FP 104 – Psychologie et science psychologique [fr]

FP 104

PSYCHOLOGIE ET SCIENCE PSYCHOLOGIQUE

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : (…) Avec la connaissance de soi,on soit capable de vider,si ces thérapeutes-là avaient cette connaissanceou cette compréhension de soi,seraient-ils capables de vider les hôpitauxpsychiatriques à 60 ou 80 % tel quel’affirme le spécialiste.

Bernard de Montréal (BdM) : Dans un sens profond général, universel,oui.

Efectivement si les thérapeutes avaient uneconscience profonde desmécanismes de l’Homme, de la psyché humaine,ils pourraient aider à unrétablissement sufsamment rapide de la consciencede l’Homme. Mais ça vabeaucoup plus loin que ça.

FP : Qu’est-ce qui fait alors qu’ils sontempêchés ?

BdM : La psychologie telle que nous la connaissonsaujourd’hui est une scienceembryonnaire, c’est-à-dire que c’estune science qui fonde son savoir surl’observation clinique et le diagnosticsymbolique de ce qui se passe dansl’Homme. C’est un peu comme si on étudiaitun flm.

On peut aller au cinéma et regarder un flm.

On peut reconnaître dans le flm sonthème, on peut reconnaître la trame du flm.

Mais on ne sait pas, si on n’est pasavisé, que dans la manufacture de ce flm,il y a une autre dimension. Il y a lecaméraman, il y a le montage, il y a lesillusions créées, ainsi de suite.

Et le problème de la psychologie aujourd’hui,c’est que lorsqu’elle regardel’Homme, elle regarde comme un flm, et elleessaie de comprendre à l’intérieur dece cinéma l’envergure de la thématiquepsychologique. Mais elle ne réalise pasque derrière le flm, il y a toute la fabricationde l’Homme, et là, la psychologiesombre dans une sorte d’aisance intellectuelle.

Elle sombre dans un efort de bonne volontévis-à-vis l’Homme et elle est obligée,dans les cas très très difciles, d’utiliserdes outils, des moyens telle la chimie,pour donner à ce flm une sorte de rythmequi convient sufsamment afn que leflm lui-même ne sorte pas de la bobine.

La psychologie à la fn du vingtième sièclesera obligée, comme tous les Hommes,de vivre une transformation profonde. Unescience n’est jamais séparée de l’êtrehumain. Une science ne vit jamais d’elle-même.

Une science ne possède jamaisses propres ailes. Une science est toujoursproportionnelle au développement del’individu, au développement de la race,au développement de la nation.

Et les psychologues aujourd’hui qui fonctionnentdans leur science d’une façonplutôt collective seront obligés éventuellementde fonctionner d’une façontotalement individuelle.

C’est-à-dire ils seront obligés eux-mêmesde plonger dans les grandesprofondeurs du psychisme humain, afn d’ouvrirles portes qui permettentfnalement à ces gens de voir que derrièrele flm au cinéma, il y a caméraman, il ya des intelligences, il y a de l’intelligence,il y a des forces que nous disonsaujourd’hui occultes, parce que nous sommesencore à un stage extrêmementprimitif de l’intelligence, et que nousavons perdu le pouvoir de voir et de trafqueravec l’invisible.

Ils seront obligés les psychologues, lesgrands psychologues – je ne parle pas despetits psychologues – je parle des grandspsychologues, des psychologues réels,ils seront obligés eux-mêmes de vivre etde connaître ce que nous pouvonsappeler une forme d’initiation.

C’est-à-dire une forme de déracinementqui empêche l’ego psychologique de ceshommes ou de ces femmes qui travaillent dansle domaine, de puiserprofondément dans leur propre nature, afnd’aller chercher les éléments de leurnature intelligente qui peuvent boycotter,empêcher que des individus – tels ceuxqui soufrent de maladies mentales – de sombrerplus profondément dans unemanipulation extraordinairement subtile deleur psychisme, à partir de plansinvisibles, à partir de plans qui font partiedu subconscient de l’Homme.

Autrement dit, la psychanalyse a fondé énormémentd’espoir sur sa capacitéd’investiguer la psyché humaine en étudiantsymboliquement le subconscient del’Homme. Le rêve a été pour le psychanalysteune toile de fond lui permettant devoir, d’observer et de diagnostiquer desaspects de l’Homme qui convenaient àdes couches de conscience, qui sont en généralen dehors de son champ normalde conscience diurne.

Mais le psychologue nouveau, la nouvelle sciencede la psychologie, la futurescience de la psychologie ou son orientationéventuelle, sera tellement diférentede celle que nous connaissons, justement parceque le psychologue aura osé,OSÉ, ne pas avoir la crainte de communiquertélépathiquement avec lesubconscient, afn de rafermir à l’intérieurde son propre psychisme à lui, lepouvoir de son intelligence contre le pouvoirde l’intelligence des forces quiœuvrent dans les couches subconscientes del’Homme.

Ce que je veux dire, c’est que l’Hommeest un être multidimensionnel. Il possèdeune carapace matérielle, il possède un corpsvital, il possède un corps émotionnel,il possède un corps mental et il possèdedes couches de conscience extrêmementsubliminales, extrêmement subtiles.

Et de ces couches supérieures, il doit tirerle maximum afn de faire descendre enlui sa propre énergie pour qu’il puisseun jour être libre, à la fois de la mémoirehumaine qui a sclérosé la conscience humaine,et aussi les forces internes del’Homme qu’il ne connaît pas, et quin’ont pas sclérosé la conscience humaine,mais la rendent prisonnière de conditionsque l’Homme ne peut pas encorecomprendre, parce que l’Homme n’est passufsamment avancé en intelligence.

La psychanalyse c’est une très grande science,c’est une très belle science. Maisl’Homme qui se veut scientifque dans l’évolutionde sa pensée, l’évolution de saméthode et l’organisation du pouvoir desa méthode en fonction d’une penséecréative, cet Homme se doit être un aventurierde l’intelligence, un aventurier dansl’intelligence.

Et dès que l’Homme dit : Ah ben non, çac’est pas beau ou ça c’est un peu tropmarginal ou ça c’est un peu trop spirituelou ça c’est un peu trop occulte, tropésotérique ou trop ci ou trop ça ! Le momentoù l’Homme ose au niveau de sonego dire : Ah ça c’est pas bon ! À cemoment-là il travestit son droit à êtrenomméscientifque.

Il n’a plus le droit de se considérer unscientifque en psychologie mais il a le droitsocial de se considérer un psychologue, maisun psychologue qui n’est pasaccrédité devant lui-même mais qui peutêtre très facilement accrédité devantlasociété.

FP : Il a à ce moment-là le rôle de pionnierdans son domaine ?

BdM : À partir du moment où l’Homme ose,dans quelque domaine que ce soit,que ce soit dans la jurisprudence, que cesoit dans la science mécaniste, que cesoit dans la psychologie – surtout dans lapsychologie, surtout dans le domaine del’esprit – le moment où l’Homme ose sauterles barrières de la mémoire, sauter lesbarrières du statu quo, sauter les barrièresqui ne sont pas en général dans notresociété reconnues comme étant une délimitationdu possible et de l’impossible,l’Homme nie naturellement sa fonction créativede scientifque.

Ce que je reproche aux scientifques, je lereproche à toutes les scienceshumaines, ce n’est pas le travail qu’ilsfont, c’est le fait qu’ils ne vont pasaussi loinqu’ils peuvent parce qu’ils n’ont pasla puissance interne de leur intelligence,pouraller contre l’infraction perpétuelle contrel’humanité dans sa liberté, dans sonsavoir, et dans l’explosion créative dusavoir humain, permettant ainsiéventuellement de créer une civilisationqui soit noble, créative et à la hauteurdel’Homme.

Mais non pas à la hauteur des intérêtshumains ou des intérêts subtils et occultesqui font partie de la conscience humaine quel’Homme n’a jamais investigués,excepté dans les grandes écoles ésotériquesou initiatiques du passé ou dans lemonde nouveau de la conscience supramentaled’aujourd’hui.

Nous ne pouvons plus maintenant aller au Tibetou aller aux Indes ou aller enÉgypte ou aller dans des écoles fraternellesen Amérique du Sud pour avoir le droità la connaissance. La connaissance ça faitpartie de l’Homme, elle est intégrale àl’Homme.

Mais elle a été subtilement contrôléependant des millénaires, afn que l’Hommepuisse naturellement évoluer à partir desplans inférieurs pour développer desplans supérieurs de conscience, pour en arriveraujourd’hui à la fn du vingtièmesiècle à être capable de déchirer le voile.

Alors si l’Homme, l’individu dans la rueaujourd’hui, doit déchirer le voile, ilest demême dans le domaine de la science. Parceque, que l’Homme soit dans la rue ouque l’Homme soit dans un laboratoire, leproblème revient toujours à l’Homme. Etlorsque le psychologue aura déchiré le voilede la psychologie, à ce moment-làl’Homme sera enrichi.

Parce qu’il aura accès à de la connaissancequi ne sera plus colorée par lesinstitutions occultes de l’invisible quitravaillent subtilement à travers une penséeconditionnée, utilisant l’émotion pourempêcher le mental de l’Homme d’allerplusloin, et utilisant l’émotion en se servantdu facteur de la crainte, et aussi du facteurde la polarité du bien et du mal, du vraiou du faux pour empêcher qu’éclate surlaTerre ce que nous appelons aujourd’hui laconscience universelle créative etabsolue de l’Homme.

Si nous retournons dans le passé de l’histoirehumaine, dans le passé de larecherche, dans le passé de l’évolutionde la conscience, nous voyons quecertains Hommes ont créé, à cause de leurimpuissance, le fantôme du conceptde l’absolu. Aucun ego, aucun ego n’anaturellement la capacité de voir, de sentiret de parler absolument, pourquoi ? Parcequ’il a été infrmé.

L’absolu, ce n’est pas une condition quifait partie des terrains ou des dominiumoccultes des mondes universels. L’absolufait partie de la concrétisation dans lemental de l’Homme de l’énergie faisantpartie de son organisation interne, autantsur les plans supérieurs que sur les plansinférieurs, et qui donne à l’Homme lepouvoir d’ÊTRE.

L’Homme ne pourra jamais être, il ne pourrajamais savoir ce que c’est que d’être,il pourra espérer le découvrir, il pourraespérer le trouver philosophiquement,spirituellement, mais l’Homme ne pourrajamais être, tant qu’il n’aura pas oséêtreabsolu. Et être absolu, ça veut dire quoi
Être absolu, ça ne veut pas dire être absoludans le sens moraliste, éthique, del’ancienne civilisation. Être absolu, çaveut dire être capable de confronter à lafoisles dieux et les Hommes dans la réalisation,dans la création d’idées, de concepts,qui proviennent de l’organisation énergétiquede l’Homme.

Un Homme ne peut pas être plus absolu qu’ill’est parce que chaque Hommecontient en lui-même ses propres limitesdonc il n’y aura jamais d’Hommes quiseront – s’ils sont conscients – qui seronten dehors de leur absolu. Chaque être,chaque esprit dans l’Homme, qu’il soitsur le plan matériel ou qu’il soit dansl’invisible connaît ses limites, connaîtsa fonction, connaît sa capacité parce qu’ellecoïncide avec sa réalité.

Mais si l’Homme – puisque vous parlez dela psychologie – si le psychologuen’apprend pas éventuellement à enleverses vieux vêtements cartésiens, ses vieuxvêtements cliniques pour investiguer desdomaines qui font partie de l’organisationinterne de l’Homme, quitte ensuite à remettreses vêtements pour travailler dansun contexte social, ces psychologues (je parlede ces psychologues les plusavancés, les plus sensibles, les plus perturbéspar l’impuissance psychologique dela science d’aujourd’hui) soufriront touteleur vie, et ce seront des psychologuesmalheureux.

Et un psychologue qui devient trop malheureuxou un psychiatre qui devient tropmalheureux, éventuellement, ne peut plusrendre de service à l’humanité parcequ’il manque d’outillage. Il manque, autrementdit, de puissance. Qu’est-ce quec’est la puissance ?

La puissance, ce n’est pas un concept politiqueou un concept psychologique, lapuissance fait partie de la vibration de l’Homme.

La puissance fait partie de lacaractéristique innée de l’Homme maismanifestée dans un plan quelconque pourpermettre à l’Homme sur ce plan de donnerde l’expansion à sa réalité, à sacivilisation, c’est ça de la puissance
Et tous les êtres ont en eux de la puissance,mais l’Homme, à cause de son passé,est devenu impuissant et aujourd’hui ila peur de sa puissance. Et c’est pour çaque les psychologues ou les Hommes en généralont peur de connaître, de savoiret de toucher du doigt la réalité.

Parce que la réalité qu’ils connaissent- qui n’est simplement que du celluloïd,quin’est simplement qu’un flm – est une réalitéqui fait partie intrinsèque del’organisation émotive et mentale de leurpersonnalité. La réalité, ça n’a rienà faireavec la personnalité de l’Homme, la réalité,ça n’a rien à faire avec le conceptintellectuel de l’Homme, avec l’étatémotif de l’Homme.

La réalité, c’est la puissance dans l’Hommequi veut traverser le mental etl’émotion pour le transmuter et donnerà l’Homme le visage qui lui est sien, c’està-direle visage qui lui permet de se connaîtrelui-même, de connaître les Hommes,d’aider les Hommes, de créer avec les Hommes,d’instruire les Hommes.

Et de faire descendre sur le plan matérielde notre civilisation une science qui,dans le passé, a été cachée, qui, dansle passé, a été utilisée seulement parlesplus grands adeptes de l’humanité, maisqui, à la fn du vingtième siècle, doitêtreutilisée par tous les Hommes en potentiel.

Quand je dis tous les Hommes en potentiel,je veux dire qu’il y aura efectivementune évolution. Ces choses-là ne peuventpas se faire dans une instantanéité. Ily ade l’évolution. Mais nous ne pouvons plusnous permettre aujourd’hui – lespsychologues – de nous empêcher d’étudieret de nous aventurer dans desdomaines qui, dans le passé, étaient considérésoccultes, marginaux, ésotériques,spirituels, ou capotés, tout ça !

Nous devons en tant que psychologues, étudiertous les aspects de la consciencede l’Homme, et ceci nous amènera pour lapremière fois dans notre vie en tantqu’Homme, à réaliser la multidimensionnalitéde notre conscience, et à nous fairevoir que chaque être humain possède le pouvoirde communication télépathiqueavec l’invisible.

Mais attention, parce que lorsque l’Hommecommence à communiquer avecl’invisible, les règles du jeu ne sontplus les mêmes que lorsqu’il communiqueavecles Hommes. Lorsque nous communiquons avecles Hommes, nous sommessufsamment protégés dans notre communicationpar des systèmes personnelsde valeur et d’opinion, qui nous empêchentd’embarquer dans le jeu de n’importequi, malgré qu’il y a des Hommes qui peuventfaire embarquer dans leur jeun’importe qui. Mais je parle en général
Mais lorsque l’Homme entre en contact intelligentavec l’invisible, il n’y a plus deprotection pour lui. Il n’y a plus de protectiondans l’invisible contre l’Homme pourla simple raison que l’Homme est au débutdu développement de l’intelligence. Del’intellect, ce n’est pas de l’intelligence.

De l’intelligence, ça fait partie du pouvoirde l’esprit à travers le mental de l’Homme.

De l’intellect, c’est un mécanisme, c’estune utilisation ordonnée de ce que nousappelons de l’intelligence créative. Maisde l’intelligence créative pure, c’estuneforce dans l’Homme qui voit à travers l’intellect.

L’intellect, c’est comme ladescente dans la matière, la descente surle plan philosophique de ce que nousappelons la connaissance.

Mais l’intelligence ne descend jamais dansle mental de l’Homme, elle le faitexploser. L’intelligence créative, ellefait exploser le mental de l’Homme etlorsqu’elle le fait, à ce moment-là, l’intellect,lui, il est obligé de prendre du recul etc’est à ce moment-là que l’ego a peur.

Parce que l’ego fonde sa sécurité sursamémoire, il fonde sa sécurité sur le bienordonné des choses.

Il fonde sa sécurité psychologique sur lefait qu’il y a de la consistance dans sonmental. Mais lorsque l’ego entre en contactavec l’intelligence pure, c’est-à-direavec son énergie, tout ceci saute, et là,il est nu ! Et l’ego a peur d’être nuparceque lorsqu’il est nu, il est fragile.

Et si l’Homme n’a pas la puissance dedemeurer fragile mais fort, il ne pourrajamais investiguer les diférents niveauxde la conscience psychologique, il nepourra jamais comprendre le profond de lapsychologie, il ne pourra jamaiscomprendre la mécanique de la psychologie.

Et il sera obligé de demeurer un psychologuequi fondera sa science sur certainesdonnées cliniques – qui ont de la valeur- mais qui n’ont pas le pouvoir de résoudrel’énigmatique confrontation entre l’egoet le subconscient.

FP : Bien, alors ce psychologue qui va oser,il va lui falloir une bonne dose devolonté pour au moins oser afronter le restantde la corporation, de l’éthique ?

BdM : Le psychologue qui va oser sera obligééventuellement d’être très saind’esprit, très équilibré dans son mentalet il sera obligé de cacher son jeu, parceque s’il ne cache pas son jeu, il est inévitablequ’il ne sera pas compris.

Et vous ne pouvez pas en tant que psychologue,demander à toute uneassociation de vous comprendre. Vous comprendre,c’est votre afaire. Donc unHomme qui est intelligent occultement, autrementdit qui (son mauvais – phrasecoupée)… o u socio-scientifque de l’Homme,il est capable de bien travailler(phrase coupée)… dans le complexe messianiquede leurs nouvellesconnaissances.

Ce qui se produit lorsque nous arrivons oulorsque nous pénétrons dans ledomaine caché et dans le passé invioléde la conscience humaine, nous avonsl’éclosion que nous sommes spéciaux, nousavons l’impression que nous sommesdes êtres choisis. Tout ceci c’est uneimpression émotive dans notre mental, c’estune illusion de notre ego.

Et nous en voulons aux Hommes, les psychologuesqui nous entourent, de malréagir à notre comportement et à notremanque de maturité. Et c’est pourquoi lesHommes qui seront capables de s’aventurerdans cette dimension de la réalitépsychique de l’Homme, devront être trèsinvestis, très humbles et aussi capablesde traiter ce qu’ils savent, dans des formesou des formules qui conviennent à lapsychologie de ceux qui ne sont pas, pourtoutes sortes de raisons, prêts à entrerdans ces domaines extrêmement obscurs del’Homme.

Un Homme qui est intelligent, un Homme quiest dans son intelligence, s’il n’estpas capable de se mettre au niveau de tousles gens qu’il rencontre, il n’est pasdans son intelligence. Il est dans l’impressionde son intelligence. De l’intelligence,ce n’est pas coloré, de l’intelligencece n’est pas quelque chose qui est référentielà l’ego. De l’intelligence, c’est uneénergie que l’Homme, que l’ego est obligédesupporter parce que ça fait partie de safusion avec elle. Il n’y a pas de lois dansl’Intelligence.

Et les Hommes qui entreront dans cette grandeaventure supramentale à l’intérieurde la psychologie humaine devront ou se devrontd’être de plus en plus humbles,de plus en plus réalistes, et de plus enplus capables de vivre ce qu’ils savent,mais à travers les formes qui, déjà, sontinstitutionnalisées, et qui servent pourlemoment très bien l’humanité au stage oùelles peuvent le servir.

FP : Maintenant, quelle est la diférenceentre la psychologie actuelle et la sciencepsychologique du mental dont vous parlez ?

BdM : La science psychologique du mental,c’est une science. Un Homme quientre dans la défnition catégorique de l’absoluvis-à-vis la psyché, un Homme quicomprend parfaitement les lois de la relationentre le mental humain et les forcesinternes qui travaillent à l’évolutionde l’Homme, c’est comprendre que toutedéfnition de la réalité qu’il peut imposersur le plan matériel, est une défnitionquine convient pas aux Intelligences sur lesautres plans.

Une des plus grandes découvertes que moij’ai vécue dans mon expérience, c’estcelle-ci : C’est la réalisation que dansle passé de l’humanité, pendant les milliersd’années que l’Homme a évolué sur laTerre, il a toujours été imposé à l’Hommedes idées, il lui a été imposé des idéesà l’horizontal dans la société, c’estnormal,et il été imposé des idées à la verticaleà travers son intuition ou à cause de saspiritualité, ou à travers des formes spirituellesqui l’invitaient à la reconnaissanced’une certaine verticalité dans la consciencehumaine.

Mais ce que l’Homme n’avait pas réalisé,c’est qu’il faisait partie d’un cycled’évolution qui devait éventuellementse terminer dans une rebutade totale etabsolue de ces concepts, non pas parce queces concepts n’étaient pas bons,mais parce que ces concepts ont fni leur travail.

L’Homme entre dans un nouveau cycle d’évolution,donc ce qu’il a appris dans lepassé, ne lui servira plus demain, parceque les formes qui, dans le passé, ont éténécessaires pour l’institutionnalisationde la connaissance et la formationpsychologique de l’être humain, sur lesplans des nations, demain sera renversépar l’Homme lui-même, mais individuellement.

La transmutation du mental de l’Homme, ladéformation et la restructuration deson énergie mentale, demain, ne sera plusen fonction d’une collectivité, elle seraen fonction de l’individu. Il y aura desindividus dans le monde de diférentesraces, dans diférentes nations, qui auront.

Et graduellement, au cours des siècles,il y en aura de plus en plus, et la formationgraduelle de cette conscience élèverale taux vibratoire des pouvoirs de ces Hommes.

Et éventuellement ces Hommes seront obligésde par la nature de leur conscience,de par la nature de leur intransigeance vis-à-visla forme ou la forme des valeursque nous avons connue, ils seront obligésde se réunir, selon leurs pouvoirsoccultes, dans des formations plus ou moinsdiverses qui seront les structuresembryonnaires d’une nouvelle race, d’unenouvelle société, mais qui aura lepouvoir sur la matière. Ceci fait partiede l’évolution.

Donc nous devons aujourd’hui à la fn duXXème siècle commencer, les Hommes,ou les psychanalystes, ou les gens qui s’occupentde la psyché, nous devonscommencer à revisiter notre monde mental,renouer avec notre monde mental,nous n’avons pas renoué avec notre mondemental, nous l’avons subi pendantdes siècles et des siècles et des siècles.

Nous vivons des pensées pensant que nousvivons ces pensées, nous vivons despensées folles pensant que nous vivons cespensées folles, nous vivons despensées dépressives pensant que nous vivonsces pensées dépressives, nousn’avons pas de réalisation, nous ne savonspas que l’Homme est un êtremultidimensionnel, qu’une partie de lui-mêmeest invisible et que cette partieinvisible est interconnectée avec sa matérialité.

Donc nous ne savons pas que nous savons etparce que nous ne savons pas quenous savons, nous sommes obligés de vivrependant des années, voire desgénérations, une condition psychologiquequi n’est pas la nôtre, mais unecondition psychologique qui nous est imposéeoccultement à cause de lastructure interplanaire, inter-énergétiquede la conscience de l’Homme, donc nousne sommes pas.

Donc sentant en nous le mal de ne pas être,nous cherchons, nous allons auxIndes, nous cherchons les maîtres, nous couronsles maîtres, nous courons danstoutes les directions qu’ofre notre civilisationet nous voulons toucher du doigtnous-mêmes, et pourtant nous sommes nous-mêmesquelque part là en nousmêmes. Mais ce quinous empêche de réaliser ceci, c’est lacrainte d’être nousmêmes, nous avons peurd’être nous-mêmes.

Et un Homme qui est dans sa conscience, unHomme qui est dans sa réalité, unHomme qui vit son intégralité ne peut pasavoir peur d’être lui-même parce quequand il est lui-même, il est bien. Et parceque nous avons peur d’être nousmêmes,nous nous bloquons à notre énergie et lecercle vicieux recommence et seperpétue pendant des générations, et nousenseignons à nos enfants la mêmechose.

De sorte que l’humanité, de père en flsou de mère en flle continue à êtreimpotente, infrme, et lorsque la vie est difcile,lorsque les chocs viennent, nouscourons à d’autres Hommes qui sont, dansl’optique que nous avons, les seulespersonnes capables de nous aider. Et heureusementqu’ils existent ces Hommeset heureusement qu’elle existe la sciencede la psychologie.

Mais ce qu’elle doit reconnaître un jour,c’est qu’elle vient bientôt à un termeavecelle-même. Toutes les sciences viennent àun terme avec elles-mêmes. Lamécaniste ou la science mécanique de Newtonest arrivée à un terme avec ellemême lorsqueEinstein est arrivée dans le monde. Lorsquel’Homme entre encontact avec une nouvelle dimension de l’intelligencescientifsée, il est obligé dereprendre un soufe, de se recycler.

Mais si nous ne voulons pas nous recyclerparce que nous avons peur de perdrenos jobs, ou parce que nous avons peur deperdre nos opinions, ou parce quenous avons peur de perdre nos idées, ou parceque nous avons peur d’être toutnus, ben, nous pouvons garder nos haillons
Je peux vous dire une chose, je peux direune chose, et cette chose elle est trèssimple. Demain, l’Homme de demain, l’Hommenouveau se construira par luimême et il n’auraaucune aide extérieure à lui-même. Il yaura, extérieures à luimême, de la connaissance,de l’instruction, des façons de voir, maisl’Homme seconstruira par lui-même, il ne pourra plusêtre construit par la société ou par lesforces internes en lui qui sont inconscientes,subconscientes et impuissantesd’intelligence.

FP : Quel serait le travail préparatoireà cette prise de pouvoir interne ?

BdM : Le travail préparatoire, il se fait,il fait partie de mon activité, il seracertainement l’expression, dans un certaintemps, par d’autres personnes, je nesuis pas la seule personne dans le monde àsavoir quelque chose. Mais il faut queles Hommes, à un certain moment, soient capablesd’absorber le choc que créecette préparation.

Nous ne pouvons pas créer une nouvelle pelousesur une ancienne pelouse. Nousdevons déraciner l’ancienne pelouse etensuite placer une nouvelle. Mais nous,nous voulons une nouvelle pelouse par dessusl’ancienne. Nous voulons du vinneuf dans une vieille urne, nous voulons maisnous ne pouvons pas. Nouspouvons mais nous ne voulons pas.

Nous sommes l’expression infantile d’uneincapacité créative naturelle, nous, desêtres qui sommes liés à une laisse, nousne voyons pas la laisse naturellement,mais chaque être humain a une laisse, maiselle est tellement longue cette laisseque nous disons : Ah nous sommes libres, nousfaisons ce que nous voulons dansle vie, la vie elle est belle ! La vie elleest belle jusqu’au moment où nous perdonsnotre job, où nous perdons notre enfant,où nous perdons quelque chose… la vieelle est belle !

Nous sommes des êtres attachés à l’invisible,et un jour l’Homme doit briser lecontact, le lien, la laisse avec l’invisible,et où commence l’invisible dansl’Homme ? À travers ses pensées ! Lorsquemoi, dans mes rencontres, dans messéminaires avec des gens, je rencontre desjeunes personnes de 17, 18 ans quiviennent me dire : Monsieur Bernard, je nesuis rien moi, je suis de la merde, je nesuis pas bon, je suis paresseux !

Des jeunes qui n’ont même pas eu encorela chance de tester s’ils sont bons ous’ils ne sont pas bons, mais des jeunesqui sont le produit de l’implantation dansleur mental, à cause de leur sensibilité,de leur spiritualité, de pensées qui nesontpas créatives, de pensées qui ne sont pasles leurs.

Et je dis à ces jeunes : Demandez à vous-mêmesdans votre tête si réellementvous n’êtes pas bons, si réellement vousêtes ceci ? Et ils s’aperçoivent qu’ily a unsilence. Pourquoi il y a un silence dans latête de l’Homme, dans le mental del’Homme, lorsqu’il est confronté parun Homme comme moi qui connaît et quipeut parler, qui peut dévisager l’invisible
Parce que les intelligences sur ces planssavent qu’elles ne peuvent pas mentir àce que est intelligent. Mais elles peuventmentir à ce qui est ignorant. Donc votreintelligence, quelle que soit son panache,elle est de l’ignorance sous une formeou une autre. Je parlais il y a quelques minutesabec mon ami Michel M. – il medisait et il avait entièrement raison – ildisait… je ne me rappelle plus tellementcomment il disait, mais il disait… je neme rappelle plus…En tout cas, je reviendrai sur ce qu’ildisait. Je n’ai pas beaucoup de mémoire.

Mais ce qu’il disait est intelligent. Ildisait ceci : Qu’il y a des intellectuelsqui nesont pas intelligents et il y a des gens quine sont pas intellectuels mais qui sontintelligents, c’est ça qu’il disait ! Etil avait raison.

Et nous, les Hommes, à cause de la malformationpsychologique de notre culture,à cause de la déformation de nos besoins,de nos valeurs, nous sommes obligés,nous sentons le besoin d’être intelligentsintellectuellement afn d’avoir au moinsun peu de certitude, que nous avons un peude cette chose que nous appelons del’intelligence.

FP : Maintenant, cette laisse ou ce lien,est-ce que ce ne serait pas le cordonastral, la corde d’argent, c’est quoisa fonction et est-ce qu’on va pouvoir lacouper, on ne l’a jamais coupée, on a coupéle cordon ombilical à la naissance,mais la corde d’argent ?…
BdM : Oui, nous serons… D’ailleurs laliberté de l’Homme elle est là ! Nousseronscapables de briser, de couper ce cordon. Moij’ai mis 14 années de ma vie pourcouper ce cordon, en pleine conscience dela réalité, de son efet, même si pourmoi le cordon n’était pas sur le plan astral,qu’il était sur un autre plan, il étaitquand même là ! L’Homme ne peut pas sepermettre d’être coordonné à qui quece soit, l’Homme ne peut pas se permettred’être coordonné à qui que cesoit !

Que ce soit humain, que ce soit invisibleastral, ou que ce soit invisible mental,l’Homme doit être libre, mais pour qu’ilsoit libre, il faut qu’il réalise l’illusiondanstoutes ses formes, et dieu sait si les illusionsdans l’Homme sont multiples, il doitréaliser l’illusion dans toutes ses formes,et ceci se fait petit à petit, parce quel’Homme ne peut pas être rendu libre tropvite, parce qu’il ne pourra pas supportercette liberté.

Parce qu’il est trop habitué, de par samémoire, d’être téléguidé, nous sommestéléguidés, la téléguidance, elle existedepuis très longtemps, nous sommestéléguidés, et ce n’est que lorsque l’Hommecesse d’être téléguidé qu’il prendpossession de sa volonté, de son intelligence,et qu’il connaît l’amour réel.

Mais avant ceci, notre volonté, notre intelligenceet notre amour ne sont pas réels.

Ce sont des aspects en évolution, et un jour,ces aspects doivent être en harmonieintégrale avec l’Homme, à ce moment-làle subconscient n’existe plus, le pouvoirmanipulatif du subconscient n’existe plus,et l’Homme peut facilement traiter avectoute la dimensionnalité de son être, etnaturellement, bénéfcier de sa consciencesupramentale.

FP : Maintenant, le cordon astral correspondà quoi ?

BdM : Le cordon astral, il correspond à toutce que vous considérez égoïquementvalable, tout ce que l’Homme considèreégoïquement valable, ça fait partie ducordon astral : la crainte, l’inquiétude,tout ce qui est égoïque. Vous savez, quandje parle de l’ego, je n’ai rien contrel’ego, moi j’ai un ego, il y a un ego,tout Hommea un ego, autrement dit, tout Homme a un plande mentation.

Mais l’ego de l’Homme il doit être commeun cristal, il doit vibrer, il ne doitpas être coloré par d’autres forces quile font vibrer, il doit vibrer de sapropre énergie, et c’est la rupture avecce cordon qui permettra ceci, et ceci sefera graduellement au fur et à mesure quel’Homme prendra conscience.

Mais aussitôt que l’Homme s’empêched’être libre, parce qu’il vit une relationquelconque avec de la mémoire, il demeureassujetti à ce cordon, et c’est pasfacile de réaliser ceci parce que ça faitpartie du continent obscur de l’Homme, çafait partie du continent noir de l’Homme,ça fait partie d’une jungle que l’Hommen’ose pas explorer par lui-même.

Nous sommes des citadins du monde, nous sommestrès à l’aise dans la ville, il ya des forces de police, nous pouvons appelerla police, elles viennent nouschercher, mais dans la jungle nous ne pouvonsappeler personne, il n’y a pas depolicier, il n’y a pas d’ambulancier,il n’y a pas personne dans la jungle del’Homme, c’est-à-dire dans le domainede l’Homme où il n’y a plus de frontièresrégies par la mémoire, régies par l’histoire,régies par les coordonnéespsychologiques de son évolution, l’Hommeil est seul.

Lorsqu’il se retrouve seul dans cette jungle,s’il est capable d’atteindre cettejungle, c’et là qu’il voit que dans lajungle, il y a la nature, il y a tout poursasurvivance. Le moment où l’Homme perd confanceen lui-même, il perd del’intelligence. Le moment…. c’est vibratoire,c’est de l’énergie, c’est un étaténergétique, aussitôt que l’Homme perdconscience, perd confance en lui-même,il perd de l’intelligence, donc il perdde la volonté.

Dans la vie de tous les jours, nous pouvonsperdre une certaine confance…bababa bababa… mais lorsque l’Homme entredans la confrontation entre luimême en tantqu’ego et lui-même en tant qu’esprit,séparé par des forcesinvisibles astralisantes, selon son niveaud’évolution, de sensibilité, de spiritualité,il peut vivre une très grande solitude, trèsgrande solitude.

L’ego n’est pas capable, d’une façonrapide, de passer à cette très grandesolitude, et c’est lorsqu’il vit qu’ilconnaît la très grande solitude dans lajungle,lorsqu’il est capable d’être seul dansla jungle, et qu’il revient dans la ville,il nepeut plus jamais être seul, cet Homme. Maisil est allé jusqu’au bout de sa réalité,c’est dans la jungle la réalité de l’Homme,ce n’est pas dans la ville. Dans la ville,laréalité de l’Homme, elle est montée,elle est formée, elle est structurée, c’estdansla jungle que l’Homme vit sa réalité.

FP : Dans la ville, c’est comme s’il survolaitl’Amazonie mais dans un petit Cessna,ça apparaît un paradis, il se sent en sécurité,mais une fois qu’il atterrit, il a àconfronter, à lutter ?

BdM : Oui, oui très juste.

FP : Et est-ce que tous les Hommes aurontà confronter la réalité dans leur vie ?

BdM : C’est-à-dire que tous les Hommesla confrontent la réalité dans leur vie,mais tous les Hommes ne la confronteront pasau même niveau. Moi, je suis sanséquivoque conscient que les Hommes, l’évolutionde l’humanité, au cours dessiècles, se fera individuellement, qu’ellene se fera pas collectivement, il n’y auraplus d’association, il n’y aura plus…je parle de l’Homme nouveau là, je ne parlepas de l’humanité en général ; l’humanitéen général va continuer à évoluerd’après sa programmation.

Mais l’Homme nouveau évoluera seul et ilconnaîtra d’autres Hommes nouveauxqui évolueront seuls, et ils se rencontreront,ils se connaîtront, ils travaillerontensemble, ils auront une fondation universellede conscience. Mais il n’y aura pasune grande masse de ces Hommes dans un mêmetemps sur la Terre, c’estimpossible, parce que ça fait partie d’unenouvelle race mentale.

Si nous regardons l’évolution de la raceIndo-Européenne aujourd’hui, qui est lerésultat après moult embranchements de ladestruction de la quatrième race desAtlantes, nous voyons que ça a pris des centaines,des milliers d’années pour laformation de notre race aujourd’hui. Etc’est la même chose au niveau de la racementale, elle ne sera pas de couleur, ellesera mentale.

Et cette race, cette formation, elle se ferapetit à petit au cours des siècles. Maisl’Homme lui-même qui fait partie de cettegénération sur le plan matériel de cettenouvelle conscience, vivra cette conscienced’une façon absolue, défnitive, dansson cycle de vie très court, qui fait partiede l’individualisation sur le plan matérielde son esprit. Et ces Hommes se connaîtront,se rassembleront, se verronttravailler ensemble, ils feront partie d’unenouvelle évolution.

FP : Est-ce que les psychologues… est-cequ’on va voir une certaine coopérationdans la naissance de cette nouvelle race ? Quelleva être leur fonction ou quedevront-ils comprendre, que devront-ils savoiret transmettre ? Les nouveaux ?

BdM : Ceux qui font partie, ceux de ces Hommesqui sont dans la science de lapsychologie, seront amenés petit à petità voir la diférence entre ce qu’ilsappellent aujourd’hui la psychologie etce qu’ils connaîtront demain en mettantlascience psychologique du mental, ils verrontla diférence nette, mais ils la verrontd’après eux-mêmes.

Et selon ce qu’ils verront et d’aprèsce qu’ils verront, ils travailleront, ets’ils sontsages, s’ils sont mûrs, s’ils ne sontpas trop pressés à changer, s’ils ne sontpasdans l’illusion de vouloir changer le monde,ils pourront petit à petit instruired’autres personnes dans leur milieu, ouse retirer d’instruire d’autres personnesdans leur milieu s’il n’y a pas de possibilitéde rencontre.

Vous ne pouvez pas forcer un Homme à s’intéresserà ce que vous dites, il fautque l’Homme sache quelque chose, il fautque l’Homme sache, il faut quel’Homme sente. Moi, j’ai eu une conversationil y a quelques minutes avec cemonsieur M. et ce que je sais, il le sait,ce qu’il sait, je le sais. Donc nous avonsune capacité de changer, de parler ensemblecréativement, c’est intéressant.

Mais s’il y a un mur entre l’Homme quisait, qui sent, et l’autre, ben la sagessedecet Homme, c’est de se retirer. Sinon ilperdra de l’énergie, il sera malheureux,et ilvoudra tomber dans l’occulte personnel dela transformation ou de l’aide àl’humanité. Ça, c’est une des grandesillusions spirituelles de l’Homme nouveau,etceci, ça fait partie de l’expérience dechacun. Chacun devra le découvrir par luimême.

FP : Maintenant, vous dites : ces hommes,ces psychologues qui vont redéfnir lanouvelle psychologie, mais moi j’ai l’impressionque ça pourrait être plusfacilement des femmes plus intuitives, etqui fonctionnent peut-être moins avecl’aspect raison, rationnel, de l’homme.

Je pense que ce serait peut-être un canalplus ajusté, plus parfait ?

BdM : Oui, les femmes sont beaucoup plus intuitivesque les hommes et aussielles ont un avantage, elles sont moins orgueilleusesintellectuellement. Et ça, c’estune très grande richesse de ne pas êtreorgueilleux, parce que lorsque noussommes orgueilleux, nous nous bloquons àquelque chose. Donc si la femme estmoins orgueilleuse que l’homme… coupure…————————Reprise sur un autre sujet (…) Il sera trèscalme, très relaxe, mais s’il vole justesur les bords de la jungle, il reviendra dansla cité, il dira : Écoutez, je suis allédansla jungle… un peu comme le touriste, voussavez, je suis allé… je suis allé enChine. Combien de temps monsieur vous êtesallé en Chine ? Quatre jours ! Jesuis allé en Amérique du Sud. Combien detemps ? Deux semaines ! L’Homme nepeut pas pénétrer dans sa jungle en deuxsemaines.

L’Homme pénètre dans la jungle petit àpetit selon ses forces, mais quand ilrevient et qu’il a goûté de la jungle,et qu’il revient dans la ville, il n’aplus l’illusionparce que la jungle, ce n’est pas commele désert. Dans la jungle, on ne vit pasdemirage. Le mirage, il est éclaté constammentdans la jungle. Tandis que lorsqu’onva dans le désert, nous vivons constammentle mirage, le mirage, le mirage !

Mas dans la jungle, il n’y a pas de mirage,parce qu’il n’y a pas de relation danslajungle, entre le sable et le ciel, c’estles arbres qui cachent. Tandis que dans ledésert, c’est la relation entre le sableet le ciel, et il y a automatiquement le mirage.

Dans la jungle, il n’y plus de mirage.

Il y a peut-être un peu de mirage au début,mais lorsque l’Homme pénètre dans lesfonds, dans le cœur de la forêt, il n’yplus de mirage, et quand il revient dans laville, il est très très calme, très serein,très mûr. Et il sait qu’il ne peut pasparlerdans la ville, des anacondas qu’il a convertis,des forces qu’il a manipulées, parceque dans la ville, on ne croirait pas seshistoires. Lui seul a vécu son expérience.

Et un jour, il rencontre une autre personnequi est allée dans la jungle, et là, ilssesavent, ils se comprennent, parce que tousconnaissent l’histoire de l’anaconda,ils se comprennent, ils n’ont pas à sedonner, ils n’ont pas à se vendre, ilsn’ontpas à se trouver quoi que ce soit. D’ailleursc’est un test. Et lorsque l’Homme n’aplus à prouver ce qu’il est, il est cequ’il est.

Mais tant que l’Homme a à prouver ce qu’ilest, il va vers ce qu’il est mais il n’estpas encore ce qu’il est, parce que prouverce que l’on est, c’est un signed’insécurité. Nous avons besoin de l’opiniondes autres, nous avons besoin d’êtreréchappés, nous avons besoin d’entendre: Mais oui mon vieux, tu as raison ! Çafait plaisir à l’ego de se faire dire qu’ona raison.

Mais un ego qui est réellement intégréà son énergie, un ego qui a réellementvécuintégralement sa réalité, n’a plus besoinqu’on lui tende la main, il parle. Et sion luidit : Oui, c’est intéressant ce que tudis, lui, il est content de voir qu’il ya des gensqui disent : Ah c’est intéressant ce quetu dis ! Mais lui n’a plus besoin d’êtretendula main pour être dit : Oui tu as raison,parce qu’un ego conscient n’a plus besoind’avoir raison.

Il n’est plus intéressé à avoir raisonparce qu’avoir raison, ça fait partie del’intellect, ça fait partie de l’ignorancede l’ego, ça fait partie de l’illusionmentalede l’Homme, ça fait partie du pouvoir endoctrinaire,doctrinaire, de la civilisationjudéo-chrétienne, ça fait partie du pouvoirde l’involution, ça fait partie du pouvoirdes forces dans l’Homme qui manipulent àtravers des pensées implantées, afnque lui sur la Terre puisse vivre la guerreavec ses frères.

L’Homme est un être manipulé par l’intérieurpour qu’il vive dans le monde laguerre, soit sur le plan global, soit surle plan individuel. Et lorsque l’Homme voit,lorsqu’il est allé dans la jungle, sa jungleà lui, et qu’il a vu la manipulation, qu’il
vu les singes qui grimpent dans les arbreset qui essaient de lui lancer sur la têtedes noix de coco, il rentre dans l’arbre,il prend les singes et il les lance dans lajungle.

Et lorsqu’il n’y a plus de singes dansles arbres, il y a un grand calme dans lajungle, et dans l’Homme il y a des singes,et les singes, c’est le monde astral del’Homme. C’est le monde inconnu de l’Homme.

Et c’est là que la psychologie doitun jour pénétrer, la psychologie doit entrerdans la jungle mentalement,consciemment, avec les outils qui lui serontdonnés au fur et à mesure que desHommes sur la Terre avanceront de plus enplus dans l’étude profonde des lois dela jungle.

Mais si le plus grand n’a pas le pouvoir,il a la crainte de toucher ou de fairebalancer les singes qui sont dans la jungle,il ne pourra jamais être en paix parceque les singes, ça crie toujours des obscénités(rires du public).

FP : Alors, si on allait voir de près cestribus de chimpanzés et d’orangs-outans,psychologiquement, ils correspondent à quoi…au niveau émotif peut-être ?

B d M : Psychologiquement, ces tribus d’orangs-outansou de singes, ilscorrespondent à des pensées dans l’Hommequi ne sont pas contrôlées par lui.

Aussitôt que l’Homme a une pensée danssa tête qui n’est pas intelligente, ildevrait être capable de la balancer, maisil n’est pas capable, parce que dans lapensée de l’Homme il y a du miel.

Dans la pensée de l’Homme il y a du miel,il y a toujours quelque chose dans lapensée qui amène l’ego à voir ou à l’utiliserparce que l’ego est un être qui n’a pasété sufsamment désengagé des illusionsdans son mental pour pouvoir sentir enlui la force, la force. Moi aujourd’huije vis d’une certaine force. Pourquoi ?

Je vis d’une certaine force parce qu’avant69, j’ai vécu la fusion, c’est-à-direlepouvoir de mon esprit sur mon ego qui me laissaitpas un pouce, donc j’ai étépendant 14 années comme un doberman. Le doberman,il est tenu en laisse parles forces en lui, il est bafoué le doberman,il est fouetté le doberman ; vousfouettez un doberman une fois, deux fois,mille fois, cinq mille fois, un jour ledoberman il brise la laisse !

Et dans chaque Homme il y a un doberman, maisl’Homme ne réalise pas ceci,l’Homme sent qu’il y a en lui un Saint-Bernard(rires du public). Nous sommes tousdes Saint-Bernard, nous sommes des petitschiens gentils, nous allons à larencontre de la civilisation avec un barilde rhum pour nourrir les esprits de gensen défaillance, je n’ai rien contre cetteclique de chiens, c’est merveilleux (riresdupublic)…
FP : Ils s’occupent des voyageurs perdusdans la montagne…
BdM : Ils s’occupent des voyageurs perdusdans la montagne… Et un jour,l’Homme doit réaliser qu’il y a en luiun doberman, mais la transmutation, latransformation, la métamorphose du Saint-Bernarden doberman, elle est occulte,et elle commence à partir du moment dansla vie de l’Homme où il sent que sespensées sont du matériel qui n’est pascréatif. Si le matériel n’est pas créatifdansle mental de l’Homme, il doit le voir, etc’est à partir de ce moment-là qu’ilcommence à réaliser la manipulation, lamanipulation, la manipulation…Donc il transforme lentement du Saint-Bernardau doberman, et un jour il devientun doberman qui a été sufsamment, tellement,assujetti à cette condition internequ’il brise la laisse. L’Homme devientlibre. Nous croyons que nous sommes libresparce que nous avons de grandes laisses quinous suivent à travers le monde,nous ne sommes pas libres. À tout facteurd’élasticité il y a une limite. Et danslalimite de l’élasticité de l’Homme, c’estlà que l’Homme réalise qu’il y a enlui desforces qu’il doit un jour contrôler, maîtriser,pour qu’il devienne un Homme réel.

Dans le passé, nous n’avons pas été amenésà réaliser ceci parce que dans lepassé, nous n’étions pas encore arrivésau cycle de l’évolution. Dans le passéil yavait encore trop dans l’Homme de mémoires.

Maintenant que nous sommes dansun temps où l’Homme prend conscience desmécanismes subtils, occultes, de saconscience, en dehors de la normalité psychologiquede sa science, c’est là quel’Homme commence à comprendre la réalitéde l’Homme nouveau.

Avez-vous déjà remarqué… et d’ailleursce n’est pas normal, ce n’est pas normalqu’un Homme se demande ou se pose la questiondans sa vie : Comment se fait-ilque moi je ne me sente pas plein ? Un Hommedevrait se sentir plein, cent pourcent plein, pourquoi l’Homme ne se sentpas plein ? Parce qu’il y a en lui unepartie qui est réelle, qui ne peut pas remplirson espace.

Il est rempli par de l’imperfection, ilest rempli par de l’illusion, il est remplipar del’ego qui se donne toutes sortes de raisonspour demeurer ainsi. C’est pour ça quel’Homme ne se sent pas plein. De temps entemps il essaie de se rendre plein, ilboit, il fume du “pot” (cannabis), ilfait des choses pour essayer de se rendrepleinmais pendant qu’il boit, qu’il fume du“pot”, il sait qu’il n’est pas plein.

Il y a encorecette petite grotte en lui, il y a encorece petit vide en lui…Pourquoi l’Homme, lorsqu’il dit : Ah jem’en vais en voyage ! Le voyage il n’estpasplein, il est obligé de mettre de l’enthousiasmedans son voyage parce qu’il atellement peur de manquer son voyage. S’iln’y a pas d’enthousiasme dans unepartie d’échecs, s’il n’y a pas d’enthousiasmedans une partie de golf, s’il n’y a pasd’enthousiasme dans une partie de plaisir,l’Homme il ne se sent pas plein. Donc ilse met une dose d’enthousiasme, et qu’est-ceque c’est de l’enthousiasme ? C’estde l’émotion dans le mental !

FP : De l’émotion dans le mental ?

BdM : De l’émotion dans le mental ! L’Hommea peur de perdre le petit plaisir quilui est permis de vivre de temps en temps,l’Homme ne peut pas vivre comme ça.

FP : Considérez-vous l’enthousiasme commequelque chose de négatif ?

BdM : Non non, dans le cas de l’Homme inconscient,l’enthousiasme c’est unequalité, c’est une vertu positive qui ades retombées négatives (rires du public).

FP : Autrement dit, vous êtes optimiste quantà l’avenir du pessimisme ?

BdM : C’est ça ! Mais lorsque l’Hommetransmute, lorsque l’Homme rentre danssa conscience, il n’a plus besoin d’êtreenthousiaste, il EST, il est plein. Êtreenthousiaste, c’est une manifestation chezl’Homme de ne pas être plein de luimême.

C’est la manufacture au niveau de l’egod’une illusion, on se crée unmatelas au lieu de léviter, c’est ça del’enthousiasme.

FP : Un trempoline !

BdM : Mais c’est normal, ça fait partiede l’inconscience de l’Homme, je leconçois, je le comprends, je suis contentde voir que des gens s’amusent, ce n’estpas le point, je ne m’occupe pas du faitque les gens s’amusent, je ne m’occupeque de l’Homme qui devient demain lui-même.

Lorsque l’Homme demain… Bon,n’allez pas loin, vous parlez d’enthousiasme,ceux qui ont vu les maîtres, vousavez déjà vu des maîtres s’enthousiasmer? Les maîtres au Tibet nes’enthousiasment pas, ils sont assis àla même place pendant 300 ans ! (rires dupublic).

FP : Au sommet d’une colonne !

BdM : Comment voulez-vous vivre de l’enthousiasmeet rester à la même placependant 300 ans, c’est impossible ! Il fautêtre calme pour vivre 300 ans à la mêmeplace.

FP : Pour pas qu’il tombe au bas de la colonne
BdM : Alors ça explique un peu la déformationde l’enthousiasme, mais noussommes faits de toutes sortes de déformations,nous vivons à l’envers, l’Hommevit à l’envers, l’Homme n’est pas réelet nous cherchons une façon de l’être.

Doncà la fn du XXème siècle, vu que la consciencesupramentale commence à sedévelopper et à descendre sur le plan matériel,nous sommes dans une positionbien fxée pour commencer à regarder de nouveaula position de l’Homme, et àreprendre conscience avec nous autres, mêmeavec notre origine, avec notreénergie.

Et là où les psychologues, puisque vousparlez des psychologues, pourront entrerdans cette nouvelle évolution, ils pourrontfaire pour l’humanité de très grandeschoses. Vous savez qu’un Homme conscientpeut facilement parler avec desentités sur d’autres plans qui afectentle mental aliéné de l’individu, ellesn’ont pasde pouvoir contre lui.

FP : Ça va pas être facile pour le psychologuede parler avec des entités sur unautre plan, il va être obligé d’allervoir son collègue qui est psychanalyste !

BdM : Mais oui efectivement, mais je parlede l’évolution, éventuellement lapsychologie, la science de la psychologietelle que nous la connaissonsaujourd’hui deviendra extrêmement occulte,c’est-à-dire qu’elle deviendraextrêmement réelle, ce sera normal pourle psychologue de pouvoir travailler d’unefaçon directe avec des aspects internes del’Homme qui, aujourd’hui, ne sont pasintégrables dans notre psychologie formative.

Ce sera normal !

Et lorsque ce sera normal, il y aura certainementd’autres nouvelles écoles depsychologie. Mais ce seront des écoles indépendantes.

Les psychologues demain,dans 10 ans, 15 ans, 50 ans, 70 ans, formerontdes nouveaux centres de sciencespsychologiques sur la Terre, qui seront totalementindépendants, ils ne seront pasen relation diplomatico-culturelle avec desassociations qui sont branchées ou quisont fondées sur une appartenance sociale.

Ce seront des individus.

Donc si vous voulez rencontrer tel psychologuedans ce temps-là, vous irez danstel pays, ce type-là sera là, et il travailleraavec d’autres personnes qui sontréellement capables de travailler à ce niveau-làet ils seront indépendants. Voussavez il y a des Hommes… nous parlons dela psychologie, mais ça existe danstous les domaines, il y a des Hommes qui sontlimités dans leur créativité à causedes associations auxquelles ils appartiennent.

Il y a des médecins qui voudraient fairequelque chose qu’ils ne peuvent pas,parce que dans l’association ça ne va pasbien. Vous avez des architectes quivoudraient faire quelque chose d’extraordinaire,ils ne peuvent pas parce quel’association ne le permet pas. Et il ya du bon là-dedans, parce que lesassociations ou ces formations globales d’individusprofessionnalisés, ont lafonction de protéger un peu contre les écartsun peu souvent douteux de chaqueindividu.

Donc c’est normal, il y a une continuité,ça empêche le patrimoine donc il y a dutrès bon dans ceci, mais le point que jeveux faire, c’est ceci, c’est que làoùl’Homme sent que sa créativité elle estminée parce qu’il appartient à un cadre,ildoit avoir un jour la puissance interne dese rendre libre afn d’exprimer dans lemonde sa liberté créative, sinon il seramalheureux dans ce cadre, il sera unarchitecte malheureux, il sera un médecinmalheureux, il sera quelqu’un demalheureux.

Vous ne pouvez pas changer les infrastructurespsychologiques des associationsprofessionnelles, elles sont nécessaires,elles sont là pour empêcher les abus,elles sont là pour empêcher les charlatans,elles sont là pour toutes sortes debonnes raisons, mais je parle moi à l’individu,je parle de l’individu, je ne parle pasde la conscience collective, scientifque,de telle branche. Et ceci fait partie del’évolution.

Moi j’aimerais travailler dans tel domaineou tel domaine ou tel domaine, maiscomment voulez-vous que je travaille danstel domaine ou tel domaine, ou teldomaine, je crée trop de remous, donc jen’ai pas le plaisir de travailler avec desHommes qui sont très intelligents. Je n’aipas le plaisir !

J’aimerais travailler avec des Hommes, j’aimeraisqu’on me dise : Bon, monsieurBernard, vous pouvez venir donner une conférencepour expliquer des aspectsBababa bababa… dans l’économie, dansla politique, j’aimerais mais je ne peuxpas, parce que je fous tout en l’air ! (riresdu public).

Et je ne fous pas tout en l’air parce queje veux tout foutre en l’air, je fous toutenl’air parce que tout doit être foutu enl’air ! Non pas parce que ce qui existen’estpas bon mais parce que ce qui existe doitêtre transformé.

FP : On aurait tendance à vouloir tout cristalliserpour nous sécuriser ?

BdM : Efectivement, on veut cristalliser pournous sécuriser, donc comme je nesuis pas un messie, que je n’ai pas l’intérêtde l’être et l’intention de l’être,à cemoment-là je me retire et je travaille avecdes gens personnellement,individuellement, et je fais ce que je fais.

FP : Est-ce que vous avez des… On va changerde sujet, pour terminer notre heureet demie, un autre article encore hier, jene sais pas si ça va vous dire quelquechose, mais je le pose la question.

Les scientifques détiennent la preuve expérimentalede l’existence du Quartz T, lesscientifques du centre européen de recherchenucléaire à Genève ont annoncéjeudi matin qu’ils avaient recueilli lapreuve expérimentale de l’existence duQuartzT, le dernier représentant de la familledes Quartz composant le fondant de lamatière dont l’existence était prévuepar les théories de physique, est-ce queçavous dit quelque chose, Quartz T ?

BdM : Les scientifques découvrent toujoursla dernière frontière de la science, ilspassent leur temps à découvrir et à découvriret à découvrir, donc ils vontcontinuer. Si nous croyons aujourd’hui quenous pouvons, à l’aide de l’extensionsensorielle, à travers des machines, explorerla fnitude de la science, c’est uneillusion. Parce que la science elle est infniepuisque le cosmos est infni, et lascience elle est directement proportionnelleà l’infnitude de l’universel.

Le scientifque, dans 50 ans, sera obligéde renverser complètement ses théoriessur la relativité afn de commencer à comprendreparfaitement la relation entre lagravité, le magnétisme et les quartz. L’Hommedevra défnir, l’Homme ne peut pas,le scientifque ne peut pas continuer indéfnimentà travailler avec des conceptsqui sont déjà fondés sur une approximationde ces observations énergétiques.

Qu’est-ce que c’est le magnétisme ? Qu’est-ceque c’est la gravité ? Qu’est-ceque c’est l’atome ? Qu’est-ce que c’estle quartz ? Qu’est-ce que c’est le quartzT ? L’Homme doit défnir ces choses maisen fonction de son intelligence et nonplus demain en fonction de l’expérimentation.

Einstein quand il est arrivé avec sathéorie de la relativité, il l’a faità partir du mental, ensuite elle a étédans la matièreprouvée.

FP : C’est ça !

BdM : C’est à partir du mental que l’Hommedécouvrira les liens entre l’invisible,lematériel, l’infnité et les trous dansl’infnité, il y a des trous dans l’infnité,les trousde l’infnité coïncident avec l’approximationgraduelle de la rencontre scientifquequi étudie la possibilité énergétiquede ces particules qui ne sont pas en faitdesparticules. Un Quartz T n’est pas une particule,ce n’est simplement que letremblement à l’intérieur de l’éthersubatomique de forces qui créent un feu.

Et ce feu est reconnaissable comme étantun quartz. Nous devons défnir la réalitéde la matière comme nous pouvons défnirla réalité de l’esprit. Nous devonsdéfnir les réalités en fonction de notreprogression intelligente à travers les éthersqui font partie de notre conscience.

Existent dans l’Homme diférents plans quiconstituent la nature même ducosmos, existe dans l’Homme tout ce quiest dans le cosmos, donc existe dansl’Homme l’énergie capable de transposerdans la forme ou dans les mots, ou dansla science, l’écriture que nous retrouvonsdans le cosmos sur le plan de l’évolutionde la conscience atomique, à partir des plansles plus inférieurs aux plans les plussubtils.

Même l’atome un jour devra être décomposépour être reconnu comme étant, nonpas une particule conceptualisée à l’intérieurd’un modèle atomique ou d’unmodèle solaire, mais une particule qui revientà l’expression constante de l’absoluqui est le remplacement instantané de l’étherpar un autre. Lorsque l’éthers’interchange par osmose avec une autreosmose, il y a la création dans lecosmos de ce que nous appelons un atome.

L’atome n’existe pas dans le cosmos supramental.

L’atome n’existe pas dans lesplans où la lumière n’existe pas. L’atomeexiste là où il y a de la lumière et c’estendehors des mondes de la lumière que doitvérifer l’Homme, que doit vériferl’esprit ou l’intelligence de l’Homme,afn de constituer une science inébranlablequi devient une infrastructure pour la scienceplus solide, pour la science plusdogmatique, pour la science plus mesurable.

Il y a des Hommes qui ont le pouvoir dansle monde de se dématérialiser, doncs’ils se dématérialisent et ils passentd’un plan à un autre, et qu’ils amènentsur unautre plan la continuité de leur conscienceà la fois minérale, astrale, mentale etvitale, c’est qu’il y a dans l’Hommeune capacité de transposer le temps.

Et l’Homme commencera à composer avec lascience d’une façon perpétuellelorsqu’il aura compris les lois du temps,et la science aujourd’hui ne comprend pasles lois du temps, la preuve c’est que dansl’équation énergétique d’Einstein,lavitesse de la lumière elle est utiliséepour établir une relation harmonieuse entreledébit énergétique et la densité matérielle,lorsqu’en fait la lumière est assujettieautemps.

Si l’Homme était capable de transposerle temps dans un autre temps, il seraitcapable de se passer de la lumière et dedonner à l’énergie une infrastructureabsolue où il pourrait lui-même aller chercherdes forces inouïes qui sont desforces utilisées par des intelligences dansd’autres mondes pour construire lesgalaxies, pour construire les planètes.

Comment pensez-vous que les planètes sontconstruites ? Pensez-vous que lesplanètes sont construites comme la sciencele croit comme étant le produitaccumulatif lent au cours des grandes périodesde temps après le grand bigbang ?

Les planètes sont construites à partir dela mentation de certaines intelligences quisont en dehors du temps et qui se serventdu temps pour construire et donner auxalliances atomiques, c’est-à-dire à laconscience atomique, sufsamment decohésion pour créer dans des temps inférieursà eux-mêmes ce que nousappelons des systèmes solaires.

Nous devons comprendre l’organisation invisibleet matérielle en fonction de notreintelligence, nous ne pouvons pas éventuellementla comprendre en fonction descoordonnés scientifco-mécanistes de noslaboratoires parce que nos laboratoiressont déjà des espaces mentaux organiséspar les plans supérieurs de notreintelligence pour nous empêcher de rentrerdans les lois de l’esprit qui dirigent leslois de l’intelligence, qui dirigent leslois de l’intelligence qui sont à la basede toutela formation, autant sur le plan matérielque sur le plan invisible, de ce que nousappelons le monde, l’univers local, matérielou invisible.

L’Homme doit devenir absolu de lumière; de lumière absolue veut dire devenir cequ’il est en esprit ; devenir en espritce qu’il est veut dire être réalisé danslamatière sur le plan matériel en fonctionde son esprit, l’Homme doit devenir ce qu’ilest. Ceux qui deviendront ce qu’ils sontseront de grands scientifques.

FP : Alors que diriez-vous des recherchesau niveau de la Gnose de Princeton ouau niveau de la fne pointe de la physiquenucléaire, est-ce que ces gens-là avecleurs conceptions qui rejoignent les procéduresles plus poussées de lamétaphysique ont réussi ou s’ils sontencore dans l’erreur ?

BdM : Le problème avec la Gnose de Princeton,ce sont des gens qui sont encoreprisonniers de leur spiritualité ; c’esttrès bon la Gnose de Princeton, c’est uneorganisation très intéressante qui contrebalanceun peu la science mécaniste quiest en train de nous pulvériser. Mais l’Homme,l’individu, doit un jour dépasser lescontraintes de la forme spirituelle dans sonmental afn de pouvoir exorciser deson mental, de son esprit, l’énergie quiest sienne.

Tant que l’Homme ne pourra pas déspiritualiserla forme, il sera obligé d’être ou dedemeurer prisonnier d’une certaine philosophie,l’Homme ce n’est pas unphilosophe, l’homme ce n’est pas un métaphysicien,l’Homme c’est un êtrecréateur. La philosophie ou la métaphysique,c’est pour l’ignorance de l’Homme,c’est pour donner à l’Homme l’impressiond’être intelligent.

L’Homme est un créateur, c’est l’Hommelui-même qui doit créer les conditionsinévitablement existentielles transformatricesde sa société et de son mental. C’estl’Homme lui-même qui est un dieu.

C’est l’Homme lui-même qui doit revenirà sa source, c’est l’Homme lui-mêmequidoit expliquer dans le cosmos à ceux quiveulent entendre, qu’ils soient dansl’invisible ou dans la matière, que larelation entre l’Intelligence, la Volontéetl’Amour fait partie de la réunion dansle cosmos, sur une planète quelconque, del’apothéose parfaite et infnie de l’absolumatérialisé dans un corps matériel.

L’Homme est un être immortel, il n’estpas un être mortel, ça n’est pas normaldemourir. Tout le monde meurt parce que toutle monde est totalement coupé de sonénergie, nous sommes obligés d’entendredes histoires d’initiés comme leNazaréen ou d’autres personnages au Tibetou dans les Himalayas qui vivent sur leplan matériel tant qu’ils veulent jusqu’àtemps qu’ils soient écœurés.

L’Homme, ça n’est pas un être qui doitnormalement mourir, l’Homme ne mouraitpas avant l’involution, il était immortel,il est devenu mortel parce qu’il acommencé à penser. Aussitôt que tu commencesà penser, tu commences àmourir (rires du public). Parce que quandtu penses, tu ne penses rien de bon.

Quand tu penses, c’est impossible de penserquelque chose de bon, c’estimpossible. Tu peux parler télépathiquementdans ton mental avec desintelligences et créer quelque chose et mesurerce qui est créatif, ce qui est bon,et voir. Mais tu ne peux pas penser quelquechose de bon, ça ne se pense pas dubon. Ou si je veux renverser ceci, je vaisdire : Du bon, ça se pense mais c’est pasassez, ça prend du créatif. Le créatifn’est ni bon ni mauvais, il est créatif.

Nous, nous voulons penser du bon, ou nouspensons du mauvais. Mais ce quenous ne savons pas c’est que dans le bonil y a du mauvais, et que dans lemauvais il y a du bon. La vérité c’estl’envers du mensonge, le mensonge c’estl’envers de la vérité. Ceux qui entrerontdans la conscience évolutive de la nouvelleévolution réaliseront ceci. Il n’y a riende plus menteur que la conscience planétairede l’Homme, il n’y a rien de plus mensongerque le contact entre l’Homme et lessphères.

Le mensonge fait partie des forces qui ontété utilisées pour la transformation del’Homme, pour la descente de l’Homme dansla matière, pour l’organisationéventuelle d’un corps émotionnel, d’uncorps mental. La pensée de l’Homme n’estpas nécessaire.

Demain, dans les siècles qui viennent, l’Hommene pensera plus, il parlera, ilcommuniquera par télépathie, mais l’Hommene pensera plus dans sa petite bolle.

Penser à quoi ? Penser à des questions ? Penserqu’on est des vauriens ? Penserqu’on est des créatures du bon dieu ? Penserqu’on n’est pas intelligents ?

Qu’est-ce qu’on pense ? Et si à ce moment-làil vient un fash, une pensée qui estpuissante, on la met de côté parce qu’ondit : On ne peut pas dire ça à mes amisles psychologues, ils vont me rentrer dansla Grande Bâtisse !

Donc aussitôt que l’Homme pense quelquechose, c’est-à-dire que quelque chosede son esprit vient fracasser la mémoire,il se replie même, il devient infrme, noussommes tous des infrmes. Et pourtant l’Hommedevrait être un Surhomme, unêtre réel, un être supérieur parce qu’ilest un être supérieur, puisqu’il est Espritdans la matière.

Moi je ne pense pas, je suis bien. Ma femmeelle me dit : Tu vas à la conférence,tu ne penses pas et pourtant elle me connaît,ça fait des années, et elle esttoujours surprise quand je vais à une conférence,que je parle pendant des heureset que je ne pense pas (rires du public).

FP : On dit de la Terre que c’est une planèteexpérimentale, alors c’est encore unefois le genre de propos de gargarisme là…
BdM : Vous savez, je vais vous dire une chose,dans l’évolution future, dansl’évolution de la pensée supramentale,dans les livres qui viendront éclairerl’Homme, nous verrons que nous sommes confrontésà des concepts qui sont trèstrès neufs, très nouveaux.

Nous verrons qu’il y a une très granderéalité pragmatique dans l’organisationinvisible et matérielle de l’Homme, nousverrons efectivement que l’Homme vit surla Terre une conscience expérimentale, noussommes des êtres en expérience.

Nous n’avons pas de conscience créative,nous sommes expérimentaux, noussommes comme des animaux dans un laboratoire.

FP : C’est ça, je veux dire il n’y apas de quoi s’en réjouir parce que lescobayes…
BdM : Mais non il n’y a pas de quoi s’enréjouir, pourtant on s’en réjouit. Ons’enréjouit parce que dans le laboratoire ily a tellement de labyrinthes vouscomprenez, on a l’impression qu’on estbien, les murs de la prison sont tellementéloignés de nous qu’on marche en rondet on croit qu’on est libres !

C’est une conscience expérimentale quenous vivons, tous les initiés le savent,tous ceux qui sont plus ou moins près d’eux-mêmesle savent, même les entités lesavent. Et les entités le savent tellementqu’elles ont présentement la crainte,d’ailleurs c’est ce qui se produit présentement.

C’est le grand danger de l’humanité parceque plus l’Homme va se conscientiser,plus de l’autre côté on va s’énerver! Ils sont énervés de l’autre côté parcequ’ilsont un job et ils ne l’auront plus (riresdu public). Vous vous imaginez qu’est-ceque c’est quand vous perdez votre job ?

FP : Surtout en temps de crise ! (rires dupublic).

BdM : En temps de crise, et elles se demandent: Qu’est-ce qu’on va fairemaintenant ? Qu’est-ce qu’on va faire? Alors quand on commence de l’autre côtéà s’énerver, sur la Terre il y a de lamerde, qu’est-ce que c’est ? C’est del’insanité,la maladie mentale, parce qu’on veut garderle bonhomme, on veut le garder dansles rennes, on veut le garder dans la manipulation,et on se servira de tout hein !

De tout, de tout, de tout !

Le Nazaréen, quand il disait : À la fn ducycle… il ne parlait pas comme ça danscetemps-là, il disait à la fn des temps, maisà la fn du cycle : À la fn du cycle, necroyez pas. C’est inouï ce qu’on fera.

Vous savez ce qui sera utilisé ? C’estce quiest de plus noble dans la civilisation Judéo-chrétienne.

Nous avons une très belle civilisation, lesOccidentaux, elle est diférente desautres, mais c’est une très belle civilisation.

Ce que l’Homme occidental a pu faire,c’est inouï. Mais le plus beau, le sacré- lorsque nous parlons du sacré, le Christ,leNazaréen ou d’autres personnages, je nesais pas moi – tout ce qui est maintenupar nos grandes religions chrétiennes, serabafoué, sera utilisé contre l’Homme.

Vous savez ce qui se passe dans votre têtequand un Homme se fait dire parcequ’il est sensible, qu’il est spirituel,qu’il se fait dire que c’est le Christqui lui parle,c’est toute une expérience pour l’individuqui est encore ignorant et qui se faitdire : C’est le Christ qui te parle : Vaà Londres, il y a des prostituées, va àLondres,va les tuer parce que c’est pas bon ça! Le type il s’en va avec un couteau, ily vahein !

Donc ces forces utiliseront tout, et ça,c’est ma plus grande tristesse. Et c’estmaplus grande tristesse et en même temps, c’estmon plus grand combat, c’est malutte, c’est ma lutte et je lutterai jusqu’àtant que je serai sur le plan matériel. C’estécœurant. C’est pour ça que nous ne pouvonsplus nous protéger à l’intérieur desdoctrines bienveillantes de nos sciences philosophiques,métaphysiques,psychologiques, il n’y a plus de protection.

Nos religions ont perdu le pouvoir parce qu’ily a eu tellement de transformationsur le plan psychologique de l’Homme, nospsychologues sont en train de perdrele pouvoir parce que le psychologue sera obligéd’aller plus loin. Donc, l’Hommearrive à la limite, et la limite de l’Hommec’est dans lui-même.

FP : C’est un phénomène d’anthropie,c’est-à-dire que plus l’énergie se dégrade,plus il y a de désordre ?

BdM : Exactement, exactement, exactement ! L’Hommedoit revenir sur lui-même.

Combien de fois nous avons une idée, nousavons une idée que nous savonsintelligente, nous avons peur de la vivre.

Alors nous sommes constammentmanipulés. Aujourd’hui je peux facilementparler dans un public et parler demanipulation, mais il y a 25 ans on m’auraitpris pour un fls de Satan, ça va loin !

L’Homme, l’être humain, doit un jourprendre contrôle de son énergie, il doitêtredans son énergie, et ce qui bloquera cetteévolution, ce sera son ego, soninquiétude, son insécurité, sa mémoire,tous ses complexes, tout tout tout ce queles plus grands essaient de transformer lemieux qu’ils peuvent.

Moi, si je regarde mes 14 années d’initiationinterne qui ont été un martyr énorme,si je regarde ce que moi j’ai été obligéde débourser en énergie, pour contrôlermon énergie – je suis d’accord que lesHommes ne soufrent pas de leur énergiede la même façon ou au même niveau – maissi moi en tant que personne,individu, j’ai été obligé pendant 14années, de savoir que ça durerait 14 années,cedéchirement de voiles, imaginez-vous oùl’Homme en est !

C’est pour ça que l’Homme doit prendreconscience petit à petit, ne pas sepresser, mais une fois que tu mets un pieddevant l’autre, ensuite vient l’autre,il nes’agit pas de se presser, de mettre tousles pieds devant l’autre, mais un pied.

Si l’Homme est honnête avec lui-même…et c’est subtil être honnête avec soimême,c’est la chose la plus difcile au mondeêtre honnête avec soi-même, parceque pour être honnête avec soi-même, ilfaut être intelligent, dans son intelligence,pas dans sa mémoire, dans son intelligence.

Si l’Homme réussit petit à petit, quelque soit le temps, à demeurer honnête aveclui-même, il grandira à son intelligence.

Mais l’évolution de l’Homme nouveau, cene sera pas comme dans le passé. Dans lepassé, nous allions voir des maîtres,nous allions visiter des maîtres, nous allionsdans des associations.

Dans l’âge qui vient, dans le prochaincycle, cette transformation, ce feu internedel’Homme qui doit faire éclater toutes lesparois de sa conscience se fera chez lui,dans sa propre maison.

FP : Si le temps était venu pour vous deléguer l’héritage de votre savoir, àqui lelégueriez-vous ? Aux philosophes, aux religions,aux psychologues ou auxscientifques ?

BdM : Je ne le léguerais à personne, jele léguerais à des gens que je saisintelligents, souvent des gens simples, maisdes gens que je sais intelligents.

FP : Mais disons que s’il y a un aspectde votre travail et qui est recueilli, mettonspar un de ces groupes, scientifques, ou siquelqu’un pouvait en bénéfcier auniveau de la science ?

BdM : Un Homme qui n’est pas intelligentne peut pas utiliser mon travail, unHomme qui n’est pas sensible, qui n’estpas près de lui-même, trop orgueilleux !

Un Homme qui veut réellement voir à traversd’autres choses que peut-êtred’autres Hommes ont réussi à sortir dela terre sombre de l’humanité, un Hommetel que celui-ci – tels que ces Hommes – pourraittravailler. Mais vous ne pouvezpas travailler si vous n’êtes pas réel.

Un Homme qui travaille ou qui utiliseraitmon matériel, s’il n’est pas réel, ilva serendre fou. Parce que mon matériel n’estpas donné à l’Homme, n’est pas véhiculéà l’Homme pour le plaisir de son ego. Lorsqueje parle, je ne parle pas à l’ego del’Homme, je me fous de l’ego de l’Homme,je parle à l’esprit de l’Homme.

Et l’esprit est derrière l’ego, et l’esprita de la difculté à vibrer parce que l’egoesttrop coloré. Lorsque l’ego se décolore,lorsque l’ego prend la maturité, lorsquel’ego devient de plus en plus relationnelavec son esprit, avec son Intelligence -autrement dit je déteste le mot esprit – avecson Intelligence, à ce moment-là, là ily a possibilité d’échange, là un Hommepeut utiliser ce travail dans diférentsdomaines.

Je travaille aujourd’hui en psychologie,demain je travaillerai en science, maisavant que je puisse travailler en science,il faut que je travaille en psychologie,jamais je ne ferais d’efort pour aller dansle domaine de la science, trop loin, àpart de ce que je fais présentement, parceque ce serait de la moutarde.

Moi je ne suis pas intéressé à expliquerà des scientifques les lois de l’antigravitéou les lois du magnétisme ou les lois del’espace et du temps ou de rafermir lesthéories équationnelles einsteiniennes,je ne suis pas intéressé parce que je neveux pas que l’Homme utilise des informationsou des connaissances contrel’Homme.

Donc il faut qu’il y ait de l’épuration,il faut qu’il y ait des changements, ilfaut qu’ily ait moi-même dans ma propre vie, il fautqu’il y ait un changement au niveau dutransport de mes connaissances, d’ailleursje ne donnerai jamais mesconnaissances ou la connaissance à laquellej’ai accès par voie naturelle, verbale,physique. Je me servirai toujours d’un autreplan pour entrer en communicationavec des scientifques sur le plan de la science.

Parce qu’en entrant en communication avecdes scientifques, ou sur le plan de lascience, en passant par un autre plan, j’empêcheque la personnalité planétaire nes’étende, utilise ce matériel pour laconvoitise et contre l’humanité. Donc sic’estfait sur un autre plan, déjà ils saurontqu’ils ont à faire à une réalité ouà unedimension de la réalité qu’ils ne peuventpas trafquer et qu’ils ne peuvent pas allercontre.

Parce qu’à ce moment-là, il y aura automatiquementdes retombées, il y auraautomatiquement un backlash. L’Homme nesera jamais permis d’utiliser lesgrands secrets de la science nouvelle de façondestructive et pour son bien-êtrepersonnel, égocentrique. C’est un servicequi sera rendu à l’humanité, qui serautilisé pour l’Homme dans son temps etpar des voies qui seront totalementoccultes.

Mais en attendant il est nécessaire que l’Hommesoit préparé sur le planpsychologique pour entrer de plus en plusdans des domaines de la science dumental qui sont de plus en plus occultes,c’est-à-dire de plus en plus voilés.

C’est-à-dire de plus en plus en dehorsdes limites que nous nous sommesimposées à cause de notre mémoire et àcause de notre assujettissement àl’historicité et à la connaissance socialeou culturelle, ou nationale, qui a servipendant des siècles à nous donner un certainéquilibre, une certaine orientation.

FP : Bien, alors notre temps est écoulépour cette première partie, on va faire unepause d’un quart d’heure et on revientdans quinze minutes. Merci beaucoupBernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

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