FP 119 – S’adapter à soi-même [fr]

FP 119

S’ADAPTER À SOI-MÊME

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Alors ce qui est extraordinaire au niveaudes névroses, c’est que les névroses sontformées d’astralité, de formes, et l’egoa peur, l’individu a peur d’être rejeté,et parce qu’il a peur d’être rejeté,il a développé des mécanismes de sécuritécontre l’angoisse ; et c’est justementça comme névrose, ce sont les mécanismesde sécurité contre l’angoisse, c’est-à-direque celui qui a peur d’être rejeté vatout faire pour être… (inaudible).

Celui qui a peur d’être critiqué va cacherses moindres défauts, puis c’est là oùs’installe la névrose. Celui qui a peurde ne pas être aimé, il va tout faire pourcharmer, pour ne jamais s’opposer ou contrarier.

La personne qui a peur d’avoir tort, elleva tout faire, développer des mécanismesde sécurité, elle va vouloir avoir raisonà tout prix, éviter toute erreur.

La personne qui a peur, par exemple, de n’êtrepas en règle, va toujours suivre la routeou le devoir, justifier ses actions, rendredes comptes, ériger à l’outrance certainesactions, d’où les manies et les obsessions.

Alors, est-ce qu’on pourrait dire que lasanté psychique consiste à d’adapter enpermanence aux diverses circonstances de lavie, à quoi est-ce qu’il faut s’adapter,en fait ?

Bernard de Montréal (BdM) : La santé psychique demande que l’ons’adapte à soi-même.

FP : À soi-même ?

BdM : Oui, et s’adapter à soi-même c’esttrès difficile, parce que nous n’avonspas, lorsque nous sommes conscients, nousn’avons pas suffisamment de conscience desoi.

FP : On aurait tendance qu’il faudrait pensers’adapter aux autres !

BdM : Donc automatiquement, nous cherchonsà nous adapter aux autres et nous avons tendance,naturellement, à développer ce que j’appelleun mental collectif, et l’Homme doit développerun mental individuel, universel, bien ajustéà la société, mais un mental qui est fondésur sa propre intelligence, sa propre lumière.

Et quand je parle de sa propre intelligence,je ne parle pas de son intellect, je parlede cette vibration en lui, de cette natureprofonde en lui qui est sienne et qui n’estpas tachée, qui n’est pas colorée parla mémoire.

Le problème de l’Homme, c’est la mémoire,le problème de l’humanité c’est la mémoire,et tant que l’Homme n’est pas capablede définir son action, sa parole, son savoir,en dehors de la mémoire de l’humanité,il n’est pas capable de vivre une personnalitéqui est réelle, autrement dit qui est fondéesur “l’approportionnement” de son énergietravers son ego, à ce moment-là il vientune personnalité qui est déformée, quin’est pas réelle, qui est sujette à devenirnévrotique, si la vie crée trop de chocs.

Vivre près de soi-même, être soi-même,ce n’est pas une attitude à se créer unlit qui n’est pas réel, il couche dansce lit toute sa vie. Vivre sa vie, comme souventon va dire, par exemple, les gens vont dire: Ah ! Ben il faut que je réussisse dansla vie ! Il ne s’agit pas pour l’Hommede réussir dans la vie, il s’agit pourl’Homme de réussir sa vie.

Si l’Homme réussit sa vie, il vit trèsbien dans la vie, mais si l’Homme dépensetoutes ses énergies à vivre une vie quin’est pas la sienne, il ne sera jamais heureuxdans sa vie même s’il a du succès. Nousconnaissons beaucoup d’Hommes qui ont lesuccès ; nous sommes aujourd’hui dans unephase de civilisation où chacun court ausuccès, mais ça, c’est la fausse personnalité.

FP : On vit en fonction de l’approbationsociale ?

BdM : On vit en fonction de l’approbationsociale et l’approbation sociale est fondéesur les mécanismes hiérarchiques du pouvoirqui veulent maintenir un certain statu quo,afin de maintenir un certain ordre, afin demieux fontionner, afin d’avoir plus de pouvoir,c’est un cercle vicieux.

FP : Alors, s’adapter à soi-même, quiest ce soi-même ?

BdM : Ce soi-même c’est l’invisibilitéde l’Homme, c’est cette partie de luique nous ne connaissons pas, que nous devonsapprendre à reconnaître avec le temps, quenous devons apprendre à reconnaître au furet à mesure que nous réalisons que notreaction, notre parole n’est pas réelle.

Un être inconscient sait très bien quandil parle et qu’il n’est pas réel, ouquand il agit et qu’il n’est pas réel.

Il ne s’agit pas pour l’Homme d’êtrevrai ou de ne pas être faux, il s’agitpour l’Homme d’être réel. Et nous cherchonsplutôt à ne pas être faux ou à être vrai,et c’est une illusion subtile de la consciencechrétienne d’être vrai, de ne pas êtrefaux ; et nous ne connaissons pas les mécanismesde la dualité du vrai et du faux, et nouscroyons que le vrai est plus grand que lefaux, que le faux est plus éloigné de laréalité que le vrai ; et c’est effectivementceci, mais nous ne réalisons pas que le vraiet le faux font partie de l’envers d’unemême médaille, et cette même médaillec’est la réalité.

Et tant que l’Homme n’est pas dans saconscience, qu’il n’est pas dans son identité,il peut être très très diminué dans savie à cause de sa recherche du vrai commeil peut être diminué dans sa vie à causede la recherche du faux ; moi je ne peux pasciter de collectivités mais je sais qu’ily a dans le monde des collectivités d’Hommesqui en sont arrivés à un point de fanatisationd’être dans le vrai. Il y a aujourd’huides organisations dans le monde, des millionsd’individus qui sont dans le vrai, eux sontdans le vrai, vous, vous êtes dans le faux.

Alors la relation, la relativité entre levrai et le faux, un jour elle devra êtredétruite cette relativité, cette dualité,pour que l’Homme entre dans la synthèsede l’intelligence, c’est-à-dire l’activitéde son esprit, de son énergie, de son intelligence,à travers l’ego. À ce moment-là, l’Hommeest absolument protégé contre la névrose.

FP : Et qu’est-ce qui ne fait pas partiedu moi authentique, est-ce que ce sont lesconditionnements, ce que les psychanalystesappellent le surmoi, de tous les conditionnements,il y a les préjugés peut-être à partirde la famille, de l’école, etc., tout çane fait pas partie d’une identité véritabled’un individu ?

BdM : Tout ce qui ne fait pas partie du moiauthentique, c’est ce que nous sommes, toutce que nous sommes ne fait pas partie du moiauthentique ; ce que nous deviendrons faitpartie petit à petit du moi authentique.

Le moi authentique est une infinité psychiquede l’Homme, c’est une conscience sansfin, c’est une infinité qui (inaudible)l’ego et tout ce qui n’est pas cette infinité,tout ce qui n’est pas cette intelligencecréative, tout ce qui n’est pas cette instantanéitécréative, tout ce qui n’est pas le rapprochementparfait et absolu de cette conscience faitpartie du surmoi, fait partie du conditionnement.

Le conditionnement, naturellement, fait partiedes activités involutives de la civilisation,ça fait partie de l’organisation, dela progression de l’Homme, c’est normal; le passé de l’humanité il est normaldans son anormalité, mais maintenant quel’Homme entre dans une nouvelle phase d’évolution- parce qu’effectivement nous allons versune intégration de notre énergie – le surmoi,les aspects, les conditionnements extérieursdeviendront de moins en moins puissants dansla conscience de l’Homme ; et naîtra dececi une nouvelle conscience humaine.

FP : Quelles sont les questions qu’on pourraitse poser pour vérifier notre authenticitéou notre manque d’authenticité ?

BdM : Il n’y en a aucune. Si vous vérifiezvotre authenticité, vous serez dit intérieurementque vous ne l’êtes plus, parce que l’Hommene réalise pas qu’il est plongé dans unmarais, et ce marais c’est ce que j’appellele mensonge cosmique. Le mensonge cosmiqueest à la base même de l’organisation psychologiquedu mental humain, et c’est justement lemensonge cosmique qui est la force de pénétrationdans la matière ; c’est ce mensonge quipermet à l’Homme de maintenir le lien avecla matière.

L’Homme n’est pas suffisamment intégrédans son énergie pour vivre le réel, doncil est obligé de vivre une certaine partde mensonge cosmique afin de pouvoir synthétiserle mental avec son émotion et se donner devivre une personnalité qui est plus ou moinséquilibrée. Je vous donne un exemple demensonge cosmique. Prenons par exemple lephénomène de Fatima qui tient à cœur tousles Hommes.

Le phénomène de Fatima, c’est un phénomènequi est authentique et ce n’est pas parcequ’un phénomène est authentique qu’ilest réel. La définition de la réalité,c’est la capacité à l’Homme de désintégrerla forme qui l’englobe sur le plan mentalafin de libérer l’énergie de son émotion,lui permettant à la fin, inévitablement,de restructurer son mental, et de donner àson mental une puissance créative qui voudraitconnaître les secrets de l’invisible, lessecrets du paranormal, les secrets des grandsmystères de la Terre.

Vous prenez le fameux phénomène de Fatimaraconté par le public, raconté sur le planjournalistique, le soleil qui tourne, la Viergequi apparaît à des enfants. Alors le mentalhumain lui, est capable de se soustraire dela mémoire et du pouvoir des symboles, estobligé d’absorber ce phénomène commeétant un phénomène authentiquement religieux; et effectivement il est un phénomène authentiquementreligieux, il n’est pas capable d’allerplus loin.

Si ‘Homme va plus loin au niveau de sonmental supérieur, de sa conscience, de sonmoi réel, il sait très bien que le phénomènede Fatima, c’est un phénomène d’interventionpsychologique dans l’évolution de la racehumaine pour lui permettre de se stabiliserémotivement devant les effrois de la guerre.

Le phénomène de Fatima, c’est un phénomènequi permet à des forces qui font partie dusubconscient de l’humanité de s’intégreravec le subconscient personnel de l’Homme; afin de lier la conscience humaine, la consciencecollective, pour maintenir un équilibre dansle monde. Ça fait partie des grandes tactiquesgouvernementales des plans invisibles vis-à-visla conscience de l’humanité, la conscienceplanétaire de l’Homme.

FP : Alors, vous affirmez qu’il y a desforces derrière ces phénomènes et que cene sont pas une projection de l’inconscientcollectif ou une matérialisation de cet inconscient,des espoirs de l’Homme, ce sont des forcesqui sont sous-jacentes ?

BdM : Ce sont des forces qui sont sous-jacentesmais qui utilisent l’inconscient collectifde l’Homme en fonction du territoire psychiquequi convient d’éliminer. Ces forces nepeuvent pas utiliser une symbologie qui neconvient pas au symbole de l’Homme. Donc,la Vierge, dans l’évolution de l’Hommeoccidental, elle est très importante, elleest grande dame, elle est hautement placéedans la hiérarchie des sphères.

Donc ces forces utilisent ce symbole pourdonner à l’Homme l’occasion de vérifierl’exactitude de ces actions dans un mondeoù risque la pénétration d’une trop grandeastralité menant éventuellement à une Babylone.

Donc ces forces intelligentes sont très conscientesde la structure psychique de l’Homme etelles utilisent les pensées, les émotionsde l’Homme, pour faire avancer l’Hommevers un état de paix qui est souhaitable
FP : Bon alors ça, c’est valable pour l’Hommequi est foncièrement religieux, mais celuiqui est athée, à ce moment-là ?

BdM : Celui qui est athée, ce n’est pasparce qu’il est athée qu’il sera forcémentobligé de renier le fait, parce que le faitde Fatima, c’est un fait qui est, effectivement,sur le plan de l’opinion mondiale, accepté; les interprétations de ce fait varient,si vous êtes religieux, si vous êtes scientifique; les scientifiques sont incapables de répondreau phénomène parce que le phénomène faitpartie encore de toute la constellation desphénomènes OVNIs.

Donc l’Homme un jour, sera obligé de seséparer mentalement de ce que j’appellele mensonge cosmique, c’est-à-dire de l’alliancequi existe entre l’Homme, entre l’êtrehumain et les forces planétaires invisiblesde l’involution, que l’on appelle lesforces lucifériennes. il ne s’agit pasde considérer les forces lucifériennes commeétant des forces lucifériennes, dans lesens que nous le comprenons sur le plan spirituel.

Les forces lucifériennes, dans la haute hiérarchisationde leur pouvoir, sont des forces de trèshaute intelligence qui ont le pouvoir de créersur une planète un processus involutif del’énergie, permettant éventuellement àla forme, de se réorganiser évolutivement,et de créer et de donner comme produit finalun être humain conscientisé à un certainniveau d’évolution ; mais incapable depercer les territoires ténébreux des mystèresde la création.

Et l’Homme, un jour, doit connaître, comprendreles mystères de la création, comme il connaîtles mystères de la vie matérielle, commeil connaît les mystères de la science. Doncl’Homme ne peut plus, éventuellement, êtreaffligé par le mensonge cosmique, et pourça, il lui faudra un jour faire la synthèsedu bien et du mal ; c’est-à-dire reconnaîtrequ’il existe dans la conscience de l’Hommedes forces opposées à l’évolution etdes forces qui travaillent à l’évolution.

Mais ces forces ont une chronologie, il ya un temps pour l’involution, il y a untemps pour l’évolution, il y a un tempspour les forces des ténèbres et il y a untemps pour les forces de la lumière ; etles forces de la lumière, aujourd’hui, commencentlentement à descendre, mais elles descendentlentement parce que les forces des ténèbresont encore beaucoup de territorialité psychiquesur la Terre.

C’est l’Homme conscientisé, l’individuconscientisé qui en arrive à son identité,qui passe éventuellement à travers la fameuseinitiation solaire, qui en arrivera à travailleravec des forces qui sont d’un autre ordre,et l’évolution commencera sur cette planète; et à ce moment-là, ces Hommes n’appartiendrontplus à cette catégorie d’Hommes qui sontminés par l’ignorance ; c’est-à-diretotalement emprisonnés dans la dualité dubien et du mal qui, elle-même, est encapsuléedans la fameuse réalité du mensonge cosmiquequi ne pourra jamais et qui ne sera jamaisaffirmée par les forces occultes de l’Homme; ça va contre leur intérêt.

FP : Pourquoi est-ce qu’il existe une tensiondans le mental humain lorsqu’on prononceun mot comme “luciférien” ou “forceslucifériennes”, pourquoi est-ce qu’onn’est pas capable d’identifier ça àquelque chose soit de positif ou de négatif,il existe une tension ?

BdM : Parce que nous avons de l’émotiondans le mental. Nous ne sommes pas capablesde regarder la hiérarchisation des pouvoirsdans le cosmos en fonction d’une déterminationcréative ; nous sommes obligés de vivreles grandes conceptions cosmiques à partird’un plan spirituel qui a été conditionnépar nos religions, par nos philosophies, parnos cultures, par nos races, par nos régions.

Nous n’avons pas un mental libre ; nousne sommes pas capables de faire le partagedu bien et du mal et de voir l’importancedu mal et de l’importance du bien.

Nous ne sommes pas capables de voir qu’ilexiste dans le ying et le yang un mouvementde descente et un mouvement d’ascension; et que ce mouvement de descente et d’ascensionfait encore partie de la pérennisation etdu mouvement karmique et cyclique de la relationentre l’Homme et le monde des morts.

FP : L’aspect luciférien, est-ce que c’estrelié à l’intellect de l’Homme ?

BdM : L’aspect luciférien est relié àl’intellect de l’Homme ; l’intellectde l’Homme est le produit de l’activitédes forces lucifériennes sur la Terre ; laconscience réelle de l’Homme fait partiedes autres forces qu’on appellera, demain,les forces de la lumière. Ce sont deux niveauxd’intelligence, deux niveaux d’intelligenceparfaitement intégrables les uns avec lesautres ou l’un avec l’autre, capablesde travailler l’un avec l’autre ; maisoù celui qui est libre ne peut plus êtreemprisonné par celui qui est effectivementstructuralisant, fossilisant, à longue haleine,éventuellement.

Il faut qu’il y ait de la vie dans l’intelligenceet non pas simplement de la forme. La fonctionde l’intelligence luciférienne sur la Terre,ça a été justement de donner à l’Hommela forme ; la forme qu’on appelle la penséea permis de développer l’ego. Une foisque l’ego est développé, l’Homme doitcomprendre les lois de la forme, c’est-à-direcomprendre les lois de la pensée, c’est-à-direcomprendre la source de la pensée, c’est-à-direcomprendre la loi de la connaissance, la loide la question, la loi de la réponse ; etréaliser qu’il existe derrière la formeune vibration.

C’est-à-dire un rayonnement d’énergiequi fait partie de l’esprit de l’Hommeet qui peut éclairer la forme en dehors del’individualité, et libérer l’espritdans l’Homme. Il faut que l’esprit, unjour, soit libéré dans l’Homme pour quel’esprit puisse travailler avec l’Hommeet que l’Homme puisse bénéficier de savolonté, de son intelligence ; et travaillerà l’édification d’une nouvelle civilisationbasée sur des principes de vie, de conscienceet de pouvoir, ou de puissance, qui ne soientplus égocentriques mais totalement génératifs.

FP : Par où ça commence la libération del’esprit ?

BdM : La libération de l’esprit commenceà partir du moment où l’Homme est capablede se libérer de la forme, c’est-à-direprendre la forme comme elle est, de ne plusêtre assujetti à elle sur le plan de l’émotionet ne seulement la vivre que dans le mental.

Si l’Homme n’est pas capable de vivrede la forme dans le mental sans qu’ellepasse ou qu’elle soit filtrée par son émotivitéqui est déjà cultivée dans une famille,cultivée dans une région, dans une race,dans une nation, ainsi de suite, ou conditionnéepar une histoire, l’Homme est incapablede bénéficier de la forme et d’actualiserà travers la forme – parce qu’elle estnécessaire – l’énergie de son intelligence.

Donc l’Homme ne peut jamais avoir consciencede son moi, il n’a conscience que de laréflexion de son moi à travers la forme,c’est ce qu’on appelle la personnalité.

FP : Et au niveau de la science, est-ce qu’ily a un rapport avec cette énergie luciférienne
BdM : Mais oui, cette énergie luciférienne,je l’emploie dans un terme qui est cosmique,c’est-à-dire que je ne mets pas d’émotiondans la forme. L’énergie luciférienne,d’ailleurs le mot le dit : “porteur delumière”, “porteur d’intelligence”,cette énergie a la fonction d’établirsur la Terre une programmation psychologique,systématique, qui convient à l’organisationparallèle des mondes psychiques de l’Hommeet des mondes cosmiques de l’universel.

Donc la fonction de l’intelligence, de cetteintelligence luciférienne, est de créerdans l’Homme des modalités vibratoiressur le plan de l’architecture neurologiquedeson mental, qui l’amènera petit à petit,au cours de l’évolution jusqu’à la findu vingtième siècle, à pouvoir corrigergraduellement les rapports qui existent dansles (inaudible) aptitudes de l’infinitévis-à-vis l’Homme.

Ensuite, ce que l’Homme sera capable decorriger, ce rapport entre les infinitéset son mental, l’Homme sera capable de commencerà découdre, à défaire la forme, et àregarder dans la forme, et concevoir que laforme n’est qu’un support pour l’énergiede sa lumière, demain.

Donc les forces lucifériennes travaillentavec les forces de la lumière, mais les Hommesqui meurent et qui retournent dans les plansde la mort après la mort, de la vie sur laTerre, ne sont pas conscients de ces loisparce qu’ils ne sont pas suffisamment évolués.

Un Homme, aujourd’hui, qui serait amenéà la mort et qui retournerait au monde dela mort et qui serait conscient, ne pourraitpas rester, il ne pourrait pas être régipar ces mondes.

FP : Et peut-on se libérer de la peur…

de peur qui est celle de la mort ?

BdM : Oui effectivement, on peut se libérerde la peur de la mort, mais il ne s’agitpas de se libérer simplement de la peur dela mort, il s’agit de comprendre que lamort n’est que le transfert d’une énergieà partir d’un plan à un autre, que lamort, dans le fait, ça n’existe pas. Sivous parlez avec des gens qui sont morts,et que vous leur demandez s’ils sont morts,ils vous diront qu’ils ne le sont pas ; eteffectivement ils ne le sont pas.

Ce sont nos sens et notre conscience astraliséeanimale qui fait que nous avons peur de lamort, et ceci est en relation avec le conditionnementpsychologique que nous avons vécu pendantdes millénaires. Il y a sur la Terre, desraces, des Hommes, des individus, des cultures,des sectes qui n’ont pas peur de la mort; il y a eu, dans le passé, des phénomènesou des phénomènes collectifs où la mortfaisait partie du grandement de la vie del’Homme.

Mais ce que l’Homme découvrira dans l’évolution,c’est-à-dire avec le partage de son énergie,c’est que la mort est un monde, un planvers lequel il ne doit plus retourner, pourredonner une conscience continue ; à partirdu moment où l’Homme maintient une consciencecontinue, à ce moment-là il possède uneconscience immortalisable, c’est-à-direune conscience qui est capable de rejeterle corps matériel et de continuer à maintenirla relation entre l’esprit et la mémoireéthérique de l’Homme, qui est la conversionde toutes ses impressions astralisées aucours de sa vie, jusque dans la matière deson corps.

L’Homme doit un jour comprendre que la mort,elle est inévitable sur le plan du retourà la mémoire, mais qu’elle est absolumentéliminable sur le plan de la conquête desgrands espaces de l’esprit. Et la conquêtedes espaces de l’esprit, c’est la conquêtede la dualité de l’Homme, c’est le mouvementde l’Homme en relation et en fusion avecl’esprit, à travers les mondes parallèlesde son éther.

Et l’Homme en arrivera à ceci parce queça fait partie de l’évolution. C’estça la fusion de la race-racine de l’Homme,c’est ça qui fait en sorte que ces Hommesseront obligés de vivre ce que nous appelonsune initiation solaire, c’est-à-dire uneinitiation où l’esprit est amené à vivreen étroite collaboration avec l’ego ; maissans que l’ego soit dominé par l’espritet sans que l’esprit soit assujetti à l’egoà travers des formes astrales qui le rendentprisonnier.

Aujourd’hui, nous croyons que l’Hommen’est pas libre, nous le savons, nous croyonsque l’esprit n’est pas libre, nous lesavons, et pourquoi ? Parce que l’espritde l’Homme est contrôlé par les forcesastrales, il ne peut pas percer à travers,donc l’ego de l’Homme ne peut pas êtrelibre.

FP : La vie est faite de défis qu’on relèveconstamment, est-ce que sur le plan de lamort, il y a des défis à relever ?

BdM : Les défis continuent constamment parceque, où vous parlez de défis, vous parlezde déséquilibre ; où vous parlez de défis,vous parlez de la puissance extraordinairede la constellation, des systèmes planétaires; où vous parlez de défis, vous parlez despuissances astrales sur l’Homme ; où vousparlez de défis, vous parlez du pouvoir dela mort sur la vie matérielle. C’est pourquoisouvent les initiés diront que l’Hommeest un mort-vivant.

Il faut qu’il en arrive un jour dans lavie de l’Homme où le défi n’existe plus,où il n’y a que de la puissance. Le défis’éteint devant la puissance mais tantque l’Homme ne sera pas dans sa puissance,c’est-à-dire dans sa réalité, dans sonmoi réel, il sera obligé de défier, c’est-à-dired’entrer en lutte avec les positions planétaires,avec la progression astrale, avec toute laprogrammation qui résulte de son cyclismeréincarnationnel.

Et ceci, c’est une forme absolument… jele dis, c’est une forme absolument injusteentre ce qui concerne la réalité de l’Homme,mais c’est une forme inévitablement nécessairepour l’évolution et la descente de l’Hommeet de l’esprit dans la matière.

FP : Bon. Personnellement, je ne fais pasde politique, j’ai toujours trouvé la gaucheun peu maladroite et la droite un peu gauche,mais qu’est-ce qui peut manquer à la politiqueaujourd’hui pour pouvoir faire une gestionsaine du matériel ?

BdM : La politique dans le monde, elle manquede volonté, elle manque de volonté politiquedans le monde ; la volonté politique estun aspect créatif de la volonté, de l’intelligencede l’Homme ; et la volonté politique n’existepas parce que les Hommes, les nations, lesidéologies, sont des formes personnaliséesde la conscience astrale de ces nations. Donc,nous retrouvons sur le plan individuel commesur le plan collectif des politiques, desaspects astraux, c’est-à-dire subconscientsde l’activité des forces qui influencentl’Homme.

Si vous regardez aujourd’hui la problématique,par exemple, entre la Russie et les ÉtatsUnis, si vous parlez avec les dirigeants américainset vous parlez avec des dirigeants russes,vous verrez que tous les deux ont la raisonde leur idéologie, tous les deux ont la raisonde leur intelligence, tous les deux ont lacapacité de prendre conscience sur le plande leur propre territorialité psychique,des valeurs fondamentales de leur statut idéologique; et ceci est une très grande et une trèsgrave erreur qui peut mener à une confrontation.

Pourquoi ?

Parce que les Hommes politiques doivent, unjour, en arriver à réaliser que la conversionde toute forme d’idéologie ne peut se faireque si les Hommes sont libres de l’idéologieet ne se servent de la forme que pour fairepasser leur énergie créative ; mais ce n’estpas ce qui se passe. Les Hommes autant dansles unions autant que dans les politiques,autant que dans le “management”, les Hommessont prisonniers de la forme.

Ils ne sont pas capables d’utiliser la formepour convertir l’énergie créative, doncils deviennent prisonniers de la forme eteffectivement, la forme étant régie pardes lois de dualité, de vrai ou de faux,sont obligés de faire la compensation deleurs épreuves politiques, et dans la compensationde leurs épreuves politiques, ils s’aperçoiventqu’il n’y a pas de pont, il n’y a pasde médiation possible entre les deux grands,donc il n’y a que l’inévitabilité desconflits.

C’est pourquoi il m’est triste de direque la situation mondiale ne peut que s’aggraver,elle ne peut pas se rendre mieux, pourquoi? Parce qu’elle est encore régie par leslois lucifériennes, elle est encore régiepar l’astral. Donc il sera nécessaire,quelque part dans le temps, à la fin du cycle,qu’il se produise dans le monde, ce queje peux appeler la “démasquation” dela réalité, c’est-à-dire l’intégrationou la matérialisation sur la Terre d’uneforce puissante créative qui sera obligéede gérer et de prendre en main la dualitédes nations et de mettre de l’ordre dansles affaires des Hommes.

Ceci sera le nouveau cycle ; parce que lesHommes ne peuvent pas en arriver… Vous avezde temps à autre des Hommes puissants, desHommes qui ont une belle intelligence, desHommes qui ont réellement un charisme, desHommes qui sont au-dessus des flots de lapolitique médiocre ; nous les connaissonsces Hommes, qu’est-ce qui se produit souvent? Ils se font assassiner ; souvent ils nesont pas entendus et c’est malheureux.

Et ces Hommes sont réellement impuissantsà rendre dans le monde la qualité vibratoireet créative de leur moi parce qu’ils fontdans le monde trop de dégât, ils feraientdans le monde trop de dégât. Nous parlonssouvent de la diplomatie, la diplomatie effectivement,c’est le produit de la pensée française,mais la diplomatie c’est nécessaire dansle monde où nous sommes, mais un jour, ladiplomatie ne devrait plus être importante.

Mais dans le fond, la diplomatie, c’estl’hypocrisie élevée à un statut mondial.

FP : Dire que l’Homme de la rue, s’ilment, on va le traiter de menteur, tandisque que les diplomates…

BdM : Exactement, donc ce qui se produit,c’est que voyez les diplomates qui se promènentavec des gants blancs et des mains feutrées,des langues douces même veloutées, des yeuxpresque morts dans ce sens qu’ils ne veulentpas expliquer, exprimer leurs lois, donc vousfinissez par des politiques qui ne vont nullepart.

FP : C’est ça ! Et en Europe par exemple,il y a un terme pour expliquer ceci, ils disentque les Hommes politiques utilisent la languede bois, c’est-à-dire qu’ils ne fontque des promesses mais jamais d’actes concrets,c’est ce qu’on peut reprocher un peu àla politique !

BdM : Oui. reprenons le phénomène hitlériensans en faire une apologie, regardez Hitler; Hitler représentait durant la deuxièmeguerre mondiale, et je parle simplement deHitler d’un point de vue, il représentaitune volonté politique mais elle était négative.

Hitler a réussi à faire en Europe ce qu’ila fait parce qu’il avait une volonté politique,il semble que la volonté politique n’existeque dans les dictatures… (coupure)… Pourquoila volonté politique n’existerait pas dansles démocraties ? Parce que nous avons donnétrop au public de démocratie.

Nous avons donné trop de liberté au public,ceci ne veut pas dire que nous avons donnétrop de liberté au public, c’est que nousn’avons pas informé le public de sa liberté,de sorte que nous sommes dans des situations,aujourd’hui, où les dictatures font cequ’elles veulent, et nous qui représentonsles démocraties, nous sommes obligés deplier le genou, et lorsque vient un bonhommequi est prêt, à faire le “spot” et dire: “C’est assez là, la dictature, la nomenclature”,on ne veut pas de lui, on dit qu’il estun faucon, c’est ce qui s’est produitavec le président Reagan.

Si nous allons en Europe, (inaudible)… auCanada, aux États Unis, mais si nous allonsen Europe, si nous allons en Amérique duSud, nous voyons qu’il y a plus de sympathiepour la Russie qu’il y a pour les Américains,on n’aime pas les Américains, et je vousassure que l’Amérique représente dansle monde l’autre côté de la médaille.

FP : Mais c’est peut-être parce qu’onles craint plus les Russes en Europe, qu’onpeut craindre les Américains, on a peut-êtreplus de respect pour les Russes que pour lesAméricains ?

BdM : Il y a une autre raison, et la raisonelle fait justement partie de la confusionphilosophique des grands penseurs européensdurant la deuxième guerre mondiale, je prendsJean Paul Sartre, Cocteau, les “grands”…
FP : L’intelligentsia (groupe des intellectuels)
BdM : Oui, l’intelligentsia ; l’intelligentsia,elle a utilisé l’idéalisme du socialismemarxiste, parce qu’effectivement, ils sontdans cette direction, c’est bon, mais l’intelligentsiaétait tellement naïve, elle ne connaissaitpas les aspects plus teigneux de la consciencemarxiste institués dans le bolchevisme (inaudible)…L’intelligentsia, elle a pensé pouvoirvivre le socialisme à la hauteur de l’espritde Karl Marx, ce n’est pas Marx qui a crééle communisme en Europe, c’est Staline !

Ce sont les Hommes qui ont été assoiffésdu pouvoir, ce sont les Hommes qui ont travailléavec des masses absolument ignorantes surle plan politique, et l’intelligentsia esttombée ; et finalement elle s’est redresséejusqu’à un certain point. Nous ne sommespas capables de faire le partage des choses,nous ne sommes pas capables de voir avec unesprit froid les aspects positifs d’uneidéologie, les aspects négatifs d’uneidéologie. Nous prenons le tout comme del’aspirine pour nous endormir politiquement.

La même chose en Allemagne, les Allemandsont cru tellement en Hitler, qu’ils sont devenusla personnification collective de cet Homme.

Très peu d’Hommes en Allemagne ont vu àtravers cet Homme, même Carl Jung, ce grandpsychanalyste, a fait partie du mouvementnazi. Vous allez dire : “Mais oui, maisAuschwitz n’existait pas dans ce temps-là,toute la barbarie nazie n’existait pas”.

Mais si vous aviez été Rudolf Steiner, vousauriez vu avant, l’évènement qui se produisait.

Si vous aviez été dans votre intelligence,vous auriez vu avant, l’évènement quise produisait. Et c’est pourquoi j’affirmequ’un Homme qui est dans son intelligencene va pas attendre l’évènement pour prendreposition, il prendra position avant l’évènement,c’est ça être intelligent. C’est voirdix ans, quinze ans d’avance ce qui va seproduire, c’est pouvoir renifler, sentirdans l’esprit du démagogue, des aspectsastraux qui diminuent la réalité de l’Homme,qui diminuent son individualité, qui luienlèvent de la liberté sociale, de la libertépolitique, pour lui donner le présent dela glorification nationale.

Lorsqu’un Homme vient à un peuple et ildit à un peuple : “Vous serez le grandpeuple”, déjà il va contre l’individuparce que c’est l’individu qui formulela conscience collective, c’est l’individudans le peuple de la nation qui est important,ce n’est pas la nation, je reproche cecià Kennedy quand il dit : “Ask not whatyour country can do for you ; ask what youcan do for your country”, quelque chosecomme ça, ne demandez pas à ce que votrepeuple, votre nation peut faire pour vous,demandez ce que vous pouvez faire de votrenation, c’est subtil.

C’est subtil ! Moi je veux bien faire pourla nation, du moment que la nation ne m’enlèvepas de liberté, du moment que la nation mefait vivre, me permet de vivre en tant qu’individu; c’est subtil le message de Kennedy ; surle plan nationaliste il a été bien reçu,mais sur le plan de la réalité de l’Homme,il faut faire attention !

FP : Mais vous annoncez l’avènement del’intelligence mais que va-t-il se passerdemain s’il y a de plus en plus d’Hommesintelligents et qu’on n’est pas garantsde leur honnêteté en arrière-plan ? Est-ceque cette intelligence-là ne peut justementpas devenir encore plus destructive qu’ellene l’a été par le passé ?

BdM : Lorsque nous parlons d’intelligence,il y a différentes sortes d’intelligence.

Il y a l’intelligence astralisée de l’Hommeet il ya l’intelligence pure, mentale, del’Homme. L’intelligence de l’Homme quiest créative, qui est pure, qui est mentale,qui n’est pas conditionnée par des aspectsastraux, autrement dit subconscients, cetteintelligence elle est créative, elle n’appartientpas à l’ego, elle passe à travers l’ego.

L’ego est une lentille, cette lumière passeà travers l’ego.

Mais lorsque l’intelligence de l’Hommeest astralisée, l’ego la veut, il veuts’en servir, il est mesmérisé par elle,et lorsque l’Homme est mesmérisé par sonintelligence, il est très près de mesmériserles masses de cette intelligence, et c’estlà que nous avons la confrontation entrel’identité et la perte de l’identité,c’est ce qui s’est produit en Allemagne.

Hitler est un homme… il ne faut pas direcomme certains psychologues ont dit, qu’Hitlern’était pas intelligent ; Hitler étaitenglobé par une intelligence occulte trèspuissante, il n’était pas suffisammentévolué sur le plan de l’esprit pour voirà travers cette forme. Ceci fait partie desa vie, de sa programmation. Mais il étaitenglobé par une intelligence très puissanteet c’était aux allemands, au peuple, auxeuropéens de voir.

FP : Mais ces choses-là, aujourd’hui, pourraientse reproduire avec beaucoup de facilité ?

BdM : Aujourd’hui, ces choses-là ne pourraientplus se reproduire, parce que l’Homme avécu pour l’expérience de ceci, mais d’autresaspects de cette chose-là pourraient se reproduire.

FP : Supposons qu’il y ait d’autres Hommescomme vous qui aient ce pouvoir de parler,qu’ils puissent faire vibrer très facilementune masse, qu’est-ce qui nous garantit del’honnêteté d’une personne ? Commentest-ce qu’on peut diagnostiquer derrièrecette intelligence qui est très visible,l’honnêteté ?

BdM : Un Homme qui est dans son intelligencepeut facilement raccorder son intelligenceavec l’intelligence d’un Homme qui estdans son intelligence, autrement dit l’intelligencecréative, c’est universel, ça n’appartientpas à un Homme, et tous les Homme ont unpeu de cette intelligence. Donc un Homme quiest dans son intelligence, dans son identité,va rechercher des Hommes qui sont dans leurintelligence, dans leur identité. Il va parleravec eux et tous ces Hommes ensemble verront,comprendront la même chose, c’est-à-direqu’ils comprendront ce qu’ils savent etils pourront facilement échanger entre eux.

Il ne peut pas y avoir de domination à partirde l’intelligence créative de l’Homme,parce que l’intelligence créative de l’Homme,elle se sépare et elle va dans tous les Hommes.

Un Homme qui est dans son intelligence nepeut pas dire : “Moi je possède la vérité”.

Un Homme qui est dans son intelligence nepeut pas dire : “Moi je suis la vérité”.

Il est obligé de vivre sa conscience créativeà partir de l’équilibre universel de cetteénergie qui passe et qui fluctue dans différentsindividus.

Il peut la voir dans le petit comme il peutla voir dans le grand parce qu’elle n’appartientpas à l’ego. La plus grande qualité observée,que l’on peut observer de l’Homme quiest dans cette intelligence supramentale,c’est qu’il n’y a pas en lui d’orgueilspirituel, il n’y a pas en lui d’orgueilmental, il y a une sorte de neutralité, ily a une sorte de relation entre l’invisibilitéde sa conscience et la permanence de son ego; il y a quelque chose en lui qui n’estpas réfractaire à la lumière ; il y a quelquechose en lui qui n’est pas empoisonnablepar le passionnel de l’astral.

Il y a quelque chose en lui qui est absolumentcontre la domination, qui est absolument contrela diffusion de la domination. Il y a dessignes, l’Homme peut reconnaître des signesen contact avec l’Homme conscient ; et cessignes sont inévitablement le produit d’uneconscience créative, d’une conscience réelle.

L’Homme nouveau ne pourra pas être menti,on ne pourra pas mentir à l’Homme nouveauparce qu’il sera trop dans son identité.

On peut mentir à un Homme qui n’est pasdans son identité mais on ne peut pas mentirà un Homme qui est dans son identité parceque déjà, il sait. Et ça, c’est la grandesécurité de l’Homme nouveau, c’est lagrande sécurité de l’Homme qui, un jour,pourra travailler avec les Hommes, composeravec les Hommes, établir avec les Hommeset créer une nouvelle base de civilisation.

L’Homme nouveau ne pourra pas être menti,il sera trop sensible à son intelligence.

FP : En attendant, pour la masse des peuples,comment est-ce que cette masse peut se protégervis-à-vis d’un discours réactionnairequi joue sur l’émotion, en tout cas, commentest-ce qu’elle peut se protéger ?

BdM : Il sera averti, il y a des Hommes dansle monde, moi j’en suis un qui avertis àma manière, je dis : L’Homme doit puiserdans sa conscience sa réalité, regarderdans le monde ce qui se passe et toujoursvoir la forme en fonction de son intelligence.

S’il n’a pas la puissance intérieure,la force intérieure, le garant, s’il n’apas la capacité de le faire, à ce moment-làil est lui-même en danger, ceci fait partiede sa propre expérience. Les Hommes ne peuventpas être secourus par une méthode, ils nepeuvent pas être secourus par une religion,ils ne peuvent pas être secourus par unepolitique.

Les Hommes ne peuvent être en sécuritéqu’en fonction d’eux-mêmes, ils doiventapprendre à combattre intérieurement contreles forces en eux qui sont le produit du conditionnementet qui ont tendance à leur enlever de lavolonté, à calfeutrer leur intelligenceet à diminuer leur personnalité afin quene vivent pas les desseins de leur identité.

FP : Les gens qui sont sollicités dans dessondages, et qui n’ont pas d’opinions, quin’expriment pas d’opinions, est-ce queça veut dire que ce sont des gens qui seprémunissent peut-être d’une tentative derécupération, qui les met à l’écartde toutes décisions prises, c’est quoicomme manifestation ça, les gens qui n’ontpas d’opinions ?

BdM : Il y a une myriade de raisons, il ya de gens qui n’ont pas d’opinions sur leplan polituque, il y a des gens qui ne sontpas suffisamment informés, il y a des gensqui ne réalisent pas, qui ne sont pas intéressés,il y a des gens qui ont été découragéspar (inaudible), il y a des gens qui veulentsimplement ne pas s’impliquer.

FP : Dans une nation qui a beaucoup d’Hommesintelligents, ces gens-là ne peuvent pasembarquer dans une politique qui peut êtredangereuse, à ce moment-là, ils ne vontplus exprimer l’opinion dans leur vote, onarrive à un cul-de-sac dans la politique…
BdM : Ça dépend, je vais prendre un exemple.

Supposons que moi je me promène sur la rue,que Radio Canada vient et que le type passeavec son micro et qu’il m’interviewe : Qu’est-ceque vous pensez de telle chose ? Si je veuxparler, je vais parler, si je ne veux pas,je m’en vais. Si je veux parler, je vaisdire quelque chose probablement qui sera “short”(court), et si je ne veux pas parler, je m’envais.

Si je sais que ce que je vais dire va changerquelque chose, je vais parler ; si je saisque ce que je vais dire ne va rien changer,je vais continuer, pourquoi je perdrais montemps ! À ce moment-là, je vais tomber dansla catégorie de ceux qui n’ont pas d’opinions,mais ça ne veut pas dire que je ne sais pasce que j’ai à dire. Ça dépend de l’Homme,ça dépend de l’individu. Il y a toutessortes de raisons.

FP : Et la personne qui est face, par exemple,elle a devant elle toute la masse religieuseet quand tu n’as pas d’opinions religieuses,est-ce qu’elle est plus à l’abri d’unenévrose que ses compatriotes ?

BdM : Ça dépend, il y a des gens qui n’ontpas d’opinions parce qu’ils ne sont pascapables de formuler leur pensée, ils nesont pas capables. Si nous les aidions cesgens à formuler leur pensée, nous verrionsqu’ils ont effectivement quelque chose àdire, et ce quelque chose à dire deviendraitleur opinion. Il y a des gens qui ont beaucoupde difficultés à exprimer quelque chose.

Pour eux, c’est un poids.

FP : Ce que je veux dire avec toutes ces questions,c’est qu’une personne qui sentirait lebesoin de sortir justement de toutes les loiscollectives, qu’elles soient religieuses oupolitiques, je ne sais pas vous formuler ça…
BdM : Il ne s’agit pas pour l’Homme desortir…
FP : Est-ce qu’il ne deviendrait pas, parle phénomène, une sorte de hors-la-loi parrapport à la société et à ses règlesdu jeu ?

BdM : Ça dépend ce que vous voulez direpar “sortir”. Moi je vis dans la société,je communique avec des Hommes dans la sociétéà différents niveaux, et je ne suis pasun hors-la-loi. Je respecte les lois qui sontlà. L’Homme intelligent doit respecterles lois qui sont là. Là où il va agir,là où il sera intransigeant, c’est làoù les lois lui enlèveront de la liberté.

Si moi, je devais vivre une situation dansla vie où les lois collectives m’enlèveraientde la liberté, à ce moment-là j’utiliseraisles mécanismes, les structures de ces lois,pour renverser la décision, je militerais,je combattrais pour reprendre ma libertécivile.

Ça c’est une option, ou d’un autre côté,je pourrais m’expatrier complètement. Çadépend toujours de l’individu. Mais unHomme qui est dans son intelligence comprendtoujours l’importance des lois sociales.

Moi je suis complètement contre l’anarchie; l’anarchie c’est l’astralisation del’intellect. Un Homme qui, effectivement,réalise qu’il y a du déséquilibre dansla société, il va faire des choses, maisqu’il fasse des choses par les lois parlementaires,par les lois qui existent.

S’il n fait pas ces choses par les loisqui existent et qu’il entreprend seul defaire certains mouvements, il risque sa perte.

Il y a des lois. La société… nous avonsdans la démocratie des mécanismes extrêmementsains pour l’évolution de nos idées etpour l’évolution de nos mœurs ; il s’agitd’utiliser ces moyens-là, d’utiliserla pression des masses, la pression des groupes,ainsi de suite, d’ailleurs c’est ce quise fait aux États Unis, c’est ce qui sefait au Canada, ceci est très simple.

FP : Mais il y a des mouvements qui militenten faveur de la paix, par exemple, dans lemonde, est-ce que ça peut donner une chanced’aboutir à…
BdM : Les mouvements qui militent en faveurde la paix, ce sont des mouvements qui sontbons en eux-mêmes, seulement que ces mouvements-làdoivent aussi réaliser que dans leur mouvementvers la paix, ils peuvent réellement mettreen danger la paix. Il y a des mouvements dansle monde qui sont, par exemple, antinucléaires,qui sont anti-ci ou anti-ça, en parlant del’antinucléaire, et qui favorisent l’hégémoniede l’Union soviétique. La Russie utiliseces gens-là, les fait, ainsi de suite.

Ça c’est dangereux, ça ce n’est pasintelligent, il faut voir l’équilibre etc’est très difficile de voir l’équilibre,comment manifester pour la paix et empêcherque l’Union soviétique prenne avantagede cette situation, il s’agit de militerd’une façon qui est intelligente.

FP : Là, ce que je cherche à savoir, c’estest-ce qu’il faut s’engager à fond ouplutôt se retirer sur la pointe des pieds
BdM : Un Homme conscient ne s’engage àrien, parce que s’engager ça fait partiede la conscience expérimentale de l’Homme.

Moi, si on venait demain matin me dire : “MonsieurBernard de Montréal, êtes-vous intéresséà vous joindre à un parti politique”,je dirais : “Moi j’aime beaucoup la politique,je pourrais faire des choses dans la politique,pour moi la politique c’est un jeu d’enfantsmais les conditions pour lesquelles j’embarque,que je travaille, seraient le produit de monactivité créative et si on ne veut pas jouerle jeu à ce niveau-là, je ne le ferai pas.

Sans ça, je perdrais mon temps”.

Moi, je ne suis pas intéressé à me fairetirer une balle dans le dos parce que j’aiune grande gueule ; et je comprends suffisammentles lois de la société, les lois de la politique,les lois économiques, je comprends suffisammentl’organisation de l’Homme pour donnerune orientation, d’ailleurs c’est ce queje vais faire dans mon livre sur le volontépolitique que je suis en train de faire, maisde là à m’impliquer directement, non,parce que les Hommes sont trop inconscients.

FP : En parlant de livre, où en êtes-vousdans le premier manuscrit que vous étiezen train de réaliser ?

BdM : Je suis en train…
FP : Mais vous n’en faisiez pas un deuxième
BdM : Oui oui, j’en ai trois.

FP : Trois ?

BdM : Oui parce que des fois je suis tannéde parler d’une chose, je parle d’uneautre, ensuite je suis tanné d’une autre,je parle d’une autre (inaudible)… çachange, pas toujours manger du steak, et dusteak, et du steak, et du steak, (rires dupublic) j’ai fait un livre pour les Américains,j’ai fait un livre en anglais que j’appelle“The sidekick connection” (en anglais),ensuite je fais un livre sur le volonté politiqueen français et je fais un petit roman psychologique(inaudible)…
FP : Est-ce que “The sidekick connexion”,est-ce que c’est en passe de sortir auxÉtats Unis ?

BdM : Oui, oui, ça va sortir à New York,“The sidekick connexion”, c’est un livreque j’adresse aux gens qui sont médiumniques,psychiques, sensitifs, ainsi de suite. Jele fais pour les Américains.

FP : En gros, c’est quoi le message ?

BdM : En gros, c’est que les gens qui sontsensibles, qui sont médiumniques, se font“chier” dessus et ils ne le savent pas(rires du public). J’explique tout là-dedans,assez pour les écœurer (rires du public),et éventuellement, les plus sensibles verrontparce que les gens, ces gens-là sont trèssensibles…
FP : Et il n’y a pas de psychiques qui sontà l’abri du mensonge cosmique ou qui voientau travers de la manipulation d’après vous
BdM : Non, pour voir à travers le mensongecosmique, il faut avoir intégré une puissanteénergie, il faut avoir “défier les dieux”d’une façon absolue. Et défier les dieuxd’une façon absolue, ça veut dire quoi? Ça veut dire mettre par terre toutes lesidées qui nous viennent dans le cerveau etqui ne sont pas le produit de notre créativité.

Donc ça invoque la destruction systématiquedu pouvoir de l’astral sur le mental del’Homme.

FP : Alors il faudrait rassembler tous cespsychiques et puis leur faire un séminairesur mesure ?

BdM : Les séminaires sur mesure, moi j’enfais des séminaires, ils sont sur mesuremais je suis fatigué, il y a longtemps queje fais ceci et éventuellement je veux arrêter,mais on me pousse dans le dos pour continuer,et je vais continuer tant que j’ai encorede l’énergie. Mais un jour, il faudra qu’ily ait des gens qui puissent continuer, fairedes séminaires, parmi les Hommes qui doiventparler… non pas Bernard de Montréal. Sivous allez dans un séminaire de quelqu’un,et que vous voulez écouter Bernard de Montréal,là ce n’est plus sa réalité qui parle,c’est de l’impression, c’est de la mémoire.

je cherche une personne qui puisse parleret c’est lui qui parle. Il dit la mêmechose, ça fait partie de la même consciencemais ça ne vient pas de moi, ce n’est pascoloré par moi, c’est sa propre conscience; à ce moment-là, vous avez un autre Hommequi peut donner des séminaires, qui peutéclairer les mécanismes astraux de la consciencede l’Homme, ainsi de suite, ainsi de suite.

Et il faut que ça commence quelque part.

FP : À travers les différentes séries d’émissionssur la Genèse du Réel, il a été questionde bien bien des choses mais jamais de l’expérienceque vous avez vécue, de la fusion en 1969
BdM : Je ne veux pas parler de ceci parceque d’abord, ça intéresse les gens surle plan de l’émotion, sur le plan de l’imagination,tout ce que je peux dire de ceci, c’estque je ne le souhaite pas à personne. Lesgens souvent me disent : Ah ! Moi je voudraisêtre fusionné, moi je voudrais ci, moi jeleur dis : Si vous saviez qu’est-ce quec’est la souffrance initiatique d’unefusion, vous ne seriez pas intéressés !

Donc, occupez-vous de comprendre ce qui estexpliqué, et aujourd’hui nous savons, noussavons énormément de choses, nous avonsaccès à énormément de choses, nous lesparlons ces choses, nous les parlerons ceschoses et l’Homme peut prendre ceci et travailleravec ceci ; pour en arriver un jour à vivregraduellement le contact entre sa propre énergieet lui-même, cette fusion, et l’intégreret rentrer dans son identité, et son intelligence,c’est ça qui compte. Je ne veux pas parlerde ma fusion…
FP : Est-ce qu’il y a un temps pour vouspour une action à l’échelon mondial ?

BdM : S’il y un temps ?

FP : Oui, est-ce que…
BdM : C’est inévitable, c’est inévitablemais c’est quelque chose que je ne veuxpas regarder mais c’est inévitable parceque j’ai une grande geule… Je serai connumais pas avant quinze ans, il faut travailleravec le temps.

FP : Ce qui est extraordinaire chez vous,c’est cet état d’esprit qui vous permetde fonctionner avec le temps.

BdM : C’est essentiel travailler avec letemps. Un Homme doit travailler pour composer,il doit travailler sur dix ans, quinze ans,vingt ans, trente ans.

FP : Qu’est-ce qui fait cette différenceentre vous et moi, moi qui veux concrétiserles choses demain, et vous dans quinze ans
BdM : C’est que moi je ne suis pas impliquédans ce que je fais, ça ne me fait rien,je ne cherche pas l’avenir, je le connais,donc… (inaudible). L’Homme doit en arriverun jour à vivre en fonction de son énergie,son énergiel’amène… (inaudible).

FP : Bien, merci beaucoup Bernard de Montréal.

mise à jour le 16/06/2024

Retour en haut