PE-108 La volonté c’est l’élimination du doute et des craintes
“La volonté, pour quelqu’un qui étudie constamment l’Homme comme je le fais, c’est un phénomène extraordinaire. Premièrement, c’est très occulte dans ce sens que ça vient de très loin dans l’Homme, et la raison pour laquelle c’est si difficile à développer ou à atteindre, ou à s’assurer sur une base …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
La volonté, pour quelqu’un qui étudie constamment l’Homme comme je le fais, c’est un phénomène extraordinaire. Premièrement, c’est très occulte dans ce sens que ça vient de très loin dans l’Homme, et la raison pour laquelle c’est si difficile à développer ou à atteindre, ou à s’assurer sur une base permanente, c’est parce que l’Homme dans le développement de sa personnalité, de son ego, ainsi de suite, a été extrêmement déformé par la civilisation.
On a été déformé par la civilisation, dans le sens qu’on a été limité par le fait que beaucoup de craintes ont été infusées dans la psyché de l’Homme par les idéologies, les religions, les philosophies, ainsi de suite, et la crainte c’est très dangereux pour l’Homme, parce que la crainte c’est un phénomène psychologique qui limite l’expansion de son être et qui le force, ou qui le rivète à une conscience extrêmement minorée, c’est-à-dire à une conscience ou à un état de conscience qu’il peut difficilement explorer dans sa totalité, parce qu’il a toujours l’impression que les obstacles sont plus grands que lui-même. Et les obstacles dans la vie de l’Homme ne sont jamais plus grands que lui-même pour la simple raison que l’Homme ne peut pas envisager un programme de vie qui déjà ne fait pas partie de sa conscience.
Si occultement on explique le psychisme de l’Homme, et qu’on fait voir ou qu’on fait reconnaître éventuellement à l’Homme que la pensée vient d’un niveau plus élevé que le simple stage de sa réflexion psychologique, à ce moment-là on s’aperçoit que les pensées que nous recevons, les intuitions dont nous sommes les invités, sont des reflets de conscience appartenant à l’Homme en tant qu’individu. Donc ces reflets de conscience, ces jets de conscience, ces premiers jets de conscience font déjà partie de notre conscience.
Si vous n’êtes pas prêts à être boxeur dans votre vie, vous n’allez pas avoir le goût de boxer. Si vous n’avez pas un jet de conscience politique dans la vie, vous n’aurez pas l’intérêt d’être politicien. Donc les jets de conscience ou les lueurs de pensée qui nous allument font déjà partie de nous-mêmes, font déjà partie de l’âme en tant que mémoire, ou font déjà partie des attributs de notre Esprit que nous devons et que nous pouvons explorer dans la mesure où nous avons une volonté égale à notre capacité de subir l’absence de doute, donc l’élimination des craintes.
Les philosophes ont essayé de comprendre la volonté ou d’expliquer la volonté à l’Homme, mais ils n’ont jamais reconnu que l’Homme, essentiellement, en tant qu’être, en tant qu’être de lumière, en tant qu’être intégral, est toujours une mesure qui résulte de son dépassement s’il est capable de s’actualiser sans crainte.
Les philosophies ou les psychologies conventionnelles ont toujours mis l’Homme en garde contre des influences, ont toujours statué que l’Homme est le produit d’une nature, mais qu’il est aussi le produit d’une culture, et même aujourd’hui les ethnologues ou les anthropologues sont dans un combat perpétuel pour déterminer si la nature chez l’Homme est plus grande que la culture, ou si la culture envahit la nature humaine. Et le point n’est pas là !
Le point à discuter chez l’Homme, ce n’est pas la valeur de la nature au-dessus de la culture ou la valeur de la culture au-dessus de la nature. Le point qui doit être regardé chez l’Homme, c’est celui qui lui permet en tant qu’être de faire une synthèse de ces deux composantes qui essentiellement font partie de son expérience vitale, la nature après l’incarnation, le caractère, la programmation, et la culture qui est techniquement le berceau à l’intérieur duquel il grandit et évolue pour en arriver un jour à se connaître.
Mais tant que l’Homme est prisonnier de cette dualité nature/culture, culture/nature, il ne peut pas exploser, c’est-à-dire il ne peut pas reconnaître à partir de lui-même la prépondérance de son Esprit. Il va toujours reconnaître les valeurs addictives de l’âme, c’est-à-dire l’impression que crée sa personnalité ou les impressions dont a besoin sa personnalité pour survivre. Et ce n’est pas ça l’Homme !
L’Homme dans la matière est une extension de son Esprit, libre de la culture, qu’il peut employer à bon escient, et libre de sa nature dans la mesure où il devient maître dans sa programmation. Une fois que l’Homme a compris ceci, il se libère de la dualité de sa conscience planétaire, il entre dans un processus de créativité, d’autogénération, d’autogestion de ses énergies et il devient libre, c’est-à-dire qu’il a la capacité finalement d’être humanisé à un point ou à un niveau qui découle de lui-même et non pas de sa civilisation.
Ça ne veut pas dire qu’il ne va pas utiliser sa civilisation comme tremplin pour exprimer son Esprit à travers la forme ; ça ne veut pas dire qu’il ne va pas utiliser son tempérament, sa nature, son caractère pour exprimer dans la forme les pulsions de son âme ou la lumière de son Esprit. Mais ça veut dire qu’en tant qu’être, en tant qu’être intégré, en tant qu’être libéré du joug de cette dualité nature ou de cette dichotomie nature/culture, il est capable de s’envahir de lui-même, c’est-à-dire de se mettre à la disposition de lui-même intégralement dans la vie. Si vous ne pouvez pas vous mettre à la disposition de vous-mêmes intégralement dans votre existence, vous serez à la disposition de votre civilisation ou vous serez à la disposition de votre nature programmée.
Donc vous serez affligés par la civilisation si elle est plus puissante que vous, comme l’ont été, par exemple, les socialistes en Russie, comme l’ont été les Hommes durant l’inquisition, ou vous serez victimes de votre nature, c’est-à-dire de votre programmation, parce qu’au lieu d’être maîtres dans votre programmation, vous passerez votre vie à regarder ce que les étoiles vous proposent, ce que votre signe vous dispose à être, au lieu d’être simplement un être en puissance capable d’utiliser les différents paramètres de la culture et de la nature, de faire un mixte ; c’est-à-dire de faire un bouillonnement suffisamment en puissance pour vous permettre de reconnaître que vous êtes uniques, que vous êtes uniques dans votre solitude, que vous êtes seuls dans votre unicité, et que c’est ça la définition de votre liberté.
Sinon, l’Homme ne pourra jamais comprendre essentiellement ce qu’il est, il devra toujours se reporter à la culture pour définir sa réalité ou il sera obligé de se reporter à sa nature pour voir si les étoiles ou l’astrologie le définit bien. Alors qu’en réalité, l’Homme étant Essence, l’Homme étant Feu, l’Homme étant Lumière peut à n’importe quel moment de sa vie, de son existence, transformer sa nature, transformer son caractère, élever son état d’esprit humanisé à un niveau suffisamment avancé pour se sentir libre dans sa programmation ; ou utiliser la vaste panoplie de la culture, les vastes occasions qu’il a aujourd’hui pour agrandir son champ d’action, définir sa réalité créative et s’employer en tant qu’Homme à être bien en puissance, parce qu’il a la capacité d’être habile dans les deux sphères qui composent son êtreté, c’est-à-dire sa nature et sa culture.
À ce moment-là vous n’avez plus de problème. Vous n’avez plus de problème d’être Chrétien, Catholique, Islamiste, Chinois, Bouddhiste, parce que vous comprenez la culture, vous n’en êtes pas prisonniers. Vous en bénéficiez sur le plan humain, sur le plan social, sur le plan esthétique, sur le plan philosophique, et vous n’êtes pas non plus prisonniers de votre nature parce que vous avez su transformer ces aspects de l’âme qui sont inscrits astrologiquement dans votre programmation, et vous êtes capables à cause de ceci de finalement réaliser que votre Esprit compose avec cette dichotomie très bien.
Moi je suis Lion de nature. Je suis Lion par-dessus Lion. Je suis Lion double. Par contre, la vanité du Lion a été éteinte par la lumière de l’Esprit. L’ambition du Lion elle est restreinte par la compréhension que nos forces vitales diminuent avec l’âge, et qu’on s’adapte à ce qu’on a besoin dans une mesure qui vaut mieux pour notre santé.
Donc le Scorpion, le Lion, le Taureau, tous ces signes, le Chameau si vous voulez, (rires du public) est capable finalement de voir que la composition de son type astrologique est une composition qui est valable, mais qui n’est pas nécessairement dictée de manière absolue par des perceptions ou par des analyses psychologiques qui font de nous des êtres qui devons rechercher tous les mois si nos signes nous favorisent ou si nos signes nous défavorisent.
Je n’ai rien contre l’astrologie, je n’ai rien contre l’étude ésotérique de l’Homme, je n’ai rien contre l’étude occulte de l’Homme, mais j’ai beaucoup contre tout ce qui empêche l’Homme d’être libre, que ce soit occulte, ésotérique, pharmacologique ou quoi que ce soit. C’est dans ce sens-là que l’Homme a besoin de comprendre ce qu’est le phénomène de la volonté, à partir d’un plan dont nous sommes techniquement détachés, c’est-à-dire le plan mental, parce que réfléchir sur ces choses, réfléchir sur notre Essence, réfléchir sur notre Feu, réfléchir sur notre éventuelle évolution, ce n’est pas facile quand on pense.
Mais lorsqu’on a des dictées, lorsqu’on est éclairé, lorsqu’on est amené par des moyens plus subtils à saisir l’essence de l’Homme et ensuite à regarder certains aspects de nos personnalités, de nos personnages, de nos âmes, de nos Esprits, de nos vocations, de nos incarnations, la vie devient plus facile parce qu’une fois pour toutes, finalement, l’Homme peut accéder à des réponses, mais des réponses qui ne font pas partie de la réflexion ou des mécanismes de réflexion chez lui, ou des réponses qui ne font pas partie de sa personnalité, mais des réponses qui font partie de sa personne, c’est-à-dire de son Esprit intégré à un mode d’opération bio-psychique qu’on appelle l’Homme, l’Homme intégral, l’unité de conscience par excellence.
L’Homme peut étudier l’Homme à l’infini. Ce n’est pas là le problème, mais ce qui est pour l’Homme un problème, c’est qu’il doit en arriver un jour éventuellement à l’intérieur d’un certain nombre d’années, d’une certaine période de gestation de développement, à se mettre en marche, à se mettre en branle et à regarder pourquoi dans la vie il est dans un état statique ! Pourquoi dans la vie il est dans un état de dépression, pourquoi dans la vie il ne se sent pas bien, pourquoi dans la vie il ne sent pas qu’il a les outils nécessaires, pourquoi dans la vie il a l’impression d’être minoré au lieu d’être majoré, pourquoi dans la vie les autres sont mieux que lui, pourquoi dans la vie il ne semble jamais être à sa place, dans sa place, pourquoi il n’est pas son propre Soleil ! Il y a des réponses à tout ceci et ces réponses-là sont variables, elles font partie de la multitude de nos personnalités, mais il y a des principes de fond.
Et le principe de fond concernant l’Homme, concernant son incapacité, son inhabilité, autrement dit concernant l’illusion de sa mémoire subjective, c’est qu’il a peur. Nous sommes marinés dans la crainte, les craintes. Les religions nous ont mariné dans la crainte. Nous avons eu la crainte de Dieu pendant des siècles, nous avons eu la crainte des puissants, nous avons la crainte de nous-mêmes, et parler de la crainte c’est un discours qui durera toute une vie, parce que la crainte c’est occulte.
La crainte c’est astral, la crainte ça fait partie de la pensée qui est manipulée, la crainte c’est la schizophrénie de l’Homme. Évidemment, ce n’est pas facile de se libérer de nos craintes parce qu’on n’a jamais eu d’autorité. Qui donne ou qui a donné à l’Homme l’autorité ? Jamais ! Les philosophies ne l’ont jamais fait ; les Églises ne l’ont certainement pas fait ; les idéologies politiques l’ont empêché. Donc c’est l’Homme qui se donnera l’autorité, c’est l’Homme lui-même, pas d’autres. Si vous vous attendez à avoir de l’autorité à partir de forces extérieures ou d’entités à l’extérieur de vous-mêmes, vous allez attendre longtemps !
Et l’autorité, la volonté, ça va ensemble ! Que l’Homme dise : “Oh ! Mais c’est long d’en arriver à avoir de la volonté, c’est long d’en arriver à éliminer la crainte, c’est long ceci, c’est long cela, c’est long d’en arriver à être soi-même”, je comprends. C’est une transformation, c’est long, parce qu’on a été longuement mariné, on a été mariné pendant des siècles, on a été astralisé depuis le début de la race Adamique. C’est pour ça d’ailleurs qu’on a un ego, mais ce n’est pas un problème !
Ce n’est pas un problème si on sait qu’on a l’autorité, mais qui va nous donner l’autorité ? Ce n’est pas le Pape, ce n’est pas le Premier Ministre, ce n’est pas celui qui a une chaire à l’université de Montréal ! Qui va donner à l’Homme l’autorité ? C’est seulement l’Homme lui-même ! Si vous êtes capables de vous donner votre propre autorité à la mesure de votre propre échelle, à la mesure de votre petit verre plein, déjà vous aurez accompli de grandes choses, et avec le temps votre verre plein petit deviendra plus grand, c’est la seule chose qu’on peut offrir à l’Homme.
C’est la seule chose que l’Homme peut s’offrir à lui-même, savoir que c’est lui qui doit se donner l’autorité. Et cette autorité, comme je le dis, elle est totalement reliée à la crainte, l’élimination de la crainte. Et à ce moment-là, la volonté c’est un jeu d’enfant, ce n’est pas une caractéristique de l’Homme, ça ne prend pas du courage. Vous avez des questions ? Si vous avez des questions, il faut les formuler clairement pour que les gens puissent les entendre sur les cassettes sans faire sauter le micro. Vous avez des questions ? Gênez-vous pas ! Si vous n’en n’avez pas, c’est encore mieux, je vais continuer solo.
Je vais faire une autre lecture sur la volonté. On nous dit que la volonté c’est une entreprise de tous les jours, parce que tous les jours on a de la merde qui nous tombe dessus. Tous les jours on a des obstacles. Tous les jours il se produit quelque chose. Tous les jours on est testé, et là vous direz : “Ben oui, mais est-ce que ça va finir”… ? Ça ne finira jamais ! Ça ne finira jamais ! Mais viendra un temps dans la vie de l’Homme où quand viendront ces évènements qui s’opposent à lui, il ne les recevra plus de manière craintive. C’est ça la réponse.
On aura toujours des évènements en opposition, mais un jour viendra où l’Homme ne recevra plus ces évènements-là avec de la crainte. Moi j’ai des évènements dans ma vie tous les jours. Je suis un parfait spécimen pour avoir de la merde dans ma vie tous les jours, et j’ai plus de merde que vous parce que je suis plus sensible que vous. Je vois plus facilement les failles dans le bois. Où vous, vous passez la main et vous sentez la douceur du bois, moi je passe ma main et je sens la rugosité du matériel.
Mais la seule différence entre vous et moi, c’est que je n’ai plus la crainte de passer ma main sur le bois, alors que vous, vous avez tendance à vous mettre des gants pour ne pas sentir l’aspérité. C’est la seule différence ! Donc la question que beaucoup de personnes souvent demandent : “Quand est-ce que ça va finir”… ? Ça ne finira jamais ! Mais quand est-ce que l’Homme va s’élever au-dessus de ses craintes qui créent dans sa conscience un éternel recommencement de la souffrance ?
C’est lorsqu’il n’aura plus de craintes, parce qu’il aura compris qu’il est libre, même lorsque viennent des évènements qui soulèvent en lui de l’émotion, qui le percutent et qui le ramènent à son passé. C’est ça la liberté de l’Homme ! C’est ça que ça veut dire être maître dans sa programmation. Vous ne serez jamais libres de votre programmation, mais vous pourrez devenir en tant qu’hommes et en tant que femmes, maîtres dans votre programmation. Et c’est ce que je souhaite à tout le monde !
Le temps pour l’Homme de se saouler à des doctrines, de se saouler à des idéologies, des philosophies, des systèmes spirituels, c’est fini ! L’Homme ne peut plus se nourrir de formes, de prescriptions, l’Homme a besoin d’être, il a besoin d’être libre. Il a besoin de ne plus avoir au-dessus de lui d’autorité, que ce soit Dieu, un Dieu ou que ce soit des entités, ou que ce soit des prêtres, ou que ce soit du monde. L’Homme a besoin d’être libre ! Je parle de l’Homme conscient !
Mais pour ça, il devra s’exercer à convenir avec les évènements de tous les jours qui suscitent constamment une certaine souffrance, et il conviendra avec ces évènements lorsqu’il n’aura plus de crainte, parce que sa volonté sera tellement puissante que l’évènement sera plus petit que ce qu’il peut dépasser d’elle ou de lui, ou de lui-même.
Pourquoi nous n’avons pas pu pendant des siècles, pendant des millénaires, comprendre la vie ? Nous n’avons pas pu parce que nous n’avons jamais eu l’autorité de la définir par soi-même. Nous avons attendu que d’autres la définissent pour soi. On voit ce qui se passe dans le monde aujourd’hui quand des Hommes définissent la réalité pour soi. Regardez les conflits au Moyen-Orient, lorsqu’on a des ignorants qui définissent de manière ignorante la vie et qui entraînent des masses. C’est grave !
Question : Quand on a une souffrance, qu’on sent quelque chose, qu’on a une limite de soi quelque part, on sent qu’on se fait tester quelque part, quand on est en conscience de se faire tester, on réagit contre ça, on sait que ça vient du plan mental, quelque part… BdM : C’est quoi votre question ?…
BdM : Ça revient toujours à ça parce que l’Homme est un être manipulé, on est manipulé sur le plan matériel et quand on a une conscience un peu plus avancée des lois de l’Homme, et qu’on réalise qu’il y a énormément d’astralité dans la conscience de l’Homme, et que l’Homme est un être multidimensionnel, à ce moment-là on s’aperçoit que la vie est beaucoup plus colorée qu’on croit. Mais éventuellement on en arrive à dépasser ce stage, cette manipulation, cette coloration, parce qu’on a, ou l’Homme a de la volonté. C’est ça de la volonté !
De la volonté, c’est ce qui permet à l’Homme d’être toujours en autorité pour lui-même, par rapport à lui-même. Si l’Homme n’est pas en autorité pour lui-même ou par rapport à lui-même, à ce moment-là ces forces-là qui font partie de lui, que ce soit des forces astrales ou que ce soit des forces d’un autre ordre, auront toujours sur lui raison, parce qu’elles empoisonneront toujours sa vie, elles limiteront toujours sa vie. Et lui en tant qu’ego pourra toujours rationnaliser qu’il est empêché d’être, alors que l’Homme n’est pas empêché d’être, il s’empêche d’être.
L’Homme n’est pas empêché d’être, mais lui, à cause de ses illusions, à cause de la coloration de sa personnalité s’empêche d’être. Et c’est là que se situe le fameux mystère de l’Homme. Est-ce que ce sont les forces occultes qui entravent l’Homme ou est-ce que c’est l’Homme qui s’entrave lui-même parce qu’il est mis dans une illusion par les forces occultes ? Et la réponse, c’est la deuxième ! Il n’y a rien que l’Homme en soi ne puisse défaire, qui est fait en lui. Et les Hommes ou les gens qui ne sont pas capables de comprendre ceci perdent l’Esprit. C’est ça la folie.
La folie c’est quoi ? La folie c’est un état de conscience extrêmement astralisé par des entités qui se jouent de l’Homme et que l’Homme ne peut pas neutraliser parce qu’il n’a pas la volonté d’être. C’est la même chose avec la schizophrénie ! La schizophrénie c’est un état psychique, psychologique qui empêche l’Homme de voir à travers la manipulation astrale de sa conscience personnelle. Donc à ce moment-là vient le temps un jour où l’Homme est tellement affaibli par ce conditionnement astral, il est tellement affaibli dans ses facultés, qu’il perd complètement la notion de lui-même et qu’à ce moment-là il n’est plus capable de l’acte de volonté.
Et il est assurément voué à une perdition de son état humain naturel qu’on appelle la maladie mentale, et surtout que nous vivons dans un siècle ou dans un temps où on veut guérir l’Esprit avec la pharmacologie. On peut aider l’Homme avec la pharmacologie, mais on ne peut pas guérir son Esprit. On ne peut pas le rendre conscient de son Esprit. On ne peut pas lui redonner cette volonté fulgurante qui fait partie de l’union de l’Esprit et de l’âme. On peut simplement temporairement suspendre le dégât déjà manifesté chez lui, mais ce n’est pas le guérir.
Guérir un Homme, c’est le rendre libre, ce n’est pas simplement l’asseoir dans une maison ou dans une chaise, tranquille, pour qu’il soit capable de ne pas se détruire. Ce n’est pas guérir un Homme ça, c’est simplement protéger la société contre lui ou de lui. Quelqu’un me demandait dernièrement si un jour la science, surtout la psychiatrie ou la psychologie, en viendrait à pouvoir épouser la condition de l’Homme, surtout les conditions qui sont affreuses sur le plan psychologique de l’ego, de manière ésotérique ou de manière occulte ?
Et ma réponse c’est : Je ne crois pas ! Je ne crois pas, parce que ça fait partie de l’involution, ça fait partie du karma de la race. Un grand ésotériste européen, Ouspensky, disait : “Il y a des Hommes dans le monde qui sont faits pour les sciences occultes, les sciences avancées, les sciences minoritaires, les sciences ésotériques”. Il y a des Hommes qui sont prêts à s’embarquer dans cette étude, mais le reste de l’Humanité, les masses humaines ne sont pas prêtes à s’avancer dans ces études et c’est normal.
C’est comme le Bouddhisme, vous avez dans le Bouddhisme le Grand Véhicule pour tout le monde et le Petit Véhicule pour certains bonzes. Une personne qui a l’impression que les sciences réellement à l’apex de la conscience humaine, les sciences qui se perdent dans l’infinité du mental, peuvent être récupérées dans le “worldmark” de la conscience psychologique de l’ego, se trompe. C’est pour ça d’ailleurs que l’Homme un jour en arrivera à se libérer de sa conscience spirituelle, parce que la conscience spirituelle, ça fait encore partie du grand “Wordmark” de la conscience humaine, de la grande conscience humaine planétaire.
Les religions c’est pour les masses, la spiritualité c’est pour l’Homme qui ne s’est pas affranchi de ses craintes contre le divin. La spiritualité c’est la dernière des grandes effronteries contre l’Homme. La spiritualité c’est la dernière enceinte qui dit que l’Homme n’a pas d’autorité. Il y a des Hommes dans le monde, il y a des êtres dans le monde – je dis des Hommes dans le sens générique du terme – il y a des Hommes dans le monde qui sont prêts à faire le dernier pas, à faire le dernier mille, à faire le dernier sprint, mais ils sont prêts parce qu’ils ont la vibration.
Ils sont déjà arrivés à un stage d’évolution où ils préfèrent être libres qu’être ensorcelés par différentes conditions involutives planétaires qui font partie du passé de la race. Mais par contre, il y en a d’autres qui sont très bien, qui se sentent très bien dans un état d’ensorcellement, dans un état d’esclavage. Si on se rapporte à certaines histoires romaines où on disait à des esclaves : “Écoutez, vous êtes libres maintenant, vous pouvez vous en aller, le maître veut libérer les esclaves”. Mais les esclaves disaient : “Non, non, non, on veut rester avec lui”. Ils étaient “sécures” avec le maître parce que le maître les nourrissait, le maître les protégeait, le maître les gardait à l’intérieur de l’enceinte.
Ils étaient protégés contre les dangers extérieurs, mais il y a eu certains esclaves qui ont pris l’avantage et qui se sont libérés, qui sont partis, et ce sont ces êtres-là qui ont probablement créé le grand sprint de la nouvelle civilisation. C’est la même chose pour l’Homme ésotérique, l’Homme qui a une conscience occulte, l’Homme qui a une conscience avancée. Vous ne pouvez pas vous permettre d’être esclaves, c’est-à-dire que vous ne pouvez pas vous permettre d’être sans autorité en potentiel.
Si vous voulez que d’autres fassent la gestion de l’autorité pour vous, ben, à ce moment-là… Ben, allez dans les religions, allez dans les philosophies, allez dans les systèmes, allez aux Indes, allez voir les gourous, ainsi de suite. Mais si vous voulez prendre votre propre condition en main, si vous voulez vous explorer vous-mêmes, si vous voulez ne plus subir votre passé, si vous ne voulez plus être dominés, si vous voulez réellement comprendre le principe de l’intelligence et de la volonté, il va falloir que vous soyez seuls, il va falloir que vous disiez à ceux qui vous ont maîtrisé que vous avez besoin maintenant d’être libres.
Mais être libre, ce n’est pas facile. Pourquoi ? Parce que quand on est libre, on n’a pas la science de notre unicité, on n’a pas la science, la certitude de notre Intelligence, parce qu’on a été trop malmené par le passé, on nous a dit trop souvent pendant des siècles que c’est le Pape qui a l’autorité en religion, que c’est le philosophe qui a l’autorité en pensée déductive, que c’est l’idéologue qui a l’autorité en pensée politique. On a été trop imprégné, donc on n’a pas l’habitude de soi-même, et on craint souvent de nous exposer à notre propre Feu, à notre propre vide qui dans le fond n’est jamais vide mais qui est très plein.
Le concept, l’illusion spirituelle orientale que l’Homme doit mettre le pied dans le vide, l’Homme ne met jamais le pied dans le vide parce que l’Homme n’est jamais vide. Je déteste cette conception. L’Homme n’est jamais vide, l’Homme est toujours plein. Le silence n’existe pas ! Où la forme ne pénètre pas sa conscience en tant que pensée, l’énergie, la vibration entre dans sa conscience mentale en tant que Feu extrêmement fluide, extrêmement subtil, qui fait partie du mouvement de l’esprit à travers la forme et qui crée dans l’Homme une génération psychique instantanée. Aussitôt qu’il regarde quelque chose, il a la réponse avant la question.
Donc si l’Homme peut avoir la réponse avant la question, n’est-il pas normal qu’il puisse aussi avoir la volonté avant l’action ? Mais pour avoir la volonté avant l’action, il ne faut pas avoir la crainte, parce que la crainte, le piège, la crainte lui enlève l’autorité. L’Homme doit savoir qu’il est en autorité. Je vous donne un exemple, parce que vous allez dire : “Ben oui, on aimerait que vous nous donniez des exemples”. Je vous donne un exemple.
Il y a plein de gens aujourd’hui qui perdent leur travail, qui perdent leur job dans le monde. Il y en a qui sont absolument affectés, qui vivent des dépressions, c’est difficile pour leur famille, pour leurs enfants, ainsi de suite. Mais un Homme qui perd son job, qui perd son travail, autrement dit qui est encapsulé dans une forme, qui est policier par exemple, ou qui est secrétaire ou qui est médecin, il a simplement à se déplacer temporairement dans une autre forme. Parce que qu’est-ce ce qui compte dans votre vie quand vous travaillez ? Ce n’est pas la qualité idéale de votre job.Rendu à un certain âge, le caractère idéal ou idéalisant de votre job, ça disparaît !
Quand vous avez dix-huit ans, vous voulez être “nurse” (infirmière) ou vous voulez être éducateur, et vous voulez changer le monde, mais quand vous avez quarante, cinquante ans, vous en avez plein le cul de changer le monde (rires du public). Alors dans le fond, qu’est-ce qui importe pour l’Homme ? C’est de pouvoir s’il est capable, s’il est intelligent, de se mouvoir d’un job à un autre temporairement, pour revenir si c’est possible plus tard dans son ancien job qu’il a aimé !
Donc un Homme qui est médecin ou qui est, je ne sais pas moi, constructeur ou qui est quoi que ce soit, et qui perd son job pour des raisons économiques qu’il ne peut pas contrôler, s’il n’a pas la science, l’intelligence, le devoir envers soi, de se bouger le cul et de changer de plateforme, de changer de forme pour simplement aller chercher son salaire qui lui permettra à un niveau moindre de payer un appartement moindre, pour manger des aliments de moindre qualité, mais qui au moins assureront la survivance physique de ses enfants et de son épouse, à ce moment-là c’est un Homme intelligent. Au lieu de tomber en dépression et d’aller s’accrocher à la table du gouvernement et de forcer tout le reste d’une population à supporter ce type qui est obligé de vivre ou qui se sent obligé de vivre d’une prestation sociale.
Et il y a des gens dans le monde qui doivent vivre d’une prestation sociale, ils sont suffisamment infirmés à un niveau ou à un autre pour vivre, et la société peut les aider dans ce domaine, ça je comprends ! C’est bien qu’il y ait ce niveau de socialisation ! Mais quand c’est rendu que les gouvernements sont appauvris par des dettes sociales parce que trop de monde n’ont pas la capacité de se déplacer, de changer de plateforme pour aller chercher leurs écus ailleurs pendant un certain temps, jusqu’à tant que l’économie se rétablisse, pour moi c’est absolument abominable et c’est pour ça que je déteste le socialisme. Je ne déteste pas le socialisme parce que ce n’est pas une bonne idée. Je déteste le socialisme parce que c’est mal utilisé. C’est mal utilisé !
Il y a plein de monde dans la province de Québec qui constamment vont au gouvernement pour se faire nourrir, pour se faire aider, et qui paie ? C’est la société qui paie, ça enlève des écus au gouvernement pour faire d’autres choses. On se demande pourquoi on est appauvri, c’est pour ça qu’on est appauvri. Cette difficulté qu’on a de changer de plateforme temporairement ou de manière permanente, et ensuite on parle de volonté ! On parle de liberté !
L’Homme se joue des “games”, l’Homme n’est pas honnête avec lui-même. Il se ment de manière grossière avec l’impression d’être réellement honnête avec lui-même ! Et ensuite, on va vers des sciences ou des études qui peuvent peut-être débloquer notre conscience, débloquer notre Esprit, nous donner des réponses ! Croyez-vous que c’est un Homme comme moi qui puisse vous aider ? Un Homme comme moi ne peut pas vous aider, je peux simplement expliquer.
Question : L’explication aide quand même !
BdM : L’explication aide si vous vous prenez en main, oui. Si vous vous prenez en mains, ça aide, mais vous serez le fardeau de votre propre preuve. Il faut que vous deveniez le fardeau de votre propre preuve ! Pas moi ! Sinon je deviens pour vous un miroir, une projection. Je connais des gens qui sont tombés dans un état quasiment second quand j’ai été malade il y a cinq, six, sept ans. On disait : “Ah ! Ben, si Bernard de Montréal peut être malade, nous autres on est foutus”… Je n’ai pas le droit d’être malade ! Seulement vous, vous avez le droit d’être malades, moi je n’ai pas le droit d’être malade ! Ça a été très bon que je sois malade, c’est merveilleux cette maladie que j’ai eue. Ça a déspiritualisé beaucoup de personnes. Une question là-bas ? Oui, monsieur ?
Question : Que penser des humains qui croient se prendre en main en fabriquant leur propre destruction, contrairement à ceux qui s’autosuffisent pour la perpétuité ?
BdM : Qui s’autosuffisent pour la perpétuité ? Qu’est-ce que vous voulez dire pour la perpétuité ?
Question : Ceux qui vivent en harmonie avec la vie, comme vous dites : la programmation à l’intérieur de laquelle ils sont libres, qui sont maîtres de leur programmation, qui s’autosuffisent réellement en harmonie avec la vie, contrairement à ceux qui rentrent dans l’illusion qui les autodétruit constamment en ayant un métier, un travail, comme vous dites, accepter de consommer des produits qui les autodétruisent en fin de compte… ?
BdM : Je comprends votre question. L’Homme vit dans la société, on vit en société, il s’agit pour l’Homme d’être intelligent dans la société, d’étudier ce qui se passe, de mettre de côté ce qui ne fait pas son affaire, de garder ce qui fait son affaire. C’est toujours lui qui doit être la mesure de ce qu’il veut. C’est lui qui doit être la mesure de ce qu’il veut faire ou qui doit être la mesure de ce qu’il ne veut pas faire.
Moi il y a des choses que je mange, il y a des choses que je ne mange pas, je vais d’après moi-même. Si je dérange mon estomac parce que je mange certaines choses, peut-être que je suis volontaire de déranger mon estomac pendant un certain temps parce que ça me fait grossir, donc je continue à manger certaines choses pendant un certain temps, parce que ça me donne du poids ! Et si j’ai du poids, je parais mieux, mes joues sont plus gonflées, mais si j’ai trop de poids, ben, à ce moment-là je vais changer de nourriture, mais c’est toujours moi qui est le maître.
L’Homme doit prendre la responsabilité pour ses gestes, les choses dont il fait la manutention. C’est ça la liberté. Le reste, être en harmonie avec la vie, être en harmonie avec la nature… On ne sera jamais parfaitement en harmonie avec la nature, parce que la nature est trop puissamment dérangée aujourd’hui. Il y a des tremblements de terre, il y a la pollution des aliments, il y a la pollution… Je vais vous donner un exemple. Il y a un livre qui a été écrit par un grand médecin qui probablement sera reconnu des années plus tard. C’est un livre qui a été écrit par le Docteur… Je ne me rappelle plus de son nom… Comment il s’appelle ? Docteur Clark.
Le titre en anglais de ce livre, c’est : “A cure for all cancer”. Si vous regardez ce livre-là, il ne faut pas le regarder d’un point de vue trop particulier, dans ce sens qu’il ne faut pas tout prendre au sérieux ce qu’elle a dit, parce qu’elle regarde tout à partir d’un microscope. Donc il faut le regarder d’une manière générale pour voir, puis avoir une idée, puis extraire de son livre un principe pour la santé de l’individu. Et moi, j’ai fait ceci. Et c’est très intelligent et c’est très intéressant, mais c’est moi qui décide.
Mais si on se laisse embarquer par des idées, que ce soit des idées scientifiques ou que ce soit des idéologies, et qu’on ne prend pas le contrôle, on aura l’impression de se mettre en harmonie avec la vie, alors qu’en réalité on se détruira parce que la vie matérielle c’est très très secondaire à la vie de l’Esprit. Ce que l’Homme a besoin d’être, c’est d’être en harmonie avec son Esprit, et à ce moment-là il aura suffisamment d’autorité, suffisamment de volonté, suffisamment de jugement, suffisamment de lumière, pour réellement regarder dans ce grand gâchis de la pollution, dans ce grand gâchis de la dénivellation des forces vitales, et s’en sortir suffisamment bien pour finir sa vie à un âge assez avancé. C’est comme ça que ça fonctionne !
Sinon, on devient des êtres terrorisés par ce qui se passe, on ne veut pas la globalisation, mais qu’est-ce qui va empêcher la pauvreté dans le monde ? C’est la globalisation. Et d’ailleurs, même si on ne le regarde pas comme ça, c’est inévitable la globalisation. Quand je vois ces gens qui s’étreignent à vouloir arrêter la globalisation, quand je vois ces gens qui s’étreignent à vouloir arrêter la science, on n’arrête pas la science ! Ça ne s’arrête pas la science, ça s’ajuste, ça évolue, ça se perfectionne.
La globalisation c’est la même chose, ça va s’ajuster, ça va se perfectionner, mais un jour il faut que les nations, que les peuples, soient globalisés parce qu’il faut que les dîmes des nations soient éliminées pour que la pauvreté des peuples, des nations – qui souvent est le résultat ou causée par des passés trop coupés de la réalité, c’est-à-dire les folklores, les habitudes, les mœurs, ainsi de suite – il faut que ça change ! Donc la globalisation c’est le grand choc qui va faire ces choses-là.
Et le grand peuple qui a la mission de faire ceci, c’est l’Amérique. Et c’est l’Amérique qu’on va diaboliser, c’est l’Amérique qu’on va haïr, c’est l’Amérique qu’on va détester, et pourtant c’est l’Amérique qui va aider à ce grand mouvement là. C’est un peu comme le mouvement contre le terrorisme, c’est un peu comme le mouvement contre l’argent blanchi, c’est un peu comme le mouvement contre la drogue, c’est un peu comme le mouvement contre la corruption des nations !
C’est un peu comme le mouvement qui aujourd’hui fait en sorte qu’en Afrique, par exemple, on va développer des armées pour que les Africains puissent s’occuper de leurs propres problèmes chez eux, avec leurs propres armées mais conditionnées, éduquées par les armées européennes. Pourquoi ce sont les Américains qui le font ? Pourquoi ? Parce que c’est le pays qui est le plus libre. Je ne dis pas que c’est le pays parfait, mais c’est le pays où il y a le plus de liberté.
C’est pour ça d’ailleurs… C’est à cause de cette grande liberté qui crée cette grande polarité, le grand chez l’Américain et le pire chez l’Américain. C’est normal qu’en Amérique vous ayez le meilleur et le pire. Pourquoi ? Parce que vous avez toute une gamme d’espèces humaines qui, relativement libres, peuvent exprimer leurs propres passions, passions déréglées, passions astralisées, mais c’est le mode de vie Américain. C’est la vie Américaine. Vous avez du génie, vous allez en Amérique, vous allez faire des choses. Vous êtes en France, vous avez du génie, on va vous foutre à la porte. Vous comprenez ?
Donc il y a un prix à payer pour la liberté. Donc comment l’Homme se situe par rapport à toutes ces grandes dualités dans le monde ? Il faut qu’il soit libre dans son Esprit, et à ce moment-là il regarde l’Amérique, il voit ce qui est bien, voit ce qui n’est pas bien, et il est capable de composer avec. Il regarde la Chine, il voit ce qui est bien, voit ce qui n’est pas bien, il est capable de composer avec.
Il regarde la Russie, il voit ce qui est bien, voit ce qui n’est pas bien, il compose avec. Il regarde la religion catholique, il voit ce qui est bien, il est capable de composer avec. Il voit l’Islam, il voit ce qui est bien, ce qui n’est pas bien, il est capable de composer avec. L’Homme créatif compose avec n’importe quoi. Pourquoi ? Parce qu’il n’est plus polarisé. C’est ça être en harmonie avec soi ! Si vous cherchez à être en harmonie avec la vie, vous allez spiritualiser votre conscience et vous allez dérégler votre intelligence.
Si vous en arrivez à être en harmonie avec vous-mêmes, vous serez en harmonie avec cette “vie de merde”, et en étant en harmonie avec la “vie de merde”, vous serez moins éclaboussés par ce merdier. Et à ce moment-là, vous pourrez avoir des senteurs qui sont peut-être nauséabondes, mais qui au moins ne vous tueront pas (rires du public). Ça répond à votre question ? J’ai fini, bye ! (Applaudissements).
mise à jour le 23/06/2024