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LE MENTAL INDIVIDUALISÉ
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : On s’interroge souvent sur le sensde la vie. On peut dire que statistiquementune personne passe la moitié de sa vie dansun état totalement passif, c’est-à-dire20 ans dans le sommeil à dormir, à rêver,10 autres années à regarder la télévisionet les 30 autres années sur une durée moyennede 60 ans de vie, il les passe à prendredes décisions, des actions qu’il est continuellementobligé de corriger par la suite.
Alors j’aurais principalement deux questions,la première serait d’abord : le rêve a-t-ilune influence sur l’action diurne et dansma deuxième question, ce serait pourquoil’Homme est-il obligé d’avancer un peucomme une torpille, c’est-à-dire en corrigeantcontinuellement ses erreurs, dans l’action
Bernard de Montréal (BdM) : Vous voulez la réponse à la premièreou à la deuxième ?
FP : À la première.
BdM : D’abord le rêve existe parce quel’Homme est inconscient. Le rêve, c’estune condition psychologique qui existe parceque l’Homme n’a pas encore suffisammentdéveloppé sa conscience intelligente. Doncquand il dort, il n’est pas capable d’ameneravec lui dans le sommeil une conscience quile garderait en sommeil, éveillé.
Donc à ce moment-là, quand l’Homme dort,au lieu de continuer son activité de consciencesur des plans supérieurs, il est affecté,il est conditionné dans son esprit par unecouche d’énergie astrale qui relève deson inconscience et qui lui dicte de façoncertaine ou d’une façon ambigüe ou d’unefaçon indirecte par vibration, le champ d’énergiequ’il va être obligé de vivre la journéequi vient.
Donc le rêve pour l’Homme équivaut àune sorte de programmation et la psychologiemoderne dans ses recherches, dans son désird’éclaircir le mécanisme de la personnalité,ainsi de suite, a fondé beaucoup sur le rêve,croyant qu’il existe à l’intérieur durêve des réponses à la problématique dela conscience diurne.
C’est une situation qui est dangereuse parceque ipso facto, la psychologie ou ceux quipensent psychologiquement ou qui interprètent« théorétiquement » l’Homme ont donnéaux rêves une importance dans la vie de l’Homme.
Il y a même des psychologues ou il y a mêmedes historiens ou même des ésotéristesqui ont maintenu que si l’Homme ne rêvaitpas ou que si l’Homme ne devait pas rêver,l’Homme aurait perdu conscience totale etse serait éventuellement enfoui dans la matière.
Et ceci n’est pas sans réalité. Mais lepoint n’est pas là.
Si nous étudions l’Homme à partir d’unpoint dans le temps qui est la fin du vingtièmesiècle où il doit se produire une révolutiondans les mécanismes de la pensée, dans lesmécanismes de la conscience, nous sommesobligés de voir le rêve tel qu’il estet non pas tel que nous croyons qu’il nousa servi.
Donc le rêve, avec l’évolution de l’Homme,avec l’évolution de la conscience humaine,devrait être amené à disparaître afinque l’Homme puisse construire un pont entresa conscience diurne et sa conscience nocturne.
C’est-à-dire une continuité de consciencelui permettant d’achever dans le sommeiléveillé une activité qui est du domainede l’esprit, dans un monde ou dans des sphèresqui font partie du domaine de l’esprit endehors du domaine de la matière.
Mais activité qui n’est pas conditionnéepar des forces subjectives astrales qui manipulentla conscience de l’Homme. Et qui le reprennentdurant la journée, durant la période desa conscience diurne à cause de l’effethypnotique, de l’effet d’influence qu’ellesont sur sa conscience qui n’est pas encoresuffisamment puissante, pour être capablede constamment être aux aguets de toute lamanipulation psychique territoriale invisiblequi occupe une très grande partie de sa conscience,à la fois nocturne et à la fois diurne.
Nous ne réalisons pas jusqu’à quel pointl’Homme est manipulé, c’est-à-dire quenous ne réalisons pas jusqu’à quel pointce que nous appelons l’esprit de l’Hommeest incapable de se joindre avec les mécanismessubstantiellement psychologiques de l’egopour créer un équilibre de vie dans le monde.
Afin que l’Homme puisse savoir constammentd’une façon permanente dans quelle directionil va, afin que l’Homme puisse être capabled’une façon permanente de prendre des décisionsqui, à la fois, contiennent des conclusionsqui sont permanentes.
Ceci m’amène à la réponse à la deuxièmequestion. Si l’Homme est obligé de vivresa vie en torpille, s’il est obligé deconstamment ajuster ses mouvements, ses décisions,c’est parce qu’il n’a pas suffisammentcontrôle sur l’énergie de son esprit.
C’est-à-dire qu’il n’a pas suffisanteconscience pour être capable d’éliminerde sa conscience diurne les effets subjectifsinconscients qui sont créés par influencelorsqu’il est en sommeil.
FP : Telle une programmation ?
BdM : Telle une programmation ! Et à ce moment-làl’Homme est dans une situation d’expérimentationconstante. Il n’est pas capable de vivred’une conscience créative, c’est-à-dired’une conscience qui détermine au fur età mesure qu’elle progresse, l’orientationqu’elle veut bien avoir ou se donner. Afind’en arriver éventuellement à un but qu’elleconnaît déjà mais dont elle ne comprendpas nécessairement tous les aspects. C’estun peu comme le phénomène de la flèchequi va vers le point de mire…
FP : Vers la cible !
BdM : Vers la cible ! La flèche, elle vafaire des mouvements dans le vent, elle vamonter, elle va aller à gauche… mais elledoit atteindre la cible. Alors c’est lamême chose avec la conscience de l’Homme.
L’Homme va avoir une cible, il doit êtrecapable de projeter ses actions afin d’enarriver éventuellement à cette cible, etceci sans être obligé constamment de corrigerson mouvement vers la cible.
Mais ceci, c’est de la conscience. Et pourque l’Homme en arrive à avoir une telleconscience, il sera obligé nécessairementde se libérer complètement des mécanismesd’habitude qui ont scellé dans sa consciencediurne des mécanismes, des tendances, deshabitudes – je vais répéter encore une fois- qui relèvent de son passé, qui relèventde son conditionnement social, qui relèventde son conditionnement psychologique sur leplan inconscient, ainsi de suite.
Il y a un travail en profondeur. L’Hommesera obligé de remettre en question toutela façon dont il voit la vie, tant sur leplan personnel que sur le plan social. Tantque l’Homme ne sera pas capable de se développerou de développer un mental individualisé,c’est-à-dire un mental qui se suffit àlui-même, quelles que soient les conditionsd’ordre moral, éthique, civique, extérieur,l’Homme ne sera jamais capable de s’instruirede sa volonté.
Donc, de préserver intact les noyaux de sonintelligence afin de diriger sa vie en fonctionde ces deux principes pour éventuellementatteindre la cible qui est sa destinée, quiest le produit de son deuxième désir.
FP : Donc quand l’Homme pose un geste ouune action, il n’a pas à le faire en regardde la collectivité ?
BdM : Il ne peut pas se permettre. Vous savez,il y a un dilemme dans… Parlons du mondeoccidental. Nietzsche a dit au dix-neuvièmesiècle que la chrétienté détruisait lavolonté de l’Homme. Je ne veux pas et jene peux pas me servir de Nietzsche pour expliquerma position parce que Nietzsche aurait putrès bien faire ceci afin de détruire lesvaleurs morales de la chrétienté. Ce quin’est pas le point en ce qui me concerne.
Mais lorsqu’il a dit que la chrétientédétruisait la volonté de l’Homme, il avu juste ! Pourquoi ? Parce que dans le codemoral – et je parle de la chrétienté, jepourrais parler d’autres religions – dansle code moral des religions, il est instituéune action coordinative entre l’Homme etl’Homme, et non pas une action créative.
Donc automatiquement à travers tout ce codemoral, tout ce code religieux qui a des répercussionssur le plan civil, sur le plan social, surle plan culturel, sur le plan légal, toutesces valeurs, si nous les regardons du pointde vue d’une conscience supramentale, d’uneconscience individualisée, d’une consciencequi relève d’un mental uniquement personnel,nous voyons que ces valeurs ont été malcomprises.
Je ne remets pas en question la valeur réellede certains enseignements qui par exempleont été donnés par des initiés tel leNazaréen qui est à la source, qui est audébut de la chrétienté. Ce sont les valeursqui ont été ensuite au cours des sièclesutilisées par les hiérarchies de pouvoir,soit spirituelles ou temporelles, afin demaintenir intact une super structure qui devaits’étendre au-dessus des têtes des masses.
Et la seule façon pour l’Homme de voirà travers ces valeurs et de les réaliserd’une façon créative, c’est de posséderun mental individualisé. Que l’Homme sepromène à travers le panorama des valeurscréatives de la chrétienté, qu’il sepromène à travers le panorama des valeurscréatives des autres religions, ça n’aaucune importance parce que toutes les valeursmorales qui sont intrinsèquement écritesdans les grands textes, ces grands systèmes,sont bonnes.
FP : Mais avec le temps, il y a identificationà la tradition ?
BdM : Il y a identification à la traditionet il y a aussi graduellement perte de conscience,c’est-à-dire perte de conscience volontairede la part des individus, de sorte qu’effectivementnous finissons au cours des siècles avecdes masses qui sont abreuvées de codes moraux,mais aussi des individus qui n’ont plusd’individualité.
Et il y a le danger de tous ces systèmes.
Moi je ne suis pas un Homme que l’on diraitamoral ou immoral ou antimoral, je suis unHomme conscient, je vis ma vie d’une façoncréative, je suis absolument certain queje ne fais aucun obstacle dans ma vie au codemoral des sociétés humaines à l’intérieurdesquelles je vis ou à l’intérieur desquellesje passe.
Mais par contre, je possède toujours l’appuide mon mental individualisé, c’est-à-direque je peux voir la polarité de ces valeursmorales. Et s’il y a trop dans ces valeursmorales de qualités qui enlèvent à l’individula royauté de son ordre humain, à ce moment-là,je les mets de côté.
Parce qu’elles ne servent plus l’Homme,elles le desservent. Elles lui enlèvent savolonté, elles l’assujettissent à un consensussocial et automatiquement elles donnent aupouvoir temporel ou au pouvoir spirituel unecapacité de se superimposer au-dessus dela conscience humaine, et d’enlever à l’Hommele pouvoir d’auto-gestionner sa vie.
FP : Si Nietzsche a fait ceci par rapportà la chrétienté, le psychanalyste SigmundFreud qui était d’origine, enfin qui étaitjuif, un juif allemand, c’est la même chosepar rapport au judaïsme.
Et ça a hanté très longtemps sa vie etil a été obligé d’assassiner en quelquesorte Moïse ou le Père de la Tradition endéclarant que Moïse était égyptien pourse désidentifier du corpus du judaïsme.
Il a fait la même chose dans son temps pourpouvoir fonctionner de façon totalement individuelle.
D’ailleurs pour lui, ça ne voulait plusrien dire être allemand ou être juif ouêtre quoi que ce soit.
BdM : Oui. Très juste.
FP : Lui-même, ça l’a hanté très longtemps,il a fait beaucoup de travaux là-dessus.
BdM : C’est très difficile pour un Homme,pour un chercheur, de relever le défi quecrée la « stagnatisation » des formes,des valeurs que nous avons acceptées pendantdes siècles et qui ont été la base correctionnelle,progressive, de nos civilisations. C’estplus difficile. Être individualisé dansson mental, c’est extrêmement pénible.
Et c’est pourquoi ces Hommes, ces grandsHommes, qu’ils soient d’un ordre ou d’unautre, dans une activité ou une autre, cesgrands Hommes, les Hommes qui ont marquéla science ou la pensée, même s’il y aeu dans leur démarche des faiblesses, desvoiles, ces grands Hommes ont souffert etils ont souffert de quoi ?
Ils ont souffert de leur combat interne, c’est-à-diredu combat de leur esprit contre l’espritde la masse. Et c’est pour ça, qu’ilsdoivent être, ces Hommes, reconnus malgréles difficultés que l’on peut retrouverà l’intérieur de leur passé.
FP : C’est en quelque sorte le meurtre dupère, les mots mêmes de Sigmund Freud, ila été obligé de tuer le père.
BdM : Tu es obligé de tuer le père si tuveux rendre au fils sa liberté. Si nous voulonsaller loin dans l’étude symbolique, relationpaternelle et filiale, il faut tuer le pèrepour donner au fils sa liberté, c’est-à-direqu’il faut enlever la volonté du pèrequi règne suprême afin que le fils, lui,puisse posséder la volonté.
Autrement dit, dans ce meurtre psychologique,dans ce meurtre symbolique, nous voyons qu’ily a automatiquement le remplacement d’unâge par un autre, d’une époque par uneautre.
Si nous ne tuons pas le père pour donnerau fils la liberté, nous ne pouvons jamaisen tant que fils, en tant qu’enfant, entant qu’enfant d’une race, en tant qu’enfantd’une humanité, progresser vers des sommetsoù règne une plus grande liberté que celleque la Terre a connue.
Mais celui qui vient dans le monde et quidit : Nous devons tuer le père pour donnerau fils la liberté, il est automatiquementréprimandé par les tribus paternalistes,par les tribus qui veulent maintenir le pouvoirdu père, par les tribus qui veulent maintenirsur la société, le pouvoir.
Par les tribus qui veulent maintenir sur lasociété le patriarcat de la volonté sociale.
Et ça, c’est dangereux, nous le retrouvonsdans le communisme, nous le retrouvons dansles religions qui éventuellement ont remplacéle père tribal ou primitif par un père plusgrandiose, plus infini qu’on appelle leDieu.
Mais c’est toujours la même chose. Nousretrouvons dans toute la mécanique progressive,psychologique, symbolique, spirituelle, desreligions, des masses de l’Histoire, lepouvoir du père sur le fils, le pouvoir surl’autre pouvoir qui doit naître.
C’est pourquoi, à la fin du vingtièmesiècle, maintenant que vient dans le mondeune nouvelle pensée qu’on appelle aujourd’huila pensée supramentale, la pensée de l’Hommeindividualisée, nous sommes obligés de reconnaîtreque l’Homme, le fils lui-même, sera obligéd’être sur la Terre.
C’est-à-dire que le fils lui-même seraobligé de reprendre le pouvoir et il seraobligé de refaire ceci au prix de la craintede perdre le respect de son père. Il seraobligé de le faire d’une façon totalementpersonnelle où la force de son action seraproportionnelle à la force de son esprit,où la force de son action sera proportionnelleau pouvoir de son esprit.
Donc, où la force de son action sera proportionnelleà son éveil – ou encore plus – où ellesera proportionnelle à l’incapacité durêve de travailler sur lui et de l’influencer.
Nous ne pouvons pas concevoir aujourd’huil’évolution d’une humanité supérieureà partir des principes d’une consciencesupramentale, pourquoi ?
Parce que le fils qui s’éveille et quia pris du père… et quand je parle du père,je parle de la civilisation… Pour moi lepère c’est la civilisation, pour moi c’esttout ce qui représente le pouvoir, pour moile père représente tout ce que le fils nepeut pas oser vivre ou connaître parce qu’ily a des forces plus grandes que lui qui l’englobentet qui lui empêchent de devenir libre. Çac’est le père !
FP : L’inconscient collectif ?
BdM : L’inconscient collectif, c’est lepère. La mémoire de l’humanité, c’estle père. Les traditions c’est le père.
Les religions c’est le père. Les philosophies,les métaphysiques, les pensées qui ne sontpas les nôtres. Les pensées que nous nepouvons pas contester parce qu’elles sonttrop puissantes pour l’ego.
Les pensées qui ont été tellement bienconstruites, qui ont été tellement bienélevées pendant des siècles, de telle sortequ’aujourd’hui elles représentent unesorte de gothisme. Ces pensées qui sont trèspuissantes sont justement les édifices, lescathédrales gothiques qui un jour devrontêtre mis par terre par les nouveaux filsde la civilisation.
C’est-à-dire les enfants de la lumière,c’est-à-dire les enfants qui auront lacapacité de gérer à partir de leur propreesprit les dimensions psychologiques, symboliques,spirituelles, mentales, métaphysiques, occultes,ésotériques, de toute la conscience nouvellequi viendra à eux, à cause de leur relationavec l’esprit.
C’est-à-dire à cause de leur relationavec leur énergie, c’est-à-dire à causede leur relation qui découlera d’une synthèsetotale entre ce qui pense et ce qui est reçucomme pensée, c’est-à-dire l’Homme nouveau.
FP : Peut-être que dans le cadre de cettediscussion, on pourrait insérer une phrasequi a été découverte récemment dans l’Évangilede Thomas en Haute-Égypte où le Nazaréendisait : Celui qui a découvert le monde,celui qui a trouvé le monde a trouvé uncadavre et celui qui a trouvé un cadavre,le monde n’est pas digne de lui. Est-ceque c’est un peu dans ce sens-là que…
BdM : Oui très juste, très juste. Celuiqui a trouvé le monde a trouvé un cadavreparce que le monde représente l’accumulationconstante de ce que l’on pourrait appelerle développement similaire d’une conscienceprimitive.
Donc le monde est dans le fait une constructionsimilaire monolithique qui couvre tous lescontinents, qui absorbe toutes les cultures,toutes les races, donc tous les Hommes, etqui est de son propre fait cancéreux parcequ’il ne possède pas ce monde de lumière.
Donc, quelles que soient ces créations, quellesque soient ces orthodoxies ou ces manquesd’orthodoxie, quelles que soient ces révolutions,quelles que soient ces démocraties, quelsque soient ces systèmes qu’il crée, quellesque soient ces sciences, elles sont toujoursle produit d’un désir d’améliorationmais toujours fondé sur des appétits passionnelsqui relèvent d’une conscience animale.
C’est-à-dire d’une conscience qui estaveuglée par l’incapacité à ces Hommesqui font partie de ce monde, de réellementposséder une intelligence pure, c’est-à-direune intelligence qui est capable de défierla mort.
Donc il a raison le Nazaréen, l’Homme quidécouvre le monde découvre un corps et celuiqui découvre le corps mort de ce monde, ilest obligé de ne plus se mêler, de ne plusparticiper, de ne plus être impliqué psychologiquementdans la valeur psychologique, émotionnelleet mentale de ce monde.
Il peut errer dedans, il peut bénéficierde ces aspects du monde qui ont quand mêmeune valeur relative, il peut bénéficierde l’esthétique du gothique, il peut bénéficierdes arts, il peut bénéficier d’une sciencequi est temporelle.
Mais il ne peut pas sur le plan individuel,à l’intérieur d’un mental individualisé,voir que dans les structures présentes d’unmonde qui a fait des efforts vers une évolutionquelconque, voir la permanence d’une civilisationet l’intégrale domination de l’individumentalisé, parce que ces Hommes viennentdemain, ils ne viennent pas aujourd’hui.
Donc il est obligé d’errer dans le monde,d’errer dans cet éther – si vous voulez- qui est maladif, qui représente universellementparlant une sorte de Colonne de Graben, età la fois chercher peut-être un Homme, deuxHommes, trois Hommes, dix Hommes qui ont lamême conscience que lui.
Et à ce moment-là se formera une nouvelleévolution, une nouvelle civilisation, unnouveau cadre d’intelligence où des Hommespourront finalement exercer leur droit devivre, c’est-à-dire enlever à ce mondequi est mort la puissance de gestion qui faitpartie de la conscience historique de l’humanitéet qui n’est pas le produit d’une conscienceindividualisée et créative.
Regardez le passé, regardez ceux qui ontfait des choses, regardez ceux qui ont osés’opposer à, les efforts immenses qu’ilsont dû manifester afin d’arrêter un certainmouvement !
Regardez la révolution française, ce queça a pris à un Robespierre et à toute sabande pour réellement éliminer de la surfacede la Terre des façons ou des manières degouverner, les Hommes qui n’étaient pasà la hauteur de l’Homme en général, maisqui étaient simplement à la hauteur desappétits impériaux de ces personnes.
FP : L’Homme nouveau va s’initier lui-même
BdM : L’Homme nouveau va s’initier lui-même,il va comprendre lui-même l’initiation,il va mettre lui-même terme à son initiationparce que c’est très subtil l’initiation.
L’Homme ne s’initie pas au début, ilest initié. Il est venu sur la Terre initié,il entre dans un corps initié, il est programmépour l’initiation. Un jour il se lève auchoc de l’initiation.
Et à ce moment-là, n’étant pas habitué,ne connaissant pas encore les lois de l’initiation,n’ayant pas encore survécu à l’initiation,n’ayant pas totalement souffert son initiation,il est encore mesmérisé par le choc de l’initiation.
Et l’initiation représente pour lui unesorte d’avenue qui mène vers une certainelibération. Mais c’est toujours avec ledésir spirituel qu’il voit ceci.
Mais lorsque l’Homme a vécu l’initiationpendant un certain nombre d’années et qu’ila réellement compris les mécanismes internesde la psychologie de l’Homme, qu’il avécu réellement sous la pression de l’espritqui cherche à entrer et à se fondre aveclui, là il commence à réellement comprendrece que veut dire l’initiation dans son senssolaire.
Et à partir de ce moment-là, il met à mortla spiritualité qui est un reliquat de l’impérialismepaternaliste du passé. Pour déchirer lesvoiles de la conscience qui encore nécessitechez lui une certaine inactivité, pour enfins’éveiller d’une façon totale et grandissantesur le plan d’une conscience individualiséeoù il cesse d’être un initié et où ildevient un Homme libre !
FP : J’ai passé ma journée sur le bordd’un canal et je jouais beaucoup sur lesécluses, et je regardais les péniches quiarrivaient sur le courant de l’eau et qui,à un moment donné, étaient forcément bloquéesdans une écluse. Elles étaient obligéesd’attendre que le niveau de l’eau montejusqu’au niveau qui correspondait au passagesupérieur.
À ce moment-là, les portes s’ouvraientpuis les péniches pouvaient continuer leurchemin. Est-ce que c’est un peu la mêmeanalogie qu’on pourrait faire au niveaude l’initiation, au niveau de la souffranceque l’on peut vivre dans une écluse jusqu’àce que l’on atteigne un certain niveau deconscience ?
BdM : Oui, c’est exactement la même chose.
Et le mouvement du niveau de l’eau correspondà l’acuité de la souffrance grandissante.
Il y a aujourd’hui dans le monde une instructionqui permet à l’Homme de passer ou de continuerson chemin sans qu’il soit obligé de vivreun évènement de la souffrance à un pointqui soit trop grand pour rien.
Mais effectivement sur le plan technique,la souffrance de l’initiation correspondà cette image que vous nous donnez. Maisl’Homme, avec la nouvelle instruction quivient dans le monde, l’Homme saura se libérerde cette souffrance d’une façon plus rapide.
Parce qu’il y a dans le monde des Hommesqui ont vécu totalement cette souffrance,qui en comprennent tous les aspects et quiaujourd’hui sont dans le monde pour lesexpliquer à ceux qui n’ont pas une viequi correspond à l’intensité de la leur.
Donc, à ce moment-là, ces Hommes qui sontdans le monde pourront expliquer à ceux quiviennent comment vivre l’initiation, maiscomment aussi l’arrêter.
Et à ce moment-là les Hommes n’aurontpas à souffrir des souffrances terriblespour rien et elles pourront continuer, cespéniches, rapidement…
FP : Mais ces péniches sont lourdement chargéesde toutes sortes de matériaux et ce n’estqu’arrivées au port qu’on décharge cespéniches-là. Et entretemps il y a sur lechemin… il peut y avoir du brouillard, ilpeut y avoir le brouillard de nos illusions,les bancs de sable des personnalités surlesquels on peut s’échouer ?
BdM : Ça fait partie de l’expérience del’Homme à travers l’illusion, à traversl’initiation. L’Homme doit comprendretoutes les illusions afin de comprendre parfaitementl’initiation.
FP : De quoi sommes-nous chargés ?
BdM : Nous sommes chargés de tout ce quifait partie de notre passé. Nous sommes chargésde la conscience de l’humanité, nous sommeschargés de nos rêves, nous sommes chargésde nos ambitions qui sont fondées sur l’insécuritépsychologique de nos egos, nous sommes chargésde nos désirs qui sont fondés sur la rechercheconstante d’une approximation avec ce quenous voulons devenir.
Nous sommes chargés de TOUT excepté d’esprit.
Donc, nous sommes obligés avec le temps demettre de côté, de laisser aller un certainpoids, un certain ballast afin de pouvoirêtre libre. C’est-à-dire être léger,c’est-à-dire être rempli d’esprit, c’est-à-direde voir clair, être lucide 100 % de façonpermanente pour toujours.
À partir du moment où l’Homme est capablecomme lui-même de sentir qu’il est lucidepour toujours, il commence déjà le mouvementde son immortalité de conscience. Là, àce moment-là, la vie vaut la peine d’êtrevécue.
Seulement à ce moment-là la vie vaut lapeine d’être vécue parce qu’à ce moment-là,il n’y a plus dans l’Homme de vide. Iln’y a plus de poche d’air, il est remplid’énergie qui est son esprit, donc en tantqu’individu, en tant que mental individualisé,il est parfaitement bien.
Coupure…Reprise… entre son esprit et son ego !
FP : Est-ce qu’il y a un rapport entre l’espritet le Feu, parce que dans les recherches,dans la quête de l’Homme vers l’esprit,on parle toujours du Feu sacré ou de la Kundaliniqui est un Feu aussi, le Feu du ciel, est-cequ’il y a un rapport entre l’esprit etle Feu, c’est quoi le Feu ?
D’abord, on parle de quatre éléments,la Terre, l’Air, l’Eau et le Feu, est-ceque le Feu c’est bien un élément ou c’estle produit d’une combustion ?
BdM : Le Feu… Vous parlez de Feu ! Dansle Feu, le Feu n’existe pas tel que nousle concevons. Le Feu est effectivement électrique,le Feu c’est un phénomène électriquenon pas dans le sens magnétique que notrescience connaît mais le Feu est électriquedans le sens qu’il représente l’abolitionpermanente du pouvoir rotationnel des éléments,donnant ainsi à la matière une capacitéde relocation, de réorganisation.
Donc le Feu c’est de l’esprit. Le Feuc’est de l’esprit. Mais si nous parlons,si nous voulons voir la relation entre l’espritet le Feu, nous sommes obligés de voir larelation entre l’esprit et tous les plansde la création, parce que tous les plansde la création sont maintenus en stabilitépar le Feu de l’esprit. C’est-à-direpar le feu électrique de l’esprit.
Et plus nous descendons dans l’éther dela matière plus ce Feu est électrique, etplus nous montons dans les sphères de l’espritplus ce Feu est simplement lumière, c’est-à-direénergie pure, c’est-à-dire énergie quin’a jamais été amenée dans un mouvementde rotation pour donner naissance à ce quenous appelons l’atome de la matière.
FP : Et le Feu dans l’Homme, c’est del’électricité ?
BdM : Le Feu dans l’Homme, il est électrique.
Sur les sous-plans de la matière, le Feuest électrique et dans l’Homme, le Feuest électrique.
FP : Quand il n’y a plus assez d’électricitévers le corps, à ce moment-là il peut yavoir des maladies ?
BdM : Quand il n’y a pas suffisamment d’électricitédans le corps il y a maladie parce que leFeu sert à donner à la matière sa vitalité.
Il sert à organiser les différentes matièresensemble, à les garder ensemble, à les coordonner,à les mélanger.
Donc le Feu de l’esprit qui est un Feu électriqueest, dans le fait, la matière première dela constitution de l’Homme. Et ce Feu existeà tous les niveaux de l’Homme, jusque dansla matière de l’Homme.
FP : Et qu’est-ce que c’est qu’on appellele Soleil noir ?
BdM : Le Soleil noir, c’est une dimensionpsychique de la matière à l’intérieurde laquelle existe l’Homme libre. Le Soleilnoir, c’est une dimension, c’est un monde.
Nous l’appelons le Soleil noir parce qu’ilreprésente, ce Soleil, une qualité d’espritqui équivaut à la relation parfaite entrel’esprit immortel de l’Homme… c’est-à-direl’esprit qui a trouvé dans la matièrede l’Homme, un refuge.
C’est-à-dire une condition d’expressionqui est au-dessus des lois de la gravité.
Donc le Soleil noir invite l’Homme à unecondition d’expérience ultimement éthériqueet à l’intérieur de ce Soleil noir-làet les couches de vie qui y existent, nousdécouvrons un monde totalement nouveau quifera partie de la nouvelle évolution de l’Hommeet qui permettra éventuellement à l’Hommede passer d’une dimension à une autre.
FP: Si je comprends bien, est-ce que ce passageva se faire lorsqu’il va y avoir scissionentre l’Homme ancien et l’Homme nouveau,ça va être en quelque sorte le refuge del’Homme nouveau, une dimension parallèle
BdM : Très juste, c’est ça. Ce sera lerefuge de l’Homme nouveau, ce sera une dimensionparallèle oui. Nous l’appelons noir parceque la lumière matérielle n’existe pasdans ce monde. La seule lumière qui existedans ce monde, c’est la lumière de ceuxqui la créent, qui la vivent, qui la pénètrent.
Dans ce monde, l’Homme dans sa nouvellesubstance, éclaire parfaitement les espacesdont il a besoin pour établir les bases d’unenouvelle évolution dite mentale-spirituelle,une évolution dans laquelle la spiritualitén’est pas celle que nous connaissons etdans laquelle le mental ou la mentalité n’estpas celle que nous connaissons.
La spiritualité dans ce monde est équivalenteà une harmonie tellement tellement parfaite,tellement évidente et tellement permanentequ’il n’y a aucune place pour la désintégrationdes relations d’esprit. Donc il n’y aucuneplace pour la rétrogration d’une civilisation.
Donc c’est un monde à l’intérieur duquell’évolution de toutes les espèces d’activitéest permanente, donc la progression est extrêmementrapide, et le mouvement est inévitablementexponentiel.
FP : Est-ce que le temps est venu pour parlerplus en profondeur des contacts extraterrestres
BdM : Oui, nous pouvons toujours parler ducontact extraterrestre dans ce sens que nouspouvons jeter un peu de clarté sur un phénomènequi représente encore pour l‘Homme beaucoupde mystère. Il faut considérer que le contactextraterrestre est un contact qui relèvenon pas des Hommes, mais d’intelligencessupérieures.
C’est-à-dire d’intelligences qui ne sontpas alourdies par les lois psychologiquesde notre civilisation et qui aussi ont lepouvoir évolutif d’une science qui ne correspondpas à la nôtre. Donc le phénomène du problèmeextraterrestre est un problème de coordinationdans le temps. L’Homme n’est pas prêtsur le plan mondial, sur le plan collectif,à prendre conscience de ce phénomène d’unefaçon officielle.
Il peut le vivre d’une façon impermanenteet ceci soulève en lui de très grandes émotions,même je dirais de l’anxiété. Mais lephénomène extraterrestre, c’est un phénomènequi relève de la coordination entre l’espace-tempset un autre.
Et l’Homme avec le temps pourra voir ouréaliser qu’effectivement sa civilisationne peut pas continuer lorsque vient vers luides intelligences ou une autre civilisationou des conditions de vie qui sont tellementavancées et tellement dans un autre temps,que notre propre vie sur le plan matérieln’a plus de valeur psychologique, ni enfonction de nos valeurs sociales, historiquesou spirituelles ou métaphysiques.
Donc, pourquoi le phénomène extraterrestreest un phénomène qui est si difficilementapprochable du point de vue de la consciencede l’Homme, c’est parce que c’est unphénomène qui ne fait pas partie de notretemps.
Il y a des Hommes sur la Terre qui aurontl’occasion d’entrer en contact avec cesintelligences, mais ces Hommes seront forcésselon leur tempérament, leur expérience,leur nature ou le temps, de ne pas divulguerleur relation expérimentale avec ces intelligencesafin de ne pas trop créer de chocs dans lemilieu social où ils vivent.
D’ailleurs, les Hommes ne seront pas prêtssur le plan collectif à accepter certaineschoses. Sur le plan individuel, oui ! Il ya des Hommes dans le gouvernement, dans l’establishmentmilitaire, scientifique, qui sont prêts àdire en privé telle chose existe, telle choseexiste, nous avons vu des choses, nous avonsenregistré telle et telle chose.
Mais sur le plan politique, sur le plan social,sur le plan religieux, sur le plan spirituel,il n’y a pas d’Hommes aujourd’hui quioseraient venir dans le monde et établirsans preuves une condition de vie qui esttotalement en dehors de nos constats. Doncà cause de ceci, les Hommes ne sont pas capablesde vérifier d’une façon politique ou scientifiquece qui se passe dans le monde à l’échellemondiale.
Et ceci crée une sorte d’angoisse – maisavec le temps et le temps n’est pas tellementloin – avec le temps l’Homme vivra le contactavec ces intelligences. Mais lorsque ce tempssera venu, l’Homme de la Terre aura vécudes expériences vis-à-vis sa planète, sasociété, son économie, sa politique, sareligion, sa spiritualité, sa métaphysique.
Il aura vécu des expériences suffisammentlancinantes pour lui faire réaliser qu’ilest arrivé à un point où il ne peut plusréellement par lui-même invoquer le supportde ces ordres qui dans le passé avaient étépour lui un parapluie, une sécurité. C’est-à-direle gouvernement ou les systèmes que nouspensons.
Et à ce moment-là, viendront ces intelligencesafin de corriger la situation mondiale. Commentils viendront, comment il seront manifestés,sous quelles conditions, ainsi de suite, cecifait partie de certaines connaissances quisont effectivement cachées, voilées, occultes,qui ne sont pas facilement exprimables dansun monde…Parce qu’elles font partie souvent de certainesrelations inédites entre des initiés d’unecertaine planète et des gens ou des Hommesou des êtres ou des intelligences qui viennentd’une autre planète. Il y a tellement deconfigurations psychologiques dans l’organisationéventuelle d’une civilisation qu’il esttrès difficile pour les Hommes, même pourles initiés, d’être bavards sur certainssujets.
Non pas parce qu’ils ne peuvent pas l’êtremais parce qu’ils ne doivent pas l’être.
Et non pas parce qu’ils ne doivent pas l’êtremais parce qu’ils ne peuvent pas l’être.
Vous comprenez ? Donc ils ne peuvent pas l’êtreparce que justement ils sont des initiés.
Il s ne peuvent pas être bavards parce qu’ily a des choses qui font partie intégralede leur conscience créative.
Donc automatiquement, des choses qui fontpartie d’un certain ordre, parce que laconscience d’un initié est une consciencecréative très ordonnée. C’est-à-direqu’il n’est pas assujetti aux lois subjectivesde l’ego qui veut prouver telle chose ouqui veut avancer telle chose pour le bénéficepsychologique que ça peut lui apporter.
Donc ces initiés sont obligés de garderun certain secret dans le public parce quece n’est pas le temps, et même si c’étaitdit, ça ne changerait rien. Et si c’étaitdit, certaines personnes probablement feraientde certaines choses, TROP ! Il faut attendre! Vous réalisez très bien qu’avec le tempstout s’arrange. Avec le temps, on comprend.
Avec le temps, tout se met en perspective.
Donc pourquoi c’est très difficile de parlerdu phénomène extraterrestre, c’est parceque nous n’avons pas de perspective. Etpourquoi nous n’avons pas de perspective,parce que nous ne sommes pas suffisammentintelligents.
Pourquoi nous ne sommes pas suffisamment intelligents,parce que notre conscience créative n’estpas suffisamment allégée du ballast de l’ego.
Donc c’est pourquoi, lorsque vous me demandezune telle question, je vous réponds ainsi.
Le phénomène extraterrestre – n’oubliezpas une chose – fait encore partie chez l’Hommede certaines mœurs primitives qui veulentchez lui… qui se lient d’amitié avecles dieux.
L’Homme… L’Homme, qu’il le réaliseou non, qu’il soit grand militaire, grandscientifique, grand politique, grand philosophe,grand spirituel, grand métaphysicien, l’Hommepossède encore la marque, la marque d’Adam.
C’est-à-dire qu’il est encore imprimédans son mental du feu de l’involution,c’est-à-dire de l’incapacité originelled’être intelligent, dans le sens créatif.
Donc il porte son regard vers le phénomènede l’extraterrestre un peu comme le primitifporte son regard vers l’européen qui vientvers lui. Et ceci n’est pas bon. Et dansla nouvelle évolution, ces intelligencesqui viendront ne viendront pas vers l’Hommecomme ils sont venus dans le passé.
Dans le passé, ils sont venus vers l’Hommepour lui donner les outils rudimentaires d’unecertaine science. Mais dans l’avenir, ellesne viendront pas vers l’Homme ainsi, parceque l’Homme – je ne parle pas de l’Hommede la cinquième race, je ne parle pas del’Homme d’aujourd’hui, je parle de l’Hommede demain – l’Homme de demain les recevra
Donc en les recevant, il y aura échange entrenotre planète et ces intelligences. Il yaura coordination, il y aura intégrationentre leur science et la nôtre, et il y auraun visite permise entre les Hommes, ces Hommesqui seront les Hommes nouveaux de la Terreet ces étrangers.
Donc il y aura une nouvelle relation scientifique,politique, économique sur la Terre et cecise fera dans un certain contexte, au coursde certaines années, ainsi de suite. Parceque l’évolution d’une civilisation, çaprend du temps. Les conditions sont longues,les lois sont très justes.
Parce qu’une fois que l’Homme est conscient,il voit très juste, il comprend très juste,il comprend très bien comment il doit agirdans deux cents ans, dans cinq cents ans.
Donc s’il pose aujourd’hui un geste, cegeste dans deux cents ans ne peut pas êtrerévoqué.
Donc dans ce temps-là, lorsque ces intelligencesviendront d’un monde, d’un autre intemporelet qu’elles se mélangeront à l’Homme,déjà l’Homme aura été tellement alourdipar le ballast de la vie expérimentale d’uneconscience terrestre qui n’est pas amenéeà une conscience créative, que l’Hommeverra d’un bon œil ce contact. À ce moment-là,la pesée caractéristique d’une anxiétévis-à-vis ce phénomène sera éliminée.
Mais il y aura des Hommes qui comprendrontet il y aura des Hommes qui ne comprendrontpas. Et les Hommes qui comprendront serontélevés en conscience, ils seront élevésen expérience. Ils seront contents parceque déjà depuis très longtemps ils aurontattendu ceci.
Et ceux qui ne comprendront pas seront terrifiés,ils se verront nus devant les dieux. Et cecisera trop pour eux et beaucoup perdront latête et perdront la conscience normale etvivront l’insanité. Ceci fait partie deschocs des cultures.
Et surtout aujourd’hui avec la télévision,la radio et tous les systèmes de communicationque nous possédons, et surtout les systèmesqui amplifient la réalité, nous sommes obligésde constater que lorsque ce phénomène sefera, ceux qui sont simples d’esprit dansle sens de l’esprit trop ignorant, serontobligés de souffrir le choc de ce temps.
Et ceci sera tout partout dans le monde, surtoute la planète, dans toutes les cavernes,dans toutes les églises, dans toutes lesmaisons. Donc le phénomène extraterrestreest un phénomène qui ne m’intéresse pastellement parce que je n’ai pas tellementde désir personnel de passion égoïque pourle regarder ou en parler.
Mais je vous en parle un peu pour faire comprendreque nous devons d’abord corriger les excèsde nos vies temporelles afin de pouvoir éventuellementpénétrer dans les grandioses couloirs del’expérience.
FP : Nous avons d’abord à apprendre àposer l’action juste et parfaite ?
BdM : Oui il faut apprendre à poser l’actionjuste et parfaite afin de ne pas souffrirde cette expérience. Dans la mesure où l’Hommeentre en contact avec d’autres dimensions,c’est un peu comme nous sur le plan de lascience, sur le plan de l’atome.
Nous avons vécu, lorsque nous avons passéde la mécanique galiléenne à la mécaniqueeinsteinienne, de la mécanicité à la relativité,nous avons vu, nous avons vécu le choc d’unescience ancienne vis-à-vis une science nouvelle.
Nous avons vécu le choc d’un constat cérébralavec un autre constat cérébral.
Donc, nous avons été sans nous en rendrecompte, nous avons été les boucs émissairesd’une science qui aujourd’hui n’a plusle pouvoir de s’arrêter. Donc dans le casdu phénomène extraterrestre, dans le casd’une nouvelle science, c’est encore beaucoupplus dangereux.
Mais ce ne sera pas dangereux mais c’estencore beaucoup plus dangereux sur le planpsychologique, mais ce ne sera pas dangereuxsur le plan réel de la réalité, sur leplan expérimental parce que c’est un nouvelâge.
FP : Aujourd’hui, si on parle de scienceavancée, de physique nucléaire, ça ne touchetoujours qu’un petit nombre de personnesqui sont capables d’intégrer cette science-là,ça ne touche qu’eux-mêmes en dehors detout le restant de la collectivité.
Est-ce que dans une science prochaine, nouvelle,ceux qui viendraient avec ce contact-là,ce serait l’humanité qui resterait làen contact avec cette science-là qui seraitcapable de l’intégrer totalement ou est-cequ’il y aurait encore une autre humanitéqui parallèlement …?
BdM : Une science avancée, une science depointe ne peut jamais être intégrée parla totalité parce qu’il y a toujours laloi des nombres, donc il y a la loi d’évolution.
Donc cette nouvelle science sera intégréepar un certain nombre, un petit nombre.
Mais comme ce petit nombre se fera à partird’une nouvelle humanité et c’est-à-dired’une humanité consciente, le danger del’intégration et les répercussions d’unetelle intégration ne sera pas comme celleque nous vivons aujourd’hui.
D’ailleurs, l’Homme ne peut pas vivreune conscience scientifique intemporelle etcréative, et en même temps maximaliser sondésir de puissance personnelle. Ça ne sefait pas, c’est impossible.
FP : Il paraît qu’il y a tout un travailsur la psychologie où l’Homme, avant d’enarriver à la science…
BdM : Le plus grand travail qui se fait dansle monde aujourd’hui, c’est le développementd’une psychologie supramentale. Le plusgrand travail qui se fait dans le monde aujourd’hui,ce n’est pas la science. Le plus grand travailqui se fait dans le monde aujourd’hui, c’estle développement dans le monde d’une psychologiesupramentale.
C’est-à-dire l’expression dans le monded’une science créative du mental supérieurqui définit pour l’Homme nouveau, pourl’Homme sensible, une sorte d’instructionqui lui permet finalement de par ses propresefforts, de par sa propre réalité, d’intégrersa propre énergie.
Et cette science qui est maintenant dans lemonde dont les anciens ont parlé, dont lesanciens ont prophétisé la fusion en 69,maintenant qu’elle est établie elle nepeut plus s’éteindre. Parce qu’elle n’appartientpas à l’Homme, elle n’est pas conditionnéepar l’Homme, elle manifeste sa propre puissance,elle est elle-même sa propre lumière, elleconditionne sa propre luminosité.
Donc, elle ne peut pas être empêchée etdiminuée, colorée, elle est pure. Donc avecle temps, elle sera de plus en plus reconnuepar des individus, jamais par la collectivité.
Parce que le nouveau cycle, c’est le cyclede l’Homme, ce n’est pas le cycle de lacivilisation, ce n’est pas le cycle de lacommunauté.
C’est le cycle de l’Homme, de l’individu.
Même s’il y a un petit nombre d’Hommes,c’est le cycle de l’Homme. Et ce serontces Hommes qui récupéreront les fruits decette instruction, qui en arriveront éventuellementà aboutir dans une conscience qui leur serasuffisamment personnelle pour qu’ils puissent,finalement, se dévêtir de la mémoire del’humanité et de l’inconscient collectif,de tout ce qui nous a alourdi.
FP : Mais ce qui est curieux, voire mêmeparadoxal, c’est que pour passer à l’âged’or, il faut d’abord en arriver à l’âgede fer, c’est-à-dire aux pires des conditionsde l’esprit lui-même, c’est-à-dire l’espritle plus enfoncé possible dans la matière.
C’est-à-dire là où il y a le moins d’espritdans une civilisation, c’est l’âge defer, c’est ce que les Hindous appellentles petits Hommes, les Hommes de l’âgede fer.
Donc la capacité d’absorber l’espritest relativement réduite par rapport à l’âged’or précédent. Et donc on arrive danscette strate-là où l’esprit est amenuiséà son maximum par passer à une consciencetotalement supérieure. C’est assez curieux
BdM : Oui mais il faut remarquer que dansune période comme vous l’appelez, l’âgede fer, il y a toujours des Hommes qui nefont pas partie intégralement de cet âge.
L’âge de fer représente toujours la diminutionen qualité ou en quantité de lumière. Maisaussi représente l’abolition d’un principede vie antérieure pour l’expression d’unprincipe de vie future.
Et il y a des Hommes dans le monde, dans différentesparties du monde des individus qui serontprêts à vivre, à recevoir ce nouveau principede vie. Et ce seront ces Hommes qui créerontla prochaine civilisation. Il y a eu l’âgede fer après la destruction des atlantes,il y a toujours un âge de fer, il y a toujoursune période où les petits Hommes sont ceuxqui dominent la civilisation.
C’est normal, c’est ce qui crée d’ailleursl’involution, c’est ce qui crée la findes cycles, les petits Hommes ! Ce sont toujoursles petits Hommes qui tuent l’esprit d’unegrande civilisation ou d’une civilisationmoyenne. Mais les petits Hommes ne peuventpas empêcher les grands Hommes de naîtreparmi eux.
Parce que les grands Hommes qui naissent parmiles petits Hommes ont toujours la capacitéde se cacher d’eux. Donc les petits Hommessont tellement petits qu’ils ne peuventpas voir les grands Hommes, ils ne les voientpas, donc ils ne peuvent pas les tuer. Etcomme ils ne peuvent pas les tuer, il y anécessairement une nouvelle civilisation,une nouvelle évolution qui continue après.
FP : C’est une régénération ?
BdM : C’est une régénération. Les Hindousappellent ça le Kali Yuga ou l’âge dela destruction mais c’est en fait une régénération
BdM : Toujours une régénération, oui.
FP : Un peu comme la nature !
BdM : Exactement.
FP : La nature, elle, s’intègre parfaitementdans les lois de l’énergie ?
BdM : Elle s’intègre parfaitement, la nature,dans les lois de l’énergie, parce qu’iln’y pas d’ego pour faire interférence.
La plante ne fait pas interférence, l’animalne fait pas interférence, la matière nefait pas interférence. C’est l’Hommequi commence à faire interférence avec lanature parce qu’il a le privilège de l’ego.
Mais l’Homme conscient, l’Homme nouveauqui aura intégré son ego à la nature, c’est-à-direson ego à son esprit, à ce moment-là ilne fera pas interférence avec la nature,il ne fera pas interférence avec la naturede l’Homme, avec la nature de l’animal,avec la nature de la plante et du minéral.
Donc il y aura une grande science, une grandeévolution, une grande civilisation.
FP : Mais toutes les inventions de l’Hommesont plus ou moins copiées sur la nature
BdM : Les inventions de l’Homme sont copiéessur la nature parce que l’Homme n’estpas capable de développer une science sanspasser par ce que j’appelle l’autorisationmécaniste de la complicité mécanique. L’Hommeest obligé d’être complice dans la mécanicitéde la nature afin de développer des systèmesqui coïncident avec sa sensorialité.
Parce qu’il n’a pas le pouvoir de l’esprit.
Si l’Homme avait le pouvoir de l’esprit,il ne serait pas complice avec la nature.
Il n’aurait pas à copier la nature. Ilcréerait une nouvelle nature. Je vais vousdonner un exemple. Regardons par exemple lephénomène de la robotisation.
L’Homme aujourd’hui étudie les robots,il est arrivé à avoir tellement étudiél’animal et l’Homme dans toute la mécanicitéde leurs mouvements, qu’il a pu transposerà des objets mécaniques cette même capacité.
Mais les robots que nous connaissons aujourd’huiet les robots qui sont et qui existent dansd’autres civilisations, dans d’autresintemporels, ce n’est pas la même chose.
Si l’Homme avait aujourd’hui à voir unrobot qu’il construit avec un robot quiest créé de par le mental créatif de cesintelligences, il ne pourrait pas voir dedifférence entre ce nouveau robot et l’Homme.
Il y a des Hommes qui sont tellement parfaitementcréés qu’ils sont eux-mêmes des robotsparfaits. Il y a des Homme sur la Terre aujourd’huiqui ne sont pas humains et qui sont des robots.
Ils ont été créés par ces civilisationsafin de pénétrer dans le monde de l’Hommeet y exercer une certaine influence jusqu’aumoment où dans le temps, lorsque sera levéle sceau du secret de l’intemporel sur letemporel que nous connaissons, ces Hommesprendront dans le monde une position suffisammentcréative ou une position de force ou uneposition dans l’empoint pour imprimer dansle monde une nouvelle évolution, une nouvelledynamique à la civilisation.
Mais ces robots qui sont créés dans cescivilisations, dans ces intemporels, ne sontpas créés par les tubes mécaniques de lanature. Ils sont simplement le reflet trèsexercé d’un mental humain créé de sonesprit. Si l’esprit a été capable de créerla nature et toute la mécanisation de notrenature humaine ou animale, l’esprit aussiest capable de créer lorsqu’il est intégréà l’Homme en fusion avec l’Homme, decréer une nouvelle génération d’Hommes.
La nouvelle génération d’Hommes venantde ces planètes sont équivalents à ce quenous, nous appelons des robots extrêmementsophistiqués, mais dans le fond ce ne sontpas des robots, ce sont des êtres intelligentsqui possèdent une certaine nature très trèsprimitive mais extrêmement intelligente.
C’est l’intelligence dans ces êtres quidevient l’aspect du robot, lorsqu’en faitleur nature n’est simplement qu’une façonpour eux d’être équilibrés dans les éthersoù ils vivent ou dans les éthers où ilsévoluent, dans les éthers où ils peuvententrer et sortir.
FP : Il ne peut pas y avoir d’émotionschez eux ?
BdM : Il ne peut pas y avoir d’émotions.
D’ailleurs la seule importance de la chair,la seule importance de la chair, cosmiquementparlant, c’est de permettre éventuellementà cette chair de se transformer. Donc lachair n’a de fonction chez l’Homme inconscient,qu’une fonction animale ! Mais lorsque l’Hommepasse d’un intemporel à un autre ou d’untemporel à l’intemporel, la chair n’aplus la même fonction.
Elle a une autre fonction et elle n’estplus décadente. C’est-à-dire qu’ellene peut plus être régie par le monde infinitésimalde la bactérie. Chez l’Homme, dans notremonde, notre chair est contaminée. C’estla bactérie qui permet l’équilibre, lebactériel qui permet à l’Homme de transcender.
Comme c’est le déséquilibre dans le bactérielqui permet à l’Homme d’être malade.
Mais dans ces mondes, le bactériel n’existepas. Et pourquoi le bactériel n’existepas ? Parce que l’esprit a mis de côtéce qui dans la nature de notre civilisation,de notre monde, de nos royaumes ici dans notrerégion, dans notre système local, représentela particularité invisible de l’atome élevéau statut de l’intelligence, mais non créative.
C’est ça la bactérie.
La bactérie représente sur les plans inférieursune constatation de l’esprit mais une constatationqui ne peut pas permettre à ce monde de s’auto-gérerlui-même. Donc il doit être géré de l’extérieur.
Donc la bactérie, cosmiquement parlant, représentel’impossibilité d’un monde de deveniréventuellement égoïque.
Donc il n’y a pas de différence entre l’Hommeet le bactériel. La seule différence, c’estque l’Homme a été permis de devenir égoïque.
Si nous passons du temporel à l’intemporel,si nous passons de notre monde, de notre systèmelocal à d’autres systèmes, nous voyonsque le bactériel n’existe pas. Pourquoi
Parce que l’Homme – tel que nous sommes- n’existe pas. C’est pourquoi aujourd’huinous devons sur notre planète reconnaître,comprendre très bien le bactériel afin depouvoir très bien comprendre la génétiqueou tout ce qui découle de l’équilibredes mécanismes qui nous tiennent en vie eten perfection.
Mais à partir des autres mondes, à partirdu moment où l’Homme passe de l’intemporelà un autre, d’un temporel à un autre,les lois de la vie ne sont plus les mêmes,donc le pouvoir de l’Homme s’exerce d’uneautre façon. L’Homme devient absolumentmaître des lois de la relation.
Devenant maître des lois de la relation,il est capable d’équilibrer les mondesdans lesquels il est, de partager les tâches,de partager les autorités et d’établirles gouvernements dont il a besoin. Afin depouvoir de plus en plus équilibrer les relationsabsolues avec le rationnel particulier desplanètes ou des systèmes locaux. Donc c’estpourquoi parler des extraterrestres, ça devientinévitablement fatigant.
FP : Merci beaucoup Bernard.
mise à jour le 16/06/2024