PE-052 Contrôler sa volonté
“Alors on continue toujours… Je vous fais remarquer que c’est toujours une conférence publique, donc il faut que je m’adresse d’abord aux gens qui me connaissent moins, puis les gens qui me connaissent un peu plus auront toujours quelque chose à étudier dans l’avancement de cette science-là. Ce que je veux regarder avec vous ce soir, ce sont les mécanismes subtils qui existent chez l’Homme concernant le contrôle de sa volonté. Si on …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Alors on continue toujours… Je vous fais remarquer que c’est toujours une conférence publique, donc il faut que je m’adresse d’abord aux gens qui me connaissent moins, puis les gens qui me connaissent un peu plus auront toujours quelque chose à étudier dans l’avancement de cette science-là.
Ce que je veux regarder avec vous ce soir, ce sont les mécanismes subtils qui existent chez l’Homme concernant le contrôle de sa volonté. Si on regarde le phénomène de la volonté chez l’être humain, c’est un phénomène extrêmement occulté. Quand je dis qu’il est très occulté, je veux dire qu’il n’est pas évident sur le plan psychique. Sur le plan psychologique, on le conçoit, on a des idées, mais sur le plan psychique, il est très occulté, parce que la conscience humaine est multidimensionnelle, c’est-à-dire qu’une partie de cette conscience-là est sous la régence de l’ego, donc l’aspect intellect, émotionnel de la bête humaine.
Et il y a l’autre partie de la conscience de l’Homme qui se situe sur des plans plus subtils de sa réalité, des plans qu’on appelle souvent des plans inconscients – mais puisqu’on parle d’évolution, donc on parlera de conscience et non pas d’inconscient – et les plans de cette conscience qui sont actifs derrière l’ego, derrière le plan de l’image humaine, travaillent dans des éthers de vie qui ne coïncident pas nécessairement avec les intérêts de l’ego.
Donc ce que nous appelons la volonté sur la Terre, c’est-à-dire ce qu’on veut faire, ce que l’Homme veut faire, ce que l’Homme veut développer, ce que l’Homme conçoit comme but final dans son évolution ou dans sa progression matérielle, ne coïncide pas nécessairement avec les éthers de vie, et c’est pour ça que très souvent, au cours de la vie, on s’aperçoit que l’acheminement qui fait partie de notre évolution ne coïncide pas nécessairement avec ce que l’on a voulu faire.
La vie ne donne jamais à l’Homme ce qu’il a voulu faire, autrement dit l’Homme peut désirer quelque chose, mais la vie prescrit autre chose. Si on ne comprend pas les mécanismes subtils qui trafiquent dans cette conscience souterraine, à ce moment-là l’ego a beaucoup de difficulté à comprendre la vie, et souvent, pour des raisons psychologiques d’ordre intérieur, l’ego a tendance à se blâmer ou à se trouver des réponses qui sont réellement inadéquates en ce qui concerne sa réalité et la résolution de sa réalité.
Donc l’Homme a besoin d’une psychologie plus avancée, une psychologie supérieure, une psychologie qui est réellement libre des constats psychologiques de l’ego, pour pouvoir éventuellement au cours de son existence, en arriver à établir une corrélation entre ses manques dans sa vie, dite “sous le contrôle de l’ego”, et ses expériences qui souvent vont à l’encontre de ce que l’ego désire.
Une fois que l’Homme aura développé une psychologie, dite pour le moment “supramentale”, c’est-à-dire une psychologie qui connaît à fond les mécanismes occultes de la conscience égoïque, l’Homme sera capable, éventuellement, d’en arriver à un constat universel en ce qui concerne sa conscience et à ne plus, sur le plan subjectif de sa conscience personnelle, se blâmer ou se trouver en faillite.
Lorsqu’un ego se trouve en faillite, c’est parce qu’il n’a pas résolu le problème de sa conscience. Un ego ne devrait jamais être en faillite. La faillite c’est simplement un constat psychologique subjectif, la faillite chez l’Homme, ça n’existe pas ! Par contre, si l’Homme n’a pas une psychologie suffisante pour l’éclairer, s’il n’a pas une conscience suffisante pour lui donner la puissance créative au niveau de son mental, effectivement il se trouvera en faillite ! Parce que, non seulement il a lui-même à considérer dans l’évaluation de sa vie personnelle, mais il a des milliers de personnes autour de lui qui, tous les jours, deviennent des mesures, et des gens qui, à cause de leur propre expérience en relation avec la sienne, lui démontrent qu’il n’est pas à la mesure de lui-même.
Donc l’Homme, l’être humain souffre beaucoup des autres, il souffre beaucoup de son incapacité de pouvoir réunir dans sa conscience toutes les forces qui nécessitent son épanouissement. Et ceci est causé par le fait qu’il subit depuis des siècles une psychologie qui n’est pas suffisamment développée pour jeter de la lumière sur les mécanismes internes, occultes, de sa conscience, qui dans un sens démontre à l’être humain que sa volonté n’est pas réellement réalisée et réalisable pour des raisons qu’il ne comprend pas.
C’est très très important dans la vie, de comprendre les mécanismes occultes de la volonté et, éventuellement, probablement que la science psychologique en arrivera à étudier les fonds plus obscurs qui cachent la réalité volontaire de l’Homme. Donc je veux ce soir avec vous regarder ces mécanismes-là, et faire ressortir de ces mécanismes les outils ou les éléments nécessaires qui permettront éventuellement à l’Homme de ne pas se décourager dans la vie, et d’en arriver éventuellement à confronter ce qu’on appelle ses démons.
Qu’est-ce qu’on appelle les “démons” ? Les “démons” de l’Homme, ce sont les forces occultes astrales chez lui ou même les forces mentales chez lui qui n’ont pas été dominées par son intelligence, c’est-à-dire des forces internes qui ont assujetti sa conscience personnelle à cause de son émotivité, à cause de sa mémoire, à cause de sa spiritualité ou à cause de sa faiblesse interne. Donc les “démons” de l’Homme sont ces choses, ces forces, ces imaginations, ces éléments qui constituent la totalité de son impuissance, parce qu’un Homme qui est en puissance n’a pas de “démon”.
Un Homme qui est en puissance, il est dans le Feu de sa conscience, un Homme qui est en puissance, il est dans son propre Soleil et les ombres lunaires n’existent pas pour lui, même si elles existent dans la réalité de son inconscient. Pourquoi ? Parce qu’un Homme qui est en conscience est en vibration supérieure, c’est-à-dire qu’il a la capacité sur le plan mental, non pas de comprendre parfaitement les forces qui sont en lui, mais il a la capacité sur le plan mental de les stopper quand elles vont à l’encontre de sa Volonté.
Et ça fait partie de la conscience humaine, ça fait partie du droit de l’Homme à la vie, ça fait partie des forces de vie d’en arriver à ce constat, à cette capacité chez l’Homme, de pouvoir ultimement intervenir lorsque sa volonté est fragmentée, lorsque sa volonté n’a plus la puissance qu’elle aurait dû avoir ou qu’elle doit avoir, parce que, pour toutes sortes de raisons, il a vécu une sorte de programmation qui a infirmé son pouvoir.
L’élément de la Volonté, la Volonté, le phénomène de la Volonté est essentiel chez l’Homme, et l’Homme doit en arriver à pouvoir causer avec lui-même sur le plan mental d’une façon efficace, c’est-à-dire il doit en arriver à être capable d’interroger les forces obscures, ses “démons”, ou les forces qui ne veulent pas lui donner cette Volonté, pour toutes sortes de raisons.
L’Homme doit être capable de travailler avec ses forces internes de manière à pouvoir éventuellement nettoyer, “clairer” (déblayer) ce qui fait obstacle à sa conscience, pour pouvoir dans un temps suffisamment rapide sur cette planète, sur ce plan matériel, vivre une vie qui est à la mesure de sa conscience et qui représente réellement la noblesse de son ego. Sinon, l’Homme vit une vie totalement subalterne, subjective, secondaire.
Il est assujetti à des forces extérieures très puissantes, surtout dans les temps où nous vivons, et il n’est plus capable à un certain point d’absorber les chocs de la vie, parce que ces chocs ont déjà démontré qu’il est en puissance inférieure. Donc si je mets en évidence le phénomène des chocs de la vie, lorsque l’Homme vit ces chocs de vie, il doit instantanément aller à l’envers de ses émotions.
Lorsque l’Homme vit un choc, que ce soit par la maladie, que ce soit par la mortalité, que ce soit par la perte des biens matériels, lorsque l’Homme vit un choc de vie, c’est-à-dire lorsqu’il est retardé dans la progression normale, naturelle de son ego, il doit être capable de renverser ces chocs de vie, c’est-à-dire de ne pas être assujetti émotivement dans sa conscience par cette lutte qu’il doit vivre très souvent jusqu’aux portes de la mort.
Donc les chocs de vie que tous les Hommes vivent, que tous les Hommes reconnaissent au cours de leurs expériences, doivent être reconnus non pas comme des vallées de larmes, mais comme des montagnes qui doivent être gravies, affrontées, et éventuellement maîtrisées. Si l’Homme n’a pas la capacité mentale de maîtriser ses chocs de vie, à partir de ce début, dans l’évolution psychologique de son ego, il est en perte de puissance.
Et si ces chocs de vie s’accumulent pendant un certain nombre d’années, s’ils deviennent plus grands, plus graves, éventuellement l’Homme perdra sa puissance naturelle. Il perdra l’accès à des forces de réserve très grandes en lui et il ne pourra pas parachever son existence, et en arriver finalement à rencontrer ses démons, c’est-à-dire à maîtriser les forces en lui pour sa plus grande évolution et pour sa plus grande manifestation sur le plan matériel.
Donc les chocs de vie, quelle que soit leur teneur, quelle que soit leur nature, quelle que soit leur apparence, quelle que soit leur dictée, quelle que soit leur inévitabilité, les chocs de vie demeurent toujours pour un Homme en conscience, une illusion.
Un Homme qui ne comprend pas ceci, à ce moment-là, est obligé de vivre en relation avec une programmation qui, éventuellement, l’atterrera, ira le chercher dans ses émotions, ira le chercher dans sa mentalité, et éventuellement, flétrira sa conscience matérielle pour l’amener ultimement aux portes de la mort, sans avoir réussi pendant cette vie à conquérir ses forces, “ses démons”, autrement dit ses obstacles internes qui sont là pour son agrandissement, et non pas sa faiblesse.
La vie sur la Terre n’est pas, n’a jamais été et ne sera jamais à la mesure de l’Homme, puisque l’Homme s’incarne pour y goûter. L’âme s’incarne pour travailler. L’Esprit est présent chez l’Homme pour que l’ego, éventuellement, en arrive à être en communication télépathique avec lui, afin de donner à l’Homme le pouvoir d’ascendance sur les forces de l’âme, sur les forces astrales, pour que l’Homme éventuellement reprenne contact avec la vie, c’est-à-dire reprenne le chemin qui a été perdu à sa vision.
Et ce chemin, c’est ce qu’il n’a pas pu faire parce qu’on lui a enlevé le pouvoir de le faire, mais il faut remarquer que l’enlèvement du “pouvoir de faire” fait partie de l’involution, fait partie de la programmation humaine, fait partie des lois de l’incarnation de l’âme mais ça ne fait pas partie du domaine de l’Esprit. Dans le domaine de l’Esprit, là où il y a Esprit chez l’Homme, le pouvoir de faire demeure, par contre il est extrêmement astralisé, c’est-à-dire qu’un Homme a beaucoup de difficulté de voir la différence entre les forces de l’âme qui travaillent et les forces de l’Esprit qui veulent transmuter ces forces lunaires.
L’Homme a beaucoup de difficulté de voir ou à voir la relation entre son Esprit et son ego. C’est pour ça que le phénomène de la pensée sur la Terre, sur cette planète, est extrêmement “inconclusif”, et que l’Homme a très peu d’idée de ce que représente pour lui le phénomène de la pensée.
Le phénomène de la pensée est extrêmement occulte, il est très très exclu de la réalité fondamentale humaine, et il est extrêmement lié à ces mille facettes d’inconscience qu’on appelle “l’ego programmé”. C’est pour ça que l’Homme devra pendant toute sa vie étudier le phénomène de la pensée, comprendre le phénomène de sa volonté, et voir qu’entre la volonté et la pensée, il y a constamment une lutte, et que cette lutte fait partie de l’illusion de l’ego, de l’illusion du moi et de l’incapacité de l’ego planétaire qui a été pendant des siècles, diminué dans sa conscience, d’en arriver à un constat universel, c’est-à-dire d’en arriver à réaliser qu’il a sur la vie, ultimement, le contrôle.
Et quand je dis que l’Homme a sur la vie ultimement le contrôle, je dis que l’Homme ultimement a le pouvoir de Volonté, dans la mesure où il est capable sur le plan psychologique de s’ajuster et de découvrir en lui ses facettes de sa réalité qui ne sont pas éteintes, qui ne sont pas diminuées, qui ne sont pas astralisées et qui ne font pas partie de l’illusion créée dans son moi par les forces “daïmoniques”.
Et quand j’utilise les forces “daïmoniques”, quand je parle des “démons” dans l’Homme, je ne parle pas des démons dans le sens chrétien, dans le sens utilisé par la chrétienté ou la théologie chrétienne. Un démon c’est une intelligence qui travaille contre l’Homme, non pas pour lui enlever quelque chose, mais pour lui faire voir quelque chose qu’il ne voit pas ou qu’il peut voir, dépendant de son évolution.
Donc il y a des bons démons comme il y a des mauvais démons. Il y a des démons qui sont mauvais pour le moment parce que nous ne sommes pas capables de les contrôler, et il y a des démons qui deviendront, demain, bons, parce que nous pourrons les contrôler. Donc un démon, ce que nous appelons “un démon” ou un “daïmôn” chez l’être humain, c’est totalement polarisé.
Et les gens qui vivront un jour, s’il y a des gens qui vivent une initiation un jour, une initiation solaire, ils verront que dans le processus de l’initiation solaire, l’ego est confronté à la perdition comme à la glorification. Il est confronté au mal comme il est confronté au bien, il est confronté à la peur comme il est confronté à l’absence de crainte. L’ego est toujours confronté. Confrontation veut dire quoi ? Test ! Test, pourquoi ? L’âme !
Pourquoi ? Parce que l’âme doit être sur le plan matériel, amenée à une nouvelle évolution supérieure, afin qu’un jour avec l’Esprit, elle puisse s’unifier, pour que l’Homme passe à une nouvelle résurrection, c’est-à-dire à un processus de conscience qui ne sera plus régi par les lois de l’incarnation, mais par les lois d’une conscience éthérique, par les lois de mondes qui font partie de l’évolution future de l’Humanité.
Donc il y a pour l’être humain une conscience très grande qui est devant lui, il y a une conscience très petite qui est derrière lui, et dans le moment infinitésimal où ces deux consciences se rencontrent, il y a la lutte, et l’Homme vit la lutte pendant toute sa vie. La lutte, la sommation des éléments de lutte, ce sont les chocs de vie, par contre, les chocs de vie, nous n’avons pas suffisamment de psychologie pour les comprendre.
Nous n’avons pas suffisamment de psychologie pour nous assister nous-mêmes, parce que nous avons vécu pendant des siècles, pendant des millénaires, sur le plan psychologique, dans l’assiette des philosophes, dans l’assiette des religions, nous n’avons jamais vécu dans notre propre assiette. Donc les constats psychologiques de l’ego, ce que l’Homme constate comme faisant partie de sa réalité, ce fut toujours pendant l’involution une diminution de son être.
C’est pourquoi certains Hommes comme Nietzsche, par exemple, le philosophe, disait que la chrétienté détruit chez l’Homme la volonté. Tout ce qui est en dehors de vous, tous les autres, les autres, si nous personnifions l’autre, tout ce qui est autre diminue notre volonté. Donc lorsque l’Homme vit des chocs de vie, il doit premièrement en toute conscience, au tout début de son expérience, valider son choc de vie.
Quand je dis le valider, je veux dire le constater comme étant non pas une perte, comme étant non pas une diminution de son être, comme étant non pas quelque chose qui va l’affaiblir, mais comme étant une situation qu’il peut utiliser dans la mesure où il veut développer cette volonté, pour en arriver un jour à réaliser que le choc de vie était dans le fond une épreuve nécessaire pour le développement de son Esprit, dans la mesure où son Esprit était capable, suffisamment grand, pour combattre les forces obscures de l’âme qui sont toujours présentes.
Il y a des gens qui disent : “Ben, comment sentons-nous l’âme, comment pouvons-nous savoir que c’est l’âme, nous n’avons pas de test technique, matériel”… ? Je vais vous en donner des exemples… De l’âme ! Lorsque l’Homme est en perte de quelque chose, lorsque l’Homme vit de la crainte, qui est le sentier, l’accumulation de tout ce qui fait mal – parce que quand on vit le mal, quand on vit un mal que ce soit dans la maladie, que ce soit dans l’amour, que ce soit dans la perte du matériel, quand on vit un mal, ce mal il fait partie du mal de l’âme – et lorsque l’âme est en mal, l’âme vit, côtoie, manifeste “ses démons” donc sa polarité !
Et lorsque l’âme vit sa polarité, lorsque l’Homme souffre et qu’il est en polarisation, c’est à ce moment-là qu’il perd sa volonté, pourquoi ? Parce qu’il n’a pas la capacité de réaliser sur le champ que ce qu’il vit, que cette perte de quelque chose qui fait partie de son expérience, est une illusion totale. Et quand je dis une illusion totale, je dis une illusion totale ! Mais la réalisation de la totalité de l’illusion, elle est proportionnelle à votre capacité en tant qu’être, de ne pas perdre les pédales lorsque vous vivez le mal, lorsque vous êtes dans le mal, lorsque vous êtes dans la souffrance.
Si vous perdez les pédales, vous vous assujettissez aux forces de l’âme, vous vous éloignez des forces de votre Esprit, vous vous éloignez de votre puissance, vous vous assujettissez à une conscience purement mortelle, purement planétaire, purement programmée. Et à ce moment-là, vous ne pouvez pas réunir en vous les éléments nécessaires qui ont la puissance, la capacité de vous “rejuvener” et de vous redonner la vie qui vous est due, à laquelle vous avez droit.
L’Homme ne réalise pas sur le plan matériel que les maîtres n’existent pas, il n’y a pas de maîtres dans la vie, il n’y a pas de maîtres sur la Terre, il n’y a pas de maîtres dans les éthers. S’il y a sur la Terre des maîtres, vous êtes en perte de puissance. S’il y a dans les éthers des maîtres, vous êtes en perte de puissance. Le concept ou l’idée que se fait l’Homme de l’involution, à cause de son ancienneté et sa relation avec les Églises et les puissances spirituelles, l’idée que l’Homme se fait qu’il y a des maîtres, qu’il doit y avoir des maîtres au-dessus de lui, soit dans la matérialité ou soit dans les éthers de vie, ne comprend rien à la vie.
Le plus grand danger de l’Homme sur la Terre aujourd’hui, comme ce fut pendant le passé, le plus grand danger de l’Homme, c’est de concevoir sur le plan psychologique de l’ego qu’il y a un Dieu qui mène tout, qui dirige tout, qui s’occupe de tout ! Que l’Homme maintienne qu’il y a des forces occultes, qu’il y a des gouvernements invisibles, qu’il y a des entités dans les mondes parallèles, ça c’est une chose, mais que l’Homme établisse qu’il y a un Dieu, qu’il est assujetti à une sorte de paternalisme universel infini qui veille à tout, c’est une illusion !
C’est une illusion tellement vaste que tant que l’Humanité s’assujettira à cette involution, les religions existeront sur la Terre, et tant qu’il y aura des religions sur la Terre, l’Homme ne sera pas en puissance. Je n’ai rien contre les religions, je comprends très bien le bénéfice des religions, je comprends très bien la nécessité historique des religions, autant dans le passé que dans le futur à venir, mais je parle pour l’Homme individualisé. Je parle pour l’Homme individualisé !
Autrement dit, je parle pour l’Homme qui a une conscience suffisamment nette de la réalité, qu’il est capable d’entretenir un dialogue, une communication télépathique avec les plans, pour en arriver finalement à questionner les plans, pour en arriver ultimement à pouvoir savoir et à réaliser que dans la mesure où l’être humain sur la Terre a une capacité mentale d’interroger les forces de vie sur les plans occultes, il a la capacité de recevoir les réponses nécessaires à son évolution et à comprendre des choses qui pour lui sont essentielles, et qui pour l’Humanité ne le sont pas.
Quand l’Homme aura compris ceci, qu’il y a des choses qui sont essentielles pour lui seul et qu’elles ne le sont pas pour l’Humanité, à ce moment-là l’Homme pourra laisser les religions pour le reste des Hommes et s’occuper de son propre travail, de sa propre évolution, de son propre développement, de sa propre volonté, et éventuellement, ultimement, du contact avec les forces occultes sur le plan mental, occulte, astral, ésotérique, mental ou matériel, dépendant de son évolution, dépendant de sa voie, dépendant de sa puissance.
Mais tant que l’Homme sera assujetti à des forces extérieures sur la Terre, l’Homme ne pourra pas comprendre le phénomène de la Volonté, il ne pourra pas diagnostiquer le phénomène des chocs de vie et il les subira. Et il sera incapable d’en arriver un jour à se donner, à se donner la place dans la vie, sur la Terre, qu’il veut, dont il a besoin pour anoblir son Esprit et faire un lien, établir un lien entre son Esprit et son âme, pour qu’un jour l’âme cesse de s’incarner et que l’Esprit en fusion avec cette âme puisse passer dans d’autres “dominium” de vie, sur des plans un peu plus évolués.
La construction, la réalisation des mécanismes de la volonté, sont les aspects les plus importants de la conscience humaine terrestre planétaire. Un Homme qui a de la volonté peut tout faire, un Homme qui n’a pas de volonté est assujetti à des conditions de vie qui ensevelissent sa conscience, font vibrer son âme, enlèvent sa puissance de compréhension, c’est-à-dire enlèvent sa lumière et font de lui un être mâle ou femelle, assujetti à des émotions qui, toute sa vie, vont devenir pour lui un fardeau, parce que l’émotion non intelligente, non intelligible, est une réaction astrale de l’âme chez l’Homme et empêche cet Esprit incarné mais impuissant, d’atteindre un point d’autonomie total sur le plan matériel.
Vous demandez à des gens : “Qu’est-ce que vous aimeriez faire, qu’est-ce que vous voulez faire, qu’est-ce que vous auriez voulu faire, qu’est-ce que vous vouliez faire dans la vie”… ? Et l’Homme vous regarde les yeux béants et il ne le sait pas ! L’Homme ne sait pas ce qu’il veut faire ou il dit : “Oh ! J’aimerais faire ceci ou j’aimerais faire cela”. Mais ceci et cela, c’est tellement loin de sa possibilité, pourquoi ? Parce que l’Homme vit dans le monde du rêve et le monde du rêve qu’est-ce que c’est ? C’est le monde qui lui est imposé par la société.
Et nous vivons aujourd’hui dans une société extrêmement rêveuse, une société qui vous projette des automobiles, des femmes, de la sexualité, de l’argent, on vous projette ça à la télévision. L’Homme est constamment bombardé au niveau de son corps de désir et il n’a pas la puissance, la sagacité de pouvoir mettre le doigt sur ce qu’il veut. Et dans le fond, si vous demandez à un Homme sage, un Homme qui a de la sagesse ou de l’intelligence : “Qu’est-ce que tu veux”… ? Il va vous dire : “Je veux la paix, la paix”. Parce que l’Homme qui a la paix, il a tout le reste.
Mais un Homme qui n’a pas la paix, il peut avoir beaucoup du reste. Mais le reste, autrement dit la systématisation des impressions qui frappent son ego, sa conscience, tous les jours, ça va lui créer tellement de perturbations, ça va tellement lui enlever cette paix, qu’il va devoir pendant des années jouer dans ce que j’appelle “le cirque”, dans le sable mouvant de son expérience, sans jamais avoir la paix, et en cherchant toujours à mettre le doigt sur ce qu’il veut, ce que vous appelez “le bonheur”. Et il ne le trouvera pas parce que le bonheur ça n’existe pas.
C’est bon pour les poètes, les poètes et les philosophes, le bonheur ça n’existe pas, vous le savez, on n’a pas besoin de vous tester dans un labo. Le bonheur ça n’existe pas ! La paix ça existe, oui, mais pas le bonheur ! Pourquoi ? Parce que le bonheur, c’est la polarisation de la paix, une minute tu l’as, une minute tu ne ne l’as pas, donc ce n’est pas la paix. La paix tu l’as tout le temps ! C’est comme l’amour, l’amour de l’Homme ce n’est pas l’amour. C’est : “Une minute je t’aime, une minute je ne t’aime pas”… “Je te marie là, dans deux ans je ne te marie pas”… Là, je ne pleure pas, là je pleure”.
Donc la recherche de l’amour comme la recherche du bonheur, ça fait partie de l’illusion de l’Homme, ça fait partie de l’illusion de l’âme, et éventuellement, l’Homme devra s’habituer à penser autrement, c’est-à-dire à regarder sa vie en fonction de la paix, et de cette paix, il pourra expérimenter ce que nous appelons “l’amour”, expérimenter ce que nous appelons le bonheur, mais il y aura transmutation dans ces deux expériences.
Parce qu’un Homme qui est en paix, un Homme qui a une conscience mentale, un Homme qui n’est pas assujetti à ses émotions ne peut pas vivre l’amour comme un Homme qui vit l’amour. Ce que l’on nous présente dans les cinémas, cet amour qu’on nous présente au cinéma, qui fait partie de la grande expérience de l’Humanité, ce n’est pas de l’amour réel en paix, c’est un amour, je n’ai rien contre cet amour, c’est un amour, mais c’est un amour qui a des grandes oreilles. Il n’y a pas de paix dans cet amour.
Donc pour que l’Homme ait la paix, il lui faudra en arriver éventuellement à constater qu’avant de goûter de la vie, il faut la perdre. Vous ne pouvez pas goûter de la vie si vous ne la perdez pas d’abord… (coupure enregistrement)… (Reprise en cours) : (…) Dans une vie. Et à l’intérieur de ces années, il vit plusieurs vies, il vit plusieurs expériences qui ne mènent à rien. Le job qu’on a eu à dix-huit ans, à quarante-cinq ans ce n’est plus le même job.
Le médecin qui voulait guérir l’Humanité à dix-huit ans, à quarante-cinq ans il veut jouer au golf. Le curé qui voulait sauver l’Humanité à dix-huit ans, à cinquante ans peut-être qu’il n’est plus là, il est peut-être défroqué, peut-être marié avec la petite sœur d’à côté (rires du public). Donc la vie se change, elle change, ça fait partie de l’expérience de l’âme, et tous les Hommes vivent ces changements, qu’ils soient Chinois, qu’ils soient de race blanche, qu’ils soient de race noire, tous les Hommes vivent ce changement.
Et tous les Hommes réalisent qu’à partir de l’incarnation jusqu’à un certain point, il n’y a pas de maturité chez l’ego, donc la paix n’est pas possible, et tout ce qu’il y a, c’est la recherche de l’amour et la recherche du bonheur. Donc l’Homme doit perdre quelque chose. Et si l’Homme a la chance de perdre quelque chose, de perdre cette vie-là qui est illusoire, éventuellement il pourra accéder à une autre qui est plus près de la réalité, qui fait partie de sa paix, et qui n’a aucune relation avec son ancienne vie, parce que l’Homme qui est dans la paix ne peut pas constater son expérience comme il l’a fait auparavant.
Les coordonnées sont différentes, les paramètres sont différents, il ne vit plus comme auparavant, il est un autre être. Auparavant il était une âme dans la chair, maintenant il est un Esprit qui contrôle l’âme dans la chair. Mais tout ça est relié à la Volonté et nous n’avons pas d’idée de ce qu’est la Volonté, parce que nous ne comprenons pas les mécanismes subtils de l’ego sur le plan de la pensée mentale.
Nous pensons que nous pensons, nous pensons que tout le monde pense, nous pensons que la pensée vient de nous, erreur fondamentale ! Les ondes de radio ne viennent pas de la radio. Donc nous pensons que les pensées viennent de nous, Descartes ne nous a pas aidés !
Et à partir du moment où nous n’avons pas une psychologie qui transcende la fabrication intellectuelle de l’ego, pour amener l’Homme finalement à un constat des architectures du mental, nous ne pouvons pas concevoir ce qu’est l’Homme sur le plan psychique de son être, c’est-à-dire ce qu’est l’Homme en Esprit. Nous ne vivons que ce qu’est l’Homme en conscience inférieure, en manifestation astrale, donc que ce qu’il est en tant qu’âme incarnée. Mais l’Homme est beaucoup plus qu’une âme incarnée, l’Homme est beaucoup plus qu’une âme incarnée !
L’Homme, c’est une puissance, l’Homme c’est une Lumière, l’Homme c’est une relation avec des plans qu’il ne connaît pas, qu’il devra connaître, l’Homme c’est un Feu, l’Homme c’est une réalité qui est plus grande que ce qu’il conçoit de lui-même comme étant puissance personnelle. L’Homme, c’est une chose qui peut faire des choses dont il n’a même pas l’imagination subjective à concevoir ! Autrement dit l’Homme, ultimement, c’est une composition d’Esprit, d’âme et de matérialité qui doit ne pas connaître la crainte !
Un Homme qui ne connaît pas la crainte contrôle “ses démons”, un Homme qui contrôle “ses démons”, il est en puissance, et un Homme qui est en puissance dicte à “ses démons”, et il dicte ce qu’il veut, ce qu’il a besoin, dans le temps de “ses démons”. J’accorde seulement une chose aux démons, c’est le temps. Ils ont le contrôle sur le temps pour toutes sortes de bonnes raisons. Ils ont le contrôle sur le temps, premièrement parce que l’ego, pour travailler avec les forces internes, doit avoir beaucoup de maturité.
Et avoir beaucoup de maturité, ça veut dire ne pas astraliser son énergie, et les forces internes, les “daïmôns” de l’Homme savent, comprennent que l’Homme astralise son énergie très facilement, vous lui donnez un pouce, il prendra un pied. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’a pas de conscience, il a des désirs mais il n’a pas de conscience, il n’a pas la science de son mental, il a l’inconscience de son intellect. Il n’a pas la puissance de sa volonté harmonisée avec sa lumière, il a simplement la valeur psychologique de ses efforts harmonisés avec son âme qui, souvent, vont à l’encontre de sa lumière.
Donc l’Homme n’est pas un être noble, il est un animal intelligent, il n’a pas atteint le point dans son existence où il est noble, parce qu’il ne connaît pas le secret de son Esprit. Il ne fait que vibrer les pulsions subjectives, animalisées, astralisées de son âme, donc il est en dehors de sa puissance mais il fait des efforts pour se donner l’impression d’être en puissance.
Tout ceci, c’est ce que j’appelle “l’involution”, tout cela que nous découvrirons fait partie de l’évolution. La différence fondamentale entre l’un et l’autre ou l’une et l’autre, c’est que dans un cas, dans le cas de l’involution, l’Homme est incapable de se reconnaître. Dans le cas de l’évolution, l’Homme se sait. Et lorsque l’Homme se sait suffisamment, il est capable de commander aux “daïmôns”, il est capable de commander aux forces obscures.
Il est capable de s’asseoir à la table de ces forces qui contrôlent l’évolution, qui ont la sagesse de l’évolution, qui ont la puissance derrière la matière et qui sont capables de donner à l’Homme, lorsque le temps est venu, lorsqu’il a la maturité, lorsqu’ils ont suffisamment travaillé le temps, ils lui redonnent la vie, c’est-à-dire qu’ils lui redonnent la noblesse de son être parce qu’il n’a plus sur le plan matériel à souffrir, c’est-à-dire qu’il n’a plus besoin d’être sur la Terre un Homme, c’est-à-dire un animal intelligent.
Et lorsque l’Homme sur la Terre n’a plus besoin d’être un Homme, qu’il devient un Surêtre, qu’il devient un être capable de commander à ces plans obscurs, à ce moment-là sa vie se termine lentement dans un calme, il connaît une paix qui devient de plus en plus puissante. Et un jour, lorsque le temps vient, il se retire à volonté de son corps matériel, de son enveloppe, et retourne son dos sur les plans astraux de la mort, pour aller inévitablement vers les corridors un peu plus illuminés d’une conscience éthérique où vivent les êtres qui ont depuis très longtemps compris que la mort n’existe pas.
Mais pour que ceci se manifeste dans la conscience de l’Homme, il faudra qu’il perde la crainte, et la crainte elle est extrêmement présente chez lui, elle fait partie de la conscience de ses cellules, parce que l’Homme est fondamentalement un être animalisé. Un être animalisé, c’est un être qui n’a pas tout compris ! Un être qui a tout compris n’est plus un être animalisé, parce qu’il a réalisé finalement que la crainte qui est incrustée dans sa conscience, qui fait partie de la mémoire de sa race, qui fait partie de tous les mouvements subtils polarisés de la pensée, est fondamentalement une illusion.
Et qu’est-ce qu’une illusion – et je la décris dans un contexte qui n’est pas spirituel, qui n’est pas oriental, parce que je n’aime pas les idées orientales, elles ne sont pas suffisantes pour l’Homme moderne – une illusion c’est une incapacité psychologique de l’ego de découvrir dans la manipulation de ses pensées que des intelligences travaillent à toujours lui créer l’impression qu’il est en manque de puissance. C’est ça l’illusion !
Et lorsque l’Homme a réalisé que cette illusion, elle peut être traversée, qu’il a la capacité finalement de faire face à ces “daïmôns”, qu’il a la capacité de faire face à ces intelligences, qu’il a la capacité de commander à ces intelligences pour qu’elles se repoussent de son expérience, à ce moment-là, l’Homme connaît, comprend que l’illusion est fondamentale. Elle est nécessaire aux forces de l’âme, mais qu’elle devient totalement inutile lorsque l’Esprit a finalement conquis son propre terrain, son propre espace.
Et comment l’Esprit contrôle son espace ? Il le contrôle en pouvant ne plus vivre la crainte ! Si vous devez vivre de la crainte, vous vous protégez, si vous devez vivre la crainte pour que votre corps matériel ne soit pas écrasé par une auto ou par une condition quelconque, votre Esprit vous mettra en vibration de crainte. Si votre Esprit vous met en vibration de crainte, vous saurez qu’est-ce que c’est cette crainte, elle est totalement vibratoire, elle se fixe dans votre croix derrière, vous ne pourrez rien faire, vous serez immobilisés, l’Esprit vous immobilisera.
Mais si vous vivez la crainte parce que vous êtes dans les forces de l’âme, si vous vivez la crainte parce qu’elle fait partie de votre animalité intelligente, à ce moment-là cette crainte sera toujours chez vous votre ennemi fondamental, et vous ne pourrez jamais comprendre les mécanismes obscurs de la volonté. C’est comme ça ! Et je ne peux pas dire : c’est aussi simple que ça, parce que ce n’est pas simple ! C’est simple dans sa réalité mais ce n’est pas simple dans sa manifestation parce que l’Homme est testé sur le plan matériel.
L’Homme vit une programmation abominable sur le plan matériel, et avant qu’il puisse en arriver finalement à réellement aller à l’encontre de ces forces qui constituent chez lui le grand paradoxe, à ce moment-là, il y a beaucoup de temps ou de moments dans la vie où la crainte cherchera à le pénétrer. Et il apprendra graduellement à ne pas se laisser pénétrer, et lorsque l’Homme ne sera plus pénétré par la crainte, il sera déjà sur le point de conquérir son inconscience, il sera sur le point d’accéder à ce que j’appelle “la Volonté”.
Et c’est là que l’Homme découvrira qu’effectivement, le libre arbitre que nous avons sur la Terre fait partie de l’involution, et que l’Homme n’est pas encore un être libre. Et je veux parler pour les jeunes, les jeunes qui vivent dans une société où la crainte est utilisée, exploitée contre eux. Les jeunes doivent comprendre que leur évolution personnelle, le temps que ça leur prend pour passer de A à B à C, ce temps-là doit être utilisé par les forces internes de leur être. Mais eux, en tant qu’ego ne doivent pas trop s’en mêler.
Autrement dit ce n’est pas parce que vous ne réussissez pas à dix-neuf, vingt ans, vingt-et-un ans, vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, à faire ce que vous voulez, que votre vie est un gâchis, c’est simplement que la vie est très compliquée, la vie est différente aujourd’hui de ce qu’elle était il y a cinquante ans, que vous avez une expérience différente à vivre. Et que ce que vous devez rechercher le plus, c’est la paix de votre Esprit, pour en arriver finalement à réaliser que dans le cas, dans l’échéance des nouvelles âmes incarnées, dans le cas échéant des nouvelles expériences sur la Terre, l’Homme doit attendre aujourd’hui plus longtemps pour en arriver à faire ce qu’il veut. Plus longtemps !
Et vous allez dire : “Pourquoi plus longtemps”… Parce que la vie est plus complexe, la vie est moins simple, ce n’est pas comme il y a vingt-cinq ans, trente ans, quarante ans, quand l’Homme devenait soldat ou avocat ou médecin. Aujourd’hui l’Homme peut devenir toutes sortes de choses. Donc on dira : “Ben, quel est le moyen le plus facile d’en arriver à faire ce qu’on veut”… Et ma réponse à ceci, c’est : “Faites ce que vous pouvez graduellement, avancez, avancez, mais ne lâchez jamais”. Si vous ne lâchez pas, vous découvrirez d’autres aspects de ce mouvement, et éventuellement, vous en arriverez à faire ce que vous voulez, mais si vous lâchez, vous êtes faits, si vous vous découragez, vous êtes faits, et si vous croyez que les autres sont meilleurs que vous, vous êtes doublement faits.
N’oubliez pas une chose, qu’il y a une très grande différence entre ce que l’Homme veut et ce que la société peut lui octroyer. Je connais des gens qui sont médecins qui ne font plus la même médecine aujourd’hui qu’ils auraient fait il y a quarante ans. Je connais des éducateurs qui, aujourd’hui, ne font plus la même éducation qu’ils auraient fait il y a vingt ans. Je sais que les corps de métiers ont été bafoués, tous les corps de métiers. Pourquoi ? Parce que la vie aujourd’hui est astralisée. Pourquoi ? Parce qu’aujourd’hui, le “bottom line”, c’est la finance, c’est l’argent.
Et lorsque les corps de métiers sont assujettis au pouvoir de la finance, lorsqu’ils sont assujettis à la gestion de la finance, ces corps de métiers changent, et certains corps de métiers assujettis à des pressions encore plus flagrantes comme la drogue chez les étudiants, dans les Cégeps, dans les Universités, le fait que les profs ne sont plus respectés, le fait souvent que les profs ne respectent pas les jeunes et vice versa, a créé un amoncellement d’expériences négatives qui font en sorte que l’être aujourd’hui qui n’a pas suffisamment d’intelligence, qui n’a pas suffisamment de patience interne, qui a trop de subjectivité, qui se compare trop aux autres, qui a trop de crainte, trop d’inquiétude, éventuellement, sera écrasé par le flot d’expériences qui se manifeste et qui fait de plus en plus de l’Homme moderne un être terrorisé !
Nous ne sommes plus dans les années 30, dans les années 20, dans les années 40, lorsque nous avions des idéologies nationales pour nous fouetter l’Esprit et nous faire aller à la guerre pour une bonne raison. Nous ne vivons plus dans des temps où il y avait une sorte d’équilibre entre les relations humaines, nous ne vivons plus dans un temps où la violence psychologique était presque inexistante.
Nous vivons dans un temps où la liberté a été comparée avec l’égalité et nous allons payer ce prix, les Américains le paient déjà ce prix ! Que les Hommes soient libres dans une société c’est une chose, que les Hommes soient libres au niveau politique c’est une chose, mais que les Hommes soient libres de faire ce qu’ils veulent parce que c’est la liberté, parce que les Hommes se sentent égaux à tous, les Hommes ne sont pas égaux à tous ! Ils sont égaux à tous devant la loi mais ils ne sont pas égaux à tous en conscience.
Et lorsque les Hommes utilisent trop cette liberté, lorsqu’elle est trop présentée dans le cinéma, dans la télévision, dans les écoles ou dans les rues, la société paie, l’Homme paie. Et qui paie le plus parmi les Hommes ? C’est l’individu qui veut s’éveiller, c’est l’individu qui veut voir, c’est l’individu qui veut grandir, se réaliser, c’est lui qui paie le plus. Pourquoi ? Parce que c’est lui qui est le plus sensible.
Et quand on est sensible, on a besoin de s’insensibiliser, non pas dans un sens négatif, dans un sens de se protéger, de se protéger la peau, de se mettre des chandails par-dessus des chandails, par-dessus des chandails, pour protéger cette lumière qui est à l’intérieur, et qui risque de s’étouffer si nous venons trop en contact avec cette merde qui est dans le monde, et qui devient de plus en plus une vague mondiale !
Le plus grand problème de l’Homme aujourd’hui, c’est son identité. Il y a des Hommes qui s’identifient, qui se donnent de l’identité dans la sexualité, il y a des Hommes qui se donnent de l’identité dans la violence, il y a des Hommes qui se donnent de l’identité dans telle chose, il y a des Hommes qui se donnent de l’identité dans telle autre chose. On cherche tous notre propre niche, et lorsque l’Homme se cherche une identité dans une niche qui n’est pas réelle, il ajoute par complémentarité. Il ajoute à cette masse d’impressions mondiales.
Éventuellement nous avons une société que nous n’aimons plus, nous avons des pays que nous ne voulons plus visiter, nous n’avons plus le plaisir d’entregent. Pourquoi ? Parce que l’Homme a perdu tellement de conscience qu’il est rendu réellement de plus en plus animalisé aujourd’hui, et que l’être conscient, l’être sensible, l’être, disons spirituel, qui se cherche une avenue, qui se cherche une façon d’être, une façon de vivre, il aura beaucoup à étudier pour en arriver un jour à être convaincu qu’il est totalement particulier à lui-même, et qu’il ne ressemble à personne et qu’il ne doit pas ressembler à quoi que ce soit. Parce que sa propre réalité est à la mesure de sa propre existence, et que sa propre existence est la seule mesure qu’il doit avoir, s’il veut vivre sur cette planète en paix.
Un Homme qui échange, qui fait trop d’échange et qui perd dans ce mouvement-là sa réalité, éventuellement, n’a plus de plaisir de vie et il doit s’intoxiquer de boissons, de drogues ou de plaisirs quelconques pour se donner l’impression de vivre. Et quand un Homme a besoin de s’intoxiquer de toutes sortes de choses pour avoir l’impression de vivre, il n’y a pas grande distance avant qu’il ne soit obligé d’aller dans la drogue pour avoir l’ultime impression de vivre.
Ça a été l’illusion des hippies dans les années 60, ça a été l’illusion des Hommes dans les années 70, 80, 90, et ce sera toujours l’illusion de l’Homme parce que l’Homme, quand il veut se découvrir, quand il veut se trouver une identité, il va pousser l’enveloppe, pousser l’enveloppe. Et la société lui offre des enveloppes, la société lui offre toutes sortes de choses, des autos plus puissantes, des femmes plus belles, des drogues plus déchirantes, la société offrira toujours à l’Homme quelque chose de plus avant-garde pour qu’il en arrive finalement à se perdre. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas suffisamment de conscience.
La conscience, ce n’est pas de la spiritualité, je m’en fous de la spiritualité, je vomis sur la spiritualité ! Je connais des êtres merveilleux, spirituels, ce sont presque des anges incarnés. Et si ces êtres étaient obligés un jour de vivre la catastrophe, ils se fractureraient comme le cristal. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas de Volonté, ils vivent dans de belles ambiances, ils vivent là où il y a de la belle musique, ils vivent là où il n’y a pas de travail puissant à faire, ils vivent là où il n’y a pas de violence, ils vivent là où il y a de l’encens.
Mais le jour où les Hommes, ces hommes, ces femmes devront vivre, être face à face avec la violence, avec la guerre, avec la pestilence, avec les troubles sociaux, ces Hommes-là craqueront. Pourquoi ? Parce qu’ils ne connaissent pas les lois de la programmation. Ils pensent que la vie, elle est belle, elle est magique la vie ! J’ai quelqu’un que je rencontre quelque part dans le Nord, à Sainte Adèle qui, chaque fois que je vais acheter quelque chose, me dit : “C’est magique, Monsieur Bernard, c’est magique ce produit, tout est magique”… Je lui dis : “Oui, ma pauvre madame, c’est magique”… !
S’il fallait que je lui dise ce que je pense, s’il fallait qu’elle sache qui je suis, elle saurait que la vie n’est pas magique… C’est magique ! “Bullshit” c’est magique ! La vie c’est de la merde, c’est de la merde organisée sur le plan matériel et sur les plans subtils. L’Homme fait de son mieux, il se relève les coudes, les manches. Toute notre vie, on se relève les manches, toute notre vie !
Toute notre vie on essuie la merde de nos vies, dans l’amour, la finance, les maisons qui brûlent, la santé qui s’effrite, et on ose dire : “Ah ! La vie elle est belle”… ! La vie doit être amenée sous le contrôle de l’Homme parce que la vie c’est une “pute” ! Parce que la vie, c’est la juxtaposition dans la mortalité, dans le corps matériel, c’est la juxtaposition de l’âme et de l’Esprit, c’est la lutte entre ces deux aspects, c’est ça la vie !
Et l’Homme saura qu’est-ce que c’est la vie, et l’Homme pourra dire : “Aaah ! La vie elle est belle”, lorsqu’il aura accès à sa paix personnelle à lui, sa paix à lui, pas la paix du Christ, la “crisse” de paix ! (rires du public). Et nous vivons dans des temps qui deviendront toujours de plus en plus difficiles parce que les temps sont plus complexes, les unités humaines sont en plus grand nombre. On aura tout à l’heure de la difficulté à “bouffer”, on aura tout à l’heure de la difficulté à se loger, pas tout de suite au Québec parce qu’on est chanceux.
Mais allez aux Indes, allez en Chine, allez en Europe, allez dans ces pays qui reçoivent des gens qu’ils ne devraient pas recevoir, allez dans ces pays où on ouvre la porte de l’immigration parce que ça fait partie de la nouvelle politique. Qu’on fasse venir des gens dans nos pays parce qu’ils apportent à nos pays, bien ! Mais qu’on fasse venir n’importe quel crétin dans nos pays, c’est une autre paire de manches. Que les gouvernements s’occupent de leurs crétins ! On n’est plus dans le temps de la colonisation où les Anglais envoyaient dans les colonies des gens pour bâtir les colonies. Dans ce temps-là, il n’y avait personne, il y avait simplement des érables. Et au cours des générations, ils se sont ajustés, ils ont développé des lois, ils sont devenus bons citoyens.
Mais aujourd’hui, que le gouvernement accepte n’importe qui, n’importe quoi, n’importe quand, sous le prétexte de la liberté, sous le prétexte de l’émancipation internationale, on paiera le prix ! Des gens qui viennent d’autres pays, malades, avec le sida ou d’autres maladies, et qui viennent dans nos pays sans aucun contrôle, nous le paierons dans la maladie, nous le paierons dans les infections.
Donc l’Homme, lui, l’individu conscient, intelligent, qui doit partager son expérience avec ce monstre mondial d’expériences, s’il n’a pas de colonne, s’il ne connaît pas, s’il ne sait pas qu’est-ce que c’est de la Volonté, s’il ne réalise pas qu’il a en lui de la crainte, et que la crainte le bloque à faire ceci, que la crainte le bloque à faire cela, et que la crainte est la seule chose qui l’empêche sur cette planète d’en arriver à la paix dont il a besoin pour finir ses jours, pauvre homme, pauvre femme !
En passant, avant que je ne l’oublie, Dimanche prochain je fais une deuxième conférence pour la femme, seulement les femmes peuvent venir à cette conférence, le seul homme qui peut venir comme témoin c’est Monsieur Ménard, et cette conférence naturellement est fermée. Et je fais une deuxième conférence pour la femme… Il y a d’autres informations canalisées concernant la femme parce que la femme est un être qui est sans protection dans le monde aujourd’hui. Elle est un peu mieux, sa situation est un peu mieux, mais la femme c’est un être qui est sans protection dans le monde. Pourquoi ? Parce qu’elle aime trop !
Son péché, c’est d’aimer trop. Et le péché de l’homme, c’est de ne pas aimer assez. Donc lui, c’est un con et elle c’est une connasse, et les deux ne se comprennent pas ! Et ce n’est pas le livre du type qui a écrit : “La femme vient de Vénus et l’homme vient de Mars” qui va vous éclairer les esprits ! Vous avez besoin de beaucoup plus que ça pour réellement comprendre le phénomène humain, votre propre phénomène humain.
La femme a besoin d’une science, d’une psychologie qui concerne son involution, son incarnation, sa programmation, ses craintes, elle a besoin de savoir comment elle peut se “résurrecter”, comment elle peut se souvenir d’elle-même, au lieu de se souvenir simplement de son mari, de ses enfants. C’est la femme qui est la plus, dans le monde aujourd’hui, affectée par l’involution, c’est elle qui souffre le plus. Et c’est elle qui est la meilleure parce qu’elle donne, elle est femme, elle est mère, elle protège, elle contient, elle distribue. Alors que nous les Hommes, nous arrachons !
Je donnerai un jour aux hommes une conférence aussi, ce sera probablement ma dernière, mais vous l’aurez dans le front. Nous avons besoin aujourd’hui d’une psychologie qui est directement transmise à l’ego, pas une psychologie que l’ego peut retravailler de manière cavalière, une psychologie qui est donnée à l’ego à partir des plans, une psychologie qui dit : “La femme elle est faite comme ceci, et l’Homme il est fait comme cela, et les deux doivent évoluer dans cette direction pour être en paix”… ! (Applaudissements).
mise à jour le 23/06/2024