arrive éventuellement à une compréhension de soi, alors que l’Homme n’en est jamais arrivé à une compréhension de soi, parce que l’Homme ne connaît pas les relations occultes entre son moi planétaire et son moi universel.
Et pourquoi l’Homme ne les connaît pas ? Parce que l’Homme n’a jamais été saisi d’une intelligence qui était prépersonnelle. Il a toujours été saisi d’une intelligence personnelle, il a toujours été saisi d’une intelligence intellectuelle, il a toujours été saisi d’une intelligence réflective, mais il n’a jamais participé à un processus de télépathie interne. Même la voix intérieure dont parlent les gens spirituels, dont parlent les ésotéristes ou dont parlent les occultistes, même la voix intérieure n’est pas pour l’Homme une solution à la compréhension de la configuration psychique de son moi, parce que la voix intérieure en général chez les Hommes provient du plan astral.
Donc elle est le produit d’une communion entre le mortel et d’autres individus, d’autres entités astrales, donc des mortels qui ne sont plus en incarnation, qui sont décorporalisés mais qui continuent à maintenir un lien avec l’Homme sur la Terre, parce que l’Homme pour eux est un pont, est une sécurité, et est une grande façon de vivre en dehors du monde de la mort à travers le mortel qui est encore vivant ici.
Mais ça, ça ne donne pas à l’Homme nécessairement une connexion absolue avec ce qu’on appelle le plan mental, c’est-à-dire avec l’ajusteur de pensée qui est à l’origine de la pensée et à l’origine de ses architectures. Si on fait une autre lecture, ils disent que l’Homme est dominé par sa pensée tant qu’il n’a pas été avisé télépathiquement que sa pensée vient d’ailleurs. Autrement dit, ce qu’ils veulent dire, c’est que l’Homme sur la Terre à partir du moment où il pense, il est déjà dominé par sa pensée tant qu’il n’a pas été avisé psychiquement, intérieurement par lui-même sur un autre plan que la pensée vient d’ailleurs.
Ça fait que le problème de la structure mentale de l’Homme, le problème de l’ego sur la Terre, le problème de la conscience, le problème de l’évolution, le problème de la compréhension de soi, c’est un problème qui est très vaste et qui a énormément de profondeur dans ce sens que l’Homme va en arriver à la conquête de lui-même quand il va avoir compris son propre Esprit.
Mais ça, c’est une notion qui ne fait pas partie de la science ou de la psychologie involutive, parce que dans la psychologie involutive, dans les religions involutives, dans les philosophies involutives, il y a toujours existé au-dessus de l’Homme une forme ou autre de domination, que ce fut un concept de Dieu ou que ce fut des entités spirituelles ou que ce fut simplement une façon intellectuelle de penser.
Donc l’Homme a toujours été régi par des catégories de penser qui ont dominé son moi et qui lui ont imposé une perspective intérieure. Qu’est-ce que c’est une perspective intérieure ? Une perspective intérieure, c’est une façon de voir le monde ou de se voir soi-même à partir de certains attributs qui ne font pas partie de notre réalité, mais qui sont institués, créés dans notre réalité pour simplement un agenda qui n’est pas sous notre contrôle.
Je vous donne un exemple. Quand vous vous couchez le soir, vous sortez techniquement en forme astrale, vous êtes extrêmement alimentés par le plan astral. Et ça, ça vous amène à avoir une vie double, c’est-à-dire que ça vous amène à rêver. Alors vous concevez, en fonction de l’involution, vous concevez le rêve comme étant important, parce que ça vous a été dit depuis des siècles que le rêve est important, parce que le rêve met l’Homme en relation causale avec ce qu’on appelle son subconscient.
Mais en réalité, tout ça, c’est de la foutaise, parce que le subconscient ça n’existe pas. Tout ce qui existe dans la relation mentale avec l’Homme, ce sont des niveaux de conscience astralisée ou mentale qui sont tellement vastes que c’est dans les archives de ces mondes-là que l’Homme retrouve le contact perpétuel avec sa pré-conscience, c’est-à-dire avec des niveaux de vie mentale, intelligences qui font partie de sa réalité systémique intégrée, mais qui n’ont rien à voir avec ce que nous considérons sur la Terre comme étant une division de l’Homme entre un aspect conscient et une partie subconsciente.
L’Homme sur la Terre n’est pas conscient, il est inconscient. Et le subconscient n’existe pas ! C’est simplement un truc psychologique développé par les psychologues qui essaient de comprendre les vastes architectures de la conscience humaine, pour pouvoir saisir d’une manière scientifique, idéologique, philosophique, ce phénomène-là, afin de se donner un point de départ pour analyser l’Homme. Mais en réalité, le subconscient ça n’existe pas.
Et la preuve, c’est que quand l’Homme entre en communication télépathique avec son moi systémique, son moi universel, à ce moment-là il a accès à toutes les dimensions de son être, il a accès même aux dimensions d’êtres, d’êtreté d’autres Hommes, autrement dit il devient voyant universellement. Il ne devient pas voyant planétairement, il devient universellement voyant, dans ce sens qu’un Homme conscient peut regarder, peut être en contact, peut recevoir de l’information d’une autre personne sur la Terre avec laquelle il est en relation ou avec laquelle il ne l’est pas, simplement à partir d’un plan universel qui fait partie de ce qu’on appelle nous, les couches subconscientes de notre ego.
C’est très très dangereux le concept du subconscient à long terme. À court terme, c’est utile parce que ça permet à l’Homme intellectuel, au psychologue, ça permet à une certaine classe de rechercher dans le monde, de penser avoir conquis finalement le phénomène et le mystère de l’Homme. Mais en réalité, au cours de l’évolution, quand l’Homme va passer de l’involution à l’évolution, ça va retarder son développement, parce que ça va empêcher l’Homme d’entrer dans ce qu’on appelle une phase de télépathie, donc dans une phase de pré-conscience.
C’est pour ça, souvent, vous allez aller voir les psychologues qui vont traiter, par exemple, d’un phénomène de schizophrénie, ils vont dire : “Ah ben effectivement il voit des choses, il entend des voix, mais les voix qu’il entend c’est simplement de l’illusion”. À partir d’un moment où un Homme se fait dire que la voix que tu entends c’est une illusion, à ce moment-là il perd intérêt dans le phénomène de la voix et il ne peut pas aller plus loin dans l’éradication du caractère astral de cette voix-là pour en arriver un jour à une télépathie.
C’est pour ça que, souvent, il y a beaucoup de gens qui sont techniquement très sensibles, qui peuvent faire des petits stages dans des instituts, ainsi de suite, et si on bouleverse trop leurs énergies, si on débalance trop leurs énergies avec des drogues, ces gens-là souvent ne sont plus capables de reconquérir leur conscience. Ils vont stabiliser, mais ils ne pourront pas reconquérir leur conscience, parce que le contact avec le plan astral, le contact avec la voix intérieure va avoir été trop trop affecté par la drogue.
Alors que l’Homme devrait maîtriser ce contact-là, le “dé-astraliser”, autrement dit enlever le gant qui cache la main pour en arriver un jour à avoir un contact télépathique parfait avec le plan mental, et avoir finalement accès à une source d’intelligence qui est universelle, systémique, et qui remplit parfaitement le rôle de ce qu’on appelait originalement son subconscient.
Donc en ce qui me concerne, le concept du subconscient qui est enseigné dans les Universités, c’est utile pour le moment, ça permet à la science, aux scientistes, aux penseurs, d’avoir le feeling, le sentiment d’avancer dans la compréhension de l’Homme. Mais on va réaliser un jour que le concept du subconscient empêche l’Homme éventuellement de passer à une pleine télépathie avec le plan mental, parce que l’Homme considère le subconscient comme étant la limite fondamentale de sa conscience égoïque en dehors de la matérialité, alors que c’est simplement le début de tout ça.
Pourquoi est-ce que l’Homme a tant de difficulté à se connaître ? Pourquoi est-ce que c’est si difficile pour un être humain de se connaître ? Pourquoi c’est si souffrant pour certains êtres de se connaître ? Pourquoi est-ce que l’Homme n’est pas capable de mettre la main sur lui-même comme on met une main sur une poignée de porte ? Et si on fait des lectures, on reçoit ceci.
Premièrement, un des grands problèmes de l’Homme, c’est que l’Homme a peur d’aller très très loin dans la conscience, dans le contact avec son propre minotaure. L’Homme a peur d’aller loin dans sa conscience parce que techniquement il a toujours peur de perdre son Esprit. Donc l’être humain a une grande crainte de la folie. Bon, je n’ai rien contre ça, qu’on ait une crainte de la folie c’est une chose, mais qu’on croit être fou c’est une autre.
Qu’on ne veuille pas la folie c’est normal, on veut avoir le contrôle sur notre énergie mentale, mais de penser qu’on est fou, surtout dans un début de grande conscientisation, c’est une grande illusion. Et l’Homme doit en arriver un jour à passer à travers cette illusion-là, autrement dit à ne pas avoir peur d’être fou. Comme je dirais, il y a des gens qui vont dire : “Moi je ne me sens pas comme les autres, je ne me sens pas comme mon frère, je ne suis pas comme ma sœur, je ne suis pas comme ma cousine, je suis le mouton noir de la famille”.
Si vous êtes le mouton noir de la famille, vous êtes chanceux. Vous êtes chanceux parce que déjà vous avez l’avantage. Mais vous avez l’avantage seulement si vous prenez avantage de votre avantage. Si vous ne prenez pas avantage de votre avantage, à ce moment-là vous avez un gros, gros désavantage. Mais si vous prenez avantage de votre avantage, vous avez un grand avantage. Pourquoi ? Parce que si on fait une lecture, ils disent : Les Hommes qui ne sont pas comme les autres, qui ne se sentent pas comme les autres ont le besoin d’être différents.
On retrouve ça souvent chez les artistes, les musiciens, les grands scientistes, les grands penseurs, ceux qui sortent de la grosse masse humaine, de la grosse collectivité, ceux qui sont en dehors de la conscience du Journal de Montréal ! Ça fait que les Hommes qui sont en dehors de la grosse masse épaisse, la grosse miasme de l’Humanité, c’est évident qu’ils vont se sentir différents. C’est évident que peut-être ils vont avoir peur d’être un petit peu trop différents.
Mais à partir du moment où un être humain se sent différent, il devrait considérer que cette différence-là fait partie de son avantage. Et à partir de ce moment-là, il doit commencer à traiter sa différence comme étant un avantage. Si vous ne traitez pas votre différence comme étant un avantage, les autres, le monde, vos cousins, vos belles-mères, vos races, ceux qui sont au-dessus de vous, vos maîtres, ainsi de suite, vont traiter votre différence comme étant réellement une différence.
Question : C’est quoi un avantage ?
BdM : Un avantage, c’est une conscience personnelle que vous avez de vous-mêmes. C’est une évaluation personnelle que vous avez de vous-mêmes, mais dont vous n’êtes pas sûrs parce que ça vous crée une pression. Vous êtes tout seuls à la supporter, vous êtes seuls à en sentir le pouls. Vous ne pouvez pas aller dans le monde, puis dire : “Ben moi, je suis différent” parce que là, on va vous peser sur la tête, puis on va vous dire : “Bon, ben, arrête d’être différent là, sois comme tout le monde, deux pieds, pas trois pieds, deux pieds comme tout le monde”. Alors c’est très très difficile d’être différent.
Et souvent on vient au monde… Il y a des gens qui se trouvent différents à l’âge de sept ans, prends Mozart à quatre ans, à quatre ans il est différent, ça fait qu’il n’y a pas d’âge pour être différent. Mais en général, les gens qui se sentent différents, ils se sentent différents depuis bien bien longtemps, il y a en a qui ont plus de difficulté avec ça que d’autres, il y en a qui ont moins de difficulté avec ça que d’autres.
Ça dépend de vos parents, ça dépend de votre culture, ça dépend de la mémoire de la race, ça dépend du bain social dans lequel vous êtes plongés. Si vous êtes chanceux, à ce moment-là il y a des gens ou des mentors, ou des parents, des amis qui vont dire : “Ah ! Ben toi, tu es différent, c’est intéressant, tu ne penses pas comme les autres”. On va te pousser. Des fois, vous avez des bons profs dans vos écoles quand vous êtes jeunes… Ils vont te prendre parce que vous êtes différent, puis ils vont vous mettre dans une classe spéciale pour accélérer votre développement, supporter votre développement au lieu de vous taper sur la tête.
Il y a bien des gens qui sont différents et qui ne sont pas capables pour toutes sortes de raisons d’en venir à convenir avec leur différence. Puis ça, c’est dangereux parce que souvent ce sont ces gens-là qui sont ou qui deviendront, ou qui devraient devenir demain les génies de la race, c’est-à-dire les êtres supérieurs de la race, les gens qui ont la capacité de réellement se réinventer eux-mêmes et d’amener dans la société des valeurs nouvelles qui ne font pas partie de la conscience de la race. Donc ce sont des gens qui ont le besoin d’être courageux.
Quand on est différent, il faut être courageux, c’est-à-dire être capable de supporter notre différence. Si vous n’êtes pas capables de supporter votre différence, vous allez en souffrir toute votre vie, et à ce moment-là les gens que vous allez voir pour vous aider à supporter votre différence, ben, ça va être les psychologues, puis les psychiatres. Alors qu’en réalité, vous avez un avantage mais quel est l’avantage d’une différence ? C’est quoi l’avantage ? Quel peut être le portrait de l’avantage d’une différence ?
Si on fait une étude, ils disent, une différence peut vous donner l’impression d’être débalancé dans votre personnalité. Vous n’êtes pas comme les autres, vous ne jouez pas au hockey comme les autres, vous ne courez pas comme les autres, vous n’aimez pas les choses comme les autres, vous êtes toujours en dehors de la “track” (voie). Autrement dit vous ne “fittez” (s’adapter) pas réellement. Il dit : Quand vous ne “fittez “pas, c’est là que vous devez commencer à vous prendre en main, ça veut dire quoi ça ?
Il dit : Parce que vous devez comprendre que vous ne “fittez” pas parce que vous êtes différents, c’est normal. Tu es différent, tu ne peux pas “fitter”. Puis il dit : Avec le temps, avec la conscience, l’identité que l’Homme doit développer, ben, vous serez toujours différents mais vous “fitterez” dans votre propre schéma de choses, vous “fitterez” dans vos propres affaires, vous ne serez pas intéressés à “fitter” dans le modèle de la société ou dans le modèle de la conscience de la race. Vous serez intéressés à “fitter” dans votre propre modèle à vous-mêmes.
Donc vous construirez en tant qu’Hommes, en tant qu’êtres, en tant qu’individus, votre propre modèle. Ce modèle-là, j’appelle ça un modèle évolutif, un modèle d’évolution, pas un modèle d’involution, un modèle d’évolution ! Le modèle d’évolution est basé sur quoi ? Il est basé sur quoi ? Il est basé d’abord sur la capacité de l’individu de réellement pouvoir supporter sa différence.
Si vous n’êtes pas capables de supporter votre différence, vous ne pourrez pas identifier des talents qui font partie de votre conscience et qui deviendront majeurs, manifestés un jour dans le temps plus tard quand vous aurez acquis une certaine maturité. Donc ces grandes fleurs là, ces belles fleurs là de votre conscience devront prendre, se manifester dans un certain temps, parce que ces fleurs-là qui font partie de votre conscience auront un rôle à jouer à un niveau ou à un autre dans la société plus tard.
Mais vous serez obligés pendant des années d’en supporter le semence, et c’est cette semence-là qui va faire pendant des années que vous allez vous sentir différents. Si vous n’êtes pas capables de l’accepter votre différence, vous allez en souffrir psychologiquement. Et à ce moment-là, je vous dirai : “Ben, allez voir les psychologues, allez voir les curés, allez voir du monde qui vont vous aider temporairement à traiter avec votre différence, au lieu de vous amener vous-mêmes, vous-mêmes et en tant qu’individus, à réellement la renforcer cette différence-là”… Pas dans un sens négatif, mais dans un sens créatif, la renforcer dans le sens de ne pas en avoir peur de cette différence. Ne pas en avoir peur de la différence !
Si on fait une lecture sur l’affaire de la crainte de la différence, ils disent : Quand vous craignez votre différence, c’est parce que vous n’avez pas la maturité psychologique de votre propre moi, vous n’avez pas la maturité psychologique de votre moi ! Vous êtes techniquement – de l’ordre du point de vue mental – vous êtes techniquement immatures. C’est comme si vous êtes encore des enfants en culotte courte, même si vous avez quarante ans, cinquante ans, vous n’avez pas la maturité.
Ils disent que de la maturité, c’est de l’exercice en puissance de l’ego qui fait partie de la conscience planétaire de l’Homme par rapport à tous les courants astraux qui peuvent envahir sa conscience ; les courants astraux étant toutes les formes de pensées subjectives basées sur la crainte qui peuvent envahir sa conscience. C’est ça qui amène l’Homme un jour à avoir de la grande maturité. Il n’a plus peur de ce qui se passe dans sa tête parce que sa tête, ce n’est plus une toilette ! Il est capable de tirer la chaîne n’importe quand, paf !
Si votre tête devient une toilette dans le sens que vous n’êtes pas capables de tirer la chaîne, vous avez un gros problème. Ça veut dire que vous prenez tout ce qui se passe dans votre tête pour du sérieux, pour du réel, alors qu’en réalité c’est simplement de la manipulation de votre conscience astrale, ce qui fait partie du phénomène de l’Homme involutif.
Question : Est-ce qu’on n’a pas tort, des fois ?
BdM : Ah OK. Regardez ce qu’ils disent. Que vous ayez tort, ce n’est pas un problème mais que vous en fassiez une maladie, ça c’est un problème. C’est évident que l’Homme ne peut pas avoir une conscience totale, parfaitement intégrée, vous savez tout le temps, tout le temps ! Ça fait qu’en attendant vous allez faire des choses dans la vie, puis vous allez faire des choses parce que vous êtes astralisés, vous avez une certaine inconscience, c’est normal, mais on va vous dire que vous avez tort, que vous n’auriez pas dû faire ça.
Puis si on vous dit que vous n’auriez pas dû faire ça, vous allez dire : “Oui, tu as raison, je n’aurais pas dû faire ça”. Ça fait que là, vous ajustez votre part mais vous n’en faites pas une maladie. Je n’ai rien contre le fait que l’Homme n’ait pas une conscience parfaitement intégrée mais je m’oppose à ce que l’Homme se diminue dans sa conscience. Je m’oppose à ce que l’Homme se culpabilise dans sa conscience, je m’oppose à ce que l’Homme se laisse astraliser dans sa conscience parce qu’il n’est pas encore parfaitement ajusté.
Vous avez le droit de ne pas être parfaitement ajustés, ça peut prendre cinq ans, dix ans, quinze ans, vingt ans, trente ans. Avec le temps ça s’ajuste, mais en attendant, si vous avez comme vous dites, tort, mais que vous n’en faites pas une maladie, à ce moment-là vous allez ajuster votre part, puis un jour vous allez le voir puis vous ne le ferez plus, vous allez ajuster, c’est comme ça que ça marche.
Une autre lecture sur le tort. Il dit : Quand vous avez tort, comprenez que c’est une affaire d’ajustement. C’est parce que votre machine n’est pas ajustée, c’est la seule raison que vous avez tort. C’est parce que le mental n’est pas ajusté, le corps émotionnel n’est pas ajusté, l’ego n’est pas intégré à son énergie, à sa source, c’est la seule raison pour laquelle vous avez tort. N’en cherchez pas d’autres.
Question : Des fois on nous dit qu’on a tort, et si on n’a pas tort ?
BdM : Ah ! Vous commencez à comprendre, c’est ça, votre tort c’est jamais votre tort, c’est quelque chose qu’on vous met sur votre tête. Puis si l’Homme était conscient, autrement dit si on vivait dans une société consciente et qu’on faisait quelque chose qui est tordu, les gens, l’Homme conscient, il dirait : “Casse-toi pas la tête, je comprends que tu aies fait ça de même, mais avec le temps, dans deux ans tu vas faire ça d’une autre façon”. Ça fait qu’à ce moment-là, on ne vivrait pas le tort, on ne vivrait pas de l’âme.
Mais comme on est entouré de “sans-dessein”, à partir du moment où on vient au monde, à tous les niveaux, on finit qu’on est victime du tort qu’on nous impose, vous avez entièrement raison. Puis c’est ça qu’il faut défaire, puis c’est ça qu’il faut voir. Ils disent que l’Homme devra comprendre, saisir qu’il est unique, mais il ne comprend pas, puis il ne saisit pas qu’il est unique parce qu’il n’est pas habitué à son unicité. Ça, ça fait partie de l’évolution.
Question : C’est quoi qui fait son unicité ?
BdM : Son unicité, elle est le résultat du développement de sa conscience. Il faut qu’il en soit conscient, qu’il en prenne conscience. Tant qu’il n’est pas capable de prendre conscience parfaite de son unicité, à ce moment-là il vit des torts, il vit des torts ! Puis plus vous vivez avec des gens qui ont des consciences polarisées comme des curés, puis des sœurs, puis du monde qui sont à cheval sur des principes de vérité, puis de religiosité, puis de “bon Dieu,” toute cette “crisse” de cochonnerie astrale là, plus vous êtes faits à l’os ! Eux autres, ils vont vous “fucker” net, parce qu’ils sont déjà “fuckés” net !
Question : Est-ce qu’il y a un modèle en relation avec le plan mental complètement original ou s’il y a un autre modèle supérieur ?
BdM : Oh ça, c’est intéressant comme question ! Ça, c’est intéressant comme question ! Ils disent que le modèle que l’Homme se crée en relation avec le plan mental n’a aucune représentation ailleurs, c’est totalement unique, c’est neuf !
Question : Ça ne se copie pas par un autre ?
BdM : Ça ne se copie pas par un autre parce que l’Homme est unique, l’être humain est unique. Ce qui se copie par un autre, c’est ce qui est virtuel, illusoire, mais ce qui est réel chez l’Homme c’est unique.
Question : Puis l’évolution… Elle a combien d’années, c’est pas nous qui créons l’évolution…
BdM : L’évolution ? Il dit : L’évolution c’est un processus qui est infini, qui a son origine sur des plans qu’on ne connaît pas naturellement, jusque dans la matérialité, puis ce processus-là qui intercepte l’ordre, permet à l’Homme éventuellement d’en arriver à composer avec ces énergies-là. C’est ça l’évolution. Tant que l’Homme ne compose pas consciemment avec ces énergies-là, l’Homme est en involution, autrement dit développe l’ego.
Quand l’Homme commence à composer avec ces énergies-là, à ce moment-là il commence à comprendre ce qu’on appelle les structures du mal. Tu ne peux pas être conscient si tu ne comprends pas les structures du mal. Les structures du mal, ça n’a rien à faire avec la religion. Les structures du mal, si on fait une lecture ici, à partir du plan mental, c’est quoi les structures du mal ? Bon, il va m’en donner quelques unes, je ne vais pas aller… Il faut que j’arrête parce qu’il y a trop de matériel !
Les structures du mal, tout ce qui viole la liberté, c’est les structures du mal. Je vous donne un exemple. Quand j’étais petit gars, j’étais extrêmement… Je n’étais pas conscient c’est sûr, mais j’étais très sensible, puis je me rappelle quand j’avais peut-être douze, treize ans, j’étais fortement anti-communiste, fortement. Puis je sentais que le fait que le communisme enfreignait la liberté de l’Homme, ce n’était pas bon.
Donc déjà quand j’étais jeune, j’étais conscient des structures du mal, donc l’erreur intellectuelle des Français, genre Sartre, Gide, je ne les ai jamais faites, même quand j’étais petit gars. Je n’ai pas eu besoin du tort de m’excuser devant le public pour dire : “On a fait une erreur”, comme tous les intellectuels Français ont fait : “On a fait une erreur”. Pourquoi ? Parce qu’intuitivement, je pouvais percevoir les structures du mal, autrement dit l’atteinte à la liberté de l’Homme, ça fait partie des structures du mal.
Puis une autre structure du mal, tout ce qui domine l’ego, ça fait partie des structures du mal. Une autre structure du mal, tout ce qui empêche l’Homme d’être serein, ça fait partie des structures du mal. Une autre structure du mal, tout ce qui empêche l’Homme de savoir qu’il sait, ça fait partie des structures du mal. C’est grave pour un être humain de ne pas savoir qu’il sait, qu’il sait ! Quand je dis savoir qu’il sait, je parle de la certitude fondamentale interne en dehors de l’ego, basée sur la transparence de l’ego. Je ne parle pas de conviction, je parle du pouvoir créatif de son moi en relation avec une conscience systémique prépersonnelle avec laquelle il est en relation télépathique.
On regarde la politique présentement qui se passe dans le monde, tout ce qui se passe dans le monde, puis ce qui va se passer dans les années qui s’en viennent, puis on va voir des populations, des masses de populations, des gros blocs de populations tyrannisés par la polarité de la politique mondiale, “pognés”, souffrants de ce qui se passe entre les Américains, puis ce qui se passe entre le bloc Islamique dans le monde.
Les gens vont souffrir énormément de tout ça, puis les gens ne seront pas capables de voir, puis de comprendre réellement. Autrement dit les gens ne seront pas capables d’avoir la conscience intelligente du processus politique planétaire. Pourquoi ? Parce que les gens sont trop dans leur émotion. Pourquoi ? Parce que les gens sont trop à la recherche d’une conviction. Pourquoi ? Parce que les gens se nourrissent des opinions des autres. Pourquoi ? Parce que l’Homme de l’involution, donc l’Homme planétaire, n’a pas conscience des principes universels qui sous-tendent sa propre conscience personnelle, sa propre conscience prépersonnelle.
J’écoutais hier soir à la télévision britannique un journaliste Anglais qui interviewait un Imam qui aujourd’hui n’a plus le droit de prêcher en Angleterre. Puis le caractère intellectuel, émotionnel, tordu, de cet Homme-là, c’était incroyable, c’était incroyable ! Autrement dit il n’y avait plus d’objectivité là, il n’y avait plus d’intelligence là, c’était simplement les forces de l’âme extrêmement astralisées qui faisaient parler l’homme.
Et à ce moment-là, imaginez-vous quand vous avez des millions et des millions d’individus dans le monde, d’origine Islamique, qui écoutent un homme comme ça, et surtout en relation avec l’ignorance qui fait partie de ces Pays-là, ils se font automatiquement lavés le cerveau. C’est grave ! C’est très grave, c’est très grave. Puis c’est à cause de ça, ce problème très grave là, qu’on va vivre dans les années à venir des moments extrêmement douloureux dans les relations politiques internationales. Très grave !
Question : Comment est-ce qu’on peut faire face à la situation planétaire si on sent que ça souffle ?
BdM : C’est une bonne question. Un Homme qui est conscient, un Homme qui est dans sa conscience peut regarder tout ce qui se passe dans le monde, il peut comprendre tout ce qui se passe dans le monde des années avant. Il peut avoir la voyance de ce qui va se passer dans le monde, mais il n’en est jamais affecté. Si vous êtes affectés par ce qui se passe dans le monde, c’est évident que vous allez faire du “sang de cochon”, parce que toute l’information qu’on lit ou toute l’information que vous allez aller chercher dans le monde, c’est polarisé.
Et si vous voulez vous instruire en politique, si vous voulez vous instruire de ce qui se passe dans le monde – parce que c’est très intéressant la politique, la politique c’est la psychologie des nations – si vous voulez vous intéresser dans de la politique, commencez à avoir un centre mental, un centre de gravité suffisamment développé pour ne pas vous laisser influencer par des gens qui écrivent ou des gens qui parlent.
Ça demande quoi, à ce moment-là ? Ça demande que vous soyez suffisamment à l’écoute de votre propre intelligence. Si ce n’est pas assez clair, si ce n’est pas assez développé, si ce n’est pas assez sonnant, à ce moment-là, ben, faites des études en parallèle, regardez ce qui se dit à gauche, puis regardez ce qui se dit à droite. Mais n’oubliez jamais que vous devez toujours relier ce que vous lisez à des principes universels. Si vous ne reliez pas ce que vous lisez dans la presse, dans la télévision, “whatever”, à des principes universels, vous allez tomber sous la loi des convictions, vous allez tomber sous la loi des impressions, et vous allez, dépendant de votre niveau d’éducation, de votre niveau de sensibilité intérieure, vous allez totalement vous faire astraliser au niveau du cerveau.
Question : Est-ce que ce n’est pas avec notre différence qui nous permet de… BdM : Votre différence va vous permettre ça, c’est ça ! Votre différence va vous le permettre. Si vous regardez le grand mouvement anti-Américain aujourd’hui dans le monde, le grand mouvement anti-Américain, je pense que l’Amérique n’a jamais été accablée autant qu’elle l’est aujourd’hui, à ce moment-là il faut que vous étudiez intérieurement ce qui se passe. Quand je veux comprendre ce qui se passe au niveau de la politique, je ne lis pas “Le Devoir”, je ne lis pas “Le Monde diplomatique”, je vais par en dedans d’abord.
Là, je vais dire : “Bon, qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce que c’est qui crée le grand sentiment anti-Américain dans le monde”… ? Là, je vais avoir une réponse. Là, je pars d’un principe. Après ça, je vais aller dans “Le Devoir”, puis après ça je vais aller dans “Le Monde diplomatique”, après ça je vais aller dans des livres, après ça je vais étudier, après ça je vais aller chercher de l’information pour corroborer, pour renforcer ce principe-là que j’ai, mais qui vient de moi intérieurement.
Le point que je veux faire, c’est que l’Homme doit en arriver – surtout aujourd’hui, puis ce qui va se passer dans les années à venir – l’Homme conscient, l’Homme qui a une certaine conscience doit en arriver à ne pas être influencé de l’extérieur. Ça fait qu’après ça, c’est là que ça devient intéressant la politique, là ça devient intéressant la politique, parce que c’est la psychologie des nations. Puis si vous parlez avec eux autres, ils vont vous donner, ils peuvent vous donner une projection politique sur vingt ans, cinquante ans, dépendant ce que vous êtes capables de supporter au niveau de l’ego, pour pas tomber en dépression.
Mais le problème de l’être humain surtout aujourd’hui, c’est l’influence le grand problème ! D’ailleurs, tout ce qui naît de l’anti-américanisme dans le monde, surtout dans les Pays Arabes, ça va être l’affaire d’influences. Moi je me rappelle quand les Américains ont décidé d’aller en Afghanistan, la gauche intellectuelle du “Golden Mail” était totalement contre l’entrée des Américains en Afghanistan. Même les généraux Russes disaient que les Américains étaient pour se casser la gueule en Afghanistan comme eux autres l’avaient fait quand ils sont rentrés en Afghanistan dans les années 80. Puis quand les Américains sont rentrés puis qu’ils ont réglé l’affaire au bout d’un mois, là tu entendais les journalistes s’excuser. Au moins, ils ont eu la décence de s’excuser à leur public. Quand tu es obligé d’attendre qu’un journaliste s’excuse à toi là, tu as des gros gros problèmes d’attente.
Ça fait que si vous voulez tester votre identité, si vous voulez tester votre façon d’être, votre manière d’être, votre capacité d’être uniques, votre capacité de sentir par vous-mêmes ce qui est réel par rapport à n’importe quoi, vous avez de la chance là, parce que de la merde politique il va y en avoir, vous allez l’avoir jusqu’aux oreilles pendant les années à venir.
Question : Et si on s’est trompé… (inaudible).
BdM : Ils disent… Si vous vous êtes trompés, il est trop tard… Ça n’a plus d’importance. Quand tu recules ton “char” (voiture), tu frappes la porte du garage, il est trop tard. Vous vous êtes trompés… Ça, ça fait partie de votre involution, ça fait partie de votre conscience involutive, c’est normal. Mais avec l’évolution, avec la prise de conscience, il va en arriver un jour que l’Homme ne se trompera pas. Puis c’est là que l’Homme va passer dans des grands états de voyance, des grandes capacités de voir à l’avance ce qui va se passer dans le monde, à n’importe quel niveau, parce qu’il aura une télépathie intérieure, il aura une conscience mentale, il aura une conscience prépersonnelle, au lieu de fonctionner simplement par rapport à des idées qui l’influencent et qui lui enlèvent son identité.
Utilisez la politique, puis ce que vous lisez dans les journaux tous les matins pour voir jusqu’à quel point vous avez de l’identité. Essayez d’aimer Georges Bush (rires du public), ça va être un bon test pour vous autres. Essayez de vous imaginer que les Américains ne font pas la guerre pour avoir le contrôle du pétrole dans le Moyen Orient. Essayez de voir que les États-Unis, à cause de leur puissance mondiale aujourd’hui, sont obligés de créer un ordre mondial que les populations le veuillent ou non.
Question : Est-ce qu’on peut travailler planétairement pour aider le monde ?
BdM : Travailler planétairement ? Qu’est-ce que vous voulez dire par ça ?
Question : Agir pour le mieux-être de la communauté ?
BdM : Non, non, agissez pour votre mieux-être à vous, puis ça aidera les autres. L’affaire d’agir pour le mieux-être de la communauté, ça c’est tout de la spiritualité, ça. Vous n’allez pas changer le monde. Mais si vous agissez pour votre mieux-être à vous-mêmes, puis un autre agit pour son mieux-être à lui-même, vous allez agir pour le mieux-être de la communauté. Parce qu’il y a autant de bigoterie dans la conscience spirituelle qui veut aider l’Homme que dans n’importe quoi. Les missionnaires cons, c’est plein ! Ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas nécessaires, ça fait partie de leur expérience karmique.
Question : Et concernant les maîtres spirituels ?
BdM : Les maîtres spirituels, les grands maîtres, les petits maîtres, il y a des grands êtres, nous autres on les appelle souvent des maîtres, mais les grands êtres ne sont pas intéressés à se faire appeler des maîtres, puis il n’y en a pas gros d’eux autres, il n’y en a pas gros ! La plupart des maîtres, ils aiment ça se faire appeler des maîtres. Gandhi, ça c’est un grand, il y en a d’autres, Krishnamurti, c’est des grands, Steiner, c’est des grands, mais il n’y en a pas gros, cassez-vous pas la tête, il n’y en pas gros.
Question : Ces gens-là, ils n’ont plus de karma ?
BdM : Ça dépend de leur histoire personnelle, ça dépend de leur évolution personnelle, ils sont dans l’involution, donc automatiquement étant dans l’involution, ils ont un certain karma à vivre parce qu’ils sont obligés de neutraliser les éléments retardataires de leur propre conscience planétaire pour en arriver à dériver des nouvelles sources d’énergie qui les amènent à une grande maîtrise de soi. C’est comme ça que ça marche. La vie, c’est une grosse “game”, la vie c’est du “bullshit” parfait, même les Américains ne sont pas capables de créer ça ! La vie c’est du “bullshit” parfait ! C’est de la manipulation d’impression totale.
Question : C’est une grande illusion ?
BdM : C’est une grande illusion parce que ça permet à l’âme d’évoluer, sans ça il n’y aurait pas d’évolution. On ne serait pas ici s’il n’y avait pas d’illusion. Ça fait que l’illusion de la vie est nécessaire, ça fait partie des structures astrales de la conscience humaine. Puis le but de la vie, le but de l’évolution de l’âme, le but de l’évolution de l’Homme en passant de l’involution à l’évolution, c’est d’en arriver à voir comment ça marche, c’est ça la vie. Puis ultimement l’Homme va en arriver à avoir une conscience télépathique avec le plan mental, que ce soit dans un temps ou dans un autre parce que c’est l’ultime reconnaissance de son origine en tant qu’espèce pensante. L’Homme n’aura jamais la reconnaissance de son origine en tant qu’espèce pensante tant qu’il n’aura pas de communication télépathique avec le plan mental.
La réflexion, la pensée subjective, la pensée intellectuelle, ça ne fait pas partie de l’Humanité ça, ça ne fait pas partie de l’Homme, ça fait partie de la croisée entre l’Homme animal et sa réflexion. Ça fait qu’on est loin, on est loin du but de l’évolution mais ça commence. On est déjà rentré dans l’évolution, on sort de l’involution.
Question : Est-ce que c’est vrai que dans cent ans, on va avoir une Terre relativement en paix ?
BdM : Dans cent ans, la Terre va être relativement en paix parce que dans cent ans, les grands karmas de l’Humanité vont avoir été rompus, oui effectivement. Les grands karmas de l’Humanité vont avoir été rompus, puis une des raisons qu’on va avoir la paix sur la Terre dans cent ans, ça va être à cause des Américains. Moi j’ai eu des grandes crises avec eux autres parce que j’ai eu des grands arguments avec eux autres, surtout dans les années 70, durant la guerre du Vietnam, puis je disais : “Qu’est-ce qui se passe avec les Américains, cette crisse de connerie là, puis tout ça”… ? Puis la réponse que je recevais tout le temps : Il ne faut pas regarder les… coupure Fin !
mise à jour le 23/06/2024