PE-068 La réduction de l’ego
“Bonsoir Messieurs-Dames. La psychologie évolutionnaire est basée sur le principe de la réduction de l’ego. Quand je dis réduction de l’ego, je veux dire participation volontaire de l’Homme à une communication télépathique avec le plan mental. Un Homme qui est en communication télépathique avec le plan mental, automatiquement, vient à une réduction de l’ego, parce qu’il est obligé en tant qu’entité matérialisée, autrement dit en …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bonsoir Messieurs-Dames. La psychologie évolutionnaire est basée sur le principe de la réduction de l’ego. Quand je dis réduction de l’ego, je veux dire participation volontaire de l’Homme à une communication télépathique avec le plan mental. Un Homme qui est en communication télépathique avec le plan mental, automatiquement, vient à une réduction de l’ego, parce qu’il est obligé en tant qu’entité matérialisée, autrement dit en tant qu’entité incarnée, de correspondre intelligemment avec des intelligences qui font partie d’un autre ordre, d’un autre monde, d’une autre dimension.
Et ce phénomène-là crée une réduction de l’ego, dans ce sens qu’il permet à l’ego de transcender sa nature psychologique, comme il permet à l’entité d’humaniser son lien avec le mortel. Le phénomène lui-même dans sa dimension occulte doit éventuellement se cristalliser, c’est-à-dire doit éventuellement se stabiliser pour que l’ego puisse en bénéficier. Si l’ego ne bénéficie pas du contact télépathique avec une entité sur le plan mental, à ce moment-là il est très magnétisé.
Il devient magnétisé par l’entité, et éventuellement il perd contrôle de sa conscience personnelle. Si l’ego par contre en arrive avec le temps à pouvoir intégrer cette énergie-là, ça lui permet de développer des outils extrêmement avancés concernant la psychologie humaine, la psychologie de l’Homme, sa psychologie personnelle, la psychologie de sa civilisation, la psychologie des autres qui évoluent autour de lui. Donc ça permet à l’ego éventuellement de connaître et de comprendre ou de percer, si vous voulez, le mystère du phénomène de la conscience, parce que la conscience pour l’être humain c’est un mystère. La conscience pour la science même est un mystère.
Et la raison pour laquelle la conscience est un mystère, c’est parce que la science ou la religion ou les moyens plus ou moins intelligents qu’on a d’investiguer ce phénomène-là, n’ont pas encore réalisé que le rapport psychologique avec le plan mental doit être fondé sur une sorte d’acquiescence de l’ego à être habité par une intelligence qui appartient à un autre monde. Et le concept de l’habitation, ça trouble l’esprit humain, surtout l’esprit moderne. L’esprit ancien, l’esprit tribal, pour l’esprit tribal le concept d’habitation c’était naturel, pour les Indiens, par exemple. Mais pour l’Homme moderne, pour l’Homme civilisé, pour l’Homme qui descend du Grec, du Romain, de la Renaissance, de l’Europe moderne, c’est un concept qui est troublant parce que ça crée chez l’ego l’impression de ne pas avoir le contrôle sur sa vie.
Et c’est le contraire qui se passe, parce qu’une fois que l’Homme prend conscience des autres dimensions, des autres dimensions de son intelligence, c’est à ce moment-là qu’il peut prendre le contrôle sur sa vie parce qu’il peut en comprendre la programmation. Il peut aussi comprendre les effets extrêmement subtils qu’ont sur sa conscience les plans ou les entités, ou les guides spirituels, ou les guides morontiels, qui font partie de l’évolution de sa conscience. On ne peut pas comprendre le phénomène de la conscience humaine si on ne côtoie pas psychologiquement ou psychiquement les entités qui structurent mentalement le moi, donc les entités qui sont à l’origine de nos manières de penser.
Et comme le phénomène de la pensée demeure aujourd’hui encore, même à la fin du vingtième siècle, un phénomène extrêmement obscur qui est simplement perçu comme une réalisation psychologique, un phénomène personnel, ça rend très très difficile pour l’Homme, pour l’Homme moderne, d’établir une relation étroite entre sa mortalité et son immortalité, autrement dit la contrepartie de son être dans d’autres dimensions.
Nous vivons aujourd’hui dans une société complexe où l’ego de plus en plus s’aliène. Pourquoi ? Parce que les forces sociales ont tendance à fragmenter l’ego, à mécaniser l’être. Et l’Homme a besoin éventuellement ou aura besoin éventuellement de pouvoir reconstruire sa relation avec le monde. Et pour la reconstruire, cette relation avec le monde, c’est-à-dire la comprendre dans tous ses aspects, il va lui falloir reconstruire sa relation avec l’invisible.
Tant que l’Homme ne pourra pas reconstruire sa relation avec l’invisible d’une manière intelligente, comme ce fut fait par le passé, mais d’une autre façon, il ne pourra pas comprendre sa relation avec le monde parce que le monde moderne, le monde post-moderne, va devenir de plus en plus mécanisé, de plus en plus rapide. Et à partir du moment où l’intellect doit faire place à des machines intelligentes, comme les cerveaux électroniques, par exemple, éventuellement l’intellect va se chercher un rôle dans la domination de l’information, dans le saisissement de l’information.
L’intellect va se chercher un rôle dans le pouvoir de l’étude en profondeur, et ce rôle-là ne pourra pas lui être donné par les cerveaux électroniques, et l’Homme sera obligé quelque part dans le temps d’en arriver à des conclusions suffisamment occultes par rapport au phénomène de l’intelligence, pour qu’il soit obligé quelque part dans son évolution d’intervenir d’une manière drastique dans le phénomène de sa pensée.
Et quand je dis d’intervenir dans le phénomène de sa pensée, je veux dire que l’Homme va être obligé de commencer à faire des études très très impersonnelles de sa pensée. Et c’est à partir de ces études impersonnelles là qu’il va en arriver finalement à comprendre que la pensée est une manifestation très occulte d’un langage qui est, d’une manière très rigoureuse, concentré sur un plan qui ne fait pas partie de l’expérience psychologique de l’ego.
Et ceci va créer chez l’ego, chez l’Homme, un bouleversement au début, parce que l’Homme va être obligé de faire un pas en arrière, et en même temps faire un pas en avant. Il va être obligé de faire un pas en arrière, dans ce sens qu’il va être obligé de commencer – même s’il est moderne – à prendre conscience du monde des esprits, et en même temps il va être obligé de faire un pas en avant, dans ce sens qu’il va être obligé d’en arriver éventuellement à contrôler le monde des esprits. Ce qui n’a pas été fait pendant l’involution.
Si le monde des esprits avait été contrôlé pendant l’involution, l’Homme moderne aujourd’hui serait très avancé en psychologie évolutionnaire. Et l’Homme aurait une très très grande faculté d’organiser son mental et de comprendre la vie, et de comprendre par voyance et transparence psychique, l’Homme, les évènements de la vie, les évènements des Nations, et techniquement les évènements futurs ou présents de sa civilisation.
Où va la civilisation moderne ? L’Homme peut le présupposer, il peut le projeter mais il ne peut pas le savoir parce que la civilisation moderne est fondée sur des structures qui appartiennent à d’autres temps. Des structures qui, avec le temps, vont se matérialiser et qui vont donner dans notre expérience planétaire, des composantes avec lesquelles on pourra plus ou moins s’habituer, dépendant de notre mentalité.
Si l’Homme par contre est conscient, s’il a une psychologie évolutionnaire, s’il a une psychologie qui lui permet de comprendre les forces actives derrière la forme, il pourra facilement s’adapter à n’importe quelle forme de civilisation qui puisse dans l’avenir, venir, et ne pas être aliéné. Le problème d’aliénation aujourd’hui est très grave. Il est très grand. C’est pour ça d’ailleurs qu’il y a tant de suicides. Le suicide c’est l’ultime forme de l’aliénation et c’est le point dans l’évolution de l’âme où il y a intersection inconsciente entre le mortel et le plan astral.
Le suicide n’est pas une exécution du plan mental. C’est une exécution du plan astral. Et comme l’Homme n’est pas conscient du plan astral, n’est pas conscient des entités sur le plan astral, n’est pas conscient des influences astrales sur son mental, il ne comprend pas ou il n’a pas accès à la genèse de sa pensée. Donc, sa pensée pour lui, au lieu d’être le produit d’une structure dirigée, devient simplement un phénomène personnel plus ou moins ajusté, plus ou moins ordonné qui, sous l’effet d’un choc dans la vie, se désagrège pour créer éventuellement une oblitération totale de sa volonté de survie. C’est ça qui crée le suicide.
Par contre si l’Homme était conscient, si l’Homme était conscient des plans, s’il était, s’il avait suffisamment une absence de crainte, s’il était suffisamment “sécure” dans son mental pour réaliser que la pensée vient d’ailleurs – un petit peu comme la musique vient d’ailleurs dans votre radio, que la musique vient d’ailleurs dans votre téléphone cellulaire – si l’Homme était suffisamment intelligent pour réaliser que les ondes, les vibrations, sont les moyens mécaniques ou psycho-mécaniques, ou psycho-électriques, pour transporter de l’information qu’on appelle “la pensée”, à ce moment-là ça deviendrait plus facile pour lui de commencer à évaluer sa pensée, non pas en fonction d’un phénomène personnel réfléchi, mais en fonction d’un phénomène prépersonnel apposé à sa conscience, imposé à sa conscience, “superimposé” à sa conscience.
De sorte que si l’Homme avait des pensées un peu disconnectées, disjointes, des pensées non intelligentes, des pensées qui le frustrent, des pensées qui l’agressent, des pensées qui le diminuent, il pourrait facilement identifier ces pensées-là, et commencer à faire un travail de reconstruction, dans ce sens qu’il pourrait en arriver à la source, communiquer avec la source de ces pensées-là, pour éventuellement interférer, arrêter, mettre un frein à cette magnétisation de son mental, pour en arriver finalement à développer une conscience mentale identique à sa réalité, c’est-à-dire une conscience mentale fondée sur sa réalité personnelle et sa réalité prépersonnelle.
Donc le côté subjectif de sa personnalité s’éteindrait, le côté objectif apparaîtrait, et l’Homme au lieu de subir la pensée en deviendrait éventuellement un maître. Devenant maître de sa pensée, il pourrait en faire une gestion extrêmement étroite, très étroite, dans ce sens qu’au cours de sa vie, quels que soient les évènements, mortalité, maladie, pression sociale, quels que soient les évènements, l’Homme serait capable de faire la gestion de sa pensée. Parce que connaissant le jeu qui s’établit derrière le tableau de son moi, il pourrait intervenir, interférer, arrêter, mettre un frein à la manipulation de son ego, et finalement se re-stabiliser psychiquement et prendre le contrôle de cette dynamique extrêmement occulte qu’on appelle “le monde mental”.
Maintenir comme le philosophe français Descartes l’avait maintenu que : “Je pense donc je suis”, ce n’est pas une réflexion intelligente. C’est simplement une réflexion mécanique. Un Homme conscient ne peut pas dire : “Je pense donc je suis”. Parce qu’en disant “Je pense donc je suis”, il est obligé de questionner l’origine de celui qui dit : “Je suis”. Et à ce moment-là il est obligé de reconnaître que le “Je suis” ne vient pas du plan matériel. Si “Je suis” ne vient pas du plan matériel, il vient d’un autre plan, soit astral ou mental.
Et à ce moment-là, étant l’expression d’une existence quelconque, il est obligé d’aller plus loin pour en révéler l’origine. Donc si l’Homme conscient entend dans sa tête : “Je pense donc je suis”, il a le droit de dire : “Je suis quoi” ou “Tu es quoi”… Et à ce moment-là il aura des réponses qui commenceront à défaire l’architecture mentale subjective de cette philosophie-là, pour en arriver finalement à décomposer le phénomène de la pensée. Et une fois qu’il aura décomposé le phénomène de la pensée, il commencera à reconstruire une nouvelle architecture où le JE disparaîtra, et il entrera en communication télépathique utilisant simplement le TU pour communiquer.
Donc à partir du moment où l’Homme, ou tant que l’Homme utilisera le JE dans sa tête, il sera dans une conscience expérimentale. Et quand l’Homme utilisera le TU dans sa tête, il aura une conscience évolutionnaire. Donc en utilisant le JE dans sa tête, il utilise une méthode de communication qui est totalement aveuglée et aveuglante pour son ego, parce que cette méthode-là ne lui permet pas de reconnaître qu’il est habité.
En utilisant le TU dans sa tête, il est obligé de reconstruire la dynamique psychologique de son moi, l’architecture de son moi, la structure de son moi, pour en arriver finalement à reconnaître qu’il est en contact avec un autre moi, une autre partie de lui qui est sur un autre plan, dans une autre dimension, qu’on appelle “la dimension mentale” pour ceux qui sont en communication avec le plan mental, ou “la dimension astrale” pour ceux qui sont en communication avec une dimension astrale, où les esprits s’amusent avec l’Homme au détriment de sa conscience personnelle !
Le problème avec la pensée humaine de l’involution, c’est qu’elle ne permet pas, et d’ailleurs, elle n’a jamais permis à l’Homme de se réveiller. Elle a permis à l’Homme de méditer, elle a permis à l’Homme de supposer ou de présupposer des mondes spirituels. Elle a permis à l’Homme de réfléchir sur des possibilités plus ou moins réelles, en fonction de son habileté d’analyser des concepts. Ce qu’on appelle la philosophie.
Mais l’Homme a besoin de beaucoup plus que ça parce qu’il a besoin éventuellement d’en arriver à constater la genèse de sa réalité, c’est-à-dire il faut qu’il en arrive éventuellement à pouvoir dominer dans son mental l’exécution psychologique des architectures de son moi, pour pouvoir finalement avoir une maîtrise sur son moi et les jets – donc la pensée – qui stimulent constamment sa mentalité pour lui donner la science ou la prescience, ou la connaissance, ou la sensation de son existence. Sinon, ça lui donne quoi d’être ? Ça ne lui donne absolument rien.
Il est simplement un animal banalisé. Il est simplement un animal marginalisé. Il n’a aucun pouvoir sur l’Esprit qui est derrière la forme, donc il n’a aucun pouvoir sur la pensée qui est manipulée par l’Esprit derrière la forme. Et à ce moment-là il a une conscience expérimentale parce qu’il n’est pas capable en tant qu’être, de dominer sa programmation planétaire. Les souffrances qu’on vit dans la vie sont toutes reliées à une programmation planétaire. Cette programmation planétaire là, éventuellement, elle ne doit pas cesser parce qu’elle ne peut pas cesser, elle fait partie de l’incarnation, mais l’Homme doit en arriver éventuellement à la maîtriser.
Pourquoi aujourd’hui on vit mieux qu’avant techniquement ? Parce qu’on a maîtrisé la matière. La science est le plus grand évènement dans l’évolution de l’Humanité. À partir du moment où on a rejeté techniquement les religions, les superstitions, pour commencer à étudier la matière et développer une méthodologie qui était sous notre contrôle visuel, on a commencé à développer une technologie. On a commencé à percer, à lever des voiles sur la vie à un certain niveau, sur le moléculaire, sur l’atomique. Et on va aller très très loin, parce que la science ça ne s’arrête pas.
Mais sur le plan psychologique, sur le plan psychique, on n’a rien fait, parce qu’on était trop occupé à étudier le matériel ou à rejeter le spirituel. On a passé des siècles à s’ingurgiter des concepts spirituels. Finalement on a fait une révolution. Et sur le plan intellectuel et sur le plan de la méthode, c’est la même chose, on est tellement magnétisé aujourd’hui par la science, la technique, qu’on n’a pas le temps encore.
On ne prend pas le temps nécessaire pour regarder ce qui se passe dans notre tête, non pas d’après les psychologues ou les psychologies mécanistes, ou les philosophies mécanistes, mais par rapport à soi. Est-ce qu’on sait ce qu’on est, nous les Hommes, en tant qu’individus ?! Donc il y a un très grand travail à faire à ce niveau-là. Puis ça fait partie de l’évolution, c’est un travail qui n’est pas basé sur un agenda chronologique, ça fait partie de l’évolution.
C’est comme la descente de l’Homme dans la matière, ça fait partie de l’involution. Ça a pris des siècles et puis des siècles, puis des millénaires, puis des millénaires, puis on arrive à un tournant, on est arrivé à la pointe au fond du V et puis on remonte. Où est-ce qu’on va aller ? Ça, c’est le temps qui va nous le dire. Mais définitivement il y a un mouvement vers le haut. La pointe du V on l’a frappée en 69 puis là on commence à remonter.
On l’a frappée en 69 parce qu’en 69, l’Homme est venu en contact télépathique avec le plan mental. Il y a des êtres sur le plan matériel qui ont vécu des fusions, qui ont vécu des interconnexions extrêmement rigides pour ce temps-là, avec des entités qui évoluent dans d’autres mondes. Et l’intégration de ces énergies-là a permis finalement à l’Homme de développer ce qu’on appelle “une psychologie évolutionnaire”, c’est-à-dire une psychologie qui permet à l’Homme de connaître l’invisible, et automatiquement de comprendre le phénomène de la vie incarnée sur la Terre, donc la programmation.
L’Homme ne peut pas indéfiniment dire : “Bon, d’où est-ce que je viens, où est-ce que je suis, où est-ce que je m’en vais”… ? Ces questions philosophiques là font partie de son ignorance, font partie de sa stupidité intellectuelle ou font partie des stupeurs religieuses ou spirituelles, ou de l’involution. L’Homme éventuellement, il faut qu’il en arrive à savoir ce qui se passe au niveau de sa conscience. Sinon, SINON, il ne peut pas se considérer comme un être intelligent. Et quand je dis intelligent je dis l’intelligence de sa conscience.
Ce n’est pas parce qu’un Homme a un PhD en mathématiques qu’il est intelligent. Il a une grande mémoire, une grande faculté pour structurer des concepts, travailler avec des concepts, mais cette forme d’intelligence là, c’est une intelligence mécanique qui peut être remplacée par un computer.
Où l’Homme devient réellement intelligent, c’est quand il a l’habilité interne de démystifier sa conscience, à aller derrière le tableau de son moi, faire des études avancées personnelles occultes de sa relation avec l’invisible. Où l’invisible commence dans sa conscience, où l’invisible se termine dans sa conscience, jusqu’à quel point il est libre, jusqu’à quel point il peut être libre, jusqu’à quel point il a un libre arbitre, jusqu’à quel point il n’en a pas, jusqu’à quel point le libre arbitre est réel, jusqu’à quel point le libre arbitre n’est pas réel, jusqu’à quel point le libre arbitre est fictif et jusqu’à quel point il pense que le libre arbitre est réel ?!
Regardez vos vies depuis dix, vingt, trente ans, quarante ans, cinquante ans. Vous allez voir que vos vies ne sont pas allées où vous avez voulu. Vous n’avez pas marié qui vous avez voulu. Vous avez marié qui on vous a mis dans les pattes pour votre évolution. Vous avez rencontré des gens qu’on vous a mis dans les pattes pour votre évolution. Vous êtes passés d’une profession à une autre, d’un travail à un autre.
Et vous avez osé intellectuellement – parce que vous vous pensez intelligents – vous avez osé penser que vous aviez un libre arbitre et vous étiez fiers de dire que l’Homme a un libre arbitre, parce que vous avez présupposé que votre libre arbitre c’était de la liberté, alors que votre libre arbitre c’est simplement une façon pour vous en tant qu’ego de stimuler votre indépendance dans un monde qui, techniquement, n’apparaît pas être coordonné à partir des autres mondes, pour vous donner la paix d’Esprit, pour que dans le sommeil de votre conscience, vous puissiez être bien avec l’impression d’être libres. Alors que l’Homme n’est pas libre.
L’Homme sera libre quand l’Homme comprendra les fondations de sa conscience. L’Homme sera libre quand il aura accès à la genèse de sa conscience. L’Homme sera libre quand il saura que les ondes qui passent par son cerveau viennent d’ailleurs et ne font pas partie de sa radio. Et j’ai toujours pris l’exemple de deux sortes de citoyens : le citoyen qui vit dans une condition tribale en Afrique et qui devient témoin d’une radio. Lui, on peut lui permettre à cause de sa condition sociale, sa condition involutive, de dire : “Ah ! La radio parle, eh bien c’est de la magie”. Il regarde la radio là, puis c’est la radio qui parle, ça ne va pas plus loin que ça.
Mais si tu amènes une radio à New-York ou à Montréal, il n’y a pas un gars qui va dire que c’est la radio qui parle. C’est les ondes qui rentrent dans la radio puis qui font vibrer quelque chose. C’est pour ça ! Les ondes viennent d’ailleurs. C’est la même chose pour la pensée. Puis tant qu’on n’aura pas réglé le problème philosophique de la radiophonie mentale de l’Homme qui est le phénomène de la pensée, on demeurera des êtres extrêmement tribaux, même si on est très avancé en sciences matérielles.
Mais pourquoi est-ce qu’on a de la difficulté avec ce concept-là ? C’est parce qu’on est orgueilleux. Qu’est-ce que c’est l’orgueil ? L’orgueil, c’est un contrôle mental exécuté par le plan astral pour empêcher l’Homme de savoir comment fonctionnent les mondes occultes. Parce que dans les mondes occultes, il y a des structures de pouvoir, de la même façon qu’on a sur le plan matériel des structures de pouvoir. D’ailleurs, les structures de pouvoir sur le plan matériel découlent des mondes occultes.
Un Homme qui a l’illusion du pouvoir et qui vit l’illusion du pouvoir, et qui veut imposer sur les autres le pouvoir, est déjà astralisé par des mondes qui utilisent le pouvoir contre lui. Alors qu’un Homme qui serait libre n’utiliserait pas le pouvoir contre l’Homme, parce qu’il n’y a pas d’entités sur les autres plans qui utilisent le pouvoir contre lui. Donc à partir du moment où un Homme utilise le pouvoir contre l’Humanité, à n’importe quelle échelle, il est astralisé.
Et si on pousse ça à des extrémités, on finit par des phénomènes sociaux de grande envergure comme Hitler, par exemple. Ou les Hommes qui ont voulu dominer l’Humanité parce qu’ils étaient trop trop poussés par le pouvoir occulte dont ils ne connaissaient pas les ramifications. Et même aujourd’hui, nos psychologues, nos historiens, les gens qui font l’étude du mouvement nazi en Allemagne – qui techniquement est un grand mouvement sur le plan historique parce qu’il a eu des conséquences abominables – déjà, très peu de personnes sur la Terre savent ce qui s’est passé en Allemagne.
Très peu de personnes connaissent ou comprennent le phénomène hitlérien. On a tendance à blâmer le bonhomme, l’Homme, le personnage Hitler. Mais on n’a pas conscience des forces occultes derrière l’Homme, derrière l’incarnation, qui étaient responsables pour la domination de cet Homme-là, pour en faire un rejeton de ce qu’on appelle “les forces maléfiques” sur Terre. Ça ne veut pas dire qu’on va excuser Hitler. Tu n’excuses pas un Homme qui détruit parce qu’il était en contact avec des forces occultes ! Au contraire, tu l’élimines. Tu le ramènes au monde d’où il est parti.
Par contre, sur le plan historique, sur le plan psychologique, il faut comprendre la genèse, la genèse des civilisations. Et on ne pourra pas comprendre le phénomène hitlérien. On va passer des siècles, puis des années à simplement nous faire voir, nous faire “re-représenter” le fameux phénomène de l’holocauste. Et il y a combien d’Hommes comme ça dans le monde ! Hitler c’en était un. Staline c’en était un autre. Hadj Amin c’en était un autre. Puis il y a dans nos familles, du monde de même. Il y en a dans nos sociétés du monde de même. Il y en dans nos corporations des Hommes comme ça parce que, comme on dit en anglais : “Man is driven”. L’Homme est poussé par des forces dont il ne connaît pas l’origine. C’est une grande mission historique, mais ça finit comme des gars comme Hitler.
Et puis, si c’est une petite mission historique, ça finit comme les gars qui battent leur femme ou qui tuent ou qui cannibalisent les hommes comme Dahmer aux États-Unis. Mais si vous voulez comprendre le phénomène humain, vous allez être obligés un jour de faire un saut en hauteur. Vous allez être obligés un jour de vous amener à vivre la grande confrontation. Ce que j’appelle “la grande confrontation” c’est vivre la grande crainte. La grande crainte de quoi ? La grande crainte de pouvoir possiblement être en contact avec d’autres mondes, un autre monde dont vous n’aurez pas, au début, la maîtrise, dont vous ne connaîtrez pas au début l’essence, dont vous ne comprendrez pas au début l’agenda parce que vous n’aurez pas suffisamment d’expérience occulte. Mais au moins, ça vous permettra de commencer quelque part.
Mais si vous ne commencez pas quelque part, vous n’irez nulle part dans votre vie en ce qui concerne l’évolution de votre moi, votre conscience, la compréhension de votre vie, puis la compréhension des mécanismes obscurs qui structurent non pas simplement votre vie personnelle mais la vie de milliers d’individus, la civilisation, les guerres, les famines aussi. Donc vous serez à ce moment-là simplement un individu aliéné, un numéro parmi une grosse masse. Vous n’aurez aucune identité et vous continuerez à penser en JE pour le restant de vos jours, parce que c’est en utilisant le JE que l’invisible impose son pouvoir psychologique sur l’ego.
Un Homme conscient ne peut pas, avec toute la volonté au monde, penser en terme de JE. Aussitôt que s’allume sa pensée, le TU devient le seul moyen d’intercommunication avec les autres plans, sinon il ne passe pas. Donc c’est très grave mais c’est très subtil la nuance entre la finitude de la personnalité et la conscience infinie de l’Homme. La nuance, elle est très très ténue. C’est quasiment comme un film à travers lequel on pense ou on ne pense pas. Et il est extrêmement rigide parce qu’il est constitué, ce film-là, d’une crainte fondamentale chez l’Homme, qui est la peur de devenir fou.
Et vous verrez qu’au cours de l’évolution, au cours du développement de la conscience évolutionnaire, vous verrez qu’où vous serez testés, en tant qu’êtres, par rapport à des entités d’un autre monde, ça sera toujours en fonction de votre capacité de tomber dans l’illusion de la folie. Parce que la folie pour l’Homme, c’est l’ultime crainte fondamentale parce que c’est la destruction de sa survie matérielle.
La folie ultimement mène au suicide, à la destruction du corps matériel. Donc un Homme qui n’est pas capable de faire la nuance ou un Homme qui n’est pas capable de se libérer de cette illusion-là, sous l’impact d’une initiation profondément occulte de son moi, ne peut pas comprendre le mystère de sa conscience, parce que les perles ne peuvent pas être données aux cochons. Ce n’est pas que les perles ne peuvent pas être données aux cochons parce que les cochons n’ont pas de valeur. C’est parce que les cochons ne peuvent pas comprendre.
Ce n’est pas que l’information est retenue et que seulement les initiés y ont accès. L’information est là, elle est dans le monde mais les Hommes ont peur de transiger avec ce qu’ils ne connaissent pas. Mais pour qu’un Homme découvre l’Amérique comme Christophe Colomb, il faut qu’il transige avec une dimension qu’il ne connaît pas. Il faut qu’il traverse l’Amérique, il faut qu’il traverse l’Atlantique. Il faut qu’il fasse face aux superstitions du temps qui disaient que, dans l’Atlantique, il y avait des immenses serpents qui mangeaient les bateaux.
Si l’Homme n’est pas capable de contrôler ses craintes fondamentales qui font partie des vertus astrales de sa conscience involutive, il ne peut pas commencer à structurer son moi et à faire de lui-même, avec son propre talent personnel, un modelage à la mesure de sa propre lumière. Donc l’Homme n’est pas capable de sculpter lui-même. Il ne se sculpte pas, c’est la société qui le sculpte, c’est la civilisation qui le sculpte. Autrement dit, ce sont les forces extérieures qui dominent sa conscience, donc qui sont responsables de son ignorance.
Alors que lui, s’il était en conscience évolutionnaire, c’est-à-dire s’il avait un certain niveau d’intégrité mentale, il pourrait lui-même se sculpter. Ce que je veux dire par “se sculpter”, je veux dire qu’il donnerait à son êtreté les facettes qu’il veut bien lui-même se donner en fonction de sa puissance créatrice, et non en fonction des réflexions astrales créées dans son ego par les religions, les institutions et les philosophies qui ont dominé l’involution depuis des siècles, et qui ont donné à l’Homme ce qu’on appelle les rudiments d’une civilisation matérielle ou spirituelle.
On parle de conscience spirituelle depuis une centaine d’années. On parle du renouvellement de la conscience spirituelle, de la conscience religieuse. Et on va s’apercevoir que la conscience spirituelle, la conscience religieuse, éventuellement, va mener comme elle a fait par le passé à des abus de conscience personnelle, à des abus de pouvoir, parce que la conscience spirituelle ne fait pas partie de l’intelligence de l’Homme. Elle fait partie des reflets astraux de sa conscience personnelle, matérielle, incarnée, incapable de faire face à sa propre infinité.
Et quand vous commencez à appliquer les lois ou les principes d’une conscience spirituelle ou d’une conscience religieuse à des phénomènes aussi occultes que la naissance d’un enfant ou à des phénomènes aussi incompréhensibles logiquement que l’euthanasie, vous finissez par des guerres, des conflits entre les groupes, entre les ethnies. Regardez ce qui se passe dans le Sud des Etats-Unis avec la droite religieuse Américaine qui tue des médecins, qui font sauter des cliniques parce qu’on s’oppose à ce qu’ils appellent, eux, le meurtre des enfants, ou les médecins qui veulent empêcher qu’un Homme souffre et qui appliquent l’euthanasie. Et on s’oppose à eux autres aussi.
Autrement dit l’astral religieux, l’astral spirituel va toujours défaire les efforts de l’intelligence humaine de se libérer de la programmation planétaire.
Mais si vous laissez à des religions ou si vous laissez à des ordres de pensées spirituelles basées sur des archives anciennes, le droit de légiférer vos sentiments par rapport à des problèmes fondamentaux qui font partie de votre survie matérielle, vous n’en arriverez jamais à vous libérer des actions ordurières qui ont marqué notre civilisation et qui ont créé dans le sillage de notre historicité des meurtres à différents niveaux. Il y a eu combien de guerres au nom des religions ! Regardez les Templiers qui sont allés en Afrique du Nord au douzième siècle, qui ont tué au nom du Christ ! La guerre des religions qui dure jusqu’à aujourd’hui ; les conflits au niveau des concepts religieux ou spirituels qu’on voit aux États-Unis ! Et ça, ça ne finit pas parce que c’est basé sur la psychologie animale de l’Homme. Regardez ce qui se passe dans les pays d’Afrique du Nord quand on fanatise une religion comme l’Islamisme !
Et un jour il faudra que l’Homme réalise… Qu’il en arrive à mettre un terme à la religiosité de son mental parce que la religiosité de son mental, c’est l’extrême détérioration de sa conscience intelligente au profit d’une astralisation potentielle qui mène ultimement à des grands conflits, ou qui mène ultimement à des grandes folies… L’inquisition. Un être humain ne peut pas penser en fonction des doctrines d’une Humanité involutive, parce qu’une Humanité involutive c’est une Humanité qui s’est construite, qui a été construite par l’astral.
Alors qu’une Humanité évolutive, dans une Humanité évolutive, l’Homme, l’individu se construira lui-même et il ne sera pas “construisable” ou construit par l’astral. C’est pour ça qu’on dira dans une conscience évolutive que l’Homme nouveau, l’Homme conscient, n’appartient pas à l’Humanité. Il n’appartient pas à l’Humanité parce que, psychiquement, il n’est pas redevable aux concepts religieux, spirituels et philosophiques de l’Humanité.
Tout ce qu’il a, tout ce qu’il fait est en fonction de simplement maintenir un équilibre avec un ordre social établi qui demande une sorte d’harmonie. Quand il y a une lumière rouge, tu arrêtes. Ce n’est pas grave s’arrêter à une lumière rouge. C’est normal, ça protège l’autre conducteur. Le respect des lois ce n’est pas un problème, c’est toujours à l’avantage de l’Homme. Enlevez les polices dans la rue et vous allez voir que vous allez être contents de les revoir les polices !
Mais quand vous traitez avec des notions, des idées, des concepts, des idéologies, qui vous sont imposés, qui vous ont été historiquement imposés par vos cultures, par votre éducation, notions ou idéologies que vous n’êtes pas capables de refouler parce qu’elles ont instillé en vous ou installé en vous des manières de penser trop subjectives, des manières de penser qui n’avaient aucune force intérieure, à ce moment-là vous êtes prisonniers pour le restant de vos jours.
C’est là qu’on a des conflits ethniques, des conflits interraciaux, des conflits entre les peuples, des conflits entre les Hommes. Alors que sur une base purement consciente, l’Homme ne vit aucun conflit avec l’Homme quand il est conscient. Parce qu’il n’est pas impliqué et il ne communique ses idées qu’avec des Hommes qui sont sur la même longueur d’onde que lui, donc il n’y a pas de problème de communication. Donc un Homme conscient garde ses idées pour lui, puis il n’en parle qu’à un Homme conscient.
S’il n’y a pas d’Homme conscient autour, il garde ses idées pour lui, puis il fait ses affaires, donc il n’y a pas de problème. Tu ne cherches pas à changer le monde quand tu es conscient. Ça ne se change pas le monde, ça se dégrade mais ça ne se change pas. Changer un mal pour un mal, ce n’est pas changer. Pour qu’il y ait réellement un changement, il faut qu’il y ait transformation. Puis transformation, ça prend des chocs abominables qu’on appelle des initiations. Puis ça se fait intérieurement.
Il faut que l’Homme se sculpte lui-même. Tu ne peux pas être sculpté par les autres, tu ne peux pas être sculpté de l’extérieur. Il faut que tu te sculptes toi-même. Tu deviens ton propre Bernini. Si vous n’êtes pas capables de vous sculpter vous-mêmes, c’est-à-dire vous octroyer le droit de penser d’une certaine façon qui n’est pas le produit de l’influence extérieure – et qui vous permet de réaliser que, hop, vous êtes intelligents, hop, vous êtes intelligents, hop, vous comprenez ci, hop, vous comprenez ça – à ce moment-là vous ne vous donnerez jamais la joie, la joie de reconnaître que vous l’êtes.
Et si vous n’avez pas la joie de reconnaître que vous êtes intelligents, ben, vous faites partie de l’involution, puis techniquement vous “faites dur” ! N’attendez pas que quelqu’un vous le dise. Ce n’est pas à l’Université qu’on va vous le dire que vous êtes intelligents, parce qu’à l’Université on veut vous imposer des doctrines, on ne va pas vous dire que vous êtes intelligents. On va vous dire que vous avez fait un bon devoir, que vous avez fait une bonne recherche. On va vous donner un “A”. N’allez pas trop loin ! Ne contestez pas trop l’autorité !
Si vous commencez à contester l’autorité, là vous allez voir que l’autorité elle est puissante, elle est là, puis elle va tout faire pour garder son territoire. C’est pour ça qu’un être conscient ne conteste rien. Il n’y a rien à contester parce qu’il se structure lui-même. Le problème de la communication entre les Hommes, c’est qu’elle ne sert à rien. La communication entre les Hommes elle ne sert à rien ! Elle arrose l’ego, ça s’arrose, on se lance des fleurs !
Les gars qui écrivent des thèses doctorales, puis qui citent l’autre gars avant qui a cité l’autre gars avant, qui a cité l’autre gars avant !… Je n’ai rien contre les thèses doctorales, je n’ai rien contre l’accumulation de la mémoire humaine, c’est merveilleux. Mais l’accumulation de la mémoire humaine, ça n’a rien à voir avec la conscience de l’Homme. Ça a à voir simplement avec le développement, l’utilisation, la méthodologie de la mémoire humaine mécanique pour la construction des ponts entre les individus, les Nations, ainsi de suite. Ça sert à ça.
Ça n’a rien à faire de la conscience de l’Homme, la conscience personnelle de l’Homme. Et puis la preuve, c’est que quand vous commencez à parler avec eux autres sur les autres plans en fonction de ce qu’on connaît, nous autres, de la mémoire humaine, ils vous défont tout ça, une chose après l’autre.
Si tu commence à leur parler de l’évolution de l’Homme, d’où vient l’Homme, comment est-ce que l’Homme est créé, qui c’est qui a créé l’Homme, c’est quoi le monde des esprits, c’est quoi les Esprits de la forme, pourquoi est-ce qu’ils ont créé l’Homme, pourquoi est-ce qu’ils ont créé l’âme, quand est-ce que le premier Homme a été créé, pourquoi est-ce qu’il a été créé le premier Homme, le premier Homme a été créé avec l’énergie du froid ou est-ce que le premier Homme a été créé avec l’énergie de la chaleur ? Ils vont tout vous expliquer ça. Mais n’amène pas ça au laboratoire à l’Université de Montréal !
C’est quoi la mort, ils vont vous expliquer ça ; les structures, les mondes morontiels, les mondes astraux, ça vient d’où ? Ils vont tout vous expliquer ça. Mais ils vont vous l’expliquer dans la mesure où vous êtes capables de réaliser, ou vous êtes prêts à réaliser que l’Homme est habité. Ah ! Mais ça, ça nous dérange d’être habité, ça “tabarnak” ! Être habité, on n’aime pas ça !
Télépathie pas de problème ! La voix intérieure ? Merveilleux. On aime ça les mots : La voix intérieure ! La petite “crisse” de voix intérieure ! Ça, on aime ça : “Je parle avec ma voix intérieure”… Mais on ne réalise pas que la voix intérieure va nous faire chier tout le long, toute notre vie. L’intercepter la voix intérieure, passez du JE au TU puis : “C’est quoi cette connerie-là que tu m’envoies là”… Ah là ! Là c’est accepter d’être habité, mais on n’aime pas ça !
La voix intérieure, ça ne nous dérange pas parce que ça n’implique pas le phénomène de la cohabitation. Ça fait partie du phénomène intuitif de la pensée, la voix intérieure ! Souvent tu entends ça à la télévision, j’ai entendu ça même à la télévision. Il y a un gars qui dit : “Ah ! J’ai une petite voix qui me dit que”… Il n’y a pas de problème : “Si une petite voix qui me dit que”… C’est sa petite voix à lui. Du moment que c’est ta petite voix à toi, il n’y a pas de problème (rires du public).
Mais si tu ne peux pas l’arrêter, puis tu dis : “Hé, c’est pas ta petite voix à toi, c’est la petite voix d’une autre entité dans un autre monde qui vient te dire ça”… Là, il dira : “Mais qu’est-ce que c’est que tu viens de me dire là”… Là, il sera énervé là. Parce que là, tu commences à tomber dans le domaine merveilleux de la folie, c’est énervant la folie ! On ne sait pas qu’est-ce que c’est la folie, on ne sait pas comment “dealer” avec sa folie. On donne des pilules mais ça te rend encore plus fou. Alors que la folie c’est réellement le point d’intersection entre le monde matériel puis le monde astral.
Si tu es assez intelligent pour rentrer dans ce point d’intersection là, tu es capable de finalement vérifier des choses, prendre conscience de certaines choses. Puis finalement, si tu es en contact avec des entités de bas ordre, tu élimines ça. Puis finalement, tu tombes en contact avec le plan mental, puis là, tu arrêtes d’être fou puis tu deviens intelligent. Mais tu ne peux pas devenir intelligent sans passer par un petit peu de folie, c’est impossible.
Le monde veut être intelligent tout seul tout de suite. Tu ne peux pas devenir intelligent sans passer, sans frotter un petit peu contre… Un petit peu de folie. Puis ça, c’est la raison pour laquelle l’Homme n’a jamais voulu établir mentalement qu’il était habité. Parce qu’il a trop peur de tout ça, la folie ! Ça ne se contrôle pas cette affaire-là, c’est dur à contrôler ça ! “J’ai toutes sortes de pensées, ça fait que j’aime mieux penser que c’est lui qui pense de même, que de penser ou de réaliser que c’est une entité qui fait penser de même”. Parce que s’il réalise que c’est lui qui pense de même, à ce moment-là il a l’impression qu’il peut s’organiser avec le temps.
Mais réaliser que c’est une entité qui l’habite, qui fait penser de même, là ça commence à être un petit peu “too much”. Ça dérange. Ça dérange l’ego. Ça dérange son moi. Puis il y a un autre moi par-dessus mon moi ? Puis un jour il prend une chance de dire : “C’est qui, toi”… L’autre lui répond : “C’est moi”. Il dit : “C’est qui, moi”… Il dit : “C’est toi”. Alors là, il est mélangé en “crisse” ! Là, il est “fucké” là ! Là, il est “fucké” ! Là, c’est le festival du rire à Montréal !
Ça fait que la psychologie évolutionnaire, c’est une psychologie de reconstruction du moi, à partir de l’Homme. C’est toi-même tout seul qui le reconstruis. Tu ne peux pas le reconstruire avec les outils que l’Humanité t’a donnés pendant l’involution. Que tu sois Chinois, Indien, Tibétain, méditatif ou rationaliste, ou technicien, tu ne peux pas ! Ça fait partie de l’involution. Toi tu ne fais plus partie techniquement de l’involution, tu t’en vas vers l’évolution.
Évolution ça veut dire quoi ? Ça veut dire le rejet intégral de ce que tu sais. Ah ! Ben ça, ce n’est pas le fun pour un ego qui a fait des études ! Ce n’est pas le fun ça, rejeter tout ce que tu sais ! Mais tu ne peux pas rejeter tout seul ce que tu sais ! Il faut que quelqu’un le fasse pour toi. Ça, c’est eux autres. Ça fait que tu vas par en dedans, tu prends une chance et tu vas leur parler un soir. Tu vas par en dedans, tu prends une chance, tu dis : “Dieu, ça existe-t-il”… ? Ils te disent : “Non”. Là, ça t’énerve parce qu’ils viennent de faire vibrer tes colonnes spirituelles.
Comment ça se fait que des esprits vont dire que Dieu n’existe pas ? S’il y a du monde qui devrait dire que Dieu existe, c’est bien là. Ça fait que là, si tu es intelligent un petit peu; tu vas plus loin, tu vas un petit peu comme quand tu vas au tribunal, tu poses des questions à celui qui est dans la boîte. Puis dépendant de ton niveau de conscience, ta capacité de maintenir le stress psychique avec eux autres, ils vont te répondre. Ils vont te parler de tout ça. Tu vas leur dire : “Mais pourquoi est-ce qu’on a eu le concept de Dieu”… ? ils vont te le dire pourquoi.
Mais une fois qu’ils te le disent, tu es “pogné” avec ce qu’ils te disent. Si tu es capable de supporter ça, ben là, tu avances, tu avances. Puis tu fais ça pendant des années, puis des années, puis des années. Finalement tu sors de ta propre université. Puis un jour tu es tellement “tuné” (réglé) avec ces vibrations-là que si quelqu’un te pose une question, tu as la réponse. Mais toi tu ne penses plus. Quand tu ne penses plus, tu es bien. Quand tu penses tu souffres, parce que penser, ce n’est pas réel.
Autant pour l’Homme, penser c’est le fun, autant pour l’Homme conscient, penser ce n’est pas le fun. Ça fait que l’Homme conscient remplace la pensée par la télépathie. Sans ça, il a la tête vide comme un poisson. Quand tu as la tête vide comme un poisson, tu te reposes, tu es bien. La “champlure” (robinet), elle ne coule pas toujours chez vous. Quand tu en veux de l’eau, tu tournes la “champlure”. C’est la même affaire que l’eau. Tu ne peux pas être en communication tout le temps, tu te brûles le cerveau. Quand tu as besoin de l’eau, tu tournes la “champlure”.
Ça fait que c’est quoi le gros du problème fondamental à l’évolution ? Ça sera quoi, le problème fondamental de l’évolution future ? Ce sera quoi le grand obstacle à la psychologie évolutionnaire intégrale de l’Homme, au développement de son identité ? Ça sera sa capacité de réaliser, sans aucune condition, qu’il est habité : “step number one”.
Tant que l’Homme ne sera pas capable d’accepter le fait qu’il est habité, puis de tester l’habitation, pas en subissant la petite voix intérieure mais en la renvoyant la petite voix intérieure, autrement dit quand tu penses quelque chose qui ne fait pas ton affaire, tu le renvoies par en dedans, puis tu le questionnes, c’est là où vous allez commencer à avoir des étincelles, puis de réaliser que ce qui se passe dans votre radio, ça vient d’ailleurs… Fin. (Applaudissements).
mise à jour le 23/06/2024