PE-032 Évaluation de la conscience évolutionnaire
“Bonsoir Messieurs-Dames. La psychologie évolutionnaire est basée sur une évaluation personnelle, je vais développer ce thème-là ce soir. Il n’y a aucun moyen, il n’y a aucun système de référence qui existe aujourd’hui pour évaluer la psychologie ou la conscience évolutionnaire, parce que la science ou l’information qui est à la base de ce mouvement de connaissance aujourd’hui n’est pas basée sur la réflexion, donc la conscience …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bonsoir Messieurs-Dames. La psychologie évolutionnaire est basée sur une évaluation personnelle, je vais développer ce thème-là ce soir. Il n’y a aucun moyen, il n’y a aucun système de référence qui existe aujourd’hui pour évaluer la psychologie ou la conscience évolutionnaire, parce que la science ou l’information qui est à la base de ce mouvement de connaissance aujourd’hui n’est pas basée sur la réflexion, donc la conscience évolutionnaire n’est pas basée sur des systèmes de référence qui appartiennent à la conscience de la race.
Et au cours de l’évolution, au cours du développement personnel de l’Homme, au fur et à mesure où l’Homme va individuer sa conscience, il va être obligé d’évaluer son développement sur une base totalement personnelle, en fonction de sa propre conscience à lui, et non pas en relation avec la conscience sociale, à aucun niveau, donc la conscience évolutionnaire est très très personnelle.
On ne pourra pas en référer à la psychologie actuelle, on ne pourra pas en référer aux connaissances qui existent dans le monde parce que les structures de cette connaissance-là sont totalement canalisées. Ce sont des structures qui viennent d’une canalisation. Que la connaissance parte de l’individu ou qu’elle parte de plusieurs individus, elle demeurera toujours universelle, mais elle sera vérifiable seulement sur le plan individuel.
C’est très important de réaliser ceci parce qu’en tant qu’Homme, en tant qu’être pensant ou en tant qu’être réfléchissant, on a tendance à vouloir évaluer quelque chose en relation avec ce que d’autres personnes disent. Et sur le plan de la conscience évolutionnaire, ce ne sera pas possible, pour des raisons que je vais vous expliquer tout à l’heure. Si on part de la conscience évolutionnaire à partir de son principe fondateur qui est une forme de canalisation, on ne peut pas réfléchir l’information.
Donc l’information peut être évaluée seulement sur le plan personnel, comme je disais tout à l’heure, en fonction de la vibration de chaque individu, et c’est ça qui va faire que cette science ou cette connaissance, ou cette conscience ne subira pas les mouvements aléatoires que la connaissance a connus pendant l’involution.
Un individu qui évolue en fonction de cette conscience ou de cette psychologie évolutionnaire là, avec le temps, en arrive à réaliser qu’il est réellement seul par rapport à lui-même et qu’il est forcé, de par la nature des choses, à évaluer ce qu’il sait en fonction de lui-même. Il peut communiquer avec d’autres personnes, il peut parler avec d’autres personnes, mais même s’il parle avec d’autres personnes, il demeurera son propre évaluateur.
Ceci va amener à la construction chez l’Homme d’une conscience extrêmement centrique, c’est-à-dire une conscience fondée sur l’intelligence individuée, intelligence extrêmement personnelle, de plus en plus détachée de la conscience de la race. Et dans un sens, au début de l’évolution, pour l’être humain ce sera un fardeau, une sorte de fardeau. Parce que pendant l’involution, on a été habitué de penser ou d’évaluer des pensées ou des systèmes de connaissance en fonction de ce que la masse ou la conscience de la masse, à quelque niveau que ce soit, pouvait nous offrir.
Alors que dans l’évolution, ce sera impossible parce que les masses seront très très très en arrière de cette conscience évolutionnaire, puisque les masses font partie de l’involution, et que la conscience évolutionnaire fait partie d’un autre cycle de temps et de développement chez l’Homme. Et en raison de cette condition-là, ce sera la première fois dans l’histoire de l’Humanité où l’Homme, en tant qu’individu, sera appelé à constater de par lui-même, pour lui-même, en raison de lui-même, que la nature de la réalité est prédisposée à se manifester ou à s’ouvrir à lui, selon sa capacité d’en supporter la nature fondamentalement individuée.
Alors c’est réellement une situation différente de ce que l’on a connu pendant l’involution, et ce sera une situation de plus en plus facile à réaliser, dans la mesure où l’Homme développera énormément de maturité par rapport à lui-même, et cessera d’être affligé par la crainte qui représente chez l’individu un déséquilibre dans son corps mental. Le contact avec les plans, c’est une réalisation de la nature fondamentale de la conscience, en fonction des outils de manipulation qu’ils exercent contre l’Homme.
Je me suis souvent demandé quelle était la signification fondamentale de ce qu’on appelle “la conscience humaine” sur le plan matériel, et dans mes conversations avec les plans, on m’a toujours répondu : “Quand l’Homme ou lorsque l’Homme aura compris la nature de la manipulation qui s’exerce entre nous et lui, l’Homme aura essentiellement compris les lois de la vie”.
Donc la nature de l’intelligence évolutionnaire, la nature de la psychologie évolutionnaire qui en découle dépendra de la capacité chez l’être humain de réaliser jusqu’à quel point la manipulation de sa conscience fait partie de sa relation avec les plans. Donc la relation avec les plans n’est pas une relation continue, quand je dis “continue”, je veux dire harmonisée de façon permanente, c’est un jeu d’esprit constant.
Un Homme qui a la moindre illusion que la relation avec les plans – que ce soit le plan astral, que ce soit le plan mental – lui apportera une sorte d’harmonie continue, vit une illusion astrale. Il n’y a pas d’harmonie continue avec les plans, il y a une disharmonie continue, mais cette disharmonie continue – au fur et à mesure où l’Homme en arrive à en comprendre la manipulation – devient une harmonie permanente. Saisissez-vous un petit peu ce que je veux dire ?
C’est très particulier, je le reprends dans une autre forme. Pendant l’involution, l’Homme a cru au dialogue avec les plans à travers le truchement des religions, à travers le truchement de la médiumnité, ainsi de suite, donc l’Homme a cru, comme on pourrait dire, au monde des esprits. Dans l’évolution, l’Homme ne croira pas au monde des esprits.
Il ne pourra pas croire au monde des esprits parce que dans l’évolution, l’Homme s’opposera constamment à la manipulation de son plan mental par le monde des esprits, que ce soit des esprits sur le plan astral, que ce soit des esprits sur le plan mental, ça n’a pas d’importance. Pour l’Homme, un Esprit c’est un manipulateur, pour un Homme conscient, un Esprit c’est un manipulateur. À partir du moment où il aura réalisé ceci : “Que de l’Esprit, ça manipule”, il aura commencé à comprendre la nature de l’Esprit. Donc la nature de l’Esprit, ce n’est pas de révéler à l’Homme les mystères, la preuve c’est qu’on ne les a jamais connus.
La nature de l’Esprit, c’est de manipuler son mental pour faire vibrer les forces de l’âme afin qu’à travers la souffrance des siècles, des millénaires, il en arrive un jour à connecter avec cet Esprit-là, mais non pas dans un esprit de soumission, mais dans un esprit de lutte extrêmement serré avec les plans qui, avec le temps, l’amèneront finalement – au lieu d’être confondu par les plans – à pouvoir les amener sous son contrôle.
Mais pour que l’Homme amène les plans sous son contrôle, il doit être totalement conscient de la nature de l’Esprit. Et la nature de l’Esprit est essentiellement une nature de travail, l’Esprit travaille, la fonction de l’Esprit, c’est de travailler. Quand vous êtes en contact avec un Esprit, il travaille. Par contre, l’Homme à cause de sa naïveté spirituelle, a toujours eu l’impression que l’Esprit travaille pour lui – je ne parle pas des mauvais esprits là, je parle même des bons esprits – que les bons esprits travaillent pour lui, alors que le monde des esprits travaille toujours et est toujours en tension psychique avec lui. La preuve, c’est que sur la Terre le bonheur n’existe pas.
Si le bonheur existait sur la Terre, ce serait un signe que les esprits sont en harmonie avec l’Homme. Ce n’est pas le cas, les esprits ne sont pas en harmonie avec l’Homme. Donc l’Homme n’est pas calme dans son Esprit, donc l’Homme n‘a pas le calme plat dans son Esprit, donc l’Homme ne bénéficie pas parfaitement de sa relation avec les esprits, avec le monde des esprits, donc techniquement avec le monde mental, donc techniquement avec sa nature psychologique.
Donc pour un Homme, sa nature psychologique, son moi, son ego est toujours, surtout dans des situations de tension, de choc, est toujours en déséquilibre. L’Homme est toujours en déséquilibre. Bon, on est heureux pendant un certain temps et après ça, hop, on est en déséquilibre, pourquoi ? Parce qu’on est toujours manipulé sur le plan mental à travers nos émotions. Donc pendant l’évolution, au cours de l’évolution, cette condition-là va être redressée.
Le redressement de cette situation ou de cette condition, je l’appelle “le retour à la source”. Mais quand j’appelle ou quand je parle du retour à la source, je ne parle pas du retour à la source dans une forme de prière, je ne parle pas du retour à la source dans une forme de soumission, je ne parle pas du retour à la source dans un mouvement spirituel, je parle du retour à la source dans un mouvement guerrier, dans un mouvement de lutte où l’Homme, finalement, apprend à maîtriser les forces, l’Esprit qui conditionne ou qui manipule son mental, afin d’en arriver lui, un jour, à pouvoir utiliser l’énergie de l’Esprit sur le plan matériel, pour en arriver finalement à la conquête, soit de la matière, ou à la conquête des questions fondamentales de la vie, autrement dit l’élimination complète des mystères.
J’écoutais hier à la télévision américaine un prêcheur américain que je respecte parce que c’est réellement un bonhomme, il a une belle aura, c’est un bonhomme. Seulement c’est un Homme qui est totalement assujetti à la Bible, et en étant assujetti à la Bible, il est assujetti à des notions de vérité qui font partie de l’involution, c’est-à-dire qui font partie de la domination de l’Homme à travers ses émotions, à travers son corps émotionnel, pour la création sur le plan matériel en relation avec les civilisations, de certaines mœurs qui favorisent l’harmonisation avec les Hommes.
Dans ce sens-là, la Bible est bonne pour l’Humanité, mais la Bible n’est pas, pour l’Homme individué, bonne. Les testaments anciens ne sont pas, pour l’Homme individué, bons, c’est-à-dire intelligents. Parce que les testaments anciens sont la matérialisation d’une poésie mentale manifestée à travers une littérature ancestrale qui fait de nous des cons.
Tant que l’Homme est dans l’involution, autrement dit tant que l’Homme n’a pas la capacité de penser pour lui-même, la Bible est merveilleuse. Mais à partir du moment où l’Homme est capable de penser pour lui-même, c’est-à-dire contester les vérités fondamentales, la Bible n’est plus nécessaire, les livres ne sont plus nécessaires. Il devient lui-même son propre juge, il devient lui-même son propre notaire, c’est l‘évolution !
La conscience de l’Homme, le Surhomme, l’Homme conscient, l’Homme nouveau, appelez ça comme vous voulez, cet être-là aura la capacité de penser par lui-même, pour lui-même, en relation avec lui-même, de manière absolue et par rapport à toutes les conditions fondamentales, à toutes les questions fondamentales que les livres anciens ont fait surgir dans sa conscience. C’est ça de la conscience !
La conscience ce n’est pas un demi-propos avec les esprits. La conscience c’est un propos absolu avec les esprits. La conscience c’est un engagement chez l’Homme de détruire le pouvoir de domination des esprits qui est, ou qui représente l’involution sur la Terre, que vous soyez Chinois, Arabe, Français, Allemand, que vous soyez de n’importe quelle race. L’Homme conscient est un être individué qui ne s’assujettit pas à aucune conscience qui travestit sa liberté d’une manière ou d’une autre.
Le pouvoir de l’Homme commence à ce point-là. Le pouvoir de l’Homme commence au point où se rencontrent le vrai et le faux, mis en éclatement par le réel. Ce n’est pas dans le vrai que l’Homme se découvre, ce n’est pas dans le faux que l’Homme se découvre, c’est dans le réel que l’Homme se découvre. Mais le réel, ce n’est même pas la synthèse du vrai ou du faux, c’est l’éclatement des formes de vrai ou de faux. Faites bien attention de penser que la conscience c’est la synthèse ou le réel c’est la synthèse du vrai ou du faux, ce n’est pas la synthèse du vrai ou du faux !
Vous ne pouvez pas prendre quelque chose qui n’est pas réel, puis le mélanger à quelque chose qui n’est pas réel pour faire du réel. Le réel c’est l’éclatement de la forme du vrai ou du faux ! Donc l’Homme qui a une conscience réelle, autrement dit qui a une conscience évolutive, ou qui est capable, qui en est arrivé à pouvoir penser par lui-même – je n’ai pas dit réfléchir, j’ai dit penser – c’est-à-dire savoir par lui-même, n’a plus besoin du vrai ou du faux. Il peut en comprendre la fonction sociale, la fonction historique, mais il n’en a plus besoin.
C’est pour ça que pour un être conscient, les livres anciens sont simplement des œuvres archaïques qui ne conviennent plus à son Esprit. Un Homme conscient ne lit pas la Bible parce qu’il voit trop à travers la Bible, il ne lit pas le Nouveau Testament non plus parce qu’il voit trop à travers le Nouveau Testament. Non pas que le Nouveau Testament ou la Bible ne sont pas bons, utiles pour l’Humanité, mais pour lui, en tant qu’être conscient individué, ces œuvres-là ne constituent plus pour lui de fondations qui mènent directement au réel.
Donc si ça ne mène pas au réel pour lui, en tant qu’individu, ces œuvres-là sont surannées, sont dépassées, donc il doit aller à d’autres choses, qu’il écrive ses propres livres. Pourquoi j’ai appelé la psychologie dont on parle “Psychologie évolutionnaire” ? Parce que c’est une psychologie qui n’a pas de passé, elle n’a pas de passé. Ça veut dire quoi ça, une psychologie qui n’a pas de passé ? Ça veut dire que l’Homme, un Homme conscient n’a pas de passé, il vit dans un instant, il vit dans une conscience créatrice, mais il n’a pas de passé parce que ce qu’il sait ne fait pas partie de la réflexion, la réflexion étant la structure du passé, la mémoire étant la fondation de la réflexion du passé.
Un Homme conscient ne vit pas du passé, donc le terme “psychologie évolutionnaire” veut dire que l’Homme, au fur et à mesure où il entrera en conscience, au fur et à mesure où il pourra penser pour lui-même, il sera un être en évolution, c’est-à-dire en développement, jamais arrêté, toujours en puissance, toujours dynamisé. Et il ne vivra jamais dans le musée de sa conscience, comme nous l’avons fait pendant l’involution. Musées qui ont été utilisés, structurés, maintenus par les pouvoirs temporels.
Donc quand je dis qu’un Homme conscient ne peut pas utiliser la réflexion pour comprendre l’invisible, je veux dire que l’Homme conscient ne peut pas substituer sa conscience instantanée pour une conscience réfléchie, s’il veut finalement en arriver un jour à comprendre les mystères, à les élucider, à les expliquer et à en ouvrir finalement la porte pour l’Homme.
Un Homme qui ne réalise pas que l’essence de la vie – qui a été toujours recherchée par les philosophes et les systèmes – l’essence de la vie, elle est fondée non pas sur la question fondamentale : “D’où je viens, où je suis, où est-ce que je m’en vais”, mais sur la manipulation de sa conscience mentale qui l’empêche de savoir “d’où il vient, où il est et où il s’en va”. Parce qu’une fois que l’Homme ne sera plus manipulé dans sa conscience mentale, ce sera très facile pour lui de savoir “d’où il vient, où il est et où il s’en va”.
Mais chercher d’où on vient, où on est et ou on s’en va, quand on pense, c’est une aberration, c’est une perte de temps, c’est un poids philosophique qu’on peut supporter pendant des siècles et autour duquel on peut vivre toutes sortes de conneries comme la question de Saint Thomas d’Aquin : “Combien est-ce qu’il y a d’anges qui dansent sur une pigne”… (rires du public).
Alors les conneries de l’involution qui font simplement partie de la manipulation du mental humain, autrement dit de l’impossibilité de l’Homme de penser par lui-même parce qu’il n’y a pas de condition de télépsychie chez lui, puisqu’il n’est aucunement conscient des entités qui manipulent son mental, cette condition est responsable pour les grandes questions de l’humanité qui existent aujourd’hui et qui confondent l’Esprit de l’Homme.
Alors que toutes ces grandes questions fondamentales qui mènent aux mystères sont réellement des illusions facilement fracturables à partir du moment où l’Homme ne permet plus que des esprits envahissent son mental, son plan mental qui est son territoire personnel. Mais pour ça, pour qu’il cesse ou qu’il mette un arrêt à la désinformation, donc à la manipulation, il faut qu’il soit extrêmement vigilant parce que les pensées sont extrêmement rapides.
Comme elles sont extrêmement rapides, elles deviennent éventuellement des pulsions, des impulsions et on vit une majorité de nos journées, de nos jours alimentés par des impulsions, et on voit à travers le mouvement de l’impulsion la tête de la crainte qui revient toujours, on a toujours la crainte de quelque chose. Ne pas avoir la crainte de quoi que ce soit, pour un être humain, ça équivaut au bonheur.
Si quelqu’un me demandait : “Qu’est-ce que c’est être heureux”… ? Ben, je dirais, c’est la suspension de la crainte, c’est ça être heureux, avoir une suspension de crainte.
Mais s’il faut qu’on attende une suspension de crainte pour être heureux, on va attendre longtemps pour être heureux, parce que la crainte est toujours mise en mouvement dans l’Esprit de l’Homme manipulé, à travers les pulsions utilisées par le monde des esprits, que ce soit des esprits astraux qui sont techniquement des humains, qui sont dans le monde de la mort, ou des esprits qui font partie du plan mental, c’est la même chose.
Je me rappelle à mes séminaires, il y a des gens qui me disaient : “Mais comment est-ce qu’on peut savoir si c’est une entité astrale qui est en contact avec nous autres ou si c’est un ajusteur de pensée”… Ma réponse était : Ne vous en occupez pas parce que vous ne les voyez pas “anyway”, parce que la voix c’est dur à distinguer d’où elle vient, la voix. Par contre, si c’est intelligent, c’est intelligent puis si ça ne l’est pas, ça ne l’est pas.
Que ça vienne du mental ou que ça vienne de l’astral, que ça vienne des entités humaines en forme astrale ou que ce soit des entités cosmiques ou systémiques en forme lumineuse, ça n’a pas d’importance. La connerie dans ta tête, c’est de la connerie ! Un Homme qui commence à réaliser que la manipulation de sa conscience mentale équivaut au viol psychologique de son moi, commence à comprendre ce qui se passe dans sa tête, sinon il ne comprend pas ce qui se passe dans sa tête.
Et ne pas comprendre ce qui se passe dans notre tête, ça équivaut à demeurer de manière permanente, stupide, c’est-à-dire sans lumière personnelle, éclairé seulement par l’abat-jour de la civilisation. Et puis le mot le dit : “Abat-jour”, ça l’abat le jour ! Si jamais vous voulez tester la nature de votre conscience mentale, bon, ben, prenez les prières des mystiques ou les prières des gens qui, au cours de l’involution, ont été proposées à notre conscience humaine comme étant des modèles de vie. Regardez les commandements qu’ils ont écrit pour l’humanité !
Si vous êtes simples d’esprit, Dieu va vous recevoir ! Si tu es simple d’esprit, autrement dit si t’es con, les portes du ciel vont s’ouvrir (rires du public). Si t’es un pauvre, tu vas hériter de la Terre, je ne connais pas ça encore, je n’ai jamais vu ça. Si t’es un pauvre tu vas hériter de la Terre ! Les pauvres hériteront de la Terre ? Raconte ça à un économiste ! Si on te frappe sur la joue droite, donne la gauche ! Venez me frapper moi, puis vous allez voir ce que je vais vous faire !
Et puis, c’est constamment comme ça. Pourquoi ? Parce que les pouvoirs spirituels ont utilisé la faiblesse de l’Homme pour se constituer pour eux, un pouvoir temporel sur la Terre. Heureusement qu’on a eu la Révolution française, heureusement que ça les a tassés un petit peu, puis que ça se tasse tous les jours ces pouvoirs spirituels là, parce qu’on ne serait pas rendu en 1995 ou 97 où est-ce qu’on est rendu sur le plan du développement psychologique !
Puis c’est la même chose pour le monde des esprits, les esprits sont tout le temps aussi enculés que nous autres on peut l’être, pour des raisons différentes, pour des raisons d’évolution de l’âme, ils vont vous dire ça souvent : “Pour l’évolution de l’âme” ! Mais l’Homme un jour va reconnaître que sa relation avec le monde des esprits, comme c’est une relation de manipulation, éventuellement l’Homme va en avoir ras-le-bol d’être manipulé par le monde des esprits. Et l’Homme va descendre sur le plan matériel une vibration suffisamment forte pour réellement établir un équilibre entre sa conscience mortelle et sa conscience immortelle. Ça, ça fait partie de l’évolution.
Puis ils le savent en haut, ce n’est pas des cons, mais de là à leur faire admettre, ça c’est une autre affaire. Vous essaierez ça un jour, de leur faire admettre quelque chose qui est en faveur de l’Homme, vous allez voir la réticence. Essayez de leur faire admettre qu’un jour l’Homme aura le pouvoir sur les sphères, et vous allez voir ce qu’ils vont vous dire, vous allez voir si ça les énerve, jusqu’à tant que l’Homme ait suffisamment de lumière descendue ici sur le terrain des vaches, pour pouvoir s’attaquer à n’importe quel esprit.
Quand un Homme peut s’attaquer à n’importe quel esprit, l’Homme est réellement, franchement libre sur le plan matériel, il peut mourir en paix, dans son temps. Mais tant que l’Homme ne sera pas capable ou prêt psychologiquement à affronter n’importe quel esprit, que ce soit dans l’astral ou que ce soit sur le plan mental, l’Homme n’aura aucune conscience personnelle des lois occultes de sa conscience.
Et n’ayant aucune connaissance ou aucun savoir personnel, je dis bien personnel, des lois occultes de sa conscience à lui, il ne pourra jamais réellement comprendre et savoir d’où il vient, où il est et où est-ce qu’il s’en va. Parce que premièrement, savoir d’où est-ce qu’on vient nécessite de l’information suprasensible, ça nécessite un accès dans nos archives, ça nécessite une capacité de comprendre parfaitement nos vies antérieures, sans les “overlater” (superposer).
Comprendre où on est présentement, ça implique qu’on est capable aujourd’hui d’être totalement libre du karma personnel qui nous est imposé par les lois de l’involution, par les lois de l’incarnation, à cause de notre passé involutif. Puis savoir où est-ce qu’on s’en va, ça nécessite automatiquement que l’Homme ait une conscience prépersonnelle qui puisse l’instruire des dimensions, des structures autant politiques que spatiales, des mondes invisibles.
Et plus l’Homme trempe dans l’avenir, plus il est capable de tremper dans l’avenir, plus il est capable de se dissocier de sa pensée réfléchie, pour finalement entreprendre un développement fondamental en ce qui concerne sa pensée prépersonnelle. Mais la pensée prépersonnelle sait le lien télépathique avec la “game” en haut. C’est bien beau ça, utiliser des termes occultes qui sont des conventions occultes, puis dire : “Bon, j’ai un contact puis c’est un ajusteur de pensée”. Ça, je n’ai pas de problème avec le concept de l’ajusteur de pensée.
Mais si l’Homme n’est pas capable de le déshabiller, l’ajusteur de pensée, de le confronter avec sa propre lumière, avec sa propre intelligence, pour en arriver éventuellement à établir un équilibre horizontal entre lui et l’autre dans l’invisible, il demeure un être assujetti en vertical avec un guide spirituel qui a sur lui des pouvoirs très très étendus, parce qu’il vit dans des temps, alors que nous autres on vit dans un espace.
Et l’Homme est incapable à ce moment-là de conquérir, de conquérir sa propre nature, qui est quoi ? Qui est sa capacité de pouvoir intervenir directement dans le jeu de manipulation qui s’exerce entre les plans et lui, pour parfaitement comprendre la dynamique de sa vie, le mouvement de sa vie, et en arriver finalement à établir sur le plan matériel, une condition d’expérience qui cesse d’être karmique, pour en arriver finalement à être totalement et instantanément créatrice. Ce qui est le désir de tous les Hommes souffrant sur la Terre pendant l’involution.
Mais la pensée humaine est tellement dense et l’Homme a tellement besoin de réfléchir pour penser qu’il est incapable de savoir. Et alors que la réflexion de sa propre pensée lui donne, en tant qu’ego, une certaine sécurité psychologique sur le plan psychique de son être, sur le plan fondamental de sa réalité il est incapable d’établir le dialogue fondamental avec ce qu’on appelle son ajusteur de pensée et sa source. Et il devient, de par la nature des choses, un être assujetti, c’est-à-dire un être qui est incapable de se savoir parfaitement et automatiquement, incapable de savoir les autres.
Donc si tu ne sais pas les autres, dans la vie, dans le monde, si tu n’as pas la vibration pour pouvoir évaluer les autres dans le monde, tu es automatiquement assujetti à des formes d’expérience avec les autres qui ne conviennent pas à la paix de ton Esprit. C’est pour ça que l’Homme est toujours en guerre avec les autres. Mais si l’Homme était conscient de lui-même, s’il se connaissait lui-même, il n’aurait aucun problème avec les autres. Il serait capable de garder les distances nécessaires entre lui et les autres pour se protéger dans sa vie.
Mais il n’est pas capable de se protéger dans sa vie, parce que quand il s’en va dans une Compagnie, puis qu’il s’en va travailler pour un patron, il ne le connaît pas le patron, il n’est pas capable de l’évaluer le patron, parce qu’il n’est pas capable de s’évaluer lui-même, ça fait qu’il n’a pas de protection contre le patron.
Si le patron c’est un con, puis que c’est un bon manipulateur, le gars il est fait à l’os ! Puis dans la vie, on est assujetti à cette condition-là. L’autre est toujours capable de nous manipuler d’une manière ou d’une autre, inconsciemment, parce qu’on n’a pas suffisamment de connaissance de soi pour le connaître, lui. Alors on n’est pas simplement victime des plans, on est victime aussi de l’Homme, donc on a une vie très dure sur la Terre !
La psychologie évolutionnaire, c’est une psychologie de pointe, de pointe, et elle n’a aucun passé. Puis cest toujours une psychologie de pointe, et les Hommes conscients la développeront cette psychologie évolutionnaire là, parce qu’elle est aussi subtile, aussi complexe que la vie elle-même, pour la simple raison que l’explication de la vie nécessite l’explication des manipulations entre l’Homme et les plans.
Tu regardes des gars comme Clinton, le Président des États-Unis, qui se fait prendre dans une situation de moralité qui affecte le “Stock Market” (Marché Boursier), qui affecte les Américains, qui affecte tout, c’en est de la manipulation ! Je donne son cas parce que tout le monde le connaît. Alors ces différents niveaux de manipulation qu’on vit dans nos vies personnelles, dans nos expériences personnelles, c’est toujours le même jeu qui existe entre l’invisible et le plan matériel.
C’est l’histoire de l’humanité dont on a fait des légendes à tous les niveaux, et puis on appelle ça “la sagesse de la race”. Ça fait qu’on n’est pas en contrôle, on le deviendra, mais on le deviendra quand on deviendra très conscient de la manipulation. Tu leur demandes à eux autres en haut : “Pourquoi est-ce que l’Homme est manipulé, pourquoi est-ce que ça ne serait pas autrement”… ? Puis ils vont vous répondre : “Ça fait partie de l’évolution de son âme”.
Si tu dis : “Bon, ben, j’en ai plein le cul de l’évolution de mon âme”. À ce moment-là, tu commences à prendre conscience. Mais si tu restes confiné, prisonnier de la notion de l’évolution de ton âme, ben, tu deviens un mystique, tu fais des bonnes œuvres pour le “bon Dieu”, pendant que toi tu “manges d’la marde” (expression québécoise) ! Ça fait que ça va loin la manipulation.
Quand vous êtes en automobile sur la route, que vous voyez un gars qui fait du pouce là, puis que vous passez tout droit, ça vous fait un petit quelque chose, hein, “tabarnak”, vous ne pouvez pas embarquer tout le monde ! “Ostie d’boutte” (juron québécois) ! On est niaiseux, on en embarque, puis on en débarque, c’est rien que quand quelqu’un nous donne un coup de couteau que là, on arrête. On veut être bon, on a le besoin de vouloir être bon… Le besoin de vouloir être bon, puis ça nous a été inculqué ça !
Je comprends, ça a une fonction, ça fait partie de l’involution, c’est bon pour la société, bababa bababa bababa… Tout ça ! Mais ça fait quoi pour l’individu ? Absolument rien. On se retrouve à quarante-cinq ans avec le cul sur la paille, on a été bon tout le temps, on a tout donné. Il y a une femme dans mon séminaire, voilà bien bien des années, elle me dit : “Monsieur Bernard, j’ai trop d’argent, je me sens assez mal”. Ben, je lui dis : “Crisse, on va tous te passer des p’tits sacs puis tu mettras ça dedans”. (rires du public).
Elle a compris le message, mais “l’ostie d’boutte”, c’est rendu que je “sacre” (jurer) quand je suis fâché ! “Maudit boutte” ! Je rencontre une voyante à Sainte-Agathe, sur la rue, je l’arrête, je lui : “Madame, vous êtes en train de vous rendre malade”. Alors elle se retourne vers moi, puis elle me dit : “Comment ça”… Je lui dis : “Vous êtes trente-cinq-mille piastres dans le trou là, avec votre bonté là”. Ça, ça lui a créé un choc, elle dit : “Comment est-ce que vous savez ça”… Ben, je lui dis : “Inquiétez-vous pas”, je lui dis : “Arrêtez d’être si bonne”. Puis j’ai “crissé” mon camp (rires du pubic).
Mais “maudit boutte”, ça fait que ça va loin la manipulation, c’est pour ça que la psychologie évolutionnaire c’est une psychologie de pointe, c’est pour ça que ça sera évalué par l’Homme en tant qu’individu, ça ne sera jamais évalué par les Universités. Cherchez pas ! C’est la première fois dans l’histoire de l’Homme qu’une science ne fera pas partie des Universités. Ça va faire partie de la conscience de l’Homme, point final. Vous avez des questions ? Oui. Parlez fort parce que c’est enregistré, ça.
Question : Vous avez dit que chez l’Homme, la pensée vient d’ailleurs… (inaudible) BdM : Commencez à vous occuper de vous-même. Je vais vous donner un exemple, je vais vous donner trois aspects chez vous, de vous-même, à corriger. Commencez d’abord à ne pas avoir peur, faites attention à votre sensibilité, ne cherchez pas trop à plaire, ça c’est votre cas. Commencez déjà à travailler ça, puis ça va être pas mal. La psychologie évolutionnaire, ce n’est pas une psychologie didactique, ce n’est pas comme apprendre une philosophie.
La psychologie évolutionnaire, c’est une psychologie de dépouillement dans le sens que l’Homme en arrive graduellement au centre de lui-même, au fur et à mesure où il apprend à éliminer les illusions qui constituent la structure psychologique de son ego. Puis ça, ce n’est pas facile parce que ça fait partie de notre culture, ça fait partie de notre éducation, ça fait partie du développement de notre moi, ça fait partie de notre insécurité.
On a été éduqué à ne pas penser par soi-même, parce qu’on est tous des descendants d’un certain pouvoir au-dessus de nous autres, que ce soit un pouvoir parental, que ce soit le pouvoir de l’Église, que ce soit le pouvoir politique, on est des descendants d’un pouvoir au-dessus de notre tête. Là, je ne parle même pas du pouvoir occulte, de la manipulation à partir des plans, ça on commence à le découvrir.
Le problème fondamental de l’être humain, c’est qu’il ne s’occupe pas de lui- même ; quand je vous dis “s’occuper de lui-même”, je ne veux pas dire dans un sens égoïste, je veux dire s’occuper de lui-même dans un sens centrique. Tu peux être centrique, puis en même temps pouvoir donner une aumône à quelqu’un s’il en a besoin. Mais quand tu lui en donnes, tu lui en donnes parce que tu veux lui en donner, tu ne lui en donnes pas parce que tu as une émotion qui te pousse à le faire, tu ne lui en donnes pas parce que ça va faire plaisir au “p’tit Jésus” !
Tu lui en donnes parce que ça te fait plaisir à toi, donc ta générosité elle devient intelligente. Mais ce n’est pas de la générosité intelligente qu’on donne, c’est de la générosité chrétienne, ce n’est pas pareil ! Ma mère qui a quatre-vingt-cinq ans là, qui se fait solliciter tout le temps, tout le temps, tout le temps, à gauche, à droite, à gauche. Je lui dis : “Arrête ça, tu n’auras plus un seul dollar tout à l’heure à me donner” (rires du public).
Là, ça l’énerve. Si je lui disais : “Tu n’auras plus un seul dollar”, ça ne la dérangerait pas trop, mais quand je dis : “Tu n’auras plus un seul dollar à me donner”, là ça la dérange parce qu’elle m’aime bien gros, c’est ma façon de l’allumer un petit peu. Sans ça, elle en donne ici, puis elle en donne là, puis elle en donne ici, puis elle en donne là ! Je connais un groupe qui envoie des lettres tous les ans : “Madame untel, on vous invite à un souper, au nom de”… Je comprends !
Chaque fois qu’elle va à l’hospice, ça lui coûte cinq-mille pièces ! Je lui dis : “Rouvre tes lumières, là”. Elle veut aller au ciel, elle veut aller au ciel ! Là, je la taquine pas trop sur ça, faut pas l’énerver ! (rires du public). Il va venir un jour où en tant qu’êtres conscients, vous allez commencer à regarder ce qui se passe dans le monde, vous n’en reviendrez pas, même déjà vous commencez à en avoir une petite idée, là. Mais quand vous allez réellement regarder, puis quand vous allez pouvoir prendre n’importe quoi, la Bible, le Nouveau Testament, les philosophies, les systèmes, n‘importe quoi, puis tout déshabiller ça, cette affaire-là, vous allez voir qu’il ne reste plus grand-chose.
Commentaire d’un participant : Tu fais quoi après ?
BdM : Après ça, ben, tu ne fais rien, t’as la paix !
Commentaire d’un participant : Tu te laisses mourir !
BdM : Tu ne te laisses pas mourir ! Tu connais un gars qui se laisse mourir ?
Question : Mais, s’il n’y a plus rien de tangible ?
BdM : Ta question est bonne, ce n’est pas qu’il n’y a plus rien de tangible, il y a beaucoup de choses de tangible, seulement…
Question : Oui, mais s’il ne reste plus grand chose, ça peut le pousser au suicide… (inaudible)…
BdM : Oui, mais c’est parce qu’il n’avait pas de conscience personnelle, s’il avait eu une conscience personnelle, il ne se serait jamais suicidé. Les gens qui se suicident, c’est parce que c’est des gens qui se laissent astraliser, ça fait encore partie de la manipulation, l’autre bord ils te ramènent chez eux. C’est évident que quand l’Homme va regarder ce qui se passe dans le monde, il va évaluer ou il va voir qu’il y a beaucoup d’illusions, il va les comprendre.
Puis ces illusions-là sont nécessaires pour la société. Moi je suis content que ma mère aille à la messe tous les dimanches, c’est bon pour son moral, j’ai rien contre ça, mais demande-moi pas d’y aller à moi, mais elle, si elle n’y va pas, ça va lui donner “d’la marde”. Elle va dire : “Comment ça, je ne peux pas aller à la messe Dimanche”… ? Mais pour moi, demande-moi pas d’aller à la messe ! Je vais faire d’autres choses, je vais au café-restaurant, je prends un café.
Question : Finalement, il faut attendre quoi ?
BdM : Finalement quoi ? Je n’attends rien ! Toi, tu attends, tu attends de comprendre, tu attends de savoir, tu attends de grandir, moi je n’attends rien. Sais-tu pourquoi je n’attends rien ? Parce que je ne suis pas intéressé à rien, mais là, tu penses que je ne suis pas intéressé à rien, c’est pas ça que je veux dire (rires du public) ! C’est que les illusions, je les vois, ça fait que je ne suis pas intéressé à rien.
Question : Si tu perds tes illusions, est-ce que ce n’est pas un problème ?
BdM : Non, non, non, non, non, ta conscience c’est toute l’affaire, après ça tu perds… Les illusions, tu peux te promener là-dedans, il n’y a pas de problème. C’est quand les illusions, tu ne les vois pas que tu as un problème, mais quand tu les vois il n’y a pas de problème. Je n’ai rien contre les illusions.
Question : Et si on ne voit pas les illusions ?
BdM : Là, tu as un problème, mais si tu la vois, tu joues avec. Pas de problème, je n’ai pas de problème avec la forme, du moment qu’elle ne me manipule pas, je vais l’utiliser mais je ne veux pas être manipulé par elle. Tu t’en vas dans un club, tu vois une belle fille, elle t’intéresse mais tu sais qu’elle n’est pas intéressée à toi, parce qu’elle a un gars de six pieds quatre à côté…
Question : Ben, tu abandonnes ?
BdM : Attends un peu, attends un peu, attends un peu, peut-être que tu persistes, peut-être que tu peux avoir un moyen de l’attirer, peut-être qu’elle travaille pour ton père dans la Compagnie ! Je te donne un exemple. Mais elle t’attire tellement la fille, que tu vas arriver chez vous, tu vas y penser. La semaine prochaine tu vas la rencontrer sur la rue, puis tu vas travailler à l’amener dans ta vie cette fille-là. Ça, c’est une illusion que tu peux utiliser si tu es conscient ou que tu peux… Dont tu peux être utilisé si tu es inconscient.
Ça dépend comment est-ce que tu “deales” avec, je n’ai rien contre les illusions. Je ne suis pas un con, je sais que ça existe, mais de là à être prisonnier des illusions, être manipulé par les illusions, c’est une autre paire de manches, c’est ça le problème de l’Homme. Je te donne un exemple, moi j’aime bien ça les arts martiaux, j’aime ça voir un bon film où les gars se tapent la gueule en professionnels, ça me relaxe, OK.
Mais quand je sors du théâtre, je ne me prends pas pour James Bond, tandis que je regarde autour de moi, puis tu vois les jeunes qui sortent du théâtre, d’abord tu leur parles, ils te claquent, ils te donnent une tape sur la gueule tout de suite, parce qu’ils sont dans la vibration là, ils ont été “guéris” par le film ! C’est comme les filles qui vont voir des films d’amour, elles s’en reviennent chez eux, puis elles pensent qu’elles vont faire l’amour avec leur “chum” ou qu’elles devront faire l’amour avec leur “chum” comme elles l’ont vu dans le film ; ça, c’est se faire prendre dans les illusions !
Mais si tu vas voir le film, puis tu as du “fun” à voir le film, puis tu relaxes à voir le film, mais tu ne te fais pas prendre dans les illusions, à ce moment-là aller voir un film, c’est bon pour ton corps astral. Puis c’est ça le problème de l’Homme ! On vit sur le plan matériel, ça fait que les illusions, ça fait partie de ça, mais se faire prendre dedans, c’est une autre paire de manches. Puis ça, c’est sur le plan matériel, imagine-toi sur le plan psychique c’est encore pire, parce que c’est des malades de l’autre bord. Ils peuvent faire n’importe quoi.
Un gars qui se fait inviter au suicide, tu penses que ce n’est pas l’illusion ultime ? Il n’y a pas un être humain qui se suiciderait s’il était conscient de la manipulation astrale des plans. “Veux-tu bien manger d’la marde toi, crisse” (Va te faire foutre). Mais l’Homme se fait prendre dans les illusions ! Le gars, il entend la voix du Christ et il pense que c’est le Christ qui parle par la voix en dedans, il se fait sauter. Il écrit à sa “blonde” : “Bon, ben, je m’en vais rencontrer mon maître”. Quand tu arrives de l’autre bord, ce n’est pas ton maître que tu rencontres, c’est ta maîtresse que tu as tuée dans une autre vie ! Ah, c’est pas pareil ! “Là, je t’ai eu”, donc, tout s’équilibre.
Question : Bernard, le livre d’Urantia, ça peut servir à l’évolution de l’Homme ?
BdM : C’est ça… Le livre d’Urantia ça fait partie de l’évolution de l’Homme, c’est des notions qui sont totalement neuves, qui sont totalement fondées sur l’appointement de certaines entités systémiques vers des groupes humains sur la Terre pour l’élimination dans la conscience de l’Homme, des mirages puis des illusions spirituelles de l’involution. C’est pour ça d’ailleurs que ces livres-là, comme Urantia, par exemple, créent des chocs sur le plan émotionnel, ça réveille l’Homme.
Ça l’amène à constater qu’il y a des structures dans les mondes invisibles qui font partie de l’ordre systémique des choses, puis vient un temps où l’Homme finalement, maintenant qu’il est rentré en science, qu’il a développé un corps mental suffisamment avancé à la fin du vingtième siècle, l’Homme est prêt finalement à venir en contact avec des notions qui sont neuves, nouvelles, à sa mesure, pour son âge, pour son cycle. On ne peut pas rester dans l’abîme indéfiniment, un jour il faut qu’on gradue tout ça. Mais là, dans l’évolution, on commence à graduer tout ça. Le livre d’Urantia, c’est un exemple, et puis nada.
Question : Et votre livre : La Genèse du Réel ?
BdM : La Genèse du Réel, c’est un autre, c’est un autre exemple. Ça demande de la réflexion si vous y réfléchissez, mais si vous n’y réfléchissez pas, à ce moment-là vous traitez avec ces œuvres-là simplement sur un plan vibratoire, puis vous n’êtes pas prisonniers de la forme. Si vous voulez lire La Genèse du Réel d’une façon intelligente, lisez-la n’importe où, lisez-là quand ça fait votre affaire, ne cherchez pas de continuité psychologique dedans, et surtout ne cherchez pas la vérité dedans.
Si vous ne cherchez pas la vérité, vous allez vous habituer à la vibration, puis éventuellement, vous allez pouvoir comprendre différents niveaux de conscience qui sont infusés dans ces formes-là. Puis ça, ça fait partie de votre propre conscience personnelle. Mais si vous lisez ça comme des œuvres absolues, des œuvres fixes, à ce moment-là vous perdez votre temps, parce que peut-être dans dix, quinze, vingt ans il y a quelqu’un qui écrira une autre Genèse du Réel, une Genèse du Réel 2, qui en arrivera finalement à encore perfectionner la forme, puis ça va continuer comme ça indéfiniment, parce que… Fin – Coupure.
mise à jour le 23/06/2024