PE-102 Les grands chocs et après-chocs
“On fait une voyance. Ils disent que le choc que les nations vivent et que les peuples vivent permettra de régénérer l’esprit des nations, ça va créer une régénération. Et cette régénération-là permettra aux gouvernements de réétudier l’ensemble de l’Humanité. Ce qu’ils veulent dire, “l’étudier” : …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
On fait une voyance. Ils disent que le choc que les nations vivent et que les peuples vivent permettra de régénérer l’esprit des nations, ça va créer une régénération. Et cette régénération-là permettra aux gouvernements de réétudier l’ensemble de l’Humanité. Ce qu’ils veulent dire, “l’étudier” : ça veut dire que les gouvernements, les gens qui prennent des décisions regarderont l’Humanité d’un autre œil. Et ça, c’est important pour permettre éventuellement une mondialisation de la politique. Lorsque la politique sera mondialisée au lieu d’être compartimentalisée dans des nationalismes basés sur les politiques du vingtième siècle, dix-neuvième siècle et antérieurement, à ce moment-là les gouvernements trouveront des façons de faire dans le monde qui mèneront à de très grandes richesses.
Ils disent que la richesse n’est pas simplement un pouvoir financier mais que la richesse devrait être basée sur la synergie des puissances, alors considérez par exemple un peuple Italien, le peuple Français, le peuple Américain, le peuple Chinois, le peuple Russe, le peuple Canadien, ces peuples-là s’ils faisaient la synergie de leur puissance, il y aurait quoi ? Il y aurait l’élimination des conflits dans le monde pour les nationalismes propres et aveugles. Il y aurait la création d’un nouvel ordre mondial, mais un ordre mondial basé sur “l’après-chocs”, il y a une différence !
L’ordre mondial de Bush ou l’ordre mondial dont on a préconisé la mise en place il y a quelques années, cet ordre mondial là n’est pas l’ordre mondial qui viendra suite aux chocs que nous vivons. Le vrai ordre mondial viendra dans “l’après-chocs”. Ils disent que ce n’est pas le phénomène de la globalisation qui est le problème dans le monde… Je veux le regarder, la globalisation… Bon, ils disent que ce n’est pas la globalisation qui est le problème, ils disent que les gouvernements ont de la difficulté à faire l’équilibre entre les besoins nationaux et le pouvoir brut de l’argent.
Et ces chocs-là vont créer des mécanismes favorisant éventuellement une nouvelle globalisation, une nouvelle façon d’amener la richesse dans le monde, une nouvelle façon d’amener le travail dans le monde et une nouvelle façon de faire bénéficier aux peuples désavantagés un peu de ce que nous connaissons aujourd’hui dans l’Ouest.
La globalisation est irréversible parce que la globalisation, c’est la saturation des marchés par une masse grandissante d’argent. La masse monétaire dans le monde elle grandit, puis elle grandit, puis elle grandit, puis elle grandit. Pourquoi ? Parce qu’il y a de plus en plus d’inventions, de plus en plus de créativité, l’influence de la science, de la technologie, ainsi de suite. Donc la masse monétaire grandit et grandit, donc la saturation des marchés est inévitable.
Et c’est pour ça que la globalisation, c’est simplement le mouvement de ces grandes masses financières là vers le rivage de certaines surfaces nationales. Donc c’est inévitable la globalisation. Il dit : Vous pouvez vous battre au niveau des idées mais vous ne pourrez pas vaincre le flux. Que vous vous battiez au niveau des idées, c’est bon, ça fait partie de l’expérience intellectuelle des jeunes, de la jeunesse, par exemple, mais il dit : Ce sont des grands chocs comme celui que nous vivons qui vont changer les choses.
Je ne comprends pas, mais ils disent que le vingt-et-unième siècle c’est le siècle des petits conflits, mais quand ils disent “des petits conflits”, ils veulent dire des conflits qui partent de rien, des conflits qui partent de rien, mais qui en disent beaucoup sur les politiques étrangères des Pays. Donc ils sentent que le problème des politiques étrangères des Peuples, la Russie, la Chine, l’Europe, l’Amérique, est très très important, parce qu’ils disent que c’est la politique étrangère qui peut créer de la dislocation, comme c’est la politique étrangère qui peut créer de l’harmonie.
Donc c’est très important que les Pays en arrivent éventuellement à développer des politiques étrangères qui sont réellement allumées, et encore, comme ils disent : C’est ce choc-là qui va le permettre. Ils disent que la raison pour laquelle il n’y a pas de volonté politique créative, c’est parce qu’il n’y a pas de dictature bénévole sur la Terre. Donc le concept d’une dictature bénévole dans le sens platonique, ça n’existe pas.
Donc toutes les décisions au niveau de la volonté politique sont toujours diminuées, sont toujours diluées, et c’est pour ça qu’on vit depuis des siècles, on vit énormément de diffraction dans la lumière qui doit allumer les peuples et donner au peuple une certaine intelligence, une certaine lucidité. On n’a pas de lucidité en politique. Et la crise est importante parce qu’elle fait partie de la programmation de la Terre, elle fait partie de choses qui sont écrites depuis très longtemps.
Regardez les éléments avec votre conscience et non pas avec votre ego. Si vous regardez avec votre ego, vous allez traumatiser. Si vous regardez avec votre conscience, vous allez étudier. Et tout se comprend. Ils disent : Pour comprendre, il faut faire la part des choses et ne pas prendre parti pris pour un côté ou l’autre. Donc on a le problème de la thèse, de la synthèse et de l’antithèse aujourd’hui, donc l’Europe, l’Amérique. La thèse, l’antithèse, c’est le phénomène outrancier du terrorisme, et la synthèse c’est ce qui va se produire une fois que tout ceci sera fini. Et c’est ça qui va amener à un nouvel âge et à une reconstruction à l’échelle mondiale des anciennes politiques qui par le passé étaient subordonnées au nationalisme. Avez-vous des questions ?
Question : Est-ce que ça va arriver jusqu’en l’an 3000, tout ça ? Ce bien-être là pour l’Humanité, de conscience ?
BdM : Il y aura un bien-être relatif dans l’Humanité après cette grande crise là qui va durer un certain nombre d’années, il y aura un bien-être parce que les politiques étrangères des pays seront ajustées, et la façon de penser, la façon de voir, les façons de régler les problèmes vont être ajustées.
Quesion : Mais c’est long ?
BdM : Ben, ce n’est pas tellement long ! Ce n’est pas tellement long, quelques années, ça va durer quelques années ce conflit-là, c’est sûr ! Ensuite il y aura une évolution, une progression, un grand développement.
Question : Vous avez parlé du karma des Nations, par exemple si on parle des victimes des attentats, est-ce que vous avez un karma individuel ?
BdM : C’est un karma individuel, oui. C’est pour ça que si… Quand on regarde des crises comme ça, sur le plan individuel, sur le plan collectif, bon, si on a un canal et qu’on peut communiquer avec les plans, ça devient plus facile de comprendre ces choses-là parce qu’on a moins tendance à émotiver, on comprend pourquoi, ainsi de suite.
Dans le cas contraire, ce qui est le cas de l’Humanité en général, c’est plus difficile, par contre si on donne à l’Humanité des outils pour comprendre d’une façon plus vaste, plus large, ces grands conflits là, les hommes, les femmes, peuvent perdurer dans leur équilibre, peuvent se maintenir dans leur équilibre et en arriver finalement à pouvoir passer à travers ces grandes épreuves sans trop dilapider leurs énergies.
Question : La façon de penser est importante ?
BdM : La façon de penser est importante, mais il faut qu’elle soit créative cette façon de penser là. L’Homme en général, quand il pense, il pense par réflexion, il est agité, il pense avec ses émotions, donc la communication intérieure est très faible, donc il n’a pas facilement accès à une forme d’intelligence qui puisse convertir son intelligence animale à une intelligence intégrale.
Question : Quel est l’impact sur les enfants…
BdM : Ça dépend des parents, ça dépend de la culture, dans laquelle ils sont. Ça dépend comment on va les élever à travers cette crise, ça dépend comment on va leur expliquer la crise, ainsi de suite. Vous savez que les parents ont une grande responsabilité par rapport aux enfants, parce qu’un enfant qui est élevé en relation avec des parents, dans le fond il est initié. Le “parentage” c’est une initiation de bas niveau, mais c’est une initiation parce que les parents savent des choses que les enfants ne comprennent pas.
Et c’est très important que les parents aient une certaine intelligence, une certaine sagesse, une certaine sagacité pour pouvoir expliquer ce phénomène-là, de manière à ce que l’Esprit de l’enfant grandisse, au lieu que l’Esprit de l’enfant se recroqueville et en arrive finalement à développer les mêmes vices que nous, nous avons eus dans le passé. Donc nous devons protéger nos enfants de nos propres faiblesses, de nos propres malfaçons de penser.
Et ça, nous pourrons le faire dans la mesure où nous-mêmes, nous avons un certain niveau d’évolution, et à ce moment-là les enfants pourront étudier avec nous les adultes, le phénomène, et grandir à travers ce phénomène au lieu de vivre, comme je disais, recroquevillés, émotivement paralysés, et incapables de réellement palper la grandeur, si vous voulez, de l’accident dans le monde. Parce que cet accident-là, il a une grandeur cet accident, mais ça prend des paroles qui ont une certaine conscience pour pouvoir l’expliquer.
Donc, transférer à nos enfants notre émotivité ça ne les aide pas, par contre transférer à nos enfants notre intelligence, notre façon de voir dans la mesure où cette façon de voir est claire, l’intelligence est nette, plus ou moins libérée d’émotivité, plus ou moins libérée de notre animalité naturelle, à ce moment-là ça leur permettra de grandir, de passer à travers un évènement et de dire un jour : “Ben ça, j’ai connu ça, j’ai compris ça et je m’aperçois aujourd’hui qu’effectivement ça a mené l’Humanité à de plus grands actes, à une plus grande nature, ainsi de suite”.
C’est très important pas simplement pour les enfants, mais pour les adultes aussi, et même pour les gouvernements, mais tout se résout à l’individualité, c’est très important de comprendre que sur la Terre, dans le monde, dans ce bas monde, la crise est toujours nécessaire pour le passage à un autre niveau. Les gens qui ont vécu des initiations le savent, les gens qui vivent de l’expérience fatale le savent, les Hommes – je dis les Hommes génériquement – qui ont grandi, qui ont compris, qui ont mis le doigt sur certaines incertitudes le savent.
La vie c’est une école, la Terre c’est une école, mais le problème c’est que nous avons aujourd’hui, nous bénéficions dans un sens d’une civilisation très matérielle qui nous aide sur le plan matériel, qui nous aide sur le plan de la survie, mais nous avons une civilisation qui est trop éloignée de certains grands courants de pensée fondamentaux, profonds, ésotériques, occultes, qui faisaient partie dans le temps des structures ésotériques de la civilisation judéo-chrétienne, de toutes les civilisations Bouddhistes, le Grand et le Petit Véhicule… Zoroastre en Orient, ainsi de suite.
Nous avons perdu contact avec ça, parce que nous avons philosophisé sur la nature de la vie au lieu de la comprendre à partir de certains périmètres qui étaient à l’extérieur de notre constellation rationaliste. Donc l’Homme reviendra à ceci parce que l’Homme aura besoin demain de comprendre que la nature de l’intelligence est beaucoup plus vaste que la simple accession rationnelle qu’il a, à des données qui font partie de la mémoire de la race. La preuve, c’est qu’il y a des initiés, il y a des gens qui canalisent, qui ont de l’information, qui sont en communication télépathique avec les plans, et qui sont capables de comprendre ce qui se passe d’une manière objective. Et ça, ça fait partie du patrimoine de l’Humanité, ça fait partie de l’évolution de l’Humanité, ça fait partie de la conscience plus avancée de l’Humanité.
Mais sur le plan individuel, il faudra que des Hommes dans le monde un jour en arrivent à constater que ce patrimoine fait partie de toutes les consciences, que l’Homme n’est pas supérieur à un autre, que tous les Hommes ont accès à de la lumière, dans la mesure où ils sont capables sur le plan de l’ego de substituer le mensonge rationnel, c’est-à-dire la désinformation rationnelle qui semble souvent être une forme de vérité, pour en arriver finalement à faire une synthèse, c’est-à-dire à élever le regard au-dessus de la dualité. Et cette dualité qui est faite du vrai ou du faux, du bien ou du mauvais, fait partie d’une conscience universelle accessible à tous et qui n’a rien de sorcier, qui n’a rien de si vaste autre que l’affabulation que nous lui portons parce que nous sommes mesmérisés par des faits et gestes qui ne font pas partie de notre conscience.
L’Homme doit réaliser que la vie elle est vaste, mais que la vie elle est très près, que la conscience elle est vaste, mais que la science de la conscience est très près, et que nous avons encore beaucoup de temps sur le plan de l’évolution de notre planète, sur le plan de l’évolution de la philosophie, sur le plan de l’évolution de la science du cerveau, sur le plan de l’évolution de la conscience, pour comprendre les origines de la pensée.
Nous avons étudié tout, mais nous n’avons pas étudié les origines de la pensée, nous avons étudié le phénomène de la pensée, mais nous n’avons pas étudié les origines de la pensée, et un jour nous étudierons les origines de la pensée. Quand nous serons prêts à étudier les origines de la pensée, nous passerons en tant qu’Hommes à un autre âge, à un autre stade de l’évolution de la conscience humaine. Et nous découvrirons qu’effectivement nous sommes en tant qu’Hommes dans un corps matériel, des êtres incarnés, c’est-à-dire que nous avons une âme, c’est-à-dire une très vaste mémoire, et que cette âme-là, cette vaste mémoire doit être raccordée à des circuits universels ; circuits universels qui sont en eux-mêmes le siège, la puissance et l’origine de toute forme d’intelligence dans le cosmos local.
Une fois que nous aurons réalisé ceci, nous nous libérerons sur le plan psychologique des vertus rationnelles de nos éducations universitaires, pour en arriver éventuellement à confronter l’abîme même de notre moi, qui est le contact universel avec une télépathie qui dissout le moi rationnel pour amener éventuellement le moi créatif universel à une fusion avec notre propre identité. Ils disent qu’il n’y a rien dans la vie qui soit si grand, si vaste, que l’Homme ne puisse le comprendre, mais la clé ou la séparation, ou le mur qui empêche l’Homme de passer d’une conscience réfléchie à une conscience créative, c’est l’illusion qu’il a de son moi.
Ceux qui ont de l’éducation ont voulu garder l’éducation ; ceux qui ont l’éducation ou les connaissances de l’éducation ont voulu garder le pouvoir de l’éducation. Donc nous savons très bien que pendant l’involution, pendant de très longues périodes, l’Église n’a pas voulu que les fidèles, que le profane sache ou lise certains livres, donc l’éducation, le savoir, les connaissances, ont toujours été le privilège des puissants. Et ce que nous découvrirons demain, c’est que le savoir, je ne parle pas de la connaissance, je parle du savoir qui est plus vaste que la connaissance, ne fait pas partie du domaine des puissants !
Au contraire, il fait partie plutôt du domaine de ceux qui ont par évolution été amenés à une confrontation brutale entre leur ego et leur Esprit. Et c’est cette confrontation brutale entre l’ego et l’Esprit qui créera sur la Terre la solarisation de l’Homme, une initation solaire de l’Homme, c’est-à-dire un retour de l’Homme à ses avantages universels, parce que l’Homme a des avantages universels. Ce n’est pas parce que l’Homme est incarné dans la matière et qu’il est prisonnier de ses sens, qu’il n’a pas la puissance des dieux, qu’il n’a pas la puisssance de communiquer avec les dieux, qu’il n’a pas la puissance de savoir où sont les dieux, qu’il n’a pas la puissance de pouvoir dominer et commander aux dieux.
L’Homme c’est une Étincelle, l’Homme c’est une Lumière, l’Homme c’est une Énergie, l’Homme c’est une Force, c’est une Puissance, et cette Puissance ne peut être diminuée que dans la mesure où il croit qu’il ne l’a pas.
Une fois que l’Homme aura réalisé ceci, autrement dit qu’il aura éliminé chez lui les craintes subjectives de sa conscience personnelle, les craintes qui ont été créées par sa culture, les craintes qui ont été installées par les pouvoirs pour le mieux manipuler, à ce moment-là l’Homme refusera la vérité. Une fois qu’il aura refusé la vérité, il aura compris que la vérité et le mensonge font partie de la même face, et à ce moment-là il entrera dans le réel.
Et une fois qu’il sera dans le réel, il n’aura plus besoin d’apprendre pour savoir, il sera simplement dans un flux de conscience, il sera simplement dans un mouvement de lumière où il aura à ce moment-là la capacité d’interroger à tous les niveaux ce qui fait partie du questionnement de ceux qui viennent derrière lui, mais lui en tant qu’individu n’aura plus de questions. Pourquoi ? Parce qu’il n’aura plus besoin de penser.
Et à partir du moment où l’Homme n’aura plus besoin de penser, il aura éteint en lui la curiosité intellectuelle de son passé, il aura éteint la mémoire de sa race, il n’appartiendra plus à la race de l’Homme, il appartiendra à une autre race, une race invisible, une race qui fait partie de la conscience, une race qui ne fait pas partie des nations, une race qui ne fait pas partie des ethnies, une race qui fait partie simplement du pouvoir de l’Esprit sur la matière. Une fois que ce pouvoir sera établi avec l’évolution, avec les degrés, avec les besoins, avec les avertissements et les commandements qui viennent des autres plans, et la synthèse de ces commandements et l’Esprit de l’Homme, l’Homme pourra éventuellement en arriver à construire sur le plan matériel une civilisation qui sera l’expression matérielle de son Esprit noble.
Et un jour, très très loin dans le temps, l’Homme n’ayant plus besoin d’un corps matériel, passera en conscience morontielle, et à ce moment-là c’est là qu’on dira que l’Homme sera revenu à la source, et que les dieux n’auront plus pour lui besoin de se servir de la servitude pour se créer une amplitude, c’est-à-dire un pouvoir qui pendant l’involution a été nécessaire, a fait partie de l’incarnation, mais a servi beaucoup plus les forces lucifériennes sur la Terre que les forces de la lumière.
Ils disent qu’il n’y a rien dans l’Homme qui ne soit connaissable. Qu’est-ce que ça veut dire ? Il n’y a rien dans l’Homme qui ne soit connaissable, ça veut dire que l’Homme a la capacité de créer toutes les architectures dont il a besoin pour s’élever au-delà de sa condtion. S’élever au-delà de sa condition veut dire : Toute condition qui lui est imposée de l’extérieur, que ces conditions soient des conditions historiques, que ces conditions soient des conditions nationales, politiques, idéologiques, spirituelles, religieuses, à tous les niveaux.
À partir du moment où l’Homme est conditionné dans son mental par des conditions qui font partie de l’Histoire de l’Humanité, il n’est pas libre, il fait partie de l’Humanité, il est régi par la programmation de l’Humanité, et s’il est conscient, il se libère de cette programmation, bien qu’il puisse dans un corps matériel participer physiquement, sensoriellement, au chaos qui existe, mais dans sa tête, dans sa conscience, il est libre. Et l’Homme doit en arriver à être libre. Il doit en arriver à être libre à tous les niveaux. Mais être libre n’a rien à voir avec le libre arbitre.
Le libre arbitre, c’est une condition psychologique qui a été adaptée par l’Humanité, développée par les philosophies, pour enterrer la puissance de l’Homme. Lorsque l’Homme sera libre, il n’aura plus besoin de personne pour lui dire qu’il est libre, il s’affranchira librement de toute généalogie, de toute façon de penser, de toute mémoire, il sera vibratoire, il aura une conscience vibratoire. Non seulement sera-t-il celui qui entend la voix, il sera la voix.
Et pour que l’Homme en arrive à ce stage dans l’évolution, il faut qu’il commence à prendre conscience que sa réalité ne peut pas découler, dériver, de la réalité de quoi que ce soit en dehors de lui. Qu’il respecte les sociétés, qu’il respecte les mémoires, qu’il respecte les Humanités, qu’il respecte les ethnies, qu’il respecte les religions, ça va de soi, la conscience se respecte, ce qui vient avant elle. Mais l’Homme en tant qu’individu sera, doit être libre, et il le sera, libre, parce que sur la Terre au vingtième siècle, la fusion, la conscience, la lumière fut exprimée chez l’Homme.
Et à partir du moment où elle fut exprimée chez l’Homme, elle continuera à l’être parce que l’Homme en soi n’est pas terrestre. Il a un corps matériel, il a un corps qui participe à l’évolution de la Terre, qui fait partie de l’évolution de la Terre, mais l’Homme est un être systémique. Il est en conscience morontielle, il est en conscience astrale, et à partir du moment où il en arrivera à pouvoir fondre complètement ses principes et faire ressortir de cette multidimensionnalité une identié intégrale, l’Homme deviendra morontiel.
Il passera à une autre conscience, à une autre évolution, et la phénoménalisation de l’Homme au-delà des concepts de Pierre Teilhard de Chardin, sera une phénoménalisation, non pas sur le plan atomique de la conscience, mais sur le Plan Lumière de la forme. Et à partir du moment où l’Homme sera dans le Plan Lumière de la forme, il aura la capacité de s’exécuter de la même manière que par le passé les Esprits de la forme ont exécuté, lorsqu’ils ont fait la création de l’âme.
L’Homme doit connaître tout. L’Homme doit connaître tout ce qui l’empêche de connaître tout. Pourquoi ? Parce qu’il est dans le fond non pas simplement une créature, non pas simplement le résultat d’une création, mais il est l’expression sur le plan systémique de la formulation intégrale de la Lumière dans le mouvement précis de sa puissance.
Et lorsque l’Homme réalisera ceci, il fera sauter en lui sa mémoire, donc il n’aura plus besoin de la sécurité de son âme pour l’expression de sa vitalité, il sera dans son Esprit, il sera morontiel, il sera libre/ Le libre arbitre ne fera plus partie de ses contestations, il n’aura plus besoin de la philosophie parce qu’il n’aura plus besoin de penser, il n’aura plus besoin d’elle non plus, parce qu’il aura éteint en lui la curiosité. Il pourra regarder le monde, le monde de la politique, le monde du chaos, le monde de la beauté, le monde de l’art, le monde de la matière, et voir dans ce monde ce qu’il doit voir et oublier tout le reste… Je vais bien perdre la voix “câlisse” ! (rires du public). Pfffff ! Canaliser c’est bien bon, mais ils sont mieux de protéger mes poumons !…
Ils disent que l’Homme est un être multidmensionnel mais il ne le sait pas. Et pourquoi il ne le sait pas ? Parce qu’il n’a jamais compris que sa condition matérielle était le produit d’une programmation. S’il avait compris que sa condition matérielle était le produit d’une programmation, quelle que soit la nature de son expérience, à l’intérieur de cette programmation, il s’en serait rendu libre.
Et à ce moment-là, il aurait développé sa conscience, il aurait développé ses centres, il serait devenu un être très très psychique sur le plan mental, et aujourd’hui il serait un être suffisamment développé pour pouvoir bénéficier d’une télépathie avec les plans. Mais ce n’est pas ce qui s’est produit, il y a des choses qui ont été mises sur son chemin et qui ont bloqué son développement. Ces choses nécessaires, ça a été la philosophie, ça a été la religion, ça a été les façons de penser, ça a été les idéologies ! Et un jour, l’Homme se libérera de ça.
Et à ce moment-là, quand il verra ce qui se passe dans le monde, il le comprendra et il ne sera pas terrorisé. Donc cette conférence que je vous donne, c’est pour vous faire comprendre l’inutilité de vous terroriser de ce qui se passe, regardez ça d’une façon… Regardez ça avec aplomb, et essayez de le comprendre en relation avec votre intuition, en relation avec un cadre qui est plus vaste que ce qui nous est exposé dans les médias. Sinon vous allez vivre des tensions, vous allez être traumatisés et vous allez souffrir pour rien. Il n’y a rien là !
Question : (inaudible).
BdM : Vous prendre au sérieux, ça fait partie de votre réaction émotionnelle à des évènements que vous essayez de mettre en place et de comprendre. Dans la mesure où vous allez en arriver à maîtriser votre émotion par rapport à ce qui se passe, votre conscience mentale sera plus claire, et naturellement vous serez plus calmes et vous verrez cette chose-là beaucoup plus comme observateurs que personnes piégées qui en souffrent.
Je suis très conscient de ce qui se passe dans le monde, je suis conscient de la souffrance des Américains, des familles, ainsi de suite, je suis conscient de la souffrance des Afghans, des peuples, mais je ne peux pas moi-même personnellement m’impliquer dans cette souffrance-là, sinon je perds toute objectivité. Donc je préfère la regarder, l’étudier, la voir, la comprendre, que d’y être émotivement impliqué et en souffrir sur le plan psychologique. D’autres questions ?
Question : Ce qu’on vit dans le monde aujourd’hui, c’est des vieilles mémoires ?
BdM : Ils disent : Ce qu’on vit présentement, c’est l’accumulation au cours des siècles du karma des peuples, c’est le karma des peuples. Les âmes sur les plans ont besoin de se rassasier de la souffrance humaine pour évoluer. N’oubliez pas que le monde est fait en deux, il y a deux zones, il y a une zone invisible, il y a une zone visible. Nous vivons dans la zone visible. Mais il y a toujours le conflit entre les âmes.
Les âmes sont des mémoires, les âmes sont des entités, nous avons tendance à comprendre la vie à partir de nos sens, au lieu de comprendre la vie à partir de nos essences. Si nous comprenions la vie à partir de nos essences, nous serions capables, par exemple, la nuit quand nous rêvons, quand nous allons sur les plans, nous serions capables de voir en conscience astrale l’Islam, nous serions capables de voir en conscience astrale Israël, nous serions capables de voir en conscience astrale la Palestine. Donc nous serions capables de comprendre le phénomène humain à partir d’un constat astral.
À ce moment-là, revenant dans notre corps matériel le jour, nous aurions une notion beaucoup plus vaste, beaucoup plus précise de ce qui se passe dans le monde. Mais nous n’avons pas ça parce que nous avons perdu cette faculté. Nous l’avons perdue ! Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est la confrontation, c’est le résultat du karma des nations. Les peuples ont des dettes, les peuples ont des dettes de longue date, même dans vos vies personnelles vous avez des dettes de longue date. La vie ne commence pas avec notre vie, elle vient d’avant.
Question : Ça veut dire qu’on doit payer la dette ?
BdM : Ils disent : Il ne s’agit pas pour vous de payer la dette, elle va se payer toute seule (rires du public). Quand on vous met dans la merde, vous payez la dette. Être dans la merde, c’est payer la dette ! Perdre son enfant, c’est payer la dette ! Avoir le cancer, c’est payer la dette. Se faire tirer, c’est payer la dette ! Aider quelqu’un, c’est payer la dette ! Vouloir guérir quelqu’un, c’est payer la dette ! Vous êtes toujours en transaction karmique (rires du public). Il disent : Peut-être que votre business sur le plan matériel il est arrêté, mais sur nos plans il va très bien (rires du public).
Question : Ils ont un bon sens de l’humour !
BdM : Oui ! Question ? Allez-y, c’est le temps !
Question : (concernant Hitler).
BdM : Ils disent qu’Hitler était possédé par des entités suffisamment puissantes pour lui enlever la vision créative de la grande Allemagne. Il a été astralisé Hitler ! Il vivait avec un “poltergeist” à côté de lui toute la journée vingt-quatre heures par jour ! Quand il était à Nuremberg et qu’il faisait ses grands “speechs” (discours), il était en possession, il était en vibration astrale, c’est pour ça qu’il a mesmérisé le monde.
Question : Cette connexion-là, cette possession de Hitler, cet acte sur le peuple juif, est-ce qu’il y aurait un lien à ce moment-là… (inaudible) ?
BdM : C’est intéressant ça ! Ils disent que quand Hitler a fait son holocauste en Allemagne, ce sont les conséquences de l’acte qui étaient nécessaires, parce que c’est ce qui a mis un terme à la puissance de l’Allemagne en Europe. Son acte, l’acte qui a tourné l’Europe, qui a tourné l’Ouest contre lui, était nécessaire pour créer un arrêt au développement de la puissance Allemande en Europe.
C’est cet acte-là, sinon si Hitler avait été grand bonhomme courtois politiquement, s’il avait respecté les traités, probablement qu’aujourd’hui l’Europe serait Allemande. Et ça ne faisait pas partie du plan des nations que l’Europe soit Allemande. Mais dans l’acte, les rétributions de l’acte, la conscience mondiale par rapport à l’acte a détruit le pouvoir de l’Allemagne en Europe, pour qu’il reste dans le monde éventuellement une puissance mondiale. Et c’est l’Amérique ! Sinon il y aurait eu une continuité des conflits.
Regardez ce qu’ils disent sur ça. Il faut un jour qu’il y ait une puissance mondiale, mais que cette puissance mondiale là soit intelligente. Bon, ils refèrent aux Américains. Parce que quand il y aura puissance mondiale… Parce que quand on parle de puisssance mondiale, on parle de pouvoir militaire, on parle de pouvoir scientifique, on parle de pouvoir financier, on parle de pouvoir à tous les niveaux. Bon, les Américains l’ont !
Mais il faut qu’il y ait un ajustement au niveau de la politique étrangère pour que cette puissance, ce grand empire, qui est le dernier empire d’ailleurs, puisse aider les peuples, élever les nations, aider – puisque c’est une grande démocratie avec ses failles mais une grande démocratie – amener cette démocratie dans le monde, et ajuster les liens entre les individus et les États. Et c’est les Américains qui peuvent le faire.
Mais si ce plan universel là, ce plan karmique là est empêché par des idéologies nationales qui briment l’évolution au niveau démocratie comme la Russie, par exemple, il faut que ce phénomène-là éventuellement s’arrête. Une fois qu’il s’arrête il y a changement, il faut qu’il y ait éventuellement un nouvel ordre, et ce sont les Américains qui vont le créer ce nouvel ordre parce que ce sont les Américains qui ont le pouvoir de le faire.
Mais ils ont une leçon, une dernière leçon à apprendre, et c’est celui de respecter les Pays dans le monde en appliquant une politique étrangère qui satisfait tous les puissants et les perdants. Donc c’était nécessaire que l’Allemagne soit détruite, parce que l’Allemagne sur le plan cosmique, sur le plan universel, sur le plan des karmas mondiaux, ils disent que l’Allemagne était un peuple pirivilégié par sa substance Juive.
Si on sait que les Juifs, on sait que le peuple Juif… C’est très intéressant le peuple Juif, c’est un des grands peuples de la Terre le peuple Juif, c’est un peuple qui a le “motto” (devise) de toujours développer l’éducation, se raffiner sur le plan de l’éducation, donc le peuple Juif c’est un grand peuple à ce niveau-là, au niveau de la civilisation, et l’Allemagne a bénéficié de ce peuple-là, on regarde simplement les scientistes, on regarde Einstein, on regarde tous les gens qui sont sortis, les grands philosophes, ainsi de suite.
Donc si Hitler n’était pas entré en scène au niveau karmique des nations, l’Allemagne serait devenue une puissance dans le monde, une puissance ! Elle serait probablement devenue une puissance qui aurait rivalisé avec l’Amérique, et si elle avait rivalisé avec l’Amérique, il y aurait eu scission entre l’Europe et l’Amérique, et ceci ne fait pas partie du plan des nations. Il faut qu’il se crée éventuellement un ordre mondial.
Question : (concernant l’Amérique et les anciennes civilisations).
BdM : Je ne comprends pas votre question ! Soyez plus clair !
Question : Ma question, c’est qu’il y a une symétrie entre l’Amérique et…
BdM : Ce n’est pas qu’il y a une symétrie, c’est qu’il y a une asymétrie entre l’Amérique ou l’Europe, ou la civilisation moderne et les anciennes civilisations tribales qui au niveau du terrorisme sont extrêmement dans un sens responsables, si vous voulez, de l’apparition du mouvement terroriste dans le monde. Et cette asymétrie-là elle est très grande, mais elle est grande au niveau du conflit. C’est au niveau du conflit qu’elle est grande l’asymétrie, ce n’est pas un problème de symétrie, c’est un problème d’asymétrie.
Elle origine du fait que vous avez des individus qui sont extrêmement intégrés dans des perceptions ou dans une foi religieuse qui les met à l’extérieur complètement de la psychologie normale des peuples occidentaux. Autrement dit il n’y a aucune individualité, donc là où l’individu se perd dans une unité – donc dans une divinité – et qu’il reconnaît qu’après la mort il s’en va directement au Paradis, cette forme de conscience religieuse elle est trop puissante si elle est activée négativement contre une civilisation qui techniquement est très matérialiste.
Donc la civilisation matérialiste ou spirituelle, dans le sens acceptable ou acceptée du terme, doit éventuellement se protéger, parce que sinon éventuellement elle ne pourrait pas survivre… On regarde un peu la mafia, si on regarde la mafia, la mafia est devenue puissante, pourquoi ? Pas parce qu’elle est intelligente, elle est devenue puissante parce que si on était contre elle, on se faisait tirer. Elle avait la capacité de tuer. Ce ne sont pas tous les peuples, tous les individus qui ont la capacité de tuer. Donc quand vous avez une organisation qui a la capacité de tuer, elle accède instantanément au pouvoir, c’est la même chose avec un terroriste qui a la capacité de se détruire, soit par des explosifs, ou en prenant un avion et l’envoyant contre une tour à New York.
C’est un pouvoir absolument très grand et c’est ça qui crée cette grande asymétrie, et c’est ça que les peuples occidentaux, les peuples des Nations Unies seront forcés, d’une manière ou d’une autre, que ça prenne un an, deux ans, trois ans, quinze ans, vingt ans, à éliminer. Mais ils le feront, ils n’ont pas le choix. Et c’est la seule raison pour laquelle tous les États des Nations Unies ont signé au bas de la feuille, l’Article numéro cinq.
C’est une très grande asymétrie, jamais les Nations n’ont connu une telle asymétrie. Parce que si on me demandait : “Quel est le problème fondamental sur le plan technique de tout ce chaos”… ? C’est un problème d’asymétrie, de conflit. Avant, quand il y avait un acte terroriste, que ce soit d’un ordre ou d’un autre, ça passait au criminel, ça passait par les systèmes de justice, c’était long. On voulait faire l’extradition d’un type d’un pays à un autre, on avait de la difficulté parce qu’il n’y avait pas d’entente. Ça, ça va tout être corrigé.
Maintenant ce n’est plus du domaine du criminel, c’est du domaine de la guerre, donc ça va changer complètement l’échiquier, et c’est normal. Pourquoi ? Parce que l’asymétrie est trop grande. Si on avait simplement fait sauter un bus quelque part ou fait sauter même un building quelque part, on serait encore demeurés comme on était depuis dix, quinze ans, des individus, des politiciens, à regarder le phénomène terroriste comme étant un phénomène accidentel, un phénomène qui arrive ici, qui arrive là. Mais on n’aurait pas regardé comme aujourd’hui un phénomène international qui bouleverse toutes les économies, tous les peuples.
Question : C’est représentatif de ce qui se passe sur les plans ?
BdM : C’est représentatif de ce qui se passe sur les plans, oui. Ça fait partie du karma des nations. Il y a des gens qui m’ont déjà demandé : “Mais qu’est-ce vous pensez, Monsieur Bernard… que j’aille travailler comme missionnaire en Afrique”… ? Bon, j’ai dit : “Vous, allez-y, mais pas moi, (rires du public), pour vous c’est bon, ça fait partie de votre pélérinage spirituel, ça fait partie des besoins de votre âme”. Donc il y a des gens qui ont ce besoin-là, mais moi je ne l’ai pas, ça ! Donc chacun vit selon ses besoins. Donc si vous prenez tous ces besoins ensemble, ça crée une programmation.
Pour le terroriste qui croit fermement qu’à partir du moment où il s’éclate, qu’il entre directement par la grande porte dans le ciel, c’est réel, c’est réel ! Mais moi j’ai trop de doute, je connais trop le mensonge pour qu’on me dise : “Si je me fais sauter, je vais directement au ciel” (rires du public). Je connais trop les illusions. Je vais dire : “Bon, avant que je me fasse sauter, je vais aller faire un petit voyage astral pour voir, pour vérifier”… (rires du public).
Question : La société actuelle est responsable de l’asymétrie ?
BdM : Les sociétés actuelles, la puissance occcidentale est responsable de l’asymétrie, effectivement. Il y a des choses, vous savez… Bon, on regarde, on regarde, on retourne vingt, vingt-cinq ans, trente ans en arrière, le temps où, par exemple, la politique fondamentale des Américains c’était : “Tout ce qui est communisme, on le fait sauter”. Ça, ça faisait partie de leur politique étrangère avant tout, donc effectivement ils ont supporté des régimes : Noriega… Ils ont supporté des régimes qui éventuellement étaient des régimes corrompus.
Mais pendant un certain temps, ces régimes-là ont aidé à contenir la vague communiste dans le monde. Et si les Américains n’avaient pas eu cette politique étrangère là, probablement qu’aujourd’hui beaucoup de pays en Amérique du Sud seraient des pays communistes, un peu comme on retrouve à Cuba. Donc c’était une décision à prendre, ça a été la décision qu’ils ont prise. Et c’était une décision qui n’était pas dans un sens mauvaise, parce qu’effectivement un jour éventuellement la Russie s’est écroulée.
Mais quand on regarde cette politique étrangère, on a tendance à blâmer les Américains et on a raison, parce que dans cette politique étrangère il y a eu énormément d’abus effectivement, mais ça, ça fait partie de la vie, ça fait partie de la vie des nations, ça fait partie de la polarisation, de toute l’énergie astrale d’un peuple. Mais si on regarde l’Amérique à partir seulement d’un plan, sa Constitution, la liberté de l’individu, au-dessus de la liberté face à l’état, à ce moment-là on réalise que la Constitution Américaine, son esprit est suffisamment avancé, suffisamment fondamental et suffisamment nécessaire pour servir de miroir à d’autres nations qui évoluent vers l’indépendance.
Et sur les plans, on m’a toujours dit : Ne regarde pas trop les faiblesses de l’Amérique parce que c’est plein, mais regarde l’esprit de sa Constitution, et tu verras à ce moment-là que c’est l’esprit de sa Constitution qui dominera, et un jour avec le temps il y aura correction à ces abus inférieurs. C’est ce qui se passe. Moi aussi j’ai eu des questions quand il y a eu le Vietnam, j’ai eu des arguments avec eux pendant des années, et on me disait toujours : Ce n’est pas le Vietnam qu’il faut regarder, c’est la Constitution. Le Vietnam, ça va se corriger, on verra les erreurs qu’on a faites mais la Constitution Américaine demeurera, et c’est ce qui compte.
Question : (Concernant l’indépendance culturelle du Canada).
BdM : Le Canada veut toujours garder son indépendance culturelle, pychologique, mais il sera obligé de s’ajuster au besoin de l’Amérique, parce que c’est l’Amérique qui le protège, c’est l’Amérique qui baille ses fonds, c’est l’Amérique qui achète ses produits ; le Canada sans Amérique il est très pauvre, parce qu’il n’a pas la puissance d’exportation, il n’a pas la créativité pour s’assurer l’hégémonie créative parce que les gens s’en vont en Amérique. Aussitôt que quelqu’un ici est volé, la première chose il s’en va en Amérique, il s’en va en Floride, il s’en va à Princeton. Le Canada c’est le petit frère des Américains. Il dit : S’il veut jouer au grand frère, il faudra qu’il ait de grandes “couilles” (rires du public). C’est comme ça qu’ils disent.
Question : Vous avez dit tantôt, au niveau de la descente de l’âme, pourquoi elle a perdu contact avec les plans ?
BdM : Parce que l’Homme s’est incarné. L’incarnation de l’Homme, autrement dit la descente de l’âme dans la matière, au cours des millions, des milliers puis des millions d’années, a fait en sorte que l’âme éventuellement a perdu contact avec les plans, pour qu’il se développe sur la Terre ce qu’on appelle l’ego. L’ego qu’est-ce que c’est ? L’ego c’est une façon de voir qui vous permet d’être indépendant de nous, mais être indépendant de nous ne veut pas dire que vous ne pouvez pas parler avec nous. Bernard de Montréal est indépendant de nous, mais il peut parler avec nous. À ce moment-là, nous n’avons pas de problème avec Bernard de Montréal, c’est comme ça que ça fonctionne.
Question : On peut demander si Bernard de Montréal, avec ce qu’il fait, il doit avoir des grandes “couilles” ! (rires de BdM et du public).
BdM : Qu’est-ce que je peux dire sur cet enseignement-là, ils disent : Il est bien dans la mesure où il est compris, il ne sert pas s’il n’est pas compris, c’est aussi simple que ça, c’est comme n’importe quoi ! FIN.
mise à jour le 23/06/2024