PE-069 Différence entre possession et habitation
“C’est très important de faire la différence entre la possession et l’habitation. Quand je dis que l’Homme est habité, je dis une chose. Quand je dis que l’Homme est possédé, je dis une autre chose. On est rendu à un point où à partir du moment où on traite de l’occulte de la conscience, on est obligé …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
C’est très important de faire la différence entre la possession et l’habitation. Quand je dis que l’Homme est habité, je dis une chose. Quand je dis que l’Homme est possédé, je dis une autre chose. On est rendu à un point où à partir du moment où on traite de l’occulte de la conscience, on est obligé d’utiliser des termes et définir ces termes-là d’une façon claire et nette, pour que l’individu éventuellement puisse bénéficier d’une structure mentale allégée plutôt qu’alourdie.
La possession chez l’être humain, c’est la domination de sa conscience par une entité astrale. Quand je dis “domination de sa conscience”, je veux dire domination de sa conscience alors qu’il est inconscient ou alors qu’il est conscient de l’entité. Autrement dit, tu peux être possédé par une entité et ne pas être conscient de l’entité, ou tu peux être possédé par une entité et être conscient de l’entité ; autrement dit, conscient dans le sens que tu peux avoir un dialogue avec elle.
Tu peux l’entendre te parler mais tu n’as pas la conscience nécessaire pour l’arrêter, la confiner, y mettre un STOP, ainsi de suite. La possession c’est un très très grand karma pour l’Homme, c’est une très grande souffrance pour l’Homme, ça mène souvent au suicide, d’ailleurs le suicide c’est de la possession in extremis. Un être humain ne se suicide pas par lui-même. Un ego ne peut pas se suicider par lui-même. Quand il se suicide, il a besoin d’un support, et ce support-là est d’origine astrale, il ne vient pas des plans de la lumière, autrement dit du plan mental.
Dans la possession, l’ego peut vivre l’horrification de son contact astral, il peut être horrifié par son contact astral, ou il peut être dans une grande démesure, déstabilisé par ce contact astral là, dans le sens d’en être totalement soumis, magnétisé. Alors que dans l’habitation, l’ego réalise simplement que sa conscience mentale est une voie télépathique à deux directions et que la pensée, en réalité, est fondée sur deux principes, le JE qui structure le moi ou le TU qui aide le moi à communiquer avec les autres mondes.
Donc dans l’habitation, quand on parle d’habitation, on parle de conversion de la conscience du moi à une conscience intégrale, à une conscience objective non astralisée, purement mentale, c’est-à-dire une conscience qui a la capacité d’interpeler l’interlocuteur, autrement dit si ça te parle, tu l’interpelles, tu peux faire comme l’avocat qui traite avec quelqu’un derrière la barrière. Autrement dit, tout ce qui est dit, tu peux le contester, tu peux le raffiner, tu peux l’amener à une plus juste mesure. Autrement dit, ça fait partie de la conscience mentale de l’Homme d’avoir une relation claire avec le contact. Autrement dit, si la relation avec le contact est très claire, la pensée est très juste, très vibrante, très créative, et elle est mentale, c’est-à-dire elle permet à l’Homme de comprendre les aspects matériels ou immatériels de l’existence.
Dans la possession, l’Homme n’a aucune lumière. Dans l’habitation, l’Homme a accès à la pleine luminosité de sa conscience.
Mais le premier mouvement de cette conscience-là, la descente de cette lumière-là dans l’ego, crée au début l’impression chez l’Homme d’une possession parce qu’il n’est pas habitué, il n’a pas l’habitude du contact, il ne sait pas traiter avec. Souvent le contact va utiliser la mémoire de la race. Autrement dit, si vous êtes islamiste et que vous vivez le contact, ben, vous allez vivre le contact en fonction des structures islamiques de votre conscience planétaire.
On va vous dire : “C’est Allah qui te parle”, au début, mais dans le temps, tu vas réaliser que ce n’est pas Allah qui te parle. On va te dire : “C’est Mohamed qui te parle.” Si tes structures mentales ou idéologiques, ou “spiritualo-idéologiques”, sont d’ordre judaïque, c’est la même chose. Si tu es catholique, ben, on va te dire : “C’est le Christ qui te parle ou la Ste Vierge qui te parle, ou St Jean Baptiste qui te parle”, il y en a toute une “game” dans le canon chrétien qui “peuvent” te parler, dépendant de tes affinités quand tu étais jeune.
Quand tu étais jeune, si tu étais proche de St Jean Chrysostome, ils vont te dire : “C’est St Jean Chrysostome qui te parle”, parce que déjà, tu es capable de faire une certaine association spirituelle avec une entité, pour pouvoir au début commencer à faire le dialogue. Mais avec le temps, tu vas réaliser que ce n’est pas St Jean Chrysostome qui te parle, puis ce n’est pas la Vierge qui te parle, puis ce n’est pas le Christ qui te parle, ainsi de suite.
Le processus de différenciation symbolique, occulte, ésotérique, religieux, spirituel de ta nouvelle conscience, ça fait partie de ce que j’appelle “l’initiation solaire”, c’est-à-dire le processus par lequel l’ego est amené à une conscience intelligente par rapport à l’invisible, au lieu d’être amené à une conscience réceptive par rapport à l’invisible. Ce que j’ai contre la voix intérieure ou le concept de la voix intérieure, ou le phénomène de la voix intérieure, c’est que l’ego est réceptif simplement à la voix intérieure.
Donc étant réceptif à la voix intérieure, il est en contact avec une entité astrale? Si l’entité astrale est de bas niveau, il va avoir des problèmes. Si l’entité astrale est de haut niveau, il va avoir moins de problème ou une autre sorte de problème. Mais il va toujours demeurer dans l’inintelligence de sa conscience, parce qu’il n’aura pas la fortitude mentale de s’investir du pouvoir de la contester.
Le pouvoir de contestation de l’entité chez l’Homme est fondamental à son droit de résurrection psychologique, sinon vous ne vivrez jamais de résurrection psychologique, vous n’en arriverez jamais à établir l’ordre sans équivoque d’égalité entre vous et l’entité. L’entité sera toujours supérieure. Si l’entité est supérieure, vous aurez une conscience spirituelle parce que vous n’aurez pas la force morale pour détruire sa fondation religieuse ou sa fondation spirituelle qui fait partie de la mémoire de votre race.
Et si vous n’avez pas cette force intérieure là, cette force morale là, pour détruire le piédestal utilisé par l’entité pour convenir avec vous à travers une symbologie qui fait partie de votre religiosité, vous serez simplement victime d’une voix intérieure toute votre vie, et vous serez ce qu’on appelle des gens réellement “gagas”. Puis être “gaga”, ce n’est pas intelligent parce qu’être “gaga”, tu n’as pas de pouvoir sur l’entité. Être “gaga”, tu n’es pas capable de la contester ; être “gaga”, tu n’es pas capable de te mettre en vibration par rapport à une entité qui te parle.
Si tu n’es pas capable de te mettre en vibration par rapport à une entité qui te parle, l’entité peut facilement te dominer, te faire croire ce qu’elle veut. C’est pour ça que dans l’initiation ou dans l’évolution de la conscience évolutionnaire, on a établi que l’Homme ne doit pas croire. À partir du moment où un être croit un être, que l’être soit matériel ou que l’être soit immatériel, à partir du moment où une intelligence ou une unité intelligente croit une autre unité intelligente, il s’assujettit à l’autre unité intelligente.
Dans le cas de la croyance d’un Homme par rapport à un Homme, ce n’est pas tellement grave parce que sur le plan matériel on peut se voir, on est là physiquement, mais dans la relation entre un Homme et une entité, le phénomène de croyance est très dangereux parce que l’Homme n’est pas capable de statuer la vérité par rapport à une entité, s’il n’est pas capable de la contester, l’entité. Pour statuer la réalité par rapport à une entité il faut qu’il statue, il faut qu’il puisse contester la vérité de l’entité.
C’est pour ça que le concept de la vérité est très dangereux pendant l’involution et qu’il a servi à construire les architectures du mental involutif qui ont servi au cours de l’involution, l’involution des races, à minimiser la puissance de l’Homme et à diminuer son caractère universel.
Un Homme qui ne croit pas, qui n’a pas les structures mentales nécessaires pour la croyance ou établir le phénomène de la croyance, même s’il n’est pas très très développé en conscience, il est en puissance créative. Parce que “pas croire”, ça veut dire se mettre en position d’autorité, alors que croire, c’est définir sa relation par rapport à une autre intelligence qui, automatiquement, va devenir notre autorité. Ça été le “péché” de l’involution.
La raison pour laquelle la structure du mental humain, aujourd’hui, est une structure réflective, c’est parce que dans le processus de la réflexion, l’Homme n’a pas de travail à faire, l’Homme n’a pas de contestation à faire. L’Homme n’a pas les outils psychiques nécessaires pour converser sur un pied d’égalité avec les entités qui dans le passé de la race étaient considérées des dieux.
Tu ne peux pas demander à un Romain ou à un Homme de la Renaissance ou à un Homme de l’involution, dans le passé, de contester son Dieu. Il aurait frémi puis il en serait mort, il serait devenu fou, simplement ou totalement alourdi par la culpabilité spirituelle. Alors que dans l’évolution, si le Nazaréen avait été dans le Principe de l’Intelligence au lieu d’être dans le Principe de l’Amour, le Nazaréen n’aurait jamais accepté la crucifixion.
Il n’aurait jamais accepté la programmation spirituelle qui lui a été donnée, quand il venait en contact astral avec des entités qui faisaient partie de son royaume astral. ll aurait vécu quand même une initiation, mais il aurait eu la force mentale pour se séparer de l’abolition du vide qui l’invitait à une initiation. Mais ça, ça faisait partie de sa mission sur la Terre parce qu’il était touché par l’Amour, ça a été son rôle, c’est ce qui a amené à l’Humanité le grand Principe de l’Amour.
Mais dans l’évolution, l’Homme aimera d’une autre manière, d’une autre façon, et pour que l’Homme aime d’une façon qui soit intelligente, il sera obligé de haïr les dieux, de s’affranchir de l’amour qu’il a eu pour les dieux, comme le Christ a eu et les anciens initiés ont eu, pour finalement rediriger son amour vers les Hommes et garder toujours sa colère vivante envers les dieux, afin de maintenir son indépendance psychique et son indépendance psychologique, et galvaniser sa relation avec les forces, pour que lui en tant qu’individu soit capable de toujours être en domination, en puissance par rapport à ces forces-là. C’est ça l’évolution.
Dans l’évolution, l’entité ne domine plus l’Homme, l’entité est en relation psychologique avec l’Homme, l’entité est en relation télépathique avec l’Homme, mais elle ne le domine plus parce que l’Homme ne peut plus la croire. Donc si vous me demandez : “Quelle est la différence entre l’involution et l’évolution”… Je vous dirais : “Dans l’involution l’Homme a cru, dans l’évolution l’Homme rejettera la croyance de manière absolue”.
En rejetant la croyance de manière absolue, l’Homme sera obligé de vivre absolument sa conscience. Quand tu rejettes la croyance de manière absolue, tu vis absolument ta conscience mentale parce que tu ne peux plus utiliser les supports extérieurs de toi-même.
Quand tu ne peux plus utiliser les supports qui sont extérieurs à ta conscience personnelle, tu deviens ou tu développes ce que j’appelle “une conscience intégrale”, c’est-à-dire que tu deviens un être en autorité. En autorité, ça veut dire quoi ? En autorité, ça veut dire que tu as le pouvoir créatif de toujours résoudre les énigmes de la conscience existentielle. C’est ça être en autorité. Si tu rencontres dix Hommes en autorité, ils vont être capables de résoudre les énigmes de la conscience existentielle ensemble, ils n’auront jamais de problème d’autorité entre eux autres, parce que l’autorité ne définit pas le caractère territorial de la domination. L’autorité définit la puissance créative d’un moi intégral.
À ce moment-là, ça devient intéressant pour trois Hommes, deux Hommes, dix Hommes en autorité de se parler, parce que quand ils se parlent, ils réveillent réellement des regards très puissants sur une planète et ils sont capables de créer à volonté des écoles ou des centres de connaissance, toujours avec la notion, “l’imprimatur” le “motto” (devise) de ne pas les croire.
Pourquoi est-ce qu’il y a des cultes sur la Terre, pourquoi est-ce qu’il y des religions sur la Terre, pourquoi est-ce qu’il y a des Églises, pourquoi est-ce qu’il y a des confréries ? Parce qu’on croit. Dans l’évolution de la conscience supramentale sur la Terre, il n’y aura pas de croyance, donc il n’y aura plus de culte, il n’y aura plus d’Églises, il n’y aura plus de communion d’esprit, il y aura simplement des individus en conscience intégrale en relation harmonique avec d’autres individus qui auront des consciences similaires.
À ce moment-là le respect de l’individu sera intégral, les effets de l’involution seront arrêtés à l’échelle de l’individu et ne pourront plus se propager à travers lui. Ils se propageront simplement à travers le reste de l’Humanité, mais à travers lui, ça ne se propagera plus. Donc techniquement, sur une base évolutive de deux, trois, quatre-mille ans, cinq-mille ans, dix-mille ans, quand il y aura beaucoup d’Hommes conscients sur la Terre, les effets, la contagion de la croyance ne pourront plus se propager.
Donc les structures idéologiques de l’involution qui ont captivé l’ego pour le profit de la domination astrale, pour le profit de la possession astrale, ça sera limité. À ce moment-là, l’Homme n’appartiendra plus à la cinquième race-racine, l’Homme fera partie d’une sixième race-racine. Puis éventuellement, cette race-là sera tellement épurée sur le plan mental qu’elle donnera naissance à une septième race-racine qui sera la dernière race que l’Humanité connaîtra sur la Terre.
Puis après ça, l’Homme commencera son évolution jupitérienne où il n’aura plus besoin de corps physique, parce qu’il sera en conscience morontielle. Mais pour revenir à nos oignons là, nos choses plus proches de nous autres, c’est très important de comprendre, de saisir la différence entre la possession et l’habitation. Que l’Homme soit habité, pas de problème ! Que l’Homme soit possédé c’est très grave, parce que la possession c’est une annihilation de sa conscience créative, alors qu’être habité c’est le début de la conscience créative.
Tu ne peux pas être en conscience créative puis ne pas être habité. Tu ne peux pas être en conscience créative, puis pas être conscient qu’il y a quelqu’un de l’autre bord qui te parle dans une relation de TU. Pour être conscient, tu ne peux pas avoir… Tu ne peux pas être manqué… Ou ne pas accéder à une forme de télépathie, parce que tu as besoin de l’information quand tu es conscient.
Tu parles, tu parles à partir de rien, tu es toujours en processus créatif. Puis si tu écris un livre, il s’écrit tout seul. Si tu es en conférence, ça parle tout seul. Donc pour écrire un livre, pour qu’un livre s’écrive tout seul ou que ça se parle tout seul en conférence, que tu parles en conférence de n’importe quel point, tu es obligé d’avoir une source. Un ego qui est réflectif ou qui pense qu’il pense, ne peut pas partir de n’importe quelle source parce qu’il n’a pas accès à l’infinité de sa conscience.
C’est le fait d’avoir accès à l’infinité de sa conscience qui crée chez l’Homme au début, dans ce processus évolutif là, l’impression qu’il est en train de perdre son Esprit. Mais ce n’est pas qu’il perd son Esprit, c’est qu’il est en train de perdre un peu de sa mémoire, sa mémoire vive, la mémoire qu’il n’a pas besoin, la mémoire ancienne pour qu’il soit rempli de quelque chose de neuf. Ça fait qu’à partir du moment où vous perdez un peu de votre mémoire vive, qui sert à structurer votre ego et à donner à votre ego l’impression d’être intelligent…
Intervention d’un participant : De la mémoire morte ?
BdM : Mémoire morte, mémoire vive, c’est la même chose, c’est parce que je parle en terme du computer – de la mémoire morte – mais pour vous autres, elle est vive cette mémoire-là, puis quand vous la perdez cette mémoire-là, à cause de l’influx d’une nouvelle vibration, à ce moment-là l’égo il s’emballe, l’ego pense… Surtout ceux qui vivent des grands chocs comme moi j’ai vécu en 69, quand tu as un déplacement mémoriel instantané comme ça, je te dis que “t’es pas gros dans ta culotte” !
Ça fait qu’à ce moment-là, l’ego se pose des questions, l’ego a l’impression qu’il est en train de capoter, puis dans le fond, ce n’est pas qu’il capote, c’est qu’il est en train de perdre la mémoire. Autrement dit, il est en train de perdre la mémoire pour qu’il se passe d’autres choses, pour qu’il rentre d’autres choses, pour qu’il ait accès à d’autres choses. Ce phénomène-là, ce déplacement-là est naturel, et à ce moment-là, l’ego, si l’ego est invisible, il va prendre une petite distance, il ne va pas s’en faire trop, il ne va pas trop s’énerver.
Qu’il y ait une perte de mémoire, c’est normal, puis d’ailleurs vous allez réaliser au cours des années, que dans la mesure où vous avancez en conscience, il y a une perte de mémoire qui se fait. Vous ne perdrez jamais toute votre mémoire, mais vous allez en perdre parce que c’est de la mémoire dont vous n’avez pas besoin, puis cette mémoire est remplacée par d’autres choses, et on a toujours la perte de mémoire dans la mesure qu’on a de besoin.
Ça fait qu’ils ne vont pas vous enlever plus de mémoire qu’ils ont besoin de vous enlever, ça dépend de votre plan de vie, ça dépend ce que vous faites dans la vie. Si tu es un ingénieur, tu as besoin de la mémoire, ils vont te l’enlever rien qu’un petit peu. Mais si tu es libre comme l’air, comme moi, ils peuvent toute te l’enlever ta mémoire, parce que tu n’en as pas besoin, parce que tu es toujours dans un processus créatif où la réflexion est inutile parce que tu pars de n’importe où pour arriver à n’importe quoi.
Puis l’Homme qui est obligé de travailler en société, qui est obligé de travailler à l’intérieur de certaines structures, le médecin, l’architecte, le plombier, ainsi de suite, le fermier, il a besoin de certaines mémoires, alors ils vous laissent cette mémoire-là. Ça fait que vous êtes protégés par votre propre moi sur les autres plans, vous n’avez pas à vous inquiéter de tout ça. Mais que vous perdiez un petit peu de mémoire, c’est normal.
Puis c’est très bon d’ailleurs, parce qu’il y a beaucoup de mémoire que vous avez qui est inutile. Donc saisir la différence entre la possession puis l’habitation, c’est très nécessaire, c’est une valeur que… Je ne sais pas si j’ai écrit sur ça… Est-ce que j’ai écrit sur ça ? En tout cas, il faudra que je le fasse un jour pour que ce soit clair parce qu’il y a beaucoup de choses à dire dans le phénomène de la possession, il y a beaucoup de choses à expliquer dans le phénomène de l’habitation.
Question : Quand on est habité et qu’on ne le sait pas ?
BdM : Quand tu es habité puis que tu ne le sais pas, à ce moment-là, c’est une forme de possession parce que tu n’es pas capable de contester la source. Il faut que tu puisses contester. Éventuellement vous allez voir que l’Homme conscient va devenir très contestataire. Parce qu’on apprend, on réalise qu’on se fait chier, (excusez en France quand je parle comme ça, parce que ça s’en va ces cassettes), mais il faut que je le dise pareil. On se fait chier.
Puis quand tu te fais chier, puis tu réalises qui c’est qui te fait chier, puis qui c’est qui t’entrave, puis qui c’est qui t’empêche, puis qui c’est qui te donne l’impression que tu ne vaux rien, puis qui c’est qui te donne l’impression que tu es paresseux, autrement dit toute cette astralisation, il faut que ça disparaisse. Ça fait que si tu n’es pas conscient de l’habitation, à ce moment-là, tu peux vivre si ça va trop loin une certaine possession.
Si tu es conscient de l’habitation jusqu’à un certain point, dans le sens que tu as une certaine intuition de la voix intérieure, à ce moment-là tu es capable de “dealer” avec, jusqu’à un certain point. Mais pour réellement “dealer” avec la pensée, puis ce que j’appelle “le caractère ordurier de la pensée astrale”, il faut que vous soyez très conscients d’être habités. Il faut que tu saches qu’il y a quelqu’un de l’autre bord qui te fait chier.
Si tu ne le sais pas qu’il y a quelqu’un de l’autre bord qui entrave ou qui travaille contre toi – pour des raisons évolutives c’est sur le plan mental, et pour des raisons involutives c’est sur le plan astral – tu ne pourras jamais en arriver à établir un équilibre avec ces entités-là.
Si tu n’établis pas d’équilibre entre ces entités-là, ben, la fusion entre toi et eux autres ou l’unification des deux principes, du principe planétaire puis du principe cosmique, elle ne se fera jamais dans ta vie, parce que tu ne seras pas capable de faire la différence entre ce qui est réel puis ce qui ne l’est pas, puis ce qu’on appelle “la conscience”, cette capacité instantanément de faire la différence entre ce qui est réel dans ta tête, puis ce qui ne l’est pas… Réel dans ta tête !
Ça fait que la conscience de l’habitation est importante, l’opposition que l’Homme doit apprendre à faire… Parce qu’au début, quand le contact va se faire avec vous autres, il ne va pas être parfait le contact, ça va prendre des années ça, c’est un ajustement vibratoire, ça prend des années. Ça fait qu’au début, le contact ne va pas être parfait, il y a un travail qui va se faire. L’entité, si c’est une entité mentale ou si c’est un ajusteur de pensée, va travailler sous votre ego.
Mais connaissant le principe, les principes de la conscience évolutive, l’ego va commencer à se réveiller beaucoup plus vite, puis l’ego va pouvoir commencer rapidement à contester ce qui est dit dans sa tête. À ce moment-là, l’entité va s’ajuster, va s’ajuster, va s’ajuster, puis éventuellement l’entité va être assez ajustée pour que sa relation avec l’ego cesse d’être verticale et qu’elle devienne horizontale. Quand la relation avec l’ego devient horizontale, il y a un équilibre entre l’ego puis l’entité.
L’entité n’a plus de pouvoir de domination sur l’ego, l’entité devient simplement une très grande source de lumière et l’ego peut puiser dans cette lumière-là à volonté. Mais il faut que la relation soit horizontale, et l’horizontalité de la relation est basée sur la transmutation des corps subtils, mental, émotionnel, au cours de son expérience, ça fait partie de la transmutation de sa souffrance, ça fait partie de la compréhension de ce qui se passe avec lui-même.
Une fois que l’Homme a bien bien compris ce qui se passe avec lui-même, la relation avec l’entité va être horizontale dans le sens que le principe de domination qui a été exercé contre l’Homme pendant l’involution va être totalement annulé. Et à partir du moment où l’Homme ne vit plus de domination à partir d’une entité mentale ou d’une entité astrale, pour ceux qui ont une entité astrale, à ce moment-là, on peut dire qu’il a la paix dans l’Esprit.
Il n’est pas heureux, tu ne peux pas être heureux quand tu es conscient, être heureux, ça, c’est banalement existentiel. Chercher à être heureux, c’est une perte de temps, vous ne pourrez jamais être heureux, c’est comme le “Stock Market” (le Marché Boursier), ça monte, ça descend ! Ça fait que je ne sais pas pourquoi le monde a parlé d’être heureux toute leur vie, puis les poètes en parlent, puis les psychologues en parlent, puis les curés en parlent, tu veux être heureux, puis tu meurs et tu vas de l’autre bord !
Heureux, c’est une déformation psychologique de la conscience, ça n’existe pas être heureux. Mais l’Homme peut être bien dans sa peau, l’Homme peut avoir la paix d’Esprit. Quand tu as la paix d’Esprit, tu n’as pas besoin d’être heureux, il ne se passe rien, tu n’as pas besoin d’être heureux mais tu ne peux pas être heureux tout le temps, vous le savez ! Vous vous mariez, ça marche bien, puis après ça, vous n’êtes plus heureux.
Tu rencontres une belle fille un soir puis vous faites l’amour, elle est heureuse, le lendemain matin, quand elle a la tête sur l’oreiller puis que tu es sorti pour aller travailler, elle n’est plus heureuse. Elle se demande s’il va revenir le soir. Elle se demande si tu l’aimes autant le matin que tu l’aimais hier ! Ça fait que c’est de la connerie, chercher à être heureux ! Puis les poètes devraient être mis en prison (rires du public). En prison psychologique !
Être heureux, je n’ai jamais vu des conneries comme ça, puis on croit à ça, t’sé ! Les chansons d’amour… Parle-moi pas des chansons d’amour, moi je déteste les artistes, il y en a quelques-uns que j’aime, mais les artistes en général, je ne peux pas les sentir. Pour moi, c’est des grands cons, t’sé… Je n’ai jamais vu du monde bouleverser une conscience humaine, puis créer des mirages à l’Humanité !
Moi là… À partir… Ah non, faut pas que je parle des artistes ! Je pense que le verre va léviter sur la table, j’y ai trop “en maudit” (rires du public). Parce que pour moi, les artistes ce n’est pas du monde intelligent, par contre ils ont une grande fonction sociale, ils amènent l’Humanité ensemble, puis ils font des pressions ici et là, ils ont un rôle à jouer au niveau social. Mais au niveau individuel, les artistes n’ont aucun rôle à jouer “pantoute”. Parce que quand tu commences à te remplir trop la tête de leurs fabulations, ben là, tu commences à t’astraliser.
Puis d’ailleurs, c’est pour ça que les jeunes n’ont plus d’identité, il ont la musique dans la tête, ça se promène, tu les vois sur la rue, le “walkman” dans la poche droite puis les deux petites oreilles là, puis ils écoutent, puis quand ils écoutent trop, ben là, ils chantent, puis ça conduit leur “char”, puis ils sont toujours après chanter ! Tu vas dans les restaurants, c’est toujours de la musique, tu n’es pas capable d’avoir la paix, c’est une maladie ça !
Puis il y a du monde (des gens) qui font des millions à ça, t’sé, ils font des millions ! Moi je passe de la musique une fois par année, c’est à Noël, le monde aime ça danser, bon… Moi je n’ai pas besoin de ça, de la musique, ou de la musique pure, des notes, de la musique pure, où il n’y a pas quelqu’un qui te chante une histoire. Mais il y en a qui chantent des histoires qui ne sont pas pires, il y en qui sont “cute”, je ne peux pas mettre tous les artistes dans la poubelle, j’en mets au moins 90 % (rires du public).
Mais il ne faut pas que je parle trop des artistes, parler des artistes pour moi, c’est comme parler des politiciens, t’sé ! “Je t’aime à la folie, si tu ne m’aimes pas, moi je suis en bas du rocher”, t’sé ! (rires du public). Puis le monde croit ça, t’sé, puis ça va tellement loin… J’ai demandé à quelqu’un que je connais, un soir, j’ai dit : “Je t’emmène souper”, une femme, je lui ai dit : “Je t’emmène souper”, on est allés manger, on a bu du vin, on a parlé… Puis j’essayais de maintenir une relation normale… (Coupure enregistrement)…
(Reprise en cours) (…) Montréal, initié, là, t’sé, tu travailles tout le temps…. Mais là, on était rendu à deux, trois heures du matin, puis on cherchait un autre restaurant quelque part à Montréal, c’était le dimanche, ça fait qu’il n’y pas grand restaurant d’ouvert. C’est une ville morte ! Puis elle dit : “On peut mettre ça, de la musique”… Je lui dit : “Je suis fait à ce point-là”… ? (rires du public). Elle n’était pas capable de prendre le silence. Je lui ai dit : “Pourquoi mettre de la musique, avec moi, tu es faite à l’os ! Je te débarque dans l’autre coin”… (rires du public).
Ça fait que c’est rendu une maladie, c’est rendu maladif la musique, maladif ! Ça fait que… Parlez-moi pas des artistes. Je continue sur la possession, c’est une forme de possession la musique… 10% c’est de la “game” ! (Répondant à une remarque dans la salle), BdM répond : C’est sans importance ce que le monde pense de moi, c’est sans importance ! Aucune, aucune !
Question : C’est au niveau occulte… BdM : Ben oui, mais qu’est-ce que tu veux, si tu ne “deales” pas avec du neuf, tu vas toujours “dealer” avec du vieux, hein ! Je ne dis pas de jeter vos musiques à la poubelle, je ne dis pas de jeter vos “walkmans”, je vous dis de prendre conscience qu’il y en a trop de musique, ou si vous en écoutez, écoutez-en… De la musique qui est un peu plus relaxante pour votre Esprit. Les jeunes sont tous paumés là-dedans, puis là, tu connectes la drogue avec ça.
Il y en a un petit jeune à Ste-Adèle, ma femme elle va rencontrer sa mère, elle lui dit : “Votre fils, il est toujours avec de la musique”… Chaque fois que tu le voyais, il était toujours avec son “walkman” sur la rue, puis il parlait, puis il était tout parti… Puis ma femme avait dit à sa mère : “Votre garçon, s’il n’en arrive pas à contrôler ça, il va se suicider”… Il s’est suicidé trois mois plus tard ! Puis il y en a des jeunes qui sont réellement “pognés” dans la musique, c’est une drogue.
Ils ne sont pas capables de vivre sans musique, puis ça devient encore pire, puis pire, puis pire, pourquoi ? Parce qu’on vit dans une société où l’Homme est totalement aliéné, puis quand tu es aliéné, qu’est-ce qui se passe ? Tu regardes ce qui se passe chez tes aînés, tu regardes ce qui se passe chez les autres, les autres deviennent ton point de référence. Ça fait que si la musique “is the thing”, tu rentres là-dedans.
C’est comme faire du ski, ce n’est pas tout le monde qui peut faire du ski, ce n’est pas parce que c’est IN (très tendance) de faire du ski, puis ça te donne un statut social de faire du ski, que c’est bon pour toi de faire du ski. Il y a des signes astrologiques qui ne devraient jamais faire de ski, ils n’ont pas les corps pour, ils n’ont pas le corps physique pour, ils n’ont pas la plasiticité pour, ils n’ont pas le système nerveux pour.
Il y a du monde (des gens) qui ne devraient jamais conduire d’automobile, il y a du monde (des gens) qui ne devraient jamais prendre de café, il y a du monde (des gens) qui ne devraient jamais boire du Scotch. Mais non ! Le café c’est bon, le Scotch c’est bon, les automobiles c’est bon, le ski c’est bon, puis la musique c’est bon ! Ça fait que qu’est-ce qui arrive, c’est que… Tu n’es plus capable… Tu n’as plus d’individualité. Puis après ça, on se demande pourquoi est-ce que nos corps, après dix, quinze, vingt ans, trente, quarante ans, nos corps fléchissent, nos organes se brisent !
Ça fait qu’on n’a pas la sensibilité pour traiter avec la matière en fonction de notre intelligence parce que c’est socialement conditionné cette affaire-là. Si tu n’as pas de “walkman”, si tu n’as pas de musique, si tu n’as pas de disque chez vous, tu viens réellement de la planète Mars. Tu vas dans une maison, la première chose que le monde font… De la musique, c’est rendu maladif !
Le gars il amène sa “blonde” (amie) chez eux, il baisse les lumières puis il met de la musique. Il n’est pas capable de s’asseoir dans la cuisine, dans la grosse lumière “frette” (froide). Ce n’est pas romantique ! Il n’y a pas assez de chaleur dans l’esprit pour en créer de la chaleur, il a besoin de la musique. Ça fait qu’on se crée tellement d’illusions à tous les niveaux, puis on est tellement soutenu par ces illusions-là que nos vies, éventuellement, sont totalement aliénées.
Puis après ça, vient le contact avec de l’habitation, vient le contact avec d’autres dimensions, puis c’est “frette” de l’autre bord. Laisse-moi te dire que c’est “frette”, il n’y a pas d’émotion chez eux autres quand ils te parlent. Si tu demandes : “Dieu existe-t-il”… ? Ils te disent : “Non”. C’est final. Là tu commences à vibrer dans tes culottes ! Tu leur poses des questions sur l’homme, sur la femme, sur ta femme, ton “chum”, ton boss, ils te donnent des réponses, bing, bing, bing, bing, bing !
Là, tu commences à vibrer, ça fait qu’ils te les défont tes émotions. Si tu leur poses des questions sur la musique, ils vont te donner des réponses. Ça fait que là, à ce moment-là, tu commences à voir qu’est-ce que c’est, cesser d’être aliéné, commencer à rentrer dans ton identité, puis c’est pour ça que dans un temps où on vit, dans le temps dans lequel on vit là, l’Homme est aliéné à un point qu’il faut que ça n’aille pas mal bien dans le monde, puis que ça ne brasse pas trop, parce que si ça brasse trop, ça craque !
Ça fait que c’est quoi la maladie du vingt-et-unième siècle ? Ça va être la maladie mentale ! Le monde, ils vont craquer. Je disais voilà vingt ans que le monde, ils se promèneraient dans les rues, malades ; ben, on les a, là ! Les gens ça se promène dans les rues, malades ! Le “street people”, puis c’est plein, puis c’est plein tout partout. Puis allez dans n’importe quel pays, il y en a ! Pourquoi ? Parce que le monde, ils ne sont plus capables de le prendre. Ils n’ont plus d’identité. L’ego est fracturé.
Ça fait que c’est très grave, regardez ça l’affaire de la musique ! Écoutez-en de la musique – c’est le principe que je parle – écoutez-en de la musique, c’est le fun la musique, mais si vous n’êtes pas capables de vivre sans musique, vous avez un problème d’identité, ça c’est définitif. Si vous prenez la musique pour agrémenter vos vies, ça c’est une autre paire de manches, puis si vous êtes trop dans l’écoute de la musique… Qu’est-ce que c’est qu’il dit le gars, qu’est-ce que c’est qu’il dit le chanteur de seize ans, qu’est-ce que c’est qu’un chanteur de seize ans connaît de la vie ?!
Comme la “gang” aux États qui dit : “Écoute pas tes parents”… Il y en avait une sorte de groupe comme ça qui était anti-parental : “Écoute pas tes parents, puis fuck your parents”… Puis tout ça ! Imagine-toi un petit gars de quinze, seize, dix-sept ans qui écoute ça puis qui n’a pas d’identité, il se “plogue” ça dans les oreilles, puis qui écoute ça la journée longue, puis qui arrive chez eux le soir, qu’est-ce que c’est que tu penses, est-ce qu’il l’envoie chier sa mère, il l’envoie chier son père ?!
Puis ces gens-là font des millions, des fortunes sur le dos de qui ? Sur le dos d’une masse totalement inconsciente. Je me rappelle de Bob Dylan dans les années 70, 69, il était “anti-etablishment” le gars, il était contre tout, puis aujourd’hui quand il va faire une petite chanson le soir, une petite chansonnette, dans les “grands chums corporatifs”, il charge trois-cent-cinquante-mille pièces puis il arrive en grosse limousine noire ! Allez donc chier ! Le monde… Ils se comptent des histoires puis ils croient à leurs histoires.
Allez voir comment est-ce que ça vit les Beatles en Angleterre, dans des palaces !C’était contre ci puis c’était contre ça ! Il ne faut pas prendre ce que l’Homme a construit d’intéressant pour de la stupidité. Il y a une grande dimension concernant ce qu’on appelle la musique – je pourrais vous en parler pendant trois semaines – qui va à l’encontre du développement de la conscience humaine. C’est bon pour les masses.
Le reste, ce qui est bon pour l’individu, ben là, c’est bon pour l’individu, c’est agréable, ça repose votre Esprit. Il ne faut pas que ça devienne une drogue, un placebo… Pas capable de vivre sans musique ! Vous allez vous en rappeler quand vous allez ouvrir votre radio, de cette conférence-là (rires du public), quand vous allez courir comme des fous chez Archambault pour aller acheter une disquette, comme si c’était la fin du monde ! Je peux bien être en “crisse” tout le temps !
Question : Il y a aussi de la violence dans le cinéma… BdM : Il y en a beaucoup dans le cinéma, effectivement. De la violence dans le cinéma, t’sé… Tous les systèmes aujourd’hui – je vais vous expliquer quelque chose – aujourd’hui, l’information, ce qu’on appelle l’information, tous les niveaux d’information, c’est contrôlé par des gros monopoles financiers, c’est de la grosse finance. Regardez ce qui vient de se passer en Europe entre Wonephone puis Mannesmann ! C’est cent-quatre-vingt-cinq milliards pour acheter Mannesmann, pour contrôler peut-être 35% ou 50 % de tous les téléphones cellulaires en Europe.
Puis la grosse finance, la finance dans le monde, elle s’en va dans un mouvement pyramidal. Puis les corporations vont devenir éventuellement plus puissantes que les gouvernements. “Des Sillou” qui font cinquante millions par année de salaire de base ! Effectivement ils vont faire beaucoup d’argent, ainsi de suite, ça c’est correct, mais le point que je veux dire, c’est qu’aujourd’hui, on ne vit plus dans le temps de “la Piaf”, “la Piaf” qui chantait sa petite chanson à côté de la rue des Quatre-Vents à Paris, t’sé !
Aujourd’hui, c’est de la pièce, puis c’est tout de la pièce. Bon, que les musiciens fassent de l’argent, ça je comprends, parce qu’ils en font faire à ces grandes multinationales là, ça fait qu’il y a une rétribution, c’est comme les gens qui font du sport, il y a tellement d’argent qui rentre au forum, il faut qu’il en rentre chez ces gens-là. Ça, c’est normal, je n’ai pas de problème avec ça.
Le problème est dans l’inhabilité des masses de traiter avec cette information-là, de “dealer” avec ce phénomène-là. Puis c’est pour ça qu’en tant qu’individu, à partir du moment où l’Homme s’individualise, qu’est-ce que c’est que vous allez réaliser ? Vous allez sentir puis vous allez réaliser que vous ne pouvez pas vivre votre vie comme vous la viviez avant. Elle va devenir plus “plate” votre vie… Question : C’est une possession, la musique ?
BdM : Ben, quand je parle de musique, je ne parle pas nécessairement de possession parce que je ne veux pas l’amener à un niveau psychique, je ne parlerai pas du mot “possession” pour la musique, je dirais que c’est une dépendance, c’est une trop grande dépendance.
Question : Il peut y avoir une dépendance ou des fois une possession ?
BdM : Effectivement, effectivement, je suis sûr qu’il y a des individus… C’est le facteur astral qui entre en jeu parce que tu peux avoir deux individus qui écoutent la même musique, il y en a un qui ne va pas être possédé astralement, puis l’autre va l’être, simplement dépendant de la musique… Bon, ben, ça fait partie de notre civilisation, c’est un nouveau monde, ça va aller très loin, on n’a rien vu encore.
Le point n’est pas là, le point est que l’individu… L’Homme, quand il commence à se conscientiser, il faut qu’il commence à voir clair… Puis comment est-ce qu’il va voir clair ? Il va voir clair en réalisant que les forces sociales qui sont autour de lui, qui deviennent de plus en plus grandes, de plus en plus financièrement puissantes, puis structurées, ces forces-là peuvent avoir un grand effet, sinon sur lui, sur sa famille.
Si vous avez des enfants, vous pouvez avoir des enfants… Vous, le problème de la musique, vous l’avez réglé, bon, OK. Pour vous personnellement, vous l’avez réglé. Mais votre petit gars, votre petite fille, ne l’ont pas réglé. Ils s’en vont à l’école, ils rencontrent des jeunes, ça écoute la même musique parce que ça fait partie de l’identité. Vous vous rappelez quand on était jeune, hein, on voulait savoir c’était quoi le dernier “record” (enregistrement) de Elvis Presley.
Quand tu avais le dernier “record” de Elvis Presley, tu étais IN, ça n’a pas changé, parce qu’on n’avait pas d’identité à dix-sept ans, ça fait partie du développement de l’ego ça. Tandis que rendu à quarante-cinq ans, le dernier “record” de Elvis Presley, tu t’en “crisses” comme de l’an quarante, mais à dix-sept ans il est important. Vos enfants… Puis ça va très loin dans l’éducation, l’affaire de la musique, parce que vos enfants, si vous ne les amenez pas à reconnaître la dépendance musicale, ils n’en arriveront jamais à développer un sens esthétique au niveau musical.
Autrement dit, ils ne seront pas capables de faire des choix puis de s’en aller dans des domaines musicaux qui leur conviennent parfaitement, parce que l’influence autour d’eux va être trop grande. Moi je me rappelle, quand ma fille était jeune, je ne pouvais pas l’empêcher d’écouter de la musique parce que ça faisait partie du milieu social. D’un autre côté, je lui ai fait prendre des cours de musique classique pour qu’elle puisse avoir les deux, puis raffiner son oreille avec des exigences un petit peu plus nuancées.
Puis quand elle a grandi puis qu’elle avait le goût d’aller dans la musique de sa jeunesse, de son temps, elle y allait mais elle était capable de revenir dans sa musique à elle pour son calme personnel, puis sa relaxation personnelle, puis aller jouer sa musique sur son piano. Mais elle était capable d’aller dans un “party” puis sauter pour vivre sa vie sociale.
Mais si vous n’êtes pas capables de faire ça, si vous n’êtes pas capables de passer de l’individualité à la sociabilité de votre conscience – parce que vous n’avez pas réglé le problème musical, vous n’avez pas réglé le problème d’identité, vous n’avez pas réglé le problème avec vos parents, vous n’avez pas réglé le problème avec vous-mêmes – à ce moment-là vous allez être un jeune qui n’a pas d’identité puis qui se cherche.
Puis c’est pour ça qu’au Québec aujourd’hui, les jeunes se cherchent puis ça se cherche, puis ils se cherchent, ils sont très malheureux. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas pris notre responsabilité en tant que parents. Et pourquoi est-ce qu’on n’a pas pris notre responsabilité ? Parce que nous-mêmes, en tant que parents, on n’avait pas d’identité. Si on avait eu de l’identité, on n’aurait pas eu de problème avec nos enfants. Moi je n’ai aucun problème avec ma fille. Je connais des gens qui n’ont aucun problème avec leurs enfants.
Leurs enfants sont allés à l’école puis ils sont allés dans ce milieu-là, puis ils sont revenus chez eux. Quand ils revenaient à la maison, ils revenaient à la maison. Quand ils allaient dans leur milieu, ils allaient dans leur milieu, ils étaient capables de faire la différence, mais il y a des enfants qui ne sont pas capables de faire la différence. Ça fait qu’on n’a pas pris notre responsabilité en tant que parents. Le système scolaire n’a pas pris sa responsabilité sur le plan social, on a fracturé l’éducation au Québec, tout le système des Cégeps au Québec, ça a été un grand fiasco… Un grand fiasco !
Les Américains l’ont rejeté ce système-là, ça a été testé aux États-Unis puis ils l’ont rejeté. Nous autres, on est rendu à un gros bain là-dedans, parce qu’on voulait avoir une sorte d’identité nationale. On l’a tous payé ! On a tous payé le prix. Ça fait que, pas avoir d’identité, c’est très, très, très grave, puis s’en créer une fausse, c’est encore pire. Ça fait que l’affaire de la musique puis des artistes, moi je les appelle des “tartistes”…
Il y en a des grands artistes, tu les reconnais, ils ont une belle vibration, ils sont créatifs, ils engendrent quelque chose, ils élèvent l’Esprit. Mais ce qui descend à l’Esprit pour moi, ça ne fait pas partie de l’artisterie de l’Homme, ça fait partie de ses convolutions astrales transmises à travers un médium comme la musique, qui est en train d’envoûter toute une Humanité. C’est évident que sur le plan social, sur le plan politique, ça a des grands enjeux.
Il y a des joueurs de musique qui sont allés en Afrique du Sud pour faciliter l’intégration de l’élimination de l’Apartheid. Ça, c’est le grand rôle qu’ils ont sur le plan social, puis c’est bon qu’ils le fassent, parce qu’ils font tellement d’argent que s’ils ne redonnaient pas à la société, ils seraient très mal vus. Puis d’un autre côté, ça les flatte sur le plan de l’ego. Mais au moins, ils ont fait quelque chose de bon pour l’Humanité, parce que ce qu’ils font sur le plan musical, ce n’est pas toujours créatif.
Ça fait qu’être entiché de musique, pour moi, c’est très très aliénant. Être entiché de n’importe quoi c’est aliénant. Un Homme qui a une identité ne peut pas être “entiché de” ! Tu aimes ta femme mais tu ne peux pas être esclave fou, comme “d’la marde” de ta femme, parce que là, tu n’as pas d’identité. Ta femme, elle ne peut pas être folle de toi à en être battue puis aimer ça, parce que là, elle n’a pas d’identité : “Ben oui, mais je l’aime”… “Le gars te bat puis tu l’aimes ! Pourquoi est-ce que tu ne le laisses pas”… ? “Ben, mes enfants”…
Ça fait que le chapelet de conneries qui fait partie de notre expérience psychologique, tu pourrais écrire des livres sur ça à l’infini. Puis d’ailleurs, c’est le rôle des films de le démontrer, ça. En tout cas, je ne suis pas content de ce qui se passe au niveau musical, au niveau de l’influence de la musique chez l’Homme. Puis ce qui se passe au niveau recherche musicale, ça c’est une autre paire de manches, ce n’est pas ça, mais l’influence, le désordre psychologique, psychique, que ça crée chez les gens, la dépendance, puis ce n’est pas la faute de l’industrie, hein, c’est la faute des parents!
Le rôle de l’industrie, le rôle de la science, le rôle de la culture, le rôle des arts, c’est de créer de l’émancipation, que ça aille dans une direction, que ça aille dans l’autre, ça dépend toujours de la définition de la conscience humaine dans un axe de temps quelconque. Mais le rôle des parents dans l’éducation, c’est de définir la relation entre les enfants et ces structures-là qui sont créées dans le monde par des gens de différents acabits, certains qui ont des grands talents, puis certains qui ont moins de talent, ou des corporations qui veulent pousser le produit. Ça fait que le rôle des parents est très grand.
Puis si vous ne vous occupez pas de vos enfants, c’est parce que vous n’êtes pas capables de vous occuper de vous-mêmes, puis si vous n’êtes pas capables de vous occuper de vous-mêmes, vous n’aurez jamais des familles intégrées, puis des familles réussies, puis des familles qui sont capables de supporter le grand poids d’une existence planétaire. Regardez-la, l’affaire de la musique !
Puis ceux qui ont un contact intérieur, faites-le le contact avec eux autres, vous allez voir ce qu’ils vont vous dire sur la musique, vous allez voir qu’ils ne sont pas aussi entichés de la musique que vous autres, vous l’êtes. Ils en sont bêtes. Puis l’Homme a beaucoup de difficulté à vivre seul, puis la raison pour laquelle l’Homme n’est pas capable de vivre seul, c’est parce qu’il ne réalise pas qu’il est habité. Si tu es habité, tu ne vis pas seul, tu es toujours à deux puis tu es bien. Bye. (Applaudissements).
mise à jour le 23/06/2024