PE-078 Différence entre l’Esprit et l’Âme
“Bonsoir Messieurs-Dames. Avez-vous des sujets que vous aimeriez qu’on discute ? Je prends une chance pour vous demander des questions (rires du public). La différence entre l’Esprit puis l’âme, ça, c’est une bonne ! Y en a-t-il d’autres ? C’est très très important la différence entre l’Esprit puis l’âme, on peut faire ça. Si on regarde l’Homme d’un point de vue occulte… Quand je dis occulte, je veux dire à partir d’un niveau de …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bonsoir Messieurs-Dames. Avez-vous des sujets que vous aimeriez qu’on discute ? Je prends une chance pour vous demander des questions (rires du public). La différence entre l’Esprit puis l’âme, ça, c’est une bonne ! Y en a-t-il d’autres ? C’est très très important la différence entre l’Esprit puis l’âme, on peut faire ça.
Si on regarde l’Homme d’un point de vue occulte… Quand je dis occulte, je veux dire à partir d’un niveau de conscience qui n’est pas conditionné par les sens et qui n’est pas relié à l’expérience humaine, autrement dit à un niveau de conscience pure où se situe, où évolue ce qu’on appelle le Principe de l’Intelligence, autrement dit le Principe de la Lumière, autrement dit le Principe de l’évolution énergétique – mais en tant que non seulement conscience, mais en tant que puissance dans l’univers local – et qu’on regarde l’Homme, on s’aperçoit que l’Homme n’est pas simplement un être matériel, n’est pas simplement un être qui expérience à travers les sens la matérialité, mais il est aussi un être qui n’a pas souvenir de son origine.
L’Homme n’a pas souvenir de son origine, et la raison qu’il n’a pas souvenir de son origine c’est parce que la conscience de son origine a été remplacée par la pensée, et quand vous pensez, vous avez une réflexion, vous vivez, vous expérimentez une réflexion personnelle qu’on appelle une réflexion égoïque. Et cette réflexion égoïque vous permet sur le plan matériel de prendre conscience limitée de votre réalité à l’intérieur du monde spatial, mais elle ne vous permet pas de prendre conscience de votre réalité à l’extérieur de ce monde-là.
Et à cause de ceci, l’Homme techniquement parlant vit une expérience très limitée sur le plan matériel, parce qu’il est obligé pour concevoir, pour comprendre, pour étudier, il est obligé de constamment réfléchir et analyser les différentes propositions qui viennent vers lui dans son expérience psychologique, que ce soit au niveau de la science, que ce soit au niveau de la philosophie, de la religion, les relations intimes, ainsi de suite.
Et au cours de l’évolution, ce qui va se produire chez l’Homme, c’est qu’au lieu de prédéterminer sa conscience – c’est-à-dire au lieu d’avoir une conscience qui fait partie des assises de la mémoire de sa race – l’Homme aura une conscience dont l’origine sera à l’extérieur de son moi, c’est-à-dire à l’extérieur de tout ce qui en lui crée de la réflexion. Cette conscience-là lui permettra en tant qu’être finalement de réaliser son rêve, le rêve millénaire de l’Humanité, c’est-à-dire sa capacité de pouvoir expliquer TOUT, et quand je dis “expliquer TOUT”, ce que je veux dire, c’est accéder selon lui, selon sa vibration, à ce qu’il a besoin de savoir pour être parfaitement équilibré dans ses énergies.
On n’a pas besoin de savoir en tant qu’Homme ou en tant qu’être, on n’a pas besoin de savoir TOUT dans le sens global du terme. Mais on a besoin d’accéder à TOUT ce qu’on a besoin de savoir. C’est très important de faire la différence. On n’a pas besoin de savoir TOUT parce qu’on n’a pas besoin de TOUT savoir ! Vous n’avez pas besoin d’avoir la mer à boire, vous avez simplement besoin de pouvoir accéder à de l’eau pour remplir votre verre. C’est un petit peu comme ça.
Donc l’Homme a besoin d’accéder à TOUT, et accéder à TOUT, ça demande à un certain point une transmutation de son être, parce que l’Homme est un être d’habitudes sur le plan mental, dans le sens que la pensée pour nous autres, ça fait partie de notre personnalité. On est habitué à penser. On est né depuis qu’on pense, on pense depuis qu’on est né. Ne pas penser, ça serait très désagréable pour nous, parce que quand on pense, on a l’impression qu’on EST. Vous vous rappelez Descartes : “Je pense donc je suis”… Ainsi de suite. Et avec l’évolution, l’Homme va s’apercevoir que penser ce n’est pas l’ultime définition de sa réalité, c’est simplement une fraction de sa réalité.
Par contre, pour en arriver à réaliser l’autre fraction de sa réalité, il va falloir qu’il s’ajuste au fait que penser ne fait pas partie de sa réalité, mais que penser fait partie d’une autre réalité, mais dont le taux vibratoire ajusté à sa personnalité lui donne l’impression qu’il est en mode JE. Puis c’est le fait qu’il a l’impression d’être en mode JE – donc être dans un mode où le moi s’exécute selon sa volonté, donc son libre arbitre – qui lui donne sur le plan matériel la joie de vivre, c’est-à-dire la joie de ne pas être dominé par des mondes supérieurs ou plus avancés que lui.
Donc l’Homme a techniquement sur le plan matériel une vue très très “hommino-centrique” de lui-même, alors qu’en réalité, il est beaucoup plus multidimensionnel que ceci. Seulement, pour s’habituer à cette multidimensionnalité-là, c’est difficile parce qu’étant un être d’habitudes, il a formé, au cours de son expérience, au cours d’une, deux générations, il a formé une personnalité qui est totalement la réflexion de son âme dans la matière.
La personnalité c’est la réflexion de l’âme dans la matière, la personnalité c’est les agissements de l’âme à travers le matériel sur le plan matériel. Alors que l’Esprit c’est une autre dimension de l’Homme, l’Esprit n’a rien à voir avec la matière, l’Esprit n’a rien à voir avec l’âme, l’Esprit c’est une entité continue, c’est-à-dire une force de vie ou un principe de conscience qui n’est pas existentiel, qui est prescient et qui est totalement intemporel, mais qui vient avant l’Homme.
L’Esprit vient toujours avant l’Homme, dans ce sens que l’Esprit connaît le futur de l’Homme, comme il connaît le passé de l’Homme globalement, parce qu’il n’est pas limité par les sens. Et l’Esprit n’est pas simplement un principe, on dit souvent que l’Esprit est un principe mais dans le fond, l’Esprit c’est une entité universelle, c’est un ajusteur de pensée, c’est une fonction cosmique, et c’est un être qui dans sa luminosité détient les clés de l’évolution de l’âme incarnée qu’on appelle l’Homme.
Le problème qu’on a sur la Terre, à cause des philosophies rationnelles, puis aussi à cause des religions qui ont limité l’ascendance de l’Homme au niveau universel, on a de la difficulté, en tant qu’être pensant matériel limité, de concevoir qu’on peut être égal en intelligence à ce qu’on appelle l’Esprit, non pas en terme de la globalité mais en terme de la non-manipulation de l’être par l’Esprit.
Et au cours de l’évolution, l’Homme va réaliser qu’en arriver à ne plus être manipulé par l’Esprit, c’est-à-dire à ne plus être forcé de vivre un mode d’expérience qui sert à l’évolution de l’âme, l’Homme va en arriver à pouvoir bénéficier de son Esprit, c’est-à-dire à équilibrer sa relation avec un plan mental – parce que l’Esprit s’exécute dans le plan mental – à équilibrer sa relation avec le monde de l’Esprit à un point où l’Homme un jour sera télépathique. L’Homme un jour pourra se guérir, l’Homme un jour pourra travailler sur la matière à différents niveaux, et l’Homme un jour aussi pourra accéder à des plans qui font virtuellement partie de sa réalité inconnue aujourd’hui.
Donc l’Esprit ce n’est pas simplement un principe dans le sens philosophique du terme, mais l’Esprit est réellement une entité universelle. Et cette entité universelle là, au cours de l’évolution, cherche à s’unifier avec l’Homme pour créer ce qu’on appelle une conscience supérieure, c’est-à-dire une conscience universelle, une conscience mentale, et un être sur le plan matériel qui est capable de répondre aux différents besoins de sa race.
Un des grands besoins de la race humaine sur la Terre aujourd’hui, comme dans le passé, c’est d’en arriver à pouvoir un jour donner à la Planète – donner au monde – ce qu’elle a besoin pour que l’Homme puisse établir un équilibre, une harmonie avec elle. Aujourd’hui, on tente de le faire à travers la science. On a tenté dans le passé de le faire à travers la religion. Et un jour, on en arrivera à le faire à travers la conscience.
C’est à travers la conscience que l’Homme en arrivera un jour à pouvoir établir un équilibre entre son monde matériel et lui-même. Mais pour ça, ça prendra de la conscience, c’est-à-dire un Esprit suffisamment présent dans l’Homme pour qu’il puisse en tant qu’être facilement se dissocier de la réflexion psychologique de son moi, pour en arriver un jour à établir des normes de conscience et d’ordre dans un monde extrêmement animalisé qu’on appelle la planète.
Mais pour ça, ça va demander beaucoup de transformation de l’Humanité et une grande grande initiation sur le plan personnel, parce que l’Homme n’est pas habitué en tant qu’être à se concevoir parfaitement. C’est très difficile pour l’Homme de se concevoir parfaitement. Les Anciens appelaient ça : “Se connaître parfaitement”.
Moi je préfère le terme : “Se concevoir parfaitement”, parce que dans la conception de soi, on est obligé d’en arriver éventuellement à une conclusion fondamentale, c’est que la conscience de l’Homme c’est une conscience absolue.
Et pour que l’Homme en arrive à concevoir qu’il est doté d’une conscience absolue, il va falloir avec le temps qu’il en arrive à pouvoir mesurer sa relation avec l’invisible, avec le plan mental, avec l’ajusteur de pensée, avec ces principes-là qui évoluent en parallèle avec lui, mais qui ne sont pas dans son expérience, évaluables, parce que la pensée subjective de l’ego ne peut pas, pour toutes sortes de raisons qu’on peut expliquer, ne peut pas substituer le JE pour le TU ou le petit moi pour le grand moi, ou le petit “Je” pour le grand JE.
C’est très difficile pour l’Homme, donc l’Homme se protège de l’insanité par sa personnalité en ayant une personnalité suffisamment balancée. Mais un jour, il va être obligé d’aller plus loin que sa personnalité. L’Homme sera obligé un jour de rentrer réellement dans sa personne, ce que j’appelle l’identité de sa personne, et finalement réaliser dans son expérience mentale que la substitution de son JE pour le TU équivaut sur le plan psychique à l’autodestruction de son moi planétaire.
Quand je parle d’autodestruction de son moi planétaire, je ne parle pas d’autodestruction dans un sens négatif, je parle de transmutation, de métamorphose totale de l’ego, pour en arriver un jour à pouvoir se dissocier complètement de la conscience spirituelle qui a été pendant l’involution la Tour d’Ivoire de l’Homme-ego planétaire.
Un jour l’Homme réalisera que la conscience spirituelle, c’est une conscience temporaire qui fait partie de l’involution et qui fait aussi partie du fait que l’Homme, en tant qu’être pensant, ne peut pas se dissocier absolument des forces universelles, pour la simple raison qu’il n’est pas capable absolument de s’associer avec elles.
Si l’Homme était capable de s’associer absolument aux forces universelles, il réaliserait que les forces universelles, dans leur travail, peuvent être extrêmement dures à travers son expérience, ce qu’on appelle une programmation, et que dans ce mouvement-là, l’Homme en arriverait à énormément détester l’invisible, à énormément détester tout ce qui est d’ordre spirituel, autrement dit détester tout ce qui ne peut pas être amené à une relation égale avec lui.
Donc l’Homme de l’involution, qu’il appartienne à n’importe quelle race, n’importe quelle civilisation, n’importe quelle religion, n’importe quel système philosophique, a toujours expérimenté une relation verticale avec les plans. Et un jour ça devra être détruit ça ! Et c’est l’Homme lui-même qui le détruira. À partir de 1969, de l’information a commencé à être transmise concernant l’ego, la psychologie, la psychologie évolutionnaire, ainsi de suite. Ça, c’est un début, ça fait partie du développement de la conscience sur la Terre.
Mais au niveau de l’Homme en tant qu’individu, ce développement psychologique là, cette nouvelle science du mental, va l’amener éventuellement à devoir complètement se dissocier spirituellement de ce qui est invisible. Et ça, ce n’est pas facile pour l’Homme, parce que la spiritualité pour l’être humain pendant l’involution, ça a été son réconfort moral, et l’Homme avait besoin de spiritualité parce que l’Homme n’était pas capable de s’identifier complètement à une infinité.
Donc au lieu de prendre conscience absolue de lui-même, il a situé, il a conceptualisé une infinité à l’extérieur de lui-même qu’on appelait Dieu ou n’importe quoi, et en faisant ça, il a perdu sa volonté de combattre l’occulte. La spiritualité, c’est la perte de volonté ou du pouvoir de l’Homme de combattre l’occulte. Et l’occulte devra et sera un jour combattu, et quand je dis “combattu”, je veux dire réellement combattu sur le plan personnel.
Quand on regarde l’occulte d’un point de vue initiatique ou d’un point de vue occulte, on le regarde comme étant un monde qui doit être ajusté à la volonté de l’Homme et non pas l’envers. Et pendant l’involution, on a considéré l’occulte ou les facettes moins rigoureuses de l’occulte qu’on appelle la spiritualité, comme étant des facettes nécessaires à l’évolution de l’Homme. Alors qu’en réalité, la spiritualité et l’occulte non intégrés deviennent avec le temps des paramètres inconsistants avec la conscience absolue de l’Homme.
Il est évident que ce n’est pas facile pour un être humain de penser à l’extérieur de ses structures, parce que la pensée fait partie de sa personnalité. Donc il y a des initiés dans le monde – dont le rôle, si vous voulez, ou le but ou la fonction, et à travers leur propre initiation qui est une initiation très très souffrante – sont amenés avec le temps à décortiquer la relation avec l’occulte. En tout cas, les initiés qui viennent là, décortiquent ou décortiqueront la relation entre l’Homme et l’occulte.
Et les initiés, en décortiquant la relation entre l’Homme et l’occulte, feront pour la première fois transparaître sur le plan matériel les différentes notions qui structurent d’une manière ordonnée les architectures de l’univers local, donc les mystères. Une fois que l’Homme aura accès aux mystères – ce qu’il n’a jamais pu avant accéder – l’Homme finalement prendra conscience que dans ce travail profondément herculéen, il en arrivera à pouvoir établir une relation très très intime avec le plan mental.
Puis établir une relation intime avec le plan mental, ça veut dire traiter avec des entités de haut niveau. Je ne parle pas des morts là, ou des entités spirituelles… Traiter avec des entités de haut niveau qui n’ont jamais eu d’incarnation, qui sont totalement en relation télépathique avec l’Homme – donc à travers la pensée – et qui à l’origine sont les grands manufacturiers de la pensée. Ce n’est pas facile pour l’Homme de s’imaginer ou de prendre conscience que sa pensée est un produit manufacturé, parce que l’Homme aime à penser que c’est lui qui pense.
L’Homme aime à penser que c’est lui qui manufacture sa pensée, mais la raison pour laquelle l’Homme aime à penser qu’il pense, c’est parce que ça fait partie des habitudes de pensée. Et au fur et à mesure où il va se conscientiser, il va perdre cette habitude-là, et un jour, la pensée au lieu d’être réfléchissante ou réfléchie, ou psychologique, elle va devenir presciente. Presciente, ça veut dire qu’elle va précéder la science de l’ego.
À partir du moment où la pensée va être presciente et qu’elle va précéder la science de l’ego, l’Homme va rentrer dans un autre ordre de pensée. Il aura toujours de la pensée, mais à ce niveau-là la pensée ne sera plus une pensée fondée sur le principe de la réflexion. Elle sera fondée sur le principe de la télépathie, et ce que j’appelle “de la télépathie”, ce n’est pas ce que vous concevez comme de la télépathie.
De la télépathie, c’est une mise en mouvement d’une énergie mentale qui permet à l’ego et à l’ajusteur de pensée, dans un même moment, dans un même instant, de collaborer à la fusion d’une énergie supérieure qu’on appelle “l’âme de l’Esprit”. L’âme de l’Esprit étant une mémoire collective qui fait partie des mondes supérieurs et qui permet autant à l’Homme qu’à l’Esprit – donc qu’à l’ajusteur de pensée – de travailler à l’évolution de la conscience atomique, la conscience atomique à n’importe quel niveau.
Mais pour que l’Esprit et l’Homme travaillent à l’évolution de la conscience atomique, il faut que l’Homme se dissocie du besoin psychologique de penser que la pensée vient de lui. S’il n’est pas capable de faire ça, il est obligé de vivre au niveau de l’âme. Il ne peut pas vivre au niveau de l’Esprit, et en vivant au niveau de l’âme, il est obligé de subir sa conscience.
En subissant sa conscience, il n’a pas ce qu’on appelle la capacité de concevoir, de se concevoir, de concevoir son être ou de concevoir la dimensionnalité de son être, ou de concevoir la dimensionnalité de l’Humanité, ainsi de suite, ou de concevoir ce qu’il veut. Autrement dit, d’avoir le poids et la mesure de ce qu’il a besoin de savoir pour expliquer ce qu’il sait.
Une personne comme moi qui parle, qui est en public, et qui parle depuis vingt ans, vingt-cinq ans, je suis obligé de SAVOIR pour faire mon travail, donc je suis obligé d’avoir accès à de l’information pour faire mon travail. J’ai besoin d’accéder à l’océan, comme on dit, pour remplir mon verre d’eau qui est mon travail. Si je ne peux pas accéder à cette océanie-là, à ce moment-là je ne peux pas faire mon travail. À ce moment-là je n’ai plus de raison d’être en tant qu’Homme, donc je m’éteins, je meurs, je change de plan.
Pour l’Homme, c’est la même chose mais à un autre niveau. L’Homme n’étant pas initié par le plan mental mais étant amené à une initiation mentale, il n’a pas pour le moment la force intérieure suffisamment développée pour combattre l’occulte parce qu’il y a trop de crainte en lui. Puis la crainte, ça fait partie de sa spiritualité, la crainte, ça fait partie de la division de son être, la séparation de son être, de cette grande totalité là. Et c’est pour ça qu’il trouve toujours refuge dans la personnalité ou dans la religion, ou dans la spiritualité.
Mais si l’Homme, ou quand l’Homme deviendra ou sera initié à son propre mystère, l’Homme pourra facilement se dissocier de tout ce qu’il sait, de tout ce qu’il pense savoir, et commencer finalement à se connecter à ce qu’il a accès à savoir. Et c’est là que l’Homme va rentrer dans ce qu’on appelle le monde de l’Esprit et que l’Homme va faire partie de la grande communion de l’Esprit, c’est-à-dire de ce travail gigantesque qui permet à l’Esprit et à l’Homme – donc au mortel – de travailler ensemble pour créer éventuellement, sur la Terre et dans d’autres mondes, une civilisation parallèle à celle qu’on connaît ; civilisation morontielle qui sera totalement en dehors du plan matériel et qui ne fera pas partie du monde de la mort.
Et à ce moment-là l’Homme aura terminé son rôle sur la Terre en tant qu’âme incarnée, et l’Homme pourra morontialiser son énergie. Puis là, il y aura d’autres évolutions qui se produiront. Mais pour revenir à une chose plus simple, l’Homme a besoin sur la Terre de comprendre, non simplement la réflexion de la pensée dans son ego, mais le jeu, la manipulation qui fait intrinsèquement partie de la conversation entre les plans et lui, mais non lue et non interprétée par lui correctement. Si l’Homme était capable de correctement interpréter ce qui se passe dans sa tête, l’Homme n’aurait jamais de problème psychologique, vous ne seriez même pas ici.
L’Homme n’aurait aucun problème psychologique, l’Homme n’aurait aucun besoin de comprendre, l’Homme n’aurait aucun sentiment de ne pas comprendre, l’Homme n’aurait aucun besoin de se comparer aux autres, l’Homme n’aurait aucun besoin de se questionner, l’Homme n’aurait aucune solitude karmique. Autrement dit, il ne se sentirait pas une âme incarnée dans la matière.
Puis en relation avec les Hommes, il aurait une voyance intégrale, c’est-à-dire que dans sa relation avec l’Homme, ça serait très facile pour lui de traiter avec l’Homme parce qu’il connaîtrait l’Homme, parce que lui-même se connaîtrait lui-même,. Donc ses relations sociales, le mariage, les amis, ainsi de suite, ça serait très facile pour lui. Alors que dans le cas présent, ce n’est pas facile le mariage, on le sait tous. Les relations sociales, ce n’est pas facile, on le sait tous. Et plus on est sensible, moins c’est facile.
Et ça, ça fait partie des grandes souffrances de l’Homme sur la Terre, puis ça, c’est rien que sur le plan humain, sur le plan personnel. Amenez ça au niveau des nations : Américain, Russe, Français, Japonais, Chinois, Africain, ainsi de suite ! Et ça, ça fait partie de la grande école, on le sait tous que ça appartient à la grande école. Mais l’Homme va être obligé de réaliser un jour que l’évolution ultimement parlant, n’a rien à voir avec l’évolution de la colonie humaine sur la Terre.
L’évolution a à faire avec l’individu, point final ! Et pendant l’involution, ça n’a pas été compris ça, parce que pendant l’involution, les pouvoirs temporels les pouvoirs étatiques ont établi que l’État est plus important que l’Homme, que la conscience collective est plus importante que l’Homme, que les données ou les paramètres qui investissent l’Homme avec certaines valeurs morales, que ces paramètres-là sont toujours pour le bien de la société. Et l’Homme a toujours été en recul, l’Homme a toujours été un citoyen sur sa planète, mais un citoyen de deuxième classe.
Alors que l’état politique ou l’état spirituel – le Vatican par exemple – demeurait pour l’Humanité le siège fondamental de la culture spirituelle. Et dans l’évolution, ça, ça va être totalement fracassé, l’Homme va devenir finalement le grand promoteur de son identité, mais sur une base totalement individuelle. Ça ne touchera pas la société ça. Ça touchera simplement l’Homme, et pour ça, il faudra que l’Homme passe du plan mental réflectif – donc du plan de l’âme – au plan de l’Esprit. La différence entre le monde de l’Esprit et le monde de l’âme est fracassante.
Je vais vous donner un exemple (BdM fait un croquis)… Si on regarde ça au niveau occulte et qu’on regarde les deux plans : vous avez le plan de l’âme, vous avez le plan de l’Esprit, et si on prend une définition de l’âme à partir du plan mental, l’âme c’est simplement une façon d’être. Quand l’Homme est dans son âme, il N’EST PAS ! Autrement dit son existence est purement catégorielle et elle fait partie des statuts institués par sa société. Moi j’appelle ça : L’Homme appartient à la mémoire de la race, vous êtes un peu de votre race.
Si vous êtes né au Québec, vous êtes Canadien Français, vous avez l’âme du Québécois. Si vous êtes né en France vous avez l’âme du Français. Si vous êtes né en Chine vous avez l’âme du Chinois, ainsi de suite. Vous n’avez pas d’individualité intégrale parce que l’âme de la race vous impose par vibration, par symbologie, par culture, des modes de perceptions qui font partie de la mémoire de la race qui font partie du passé.
Alors que si vous étiez sur le plan de l’Esprit, dans le monde de l’Esprit, l’Homme est totalement sans conscience dans le monde de l’Esprit. Quand je dis que l’Homme est sans conscience, je ne veux pas dire que l’Homme n’a pas de conscience, je veux dire qu’il est sans conscience humaine ; donc un Homme conscient n’a pas de conscience humaine, il n’a pas de conscience qui appartient à sa race, il a une conscience qui fait partie de sa relation avec le double. Il peut très facilement ajuster cette conscience-là, l’harmoniser avec la conscience de la race, pas de problème.
Moi quand j’arrive à une lumière rouge, je m’arrête comme tout le monde, mais si je voulais, je pourrais continuer. Puis si je voulais, je saurais qu’il n’y a pas de policier qui me regarde. Mais je ne le fais pas parce que vous, vous êtes en arrière, et si je passe sur la lumière rouge, vous allez vous poser des questions, vous allez dire : “Il y a un citoyen qui ne respecte pas les lois”. Ça va plutôt vous agacer, donc je ne le fais pas. C’est dans ce sens là que l’Homme conscient respecte la conscience de l’Humanité.
Mais sur un plan absolu, il pourrait réellement traverser à la lumière rouge, et la raison que je dis ça, c’est parce que dans l’Esprit, l’Homme n’a pas la crainte psychologique associée à l’ego. Tandis qu’au niveau de l’âme, l’Homme a toujours la crainte psychologique associée à l’ego. “La police, va-t-elle me voir”… Est-ce que je vais payer un ticket”… Tandis qu’au niveau de l’Esprit, l’Homme ne vit pas ça.
Moi je suis allé au restaurant ce soir là, puis quand je vais au restaurant, moi j’aime ça me parquer devant le restaurant, débarquer, puis je rentre. Ne me demandez pas de marcher quinze-mille pour aller me trouver un parking ! Puis en général, quand je suis accompagné, les gens disent : “Bon, ben, tu vas avoir un ticket”. Je dis : “Ce n’est pas grave, le ticket je suis capable de le payer le ticket, je vais travailler plus fort, mais moi je veux me parquer ici”. Ou je peux dire : “Je n’en aurai pas de ticket”…
Souvent, quand j’ai un ticket, c’est pour les autres, ce n’est pas pour moi. Ça les dérange, ça les fait travailler un petit peu. Moi, ça ne me dérange pas d’avoir un ticket. Ça fait que je débarque de mon “char” (voiture), je m’en vais au restaurant, je sais que je vais avoir un ticket, mais je suis bien. Je digère bien. Les autres digèrent un petit peu moins bien, mais ça, ça fait partie de leur expérience. Ça c’est au niveau de l’Esprit. Tandis qu’au niveau de l’âme, on a toujours des craintes, on a toujours des anxiétés à un niveau ou à un autre.
C’est pour ça que je dis qu’un être conscient n’appartient pas à l’Humanité, ça ne veut pas dire qu’il ne se moule pas à l’Humanité mais il n’appartient pas à l’Humanité, parce qu’il est toujours dans un processus de non-réflexion, c’est-à-dire que sa pensée n’est pas attribuable à son ego. C’est évident qu’on n’arrive pas facilement à cette conscience-là, parce qu’il y a un travail de démolition qui doit se faire. Ce que j’appelle une initiation, c’est un travail de démolition, puis dépendant des individus, ça prend plus ou moins de temps.
Mais l’Homme ne peut pas passer à une conscience intégrale, à une conscience mentale, ne peut pas passer à une télépathie intégrale avec le plan mental sans vivre de la démolition, parce que les meubles, ce qui meuble sa personnalité, ça doit être changé de place. Il faut changer les meubles de place pour rentrer des nouveaux meubles, et ça, c’est difficile.
Mais si on regarde l’évolution de l’Homme en terme de conscience planétaire dans un cycle très très restreint, par exemple dans une vie, dans une génération, ainsi de suite, on s’aperçoit que l’Homme en arrive assez rapidement à voir et à sentir qu’il ne fait pas partie de l’Humanité. Il fait partie un petit peu, mais plus l’Homme est conscient, plus il s’aperçoit qu’il ne fait pas partie de l’Humanité dans ce sens qu’il ne fait pas partie de la mémoire de la race.
Ça ne veut pas dire qu’il ne respecte pas les lois de l’Humanité, mais dans le sens que sur le plan psychologique, il appartient de moins en moins à la mémoire de la race. Et ça, c’est la mesure chez l’être humain qui lui permet de savoir s’il passe du plan de l’âme au plan de l’Esprit. Et plus l’Homme va sentir cette différence avec l’Humanité, cette grande grande différence avec l’Humanité, plus il va passer au plan mental.
Et plus ça va être naturel pour lui de réaliser que les ambitions de l’Humanité, le monde, si vous voulez, dans sa conscience existentielle, ça ne fait pas partie de son expérience à lui. Ça fait partie de l’expérience planétaire. Et lui, il a son expérience très particulière, mais il est capable de l’harmoniser à l’expérience du monde pour pouvoir bénéficier de ce que l’Homme a fait dans le monde. Quel est le prix à payer pour l’Homme ? Il a une petite perte de mémoire.
Quand tu te conscientises, tu vis une petite perte de mémoire. La perte de mémoire fait partie du fait que l’ego n’est plus sollicité comme auparavant. Et comme l’ego n’est plus sollicité comme auparavant, il n’a plus, comme auparavant, autant d’accès à sa mémoire mécanique qu’auparavant. Ça ne veut pas dire qu’il perd la mémoire, ça veut dire que la mémoire égocentrique qui lui donnait auparavant sa sécurité intellectuelle, elle est un peu diminuée, un peu mise à l’écart pour qu’il prenne conscience qu’il est capable de savoir sans mémoire.
À partir du moment où vous commencez à réaliser que vous pouvez savoir sans mémoire, que vous n’avez pas besoin de mémoire, puis que vous pouvez accéder à du savoir, puis que vous commencez à accéder à du savoir qui ne fait pas partie de votre mémoire, vous allez commencer à réaliser que vous changez. Et ce changement-là, il n’a pas de fin, vous allez changer jusqu’à tant que vous mouriez, mais au moins, vous ne serez pas inquiets, puis vous ne penserez pas que vous êtes “Alzheimer”.
Moi, de la mémoire j’en ai beaucoup pour mon travail, j’en ai besoin mais elle se retire la mémoire. Dans mon action de tous les jours, je n’en ai pas besoin. Donc en tant qu’Homme normal, je n’ai plus beaucoup de mémoire, mais si j’ai besoin du mémoriel, ça vient. Alors l’Homme a besoin de constater au cours de son expérience et au cours de son développement que, la différence entre l’Esprit et l’âme, ce n’est pas une différence quantitative, puis ce n’est pas une différence qualitative, c’est simplement une différence de vibration, parce que “de l’Esprit” on l’a toujours eu !
On vient au monde avec de l’Esprit, si on n’avait pas d’Esprit, on ne pourrait pas penser, la pensée serait impossible, donc on a de l’Esprit. Par contre, on a trop de mémoire. En ayant trop de mémoire, ça réduit le potentiel de notre Esprit, parce que la mémoire donne à l’ego l’importance d’une autosuffisance au niveau des catégories mentales. Un Homme qui est très très éduqué, qui est allé à l’Université, qui a un doctorat, ainsi de suite, a une autosuffisance psychologique au niveau de son moi.
Mais cette autosuffisance psychologique là, elle est totalement fictive, elle est totalement relationnelle, elle est totalement relative à ce qu’il a étudié, elle ne fait pas partie de ce qu’il sait ; ça fait partie de la conscience de la race et c’est nécessaire pour qu’il puisse développer les attributs nécessaires pour travailler dans un domaine quelconque. Le médecin a besoin de savoir ce qu’il sait, l’ingénieur a besoin de savoir ce qu’il sait, mais ça ne veut pas dire que ce qu’ils savent fait partie intégrale de ce qu’ils savent absolument. Et pour ça, il faut que l’Homme passe à un autre niveau.
Et le passage à un autre niveau est plus difficile chez certaines races que chez d’autres, parce que certaines races, si on prend par exemple les grandes races religieuses ou les grands groupes religieux sur la Terre comme les Hindous, par exemple, ce sont des êtres qui ont des grandes sensibilités, une grande sensibilité une grande intuition, mais ils ne sont pas capables de se dissocier d’un principe universel qui guide toutes leurs actions. Donc à ce moment-là conséquemment, en tant qu’êtres appartenant à des vastes sociétés, il se crée au cours des millénaires une grande soumission à la loi karmique.
Et les conséquences au niveau social, c’est la grande pauvreté matérielle des peuples, alors que l’Homme, l’Hindou transmuté, l’Hindou qui accéderait à une conscience suffisamment développée pour qu’il puisse se dissocier du grand pouvoir du principe cosmique sur sa conscience personnelle, pourrait finalement en arriver à s’élever au-delà des superstitions, et finalement commencer à combattre les forces occultes qui dans leur travail diminuent la lumière du mental et empêchent l’Homme de savoir qu’il a une conscience absolue.
Parce qu’un Homme qui réalise qu’il a une conscience absolue, dans ce sens qu’il a absolument accès à du mémoriel vivant, à de l’information pour son travail, n’a plus besoin d’être supporté par la religion, par la superstition, par la philosophie. Il devient son propre support. À partir du moment où il devient son propre support, il n’appartient plus à la mémoire de la race, mais il est capable de s’intégrer à elle pour toutes sortes de raisons évidentes.
Si vous me demandez : “Quelle est la différence fondamentale entre l’Esprit et l’âme”… L’Esprit c’est une force dominante dans la conscience de l’Homme ; l’âme c’est un réservoir qui permet à l’Esprit de constamment travailler les impressions qui font partie de son expérience. Donc l’Esprit travaille toujours la mémoire de l’âme, travaille la mémoire de l’âme, travaille la mémoire de l’âme… Quand on se fait travailler la mémoire de l’âme, on vit de la personnalité à tous les niveaux.
Ça fait que si vous êtes jaloux, l’Esprit va vous travailler la mémoire de l’âme, vous allez vivre de la jalousie. Si vous êtes orgueilleux, l’Esprit va vous travailler cette partie-là de la mémoire de l’âme. Mais si vous êtes conscient de l’Esprit – donc si vous connaissez les lois de la pensée, si vous savez que la pensée en soi est à la fois unidirectionnelle et à la fois bidirectionnelle – vous allez pouvoir finalement repousser ce que l’Esprit fait chez vous dans votre personnalité.
Vous allez être capables d’y mettre un “STOP”. À partir de ce moment-là, l’Homme va commencer à prendre conscience de son pouvoir sur l’Esprit, de son pouvoir contre l’Esprit. Et tant que l’Homme n’aura pas conscience de son pouvoir contre l’Esprit, l’Homme ne se sera pas libéré de l’occulte de sa conscience. Parce que même si vous êtes inconscients, si vous n’avez jamais entendu parler de l’occulte, vous êtes sujets en tant qu’êtres sur la Terre aux lois occultes de la conscience.
Regardez vos rêves, vos rêves sont des constructions, des architectures qui font partie du travail de l’Esprit à l’extérieur du phénomène de réflexion de l’ego. Si vous êtes suffisamment habiles à interpréter vos rêves, vous voyez que dans vos rêves, il y a beaucoup d’intelligence. C’est très organisé l’affaire en haut ! Ils sont capables de vous décrire avec des images, des choses qui vont se passer dans votre vie le lendemain, puis c’est à la lettre. Donc l’Esprit travaille à plusieurs niveaux.
Mais sur le plan psychologique de l’ego, l’Homme à cause de la psychologie, à cause de Jung, à cause de certains psychologues qui ont développé le concept du subconscient, l’Homme est capable d’accepter que les rêves ça fait partie des autres mondes. Il n’a pas de problème trop trop avec ça, parce qu’il n’a pas de contrôle sur ses rêves, il va dire que c’est de la manipulation d’ailleurs. OK. Mais s’imaginer que sa pensée durant la journée là, que ça aussi, ça fait partie de la relation avec les autres mondes, pour lui c’est du “stock” !
C’est tellement du “stock” qu’on est rendu en 1969 dans le temps universel sur la Terre, et c’est en 1969 que le changement pendulaire a pris place, et que finalement l’Homme a commencé à recevoir de l’information lui donnant conscience psychologique de son moi, et en même temps lui donnant une science qui lui permettait de communiquer suffisamment à l’aise avec des plans dont il n’a aucune conscience visuelle. Ce que j’appelle la pensée vivante ou la télépathie.
Mais une fois que l’Homme rentre, ou que l’Homme rentrera dans ce processus de transformation là, ça sera très très facile pour lui d’en arriver un jour à déguiser, à démasquer l’Esprit. Et démasquer l’Esprit, ça fait partie de sa conquête des mondes invisibles, ça fait partie du contrôle de sa vie parce que l’Homme a très très peu de contrôle sur sa vie. La preuve, c’est que sa programmation peut être lue par des médiums.
Si vous êtes capables d’aller voir un médium, puis le médium est capable de vous dire : “Dans deux ans, tu va avoir un accident”, ça veut dire que la programmation est extrêmement rigide. Ça veut dire que quelqu’un va t’amener dans deux ans là, pour que tu aies l’accident au coin de cette rue-là, puis ce coin-là de rue. Il y a quelqu’un qui va t’amener là, ce n’est pas toi qui va t’amener là ! Ce quelqu’un-là, ça fait partie des forces occultes.
Il faut que ce soit cassé ça, pour que l’Homme en arrive un jour au cours de l’évolution à mourir quand c’est le temps, puis à mourir quand il veut, au lieu de mourir n’importe quand, puis mourir quand il ne veut pas. Là, ça nous amène à regarder le phénomène de la mort. Le phénomène de la mort, ça fait partie de la grande angoisse de l’Humanité. La mort, c’est la grande angoisse de l’Humanité. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’a jamais compris la mort.
Et la raison pour laquelle il n’a jamais compris la mort, c’est parce qu’il n’est jamais mort. Quand tu meurs sur le plan matériel, la mort il n’y a rien là après. Mais si tu ne meurs pas sur le plan matériel parce que tu es toujours dans l’illusion de la vie, autrement dit tu es toujours dans l’expérience de l’âme, à ce moment-là l’expérience de la mort c’est difficile parce que tu n’es pas capable de concevoir une nouvelle dialectique au niveau de ton moi.
Tu n’es pas capable de concevoir une nouvelle relation entre ton moi, ta conscience et d’autres mondes, tu n’es pas capable de concevoir une autre étape dans l’évolution du temps. Donc tu n’es même pas capable de concevoir un autre état spatial, parce que ta conscience sensorielle est plus puissante au niveau de la réflexion que ta conscience directe télépathique avec eux autres.
Si l’Homme avait une conscience télépathique avec le plan mental et que l’Homme étudierait la mort, étudierait le phénomène de la mort, ou étudierait la dimensionnalité astrale de cette conséquence de vivre dans la matière, l’Homme verrait que la mort, ce n’est absolument pas ce qu’il pense ; tellement que les gens qui vivent une mort clinique, quand ils meurent cliniquement à l’hôpital, ils ne veulent plus revenir dans le corps physique. Ils sont tellement bien, c’est tellement beau, c’est tellement ci, c’est tellement ça ! Ils ne veulent plus revenir.
Mais souvent, ils sont obligés de revenir parce que ça fait partie de l’expérience de l’âme. Souvent, ils reviennent parce que ça fait partie de l’éducation de l’Humanité autour d’eux autres, ainsi de suite, ainsi de suite. Vous vous rappelez du Docteur M… Mais il faut que ça aille plus loin la conscience de la mort. Et ça va aller aussi loin dans l’évolution de l’Homme que l’Homme va perdre la conscience de son moi. Quand l’Homme n’aura plus la conscience de son moi, il n’aura plus la conscience de la mort parce qu’il n’aura plus la crainte d’être séparé de son identité.
C’est ça qui crée chez l’Homme l’anxiété de la mort, il a peur d’être séparé de son identité. Mais séparé de quelle identité ? Il n’en a pas ! (rires du public). Au moins, s’il en avait une, mais il n’en a pas ! Quand l’Homme aura une identité, il n’aura plus la crainte de la mort, parce qu’il ne pourra plus réfléchir sur le phénomène de la mort comme il réfléchissait quand il n’avait pas d’identité. Donc, avoir peur de la mort, penser à la mort, ça fait partie du manque d’identité de l’ego.
Si l’Homme avait une pleine identité, le phénomène de la mort ça n’existerait pas pour lui, pour la simple raison qu’il ne serait pas capable de convertir une énergie astrale en conscience. Donc quand vous pensez à la mort, vous êtes affectés par la mort, c’est parce que vous convertissez une énergie astrale en conscience. Cette énergie astrale là fait partie de votre inconscience, elle ne fait pas partie de ce que vous savez, elle fait partie de votre inconscience.
Et quand vous arrivez à un certain cap, cinquante ans, soixante ans, soixante-dix ans, quatre-vingt ans, vous pensez de plus en plus à la mort. Puis vous finissez avec le temps par en souffrir psychologiquement, jusqu’à tant que vous soyez emportés par une crise cardiaque, puis vous n’avez même pas eu conscience de mourir. Donc la mort sur le plan matériel, les pensées de la mort, les pensées que l’Homme a par rapport à la mort, ça fait partie de l’astralisation de sa pensée, ça fait partie de l’astralisation de sa conscience. Donc ça fait partie des mécanismes de l’âme qui sont mis en vibration par quoi ? Par le monde de l’Esprit.
Et quand je parle du monde de l’Esprit, je ne parle pas du monde de l’Esprit avec la même onctuosité que vous autres, vous pouvez en parler, parce que pour moi le monde de l’Esprit c’est un monde de manipulation. Donc je n’ai pas l’affection, je n’ai pas l’amour pour le monde de l’Esprit que l’Homme a en général. La raison fondamentale, c’est parce que je ne vis aucune spiritualité, et la raison secondaire, parce que la manipulation ça fait partie des grandes relations qui existent entre l’invisible et le plan matériel.
L’Homme est constamment manipulé, toujours manipulé. Plus il est inconscient, moins il le réalise. Plus il est conscient, plus il le réalise. Plus il est conscient, plus ça le fâche. Et plus l’Homme deviendra fâché ou colérique, plus l’Homme en arrivera finalement à se rebeller contre cette manipulation.
Plus il prendra ses émotions animalisées sous contrôle, et plus il en arrivera à avoir une conscience mentale, c’est-à-dire une conscience qui est équilibrée avec le plan mental, une conscience où le mortel est en équilibre avec l’ajusteur de pensée, une conscience où le mortel est capable de parler à l’ajusteur de pensée, une conscience où le mortel est même capable de dire qu’est-ce qu’il va faire quand il va mourir, à l’ajusteur de pensée ; une conscience où l’Homme est capable de forcer l’ajusteur de pensée à l’écouter et lui dire : “Oui, tu as raison”.
Quand l’Homme sera capable de forcer l’ajusteur de pensée à lui dire : “Oui, tu as raison”, l’Homme aura raison sur l’ajusteur de pensée. Quand l’Homme aura raison sur l’ajusteur de pensée, l’Homme commencera à prendre conscience de la qualité absolue de sa conscience. Quand l’Homme aura conscience de la qualité absolue de sa conscience, l’Homme n’appartiendra plus à la race humaine sur le plan psychologique.
Donc il sera dans son identité, il aura conscience intégrale, sa conscience sera absolue dans ce sens qu’il pourra absolument traiter avec l’ajusteur de pensée. Et à ce moment-là, il pourra bénéficier d’une conscience créative sur le plan matériel pour lui-même, en fonction de son propre développement et en fonction de son expérience personnelle, sans plus revivre le grand drame de l’Humanité qui a été l’expérience de l’ego à l’intérieur d’une conscience collective, où l’ego a été obligé de constamment s’abreuver à la source de connaissance qu’une Humanité inconsciente lui a fourni depuis le début de son incarnation, pour former une personnalité qui est totalement dissociée de sa réalité.
Ça fait que c’est un petit peu là, pour répondre à votre question, la différence entre l’âme et l’Esprit. Si on va plus loin encore, parce que c’est intéressant, et qu’on le regarde d’un point vue médiumnique, l’âme c’est la partie de l’Homme qui ne lui appartient pas, alors que l’Esprit c’est la partie de l’Homme qui lui appartient. Donc si l’âme, notre âme, notre mémoire, ce qui crée notre personnalité ne nous appartient pas, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que ce n’est pas nous qui l’avons créée. Ça fait qu’on est fait, en tant qu’Homme, d’énergie, de mémoire, et ce n’est pas nous qui l’avons créée.
La crainte de Dieu, ce n’est pas nous autres qui l’avons créée. Ça, ça fait partie des Églises. Les idioties puis les superstitions qui font partie des religions, ce n’est pas nous autres qui les avons créées, ça fait partie de l’histoire de l’Humanité. Tout ce qui convient d’appeler connaissance sur la Terre sur le plan spirituel, ce n’est pas nous autres qui l’avons créée, ça fait partie de la conscience de l’Humanité. Donc l’Homme en tant qu’être a créé très peu de choses pour lui-même, je parle en tant qu’individu. Quand l’Homme va se conscientiser, il va créer tout. Tout pour lui en tant qu’individu.
Donc, ça veut dire quoi, ça ? Il ne sera plus capable d’accepter rien de l’extérieur. Un Homme conscient ne peut rien accepter de l’extérieur, il ne peut pas l’accepter, pourquoi ? Parce que ça ne fait partie de la conscience créative, ce n’est pas réel. Donc au fur et à mesure où l’Homme cesse d’accepter ce qui vient de l’extérieur, il est obligé de remplir le vide créé par ça, à partir de lui-même. Ça fait partie de son identité.
Mais ce n’est pas facile parce qu’il est tout seul, il ne peut pas demander à l’autre s’il a raison. Il ne peut pas demander à l’autre un support social, un support collectif. Il ne peut pas demander à l’Université de corroborer ce qu’il sait. Il ne peut pas demander au prêtre de corroborer ce qu’il sait. Il est seul. Et cette solitude-là fait partie de sa régénération, de son évolution, de son identité, de sa souffrance, au début seulement. Parce qu’un jour tu es bien bien… Je ne dirais pas content là, mais un jour tu es très très bien dans ta peau.
Tu es très bien à savoir que ce tu sais, c’est pour toi, puis ça ne vient pas de l’extérieur. Tu n’es pas intéressé à savoir rien qui vient de l’extérieur, à moins que ça confirme exactement ce que tu sais. Quand ça confirme ce que tu sais, ben là, tu es content.
Tu dis : “Ah ! En voilà un qui comprend ce que je comprends. Pas de problème”. Je me rappelle moi, voilà bien des années, j’avais fait un manuscrit sur un livre, puis je l’avais envoyé en Californie pour la traduction. Puis je l’avais oublié parce que je n’ai pas grande mémoire. Puis un jour j’ai reçu le livre par la poste, traduit. Puis quand j’ai regardé le livre, j’ai dit : “Regarde donc ça, ce gars-là il écrit exactement comme moi”… Puis c’était mon livre, je l’avais oublié (rires du public) !
Ça fait que c’est intéressant comme expérience. Finalement tu n’es pas tout seul ! Ça fait que quand j’ai réalisé que c’était mon livre, là j’étais moins content parce que ça me replongeait encore dans le même phénomène. S’habituer à ce qu’on est, ce n’est facile parce qu’on a toujours le doute, le fameux doute. Et le doute, essentiellement, ce n’est pas seulement le manque de certitude. Le doute, c’est le résultat de ne pas pouvoir détruire ce qui nous manipule, donc le doute c’est de la manipulation.
Si l’Homme pouvait détruire ce qui le manipule et crée ce qu’on appelle du doute, il n’y aurait pas de problème, il n’y aurait pas de doute. Moi, quand bien même on essaierait de me manipuler dans le mental pour me créer du doute, je suis trop habitué, je connais trop la “game”. Ça fait que du doute, je ne vis pas ça. Dans n’importe quelle expérience, je ne vis pas ça. Et l’Homme en arrivera à ne plus connaître le doute, non pas parce qu’il se sera créé des opinions fortes, mais parce qu’il ne sera plus manipulable.
Et le doute, c’est un des grands outils utilisés par les plans, autant sur le plan astral que sur le plan mental, pour amener l’Homme à se construire une nouvelle architecture, ou pour amener l’Homme à subir une architecture ancienne. Le doute c’est très grave. C’est pour ça que la croyance est si forte. L’Homme préfère se lancer dans la croyance pour ne pas avoir à traiter avec le doute. Les grands philosophes ont souffert du doute.
Il y en a qui sont devenus fous avec le doute, parce que le doute c’est ultimement l’outil fondamental utilisé par l’invisible pour empêcher l’Homme de savoir qu’il sait. Il ne faut pas qu’on pense que parce qu’on parle des plans, qu’on parle de l’invisible, qu’on parle des autres mondes, qu’on parle des entités spirituelles ou qu’on parle des entités mentales, il ne faut pas s’imaginer que l’ontologie du pouvoir change.
La définition fondamentale absolue catégorielle ontologique du pouvoir, c’est le besoin de faire évoluer les plans inférieurs de l’énergie. Donc une vibration supérieure qui rentre dans un monde inférieur met l’autre monde inférieur en vibration, elle le fait évoluer, c’est du pouvoir. Si vous amenez ce phénomène d’entropie là dans le monde de l’Homme, à partir des plans, vous avez ce qu’on appelle de la conscience humaine réfléchie.
La conscience humaine réfléchie où l’Homme n’a pas d’identité, c’est le pouvoir de l’invisible sur la Terre. Ce pouvoir-là fait partie des assises expérimentales de l’Homme, fait partie de la conscience spirituelle de l’Homme, fait partie de la non-conscience de l’Homme, fait partie de la souffrance de l’Homme, fait partie du questionnement de l’Homme. Donc est-ce que l’Homme un jour pourra renverser le pouvoir ? L’Homme renversera le pouvoir un jour, quand il réalisera que l’invisible a le pouvoir sur lui. Il faut que tu connaisses ton ennemi.
Donc l’invisible sera toujours l’ennemi de l’Homme jusqu’à ce que l’Homme ait établi un équilibre avec l’invisible, et que l’Homme soit dans une relation mentale parfaitement équilibrée avec son ajusteur de pensée.
Quand l’Homme aura établi une relation parfaite avec l’ajusteur de pensée, l’occulte de sa conscience sera remplacée par le pouvoir de sa conscience. À ce moment-là l’Homme sera dans le pouvoir créatif, et l’Homme pourra utiliser le pouvoir créatif pour se libérer lui-même constamment tant qu’il sera dans la matière, des moindres influences astrales qui puissent passer dans sa conscience et interférer avec sa volonté créative.
Et quand l’Homme mourra, qu’il ira en conscience morontielle, ce pouvoir créatif-là, ça fera partie de sa nouvelle domination des mondes sur les autres plans en dehors du monde astral. Et c’est là que l’Homme pourra commencer à construire des nouvelles civilisations, parce qu’il aura accès à des moyens qu’il n’a pas sur le plan matériel. Donc il s’ajoutera un chaînon à l’évolution cosmique des grands êtres de lumière, puis l’Homme fera partie de ce chaînon-là.
Et à ce moment-là l’Homme ne reviendra plus à la Terre, ne fera plus partie de la Terre, et l’Homme sera réellement un être supérieur, un être avancé, un être conscient, appelez ça comme vous vous voulez ! Mais à ce moment-là, l’Homme ne sera plus dominé et dominable. Et si dans les autres mondes, dans la morontialité, ou dans les mondes où il aura finalement réussi a transgresser les lois de la mort, il en arrive un jour pour toutes sortes de raisons à faire des erreurs fondamentales, comme il y en a eu dans le passé, l’Homme probablement se joindra à des forces qui dans le passé ont exécuté fortement le principe de la domination sur l’Humanité, et l’Homme deviendra un nouveau luciférien !
C’est des possibilités… C’est des possibilités, ça fait partie des possibilités que l’Homme un jour devienne un nouveau luciférien dans des mondes où, pour une raison ou une autre, il n’aurait pas compris l’avantage de laisser libre les entités en évolution. Laisser une entité en évolution, libre, ça demande quoi ? Ça demande qu’elle ne meure pas. Tu ne peux pas laisser une entité en évolution… Une entité qui meurt, autrement dit qui est sujette aux lois de l’âme, donc aux lois de la matière, aux lois de la chair, ne peut pas être laissée libre sur la Terre, parce que les forces astrales sont trop puissantes, les forces du plaisir, la chair, la nourriture, le sexe, ainsi de suite, c’est trop fort.
Donc tu ne peux pas laisser l’Homme libre sur la Terre parce qu’il ne l’est pas intégralement. Si l’Homme était libre intégralement sur la Terre, la civilisation telle que nous la connaissons disparaîtrait, donc il n’y aurait pas de raison pour l’existence de la Terre en tant que refuge pour l’évolution de l’âme. Mais lorsque l’Homme mourra, lorsque l’Homme sera rendu sur le plan morontiel, à ce moment-là il n’aura plus besoin d’être limité par sa matérialité parce qu’il l’aura mis de côté. Il ne sera plus en conscience matérielle, il sera en conscience morontielle. Mais même en conscience morontielle, l’Homme aura… (Coupure-Fin)
mise à jour le 23/06/2024