PE-132 La conscience collective, la conscience individuée [fr]

PE-132 La conscience collective, la conscience individuée

“Ils disent que l’Homme doit apprendre à se construire un ego conscient pour bénéficier de son intelligence. Qu’est-ce que ça veut dire ? Il dit : Pour bénéficier… Comment est-ce qu’il dit ça ? Il parle trop vite. Il dit : Pour bénéficier de son intelligence, donc bénéficier de la vie dans un sens conscient, il …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Ils disent que l’Homme doit apprendre à se construire un ego conscient pour bénéficier de son intelligence. Qu’est-ce que ça veut dire ? Il dit : Pour bénéficier… Comment est-ce qu’il dit ça ? Il parle trop vite. Il dit : Pour bénéficier de son intelligence, donc bénéficier de la vie dans un sens conscient, il faut que l’Homme connaisse son rapport avec la source, mais pas dans un sens spirituel du terme.

Si l’Homme a simplement un rapport spirituel avec sa source, ce qui se produit, il dit : Il demeure inconscient mais bon .C’est intéressant ça ! Il est bon mais il est inconscient. Il dit : Alors que l’Homme doit devenir intelligent, point final, point à la ligne. Il dit : Être intelligent, il dit : Ça veut dire connaître la “game”. Il dit : On ne parle pas de l’intelligence de vos jobs ; que vous soyez ingénieur, médecin, architecte, menuisier, ce n’est pas de ça qu’ils parlent. Ce n’est pas ça pour eux autres, l’intelligence. Ça, c’est des talents.

Il dit : Pour nous autres, il dit : De l’intelligence, c’est savoir ne pas se faire prendre dans la “game” de la vie. Ça fait que ça n’a rien à faire avec vos jobs, vous pouvez être le plus grand psychiatre, le plus grand médecin, le plus grand architecte, le plus grand menuisier, le plus grand con, vous comprenez ce que je veux dire ? Ça fait que ça n’a rien à faire avec l’intelligence. Puis vous pouvez être un petit menuisier, puis bien bien intelligent.

Ça fait que pour eux autres, de l’intelligence c’est la capacité chez l’Homme de comprendre la vie. Ça n’a rien à faire avec l’intellect. Le reste c’est du talent. Allez à l’école, apprenez à être médecin, vous pourrez l’apprendre, c’est facile. Il vous suffit d’avoir un petit peu de mémoire. (Vous ne pouvez pas me parler quand je fais ça, parce que ça me dérange énormément, s’il vous plaît) il dit : Vous ne pouvez pas parler quand on parle, parce que ça… Il dit : De l’intelligence c’est de la réduction au maximum de la réflexion de la pensée. De l’intelligence c’est de la réduction au maximum de la réflexion de la pensée ! Si on part de là, il dit : Vous allez vous apercevoir que c’est infini, ça n’a pas de limite, ça peut aller dans toutes les directions, puis c’est omniprésent durant la vie et après la mort. Il n’y a pas d’intelligence dans la mort, il y a seulement de la mémoire.

Ils disent : Dans la vie morontielle, autrement dit quand l’Homme s’en va dans la mort mais pas en astral, mais en morontialité, la connexion avec les plans demeure. C’est pour ça que pour l’évolution de l’Homme, c’est très important de ne pas retourner en conscience astrale. Alors quand on dit : L’Homme conscient ne meurt pas, ça ne veut pas dire qu’il ne sort pas de son corps puis qu’il ne laisse pas son enveloppe matérielle, ça veut dire qu’il ne retourne pas en conscience astrale, mais il s’en va en conscience morontielle, donc le contact avec sa source continue, mais dans une dimension où la mémoire planétaire programmée de l’involution n’existe plus.

Il dit : Il faut comprendre que la morontialité, c’est l’étape de vie que l’Homme a toujours recherché dans son rêve humain. L’Homme a toujours voulu qu’après la mort il y ait quelque chose mais qu’il y ait une continuité de sa conscience, et non pas une élimination abrupte de sa conscience parce qu’il n’a plus contact avec le plan mental, ce qui est le cas de ce qu’on appelle les morts.

C’est quoi un mort ? Il dit : Un mort, c’est une âme avec laquelle on ne peut plus travailler. Ça, c’est une bonne définition de la mortalité. C’est ça un mort. C’est simplement ça un mort. C’est une âme, donc un désincarné, avec laquelle ils ne peuvent plus travailler. C’est pour ça que quand vous parlez avec des morts, autrement dit par voie médiumnique, et que vous leur posez la question de la lumière, de cette fameuse lumière qu’ils recherchent toujours… La lumière qu’ils recherchent toujours, c’est une lumière qu’ils ne peuvent pas atteindre en astralité, en forme astrale.

Puis c’est leur grande souffrance, que ce soit sur les bas plans ou sur les hauts plans de l’astral. Tous les morts vont vous le dire. C’est leur grande souffrance d’attendre à reconnecter avec cette lumière-là, mais cette lumière-là, l’Homme, seulement l’Homme, l’âme incarnée peut reconnecter avec. Pourquoi ? Il dit : Si on pouvait connecter avec les morts, on n’aurait pas besoin des vivants. Pas bête, comme idée (rires du public). Je ne l’ai jamais vue celle-là… Je ne l’ai jamais vue celle-là !

S’ils pouvaient connecter avec les morts pour les faire évoluer, ils n’auraient pas besoin des vivants ici. Ça, c’est intéressant ! Il dit : Vous pensez, parce que vous êtes sur le plan matériel, que vous êtes essentiels, puis en réalité vous l’êtes. Mais il dit : Vous ne réalisez pas jusqu’à quel point. Il dit que c’est pour ça que vous n’avez pas suffisamment conscience de vous-mêmes.

Un Homme qui aurait suffisamment conscience de lui-même – il dit – aurait la capacité de nous imposer sa volonté. Ça, c’est intéressant ! Si l’Homme avait suffisante conscience de lui-même, il pourrait renverser les rôles. Au lieu que ce soit lui qui vive par rapport à un déterminisme vertical, ce serait les forces sur le plan mental qui vivraient une relation verticale. Pas un déterminisme parce qu’ils sont trop loin dans le temps, mais une relation verticale.

Ce qui veut dire quoi ? Il dit : Ça veut dire que l’Homme aurait la capacité d’avoir une vie qui s’en va dans la direction qu’il veut dans la mesure où il aurait la capacité d’être. Ça veut dire quoi ça, la capacité d’être ? Ça veut dire la capacité de ne pas être en processus de réflexion. Comprenez-vous ça là ? Ça se comprend ? Il dit : Quand vous n’êtes pas en réflexion – il dit – vous êtes en vibration. Mais il dit : Ce n’est pas confortable pour l’Homme d’être en vibration parce qu’il aime ça, réfléchir. Pourquoi ? Parce qu’il dit : La réflexion vous sécurise. Il dit : Dans la réflexion, vous remplissez constamment votre vide existentiel.

Ça fait que ta “blonde”, elle te “crisse” là, tu vis un vide existentiel, tu es en réflexion. Si tu es conscient, tu ne serais pas en réflexion, puis ta “blonde” elle te laisserait, à ce moment-là tu serais en conscience créative, tu comprendrais exactement pourquoi est-ce qu’elle t’a laissé, puis tu verrais que c’est nécessaire, tu verrais que ton temps avec elle est fini. Tu ne souffrirais pas puis elle non plus.

Vous iriez plus loin dans votre développement. Pourquoi ? Parce que vous seriez en dehors de la réflexion, donc vous seriez dans des consciences d’êtreté, ce que l’Homme ne vit pas. C’est pour ça que l’Homme préfère être en réflexion qu’en vibration, parce qu’il n’est pas habitué, il n’est pas sûr. Qu’est-ce que c’est être en vibration ? Parce qu’il n’est pas confortable dans le vide de ne pas être conscient de lui-même, donc de ne pas être en réflexion. Il n’est pas confortable.

Il y a du monde qui souffre puis qui aime souffrir, parce quand ils souffrent ils se sentent bien, ils sentent quelque chose, au moins ils sentent qu’ils souffrent (rires du public). L’Homme peut être niaiseux à ce point-là, le sadisme c’est ça, le sadomasochisme c’est ça. Il y a des femmes qui aiment vivre le mal de l’amour, parce que c’est comme une drogue. C’est comme si l’amour, c’est trop “plate” (ennuyeux). Mais le mal de l’amour, ça c’est… Il y a de l’adrénaline là-dedans.

Je ne dis pas toutes les femmes, je dis il y a des femmes de même. Il y a de multiples types de personnalités qui vivent sur le plan matériel. Il y a du monde, quand ils se battent entre eux autres dans les couples, ils aiment ça, parce que le soir ils vont faire l’amour, puis ils vont tout arranger ça. Mais vivre tout le temps dans l’harmonie là, c’est “plate” ! Tu te lèves le matin, ça va bien, tu te couches le soir ça va bien, pendant dix ans, ça c’est “plate”. “Give me a little of destruction” (rires du public), un petit peu de merde pour que je puisse laver mes vitres !

Ça fait que vivre dans la réflexion c’est rassurant, mais vivre dans la vibration, dans le vide, dans le gros vacuum de l’ego, ce n’est pas rassurant quand on ne sait pas comment ça marche. Il dit : C’est pour ça que l’Homme n’est pas intelligent, il n’est pas dans son intelligence, il est simplement dans ses perceptions, puis dans ses référents existentiels, psychologiques, “whatever”, dépendant de la race, puis de la mémoire de la race, puis tout ça. Il dit : L’intelligence, ça ne se manifeste pas comme nécessairement l’ego voudrait que ça se manifeste. C’est sûr ! Question ? Oui, Madame ?

Question : Je vais commencer par une réflexion, sur la réflexion de l’ego, moi je saisis que l’ego aime réfléchir parce que ça nourrit son illusion que la pensée émane de lui.

BdM : Voilà, très bien dit !

Question : Quand il est en vibration télépathique, il se rend compte que ça ne vient pas de lui…

BdM : C’est ça ! C’est ça !

Question : La question, c’est surtout quand vous parlez de conscience collective…

BdM : Je vais spécifier cette affaire de conscience collective, parce que c’est un concept important. Comme le Monsieur disait ce soir : “Ben, peut-être qu’un jour, il y aura une masse critique de conscience collective”. Mais quand je dis qu’il n’y aura jamais de conscience collective dans le sens d’une conscience systémique collective, je veux dire que pour qu’il y ait une conscience collective, il faut qu’il y ait une mémoire collective. Alors qu’une conscience systémique, ça n’appartient pas à une mémoire planétaire.

Donc un Homme qui est en conscience, autrement dit qui est en conscience supramentale – appelez ça comme vous voulez – un Homme qui est en conscience, autrement dit qui a une relation télépathique avec le plan mental, la mémoire planétaire qu’il a c’est simplement une mécanique pour les choses qu’il a à faire, mais au niveau de son Esprit, il n’appartient plus à la mémoire de la race, parce qu’il ne fait plus partie sur le plan expérientiel à l’expérience de son âme.

Il fait partie sur le plan expérientiel au mouvement de son Esprit, donc il ne peut plus être en conscience réfléchie basée sur la mémoire de la race. C’est pour ça que la conscience collective ne peut pas exister à ce niveau-là. Toute la salle ici, on prend la totalité des êtres, un jour, disons conscients, mais on ne pourrait pas être conscient dans le sens qu’il y aurait une conscience collective. Ce serait des consciences individuées mais à plusieurs unités, parce qu’il n’y en aurait aucun de nous autres qui serait subordonné à la mémoire collective de la race.

Autrement dit si je vais plus loin dans cette définition-là, il n’y aurait pas de système de croyance pouvant absorber la conscience de l’individu. C’est dans ce sens-là que la conscience collective, la conscience ne sera jamais collective, elle sera toujours individuée.

Question : Je n’avais pas terminé ma question, j’avais commencé par pourquoi il est plus difficile de parler de conscience collective, alors qu’il est facile de parler d’inconscient collectif ?

BdM : Quand on parle d’inconscient collectif, ça veut dire la conscience collective planétaire, c’est la même chose. L’Homme de l’involution est inconscient dans le sens qu’il ne participe pas créativement à un dialogue mental avec le plan mental. Il est toujours dans un processus de réflexion. Et c’est ce processus de réflexion là qui de manière agglutinante crée la conscience collective. Parce qu’il a besoin l’Homme, de mémoire, pour se donner la valeur en tant qu’ego d’une certaine assise identitaire lui permettant de se sentir bien en lui-même.

Il a besoin de ça, mais une fois que l’Homme est en conscience créative, il n’a plus besoin de ça. Ça fait que tous ces éléments-là qui structurent son ego en relation avec d’autres “ego”, disparaissent, parce que lui-même devient une entité intégrale. Un Homme conscient, ça ne veut pas dire qu’il ne participe pas, qu’il n’est pas relationnel avec d’autres mondes, mais ça veut dire que sa relation est toujours en verticalité d’abord et en horizontalité ensuite.

Et en verticalité il va pouvoir juger, mesurer sa relation avec les Hommes, mais il ne pourra pas, ils ne pourront jamais être restreints, “intégrés à”, assimilés par la conscience de la race. Je donne un exemple. Vous, vous m’arrivez un jour puis vous me dites : “Monsieur Bernard, j’ai vécu tel phénomène la semaine passée, j’ai vu des êtres étranges qui me sont apparus chez nous, qui sont venus dans ma maison”… Vous pouvez me dire ça, je vais vous écouter, je peux comprendre ce que vous vivez, mais je ne pourrai jamais croire ce que vous vivez.

Là, vous allez dire : “Comment est-ce que vous pouvez m’écouter, me comprendre, puis pas croire”… ? Je ne peux pas croire parce que je ne peux pas m’assujettir à votre expérience, mais je peux le comprendre, je peux l’écouter dans le sens de pouvoir par vibration me l’éclairer pour moi-même ou vous l’éclairer pour vous-même. Mais moi, je ne peux pas en tant qu’individu croire à votre expérience. Puis probablement que ça va être l’aspect transitionnel le plus difficile pour l’Homme de comprendre le phénomène de la croyance.

Oubliez pas que ça fait des milliers d’années qu’on est sujet à croire, à partir de la conscience tribale, en conscience plus développée jusqu’à aujourd’hui, et même aujourd’hui à un âge où on est très très avancé sur le plan intellectuel, on est encore dans des systèmes de croyances et les systèmes de croyances, regardez ce qu’ils disent sur ça. Il dit : Croire pour un être humain là, d’un point de vue à eux autres, ça veut dire nier littéralement, nier sa conscience à lui de la réalité.

Je vous donne un exemple. Il y a cinq gars. Un, deux, trois, quatre, cinq. Là, je prends un exemple purement pour expliquer le principe de ce que je veux dire. Il y a un gars qui vient me voir et me dit : “Hé, Bernard, j’ai rencontré un extraterrestre”. L’autre, il dit : “Bernard, moi aussi, j’en ai rencontré un”… Lui était gris, l’autre était ci, l’autre était ça… Tu as cinq gars qui m’arrivent avec cinq expériences d’avoir rencontré des extraterrestres. Moi en tant qu’individu, je ne peux pas croire. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si je crois, je ne peux pas avoir conscience de ma réalité de tout ça.

Donc je m’assujettis à la réalité de cet individu-là s’il a rencontré un extraterrestre en conscience astrale ; lui peut avoir rencontré un extraterrestre en conscience morontielle ; lui peut avoir rencontré un extraterrestre simplement au niveau de l’imagination ; lui peut avoir rencontré un extraterrestre simplement dans un rêve ; lui peut avoir rencontré un extraterrestre physiquement, il pense… ! Si je crois moi, je nie ma conscience personnelle du réel, parce que j’ai une conscience personnelle du réel qui m’appartient.

Ma définition, ma capacité de définir le phénomène extraterrestre, c’est personnel à ma conscience à moi, ça n’a rien à faire avec la conscience de l’Humanité. Ça, c’est comme si quelqu’un me dit : “Bon, ben, qu’est-ce que c’est un Éternel”… Je vais lui donner ma définition, selon ma conscience personnelle à moi de ce qu’est un Éternel. Qu’est-ce que c’est les grands âges de la glace, les grands âges de la glace universelle ? Ça va être en fonction de ma définition, selon ma conscience personnelle à moi. Ça n’a rien à faire avec la conscience de l’Humanité.

Donc si en tant qu’individu, je suis régi par des systèmes de croyances, par rapport à ces types-là je ne peux pas être dans la conscience personnelle de ma réalité. Puis c’est pour ça qu’ils disent qu’un Homme qui croit ne peut pas savoir. Nous autres on a l’impression sur le plan matériel que, vivre des expériences paranormales, ça équivaut pour nous autres à être des êtres supérieurs ou des êtres avantagés, mais ce n’est pas nécessairement le cas. Ce n’est pas nécessairement le cas !

Quand il y a des mondes parallèles qui s’introduisent pour des raisons quelconques dans un monde matériel, c’est parce que dans le monde matériel, autrement dit dans la structure psychique d’un moi planétaire, il y a des failles, il y a des failles ! Tu peux avoir des individus qui se matérialisent dans un espace-temps à travers un corridor extrêmement étroit, de ce qu’on appelle un espace-temps, et qui vont créer sur le plan matériel des phénomènes que nous autres on ne comprend pas, mais qu’on va croire ; mais qu’on ne comprendra pas parce qu’on va être régi par des systèmes de croyances.

A,lors que si on était dans une conscience totalement individuée, on comprendrait que ce phénomène-là c’est une erreur, c’est une faille dans le temps. Donc ça n’a aucune valeur une faille dans le temps ! Donc un individu qui se manifeste de ce plan-ci vers le plan matériel à travers une petite ouverture, une petite fenêtre dans le temps, c’est une erreur dans le temps, ça ne sert absolument à rien et ça peut même débalancer l’expérience psychologique d’un ego qui n’est pas dans sa conscience individuée.

On a l’impression, à cause des mécanismes de réflexion et du très grand besoin de connaître ou de savoir qui est dû à notre involution, on a un très très grand besoin de penser que les mondes parallèles devraient nécessairement se mixer avec notre monde, alors que les mondes parallèles ne doivent pas se mixer avec notre monde. Et lorsqu’ils se mixent avec notre monde, c’est parce qu’il y a une erreur de structure psychique dans l’Homme.

C’est pas normal qu’une fille me dise : “Mais, Monsieur Bernard, quand je traverse la rue, j’arrive en astral de l’autre bord puis j’attends que mon corps physique arrive”. Ce n’est pas normal ! Ce n’est pas normal ! Quand tu arrives de l’autre bord de la rue, tu es supposé d’arriver ensemble avec ton enveloppe astrale puis ton corps physique. Elle, c’est le contraire, elle arrive en astral puis elle attend que le corps physique arrive.

Ça fait qu’après ça, elle se demande pourquoi est-ce qu’elle a un débalancement au niveau de sa conscience personnelle ! Je comprends ! Puis après ça, tu es obligé de tout raccorder ça, puis c’est long de raccorder ça, parce que l’être humain souvent a l’impression que quand il vit des phénomènes astraux, il est avantagé sur le plan psychique alors qu’il ne l’est pas. Puis d’ailleurs, je vais aller encore bien plus loin que ça, même les rêves ne sont pas à l’avantage de l’Homme.

Les rêves sont un excès d’énergie astrale que l’Homme vit dans sa conscience endormie parce qu’il n’est pas capable de contrôler les ouvertures et la fermeture des égrégores mémoriels de son moi endormi. Si l’Homme était capable de contrôler les égrégores mémoriels de son moi qui est endormi, il y a beaucoup de rêves qui ne passeraient pas la nuit. Mais ça fait tellement partie de l’inconscience de l’involution, on est tellement habitué – l’Humanité – à rêver, ça fait tellement des millénaires qu’on rêve, que c’est rendu qu’on pense que rêver c’est normal !

Alors que rêver c’est une ingérence dans la conscience de l’Homme, et un jour l’Homme ne rêvera plus, il va simplement être conscient sur le plan astral mais l’Homme ne rêvera plus ! Donc il y a beaucoup de choses qu’on vit et qui font partie de l’expérience de l’âme sur la Terre. Pourquoi ? Parce qu’il dit : L’âme c’est une entité qui n’a aucune vision d’elle-même.

Si l’âme avait une vision d’elle-même, on ne serait même pas sur le plan matériel, on resterait en astral et le contact avec eux autres se ferait en astral, et il n’y aurait jamais eu d’incarnations sur la Terre, et l’Humanité n’aurait jamais été créée. Jamais l’Humanité n’aurait été créée ! Donc l’âme n’a pas de vision d’elle-même. Et pourquoi elle n’a pas de vision d’elle-même ? Parce qu’il dit : Elle n’est pas connectée avec nous autres.

Et pourquoi est-ce que l’Homme a été créé sur la Terre ? Pour que l’âme en arrive, éventuellement, à avoir une vision d’elle-même après le processus d’incarnation. Pourquoi ? Il dit : Parce qu’en incarnation, l’âme est obligée de perdre la mémoire de son origine. Vous ne vous rappelez pas, vous, ce que vous étiez sur le plan astral, vous n’avez aucune idée ! L’âme est obligée de perdre la mémoire de son origine et en perdant la mémoire de son origine, elle la remplace par la mémoire de la Terre.

Et à travers le développement de son expérience dans la mémoire de la Terre, l’âme développe un karma, c’est-à-dire des relations extrêmement subtiles entre sa mortalité et d’autres mortalités, d’autres Hommes. Et ce sont ces relations-là qui deviennent ce qu’on appelle des liens karmiques ; les liens karmiques étant des valeurs planétaires astrales qui permettent à l’âme éventuellement de s’éveiller, c’est-à-dire de se créer des plans de vie de plus en plus intelligents pour pouvoir le plus possible connecter avec eux autres. C’est ça l’histoire de l’incarnation sur la Terre. Pas plus que ça.

Mais il dit : Si vous nous parlez pas, vous ne pouvez pas savoir ça. C’est pour ça que l’Homme vit ce qu’eux autres appellent l’involution, c’est-à-dire la phase de l’incarnation où l’ego est développé, et à travers la réflexion a l’impression d’être intelligent alors qu’en réalité, il ne l’est pas ! Puis c’est pour ça que l’évolution sur la Terre a été si longue. Puis c’est pour ça qu’ils admettent que dans le processus d’involution, puis dans le processus d’incarnation de l’âme sur la Terre, la seule chose qu’ils ne savaient pas eux autres, c’était que l’âme n’avait pas la capacité de s’autocorriger.

Ça a été un des grands mystères de la science systémique de ne pas savoir que l’âme ne pouvait pas s’autocorriger. C’est une des seules choses qu’ils ne savaient pas, et savez-vous pourquoi est-ce qu’ils ne savaient pas ça ? Il dit : Si on avait su ça, on n’aurait jamais fait l’incarnation !

Question : Ils ont été manipulés ?

BdM : Il dit : Ce n’est pas qu’on a été manipulé, mais il dit : On n’avait pas la science pour empêcher ça. Ça fait que pour eux autres c’est comme une erreur, mais à des niveaux tellement, tellement loin, tellement avancés que, pour nous autres, ça n’a pas de signification. Mais ça en a une grosse signification, parce que regarde ! Il dit : Tous les Hommes moindrement intelligents savent quelque part dans leur conscience, en arrière, qu’ils sont éternels. Mais il dit : Être éternel pour un Homme, ça n’a aucune signification réelle, parce qu’il dit : L’Homme pense, et tu ne peux pas réfléchir à ce que veut dire le mot “éternel” parce qu’éternel c’est une infinité. Et une infinité, ça ne peut pas se saisir par l’intellect parce que ça n’appartient pas à la réflexion, c’est purement vibratoire.

Ça fait qu’imagine-toi, sur le plan matériel, si on en fait du “sang de cochon” pour rien, pendant des milliers d’années, pendant toute une vie, à travers nos petits amours qui ne marchent pas, à travers nos taxes qu’on ne paie pas, à travers nos jobs qu’on perd, à travers nos maisons qui brûlent ! On s’en fait du “sang de cochon” pour rien, quand tout est écrit ! C’est dans ce sens-là que la vie “fait dur”, pas dans le sens que la vie n’est pas belle, puis qu’elle n’est pas grande, mais dans le sens qu’on est totalement ignorant.

Moi je me rappelle en 1969, parce qu’il fallait que je pose des questions en 1969, j’étais niaiseux, puis je disais : “Jusqu’à quel point, on est ignorant… ? Puis ils me répondaient : “Absolument”… Ça, ça m’a levé les cheveux sur la tête. Je n’étais pas un con en 1969 moi là ! Je n’étais peut-être pas comme aujourd’hui mais je n’étais pas un con ! Je pensais, j’étais un penseur, j’étais universitaire, j’avais une formation intellectuelle.

Ça, ça m’a donné un choc, quand ils m’ont dit : “Absolument ignorant”. Ça fait trente ans que je fais ça, “câlisse”, puis je n’ai jamais arrêté, puis je vais le faire encore peut-être pendant un autre vingt ans, puis je ne vais jamais arrêter, ça n’arrête pas. Puis on n’est pas capables de comprendre, nous autres, qu’il n’y a pas de limite au savoir, puis la raison qu’on n’est pas capables de comprendre qu’il n’y a pas de limite au savoir, c’est parce qu’il y a de la limite simplement à notre réflexion. C’est simple !

Ça fait que quand tu commences à comprendre qu’il n’y en a plus de limite au savoir, ben, tu t’en vas dans une salle, tu donnes des conférences pendant trente ans, puis tu ne t’inquiètes pas si tu vas avoir quelque chose à dire. Il y a toujours quelque chose à dire. Il dit : Vous aimez l’idée d’un Dieu parce qu’il vous sécurise, mais il dit : Un jour vous aimerez l’idée qu’il n’y en a pas parce que vous serez “sécures”. C’est intéressant ça. C’est intéressant !

Il dit : Vous aimez les religions, parce qu’il dit : Les Églises vous donnent des pensées des grands initiés, ainsi de suite, mais il dit : Un jour l’Homme aura sa propre pensée personnelle. Ça fait que tout ça, ce que j’appelle la conscience évolutionnaire, la psychologie évolutionnaire, le but de tout ça, c’est quoi ? Il dit : C’est de vous amener à vous libérer, les Hommes, des systèmes de croyances.

Quand des psychologues arrivent et disent : “Ah ! Ben ça, ça fait partie du subconscient”… Ça n’existe pas du subconscient ! C’est un concept psychologique qui est utile pour expliquer des affaires qu’on ne peut pas expliquer. Ça n’existe pas du subconscient ! Il y a de la conscience tout partout. Subconscient ! Tu mets ça sur le subconscient !… “Ah ! Ben ça, ça a à voir avec le subconscient. Ça, ça vient du subconscient”… Le psychologue : “Ah ! Ben ça, c’est ton subconscient qui t’a fait faire ça”. Au serial killer : “C’est ton subconscient”… Pourtant le gars il dit au psychologue : “J’entendais une voix qui me commandait de tuer”… Les serial killers, ils entendent tous des voix qui commandent de tuer… “Ça vient du subconscient” !! Je ne demande pas à la psychologie ou au psychologue de s’intéresser à des notions comme ça, mais je sais qu’il y a des psychologues plus individués qui vont s’intéresser à des notions comme ça.

Ça fait que ce n’est pas le système, le système il fait son job puis il est correct. Ils font beaucoup de grandes choses. Mais le psychologue, l’individu qui n’appartient pas à une conscience collective, un jour, lui il va rentrer dans des affaires comme ça parce qu’il va en avoir besoin pour lui-même, pas nécessairement pour guérir les gars qui viennent chez eux, dans son bureau. Il dit : L’Homme va comprendre avec le temps que la relation avec le plan mental sera une relation natuelle. Ce n’est pas moi qui suis anormal, ce n’est pas moi qui est ”weird” (bizarre), c’est vous autres. Pas moi ! Question ?

Question : Si on était normaux, on serait tous comme vous ?

BdM : Si vous étiez normaux, on serait tous pareils, on se comprendrait facilement. Ça fait que vous pourriez me parler et dire : “C’est ça, ça a bien de l’allure”.

Question : Bernard, qu’est-ce qui arrive à la pensée quand on réfléchit ?

BdM : Qu’est-ce qui arrive à la pensée quand on réfléchit ? Bonne question ! Il dit : Quand vous réfléchissez, la pensée perd de sa lumière, donc elle ne devient pas intelligente. C’est comme si vous perdez de l’intelligence. Son taux vibratoire tombe. Moi je suis content de ne pas penser, parce que si je pensais, ça serait bien bien souffrant. Premièrement, c’est trop lent, c’est trop “slow” : “Qu’est-ce que c’est que je vais dire là, est-ce que je vais pouvoir donner une conférence ce soir, quel sujet”… ?

C’est pour ça que les gens disent : “Donnez-nous des sujets”. Je n’en donne plus de sujets, parce que premièrement ils ne veulent pas m’en donner, ça fait qu’ils m’ont forcé : “Pas de sujet”. Il y en a qui écrivent des sujets après la conférence pour le prochain mois… Parce que ça serait encore des sécurités : “avoir besoin d’un sujet”… Ça fait que la pensée elle perd sa vibration, ça fait qu’elle devient réfléchie, il y a moins d’intelligence dedans. Ça ne veut pas dire qu’elle n’est pas utile, la pensée.

Question : Ce n’est pas spontané, ce n’est pas de la pensée ?

BdM : Si ce n’est pas spontané ?

Question : Si ce n’est pas spontané, ce n’est pas de la pensée ?

BdM : Il dit : Plus elle est spontanée, la pensée, plus elle est créative. Mais il ne faut pas que l’ego la taponne (rires du public). Il dit : C’est vite l’ego, c’est comme un chat : Pfutt ! Il la manipule. Il est vite, l’ego.

Question : On ne peut pas vivre dans l’inconscience ?

BdM : On ne peut pas vivre dans l’inconscience ? Vous l’êtes. Vous êtes dedans, vous baignez dedans, vous êtes assis dedans, les deux pieds jusqu’au cou. C’est ça l’involution. C’est quoi de l’inconscience ? Il dit : L’inconscience, c’est pas savoir qu’on existe. Sans ça, vous ne pourriez pas fonctionner. L’Homme ne pourrait pas fonctionner comme il fonctionne, il ne pourrait pas aller à la guerre comme il va, il ne pourrait pas tuer comme il veut, il ne pourrait pas voler comme il vole, il ne pourrait pas mentir comme il ment, ainsi de suite. Il ne pourrait pas avoir peur comme il a peur. Oui, Monsieur ?

Question : Vous disiez tantôt là, vous parliez d’une certaine souffrance, en disant qu’on ne souffre pas les mêmes choses… (inaudible).

BdM : Quand je parle de souffrance… Plus l’Homme va devenir conscient, plus sa conscience va être aigüe, subtile. Donc la conscience qu’il aura dans un âge, il ne l’aura plus dans l’autre.

Question : Donc, vous dites qu’il y a plus de subtilité dans la souffrance que dans la colère, il y a plus de nuances ?

BdM : Il y aura plus de subtilité dans sa conscience, il y aura plus de subtilité dans sa colère parce que l’Homme va voir la connexion vite, avec la manipulation des plans. Aujourd’hui on est inconscient des plans, on ne se sent pas habité par les plans, donc quand on vit de la souffrance, on se l’attribue à soi-même ou on l’attribue à la société. Alors que dans l’évolution, avec la conscience des plans, quand l’Homme va faire “the link” (le lien) avec les plans, puis qu’il va vivre une souffrance, cette souffrance-là va être beaucoup plus nuancée, parce qu’il va voir la manipulation dedans.

Puis voyant la manipulation, sa conscience aussi va devenir plus subtile, puis plus subtile. Ça fait qu’éventuellement, l’Homme va souffrir des petites choses très intensément qui auparavant ne lui auraient même pas pris de l’attention, alors que les choses avant qui étaient des grosses affaires pour lui, demain ce sera du rien du tout. Ça fait que c’est dans ce sens-là que je dis : La souffrance de l’Homme, la souffrance psychique de l’Homme va totalement changer parce qu’elle va passer d’un plan psychologique à un plan psychique.

La conscience de la manipulation va devenir plus grande, puis avec le temps, ben, l’Homme va être… L’Homme ne sera pas libre de la souffrance – moi je ne suis certainement pas libre de la souffrance, puis je ne le serai jamais – mais l’Homme va être plus libre dans la souffrance. Pas “de” la souffrance, mais “dedans”. Tandis qu’avant, il n’était pas libre de la souffrance mais il n’était pas libre dedans non plus.

Tandis que demain, il ne sera pas libre de la souffrance mais il va être libre dedans. Autrement dit, si vous, vous arrivez chez vous, puis votre maison brûle, ça va vous donner un choc. Moi si j’arrive chez nous, puis ma maison brûle, je ne vivrai pas le même choc. Parce que je vais avoir de la souffrance, mais dedans je vais être plus libre que je l’aurais été dans le temps. C’est dans ce sens-là. La nuance est là. OK. ?

Question : Est-ce que c’est la peur qui nourrit l’ego ou l’ego qui nourrit la peur ?

BdM : La peur nourrit l’ego, puis ensuite l’ego la continue, ça devient un cercle vicieux. Parce qu’une fois que l’ego devient conscient de la peur, c’est là que ça devient un cercle vicieux, mais la peur originalement elle part de ces états extrêmement humanisés, puis elle devient subtile la peur. Plus on est civilisé, plus la peur devient subtile. Si on est très très spirituel, très croyant… Ben, on peut avoir peur d’aller en enfer. Ben là, ça devient très très subtil. Puis ça, ça devient un cercle vicieux cette affaire-là.

Il faut un jour que ça soit cassé, parce que c’est de la manipulation astrale, mais on ne sait pas que c’est de la manipulation astrale parce qu’on n’a jamais eu de conscience évolutionnaire ou de psychologie évolutionnaire pour nous expliquer le mouvement de l’ego sur la Terre, en incarnation, par rapport à l’invisible. Ça fait qu’on a toujours vécu notre ego par rapport à la structure ou par rapport aux architectures de notre mental réfléchi, philosophique, religieux, idéologique.

Ça fait qu’à ce moment-là, on a passé une grande partie de notre vie dans une prison culturelle, puis les philosophes ne nous ont pas aidés, parce qu’eux autres sont pris dans la même affaire. Les religieux ne nous ont pas aidés, parce qu’ils sont dans la même affaire. Les psychologues, les psychiatres, les politiciens ne nous ont pas aidés. Personne nous a aidés parce qu’on est tous dans la même affaire, on a tous des ego existentiels, on est tous en expérience.

Bon, ben, maintenant que la glace est cassée, que finalement il y a des Hommes sur le plan matériel qui ont un contact télépathique avec le plan mental, ben là, on commence à comprendre d’autres choses là. Ça fait que ça, ça crée pour une psychologie évolutionnaire, ça crée pour une nouvelle évolution, puis ça crée pour une libération complètement chez l’Homme, autrement dit chez l’ego, des pensées réfléchies qui sont utilisées par des évènements qui créent la crainte sous les instars de l’astral. Regardez notre réaction là, quand il se passe quelque chose, n’importe quoi, je ne sais pas moi, que ce soit un texte du gouvernement qui dit : “Bon, ben, tu nous dois dix, vingt piastres de taxes. Si tu ne nous paies pas, on s’en va chercher ta maison”. On “freake” (panique) tout de suite. Puis on est toujours comme ça.

Toute notre vie, techniquement, on la vit par rapport à des états de crainte quelconque qui nous motivent à nous protéger, à perfectionner notre existence, toute notre vie, au niveau des guerres, au niveau des idéologies, au niveau des jobs, au niveau des relations humaines, nos familles, nos enfants, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Moi, je connais des gens qui vivent sur le bord de la crainte tout le temps. C’est abominable. Après ça, on se demande pourquoi est-ce qu’on a le cancer, je comprends. C’est sûr qu’on a le cancer. Sûr !

C’est pour ça qu’au vingtième siècle, il y a eu un “breakthru” (une avancée), il y a eu finalement une ouverture entre le plan mental puis l’Homme, pour que finalement on commence à sortir de l’involution puis passer à l’évolution. Mais tout ça, c’est basé sur le fait que l’Homme doit avec le temps en arriver à pas croire. C’est très grave de croire. Très grave ! Très grave ! Parce qu’à partir du moment où un ego croit, il se crée des systèmes de réflexion qui favorisent, favorisent ce qu’il croit. Et là, il devient encore plus prisonnier.

Question : Est-ce que ça ne libère pas la peur, par exemple, cette foi-là ?

BdM : Ça va la libérer jusqu’à un certain moment donné. Puis après ça, ils vont vous en envoyer à un autre niveau, puis tu vas être “pogné” pareil. La foi, qu’est-ce qu’ils disent sur la foi ? Ça, c’est intéressant ça, la foi !

Question : La foi libère la peur ?

BdM : Il dit : La foi libère la peur tant que tu n’as plus peur de ta foi. La journée que tu as peur de ta foi, autrement dit que tu mets ta foi en doute, tu es fait ! La petite sœur à PEI là, Prince Edward Island (province du Canada) qui un jour… Elle avait rencontré un médecin, puis elle est tombée en amour avec un médecin, ce qu’elle a vécu comme choc au niveau de sa foi, ça lui a créé une grande peur intérieure, puis cette peur intérieure là, elle a été utilisée pour qu’elle vive une “travestie” au niveau de l’éducation des enfants, puis c’est ce qui l’a amenée en couple.

Celle-là, je ne la comprends pas, il dit : La foi c’est bon quand tu n’as rien à perdre, mais quand tu as tout à perdre, tu es fait ! Tout à perdre, ça veut dire quoi ? La remettre en question. Ça, c’est intéressant. Quand tu n’as pas à remettre en question, woop… Mais quand elle est remise en question, qu’il te tombe un livre sur la main, t’sé… Quand un gars au dix-septième siècle ou au dix-huitième siècle tombait avec un livre de Victor Hugo… Ah ! Ça remettait en question. Tant qu’elle n’est pas troublée ta foi, elle est correcte. Mais quand elle est remise en question avec tout ce qui se passe aujourd’hui, l’information, la télévision, l’Internet… Regardez rien que ce qui se passe en Arabie Saoudite, dans les Pays Arabes là… Comment est-ce qu’ils ont peur que l’Internet rentre là, que les jeunes aient accès à l’Internet comme nous autres ici. Pourquoi ? Parce que ça remet toute la foi en question.

Il y a quelqu’un qui me disait dernièrement, il disait : “Ben oui, mais qu’est-ce que c’est que vous pensez de toute la liberté sur l’Internet, l’accès à la pornographie, par exemple que les jeunes ont dans des pays où il y a des grandes traditions religieuses”… ? Puis ma réponse, ça a été que le matérialisme soi-disant américain, c’est la force qui va changer le monde et qui va déspiritualiser la planète pour que l’Homme en arrive un jour à être intelligent. Quand tu es intelligent, tu n’as plus besoin de ça, ces affaires-là !

Ça fait qu’autrement dit, les règles de moralité qui ont été créées par les peuples, par les gouvernements, ainsi de suite, pour empêcher le monde d’être libre, autrement dit d’en arriver éventuellement à avoir leur propre discernement, un jour ça va sauter. Il n’y a pas un gouvernement qui va empêcher l’Internet de rentrer. C’est la plus grande révolution planétaire qui a jamais été créée, l’Internet. Ça va prendre son temps, mais ça va rentrer, ça va rentrer !

Question : Mais ces gouvernements-là qui ont créé cette forme de moralité là, c’est pas pour empêcher les individus de s’entretuer, n’ayant pas de conscience tellement. Alors, ils ont dit : On va établir des plans pour éviter que les individus s’entretuent entre eux ?

BdM : Il dit : On ne discute pas la valeur des interdits moraux, on dit qu’un jour il faut que l’Homme s’interdise lui-même. Ce n’est pas pareil. Sans ça, c’est de la domination. Que l’Homme s’interdise lui-même ! Moi je m’interdis moi-même. Quand bien même que je vivrais dans une société où la pornographie est rampante, moi ça ne m’intéresse pas, ça va contre ma sensibilité, ça va contre mon sens de goût, ça va contre mon intelligence, ainsi de suite, “whatever” ! Pas parce que ce n’est pas bon, pas parce que c’est immoral, mais parce que pour moi c’est totalement inesthétique.

Un jour, l’Homme va complètement sauter la barrière de la moralité, puis il va rentrer dans des zones un petit peu plus éclairées, un petit peu plus subtiles de la conscience de la forme. Puis ça, ça va être l’esthétique. Une des raisons pourquoi est-ce qu’on a des grands problèmes aujourd’hui là, parce que c’est le conflit entre la beauté et la moralité. C’est ça qu’on vit là, puis on va vivre ça pendant longtemps.

Ça fait que les gens qui vivent en Amérique, en Europe, ainsi de suite, et qui voient ce qui se passe, les gens sensibles, et qui voient tout ça, qui voient le conflit entre la moralité et l’esthétique, donc la beauté qui est un principe de l’Esprit, vivent des grands troubles, puis des grands désajustements au niveau émotionnel. Puis ça, ça fait partie des souffrances de la race, des souffrances de l’Humanité. Ils disent que l’Humanité présentement est en voie à vivre la destruction de ses anciennes formes pour se libérer justement de la mémoire de la race, qui a accentué le développement de son intelligence créative. C’est ça qui se passe, là.

Question : On a tendance, on associe les croyances surtout à la spiritualité, les religions, mais il y a un paquet d’autres croyances qui doivent être abolies !

BdM C’est sûr !

Question : Les croyances qui continuent chez nous, à nous donner de l’eau pour boire, de l’eau pour vivre comme avant, ça doit être remis en cause, à mon avis !

BdM : C’est ça ! Effectivement, très juste. Une croyance, c’est une croyance. Que ce soit à n’importe quel niveau, c’est une croyance.

Question : Puis il y en a des croyances… BdM : C’est plein ! On est fait de ça. C’est abominable. Je parle toujours des religions parce que c’est le plus évident là, puis c’est le plus restreignant, si tu veux, au niveau de la conscience de l’Homme, mais des croyances il y en a à tous les niveaux. Oui, Madame ?

Question : La maladie, elle sert à quoi ? Tantôt, vous avez dit.. Au sujet de la crainte… La maladie, elle sert juste à ça ? Ou elle sert à quoi la maladie, sur Terre ?

BdM : Il dit : La maladie sur Terre, elle peut être karmique, elle peut être accidentelle, mais elle sert toujours à l’expérience de l’Homme par rapport à sa crainte. Il dit : Ce n’est pas ce que vous vivez sur la Terre qui compte, il dit : C’est ce que vous comprenez de la vie sur Terre. Si on comprenait… Si on avait des maladies, puis qu’on les comprenait mieux nos maladies, nos maladies pourraient se retirer, mais on les envenime parce qu’on a toutes sortes d’énergies astrales puis d’égrégores à tous les niveaux. On a des craintes.

Question : Pour les comprendre, il faut juste en parler avec eux autres ?

BdM : Pour les comprendre, il dit : Il ne faut pas avoir peur de nos maladies, dans le sens de “pas avoir peur” (rires du public). Il dit : N’oubliez pas que vous mettez de l’importance dans tout alors qu’il n’y a rien d’important. C’est toujours au niveau de l’ego.

Question : Est-ce qu’il y a quelque chose où il faut avoir de la force pour… Comme disons en 1969, si on est libre de notre programmation, dans une programmation, la programmation elle-même, est-ce qu’elle est changée par les gens conscients, donc qui ont des forces… Comme pour rentrer en conscience morontielle, ou est-ce qu’il y a d’autres forces qui favorisent l’évolution humaine, si ce sont ces forces-là qui choisissent la programmation, est-ce qu’un être conscient peut décider la programmation pour lui-même, ce qui l’entoure ?

BdM : Continuez !

Question : Comme par exemple, je rencontre une automobile, mais moi je suis libre de ma programmation, ça fait que si elle me heurte, si je suis dans ma programmation, je n’ai aucune maladie, par exemple, je me relève parce que j’accepte cette douleur-là, ça ne me dérange pas de mourir, la mort ou par exemple… Des phénomènes extérieurs…

BdM : Il dit : Ce jeune Homme-là est trop dans un processus de questionnement, il faut qu’il relaxe (rires du public). Si vous restez trop dans un processus de questionnement, ben, c’est comme rentrer dans un marais. Prenez un “break”. “Take off. Take a break” ! Allez jouer au golf ! Votre sensibilité il faut qu’elle vous serve, il ne faut pas qu’elle vous desserve. Vous avez une belle sensibilité mais il faut que ça vous serve. Prenez un “break” !

Allez voir une “game” de foot, n’importe quoi. Il dit : Il est trop intéressé à son intérieur. Il dit : On s’en occupe ! (rires du public). Ce n’est pas de ma faute là (rires du public). Il dit : C’est une “vraie femme” cette affaire-là (rires du public), ça veut dire qu’il est bien sensible. C’est important ça ! Ça, c’est plus important que tout le reste. On continue mais je ferme “la machine”. Ça, c’est important ça !… FIN.

mise à jour le 23/06/2024

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