FP 118
LE TERRITOIRE PSYCHIQUE
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Autre chose que j’ai oublié c’estde vous donner des messages concernant lesémissions, je le ferai a la reprise touta l’heure. Vous savez aussi que les casettessont disponibles, tout de suite a la pauseet aussi la 2eme a la fin de la soirée. J’étaiscet après-midi dans le cabinet d’un psychanalysteafn de prendre quelques informations sur lesmaladies psychiques etparticulièrement sur les névroses. Alors,dans la névrose, il y a toutes sortes decatégories, il y a l’obsession, la phobie,les angoisses, la neurasthénie, et ce sont,d’après les spécialistes, des troublesde la personnalité toute entière ; et çaentredans le corps de la médecine psychosomatique.
Ça a donc l’immense mérite de considérerl’Homme dans sa totalité. Mais laquestion que je me suis posée après cetteentrevue avec le spécialiste, et doncquestion que je veux vous poser à vous-même,puisque vous faites souvent efetde la volonté de l’Homme pour vaincre lesobstacles, comment les efortsvolontaires, donc, conscients, pourraient-ilsdiminuer une névrose qui estinconsciente par défnition, et dont seulsles symptômes sont visibles.
Bernard de Montréal (BdM) : Bon, vous parlez d’efforts volontairespourneutraliser les névroses ou ses symptômes; si nous voulons progresser dans lacompréhension de la névrose vis-à-vis lapersonnalité, ou en relation avec lapersonnalité, nous sommes obligés de faireune analyse, si vous voulez, de lanature du psychisme de l’Homme. Avant deparler de volonté, il faut parler desforces, des infuences, qui sont à la basede la névrose, qui créent la névrose.
La névrose, dans tous ses aspects, autrementdit universellement parlant, elle estle produit chez l’Homme d’une activitépsychique consciente ou inconsciente quiest le produit d’interférences dans lemental de l’Homme, à partir de ses modesdepenser. Et pour comprendre la névrose, ilfaut réellement pénétrer dans le domainede la pensée, et étudier le domaine de lapensée pour en connaître son origine. Lapsychanalyse n’a jamais fait d’étudeprofonde sur l’origine de la pensée. Elleobserve la pensée.
Mais elle n’en a jamais fait une étudemécanique, une étude qui permettrait àl’Homme de réellement comprendre l’originede la pensée, d’où elle vient lapensée, qu’est-ce qui la crée la pensée,pourquoi l’Homme pense, quelles en sontses modalités, quelle en est la fonctionsur le plan de l’évolution de la personnalité,sur le plan de l’évolution de la société,ainsi de suite.
Et à ce moment-là, si nous entrons dansle domaine de la recherche interneconcernant la pensée, nous sommes obligésde fermer les portes à la perceptionque nous avions auparavant ; et ouvrir desportes à un monde qui est totalementneuf, totalement supra-personnel, totalementpara-personnel, et un monde quirégit en efet l’Homme ; c’est-à-direqui permet à l’Homme de jauger, de percevoir,de vivre d’une pensée mais qui n’estpas réellement sienne.
Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, à lafn du 20ème siècle, à un stage oùl’analyse de l’Homme devient de plus enplus importante, nous empêcher deregarder dans les domaine de la consciencehumaine qui ne font pas plaisir à lascience de l’Homme et à la science intellectuellede l’Homme, ou à la personnalitéde l’Homme ; nous sommes obligés de faireface à la réalité psychique del’Homme pour réellement commencer à comprendreles mécanismes profonds dupsychisme qui sont à la base de la névrose; et qui déterminent le coefcientpersonnel de l’individu vis-à-vis de sespensées.
Chaque être humain possède un coefcientde penser, chaque être humainpossède un coefcient psychique qui lui permetde vivre une certaine pensée,alors que d’autres Hommes ne vivront pasles mêmes pensées ; et c’est cecoefcient que nous devons déterminer chezl’individu, pour lui permettreéventuellement de mettre le doigt sur l’originede ses pensées et de commencer àcomprendre le motif névrotique de sa penséequi infue sur sa personnalité et quidonne à cette personnalité une certaineaberration.
La psychanalyse, dans le monde occidental,est une science qui est trèsimportante, qui a beaucoup de valeurs maisqui doit évoluer, c’est-à-dire qui doitse permettre un jour de se libérer des contraintesintellectuelles qui la forcent àêtre régie par des mécanismes de penséesqui sont déjà assujettis aux lois del’origine de la pensée.
L’Homme sera obligé, le scientifque, unjour, sera obligé d’entrer dans la chambrenoire du mental humain et de déchifrer lecode de la pensée humaine, pour enarriver à constater qu’il y a efectivementune interaction entre le mortel et desplans parallèles de sa conscience ; interactionqui est à la base même de ladéfnition de l’ego, de la défnition dela personnalité, et de l’interaction entrelapersonnalité et les forces inconscientesde l’Homme.
La pensée humaine doit être un jour investiguée,comprise dans sa mécanicité dela même façon que nous comprenons d’autresordres de la nature de l’Homme, ettant que la science ne sera pas prête àaccepter, je ne dirais pas une dogmatiquemais un fait psychique en ce qui concernela pensée, nous serons obligés detraiter la névrose à partir de moyen extérieurau lieu de la traiter à partir de moyeninterne qui serait capable de redonner àl’Homme une défnition personnelle de saconscience, au lieu de simplement le rendreimpuissant, à cause des mécanismes,à cause des ingrédients que l’on introduitdans l’être humain.
La pensée humaine, c’est une force, c’estaussi à la fois une communication, maisune communication qui n’est pas nécessairementpersonnelle. Si vous regardezdes gens qui sont névrotiques ou des gensqui sont psychotiques, et aujourd’hui,on a l’occasion, à travers les journaux,souvent, d’entendre des cas, nousréalisons que ces Hommes qui sont très maladessont les croix de certainespensées qui, efectivement, dépersonnalisentleur propre personnalité et qui, si lamaladie est très très poussée, envahitleur propre personnalité et peut amener cesHommes jusqu’à la destruction.
Donc nous sommes obligés, à un certain moment,de mettre de côté la froideurcartésienne qui nous permet d’investiguerle phénomène névrotique et de pénétrerdans une dimension de la conscience de l’Hommequi n’est pas invitable, qui n’estpas plaisante, qui n’est pas sécure, afnde pouvoir déceler du psychisme del’Homme les profondes cavernes de son inconscient,et de retrouver, à l’intérieurde ces cavernes, les forces, les intelligencesqui œuvrent et qui sont,efectivement, occultes, qui œuvrent et quidoivent être amenées en surface ; afnde fnalement pouvoir libérer l’individuqui est prisonnier de ces forces.
Dans le passé, avant la venue de la sciencecartésienne, l’humanité était trèsintuitive mais aussi, l’humanité étaittrès ignorante, donc le mélange de l’intuitionetde l’ignorance créait de la superstition.
Aujourd’hui, nous sommes moins ignorantsdans un certain sens, mais nous avons perdude l’intuition, donc nous avons perducontact avec notre subconscient, us avonsperdu contact avec la symbologie quidétermine les bases fondamentales de la psychologiede l’Homme et qui introduitdans son psychisme des convention qui, souvent,ne font pas partie de laconscience générale de l’humanité, doncla névrose.
Dans le passé, les Hommes pouvaient traiteravec ceci, d’une façon plus ou moinsefcace, mais les Hommes, dans le passé, étaientconscients qu’il existe dansl’Homme des forces agissantes. Et cetteconscience, elle a été gardée,sauvegardée dans des ordres, dans des sociétéssecrètes, un peu partout dans lemonde, et pendant que l’humanité s’avançaitvers une science cartésienne, il y aeu une scission, il y a eu une perte de contactentre cette science extrêmementimportante qui puisait ses ressources dansle psychisme humain, qui a toujoursété extrêmement sensible aux aberrations; et aussi aux idées nouvelles quepréconisait la science que nous connaissons.
Et viendra le jour où la psychanalyse, sielle veut réellement faire un tour de force,elle sera obligée, cette science, de s’ésotériser,c’est-à-dire de pénétrer dans lesdomaines sombres de l’esprit de l’Hommeoù siègent ces forces, et pouvoircommuniquer avec ces forces. Un Homme doitpouvoir communiquer avec lesforces en lui qui ont tendance à le rendrenévrotique à cause des pressionssocialesMais nous n’avons pas d’instruction dansle monde, nous n’avons pas d’éducationdans le monde, à part de ces cas ou ces écoles,ou ces temples, où existe cettescience ; nous n’avons pas dans le mondeuniversitaire, dans le monde que nousconnaissons aujourd’hui, sufsamment d’informations,sufsamment de personnesqui peuvent, d’une façon sage, fructueuse,traiter avec ce domaine, sans pour celafaire de ce domaine une sorte de monstre quicrée de la crainte, de l’inquiétude.
Il y a une très vaste science dans le psychismede l’Homme et nous devons aller àla recherche de cette science, tout en demeurantfdèles à la science cartésienneque nous avons établie depuis deux, troiscents ans. Nous devons faire unesynthèse. Prenons le domaine de la penséepuisque nous parlons de la pensée.
Moi, j’ai toujours établi depuis que jetravaille, depuis que je fais des conférences,que je fais des séminaires, j’ai toujoursétabli que l’Homme, pendant l’involution,devait, pour des raisons de sanité, pourdes raisons d’équilibre, pour des raisonsd’ignorance, l’Homme devait être gardé,devait être voilé, sur le plan de sonmental, de certaines choses.
Il y a des choses que l’Homme ne pouvaitpas savoir parce qu’il n’avait pasémotivement, mentalement, sufsamment évoluépour avoir accès à ces choses.
Et une de ces choses, c’est le principefondamental de toutes mes discussions,c’est que l’Homme a l’impression, al’illusion fondamentale, qui est une illusionpsychique, l’Homme a l’illusion fondamentaleque c’est lui qui pense. Autrementdit, lorsque l’Homme a l’impression qu’ilpense, il se donne, sans s’en rendrecompte, il se donne, à la fois l’aperçud’être la radio et d’être le manufacturierdesondes, et ça c’est une illusion profonde.
L’Homme est un être multidimensionnel,son corps matériel, son corps vital, soncorps mental, astral, et ses autres principessont le produit d’une activité qui faitpartie de ses liens avec des plans invisibles.
L’Homme est un être qui est un êtrede lumière, l’Homme est lumière, l’Hommeest Esprit ; je n’aime pas le mot “esprit”parce que le mot “esprit” a été utiliséà toutes les sauces. Le mot “lumière”aussipeut confondre, parce qu’on peut confondrela lumière de l’Homme, dans ce sensqu’on peut la prendre pour la lumière astraleou la lumière mentale, on peut faireencore de la confusion.
Mais l’Homme est intelligence parce quel’Homme est énergie, mais ce quel’Homme ne réalise pas, c’est qu’ily a derrière l’Homme matériel un Hommeréelinvisible, que cet Homme psychique peut voir,que certains sensibles peuvent voir.
Et cet Homme, c’est l’Homme, mais c’estl’Homme sur un autre plan.
Et cet Homme sur un autre plan, qui fait partiede l’essence de l’Homme, ne peutpas facilement communiquer avec le plan matériel,le cerveau matériel, parce quedans le monde où nous vivons, dans le mondequi est le produit de l’accumulationpour des siècles, d’une mémoire efarante,l’Homme réel dans l’Homme, ne peutpas communiquer le savoir, autrement dit salumière à l’Homme, pour l’instruire,parce que l’Homme possède des émotions; il possède une mémoire, et il y a unerelation étroite entre l’émotion et lamémoire de l’Homme.
Et en plus de ça, il existe dans les plansinvisibles de l’Homme, toute unehiérarchie d’intelligences qui font partiede certains mondes parallèles au mondede l’Homme, et tout se grefe à la natureastrale de l’Homme. Et la nature astralede l’Homme, c’est la nature mentale inférieurede l’Homme, c’est la nature animalesupérieure de l’Homme ; et cette naturefait partie de l’Homme. Et dans cesmondes évoluent, existent des intelligences; autrement dit, ce que nousappelions, dans le passé, des âmes, quisont des mémoires.
Et ces âmes interceptent l’énergie entrel’Homme invisible et l’Homme matériel,desorte que l’Homme matériel ne peut pasrecevoir directement de son double, de saréalité, l’énergie, autrement dit lascience ou l’intelligence, parce que cesforces enlui font interférence. Si les forces sontnégatives, si les forces sont peu évoluées,l’Homme peut facilement se trouver dansune situation où ce sont les forces en luiqui sont d’ordre astral ou inférieur, quiprennent le contrôle de son mental ; desorte que l’Homme n’a plus accès à lui-même,il a accès à la mémoire del’humanité.
Donc il a accès à une infnité de prescriptions,et ces prescriptions sont desformes-pensées qui ne sont pas créatives,qui sont simplement le produit de larelation entre ces forces et son émotion,entre ces forces et son mental, doncentre ces forces et sa personnalité, de sorteque l’Homme, sur le plan humain,advenant que dans sa vie, il se produise unchoc, qu’il se produise le choc de lamort, qu’il se produise la perte d’unjob, qu’il se produise un état de vieextrêmement onéreux pendant quelques années,l’Homme en vient, un jour, oùces forces deviennent de plus en plus puissantes; et elles prennent le contrôle deson mental.
Et à partir de ce moment-là, l’Homme n’aplus de volonté ; et à partir du momentoù l’Homme n’a plus de volonté, il estincapable de voir la diférence entre saréalité et les autres réalités, et laphysicalisation de ces réalités. Donc l’Hommeperd contrôle de sa vie psychologique, etil entre automatiquement dans un terrainde jeu mental qui peut être très désastreux; et que la science aujourd’hui essaiede réparer, essaie de rebalancer.
Il ne s’agit pas simplement de redonnerà l’Homme la capacité de ne pas sedétruire, ou de simplement calmer l’Hommedans ses angoisses ; il faut redonner àl’Homme sa confance, c’est-à-dire qu’ilfaut refaire la connexion entre le cérébralhumain et l’Homme réel qui est sur d’autresplans et qui fait partie de l’Homme.
Et pour ceci, il faut que la science, un jour,en arrive à pouvoir comprendre que lephénomène de la pensée est un phénomènede communication, et que lephénomène de communication implique automatiquementla “quantitésation”entre deux plans d’une énergie qui doitservir un plan et un autre dans un mêmeordre de choses, mais jamais un autre planpour le bénéfce de l’autre. Autrementdit, la pensée humaine ne doit pas servirsimplement les plans astraux del’Homme ; la pensée humaine doit servirl’Homme.
Si le pensée humaine ne sert pas l’Homme,elle sert d’autres plans, et à cemoment-là, l’Homme est en voie d’involution,il est en voie de perte d’identité, ilest en voie de perte de conscience ; il vientun choc dans la vie, il est en voie deperdre sa sanité. Mais si nous en arrivons,un jour, à éliminer l’efet ou l’infuencede ces plans dans l’Homme, à ce moment-là,l’Homme, malgré toutes sesdéfaillances, malgré toute son ignorance,malgré toutes les failles de sa vie, peuten arriver à se reconstituer une identitéqui sera sienne, qui sera le produit ducontact entre sa lumière et son cérébral; autrement dit, entre sa réalité et sapersonnalité.
Et nous sommes aujourd’hui arrivés à cestage ; je vois très souvent dans lesjournaux ou dans les annonces à la radioou à la télévision, les psychologuesdevraient s’en rendre compte, il y a desHommes qui commettent des actionsdans la société qui sont extrêmement anti-sociales,des meurtres, des carnages,des choses qui sont absolument irrationnelles…
FP : Contre leur volonté !
BdM : Contre leur volonté ; le point, vousvenez de le faire ! Contre leur volonté ! Etil y a une certaine sagesse dans la législationou dans le droit juridique, ons’aperçoit que les cours, Reagan, aujourd’hui,vont invoquer l’insanité contre cesgens, ils ne vont pas aller plus loin dansl’application de la loi, pourquoi ? Parceces Hommes réalisent qu’efectivement, c’étaitcontre leur volonté. Mais nousdevons aller jusqu’au bout de la précision,de l’observation du fait ; nous sommesobligés, en tant que légalistes, en tantque scientifques, en tant que penseurs,d’aller jusqu’au bout du fait.
Si un Homme fait un acte qui représente unecertaine barbarie, un acte qui estcontre sa volonté, et un acte surtout quilui est dicté, nous sommes obligés, à uncertain moment, d’investiguer les lois dela communication mentale ; si un Hommerapporte devant un juge ou devant un tribunal,qu’on lui a dit de faire telle chose,au nom de ci ou au nom de ça, il nous faut,nous les Hommes, qui cherchons àcomprendre le réel, réellement approfondirnotre relation avec le monde mental del’Homme.
Et nous ne pouvons pas faire ceci si nousavons “a priori”, des attitudesfoncièrement cartésiennes, foncièrementrationnelles, autrement dit foncièrementdéterminées par nos sens et l’ordre quenous donnons à la réalité, lorsque noussommes plus ou moins balancés ou moindrementdans un sens moindre,névrotiques. Si, comme certains psychanalystesvont dire : Bon, ben tous lesHommes sont névrotiques, ce qui veut direquoi ? Ceci veut dire que tous lesHommes ont en eux des aspects qui, efectivement,sous le choc, peuvent devenirimportants dans la vie de l’Homme, destructifsdans la vie de l’Homme.
Mais nous devons aller plus loin que ceci; il ne s’agit pas de dire que l’Hommeestnévrotique, il s’agit de voir qu’il ya dans l’Homme des forces qui rendent l’Hommenévrotique. Ce n’est pas l’Homme quiest névrotique, ce sont les forces occultesdans l’Homme, les forces qui font partiedes mondes parallèles de l’Homme qui lerendent névrotique ; et ces forces doiventêtre comprises à la lettre, elles doiventêtre traitées à la lettre.
Et à partir du moment où l’Homme pourratraiter de ces forces à la lettre, sur unmême plan d’égalité, à ce moment-là,l’Homme pourra commencer à neutraliserces forces dans le conscient de l’individu.
Retournons un peu en arrière, regardonsle phénomène nazi en Allemagne. Ceux quiont fait l’historique du mouvement nazid’une façon moins superfcielle, ont réaliséqu’efectivement, Hitler avait descontacts avec des sociétés secrètes, ilavait des contacts avec les Indes, il avaitdes contact avec le Tibet ; donc Hitler savait,connaissait, était conscient dans unsens inconscient, était conscient des forcesoccultes de l’Homme, des forcesoccultes sur le planète.
Et toute la théorie aryenne de la race allemandeétait fondée sur des principesd’évolution que nous connaîtrons aprèsle 20ème siècle, mais qui avait été malinterprétée par Hitler, parce qu’Hitlerétait le produit de l’activité de forcesastralesextrêmement puissantes ; et ce que nous neréalisons pas, c’est que les forcesastrales, ce que les scientifques appellentles forces du subconscient, ce sont desforces qui sont hiérarchisées ; il y a dansles forces astrales de très très grandesintelligences, il y a dans les forces astralesde très basses intelligences.
Et selon le taux vibratoire de l’Homme,selon l’évolution de l’esprit de l’Homme,il ya connexion entre ces forces. Un Homme quiest très évolué ne peut pasparticiper, ne peut pas être afecté pardes forces astrales de basses vibrations,parce que c’est une afaire de magnétisme; un Homme qui est très spirituel, quiest très idéaliste pourrait être trèsafecté par les forces de haute vibration.
FP : Mais dans les deux cas, l’Homme estmédiumnique ?
BdM : Mais dans les deux cas, l’Homme estmédiumnique, et ça, c’est terrible !
Parce qu’aussitôt que l’Homme vit unecertaine médiumnité, il est obligé departiciper à l’activité de ces forces,sans que lui puisse les contrôler, sans queluipuisse voir à travers leur jeu ; autrementdit, sans que lui puisse voit à travers lemensonge de ces forces. Et nous avons été,à cause de notre relation avec l’espritjudéo-chrétien, nous avons été emprisonnéspendant des millénaires dans unedualité du bien et du mal.
Les Hommes, aujourd’hui, qui sont moindrementconscients, qui sontmoindrement sensibles, spirituels, cherchentla vérité ; et la recherche de la véritéchez l’Homme est un efort personnel surle plan de sa personnalité, de se trouverun chemin de vie intérieur, pour l’amener,un jour, à pouvoir être libre dans unecertaine conscience spirituelle. Mais ce quel’Homme ne sait pas, c’est que lesforces de la polarité, les forces du bienet du mal, que nous vivons sur notreplanète, sont des forces qui sont le produitde l’ignorance de l’Homme.
Ce ne sont pas des forces qui existent d’unefaçon absolue dans le cosmos,autrement dit, dans le cosmos, autrement dit,sur les plans supérieurs del’Homme, où la conscience supramentale del’Homme s’exerce avec toute saprécision, le problème, la polarité dubien et du mal n’existe plus. Pourquoi ?
Parce qu’il n’existe plus dans cet Hommeou dans ces Hommes, une consciencequi est astralisée. Les forces qui créentle bien et le mal dans le monde del’Homme, à l’origine de la pensée del’Homme, ce sont les forces astrales.
Exemple, vous avez par exemple un type quiest très spirituel, qui a une certaineexpérience de vie qui l’a amené à unegrande sensibilité, un type, un jour, va,je nesais pas moi, dans une secte où il rencontredes gens, il se sensibilise encore plus,et un jour, ses centres psychiques s’ouvrent; et un jour, il entend une voix dans latête qui lui dit : Moi je suis le Christ,il faut que tu fasses telle chose parce quetudois sauver l’humanité ! Donc le type,lui : Bon, c’est le Christ qui me parle! Qui vaquestionner le Christ ?! Il va, il fait sonacte, et deux semaines plus tard, il seretrouve dans une situation d’incarcération.
Et cette histoire, elle est présente aujourd’huiet elle va devenir de plus en plusprésente. Donc les psychologues, les scientifquesqui s’occupent de la psyché,doivent commencer à réaliser qu’il y abeaucoup plus à la névrose que ce que l’onpense. Il y a derrière la névrose une formed’intelligence infâme qui ne fait paspartie de l’Homme, l’Homme en est totalementinconscient.
Et cette intelligence infâme, elle fait partiede l’activité d’âmes qui ne sont plusdans le corps matériel, qui sont retournéessur les plans après la mort, qui ontsoufert toutes sortes de tortures de vie pendantl’existence ; et qui ont besoin dela lumière de l’Homme ou qui ont besoinde se connecter à l’Homme, parcequ’elles n’ont pas leur propre lumière.
Donc, vous avez ce vampirisme écœurant,ce parasitisme infernal qui est à la basede la névrose, et qu’est-ce qu’on sesertpour rendre l’Homme névrosé ? On se sertde la pensée !
FP : Donc, elles existent parce que l’Hommeleur donne le droit d’asile ?
BdM : Elles existent parce que l’Homme leurdonne le droit d’asile, parce quel’Homme les croit, parce que l’Homme esttrop ignorant, parce que nous n’avonspas donné à l’Homme une explication sufsammentabsolue de la réalité relativedes plans psychiques de sa conscience planétaire.
Nous nous sommes refusées,en tant que scientifques, d’explorer desdomaines qui faisaient partie, dans lepassé, de certaines conventions ténébreuses.
Aujourd’hui, nous voulons être dansla lumière du siècle. Aujourd’hui nousvoulons nous apposer, ou apposer notregrife dans nos textes, dans nos livres, afnde ne pas perdre face.
Nous voulons, aujourd’hui, travailler etêtre reconnus tout de suite. Nous nevoulons pas que les Hommes disent : Ah ! Benqu’est-ce qu’il pense cescientifque, il est connard ! Nous voulonsêtre reconnus. Les scientifques,aujourd’hui, surtout dans le domaine dela psychologie, n’ont pas sufsante“garante”, ils n’ont pas sufsammentle “fort” pour réellement pénétrerdans ledomaine occulte du psychisme de l’Hommeet éventrer les cavernes astrales de saconscience qui, depuis toujours, ont servià dominer l’Homme, à l’incarcérer dansune conscience absolument animale ; et àlui enlever le privilège d’être réellementimmortel dans sa conscience.
C’est-à-dire le produit de la conversionde son énergie cosmique dans un cérébralqui puisse absorber cette énergie, pourvuque l’astral soit retiré dans ses liensavec cet Homme. Et c’est là que la psychanalysea une très grande mission, c’estlà que les psychologues ont un très grandtravail, et c’est là que les psychologuesont besoin d’être très forts. Mettonsde côté les psychologues et regardons ceuxqui font ou ceux qui ont fait, par exemple,dans le passé, des exorcismes…(coupure)…(Reprise en cours)… (…) D’un point devue juridique, je le regarde simplementd’un point de vue de l’expérience. L’Homme,qu’il soit prêtre ou qu’il soit laïque,l’Homme qui va exorciser, l’Homme quifait par expérience, ce qui se produit dansla confrontation entre les forces occultes,nocturnes, astrales, inconscientes,appelez ça comme vous voulez, et lui-même,cet Homme sait et connaît sa forceet il connaît sa faiblesse.
Et si cet Homme connaît sa faiblesse, ilira jusqu’à un certain point pour ne pasêtre détruit. Si cet Homme connaît sa force,il utilisera sa force pour faire un grandbien à l’Homme. Viendra le jour où l’Hommesera obligé d’être à la foispsychanalyste et à la fois exorciste.
Et tant que la psychanalyse n’aura pas lecourage de transposer la valeur de sesconventions dans une réorganisation absolumentnouvelle, à la hauteur dupsychisme de l’Homme, à la hauteur de l’intelligencefroide de l’Homme qui vientde son intelligence, qui vient de son Esprit,tant que ces Hommes n’auront pas lacapacité de même travailler seuls pour lesautres, sans avoir le support des autres,il n’y aura pas dans le monde de psychanalysecapable d’éventrer les cavernes dusubconscient ; et d’en arriver un jour àdire à l’Homme : Le subconscient… çan’existe plus, on l’a extrait de votre psychisme.
C’est un peu comme le phénomène de ladent, il faut, un jour, l’extraire, si elleestcariée ou s’il y a en elle un abcès. Ily a un abcès dans l’Homme et l’abcèsdel’Homme c’est son subconscient. Un jour,la science de l’Homme, la science de lapsychologie, de la psychanalyse, toutes cessciences extraordinaires devronts’élever en conscience, c’est-à-diremaîtriser leur intelligence en potentiel,et fairevaloir dans leur cour, dans le monde, dansleurs livres, dans leurs relations, dansleur communauté, ils devront faire valoir,devant l’Homme, les secret descavernes.
Et c’est à partir de ce moment-là quenous cesserons d’avoir dans le monde desHommes qui travaillent un peu à la cachette,et que nous pourrons avoir dans lemonde une science qui n’a pas, dans sonfond, écrit le mot “Peur”, le mot“Crainte”. Lorsque les scientifques travaillentavec la matière, ils ont tout le cran ;lorsqu’il s’agit de faire éclater l’atome,lorsqu’il s’agit de se promener dansl’espace, les Hommes ont le cran.
Mais lorsqu’il s’agit d’aller dans lesprofondeurs de l’Homme, les Hommes ontpeur. Pourquoi ? Pourquoi l’Homme seraitscindé en deux, pourquoi d’un côté, ilaurait le cran absolument extraordinaire quiva avec sa science et qui a donné à sascience sa personnalité ; et pourquoi, d’unautre côté, l’Homme aurait peur descavernes de son psychisme ? C’est une contradiction.
Donc, ce qui se produit, c’est que la sciencede l’Homme, elle est scindée endeux, nous avons la science occidentale quise glorife du miracle de latechnologie, et nous avons la science orientalequi pue dans les cavernes, dansles temples et qui n’a pas sufsamment d’aération,parce qu’elle n’est pas relativeà cette grande science occidentale ; et nousavons la science occidentale qui estinfantile, qui est empreinte de possibilitésd’erreurs parce qu’elle manque dusoufe de vie que nous pouvons retrouver dansles sciences orientales.
Nous avons besoin d’une synthèse et quiva faire la synthèse pour l’Homme ? Quiva donner à l’Homme la science, qui vadonner à l’Homme l’intelligence, quivaexpliquer à l’Homme les mystères de l’Homme? Ce ne sont pas les forcesoccultes, ce ne sont pas les forces spirituelles,ce sont les forces de l’Homme,c’est sa lumière à l’Homme qui trancheraà travers ces forces, à travers cesdiférents plans de conscience, qui ont servi,dans le passé, qui ont fait partie del’expérience de l’Homme, mais qui ontmarqué l’Homme du fer de l’esclavage,quiont marqué l’Homme du boulet de l’esclavage.
L’Homme, un jour, doit être libre, et l’Hommesera libre individuellement. La liberténe viendra jamais sur cette planète d’unefaçon collective. Le capitalisme a voulule faire, le communisme a voulu le faire,les anciennes monarchies ont voulu lefaire ou ils se sont empêchés de le faire; l’Homme ne sera jamais libre, c’est-àdiredans son intelligence d’une façon collective.
L’Homme sera dans son intelligence lorsqu’ilaura commencé à démanteler lescavernes du subconscient, à faire partirles anciens dieux qui, dans le passé,avaient testé la conscience de l’Homme; qui, dans le passé, avaient donné àl’Homme sufsamment d’opposition pour quel’Homme développe une certaineanimalité plus consciente, pour que l’Hommeen arrive à développer un mentalplus conscient.
Mais avec la fn du 20ème siècle, avec toutesles forces qui, aujourd’hui, travaillentdans le monde et qui astralisent la consciencede l’Homme, il viendra un point oùl’individu sera obligé de se retirer complètementen esprit, je ne parle pasmatériellement, je dis l’Homme sera obligéun jour de se retirer en esprit de laconscience sociale, afn de réellement avoiraccès à lui-même ; à voir avec sespropres yeux, et à changer ses yeux qui,aujourd’hui, sont morts, pour se redonnerdes yeux à travers lesquels percevoir lalumière de sa propre consciencesupramentale, de sa propre conscience individuelle,de sa propre conscienceuniverselle, avec laquelle il pourra échangeravec d’autres Hommes. Et à partir dece moment-là, la névrose n’existera plusdans l’Homme.
FP : Bon ben justement, à partir de ce moment-là,regardez un petit peu leparadoxe. Il y a dans notre organisation,dans notre communauté d’hommes et defemmes, il y a des lois, il y a des lois positivestelles que par exemple, lacommunauté chrétienne décide de son pleingré de s’abstenir de manger de laviande le vendredi, en l’honneur de la mortde Jésus Christ. Bon ! Ça, c’est une loiqui a été dictée par la société elle-même,par la communauté, collectivement,pour son propre bien-être, de son plein gré.
Mais l’individu qui fonctionne dans cetteloi collective… (inaudible).. puisqu’elle
été voté de notre plein gré, nous avonsépousé cette loi, avec le temps, l’individune veut plus être confronté à cette loi,il ne peut plus fonctionner avec ça parcequ’il commence à s’individualiser, puisc’est justement là où il y a un problèmequipeut être névrotique, qui peut débouchersur une névrose, parce que ça lui créeunsentiment d’angoisse, de culpabilité, lefait que si lui, il va aller contre la loi,mangerde la viande le vendredi, petit à petit,va s’installer un sentiment de culpabilitétrèssouterrain, très subtil, puisqu’il se trouveen porte-à-faux avec une loi positive qui
été commise par la société elle-même
Il y a déjà là un danger de l’Homme quin’aura plus la collectivité, puis il veutensortir, c’est juste un petit exemple ça.
Comment est-ce que cet Homme,à cemoment-là… parce que le problème, c’estque cette loi, avec le temps, elle estdevenue Dieu, c’est Dieu qui a motivé quel’Homme s’abstiendrait de manger ; onne sait plus qui a fait cette loi-là, doncla personne qui voudrait se libérer,s’afranchir de cette loi est obligée dese confronter à Dieu ou à (inaudible), d’oùleproblème. Comment est-ce que cet Homme-làva être capable de faire la part deschoses, de se retirer de la collectivitésans verser dans la névrose ?
BdM : C’est une question qui est de pointe.
Je vais expliquer que l’Homme, lespensées de l’Homme ne sont pas réelles.
Autrement dit, les pensées de l’Hommene sont pas le produit de lui-même, ellessont colorées ses pensées. Donc, dans lecas de votre exemple, vous avez un Homme qui,à un certain moment, pour toutessortes de raisons, commence à cesser de mangerde la viande, naturellement ilaura une petite voix dans la tête qui dira: Ah ! Tu vas contre la loi mon cochon ! Tun’es pas un bon chrétien, tu es un salaud
Si l’Homme ne fait pas et ne comprend pasque la petite voix ou sa pensée qui luivient dans la tête qui lui parle ainsi, ellen’est pas réelle, il va la prendre pourlaréalité, il va appeler ça sa conscience; sa conscience va l’emmener à ladéfaillance de la volonté, elle va l’amenerà la névrose. Vous savez, moi je ne suispas homme tellement à citer des anciens ouà citer même ceux qui ont eu dans lepassé beaucoup de bon sens, parce que jelaisse à ceux qui parlent ce qu’ilsdisent, et moi je dis ce que j’ai à dire.
Mais des fois, il y a des Hommes qui citentdes choses, et puisque souvent lapopulation les connaît, je vais même travaillerà ce que ces Hommes disent, vousprenez Nietzsche, le philosophe allemand,le philosophe allemand Nietzsche,lorsqu’il a dit que… non je ne veux pasparler de ça parce que je ne veux pasparler de certaines choses, je vais en parlerd’une autre façon, je me réservetoujours le droit de ne pas mettre en jugementles ordres ; mais quand mêmeNietzsche a établi que l’Homme n’a pasde volonté.
Il l’a expliqué dans le cadre d’une certainecivilisation que je ne nommerai pas ;cette civilisation à caractère religieuxavait tué la volonté chez l’Homme ; etje saistrès bien que son explication qui valaitpour le contexte à l’intérieur duquelilparlait, elle vaut pour tout. L’Homme n’apas de volonté parce qu’il n’est pasdansson intelligence, parce que ses pensées sontcolorées.
Si l’Homme vivait des pensées qui sontsiennes, qui ne sont pas colorées par sonsubconscient, il serait obligé de remettreen question tout ce qu’il a appris depuisson tendre âge, il serait obligé de remettreen question tout ce que l’humanité aappris depuis ses débuts. Pourquoi ? Parceque ce que l’humanité a appris, ceque l’Homme appris, ça fait partie de laconscience expérimentale de l’Homme,c’est-à-dire que l’Homme n’étant pasencore arrivé à sa pleine maturité, ilest enefet un être existentiel.
C’est-à-dire qu’il n’a pas le pouvoir,il a le droit, mais il n’a pas le pouvoird’êtrelibre ; et il n’a pas le pouvoir d’êtrelibre parce qu’il n’est pas capable desupporterla liberté, il n’est pas capable de supporterla liberté ! Je ne parle pas de laliberté philosophique, de la liberté spirituelle,je parle de sa propre lumière à soi !
L’Homme n’est pas capable de supportercette lumière parce que cette lumière-là,lorsqu’elle entre en lui, lorsqu’ellese fait valoir à un certain moment de savie, ellemet en relief instantanément les mécanismesastraux de sa conscience planétaire.
On pourrait dire que l’Homme vit à deuxniveaux à la fois, il vit à un niveaupersonnel qui fait partie de la connexionentre lui et son esprit, et il vit à un niveauqui est collectif qui fait partie de l’action,de l’actualisation dans son mental, de sesforces subconscientes, de ses forces nocturnesqui infuent sur son mental. Vousvoyez un Homme, vous lui dites : Qu’est-ceque tu penses de ceci ? Moi j’ai faitl’expérience avec ma petite flle ; ma petiteflle m’arrive un jour et elle me dit :Écoute papa, les bonnes sœurs, elles sonttrès gentilles et elles m’ont dit : Situ enfais pas ça comme ceci, ou que tu fais çacomme cela, le petite Jésus pleure !
D’accord, ça fait partie de l’éducation,alors moi comme toujours, parce que je neme mêle pas des afaires des autres, mêmepas de celles de ma petite flle, j’ai dità ma petite flle : Qu’est-ce que tu vois,est-ce que si tu fais une chose qui n’estpas dans l’ordre, que le petit Jésus pleure? Elle dit : Non. J’ai dit : Il ne pleurepas.
C’est elle ! Mais si tu dis : Oui oui ilpleure le petit Jésus, “crisse” (inaudible),qu’est-ce qui va arriver avec ma petiteflle ?
Chaque fois qu’elle va faire quelque chosede “croche”, le petit Jésus va pleureretéventuellement, elle va le voir sur son écranmental, puis il va saigner, puis toutça ! Elle va devenir névrosée ! Et dansla vie, on fait ça toujours. Vous faitesquelque chose dans la vie, on vous adresseun reproche, et vous, au lieu dedépasser le reproche ou de voir le reprochedans sa défnition intelligente, vousvivez le reproche d’une façon totalementintériorisée et vous restez avec le chocdu reproche.
Alors imaginez-vous, si vous êtes né dansune famille où le père avait une trèshaute voix, où il était autoritaire, oùla mère était autoritaire, et dans un milieudifcile, que vous vivez ça pendant dix, quinzevingt, vingt-cinq ans, vous vousimaginez qu’au bout de vingt-cinq ans, vousaurez la connexion entre vous-mêmeet votre ego, jamais ! Il vit à ce moment-là,le choc de la vie, la tuile qui lui tombesur la tête, votre enfant qui meurt, l’angoisse…
Et ça, c’est pour tous les Hommes !
Quand je parle de la liberté, je ne parlepas de la liberté que nous avons évoquéependant le passé, pendant l’involution,nous ne savons même pas aujourd’huiqu’est-ce que c’est la liberté ; moije commence un peu à la vivre la liberté,jecommence, et je sais une chose, que la libertén’a pas de fn parce que la liberté,c’est l’expression de la conscience del’Homme, donc la liberté ce n’est pasunecatégorie, ce n’est pas une attitude, çafait partie du pouvoir de l’Homme, ça faitpartie de la relation entre son énergie,son esprit et son ego.
Mais pour que l’Homme vive cette libertéavec intelligence, parce que tu ne peuxpas être libre si tu n’es pas intelligent…
un Homme qui se dit libre s’il n’est pasintelligent, il n’est pas libre, il a simplementété infecté par le virus de la libertéphilosophique, mais un Homme qui est libre,est automatiquement dans sonintelligence, et il se doit, et c’est naturel,qu’il puisse facilement avec très grandeagilité, voir, sentir, reconnaître les diférentsmouvements de la réalité de l’Homme,de l’humanité.
Donc s’il regarde dans le passé, s’ilvoit que dans le passé, il y a eu des erreurs,s’il y a eu des avancements, il les voitd’une façon relative et ceci fait partiedel’évolution de l’Homme. Et à partirdu moment où lui vit sa liberté personnelle,il nepeut pas faire infuence, il ne peut pas dominer,il ne peut pas mélanger sa libertéavec celle de l’Homme qui n’a pas encoreatteint sa liberté, sans ça il le domine.
FP : La névrose, nous le regardons comme: “La liberté à l’intérieur de l’Hommeest entravée”, ça peut nuire à son épanouissement…
BdM : Exactement, exactement, exactement,exactement ! La névrose nuit lorsquela liberté intérieure de l’Homme est entravée.
Et le plus grand problème, c’est quel’Homme ne sait pas qu’est-ce que c’estla liberté, il va rechercher la défnitionphilosophique de la liberté, ce n’est passufsant, parce que la liberté ça fait partiede l’esprit, ça ne fait pas partie de lapensée, c’est une énergie, c’est un soufedevie ; et l’Homme automatiquement s’ilest névrosé, s’il vit cette angoisse,elle leronge, et un jour, il n’a plus de liberté,il n’est plus capable de mesurer, de voirladiférence entre le vrai et le faux, il nepeut plus faire la synthèse de la polarité,etça, c’est le grand malheur de l’Homme.
FP : Il est coupé du réel !
BdM : Il est coupé du réel, il est coupéde sa réalité. Donc ensuite, interviennentceux qui travaillent dans ce domaine, quivont essayer de faire quelque chose aveccet Homme, et s’il est très balancé danscette névrose, à ce moment-là, il n’y
plus rien à faire que de lui donner des pilules,mais des pilules vont le calmer maiselles ne vont pas lui redonner la consciencede l’Homme, elles ne vont pas luiredonner la liberté, elles ne vont pas l’afranchirde son subconscient.
FP : La névrose débuche généralement surun comportement qui est rigide,l’Homme perd sa créativité. Est-ce qu’ily a possibilité de se réaliser dans le travail,dans l’éther de la créativité, ça seraiten quelque sorte une façon de se protégerdela névrose ?
BdM : Oui, oui, aussitôt que l’Homme faitquelque chose, il se “dé-névrose” ;aussitôt que la femme coupe ses légumesdans la cuisine, elle se “dé-névrose”
aussitôt que l’Homme plante un clou dansla planche, il se “dé-névrose” ; aussitôtque l’Homme fait quelque chose, il se “dé-névrose”,c’est pour ça que je suiscontre les gens qui ne travaillent pas. Pourune certaine période de temps, oui,mais que les Hommes en arrivent un jour àne pas travailler, à se fer sur desallocations qui viennent de ci, de là, cen’est pas bon, ça névrose, parce quel’Homme a besoin de canaliser cette énergieen lui, la faire sortir, travailler avecelle, la rendre.
Et vous regarderez, d’ailleurs tout le mondele sait, un Homme qui, à 65 ans, cessede travailler, vous voyez qu’il commenceà vieillir, autrement dit, la névroses’accélère. C’est essentiel, l’Hommedoit travailler, l’Homme doit rendre, l’Hommedoit canaliser cette énergie, mais s’ilest trop bloqué à l’intérieur par cesforces deson subconscient, les forces astrales, parses pensées, l’Homme ne surveille passes pensées.
FP : Comment se fait qu’on trouve beaucoupde névrosés chez les gens qui secherchent intérieurement?
BdM : Les gens qui se cherchent intérieurementsont des gens sensibles, ils sontpsychiques, ils ont accès à des niveauxde conscience astrale qui, souvent, esttrès élevée en vibration, mais qui n’estpas encore eux-mêmes. Autrement dit,l’Homme, sans s’en rendre compte, il estaidé dans la vie par des aides, par desguides spirituels, il y a des forces dansl’Homme. Dans le passé (inaudible) (…)conscience qui travaille, il y a des forcesdans l’Homme qui travaillent, qui aidentl’Homme à aller dans une certaine direction.
Ces forces travaillent et elles sontfortes, et si l’Homme est sensible, ellesle rendent encore plus sensible.
Donc automatiquement, l’Homme n’étantpas sufsamment conscient de la naturede ces forces, n’étant pas encore sufsammentintégré dans son énergie, vous levoyez balloté entre la réalité et l’irréalité.
C’est pour ça que les gens qui sesensibilisent, qui se spiritualisent, lâchenttout, ils lâchent le job, ils lâchent lesenfants, ils lâchent la télévision, ilss’en vont s’asseoir en dessous d’unarbre. Cen’est pas une vie, s’asseoir en dessousd’un arbre, parce qu’on se sensibiliseencore plus, et ces Hommes, s’ils ne sontpas ramenés à la société, deviennentdes loques humaines.
L’Homme doit travailler, l’Homme doitvaincre son subconscient, il doit transformerson subconscient, pour qu’un jour, il n’aitplus à trafquer avec ces forces en lui,que les forces soient de haute vibration oude basse vibration. Une fois quel’Homme est dans son énergie : Bonjour,c’est tout, vous m’avez aidé, vous avezété gentil, je vous remercie, je ne vaispas vous faire de chèque parce que vousêtes sur un autre plan, mais foutez-moi lapaix !
Mais l’Homme ne connaît pas les lois deces mondes, et ces mondes sontextrêmement vampiriques, ils vivent, ilssont soutenus par l’inconscience del’Homme, par la recherche de l’Homme.
L’Homme recherche, c’est normal, on nelui a rien éduqué, mais l’Homme doit savoiraussi qu’il existe en lui une identitéabsolue qui est sa conscience personnelle,son identité.
Et pour y arriver à cette conscience personnelle,à son identité, il faut qu’il regardedans sa vie, tous les petits amoncellementsde poussière créés par ses penséesqu’on appelle la culpabilité, la gêne,l’inquiétude, tout ce qui fait partie du“stock”de la maison, qui mène à l’anxiété.
Un Homme devrait avoir une paix absolumentlibre. Un Homme devrait vivre chaque jouravec un ciel qui n’a pas d’ombrage.
Mais s’il y a de l’ombrage dans le ciel,l’Homme doit le regarder et l’éliminer,maisnon, nous avons des forces sociales, nousavons des forces philosophiques, nousavons des forces psychologiques, religieuses,spirituelles, nous vivons dans unbazar, et nous sommes bombardés en plus dernièrementpar la télé, la radio çan’existe plus, maintenant on s’intéresseà la télé. Donc quelqu’un vous dit quelquechose, ensuite la télé vous dit quelquechose, l’Homme est déchiré !
Il n’a plus de place dans son mental pourlui-même, il n’y plus de la place dansson mental que pour les marchands d’idées,que pour les marchands deméthodes, que pour les marchands de livres,que pour les marchands dereligions ! L’Homme n’a plus accès àlui-même et un jour il va être obligé derasercette terre, de la tasser, pour fnalementvoir accès à sa réalité. Tous les Hommestassent, il n’y a pas un Homme sur la terrequi ne le sait pas, tous les Hommestassent, puisque tous les Hommes ont leuresprit !
Mais tous les Hommes n’ont pas la forcede supporter la vibration l’intelligence,lalumière de leur propre esprit ; parce quehop, aussitôt qu’ils font quelque chose,un petit fash, un petit fash et un petit fash.
D’ailleurs, je ne sais pas qu’est-ce quec’est l’écran mental parce que je n’enai pas, mais je sais que les gens en ont del’écran mental. C’est comme la télévision,ils regardent ça comme un flm, ilretournent dans le passé, le gars a perdusa “blonde”, il a des complexes…L’Homme vit ce phénomène-là !
FP : Alors pour sortir de la névrose, çapasse par une prise de conscience fait dematériel inconscient ramené à la surface
BdM : Pour sortir de la névrose, ça dépendjusqu’à quel point vous voulez sortir dela névrose…F P : Est-ce qu’on peut sortir soi-mêmede la névrose ou est-ce qu’il fautobligatoirement consulter un psychanalysted’abord ?
BdM : Ça dépend du cas, ça dépend desindividus, ça dépend de la situation devie. Si vous, vous étiez névrosé, c’estévident que vous n’iriez pas sur unpsychanalyste, bon. Alors ça dépend de lasituation de vie, mais il y a des gens quivont aller chez le psychanalyste, la meilleurepersonne à aller voir si on estnévrosé, c’est le psychanalyste ; maisil y a des Hommes qui ne seront pasintéressés à aller dans cette direction,ils iront dans une autre direction.
Mais l’Homme, un jour, doit en arriver àaller chez lui-même, mais pour ceci, nousavons besoin de savoir certaines choses, nousavons besoin de savoir commentfonctionne le monde de la pensée, qu’est-ceque c’est le monde de la pensée,d’où vient la pensée, pourquoi existe-t-ellela pensée, pourquoi ? Nous pensonsque la pensée, ça fait partie de la normalitépsychologique de l’Homme, nouspensons ceci parce que nous avons pensé pendantdes millénaires, mais moi jesais très bien que l’Homme en arrivera,dans les siècles qui viennent, à ne pluspenser.
Ce n’est pas nécessaire “penser”. C’étaitessentiel, “penser”, dans le passé, parceque l’Homme devait penser pour avoir consciencede son ego, mais une fois quel’Homme est connecté avec son propre esprit,sa propre énergie, sa propreintelligence, il n’a plus besoin de penserparce qu’il dépense de l’énergie. Penser,c’est dépenser de l’énergie, donc viendrale temps où l’Homme pensera de moinsen moins, mais ceci viendra au fur et à mesureoù il sera de plus en plus dans sonénergie.
Mais d’ici à ce temps-là, l’Homme pense,il pense quelles pensées ? Il pense despensées qui sont toujours colorées. Si detemps en temps, il a une pensée qui estréellement vibrante, qui est réellementà point, qui est absolue, et qu’il va voirlabelle-mère et qu’il lui dit à la belle-mère: Écoute, j’ai pensé telle chose…(inaudible)… aors là, Il revient à sonancienne pensée !
FP : Donc, l’entourage joue un rôle !
BdM : L’entourage joue un rôle.
FP : Merci beaucoup Bernard de Montréal.
mise à jour le 16/06/2024