FP 001
PSYCHOLOGIE DE L’INITIATION
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Alors bonsoir et bienvenue pour cette conférence sur la
Psychologie de l’initiation, en compagnie de Bernard de Montréal qu’on accueille
sans plus tarder comme il se doit… Bernard ! Alors ce soir, l’Initiation est à
l’Université, elle est également dans la rue, je ne sais pas si vous avez vu comme
moi, tout à l’heure en arrivant sur la rue St Denis, qu’au cinéma St Denis, ils
jouaient exactement la même chose que ce qu’on va entendre ici ce soir, le Bébé
Schtroumpf et Lucky Luke (rires du public).
Alors, Lucky Luke dont la parole dépasse la vitesse de sa langue, et Bébé
Schtroumpf qui deviendra grand, grand Schtroumpf, si le sorcier Azaziel ne le
mange pas en route… Alors, lors de notre dernière rencontre, on en était arrivé au
point où Bernard nous faisait remarquer qu’il n’y avait de permanent, en fait, que la
transformation, alors parlons-en de la transformation puisqu’il s’agit pour nous, en
fait, de devenir quelque chose que nous ne sommes pas, c’est-à-dire des initiés !
Nous sommes en potentiel, et de passer d’un plan d’inconscience à un plan de
conscience, voire même de supraconscience. Au début de notre démarche, tout
va bien, tout se passe très bien, on ne se pose pas de questions, occupé que l’on
est à simplement jouer un rôle dans la société. Et puis un jour, on commence par
chercher un sens à la vie, puis c’est là que ça commence à aller un peu plus mal,
jour du ras-le-bol du métro-boulot-narco-dodo, on commence à se poser des
questions dites fondamentales et on s’interroge donc sur le sens de la vie.
À partir de ce moment-là, la démarche habituelle est bien souvent l’exploration des
librairies spécialisées, dans les domaines de l’ésotérisme, de l’occulte. On se met à
piller les étagères de Lobsang Rampa, de Baird Spalding, et après avoir fait une
boulimie de cette métaphysique, on reste quand même déçu lorsqu’on est arrivé à
saturation et qu’on a exploré un peu tout ce domaine-là de la métaphysique. C’est
la première démarche, c’est l’école primaire, et ensuite on passe à l’école
secondaire.
Pour certains, ça va être l’engagement dans une société dite initiatique, un
mouvement ésotérique, une fraternité, un ordre, une église pour certains, le temps
d’y passer quelques mois voire quelques années, quelques décennies pour
d’autres, le temps de grimper quelques échelons à travers les diférents degrés de
l’initiation qui nous est proposée à travers ces écoles, et fnalement, au bout du
compte, un jour, on se retrouve seul encore une fois, et c’est là que commence
l’auto-initiation.
Avec le début de cette auto-initiation, l’Homme est confronté à toutes sortes
d’épreuves qu’il cherche à résoudre par lui-même et il arrive petit à petit à une
implosion de sa conscience, et il se trouve aux prises avec une espèce de vertige
qui est celui de ce sentier abrupte de l’initiation, avec un goufre de chaque bord,
et ce vertige de la conscience qui est attirée par le vide, à travers toutes ces
péripéties, toute cette odyssée de recherches, il y a forcément de très nombreux
points de déséquilibre sur le parcours de l’initiable et c’est un peu de ce que je
voudrais traiter, vous inviter à parler ce soir, Bernard… Un peu de ce parcours.
Pour ma part, je suis obligé de m’arrêter là puisque c’est ma conclusion, c’est mon
expérience, j’en suis là, et là où je m’arrête, c’est à vous de prendre le relais, c’està-dire à partir de l’auto-initiation. Alors je vous laisse libre cours maintenant pour
continuer, soit pour nous faire voir les diférents aspects de l’initiation, par
exemple… Des catégories, y a-t-il des catégories d’initiation ?
Bernard de Montréal (BdM) : Bon, alors je vais m’adresser à la salle ! Le concept
de l’initiation, c’est un concept qui est très vieux qui fait partie de la conscience de
l’humanité mais c’est un concept qui évolue, comme tout autre chose dans la vie
évolue. Et nous sommes arrivés à la fn du vingtième siècle, où l’Homme,
l’humanité… Mais je parle de l’Homme, parce quand je parle de l’humanité, je
parle toujours de l’Homme d’abord qui fait partie de l’humanité, je ne parle pas de
l’humanité qui englobe l’Homme, je parle toujours de l’individu. D’ailleurs, quand
on parle d’initiation, on parle de l’individu ; l’Homme en tant qu’individu est arrivé à
un point où il doit inévitablement sur le plan individuel, il doit en arriver à une
fnalisation de son contrat de vie, il doit en arriver un jour dans cette vie, dans sa
vie, à pouvoir fnaliser son contrat de vie, autrement dit à pouvoir avoir, posséder
entre ses mains, dans son mental, une comptabilité parfaite de sa vie.
Il doit savoir qu’est-ce que c’est la vie, il doit avoir été dépouillé complètement des
mystères de la vie qui sont des illusions du mental inférieur, il doit avoir un respect
parfait pour l’humanité, pour l’Homme, pour son frère, mais il doit aussi avoir une
capacité intégrale de conscience identique à lui-même. Il doit être un Homme
capable de déchifrer la vie, et la vie ça se déchifre, la vie ça se déchifre sur le
plan scientifque, ça se déchifre sur les plans inférieurs, donc ça se déchifre aussi
sur les plans subtils.
La vie c’est une totalité, ce n’est pas un monstre, ce n’est pas un mystère, c’est
une réalité, mais dont on ne connaît pas les mécanismes parce que ces
mécanismes font partie de la découverte de l’Homme nouveau ; ils font partie de
la découverte que feront les nouveaux initiés, ceux qui passeront de l’involution à
l’évolution. L’involution, c’est cette période qui a permis à l’Homme de développer
un intellect, qui a permis à l’Homme de développer un intuitif, et l’évolution ce sera
cette autre période, au cours des siècles qui viennent, où l’Homme sera obligé de
développer un troisième cerveau.
Nous savons que matériellement l’Homme possède deux cerveaux, le cerveau
droit, le cerveau gauche, un cerveau qui lui permet de rationaliser, d’ordonner ses
pensées et un autre cerveau qui lui permet d’intuiter quelque chose en lui-même,
dont il ne comprend pas parfaitement la confguration. Et ces deux cerveaux qui
font partie de l’Homme, font partie aussi de la gestion polarisée de son savoir,
c’est-à-dire que l’Homme, de toutes les nations, de toutes les races, de toutes les
cultures est obligé de se servir d’un cerveau ou de l’autre pour avoir accès à ce
que nous appelons un certain savoir, mais ce savoir il est toujours polarisé, il est
fondé sur la conception du bien et du mal, sur le plan racine de la conscience et il
s’arrête là ; il ne va pas plus loin, il n’y a pas de synthèse.
Autrement dit, l’Homme de l’involution ne possède pas les outils permanents de sa
conscience, parce qu’il ne sait pas encore utiliser un troisième cerveau qui fait
partie de sa conscience – que l’on peut appeler le cerveau éthérique, c’est sans
importance – mais un troisième cerveau qui fait partie de sa conscience, qui n’est
pas utilisé consciemment par l’Homme et qui, à cause de ceci, réduit l’Homme à
vivre d’une connaissance polarisée. Et ceci fait partie de l’involution, mais ceci
comporte de très grands dangers parce que lorsque l’Homme est obligé de vivre
toutes ses expériences humaines à l’intérieur du bien et du mal, ou d’une échelle
de valeur qui va du bien au mal, l’Homme vit une tension existentielle, que certains
philosophes appelaient, par exemple, durant le premier quart du siècle, le “ANGS”
(anxiété). L’Homme vit une anxiété et ce n’est pas normal que l’être humain vive
une anxiété.
L’anxiété c’est un déchirement de l’Homme, c’est le produit de son incapacité de
formuler une synthèse à l’intérieur de la polarité de son savoir intuitif et rationnel.
Donc, vivre une anxiété existentielle, ce n’est pas normal, ce n’est pas naturel, ça
fait vieillir, ça empêche l’Homme de découvrir son identité. Et à la fn du vingtième
siècle, nous sommes arrivés à un point où il y a des Hommes sur la Terre qui sont
fnalement entrés dans cette initiation que, souvent, nous appelons “solaire”, pour
la diférencier des anciennes qui étaient plutôt “lunaires”. Et cette nouvelle
initiation permet à l’Homme, à l’individu, de fnalement reprendre le contrôle de
son évolution.
Qu’est-ce que ça veut dire, reprendre le contrôle de son évolution ? Reprendre le
contrôle de son évolution, ça veut dire efectivement contrôler sa façon de voir la
vie, sa façon de penser la vie, sa façon d’intuiter la vie, sa façon de raisonner la vie
par l’activité où l’action d’un autre principe en lui, qui a toujours été caché à
l’humanité ; un principe fondamental à sa conscience qui fait partie de son Esprit,
qui fait partie de sa doublure spirite, qui fait partie de sa réalité et qui, seul, peut
intégrer le cerveau gauche et le cerveau droit qui, seul, peut donner au positif et au
négatif de sa conscience, un équilibre total.
Si vous regardez dans le monde, même sur le plan scientifque, sur le plan de la
matière, vous remarquerez que jamais, jamais, à aucun niveau de la réalité, ne
peut exister une phénoménologie qui est polarisée absolument. Si je tiens un
verre, il est attiré par la gravité, il est maintenu par ma main, mais il est contrôlé par
mon mental. Autrement dit il y a dans toute phénoménologie, dans toute ontologie
phénoménale et dans toute phénoménologie ontologique, il y a toujours trois
forces. Dans la nature, à tous les niveaux de l’organisation systémique,
“intersystémique”, mondiale, intermondiale, galactique, moléculaire, atomique, il y
a toujours trois forces agissantes.
Et nous les Hommes, nous avons agi sur le plan de notre conscience, depuis des
millénaires, avec deux forces : la force du cerveau droit, la force du cerveau
gauche. Nous avons utilisé l’intuition et le rationnel, et nous avons cru qu’à l’aide
de l’intuition et du rationnel, nous étions capables de composer avec le monde,
comprendre des aspects aussi énigmatiques que la vie, comprendre des aspects
aussi éthérés que la pensée, comprendre une phénoménologie intuitive
directement reliée aux forces de l’âme. Comprendre l’âme, c’est impossible !
Comment voulez-vous que l’Homme puisse comprendre les souterrains de la
réalité à partir d’une intuition qui n’est pas sous son contrôle et à partir d’une
raison qui est limitée par sa vision sensorielle du monde dans lequel il vit ? C’est
impossible.
Par le passé, les Hommes qui ont eu accès à des données plutôt occultes de la
réalité passaient des périodes dans des temples, dans diférents pays du monde,
et ils vivaient ce que nous appelons “une initiation astrale”, initiation astrale qui est
relevée dans tous les bouquins ésotériques et occultes du monde occidental et
oriental. Mais ce que l’Homme plus marginal, plus évolué, plus spirituel, plus
avancé dans la pensée subtile n’a jamais réalisé, c’est que l’initiation astrale ne
peut pas rendre l’Homme libre, elle ne peut que le spiritualiser. Autrement dit elle
sert à ouvrir les centres qui rendent son intuitif plus puissant que son rationnel.
Donc, l’humanité a été divisée en deux camps : nous avons eu le camp du
rationalisme, qui est devenu très puissant avec le dix-septième, le dix-huitième
siècle, et nous avons eu le camp de l’intuition, le camp des religions, le camp des
métaphysiques qui aussi ont maintenu une puissance pendant des siècles, et ces
deux camps se sont fait la guerre parce que ces deux camps ont voulu maintenir,
garder l’Homme, l’humanité, à l’intérieur d’une confguration collective qui ne fait
pas partie de la destinée de l’individu, mais qui fait partie de l’évolution de la
société.
Et l’Homme, pendant des siècles, l’Homme non individualisé, pendant des siècles,
a recouru de temps à autre à certaines lumières, historiquement représentatives de
l’évolution progressive de l’humanité : Diderot, Victor Hugo, les grands penseurs,
Saint-Thomas d’Aquin. Et l’Homme s’est fé à ces lumières et ces lumières ont été
récupérées par les sociétés, par les groupes, par les organisations, par les
puissances mondiales, autant temporelles que spirituelles, et l’Homme aujourd’hui
à la fn du vingtième siècle, il est dans une situation où il a perdu le pouvoir, où il a
perdu la capacité d’être lui-même, où il a perdu la capacité de savoir par luimême, d’une façon universelle, les constants attributs d’une conscience en
évolution qui ne s’arrête pas à l’intuition, qui ne se ferme pas à la raison, mais qui
s’ouvre sur l’infnité du mental supérieur de l’Homme.
Il est évident que l’Homme, l’individu, cette pièce charnelle habitée par un Esprit,
ne peut pas recouvrer la vue à partir de ces vérités ou de ces mensonges, ou de
ces formes de connaissance qui diluent son identité et lui permettent de performer
sur le plan spirituel ou de performer sur le plan technique, rationnel et scientifque.
Qui parmi vous dans cette salle a la puissance, la capacité créative de savoir quoi
que ce soit par lui-même ? Je mets n’importe qui au déf.
Qui parmi vous n’est pas sufsamment sensible à la réalité de la puissance du
mémoriel rationnel ou intuitif de sa conscience ? Qui n’a pas la notion que son
êtreté philosophique, psychologique, métaphysique, est fondée sur l’appropriation
des données ignorantes d’une humanité, codifées pour le contrôle idéologique
des masses et évidemment, le contrôle idéologique de l’Homme ?
Pourquoi croyez-vous que les Hommes, que certains Hommes, dans le passé de
l’humanité, ont été obligés de mettre leur vie à prix pour faire passer certaines
données, qui ne pouvaient pas être acceptées volontairement par une hiérarchie
qui soutenait le pouvoir, qui maintenait le pouvoir à travers les connaissances
intuitives d’une humanité, ou les connaissances rationnelles d’une même
humanité… ? Mais est-ce que l’Homme sera toujours obligé de mettre sa vie en
danger pour savoir ? Est-ce que l’humanité sera toujours obligée d’aller contre le
mur pour savoir ? Elle est là la question !
La question n’est plus la question de Shakespeare, nous avons dépassé le stage
de la question shakespearienne : “To be or not to be”, “Être ou ne pas être”. À
partir du moment où l’Homme possède une conscience, il EST. Donc ce n’est pas
une question à se poser, c’est une question philosophique, c’est une question
métaphysique, mais ce n’est pas une question réelle. Et nous avons été emmerdés
par ces questions pendant des siècles !
Et aujourd’hui, nous bavardons dans les salons, nous bavardons dans les
Universités, nous bavardons dans le monde, nous nous lançons la balle de la
parole inerte parce que nous sommes obligés de trafquer avec des données qui
font partie de l’intuitif de l’Homme, du rationnel de l’Homme, mais qui ne font pas
partie de la conscience réelle de l’Homme, et aujourd’hui à la fn du vingtième
siècle, alors que de nouvelles connaissances entrent, infuent, se difusent dans le
monde, non pas à partir d’un plan intuitif, non pas à partir d’un plan contrôlé par
les forces de l’âme ou contrôlé par des entités, non pas à partir d’un plan qui est
rationnel, mais à partir d’un autre plan qui fait partie de ce que nous appelons
aujourd’hui la conscience supramentale !
Mais le problème de l’Homme, et quand je parle du problème de l’Homme, je
regarde l’Homme en tant qu’individu, je ne pense pas à l’humanité, l’humanité a un
très long chemin pour évoluer, je parle de l’Homme en tant qu’individu, l’Homme
en tant qu’individu doit en arriver à recouvrer la vue dans une vie. Pas dans cinq,
dix, quinze vies, dans une vie !
Mais pour que l’Homme recouvre la vue, pour que l’Homme en arrive au contact
avec lui-même, il faut qu’il prenne conscience de la mécanique de la raison, il faut
qu’il prenne conscience de la mécanique de l’intuition, il faut qu’il sache qu’est-ce
que c’est la polarité de sa conscience, il faut qu’il réalise jusqu’à quel point son
émotivité entrave le développement naturel de son intelligence dite “universelle”.
Il faut qu’il réalise que dans son émotivité, il y a de l’intuition, il y a de la raison, il y
a des formes qui ne font pas partie de lui mais qui font partie d’une conscience
psychosociale, autrement dit d’une conscience qui, constamment, historiquement,
pendant des siècles, ne s’occupe pas de l’individu, mais s’occupe de l’humanité,
de l’Homme social, de l’Homme collectif.
Et avant d’aller plus loin dans mon discours, je vais vous avouer une chose, je vais
vous dire une chose, que jamais l’humanité dans ce cycle d’évolution qui durera
peut-être deux-mille-cinq-cents années, jamais l’humanité collectivement n’aura
accès à ce troisième cerveau. Autrement dit nous sommes arrivés à un point,
aujourd’hui à la fn du vingtième siècle, où nous devons comprendre que l’Homme,
que l’humanité, collectivement et individuellement, représente un être ou des êtres
programmés.
Nous sommes des êtres programmés, toujours programmés avec les meilleures
intentions du monde, mais tout de même programmés ! Et “programmés” veut dire
quoi ? Ça veut dire que les pensées que nous avons, que la connaissance que
nous possédons est une connaissance qui est polarisée et qui sert le pouvoir dans
le monde. Elle sert le pouvoir dans le monde, cette connaissance, parce que
l’autorité de cette connaissance est dans les mains des pouvoirs temporels ou des
pouvoirs spirituels. Cette autorité n’est pas dans les mains de l’Homme en tant
qu’individu.
Quelle autorité avez-vous individuellement sur le plan de la connaissance ? Allez
dans une université, allez dans une chaire, allez dans un presbytère, allez quelque
part dans le monde avec de la connaissance qui naît de votre troisième cerveau, et
vous verrez la lutte, le combat entre l’Homme individualisé et l’Homme collectif !
Ça, c’est l’histoire de l’humanité, c’est l’histoire de l’Homme, c’est l’histoire de
l’individu.
Alors, que nous parlions comme les ésotéristes le font ou l’ont fait, de choses
mystérieuses, c’est bien ! Que les sciences ésotériques ou que les sciences
occultes aient fait tableaux de certaines réalités qui font partie de certains plans,
de certains mondes parallèles, j’acquiesce ! Que la science fasse état de certaines
réalités qui font partie du monde matériel, j’acquiesce ! Mais ce à quoi je
n’acquiesce pas en tant qu’Homme individualisé, c’est qu’on m’enlève le pouvoir
de contester ce qui est autoritativement imprégné dans la conscience de l’Homme
par des pouvoirs quelconques, que ce soit des pouvoirs spirituels, que ce soit des
pouvoirs religieux, que ce soit des pouvoirs ésotériques, occultes ou purement
scientifques. Et elle est là, la lutte de l’Homme nouveau.
Les Hommes qui – au cours des vingt-et-unième et vingt-deuxième siècles – les
Hommes qui viendront durant la prochaine époque seront obligés pour la première
fois, depuis le début de l’évolution adamique sur cette planète, ils seront obligés
pour la première fois, de savoir par eux-mêmes et ils seront obligés de
comprendre ce que ça implique savoir par soi-même, et lorsqu’un Homme sait par
lui-même, il n’est plus polarisé dans sa connaissance. Donc, il n’a plus besoin de
faire valoir sa connaissance parce que faire valoir sa connaissance, c’est
simplement une attitude mécanique de l’ego insécure.
Donc les Hommes auront cette connaissance, vivront de cette connaissance,
garderont cette connaissance, difuseront cette connaissance, feront connaître
cette connaissance à ceux qui peuvent la savoir, la comprendre, travailler avec, la
faire fructifer. Et ces Hommes formeront une nouvelle civilisation… Occulte,
d’accord, c’est normal puisque ces Hommes auront un autre taux vibratoire.
Mais le point que je veux faire sentir suite à la mise en scène de Monsieur Payotte,
et le point que je veux faire ressortir pour ceux qui ne me comprennent pas bien,
surtout dans le domaine ésotérique, dans le domaine métaphysique, dans le
domaine occulte… Parce que j’ai déjà dit à la télévision : “Un jour, l’ésotérisme ou
l’occultisme sera ébranlé dans ses fondations”. Quand je dis que l’ésotérisme ou
l’occultisme sera ébranlé dans ses fondations, je ne prends pas une position qui
est en elle-même anti-ceci.
Je ne suis pas anti-ésotérique ou anti-occulte, ou anti-métaphysique ou antireligieux, ou anti-spirituel ou anti-science. Je regarde ces sphères d’un autre plan,
et là où ces sphères nuisent à l’évolution de l’Homme, là où ces sphères… Parce
que l’Homme ne possède pas encore sufsante puissance dans son mental pour
s’engager dans la lutte contre la désinformation, c’est là que je m’oppose à ces
sciences et je m’opposerai toujours à ces sciences.
S’il y a un Homme dans le monde qui travaille à la difusion de l’ésotérisme et de
l’occultisme, c’est bien moi. S’il y a un Homme dans le monde qui travaille à la
difusion de la science, c’est bien moi. S’il y a un Homme dans le monde qui
travaille à l’équilibre entre la théologie et la métaphysique, c’est bien moi.
Autrement dit, s’il y a un Homme qui est neutre dans le travail qui doit être fait
pour la reconstruction d’un Homme neuf, c’est bien moi !
Donc je n’accepte pas qu’on croit que je suis anti-occulte ou anti-ésotérique, mais
j’accepte qu’on réalise que je lutterai toujours pour l’Homme, l’individu qui est
programmé par l’occulte, par l’ésotérisme ou par une science qui n’est pas
humaine, mais qui est foncièrement anti-Homme. Et je vous assure que j’ai le
pouvoir de le faire et je le ferai, comme je le fais.
Ce que je veux faire comprendre, c’est que le premier constat, la première
réalisation de l’Homme du vingt-et-unième siècle, de l’Homme de l’individu…
(coupure enregistrement)… (Reprise en cours) : (…) En dehors de notre
matérialité. Donc, la totalité de notre conscience, elle est toujours intégrée avec
notre matérialité. Nous ne sommes pas capables d’espionner sur notre êtreté,
nous ne sommes pas capables de sortir de nous-mêmes pour regarder cet
Homme dans la chair, possédant un intuitif et un mémoriel rationnel qui est la
fondation même de son ego.
Donc nous sommes des êtres qui sommes absolument, absolument conditionnés,
non pas seulement dans l’Esprit, dans le mental et dans l’émotion, mais aussi
conditionnés par nos sens. Nous sommes habitués de penser depuis que nous
sommes jeunes. Nous sommes habitués d’accumuler des pensées depuis que
nous sommes jeunes. Et nous avons perdu l’habitude de créer nos propres
pensées, nous sommes incapables de créer nos propres pensées. Pourquoi ?
Parce qu’un Homme qui crée ses propres pensées et qui n’est pas encore
sufsamment conscient des lois vibratoires de la pensée, il s’en va dans le monde
et il parle de ses pensées, et on lui met le chapeau sur la tête et on lui dit : “Ferme
ta gueule”… Et le bonhomme, après cette expérience qui dure quinze, vingt, trente,
quarante ans, éventuellement se dit : “Oui, je devrais fermer ma gueule”… De
fermer sa gueule avant de parler !
Il aurait dû savoir fermer sa gueule avant de parler, avant de prendre conscience
de son pouvoir de créer des pensées, parce qu’il aurait dû savoir que l’humanité
n’est pas réelle, que l’Homme n’est pas réel ; qu’il soit prêtre ou grand prêtre, il
n’est pas réel ! Si l’Homme était réel, si l’Homme était identique à lui-même, il
marcherait sur les eaux ! Et n’étant pas réel, il se trouve confronté chaque jour à un
monstre d’irréalité, qu’on appelle la conscience sociale. Et ce pauvre, comme
dirait Boileau, ce pauvre, qu’est-ce qu’il fait ? Au lieu de se tenir, de se cramper
sur lui-même, de s’appuyer sur lui-même, il s’allonge sur le corps d’une putain qui
est la conscience collective mondiale !
Et le pire, et le pire du pire, c’est que moi qui parle depuis une quinzaine d’années,
je n’ai jamais dit quoi que ce soit que les Hommes ne SAVENT PAS. Tous les
hommes, toutes les femmes dans cette salle le savent, il n’y en a pas un, “câlisse”,
qui le réalise ! Et ensuite, vous croyez que vous voulez aller vers des centres
initiatiques, que vous allez aller au Tibet, que vous allez aller en Afrique, que vous
allez aller en Égypte, que vous allez aller dans les grands centres mondiaux de la
religion, et vous croyez que vous allez trouver la vérité ? Ça n’existe pas ! La vérité,
c’est une illusion psychologique du mental humain, ça fait partie de la polarité de
l’Homme.
La vérité, c’est un besoin émotif permettant à l’Homme de balancer son énergie
psychologique à travers l’actualisation dans sa vie, d’une émotion et d’une
pensée. Ce n’est pas la vérité que l’Homme a besoin de savoir. L’Homme a été à
la chasse, à la quête de la vérité pendant des siècles et l’histoire de l’humanité, à
partir des Grecs, à partir des Atlantes… Nous ne parlerons même pas des
Atlantes… L’Homme a été à la recherche de la vérité et aujourd’hui encore, il
recherche la vérité ! La vérité de quoi ?
La seule vérité que l’Homme découvrira, c’est la vérité du mensonge. Parce
que c’est l’histoire de l’Homme, c’est la nature même du mental de l’Homme. Le
mental de l’Homme, c’est comme un pendule : de gauche à droite, de gauche à
droite, de gauche à droite, de gauche à droite ! Ce n’est pas un mouvement
circulaire, ce n’est pas un mouvement en spirale, ce n’est pas un mouvement qui
va vers une infnité. C’est un mouvement qui est limité en fonction de certains
aspects de sa culture, de sa race, de sa pensée collective conditionnée par
l’émotion et programmée par une masse hiérarchisée qu’on appelle dans le monde
le pouvoir temporel ou le pouvoir spirituel, ou le pouvoir ésotérique ou le pouvoir
occulte.
Le pouvoir c’est le pouvoir, et le pouvoir est anti-Homme, il est anti-individu ! La
puissance, elle, est créative, mais non le pouvoir. Regardez ce qui s’est passé en
Allemagne, regardez ce qui se passe dans les dictatures ! Mais parlons plutôt de
l’Allemagne parce qu’elle est encore plus occulte que les autres. Qu’un peuple
aussi intelligent que les Allemands, nourri par l’activité germinale d’un peuple
initiatique Juif, qu’un peuple comme ce peuple ait été empoisonné par un Homme
qui n’était pas rationnel, totalement occultifé, totalement astralisé, totalement
contrôlé par des intelligences qui font partie de plans parallèles, et que des
Hommes, des enfants, un peuple, n’aient pas compris, et même encore
aujourd’hui… Parce que très peu de personnes dans le monde comprennent le
phénomène nazi !
On va dire : “Ben oui, mais l’Allemagne avait été mise en boîte par les grandes
puissances européennes, l’infation n’avait plus de sens, le peuple avait besoin
d’un chef”… C’est normal qu’un peuple ait besoin d’un chef, mais ce qui n’est plus
normal, c’est lorsque le peuple – en tant qu’individus – donne sur le plat d’argent
du mensonge cosmique et occulte du nazisme, confance à un Homme ! Comment
un Homme peut-il donner confance à un Homme ?
Comment un individu, dans son intelligence, dans son identité, peut-il donner sa
confance totale, aveugle, à un Homme ? C’est de la folie normale. Qu’un Homme
échange avec un Homme, qu’un Homme fasse confance, qu’il regarde, qu’il voit,
c’est une chose, mais faire aveuglément confance à un Homme parce que cet
Homme se dit quoi que ce soit, qu’il peut faire quoi que ce soit !…
C’est pourquoi, malgré toutes les grandes soufrances de l’humanité, à cause du
mouvement nazi de la deuxième Guerre mondiale, je vous assure que c’est la plus
grande expérience de l’humanité. Et le peuple qui a payé le prix pour cette
expérience, sur le plan occulte, cosmique, c’est le peuple Juif. Je ne regarde pas
les peuples à partir de leurs “inconvéniences” (disconvenances) ou à partir de leurs
déformations matérialistes, je regarde les peuples à partir de leurs fonctions
cosmogénétiques, fonctions qui, depuis longtemps, sont écrites dans les sphères
et connues de ceux qui savent quelque chose.
C’est pourquoi aujourd’hui, à la fn du vingtième siècle, que l’on parle d’initiation
solaire ou que l’on parle de n’importe quoi, ce ne sont plus les formes qui
comptent. C’est le pouvoir chez l’Homme, chez l’individu lui-même, de pouvoir
fnalement sentir, à partir de lui-même, s’il y a quelque chose là, se pratiquer
graduellement, parce que ce n’est pas facile, je vous assure que l’initiation solaire,
ce n’est pas facile !
Ceux qui ont parcouru les sentiers de l’initiation, qui sont allés vers les grandes
initiations astrales et spirituelles, ont eu du plaisir, parce que cela fait toujours
plaisir à l’ego d’être rendu au septième, huitième, douzième, treizième degré, l’ego
se fatte et il se fatte parce qu’il ne connaît pas, mais il pense qu’il connaît. Je
connais des Rose-Croix, aujourd’hui, à soixante-douze ans, qui sortent de la
Rose-Croix parce qu’il n’y a plus pour eux de nourriture ! C’est fni ! Ils sont
intelligents, ils partent maintenant vers eux-mêmes.
L’initiation solaire, si vous pouvez vous rappeler ceci, et peut-être que non parce
que je m’arrange pour parler avec les gens… Et ils ne se rappellent pas ce que je
dis… Si vous pouvez vous rappeler ceci, que l’initiation solaire représentera pour
l’Homme la première expérience, le premier mouvement de sa conscience vers la
déprogrammation de son intellect, la déprogrammation de son intuition. Et ceci se
fera à partir du développement de la pensée créative de son mental supérieur.
Donc lorsque l’Homme aura atteint un niveau de conscience supérieure dite
supramentale, ou appelez ça comme vous voulez, l’Homme nouveau, cet Homme
possédera trois facultés : La raison, l’intuition et une conscience supérieure. Mais
jamais, jamais, l’Homme, ne doit utiliser l’une contre les autres. Et si jamais
l’Homme fait l’erreur, parce qu’il n’est pas sufsamment ou parce qu’il n’a pas
sufsamment avancé dans cette conscience, si jamais l’Homme fait l’erreur
d’utiliser la pensée créative de son troisième cerveau contre les deux autres,
contre l’intuition et la raison, il soufrira. Si jamais l’Homme utilise l’intuition contre
son cerveau éthérique et son cerveau rationnel, il soufrira. Et si jamais l’Homme
utilise la raison contre les deux autres, il soufrira, parce que la conscience de
l’Homme nouveau, c’est un équilibre parfait.
Et pour revenir à votre question, la vérité qu’est-ce que c’est ? L’Homme
découvrira que la vérité n’existe pas, mais qu’il existe dans l’Homme ce que l’on
peut appeler un point de vérité. Un point de vérité, c’est la rencontre de l’énergie
de ces trois niveaux d’intelligence à l’intérieur du centre même du triangle. Donc,
le point de vérité, ce n’est pas une conceptualisation, ce n’est pas un concept. Le
point de vérité c’est un état d’esprit, ce n’est pas une forme-pensée.
Dans un triangle, vous avez un centre, et le centre doit être équidistant aux trois
apex. Il est là le point de vérité de l’Homme, et ce point de vérité n’a rien à faire
avec la vérité. La vérité n’a à faire qu’avec la polarité du vrai et du faux, n’a à faire
qu’avec la polarité de l’intuition et de l’intellect. Lorsque l’Homme aura compris
ceci, il aura compris une des grandes clés de l’évolution future.
F P : Avec notre connaissance falsifée, comment passer de la conscience
spirituelle à une conscience réelle de l’Esprit ? Comment passer, en fait, de la
collectivité à l’individualité, ou au savoir par soi-même ? Par où commencer ?
BdM : Le triangle, il existe dans tous les Hommes. Le troisième cerveau, il existe
dans tous les Hommes. Il n’est pas matériel, il est éthérique, mais il existe dans
tous les Hommes. Vous pouvez l’appeler votre Esprit, ce cerveau, vous pouvez
l’appeler votre double, ce cerveau, c’est sans importance. Mais il y a dans tous les
Hommes, dans tous les Hommes, une racine qui est fxée dans l’infnité de la
conscience humaine. Et cette racine, elle est créative, elle fait partie de la
conscience créative, elle fait partie des forces de vie qui passent dans l’Homme.
Mais lorsque cette racine jette dans le monde ses bourgeons, lorsqu’elle jette ses
feuilles, lorsqu’elle grandit, l’intuition et la raison en diminuent la puissance, la
colorent. Et comme elle est très puissante, cette source de vie dans l’Homme,
comme elle n’est pas personnelle, comme elle n’est pas conditionnée, comme elle
n’est pas conditionnable, mais que l’Homme est conditionné et que l’Homme est
conditionnable, l’Homme la coupe ! L’Homme se coupe d’elle et l’Homme grandit
petit à petit, au cours des années, et vient un temps où il n’a plus accès à cette
intelligence qui est la sienne.
Et qu’est-ce qui se produit à ce moment-là ? Viennent les clercs, viennent les
religieux, viennent les êtres spirituels, viennent les êtres qui optent pour une forme
d’ésotérisme, pour une forme de recherche intérieure, et tout à coup s’ouvre un
autre centre dans l’Homme : Le centre de l’intuition : la connexion télépathique
avec l’astral, et l’Homme dit : “Ah ! J’entends, j’entends, je suis en contact avec
ma petite voix intérieure”… Ce n’est pas sa petite voix intérieure, c’est de la
merde ! Et cette petite voix intérieure, selon l’évolution de l’Homme, selon
l’évolution de l’individu, est située soit sur un plan supérieur de ces sphères, ou
sur un plan inférieur de ces sphères. Imaginez-vous si cet Homme est peu évolué,
et que pour toutes sortes de raisons, il est en contact avec cette petite voix
intérieure !
Ben… Vous avez accès à toute cette gamme de criminalité que nous rencontrons
dans le monde aujourd’hui, tous ces actes de violence, tous ces actes d’insanité,
où le type arrive devant le juge et dit : “Ce n’est pas moi, on m’a dit ceci dans ma
tête”… Donc l’Homme… Ce n’est pas la raison… La raison, elle est beaucoup plus
près de l’Homme que l’intuition, parce que l’intuition a été falsifée ! Vous savez
qu’est-ce que c’est l’intuition ?
Je vais vous dire… L’intuition… D’abord, je vais vous dire autre chose, l’Homme
c’est un organisme, c’est un violon, il a trois cordes. Il a la corde de l’intellect,
il a la corde de l’intuition et il a la corde de son intelligence. Et la corde de
l’intelligence est la plus subtile, mais elle vibre tout le temps, et elle fait vibrer la
corde de l’intuition et elle fait vibrer la corde de la raison, parce que l’énergie vient
de l’Homme. Mais l’Homme n’est pas habitué à travailler avec cette corde, elle
vibre trop, elle est infnie, donc il ne s’occupe pas trop de cette corde.
Il s’occupe des autres cordes qui ont une sonorité beaucoup plus basse,
beaucoup plus près de lui. Et celle qui vient après, c’est la corde de l’intuition, les
êtres spirituels vibrent à cette corde, c’est de cette corde qu’ils partent vers
l’initiation. C’est de cette corde qu’ils vont aux Indes, qu’ils vont au Tibet, qu’ils
vont en Afrique du Sud, qu’ils vont en Amérique du Sud dans la jungle, qu’ils vont
dans les églises, qu’ils se joignent à des communautés quelconques, à des sectes.
Et ensuite, il y a la raison, cette autre corde encore plus près de l’Homme qui, si
elle vibre bien, nous donne une chose merveilleuse que nous appelons la science.
Mais l’Homme doit vibrer, faire vibrer les trois cordes de son violon à l’unisson, à
l’unisson ! Et si une corde prend l’avantage sur l’autre, si nous n’avons simplement
que la corde de la raison, nous fnissons avec de très grands dommages sur le
plan de la science.
Si nous avons simplement la corde de l’intelligence… (coupure enregistrement)…
(reprise en cours) (…) Qui est lui-même, mais pour qu’il utilise cette corde, il faut
qu’il apprenne une fois pour toutes que, quand il sait quelque chose, il le sait !
Mais vient une autre condition dans ce sujet, c’est que l’Homme, dans le passé,
n’a jamais parlé. La parole ne fait pas partie de la conscience de l’Homme
adamique. La parole fait partie de l’Homme nouveau, la parole fait partie de la
nouvelle évolution.
Le verbe, la puissance vibratoire de cette première corde à travers la deuxième, à
travers la troisième, c’est ça la parole, ce que les grands initiés avaient, la parole !
Cette parole, elle fait partie de l’Homme, elle est universelle dans tous les
Hommes. Mais l’Homme doit apprendre à l’utiliser. Jamais vous n’arriverez à
savoir quoi que ce soit par la pensée. Jamais, jamais ! Parce que la pensée est une
forme de programmation qui a été utilisée par les forces cosmiques pour amener
l’Homme au développement d’une conscience dite égoïque. Ce n’est jamais par la
pensée que vous saurez, ce sera par la parole.
La pensée ne donnera à l’Homme nouveau qu’un point de référence, de plus en
plus absolu au fur et à mesure que cette pensée sera de plus en plus absolue. Et
viendra un jour où l’Homme n’aura plus besoin de se servir de sa pensée, donc
viendra le jour où l’Homme ne pensera plus, où l’Homme, simplement, parlera. Et
sa parole sera sa puissance, elle deviendra créative dans le monde. Donc, ce n’est
pas par la pensée que l’Homme peut savoir, puisque la pensée elle est
conditionnée.
Si la pensée n’était pas conditionnée, l’Homme pourrait savoir, l’Homme serait en
communication télépathique avec lui-même, avec son double sur un autre plan,
dans la lumière de lui-même. Il aurait une conversation intéressante, mais non pas
nécessaire, mais intéressante, pour alléger sa solitude. Parce que ne pas penser,
c’est vivre le vide, et vivre le vide pendant des mois, des mois, et des mois, c’est
pesant pour l’Homme quand il n’est pas habitué.
Quand il est habitué, c’est très plaisant, mais quand l’Homme n’est pas habitué,
ce n’est pas plaisant de vivre le vide. C’est pourquoi l’Homme se réfère à sa
pensée pour se donner l’illusion d’être. Donc, l’Homme de la nouvelle évolution
sera obligé de totalement revoir, revoir, regarder, reprendre en considération ce
qui se passe dans son mental. Et si un jour, dans son mental, on lui dit : “Telle
chose, c’est la vérité”, c’est là que l’Homme doit savoir et réaliser que c’est un
piège.
Vous, en général, vous n’avez pas accès aux plans parallèles, donc vous n’avez
pas conscience des mondes qui survivent à la matérialité, donc vous n’avez pas
conscience de l’organisation cosmique qui sous-tend le matériel, qui donne à
l’Homme l’intuition, qui donne à l’Homme la pensée, qui donne à l’Homme, même
l’action. Vous croyez que tout vient de vous à partir de la physico-chimie de votre
êtreté matérielle, c’est une illusion.
Il vous faut souvent dans la vie de très grands chocs pour vous amener à vous
réveiller un peu. Mais il y a une partie dans chaque Homme qui veut s’unir avec la
matière de l’Homme, et cette partie, aujourd’hui, est en voie d’évolution et de
descente sur la Terre. C’est pourquoi aujourd’hui, nous parlons de conscience
supramentale, et nous parlons de fusion de l’Homme nouveau. Mais tant que vous
n’aurez pas perdu l’habitude de rechercher la vérité, vous n’aurez pas compris.
Tant que vous n’aurez pas perdu l’habitude mécanisée, programmée, de
rechercher la vérité, vous n’aurez pas compris. Un jour, après dix ans, quinze ans,
vingt ans, trente ans, cinquante ans de recherche dans le désert, vous en aurez
ras-le-bol de la recherche de la vérité, vous fermerez vos livres et vous plongerez
en vous-mêmes, autrement dit vous commencerez à parler.
Mais tant que vous rechercherez la vérité, vous ne pourrez pas parler, vous
pourrez jaser, vous pourrez échanger des formes de vérité pour d’autres, vous
pourrez faire du jogging mental. Mais vous serez, pendant des années, le cul assis
sur une chaise, comme vous l’êtes à écouter des Hommes comme moi au lieu de
vous, être dans votre vie, dans votre situation de vie, à vous-mêmes, et ne pas
vous occuper d’Homme comme moi.
Lorsque je dis que l’Homme est efectivement un être intégral et que seule la
programmation de sa conscience, fondée sur le mémoriel accumulatif pendant des
siècles, que tout ceci c’est la barrière contre lui-même, ce n’est pas de la vérité,
c’est un point de vérité, c’est la réalité de l’Homme. Toutes les pensées que nous
avons, toutes les pensées que nous vivons, sont des pensées idéologisées. Donc,
elles ne nous appartiennent pas, même si vous regardez le concept de Dieu.
Si l’Homme était en contact avec lui-même, il pourrait réellement comprendre le
besoin involutif millénaire du concept de Dieu, il pourrait comprendre le besoin
millénaire des religions, il pourrait comprendre le besoin millénaire de l’involution.
Mais il serait libre lui, en tant qu’individu, de ses besoins qui, maintenant, font
partie de la masse en évolution, mais ne font plus partie de sa conscience.
C’est pour ça que jamais, jamais, je ne dorerai la pilule à un public, que ce soit par
la parole ou que ce soit par des livres, ou que ce soit par d’autres moyens. Jamais
je ne serai un Homme plaisant à écouter, parce que jamais je ne me plierai aux
besoins émotifs et psychologiques de la masse ou aux besoins psychologiques et
émotifs des individus qui ne sont pas encore sortis de la masse, pour en arriver à
une constante et présente observation d’eux-mêmes, parce que ce serait antiHomme, ce ne serait pas réel.
Et comme je ne demande à personne de me croire, comme je suis contre la
croyance, parce que je l’ai déjà expliqué, comme je ne fais que parler, que
d’instruire, puisque c’est une instruction mondiale que je fais, à ce moment-là je
n’ai pas à me plier à la conscience de l’Homme. Je ne peux pas le faire, et pour
cette raison, je ne peux pas être un bonhomme gentil, mais je suis très gentil
efectivement, mais je vais vous dire, je ne peux pas être un Homme qui plie du
roseau dans le vent.
Je connais trop la “game”, je connais trop la partie, et j’essaie dans le monde de
l’expliquer à ceux qui sont prêts à pouvoir absorber le choc de cette parole. Donc,
je ne suis contre rien, je ne suis anti-rien mais je suis anti-tout. C’est subtil.
Je suis anti-rien mais je suis anti-tout ! Lorsque je dis que je suis anti-rien,
c’est que je dis que je comprends l’involution, je comprends pourquoi l’Homme
a été programmé, je comprends pourquoi l’Homme a dû être ou vivre une
connaissance hiérarchisée, directement reliée aux pouvoirs temporels ou
spirituels. Je le comprends ! Je comprends pourquoi les Hommes ont été
malmenés par les forces occultes, je le comprends. Mais je dis que tout ceci est
anti-Homme, anti-Homme nouveau, pro-Homme ancien, mais anti-Homme
nouveau ; et je parle à l’Homme nouveau, je ne parle pas à l’Homme ancien. Je
respecte toutes les doctrines mondiales, mais je m’occupe de l’Homme nouveau.
Et je dis que l’Homme nouveau sera obligé, quelque part dans le temps, de
réaliser qu’il possède trois cerveaux, il a toujours possédé trois cerveaux mais que
deux de ses cerveaux ont été amenés à une très grande activité, pendant que le
troisième dort. Et le troisième dort parce que les deux autres sont des cerveaux
qui font partie de la conscience collective de l’Homme.
La preuve : regardez vos pensées, vos pensées selon vos doctrines, selon vos
éducations, selon votre passé, selon vos contacts sociaux. Vos pensées font
toutes partie de quelque chose qui n’est pas vous, mais qui vous a été transmis au
cours des siècles. Ce n’est pas parce que des choses ont été transmises au cours
des siècles que ces choses sont absolument réelles. Elles peuvent être
relativement bonnes oui, mais elles ne sont pas absolument réelles !
mise à jour le 16/06/2024