PE-027 L’influence de la peur dans la décision
“Bonsoir. Dans le cadre de la psychologie évolutionnaire, toujours dans le cadre de cette psychologie, ce que je vais étudier avec vous aujourd’hui, c’est l’équilibre des forces chez l’Homme. L’être humain, comme on commence à le découvrir, est composé, est un être composé, et quand je dis “composé”, je veux dire qu’il est à la fois dans le matériel, il est à la fois dans le monde astral et il est à la fois dans le monde d’une …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Bonsoir. Dans le cadre de la psychologie évolutionnaire, toujours dans le cadre de cette psychologie, ce que je vais étudier avec vous aujourd’hui, c’est l’équilibre des forces chez l’Homme. L’être humain, comme on commence à le découvrir, est composé, est un être composé, et quand je dis “composé”, je veux dire qu’il est à la fois dans le matériel, il est à la fois dans le monde astral et il est à la fois dans le monde d’une conscience mentale qui n’est pas encore totalement réalisée chez lui. Et à cause de cette situation, il n’a pas une identité parfaite.
Mais dans la vie, au cours de son expérience, il s’aperçoit que lorsqu’il a à prendre des décisions, lorsqu’il a à changer une direction, lorsqu’il a à réagir, lorsqu’il a à agir, il est tiraillé, dans ce sens que sa conscience n’est pas parfaitement équilibrée. L’Homme n’a jamais une conscience parfaitement équilibrée lorsqu’il prend conscience dans sa vie de certains évènements, que ce soit la mort, que ce soit la joie, que ce soit la maladie, que ce soit le travail, que ce soit tout évènement qui frappe sa conscience, il ne sait pas comment parfaitement traiter avec les évènements, avec les incidents qui marquent sa conscience.
Et à cause de ceci, l’Homme n’est pas parfaitement à l’aise avec la vie, mais ça fait partie de son évolution d’en arriver à être à l’aise, d’en arriver à pouvoir, à travers n’importe quel arrangement événementiel, pouvoir traiter avec ses dysfonctionnalités, afin que lui, en tant qu’être, puisse toujours retomber sur ses jambes, toujours se découvrir à nouveau, toujours se prendre en main, ne jamais être affecté par la vie dans le sens d’une conscience inférieure.
Et pour ça, ça demande qu’il ait une science suffisamment développée, concernant la structure psychique de son moi. Alors nous, nous avançons aujourd’hui, à la fin du vingtième siècle, que l’Homme est un être qui ne se connaît pas pour les raisons suivantes : Premièrement, parce qu’il n’est pas suffisamment intelligent de l’Intelligence qui est en lui. L’Homme ne connaît pas l’Intelligence qui est en lui, il n’a pas conscience de l’Intelligence qui est en lui, il n’est pas en communication avec elle, il la subit à travers son mental inférieur, donc à travers ses pensées subjectives, mais il n’a pas le contrôle psychique de son moi.
Comme il n’a pas le contrôle psychique de son moi, il n’est pas capable de manifester dans son expérience, le pouvoir de sa Volonté au-dessus ou au-delà de toutes les craintes qui sont dirigées vers son mental par les forces de sa nature planétaire, c’est-à-dire par les forces de son inconscient que l’on retrouve dans sa personnalité, dans l’agrégat de sa personnalité et dans la dysfonctionnalité psychique de son moi.
Donc l’Homme techniquement, sur le plan matériel, est un être qui est toujours en voie d’expérience. Étant en voie d’expérience, il a très peu de temps dans la vie d’exprimer sa conscience totale, il a très peu d’occasions de pouvoir réellement manifester globalement son être et devenir dans le monde – quel que soit son travail, quelle que soit sa fonction, quelle que soit sa relation avec le monde – devenir réellement un être intégral, c’est-à-dire une personne qui a la capacité d’influer sur le monde, à une échelle ou à une autre, mais de manière créative.
Et comme l’Homme n’est pas capable d’influer dans le monde, il n’est jamais capable de recevoir du monde une vibration qui lui indique qu’il est toujours un être de lumière, qu’il est toujours un être capable de créer un sentier, qu’il est toujours un être qui est à la fois intelligent et à la fois meneur d’Hommes. Donc l’Homme n’est pas un meneur d’Hommes, il est mené par les Hommes, il est mené par les évènements créés par les Hommes, mais il est absolument sans puissance, parce qu’il n’est pas capable de résoudre les conflits intérieurs de sa conscience planétaire qui font de lui un être expérimental, qui font de lui un être existentiel qui n’est pas capable de savoir parfaitement, toujours, à chaque instant de sa vie, qu’il est en voie d’évolution, en dehors d’une programmation planétaire.
Il est toujours en voie d’expérience, il est toujours en voie d’expérience à l’intérieur d’une programmation, il n’est jamais libre, il n’est pas capable de casser, de fracasser le moule qui lui a été imposé par la naissance. Il n’est pas capable de se projeter à l’extérieur de la mémoire de sa race. Il n’est pas capable de savoir ce que les Hommes ne savent pas, il n’est pas capable de connaître ce que les dieux lui cachent, il n’est pas capable d’être intégral, c’est-à-dire un être réellement unifié à sa source, en fusion, en conscience et en puissance vibratoire.
Donc l’Homme sur la Terre fait réellement piètre figure, et à cause de ceci, il est voué pendant des siècles et des siècles, à supporter une condition d’involution qui ne réfléchit pas réellement sa noblesse mais qui fait simplement donner à son inhumanité une plus grande démesure de sa réalité non expérimentée, donc pourquoi ? Parce que l’Homme ne connaît pas, il ne sait pas comment traiter avec le déséquilibre de ses énergies.
Il est évident que lorsque quelqu’un dans votre famille meurt, vous vivez un choc, il est évident que lorsque vous perdez votre travail, vous vivez un choc, il est évident qu’à partir du moment où vous vous levez le matin, dans la vie, vous vivez des chocs, une suite de chocs, durant la journée, durant la semaine, durant le mois. Et ces chocs s’accumulent pendant des années et vous ne savez pas traiter avec eux, de sorte que vous êtes psychiquement constamment affligés par ces chocs et au cours des années, qu’est-ce qui se produit ?
Vous perdez confiance en vous mêmes, c’est-à-dire que dans le sens pragmatique du terme, vous perdez votre capacité d’être libres. Et à partir du moment, sur une planète expérimentale, où l’Homme perd sa capacité d’être libre, il est forcé à ce moment-là, soit de vivre à l’intérieur des cadres qui lui sont imposés par la mémoire de la race ou il est obligé de vivre totalement à l’intérieur de sa mesure.
Donc il ne peut jamais vivre à l’extérieur de lui-même, il ne peut jamais exprimer la grandeur de lui-même, il ne peut jamais sentir son infinité parce qu’il est trop affecté par le déséquilibre de ses forces internes, lorsqu’il est affecté dans la vie. Vous ne trouverez jamais, que vous soyez dans un pays ou dans un autre, dans une relation ou dans un autre, vous n’aurez jamais sur la Terre le bonheur parfait. Ça n’existe pas, parce que la Terre c’est une planète expérimentale et le bonheur parfait c’est une illusion, c’est une illusion créée par les poètes.
Le bonheur parfait ça n’existe pas, d’ailleurs c’est une impossibilité sur le plan matériel pour la simple raison que la conscience des cellules est constamment séparée du corps cellulaire intégral de la “Conscience-Lumière” de l’Homme, que j’appelle “le corps éthérique”. Donc c’est impossible sur le plan matériel, pour l’Homme, de vivre une vie totalement agréable, parce que sur la Terre l’Homme est voué à subir pendant cinquante ans, soixante ans, soixante-dix ans, le flux et le reflux de ses énergies internes que j’appelle “les forces de l’âme”.
Donc, tant que l’Homme n’a pas le contrôle sur les forces de l’âme, il ne peut pas avoir l’équilibre de ses énergies, et il ne peut pas être sur le plan matériel un candidat intégral pour l’unification de ses principes, qu’on appelle “l’Homme nouveau”.
Le problème de l’Homme de l’involution… Et quand je parle de l’Homme de l’involution, je parle de tous ces Hommes, de tous ces êtres qui sont descendus des races-racines, des Atlantes, des Rishis jusqu’à aujourd’hui, je parle de ces Hommes qui ont, pendant des siècles et des siècles, mené des vies totalement obscurantistes, totalement à l’encontre de leur réalité. Pourquoi ? Parce que les Hommes ont préféré appartenir à la race humaine qu’appartenir à la race de la Lumière. Les Hommes ont préféré s’allier avec les Hommes, que s’allier à la force qui fait partie de la conscience humaine et qui n’est pas du plan matériel.
Les Hommes ont toujours préféré chercher dans la grande ambiance humaine planétaire, qu’ils soient Indiens, qu’ils soient Chinois, qu’ils soient Hindous, qu’ils soient Catholiques, qu’ils soient Protestants, Islamistes, Hébreux, les Hommes ont toujours cherché le repos de leur âme, le calme de leur Esprit, dans des conditions qui ne font pas partie de l’évolution, mais dans des conditions qui font partie de l’imposition d’un mensonge absolument vaste, que l’on découvrira un jour comme étant le mensonge cosmique, c’est-à-dire une politique d’échéances établies par les maîtres du temps, pour établir sur la conscience de l’Homme un certain contrôle, jusqu’à ce que l’Homme un jour puisse en arriver à contrôler par lui-même ses propres énergies, et avoir dans le temps la mesure de sa maîtrise, la mesure de son pouvoir, autant sur les forces élémentaires que sur les forces qui font partie de sa programmation naturelle.
Mais pour que l’Homme en arrive éventuellement à se saisir ou à saisir le moment intégral de son union avec des principes systémiques universels, cosmiques, l’Homme devra commencer à pouvoir au cours son expérience, traiter avec le déséquilibre de ses énergies lorsqu’il est, durant la journée, durant le mois, durant l’année, durant la vie, violé dans l’équilibre de ses forces par des évènements qui vont à l’encontre de son désir, qui vont à l’encontre de sa paix et à l’encontre aussi de son calme intérieur. Ce que nous appelons en général “les évènements de la vie”.
Il y a des gens qui me demandent souvent : “Comment se fait-il que des Hommes comme nous ne peuvent pas avoir la paix ? Comment se fait-il que des Hommes comme nous soient encore dans la survie ? Comment se fait-il que des Hommes comme nous ne puissions pas vivre des vies totalement libres de cette programmation planétaire”… ? Et ma réponse est très simple, c’est que ce n’est pas ce qui vous frappe dans la vie qui est important, c’est comment vous réagissez à ce qui vous frappe dans la vie.
Et si vous croyez, pour une raison ou une autre, que vous soyez prêtres ou laïcs, que vous soyez pauvres ou riches, que vous soyez politiques ou non, si vous croyez que dans la vie, il vous sera donné de vivre des expériences qui vous protégeront contre la sueur de votre front, vous avez des illusions ! Parce que la vie n’est pas faite pour protéger l’Homme, la vie n’est pas faite pour le garder dans le calme, la vie est faite pour tester son âme, pour tester le flux et le reflux de ses énergies fondamentales qui sont à la base même de son questionnement existentiel.
L’Homme est fait de deux natures : Il est fait d’Esprit, il est fait d’âme ; il est fait de matérialité – la matérialité je ne la compte pas, parce que déjà nous y sommes déjà soumis – mais l’Homme est fait d’âme, et comme l’Homme est fait d’âme, il est sous l’effet de sa mémoire. Être fait d’âme veut dire : Vivre sous l’effet d’une mémoire quelconque. Si l’Homme était fait d’Esprit, il ne vivrait pas de mémoire.
Dans l’Esprit, il n’y a pas de mémoire, dans l’Esprit il y a vibration, dans l’expression de la vibration, il y a le Feu cosmique, dans l’expression du Feu cosmique, il y a le Rayon de la création.
Et chaque Homme bénéficie d’un Rayon de création dans la mesure où il a conscience de son existence, dans la mesure où il peut avec lui communiquer par télépathie, et dans la mesure où il est capable sur le plan matériel, de se dissocier de la présence nauséabonde des forces de l’âme qui, chaque jour, chaque instant, à travers sa pensée, à travers ses émotions, lui font croire, lui font croire qu’il devrait mourir, lui font croire qu’il devrait perdre, lui font croire qu’il est petit, lui font croire toutes sortes de choses qui sont à l’extérieur de sa réalité et qui composent sa personnalité.
L’Homme a un choix, l’Homme nouveau aura un choix. Les forces de l’évolution ne sont pas simplement darwiniennes, biologiques, les forces de l’évolution sont à la fois, mutatives sur le plan psychique, sur le plan morontiel, sur le plan de la télépathie, sur le plan du conscient, sur le plan du supraconscient et sur le plan cosmique, éventuellement, donc les forces de l’évolution sont forcément amenées au cours des générations et des siècles, à devoir se présenter à l’Homme.
Mais lorsqu’elles se présenteront à l’Homme, l’Homme aura à ce moment-là le choix d’aller dans une direction ou dans une autre, c’est-à-dire sortir de la mémoire de sa race pour cesser d’épouser son contrat psychologique avec une Humanité insuffisante, pour en arriver un jour à établir un lien personnel, transpersonnel, prépersonnel avec une entité, une Intelligence, un Principe, un Rayon, une Réalité, une Source – qui est lui-même, sur le plan systémique – si l’Homme veut se sortir de l’involution et commencer à entrer dans l’âge de l’information, l’âge de la connaissance, ce que vous appelez l’âge du Verseau, mais aujourd’hui dans une phase extrêmement spiritualisée qui, au cours des siècles, prendra le temps de se transmuter pour devenir réellement intelligente.
Pourquoi l’Homme a-t-il tant de difficulté à traiter avec le déséquilibre de ses énergies ? Parce que l’Homme… Et quand je dis “l’Homme”, je parle de cet être sur une planète telle que la nôtre qui n’a pas encore compris qu’il est à la fois animal et à la fois divin, un Homme qui n’a pas compris qu’il y a en lui une divine nature, c’est-à-dire une nature qui n’est pas spirituelle dans le sens divin de l’involution, mais qui est spirituelle, dans le sens évolutif du futur, dans le sens où l’Homme, avec le temps, devra prendre conscience totale et intégrale de sa nature.
Si l’Homme n’est pas capable de savoir ceci au fond de lui-même, il ne pourra jamais mater son animalité. Il ne pourra jamais mater les forces de l’âme. Et lorsqu’il vivra des évènements dans sa vie où l’âme vibre, où la personnalité se forme et se déforme, et où l’Esprit est totalement caché à sa propre conscience, si votre Esprit est caché à votre conscience, ça veut dire qu’il y a trop chez vous de forces qui cherchent à violer votre territoire, à violer votre Esprit et à vous empêcher de savoir que vous êtes totalement uniques, et que vous avez le droit, en tant qu’êtres sur une planète en évolution, de faire les choix dans votre vie qui sont nécessaires pour l’équilibre de votre énergie.
Si vous n’êtes pas capables dans votre vie de faire des choix pour l’équilibre de votre énergie, toujours chercher à équilibrer votre énergie, à ce moment-là vous perdez votre temps sur la Terre. Vous êtes simplement en voie d’involution, vous êtes simplement des êtres qui allez mourir, mais vous ne serez jamais capables, au cours de votre évolution, au cours de votre expérience, de finalement saisir votre Feu sacré et d’en prendre conscience, parce que vous serez toujours en déséquilibre.
Le rôle de l’Homme sur la Terre, ce n’est pas d’être heureux, ça c’est de la poésie, ça fait partie du mensonge des poètes. Le rôle de l’Homme ce n’est pas d’être heureux, le rôle de l’Homme c’est de contrôler ses énergies, de s’assurer qu’elles sont toujours en équilibre, toujours en équilibre. Et ça, c’est ce que j’appelle : “Être bien dans sa peau”. Si vous cherchez à être heureux, vous êtes réellement des êtres malheureux, parce que toute votre vie vous allez chercher à être heureux.
Mais si vous cherchez à être équilibrés dans vos énergies, si vous cherchez à être bien dans votre peau, un jour, vous serez bien dans votre peau, et quel que soit l’évènement qui viendra frapper votre vie, vous en serez non affectés. Donc un Homme qui se fait dire par sa civilisation : “Il faut à tout prix chercher à être heureux dans cette vie”, c’est un Homme qui se fait mentir par sa race. Mais dans la nouvelle évolution, dans cette race nouvelle, dans cette sixième race-racine, on ne parlera pas d’être heureux, de chercher à être heureux, on parlera d’être bien dans sa peau.
Et lorsque un Homme peut traiter avec les évènements divers de la vie : la mortalité, la maladie, la perte d’emploi, la perte de support matériel, évènements qui sont toujours temporaires, à ce moment-là il est capable d’être bien équilibré parce qu’il sait traiter avec la vie, et il se libère automatiquement de sa programmation. Donc le rôle de l’Homme sur la Terre, c’est de se libérer de sa programmation, ce n’est pas d’être heureux.
C’est une connerie de se faire dire qu’on doit être heureux, lorsqu’on sait que pendant toute une vie, on ne peut pas l’être… Heureux ! Ça nous donne quoi d’être quelque chose si on ne peut pas le garder ? Ça nous donne quoi ? Ça ne nous donne rien ! Être heureux pour deux semaines, ça nous donne quoi ? Tous les peuples ont cherché cette illusion, tous les Hommes se sont fait arnaquer par ce désir, mais vous ne pouvez pas vous attendre à ce que la race vous dise : “Vous deviez d’abord être bien dans votre peau”.
Parce que la race sait, les maîtres de la race savent, ceux qui ont le pouvoir, le pouvoir des Églises, le pouvoir politique, le pouvoir des philosophies, ceux qui manipulent le mental de l’involution, savent que si vous êtes trop bien dans votre peau, vous deviendrez automatiquement libres de la mémoire de la race. Le plus grand piège de l’Homme moderne, de l’Homme de l’involution, la plus grande illusion de l’Homme de l’involution, ce fut la mémoire de la race et c’est la mémoire de la race qui a structuré, qui a donné les facettes de l’architecture de la personnalité de l’Homme. Et c’est avec ceci que nous vivons aujourd’hui !
Ne vous demandez pas pourquoi la jeunesse, à la fin du vingtième siècle, par intuition souvent bête, mais quand même par intuition, veut fracturer, briser, le pouvoir du passé sur sa conscience contemporaine ! Pourquoi les jeunes sont en rébellion ? Ce n’est pas parce qu’ils veulent se rebeller, c’est parce qu’ils sentent qu’il y a un mensonge dans la mémoire de la race, que vous soyez Hébreux, Islamique, Catholique, Hindou, noir, blanc, et la jeunesse sent ceci.
Elle ne peut pas l’expliquer mais elle le sent, et nous revenons constamment à la mémoire de la race, nous revenons constamment à ses façons de penser, à ses façon d’agir qui sclérosent nos mouvements et qui nous empêchent d’être des êtres libres, c’est-à-dire des êtres capables d’être bien dans leur peau ! C’est ça ce que ça veut dire, être libre : Être bien dans sa peau ! Un Homme qui n’est pas bien dans sa peau n’est pas libre, même s’il professe la liberté.
Donc tout revient à quoi ? Tout revient pour l’Homme moderne, l’Homme de l’évolution, l’Homme de l’involution, tout revient à remettre en question la moindre des craintes qui l’empêche d’être bien dans sa peau, donc tout revient à quoi ? Tout revient finalement à la capacité décisionnelle de l’être. Ce qui manque le plus chez l’être humain, c’est la capacité de prendre des décisions pour lui-même. Et quand je dis pour lui-même, je ne veux pas dire contre l’Humanité, je dis pour lui-même, des décisions parfaitement intelligentes, l’Homme a beaucoup de difficulté à faire ceci, pourquoi ? Parce qu’il a peur de se tromper.
C’est la raison pour laquelle vous n’êtes pas capables de prendre des décisions dans la vie, parce que vous avez peur de vous tromper, mais qui vous dit que vous vous trompez ? Ce n’est pas moi, ce n’est peut-être pas l’autre, ce sont vos pensées ! Ce sont vos pensées qui vous disent que peut-être vous vous trompez. Vous ne pouvez pas blâmer votre frère, vous ne pouvez pas blâmer votre belle-mère, vous ne pouvez pas blâmer votre patron, parce que même si on vous dit que vous vous trompez, c’est toujours avec votre mental, avec vos pensées, que vous analysez ce qu’on vous dit.
Donc, qu’il vous soit dit de l’extérieur que vous vous trompez, ou qu’il vous soit dit de l’intérieur que vous vous trompez, c’est la même chose. Si vous pensez que vous vous trompez dans la vie, vous êtes faits à l’os, et déjà vous êtes trompés ! Penser qu’on se trompe, pour l’individu, c’est une insulte à son intelligence parce que ça implique déjà qu’il y a en vous de la confusion, mais la confusion en vous vient d’où ? Elle ne vient pas de votre Esprit, elle vient de vos craintes, elle vient de votre âme, elle vient de votre personnalité, et elle est supportée par quoi ? Par la mémoire de la race.
Il n’y a aucune incertitude dans de l’Esprit, il n’y a aucune crainte de se tromper dans l’Esprit, pourquoi, pourquoi ? Parce que l’Esprit ne réfléchit pas. Alors que l’ego qui est la réflexion constante des forces de l’âme, est constamment en réflexion. Mais vous réfléchissez sur quoi ? Vous réfléchissez de quoi ? Vous réfléchissez pourquoi ? Vous réfléchissez pour rien.
La seule raison pour laquelle vous réfléchissez, c’est parce que vous avez peur de fléchir votre muscle mental, vous avez peur de vous mettre en action, vous avez peur de vous projeter dans le temps. Vous avez peur d’être, vous avez peur, autrement dit, d’être plus grands que ce que vous êtes parce que vous n’avez pas la mesure de cette grandeur. Vous n’êtes pas habitués à votre grandeur et vous préférez, pour le moment, demeurer dans une mesure inférieure, afin de ne pas prendre de chance d’être plus grands que vous êtes.
Je connais une femme qui va s’acheter des souliers et chaque fois qu’elle s’achète des souliers, elle revient à la maison – au magasin, elle aime les souliers – mais rendue à la maison, elle doute de ses souliers. Elle doit retourner au magasin pour changer d’idée, elle n’est pas capable de prendre une décision nette sur une paire de souliers ! Donc si vous n’êtes pas capables de prendre une décision nette sur une paire de souliers, comment allez-vous prendre une décision nette sur votre vie, la direction de votre vie !
J’ai un monsieur qui ne peut pas prendre de décision de laisser son bureau après dix-huit ans de travail. Je lui dis : “Pourquoi vous ne prenez pas de décision”… ? Il dit : “Parce que je ne sais pas comment ça va aller, j’ai quand même dix-huit ans de travail, un autre six ans et je suis retiré”. Mais je lui dis : “Vous êtes bien comme ça”… ? Il dit : “Non, je ne suis pas bien comme ça”. Mais je lui dis : “Alors à ce moment-là, c’est la faute de qui”… ?
Il dit : “C’est le système”.Il dit : “On me promet quelque chose dans six ans, je me retire, je ne veux pas laisser tout ça dans les airs”. Il ne peut pas prendre de décision. Je lui dis : “Qu’est ce que c’est le problème avec votre travail”… ? Il dit : “Il me rend malade”. Je lui dis : “Dans six ans, vous ne serez pas assez en vie pour récupérer ce qu’on vous promet”. Le plus grand problème de l’Homme sur la Terre, c’est son incapacité de prendre des décisions parce que ses énergies sont toujours déséquilibrées, sinon vous auriez toujours la tête vide.
Normalement un être humain doit avoir la tête vide, mais nous, nous n’avons pas la tête vide, nous avons la tête pleine, pleine de réflexions, pleine d’excuses, pleine d’ambiguïté, pleine de confusion. Regardez dans le domaine de l’amour ce que nous vivons, c’est abominable, c’est l’expérience la plus merveilleuses de la vie, l’amour, et c’est celle qui nous fait chier le plus.
Regardez le travail, c’est la deuxième expérience de la vie la plus féconde et qu’est-ce qu’il nous donne, le travail ? Il nous donne des ulcères. ll n’y a rien dans la vie que nous faisons comme il faut ! Nous ne faisons pas l’amour comme il faut, nous ne travaillons pas comme il faut, nous ne nous développons pas parce que nous ne faisons rien comme il faut. C’est abominable !
Nous avons tellement peur d’être seuls à prendre des décisions par nous-mêmes que nous sommes obligés toute notre vie d’aller un petit peu à l’extérieur de nous mêmes pour demander l’opinion des autres, avant de prendre une décision. Nous ne sommes pas capables de prendre une décision seuls par nous-mêmes. Pourquoi ? Parce que nos énergies sont toujours déséquilibrées… Donc je deviens plus… Je deviens spécifique sur le déséquilibre des énergies !
On me dit dans ma tête que l’Homme est incapable de supporter la paix ! Nous ne sommes pas capables de supporter la paix, nous voulons la paix, nous cherchons la paix, mais nous ne sommes pas capables de la supporter, et je vais vous dire pourquoi. Parce que la paix, premièrement, elle n’existe pas dans les conditions où nous fonctionnons actuellement, donc au lieu de vivre et de prendre des décisions qui nous amèneraient la paix, nous prenons des décisions qui nous amènent une fausse paix, temporaire, parce que c’est moins difficile, parce que la paix, autrement dit l’équilibre de nos énergies, c’est quelque chose qui ne fait pas partie de la programmation.
Tous les Hommes sur la Terre sont voués à la programmation, c’est-à-dire à l’absence de paix, donc la paix c’est quoi ? C’est vivre en dehors de la programmation. Mais vivre en dehors de la programmation, ça demande quoi ? Ça demande une capacité de restructurer notre vie, non pas en fonction des forces de l’âme, c’est-à-dire en fonction de nos personnalités, mais en fonction de notre Esprit, c’est-à-dire notre Intelligence intégrale, et nous avons la peur de le faire.
Nous avons la crainte de le faire, parce que nous ne sommes jamais, au cours de notre existence, entrés dans un territoire, dans une expérience de vie, dans un niveau de vie où nous étions seuls à juger de notre mesure, sans l’apport, sans le support de la mémoire de la race. Demandez à un Italien de se libérer de la mémoire de la race, demandez à un Irlandais de se libérer de la mémoire de la race, demandez à un Juif de se libérer de la mémoire de la race, à un Islamiste de se libérer de la mémoire de la race, à un Hindou, demandez à un Homme de se libérer de la mémoire de la race, et qu’est-ce qu’il vit ?
Instantanément, il vit la crainte froide de prendre des décisions qui risquent temporairement, psychologiquement, de le saturer avec l’inquiétude, avec la confusion, avec le doute. Nous parlons d’Esprit, nous parlons de Lumière, nous parlons de la grandeur de l’Homme, nous parlons de conscience, de conscience supramentale, nous parlons de tous ces mots, mais nous n’avons aucune notion de ce que veut dire réellement l’Homme, la Lumière de l’Homme, la puissance créatrice de l’Homme, la conscience de l’Homme, l’évolution de l’Homme, l’individualité de l’Homme, l’individuation de l’Homme.
Nous n’avons aucune notion de ceci, parce que pour entrer dans ce territoire, dans cette nouvelle évolution, dans ce nouveau terrain psychique, dans cette nouvelle conscience, nous serons obligés, bon gré, mal gré, d’éteindre les chandelles de l’involution. Et nous avons peur de ceci, parce que nous avons peur de nous tromper. Et pourquoi les Hommes ont peur de se tromper ? Parce que les Hommes n’ont pas suffisamment conscience de leur puissance, de leur support et de leur lien avec l’invisible.
Si les Hommes avaient conscience de leur lien avec l’invisible, les Hommes n’auraient aucun problème face à la crainte de se tromper, parce qu’un Homme conscient, ça ne se trompe pas. Je parlais avec mon courtier ce matin, et je disais à mon courtier : “Quelle est la différence entre une part de 100$ et 100 parts de 1$”… ? Il dit : “C’est la même chose”. Je lui dis : “Vous dites qu’une part de 100$ c’est la même chose que 100 parts de 1$”… ? Il dit : “Oui, c’est la même chose”. Et je lui dis : “Ce n’est pas la même chose, parce que si vous avez une part de 100$ et que vous attendez de faire 100% de profit, pour que la part de 100$ passe à 200$, ça va être beaucoup plus long que 100 parts de 1$ de passer à 2$” !
Je lui dis : “C’est psychologique, sur le papier c’est la même chose, en comptabilité c’est la même chose, mais psychiquement ce n’est pas la même chose”. Donc j’ai dit : “Ne cherchez pas, ne m’appelez pas au téléphone pour me vendre des parts sur la bourse américaine, de 90 à 100$, appelez-moi pour me vendre des parts de 10$, 15$, 20$, sinon je n’achète pas”.
Au bout du fil, il est demeuré muet, et c’est lui qui est l’expert, donc si je suis dans la mémoire de la race, si je ne suis pas capable de définir par moi, selon ma propre réalité, la différence entre une part de 100$ ou 100 parts de 1$, je suis obligé d’accepter la définition de ce bonhomme qui fait de l’argent avec mon argent, donc je suis encore piégé par la mémoire de la race.
Et nous faisons ceci tous les jours de notre vie, nous ne sommes pas capables de prendre des décisions, et une des raisons pour laquelle nous ne sommes pas capables, c’est parce que nous avons crainte de défier l’autorité, sur le plan de la valeur mentale de sa fonction psychologique par rapport à soi. Si l’Homme n’est pas capable, de par sa propre vibration, établir avec une parfaite certitude, sa conscience, donc son savoir, par rapport à une valeur ou à une autre, il est obligé, à ce moment-là, de substituer ce qu’il sait pour ce qu’un autre peut le faire prévaloir. Et il fait déjà une erreur !
Et nous faisons constamment dans notre vie ces erreurs parce qu’au cours de notre évolution, nous passons notre temps à nous adapter à ce que les autres nous disent, à ce que les autres pensent, au lieu de prendre en main ce que nous sommes, c’est-à-dire des voyageurs dans le temps qui sont très bien doués pour la décision et qui sont capables de supporter la décision. C’est seulement dans ce temps-là que nous sommes libres des conflits intérieurs.
Si vous vivez mentalement par rapport aux Hommes, par rapport aux valeurs de l’Homme de l’Humanité de l’involution, vous serez toujours débalancés dans vos énergies. Le rôle de l’Humanité, ce n’est pas de lancer l’Homme dans son propre espace; le rôle de l’Humanité, ce n’est pas de libérer l’Homme de son inconscience, c’est de créer en lui suffisamment de déséquilibre, de confusion, pour qu’il continue à appartenir à la mémoire de la race.
L’Humanité, c’est la matérialisation sur la Terre du monde des morts, c’est la matérialisation sur la Terre des forces de l’âme, des forces astrales. L’Humanité n’a rien à voir avec la conscience morontielle systémique, c’est un autre temps, ça. Et au lieu d’utiliser les évènements dans la vie, tous les évènements, n’importe quelles sortes d’évènements, pour tester notre capacité de toujours mettre l’équilibre dans nos énergies, c’est-à-dire de nous soulever au-dessus de la mémoire de la race qui nous influe autant dans le rêve que le jour, au lieu de faire ceci nous nous endormons.
Et nous passons de grandes années de notre vie totalement endormis et nous voulons quoi ? Nous cherchons quoi ? Nous cherchons un peu dans le monde des points de lumière, nous cherchons dans le monde des sources de connaissance, nous cherchons dans le monde des écoles qui vont nous donner des réponses. Il n’y en a pas d’écoles dans le monde qui vont vous donner des réponses !
Il n’y a pas d’Hommes qui vont vous donner des réponses, il n’y a pas de maîtres qui vont vous donner des réponses, il y a des êtres qui vont vous inviter à regarder la vie d’une certaine façon, oui. C’est tout ce qu’ils peuvent faire. Le reste, l’Homme doit le faire par lui-même parce qu’ultimement l’Homme est un être qui doit être créateur. Et être créateur, ça veut dire engendrer à partir de soi, engendrer des décisions à partir de soi dans un milieu d’expérience quelconque, que ce soit dans le travail, que ce soit dans “vos intimités”, que ce soit dans vos relations humaines.
Être créateur, c’est engendrer à partir de soi, mais avec quoi comme support ? RIEN ! Sinon vous allez toujours chercher le support de la mémoire de la race… Comment mes pairs ont fait ceci ! L’Homme nouveau ne demande pas : “Comment mes pairs ont fait ceci”, l’Homme nouveau trace un nouveau sentier pour lui-même, par lui-même. L’Homme nouveau ne fait pas partie de la mémoire de la race, il est individué et ultimement, il est un être constamment informé de l’intérieur.
Mais informé de l’intérieur ne veut pas dire déformé de l’intérieur ! Informé de l’intérieur veut dire : Avoir une conscience vibratoire suffisamment souple pour savoir que nous avons raison en tant qu’individus, au-dessus et au-delà de ce que la mémoire de la race nous présente comme alternative ! Sinon, vous n’avez aucune individualité, vous faites partie de ce que nous appelons la race humaine, la grande vague.
Donc il y a une suite, une chaîne d’évènements dans votre vie qui vous confronte tous les jours : le travail, les amours, relations, finances ! Mais ces évènements-là dans la vie qui vous confrontent, sont justement les évènements dont vous avez besoin, et qui sont à votre mesure pour tester jusqu’à quel point vous pouvez vous libérer de la mémoire de la race, et équilibrer constamment vos énergies pour que, dans le milieu, dans le fracas de la vie, vous soyez toujours dans un centre calme.
Si vous n’êtes pas capables de maintenir un centre calme dans le fracas de la vie, c’est évident que vous aurez des ulcères, vous aurez le cancer, vous aurez toutes sortes de choses, parce que la vie est faite pour tester vos corps. Mais si l’Homme peut maintenir l’équilibre de ses énergies dans tout ce fracas d’évènements, à ce moment-là, il commence déjà à prendre conscience, il n’a plus besoin de personne, il commence à être son propre maître. Il peut commencer même, lui-même, à dicter comment la vie doit être vécue par un être qui sait reconnaître d’où il est et où il s’en va.
Mais si vous cherchez l’équilibre de l’extérieur, que ce soit dans le pouvoir de la politique, que ce soit dans la finance ou dans l’amour, vous avez des illusions. Ce sont des choses qui vous sont envoyées simplement pour tester jusqu’à quel point vous avez un discernement qui vous permet d’aller plus loin que les forces de l’âme, d’aller plus loin que l’expérience de l’âme.
Si j’allais par la voix intérieure et que je demande : “Quel est le plus grand problème de l’Homme moderne”… Il ne sait pas comment dompter son âme, ce qu’ils veulent dire c’est qu’il ne sait pas comment traiter avec son âme. Nous vivons dans une période de vie qui est extrêmement prometteuse et à la fois nous vivons dans une période de vie qui est extrêmement décadente.
Et en tant qu’Hommes, nous devons être capables de choisir ce que nous voulons faire avec ces énergies dans ces milieux humains modernes, sinon nous sommes appelés à la débâcle. Regardez les jeunes, regardez le jeune qui sort de l’école et qui veut entrer dans le monde du travail. Regardez le monde de la compétition, regardez le monde de la drogue, regardez le monde du cinéma, regardez le monde du porno, regardez l’internet, regardez tout ce qui se passe, qui se décuple et qui avance à un rythme de plus en plus rapide !
Comment l’Homme qui n’a pas de conscience, qui n’a pas d’identité, va traiter avec ce mouvement inexorable, au cours des générations qui viennent, d’une civilisation qui a perdu contact avec elle-même : la pollution, le travail qui manque, les programmes socialistes qui, demain, ne pourront pas nous supporter ! Les gouvernements ont promis à l’Homme, mais ils ne peuvent plus délivrer, tout le monde veut quelque chose pour rien.
Et vous en tant qu’individus, dans ce mouvement inexorable vers la reconnaissance de soi ou la perte totale de son identité, qu’est-ce que vous allez faire demain ? Les notions des années 50 ne sont plus valables. Dans vingt ans, les notions de 95 ne seront plus valables. Le monde est en flux, éruptions volcaniques, problèmes de démographie, vous avez vécu en Europe avec ces masses qui recherchent du boulot, du travail, de l’équilibre !
Vous avez vécu en Afrique avec ces peuples qui se cherchent une identité économique et nationale, vous avez vécu en Amérique du Sud avec ces peuples qui veulent copier l’Europe, vous avez vécu aux États-Unis avec ces individus qui sont affolés par la violence, par le déséquilibre, et maintenus en respiration simplement par la télé et les histoires d’Hollywood. Vous avez vécu au Canada, ce grand pays qui n’a pas de couilles, vous avez vécu en Asie, ces peuples qui veulent copier l’Europe et l’Amérique mais à leurs mesures, selon leurs paramètres.
Il y a des forces dans le monde qui vont écraser l’Homme, la communication, la télécommunication, la surinformation, la surabondance de tout qui créera un jour même la déflation des valeurs ! Mais qu’est-ce que vous allez faire vous, en tant qu’individus, dans un milieu qui n’est plus capable de se corriger ? Qu’est-ce que vous allez faire, dans un milieu qui devient tellement complexe que même les Hommes ne savent plus comment le corriger ? Qu’est-ce que vous allez faire vous, lorsque la religion ne sera plus suffisante pour votre Esprit ou pour la canne de votre âme ?
Autrement dit, qu’est-ce que l’Homme va faire lorsqu’il sera obligé d’être seul devant l’inévitabilité historique de la dégradation des forces sociales, économiques et politiques, dans un monde qui est devenu trop pesant pour un petit Esprit ? Vous croyez que nous savons tout ce qui se passe, vous croyez que nous sommes au courant de tout ce qui se passe au niveau de la pollution dans le monde ? On n’a même pas voulu présenter totalement le programme de Cousteau concernant la pollution des mondes, la pollution des mers !
Vous croyez que les problèmes de l’Humanité sont finis parce que nous avons Microsoft ? L’Homme sera forcé un jour de revenir à son individualité, de gratter la terre noire de sa conscience cachée sous les débris de sa civilisation, qu’il soit Asiatique, Africain, Amérique du sud, Américain, Canadien, c’est sans importance ! La bourse a toussé le mois passé, crise économique en Orient, en Malaisie, Indonésie, Japon, et les secousses viendront dans le monde à des moments qui sont cachés à l’Homme, à l’Humanité.
Alors l’Homme, l’individu un peu plus sensible, conscient, qu’est-ce qu’il lui restera lorsqu’on lui aura enlevé les sécurités fictives d’une “social-démocratie” ou d’un capitalisme à l’américaine ? Qu’est-ce qu’il lui restera à l’Homme ? Rien d’autre que sa force intérieure, non pas basée sur la spiritualité des systèmes de l’involution, non pas basée sur les fabulations ésotériques et occultes de l’involution, mais fondée sur une prise de conscience réellement unie à sa réalité.
Nous avons toujours cherché Dieu, nous avons toujours cherché des maîtres, nous avons toujours cherché des religions, nous avons toujours cherché à s’accrocher à quelque chose, et toutes ces choses au cours des siècles se sont mutées, transmutées, transformées. Et nous allons découvrir un jour qu’il y a dans la conscience de l’Homme, chez l’Homme, des territoires vastes, systémiques, non conquis, reliés entre eux par une télépathie universelle, c’est-à-dire un système de communication qui ferait de l’internet un jeu d’enfant.
Nous voulons garder notre identité parce que nous avons peur de la folie, mais pourquoi nous avons peur de la folie ? Parce que déjà, DÉJÀ, nous sommes un petit peu colorés par elle, sinon nous n’aurions pas peur de la folie. Un Homme qui n’est pas coloré par la folie, un Homme qui n’a pas peur de la folie, un Homme qui est totalement sain d’esprit se fout de la folie. Et quand on se fout éperdument de la folie, qu’est-ce qu’on fait ?
On communique facilement avec les dieux, avec les forces, avec la lumière, avec cette chose qui est en soi, qui fait partie de notre patrimoine, qui fait partie de notre réalité, qui fait partie de notre réalité composée, qui fait partie de cet aspect de la nouvelle conscience qui viendra sur la Terre réellement donner à cette planète un nouveau visage, au cours de l’évolution, pendant des siècles.
Ce n’est pas à nous, en tant qu’Hommes, de chercher dans notre conscience le millenium, ce n’est pas à nous de chercher dans notre conscience l’âge du Verseau, parce que si nous cherchons l’âge du Verseau, nous cherchons encore à l’extérieur de soi. Si nous cherchons dans le millenium, nous cherchons encore à l’extérieur de soi, nous passons notre vie à chercher à l’extérieur de nous-mêmes, lorsque en fait, en tant qu’individus… En tant qu’Esprit uni à l’âme incorporée dans la matière… (Coupure). Fin.
mise à jour le 23/06/2024