FP 083 – Le Bien et le Mal [fr]

FP 083

LE BIEN ET LE MAL

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

Bernard de montréal (BdM) : Le livre que je canalise est autant intéressant pour
moi qu’il peut l’être pour le public, parce qu’en l’écrivant j’apprends des choses.
Je suppose que lire un livre qui n’est pas le produit de la fabrication égoïque, déjà
là, ça a un côté intéressant. D’après celui qui a été responsable de l’édition et tout
ça, il est totalement impersonnel, c’est réel, il est impersonnel, chaque chapitre se
tient par lui-même. Donc le livre est intéressant, c’est un début, il va fxer la
vibration, il va amener à d’autres livres.

Dans un sens, pour moi, le livre n’est pas aussi intéressant que le deuxième ou
que le troisième parce que les autres que je vais écrire, je les connais, parce qu’il y
a beaucoup de choses que j’ai dites depuis des années que je retrouve dans le
livre. Mais plus je vais avancer, plus ça va être intéressant pour moi
personnellement de les écrire parce qu’il y a probablement une très vaste quantité
d’idées et de mots, de concepts, qui doivent être véhiculés, canalisés sur le plan
matériel, concepts qui n’ont pas encore été amenés à la surface de la conscience
humaine, donc à ma surface aussi.

François Payotte (FP) : Vous dites qu’un livre, c’est comme un ambassadeur,
c’est un précurseur, il vous précède dans le monde ; est-ce que vous envisagez
par la suite d’aller faire des conférences sur le plan international, est-ce que c’est
la raison pour laquelle les prochaines conférences sont espacées de trois mois en
trois mois ?

BDM : Non. Je ne suis pas intéressé à donner des conférences, je suis intéressé à
parler au Québec, à faire ce que je fais au Québec. Le livre et tout ça, ça va se
propulser par soi-même. Je ne peux pas aller tout partout donner des conférences
parce que je veux vivre, moi ! Je veux relaxer, je veux me reposer… Dans le
domaine où je suis…
FP : Donc vous n’irez pas à la montagne, c’est la montagne qui va venir à vous,
façon de parler dans le sens que, si vous n’allez pas vers le monde, vous estimez
que le monde va venir vous rencontrer ?

BdM : Je n’ai pas d’objection à communiquer ou à parler avec des intérêts, mais
je vais choisir, je ne vais pas accepter des interviews à gauche et à droite,
simplement pour faire des interviews. Parce que le livre est censé posséder en luimême sa propre puissance, sa propre dynamique, donc je n’ai rien à faire, c’est le
livre qui se fait, c’est le livre qui va se propager ou les idées qui sont dedans.
S’il y a des gens de diférents pays qui sont sufsamment sensibles, qui ont un bel
ego, à ce moment-là, probablement je ferai contact, je parlerai avec ces gens pour
expliquer, ainsi de suite. Mais c’est le livre qui est l’ambassadeur de cette parole,
ce n’est pas moi. Je prendrai de grandes périodes de congé parce que j’ai
d’autres choses à faire. Mais je ne suis pas intéressé à discuter de mon livre…

FP : Il va pourtant bien falloir le faire !

BdM : Je veux l’expliquer mais je ne veux pas me battre. Il y a trop de gens dans
le monde, sensibles, qui ont une certaine intelligence, ce sont ces gens-là pour
lesquels j’écris. Je n’écris pas pour les “têtes de cochon”.

FP : Alors je ne pourrai pas lire le livre ? (rires du public).

BdM : J’écris pour des gens qui sont sensibles, il y en a beaucoup !

FP : On ne peut pas être sensible et être une “tête de cochon”, en même temps ?

BdM : Quand je parle de “tête de cochon”, je parle de ces gens qui sont
totalement bornés à leur conscience égocentrique, je ne suis pas intéressé, c’est
une perte de temps, c’est une perte d’énergie. Il y a trop de gens qui sont prêts,
qui sont aptes, capables, des gens simples, des gens plus éduqués, des gens très
éduqués. C’est une afaire d’évolution, donc il y a des gens évolués qui sont dans
des petites salopettes ou qui sont dans des grandes salopettesn mais qui ne
pètent pas ! (rires du public).

FP : Bon, on s’en va sur un terrain glissant là ! On va revenir au sujet de ce soir,
comme le précédent, ce sont deux sujets que j’ai mis à l’afche suite à des coups
de téléphone que je recevais, je me fais toujours le porte-parole de vos demandes,
la première c’était : Demande donc à Bernard qu’il nous parle d’amour et puis la
suivante, c’était qu’il nous parle de cette division du bien et du mal dans le monde,
dans laquelle on est confronté tous les jours, qui s’exprime à la fois dans la
maladie, dans l’adversité, dans la mort, etc.

Il s’est trouvé un philosophe dont je ne me souviens plus le nom pour dire : Si le
mal triomphe toujours… Attendez… Je vais attendre que vous ayez bu votre verre
d’eau parce que c’est compliqué son afaire… “Si le mal triomphe toujours, est-ce
que c’est parce que le bien n’a jamais fait de mal à personne”… ? Compliqué ça,
hein ! (rires du public).

BdM : C’est très intelligent ça ! Très intelligent.

FP : C’est dommage, je ne sais plus qui a écrit ça.

BdM : C’est très intelligent, j’aime beaucoup cette parole-là, et je vais vous dire
pourquoi. Le problème avec les gens de bien, les gens biens, les bonnes gens,
c’est qu’ils ont trop d’énergie positive, comme les gens de mal ont trop d’énergie
négative. Mais ce sont toujours les gens de bien qui soufrent des gens de mal. Et
les gens de bien doivent devenir intelligents, c’est-à-dire ils doivent apprendre à
utiliser à la fois l’énergie positive et l’énergie négative. Tu ne peux pas utiliser
simplement une énergie, tu es débalancé.

Les Orientaux ont raison quand ils parlent de l’équilibre du Yin et du Yang. Donc
un Homme de bien, un Homme qui a beaucoup d’énergie positive, il a un
problème, c’est qu’il n’est jamais sufsamment intelligent, il a trop d’énergie de
cœur, de connaissance du cœur comme vous dites, la sagesse, et il n’a jamais
sufsamment d’intelligence pour pouvoir faire l’équilibre entre l’énergie positive et
l’énergie négative. Donc c’est toujours lui qui paie le prix.

Vous regardez dans le monde les gens qui sont biens, les gens qui sont gentils, les
gens qui sont bons, les gens qui sont spirituels, ils sont toujours dans la merde.
Vous regardez les gens qui ne sont pas gentils, les gens qui sont mauvais, les
gens qui ont de mauvaises vibrations, ce sont eux qui se promènent, ce sont eux
qui vivent, qui ont le business, qui ont la grosse bagnole, qui ont le frigidaire plein
de nourriture.

Donc il y a des gens qui se découragent, des gens de bien qui se découragent et
qui disent : “On va foutre ça en l’air et on va devenir des gens de mal, pour pouvoir
nous aussi avoir un frigidaire plein”. Et ça, ce n’est pas une solution, ça c’est du
découragement, c’est de la réaction, c’est de l’impuissance, c’est de la
connivence avec l’impuissance, donc ça mène à un mal. Et un jour, on se réveille,
on fait des actes qui sont anti-Homme, antisociaux, et on se voit foutre dans la
prison, et souvent, on se fait sauter.

Donc il ne s’agit pas pour l’Homme de bien de devenir un Homme de mal, il s’agit
pour l’Homme de bien de développer une intelligence sufsamment forte,
sufsamment créative pour pouvoir mettre le mal en échec. Moi je me considère
un Homme conscient, un Homme intelligent, mais je ne me considère pas un
Homme de bien. Si on me pile sous les pieds, si on me fait entre parenthèses du
mal, il est évident que je vais vibrer mon énergie, que ce soit au niveau de la magie
noire ou que ce soit au niveau de n’importe quoi, parce que je ne vis pas la
polarité du bien et du mal.

Le problème avec les gens de bien, c’est qu’ils sont tellement enracinés dans des
attitudes spirituelles, ils sont tellement conformes à des préceptes moraux,
qu’avec les siècles, qu’avec leur expérience, ils s’aperçoivent que le précepte
moral ne s’applique que dans une forme bien encadrée à l’intérieur d’un monde
qu’ils peuvent se composer.

Par exemple, un prêtre qui vit dans son monastère ou un mystique qui vit dans un
monastère, ils vivent le bien, ça il n’y a pas de problème. Mais lorsque l’Homme de
bien entre dans le monde, vit dans le monde, et expérience tous les côtés
empoisonnants de l’expérience humaine, s’il ne sait pas se protéger alors qu’il est
un Homme de bien, à ce moment-là il devient un “Homme de foin”.

FP : Il se fait manger la laine sur le dos.

BdM : Il se fait manger la laine sur le dos, éventuellement il se décourage, et
éventuellement il peut être amené à la folie, il peut être amené à la rage, il peut être
amené à faire des choses qu’il n’aurait pas faites s’il avait été dans des conditions
plus propres. Donc l’Homme a besoin d’être intelligent. Vous me demandez
qu’est-ce que c’est cette intelligence, cette nouvelle intelligence que l’Homme
aura, c’est une intelligence qui n’est pas partagée entre le bien et le mal, c’est une
intelligence qui est créative. Un Homme intelligent est conscient du bien comme il
est conscient du mal, mais il n’est pas prisonnier de l’un ou de l’autre.
On regarde dans le monde des choses qui se passent au niveau du bien, je ne
parle pas du mal parce qu’on est très conscient du mal, c’est évident, mais on
regarde dans le mondes des choses qui se font au niveau du bien ; on regarde par
exemple le Président Carter, le Président Américain qui vient à l’appel d’une
grande Nation et qui traite avec des Soviétiques. C’est un homme spirituel, c’est
un homme qui a vécu une vie sufsamment paisible… Et il s’est fait totalement
“enculé” par les Russes. Pourquoi ? Parce que c’est un homme de bien qui a
l’impression qu’avec son bon esprit, les Chefs Soviétiques, le Politburo va agir en
conséquence. Ça ne fonctionne pas comme ça.

FP : Le mal est majoritaire !

BdM : Le mal est majoritaire parce que le mal bénéfcie d’une intelligence qui a
pour suite, pour conséquence, la domination. Alors que l’intelligence du bien a
pour suite la paix. Donc le mal, sa conséquence créative, involutive, c’est la
domination. Le bien, c’est pour la paix. Donc nous vivons constamment
prisonniers de la domination et de la paix. Et pour que l’Homme en arrive
fnalement à se libérer de la polarité… Et je vais vous dire une chose, en tout cas,
en ce qui concerne ce que je sais, ce que j’explique, ce que j’ai expliqué, ce que je
vais expliquer, la polarité de la conscience humaine sur notre planète, la polarité
du bien et du mal qui fut la première expérience de l’Homme sur le plan de l’âme,
un jour, elle doit sauter.

Les Hommes qui seront pris indéfniment dans cette polarité du bien et du
mal ne pourront jamais en arriver à avoir une conscience intégrale. Pourquoi ?
Parce que l’Esprit, la Lumière est au-dessus du bien et du mal. Le bien et le mal
font partie de l’expérience de l’âme, ils ne font pas partie de l’expérience de
l’Esprit. Et comme l’expérience de l’âme est involutive, elle fait partie du raccord
entre le monde de la mort et le plan matériel.

L’ego qui est prisonnier du bien et du mal et qui ne connaît pas, et qui ne réalise
pas qu’un jour, il doit être au-delà ou au-dessus du bien et du mal, c’est-à-dire
totalement créatif dans son intelligence, il est assujetti à sa conscience et au statut
involutif de son âme ; c’est-à-dire que s’il est mauvais, s’il a une mauvaise âme, il
sera régi par les lois du mal ; s’il a une bonne âme, il sera régi par les lois du bien.
Mais dans les deux cas, il vivra de l’expérience de l’âme.

Donc nous avons sur la Terre des Hommes, des races, des gouvernements qui,
dans un rôle, dominent, et dans un rôle cherchent la paix, et la paix ne peut pas
naître de la domination et la domination ne peut pas donner à la paix sa vertu.
Parce que ce sont deux aspects opposés du monde de l’âme. La paix et la
domination font partie de l’inconscience de l’ego à travers la manipulation de
l’âme.

Là, vous allez dire : “Mais oui, mais nous avons besoin sur la Terre de la paix”. La
paix que l’Homme aura sur cette planète, la paix réelle, elle ne sera pas amenée à
l’Homme ou donnée à l’Homme à l’intérieur des polarités actuelles. Au vingt-etunième siècle, le contact entre l’Homme et des intelligences qui viendront
d’ailleurs créera un choc sur cette planète qui amènera forcément la paix.
Pourquoi ? Parce que fnalement les forces qui auront dominé ne pourront plus
dominer et les forces qui auront cherché le bien, donc la paix, seront obligées de
réaliser qu’il y a plus à l’organisation politique de la Terre que la simple
organisation politique actuelle.

Donc à ce moment-là, les Hommes de bien auront une plus grande intelligence de
l’ordre du bien, ils verront que le bien, dans son essentialité, dépasse les frontières
psychologiques de l’ego ou les frontières psychologiques de la conscience
humaine actuelle. Donc, que le bien cosmique, le grand bien, d’où la grande paix,
ne peut venir que d’ailleurs, c’est-à-dire ne peut venir que de mondes ou de plans
ou d’intelligences qui, de par leur puissance évolutive et leur statut universel,
peuvent imposer à l’Homme un nouvel ordre des choses. De sorte que les forces
du mal et les forces du bien, seront forcées de reconnaître qu’il y a au-delà de
l’humanité actuelle d’autres gouvernements, d’autres humanités, d’autres
intelligences, d’autres sciences.

Et c’est à partir de ce moment-là que la domination actuelle d’une humanité et la
paix actuelle d’une autre humanité seront fondues, seront unifées, et que le
résultat sera l’élévation de la conscience de l’humanité, surtout sur le plan
politique mondia, et ensuite nous aurons sur la Terre une paix, mais une paix
politique, métapolitique, une paix universelle qui sera appliquée, non pas par la
force mais par la puissance.

Donc en attendant, si nous parlons de paix, si nous parlons de bien, si nous
parlons de mal, ça fait partie de l’expérience de l’âme. La seule raison pour
laquelle l’Homme ne connaît pas, ne comprend pas le mal et ne comprend pas le
bien, c’est parce que l’Homme est un être programmé. Il vit la vibration du mal ou
il vit la vibration du bien, mais il ne connaît pas la raison pour laquelle il vit cette
vibration.

Vous allez voir un type qui est dans la mafa, vous allez voir un type qui vit ou qui
exprime le mal dans son expérience, il va vous donner toutes les raisons au
monde pourquoi il est comme ça. “Mes parents étaient comme ça… Mes parents
étaient comme ça… J’ai vécu une pauvre vie… bababa… Il faut que je me débatte,
donc”… Et le type qui est dans le bien, il va vous dire la même chose, lui aussi il vit
d’une certaine ignorance, mais il va la transposer. Il va dire : “Ah ! Je vis dans le
bien parce que je veux aller au ciel, je vis dans le bien parce que ça fait partie des
commandements de Dieu, je vis le bien”… bababa… bababa…
Donc les deux ont une raison qui est valable subjectivement mais qui n’a aucune
réalité objective, donc les gens qui sont dans le mal font autant partie de
l’expérience de l’humanité, et leur expérience est tout aussi nécessaire à
l’évolution de l’humanité que les Hommes qui vivent dans le bien. Autrement dit,
Hitler qui est venu sur cette planète, qui a déchaîné le feu sur cette planète a fait
ce qu’il devait faire pour l’expérience karmique de cette planète.
Mère Teresa ou les grands mystiques qui sont venus sur cette planète ont fait pour
cette planète des œuvres qui correspondent aussi à l’évolution spirituelle de cette
planète. Mais la planète, autrement dit la conscience de l’humanité, doit s’élever
au-delà de cette polarité pour que l’Homme fnalement connaisse, comprenne le
mal. Parce que le mal, ce n’est pas simplement un aspect moral. Nous pouvons
très très facilement voir, par exemple, si nous regardons la science d’aujourd’hui,
que la science d’aujourd’hui, dans ses implications cosmiques, occultes, est soustendue, elle est maintenue au pouvoir par les forces ahrimaniennes.

FP : Elle est vectrice du mal.

BdM : Elle est vectrice du mal, non pas que les individus ou les scientifques qui
travaillent dans la science, le médecin, le docteur, le type qui travaille dans
n’importe quoi, non…

FP : Ils ont un amour pour leur science !

BdM : Ils ont l’amour pour leur science mais les conséquences, la dynamique de la
science, la relation entre la science, la politique et la fnance, tout ceci, une fois
que le produit sort du laboratoire, c’est là que la science devient dangereuse, ce
n’est pas dans le labo, ce n’est pas le type qui fait une découverte purement
scientifque dans le labo qui est dangereux, ce sont les conséquences. Pourquoi ?
Parce que la science n’agit pas seule, elle ne se véhicule pas seule sur notre
planète, elle se véhicule à travers des mécanismes, telle la politique, telle
l’économie. C’est là que la science devient dangereuse.

Et au niveau du bien, nous avons la même situation, nous avons par exemple des
individus… Je regardais à la télé il y a quelques semaines, vous avez des gens qui
sont infrmes, donc ils partent des États-Unis, ils partent d’un peu partout, ils
viennent à Montréal… Il y avait un congrès ou quelque chose, et on veut que la
société fasse, si j’ai bien compris le problème, que la société fasse des autobus
pour que nous, nous puissions, gens infrmes, entrer là-dedans. Vous vous
imaginez avec toute la population, tout le trafc, ainsi de suite, que le type soit
obligé d’attendre… Pour qu’un machin descende, embarque quelqu’un qui est
infrme, que lui rentre dedans, c’est un désordre, c’est du désordre !
Que l’on pense d’autres façons pour amener ces gens infrmes à bénéfcier
socialement d’un moyen de transport qui pourrait leur rendre la vie plus facile, oui,
mais de là à amener le bien à s’exposer au mal, de là à amener le bien à ne plus
être intelligent, de là, à amener le bien à perdre sa vertu sociale, c’est-à-dire à
perdre éventuellement, à long terme, l’ordre qui est semblé donné, ce n’est pas
intelligent. Et c’est pourquoi je remarque que dans tous les mouvements, ce que
j’appelle la sociale démocratie ou de la socialisation de la démocratie, il y a
beaucoup de bien qui, à long terme, devient mal.

Nous pouvons regarder par exemple le phénomène des Unions. Le phénomène
des Unions ou les Unions ont été extrêmement nécessaires surtout après la
révolution industrielle, mais les Unions, si elles n’ont pas appris à réellement
s’intégrer avec le capital, à travailler avec le capital, à protéger le capital, à ce
moment-là les Unions défavorisent l’autonomie économique d’une Nation, et la
première chose que nous savons, c’est que nous sommes défavorisés par rapport
à d’autres peuples où l’Unionisme n’est pas aussi puissant au niveau politique.
Nous parlons des Unions dans le monde occidental.

Les Unions dans le monde occidental naissent du marxisme socialiste et nous
regardons ce qui se passe dans les pays socialistes et nous voyons que l’État a un
certain contrôle sur les Unions. Regardez ce qui se passe avec Walesa. Donc les
Unions ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent, il faut qu’il y ait un ordre entre les
Unions, un équilibre entre les Unions et le patronat. Donc le bien devient avec le
temps un mal et fut au début un bien. Parce qu’il y avait beaucoup d’abus contre
les travailleurs, et avec le temps, en 1980, 85, 88, il devient un mal, pourquoi?
Parce qu’il est difcile une fois que l’Homme a le pouvoir de le laisser aller ou de le
réajuster, de le rendre intelligent.

Regardez ce qui s’est passé avec “Bell Canada”, donc il faut qu’il y ait dans un
Pays ou dans des Nations, des Hommes qui puissent présider avec autonomie à
l’élocution d’un principe social d’un bien ou d’un mal. Reagan l’a fait avec les gens
qui ont voulu empêcher que les avions atterrissent aux États-Unis, les tours de
contrôle… Tu ne peux pas mettre tout un pays en otage parce que des
Unionismes ou une Union décide de laisser tomber ça. Stratégiquement, ça ne se
fait pas, militairement… Donc il les a foutus dehors, il les a remplacés… Il a été
applaudi dans le monde entier.

Donc ce que nous devons comprendre, autrement dit, si on prend Reagan comme
exemple, il a amené le bien à être intelligent ou à empêcher que le bien devienne
mal. Autrement dit, il a par vertu de sa présidence, il n’a fait que la synthèse du
bien et du mal, il a établi que ça fonctionne comme ça aux États-Unis.

FP : C’est vrai qu’il est beaucoup plus facile de céder au mal, à la haine, que
d’inventer l’amour ou la paix. D’ailleurs on regarde dans tous les pays, il y a un
ministère de la défense, il n’existe nulle part un ministère de la paix. C’est
incroyable ! Donc on vit toujours sous l’emprise de la peur.

BdM : Ce que les pays ont fait, puisqu’il n’y a pas de ministère de la paix, ils ont
formé l’Organisation des Nations Unies, un grand machin où tout le monde se tire
la couverte de la paix. Vous savez, je pense à quelque chose d’absolument
extraordinaire, je regarde l’Allemagne nazie, vous savez qu’en Allemagne durant la
deuxième guerre mondiale – les gens ne sont pas nécessairement conscients de
ceci – mais il y avait ce que des Allemands appelaient un “Occult bureau”. Il y avait
en Allemagne un bureau de l’occultisme.

Ça prenait un gouvernement ou un chef de gouvernement comme Hitler pour
pouvoir créer de toutes pièces un département qui faisait partie de l’alliance entre
le principe occulte de sa conscience ahrimanienne et le monde autour de lui
(coupure enregistrement)…
(Reprise en cours) (…) Des Hommes qui vivons dans la démocratie, qui vivons
dans la polarité du bien et du mal, qui ne vivons pas dans la splendeur du mal
comme le mouvement nazi faisait ou dans la splendeur du bien comme peut-être
le Vatican le fait, nous ne sommes pas capables de créer des outils qui
représenteraient la synthèse du bien et du mal. C’est pour ça que nous ne
sommes pas capables de développer des départements de la paix dans une
Nation.

FP : Oui mais regardez, Adolf Hitler, il a été cherché son pouvoir au Tibet, cette
organisation occulte là venait aussi du Haut Tibet, d’ailleurs sa croix gammée vient
exactement du Tibet, toujours, du Népal. Et une fois que cette organisation a été
mise en place, il a perdu, lui, le contrôle de ces forces-là, elles se sont déchaînées
à travers lui. Évidemment au départ il avait l’intention de dominer, de régner etc.

BdM : Il avait de bonnes intentions, mais il faut toujours savoir avec qui on
travaille. C’est évident qu’un Homme qui va s’allier magiquement avec les forces
du mal ou avec les forces de l’Agartha, c’est évident qu’éventuellement, il va se
faire “baiser”. Mais un Homme qui se lie magiquement avec les forces du bien ou
les forces spirituelles, aussi va se faire “baiser”.

FP : Il n’y en a pas qui sont revenus pour nous le dire, en tout cas !

BdM : Oui, mais il y en a beaucoup qui aujourd’hui par expérience le prouvent,
autrement dit sur le globe, les Hommes qui travaillent avec les forces du mal ou les
Hommes qui travaillent avec les forces du bien…

FP : C’est un choix !

BdM : C’est un choix mais c’est un choix qui fait partie de la programmation de
l’âme, autrement dit l’Homme qui travaille avec une force ou qui travaille avec une
autre, il vit par expérience. Et un jour il doit dépasser, il doit avoir l’intelligence de
la force avec laquelle il travaille. Et je peux vous assurer que, moi quand j’ai vécu
ma fusion en 69, moi je suis né chrétien, je suppose que j’étais “bonhomme” et
que j’étais plutôt dans l’orientation du bien que du mal, mais lorsque j’ai vécu ma
fusion et que je commençais à travailler avec les forces qui, avec le temps, ont
transmuté mon mental, il a fallu dans mon initiation apprendre à neutraliser et à
rendre intelligent le bien qui faisait partie de la grande sensibilité de l’âme
involutive, pour en arriver fnalement à établir un équilibre entre le bien et le mal et
à pouvoir utiliser ces forces-là.

Autrement dit, il y a des moments dans ma vie où je travaille avec les forces dites
positives, OK. Mais il y a des moments dans ma vie où si on me menace ou si on
risque de me faire du mal, j’utiliserai les forces négatives pour détruire ça. Tu ne
peux pas combattre le mal avec le bien, ça c’est une illusion.

FP : Le Christ a dit qu’on pouvait opposer Satan à Satan, le mal détruit le mal.

BdM : Il faut opposer Satan à Satan. Mais qui comprend ça parmi les gens de
bien… ! Les gens de bien, ils disent : “Il faut opposer le Christ à Satan, il faut
opposer le bien à Satan”… C’est une illusion. C’est pour ça que les gens de bien
fnissent toujours dans une mesure qui est inférieure à leur mesure réelle. Je
conçois aujourd’hui que c’est très important pour l’Homme de comprendre ceci,
parce que s’il n’en arrive pas à opposer le mal avec le mal, et s’il n’en arrive pas à
utiliser le bien avec le bien, il sera automatiquement pulvérisé par l’opposition des
forces.

FP : Si on regarde l’exégèse biblique, on s’aperçoit qu’il a été donné la permission
au mal de gagner la première manche, mais de perdre la seconde, autrement dit
au jugement dernier, le mal lui-même est détruit par le mal, autrement dit la
stupidité détruit la stupidité.

Maintenant je voudrais revenir sur un principe qui est celui de l’association, le
principe associatif du bien et du mal, cette espèce de synthèse qui est proorientale, extrême orientale, est-ce qu’il n’y a pas un danger à associer le bien et le
mal dans une double polarité Yin et Yang, réconciliée ? Est-ce qu’il n’y a pas un
danger à ce niveau-là de perdre le discernement entre le vrai et le faux ? Parce que
si on associe le bien au mal, on perd ce discernement-là entre le vrai et le faux ?

BdM : Sur le plan de l’évolution de la conscience humaine, le bien peut facilement
devenir le mal à long terme si le bien n’est pas rendu intelligent. Par exemple, on
peut très facilement voir qu’au cours de l’involution, l’alliance entre le bien et
l’Homme, autrement dit le développement de la moralité chez les peuples
chrétiens a enlevé à l’Homme de la volonté. Nietzsche a été l’un des premiers à
voir ceci. Et efectivement, parce que si l’Homme vit le bien ou véhicule le bien
sans intelligence, mais simplement parce qu’il a des sentiments de bien, il perd de
vue l’autonomie créative de son mental, donc il perd contact avec sa puissance,
donc automatiquement il devient assujetti à son bien…
FP : Oui c’est vrai !

BdM : Donc il devient victime du mal qui l’entoure.

FP : C’est vrai mais dans le principe judéo-chrétien, l’Homme fait la volonté du
Père, non pas la sienne. Je comprends que Nietzsche réclame la volonté de
l’Homme à l’Église, aux principes religieux, mais il ne s’agit pas de faire notre
volonté, il s’agit de faire celle du Père.

BdM : Oui très juste, mais c’est ça qui n’a pas été compris pendant l’involution.
Parce que faire la volonté du Père, c’est un principe occulte qui a été amené par
un initié mais qui n’était pas expliqué à travers la conscience mentale supérieure
de l’Homme nouveau. C’était expliqué par la perception spirituelle, mystique et
cosmique de l’Homme ancien appartenant à une race supérieure, mais dont la
venue ou la fusion sur la Terre était ou avait comme principe d’amener à l’Homme
ou vers l’Homme le principe de l’Amour ; mais dans une forme extrêmement
primitive, extrêmement émotive, sentimentale.

Alors qu’à partir du moment où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, le
principe de l’Amour qui a été amené à lui dans une sorte de forme primitive va
devenir ou va exploser à une autre échelle, mais il faut que l’Homme d’abord ait
l’intelligence de l’autre échelle. Il faut que l’Homme connaisse les lois cosmiques
du bien et du mal.

Il faut que l’Homme ait la volonté mentale de détruire le bien et de détruire le mal
qui empêchent la puissance créative de son mental de s’exercer librement sur le
plan matériel, pour fnalement avoir accès à cet Amour universel qui fait partie de
l’équilibre entre la Volonté et l’Intelligence créatrice de l’Homme nouveau, de
l’Homme qui a une conscience ou qui aura une conscience supramentale.

Si l’Homme n’est pas capable de sortir de la polarité du bien et du mal, autrement
dit s’il demeure involutif, il demeure piégé par les vertus du bien et
automatiquement il devient victime par les conséquences de ce manque
d’intelligence dans le bien, qui devient l’opportunité du mal.

FP : Mais cette situation-là sur la Terre où le mal a la primauté, ce n’est pas une
situation qui doit être répandu dans l’univers, c’est une particularité de la Terre !
BdM : C’est une situation locale au niveau aussi où nous le vivons, mais il ne faut
pas oublier que dans l’univers, le mal continue. Il y a par exemple sur les plans
astraux, sur les plans inférieurs de l’astral, des forces du mal qui existent, il y a sur
les plans…

FP : C’est le désordre, le mal ou le principe d’entropie des scientifques, c’est ce
désordre-là, cette dégradation.

BdM : Oui ben, quand c’est au niveau psychique, ça devient une forme
d’intelligence…

FP : Qui désorganise !

BdM : Qui désorganise et qui empêche l’évolution, c’est-à-dire la synthèse, c’està-dire l’harmonie. Mais si nous perdons de vue… C’est pour ça que le concept de
l’astral, je suis obligé de l’amener maintenant dans le public pour faire réaliser à
l’Homme que le plan astral, c’est un plan de conscience à l’intérieur duquel,
autrement dit c’est un monde à l’intérieur duquel existent, évoluent, travaillent, des
intelligences décorporalisées. Ces intelligences travaillent avec l’Homme. Pendant
l’involution, elles ont manipulé l’Homme efectivement.

Sur le plan spirituel de ce monde, l’Homme a vécu la sagesse du cœur. Sur le plan
rationnel, l’Homme vit le contact avec les forces ahrimaniennes. Mais sur le plan
de l’intelligence humaine en évolution, il faut qu’il y ait une prise de conscience de
ce plan comme étant objectivement réel et comme servant de tableau de fond à la
mise en action sur la Terre de diférents actes, bien ou mal, qui font partie de
l’expérience de l’âme ; donc qui font partie du karma spirituel de l’humanité.
L’Homme doit se libérer de ceci. Il doit devenir totalement libre, totalement
afranchi de cette polarité.

FP : Sur le plan astral, est-ce que ça correspond au deuxième éther de la Terre, ce
que certains appellent le deuxième éther ou la quatrième dimension ?

BdM : Le plan astral correspond au monde de la mort. Le monde de la mort
correspond au monde de l’âme. Le monde de l’âme correspond au monde d’une
lumière qui n’existe pas.

FP : Mais comment le monde de l’âme ou l’âme peut-elle faire partie du monde de
la mort puisque c’est un principe d’animation de vie ?

BdM : Parce que l’âme a perdu sa conscience. L’âme a cessé d’évoluer à partir du
moment où le contact entre elle et l’Esprit a été brisé. C’est ce que vous appelez
dans les textes ésotériques ou dans la Bible, la rupture. Une fois que la rupture a
été faite… Et quand je parle de rupture, c’est une rupture vibratoire, c’est une
rupture objective au niveau de la communication.

Un Homme qui n’est pas conscient ne peut pas communiquer avec sa source, il vit
par rapport à l’âme, il vit par rapport à la mémoire, mais il n’a pas de faculté
télépathique, il ne peut pas parler à son double comme on parle à un Homme.
Donc il n’a pas contact avec ces plans, ce plan mental qui fait partie des mondes
de l’intelligence créatrice à toutes les échelles de l’Universel.
Il a simplement contact par sensibilité, par vibration, avec le monde de la mort,
donc avec le monde de la mémoire. J’avais un type dans un séminaire il y a
quelques jours, je ne me rappelle plus comment c’est arrivé ceci, mais je lui ai dit :
“Qu’est-ce que c’est votre problème”… Et il me dit : “Ah ! Je vis des palpitations”…
Et je lui ai demandé : “Est-ce que vous pouvez vous imaginer, réaliser que dans
une vie antérieure, vous avez transpercé d’une lame le cœur d’une personne”… ?
Donc quand je lui ai dit ça, il a vu. Et après avoir vécu cette expérience,
maintenant il n’a plus de palpitations, parce qu’il a neutralisé la mémoire
subconsciente de son passé. Donc il existe dans la conscience de l’Homme, non
pas simplement l’intellect qui manipule la forme dans un monde organisationnel
spatiotemporel, il y a aussi l’intuition qui fait partie des courants de l’âme à travers
l’ego.

Moi, c’est pour ça que je n’aime pas la sagesse. Je ne l’aime pas dans le sens que
j’y vois une fnitude, j’y vois une limitation, j’y vois une subtile hypnose de la
mémoire ancienne ou de l’âme à travers l’ego. De la même façon au niveau de
l’intellect, ça fait toujours partie de l’expérience. Pourquoi l’Homme vit toujours de
l’expérience ? Pourquoi l’Homme ne vivrait pas toujours créativement ? Il se lève le
matin, vous savez, être créatif, créatif, créatif, créatif ! Non, il vit toujours de
l’expérience, il y a toujours l’épée de Damoclès.

Qu’est-ce que c’est l’épée de Damoclès ? Ça fait partie de la programmation,
ça fait partie du fait que l’Homme n’a pas un mental qui est connecté à sa
source. Et pourquoi il n’a pas un mental connecté à sa source ? Parce que
ses pensées sont réfectives donc elles sont créées, maintenues dans
l’angoisse émotive de son caractère égoïque existentiel. À chaque pensée, il y
a une émotion. Ah ! Vous avez perdu votre femme, la mémoire vient, vous pleurez
votre femme, vous avez perdu votre job, la mémoire vient, vous pleurez votre job !
L’Homme vit toujours par rapport au passé, l’Homme vit toujours par rapport à une
émotion dans la pensée, c’est la soufrance de l’Homme, la petite émotion dans la
pensée et la petite émotion dans la pensée… La flle s’est fait foutre là par son
“chum” (copain)… La petite émotion dans la pensée, il s’agit que Ginette Reno
chante la bonne chanson, hop, elle pleure ! Donc c’est la situation de l’Homme.
Donc il faut que l’Homme en arrive à comprendre le jeu, le jeu de l’âme à travers
l’ego.

Ddonc en comprenant ce jeu-là, en comprenant que l’âme elle vit toujours, elle
utilise toujours l’émotion dans le mental, parce que l’âme utilise cette émotion
dans le mental pour perfectionner son rapport avec l’Homme, c’est-à-dire
perfectionner son intuition, perfectionner son intellect, donc perfectionner son
ignorance… L’âme perfectionne l’ignorance et aujourd’hui à la fn du vingtième
siècle, l’âme a tellement perfectionné l’ignorance de l’Homme que l’Homme est
parfaitement ignorant (rires du public), vous comprenez ?

FP : Il a perdu son âme !

BdM : Il n’a pas perdu son âme, il a perdu son intelligence et il a gagné son âme. Il
vit de son âme, il est toujours dans de l’âme. On a tellement parlé, les chrétiens,
les peuples ont tellement parlé de l’âme, les Égyptiens, on parle de l’âme et de
l’âme, et de l’âme. De l’âme, c’est de la merde ! Et on a fait de l’âme une chose,
une entité, une prothèse mentale, il n’y a rien de plus dégueulasse que de l’âme.
Pour que l’âme devienne utile à l’Homme, il faut qu’elle devienne nucléarisée,
c’est-à-dire que tout le périsprit autour d’elle, toute la mémoire, les anciennes
vies… babababa… soient éliminées !

Mais pour que ceci soit éliminé, il faut que l’Homme soit sufsamment intelligent
pour ne pas se laisser prendre dans le jeu de la mémoire, dans le jeu de l’émotion
par son mental. L’Homme pense que c’est difcile d’être conscient, c’est soufrant
d’être conscient, mais ce n’est pas difcile, c’est la chose la plus simple au monde
mais c’est soufrant, d’accord ! Pourquoi c’est soufrant ? Parce que l’ego ne veut
pas. La femme qui vient de perdre son ami il y a deux semaines, elle veut goûter
un peu de la langue de l’émotion sur sa joue perdue, elle veut goûter…
Ah ! L’image passe, ils chantent, ils dansent ensemble… Les larmes… Ginette
Reno elle chante sa chanson, elle pleure… Nous sommes jusqu’à un certain point
masochistes. Tu dis à la flle : “Il faut que tu te coupes de ton bonhomme”. Ah !
Ben non, parce qu’elle vit de l’imagination, elle le voit, ils s’embrassent, elle doit
même le sentir ! Alors le mal se perpétue, c’est-à-dire la soufrance se perpétue…
bababa bababa… Jusqu’à ce que la personne comprenne. Et c’est ça l’expérience
de l’Homme.

FP : C’est vrai qu’il y a des répercussions du mal dans le corps physique qu’on
appelle la maladie justement, et aujourd’hui il est reconnu quasiment cliniquement,
ça s’en vient en tout cas, il y a de plus en plus de médecins qui rejoignent ces
hypothèses qui étaient au départ celles des médecines douces. Exemple, une
personne qui a des problèmes avec les reins, c’est une personne qui manque de
soutien fnancier.

Une personne qui a un point entre les deux omoplates, c’est une personne qui
manque de soutien afectif, qui ne se laisse pas aimer. L’autre accapare ou n’en a
pas assez puis l’autre n’est pas capable d’en donner, elle ne se laisse pas aimer.
Est-ce que ce sont là des maladies de l’âme ?

BdM : Ce sont des maladies de l’âme.

FP : Est-ce que c’est l’âme qui est afectée de mal ? Avec des répercussions sur le
corps physique. Donc on aurait besoin de médecins de l’âme aujourd’hui plus que
de vendeurs de pilules ?

BdM : Ça viendra, il y aura des gens, des médecins qui travailleront au niveau du
corps matériel mais aussi au niveau du psychisme. Il y aura des médecins qui
auront cette sensibilité. Mais ça fait partie de l’évolution de la science, ça fait
partie de l’évolution de la psychologie. Vous ne pouvez pas vous imaginer que
ceci va se faire d’un jour à l’autre, parce que même les médecins aussi doivent
évoluer. Lorsque les médecins évolueront, les psychologues, les psychiatres
évolueront, la science évoluera, c’est normal, mais nous ne pouvons pas
demander à ces êtres-là de faire plus que ce qu’ils peuvent faire aujourd’hui.
Donc ils font de leur mieux, le médecin fait de son mieux, le psychiatre fait de son
mieux, le psychologue fait de son mieux. Mais le mieux n’est pas sufsant. Avec le
temps, il y aura autre chose mais il faut que l’individu évolue. Un individu, un
médecin, un psychiatre, un psychologue qui évolue au niveau de cette conscience
interne, efectivement il va voir des choses.

Il ne s’agit pas pour lui de jeter l’eau avec le bébé et dire : “Ah ! Ben, la science
cartésienne, ce n’est pas bon”… bababababa… Ça, c’est de la niaiserie, parce
que la science cartésienne, la science objective, la science du labo, elle a une
valeur. Mais il y a des Hommes qui peuvent bénéfcier d’une science un peu plus
avancée, un peu plus intuitée, un peu plus créative, un peu plus mentale, un peu
plus réelle, un peu plus profonde. Donc ce type-là, à partir du moment où je lui ai
parlé dans la salle, ah ! Il n’a plus de palpitations, c’est une belle science ça !

FP : Ça peut être une suggestion très forte.

BdM : Ça n’a pas d’importance.

FP : Si on me dit que je suis malade et que je ne l’étais pas, je suis sûr que je vais
le devenir.

BdM : Ça n’a pas d’importance parce qu’admettons qu’on dit… Parce que ça
c’est le psychologue, c’est de la suggestion, du moment que le gars, il est bien, je
m’en fous que ça soit de la suggestion, de l’interprétation. Il est bien.

FP : Quand vous allez voir un clairvoyant en consultation, une diseuse de bonne
aventure, c’est la même afaire. Il n’a pas forcément accès à toutes vos archives et
votre programmation, mais il va vous programmer. Puis s’il vous programme pour
le bien tant mieux, mais il peut glisser quelque chose parce qu’il faut toujours qu’il
fasse sentir sa supériorité, son autorité, il va vous mettre une crotte dedans votre
programme, vous allez la vivre celle-là ! Et vous allez payer encore pour la vivre !

BdM : Oui, mais ça fait encore partie de l’évolution de l’Homme. Vous savez,
lorsque l’Homme sera sufsamment évolué, ce sera plaisant pour lui de rencontrer
des gens évolués. Parce que les médiums, les gens qui ont une grande sensibilité
et qui sont intelligents, je ne dis pas que tous les médiums sont intelligents, mais je
connais des médiums qui sont intelligents, sufsamment intelligents pour ne pas
jouer du pouvoir. Et ces gens-là sont intéressants.

Moi, rencontrer une personne qui peut me parler de ma vie, je trouve ça
intéressant. Mais il y a une diférence, c’est qu’un jour, l’Homme conscient
rencontre un médium ou des gens sensibles qui leur parlent de leur vie, au moins
ils te disent des choses que tu sais. Le danger avec les médiums ou les gens qui
ont une certaine prescience, c’est de les vivre ou de vivre de ce qu’is disent sans
comprendre. Parce que souvent les médiums ne comprennent pas ce qu’ils nous
disent. Ils intuitent quelque chose mais c’est à l’Homme de comprendre ce que le
type veut dire. Il t’amène le message qui est plus vibrant, plus élevé en vibration,
mais c’est à toi de le comprendre ce message-là.

Si tu ne comprends pas, à ce moment-là tu l’interprètes donc tu fais fausse route,
mais il y des médiums, je connais des médiums qui ont de grande nature, qui sont
pas mal réels et qui peuvent aider l’Homme. Et souvent moi-même j’en vois des
gens que je connais, je dis : “Bon, ben, va voir tel bonhomme, tel bonhomme”. Et
c’est intéressant dans la mesure où les gens savent comment travailler avec ces
gens-là, comment utiliser ce sixième sens qu’ils ont et de ne pas vivre de ce
sixième sens comme s’ils étaient totalement obligés de le suivre à la lettre.
Donc ça fait encore partie de cette autre conscience, de cet autre niveau
d’intelligence que l’Homme possède. Il y a dans le monde des médiums qui ont
servi de guide à des chefs d’état et ça c’est très vieux, c’est vieux comme la Terre.
Évidemment, c’est fermé, c’est caché, mais il y a des Hommes dans le monde qui
vivent dans le secret et qui ont aidé les chefs d’état à voir, à comprendre les
subtilités d’une certaine politique. Mais il faut que l’Homme ne perde pas de vue
que dans son contact avec des gens d’une grande sensibilité, il ne doit pas perdre
son autonomie.

Moi, si un médium me dit quelque chose, je n’ai pas tellement l’occasion de
rencontrer des médiums, mais si un médium me dit quelque chose, il faut que je
comprenne ce qu’il me dit, sinon je suis totalement à la merci de sa propre
astralité, parce qu’un médium est toujours en contact avec l’astral.
Je connais un très bon médium à Montréal qui le dit, qui l’afche lui-même, qui est
même fatigué de travailler, de faire de la médiumnité, parce qu’il travaille toujours
avec ces forces, et ça fait partie du monde de l’âme, ça fait partie de son karma,
ça fait partie de son service à l’humanité. Donc ça fait partie de son service à
l’humanité et ça ne doit pas, moi, personnellement me desservir, donc c’est à moi
de comprendre ce qu’il dit, de comprendre même ce qu’il dit qu’il ne comprend
pas lui-même, parce qu’il est simplement canal, médium. Mais ça, ça demande
une intelligence autonome. Donc je crois que le problème avec les médiums est
qu’ils n’ont pas sufsamment leur propre lumière pour bénéfcier d’une rencontre à
un autre niveau. Parce que c’est très intéressant un médium…

FP : À condition d’être assez intelligent.

BdM : À condition d’être assez intelligent pour être autonome dans sa propre
intelligence et de comprendre… Moi j’ai rencontré une médium où je vis, une
femme très simple, c’était une serveuse, elle était à la table et ça faisait
longtemps… Elle était sensible, ça faisait longtemps qu’elle voulait me parler,
quand je passais à côté d’elle dans le restaurant, elle se sentait toute mal parce
qu’elle sentait l’énergie, tout ça. C’est une femme spirituelle, qu’est-ce que vous
voulez ! Et une journée, elle a fait un efort et elle m’a approché pour qu’on se
parle. Et j’ai dit OK.

On s’est assis et je lui ai dit : “Parlez-moi”, pour la mettre à l’aise, donc elle m’a
parlé et elle a été très bonne, elle m’a parlé de ma vie jusqu’à 1998, 1999, mais
elle ne comprenait pas ce qu’elle disait, mais moi je comprenais ce qu’elle disait.
Et c’était bien, je lui ai dit : “Vous êtes très bonne voyante mais vous ne comprenez
rien de ce que vous dites”, elle me dit : “C’est ça”… Très bonne ! Et c’est
intéressant de rencontrer des gens comme ça, parce qu’elle, c’est une personne
très sincère, mais elle avait un problème et je lui ai dit : “Quand vous faites de la
voyance pour les gens, vous supportez trop de leur énergie, désengagez-vous,
vous faites trop de cette chose une chose personnelle, vous voulez sauver tout le
monde, vous allez vous brûler”. Et elle est morte il y a quelques semaines,
quelques mois… Et c’était une femme très gentille. Mais lorsqu’elle m’a parlé, tout
ce qu’elle me disait, je le voyais, c’était bien, c’était très bien.
Mais si je n’avais pas compris ma propre vie, je n’aurais pas pu comprendre ce
qu’elle m’aurait dit, j’aurais interprété, je n’aurais pas pu voir la beauté de sa
voyance, parce que sa voyance était très astrale, elle était cachée dans toutes
sortes de formes imaginatives. Parce que les voyantes ne peuvent pas aller dans
ma fusion, donc elles sont obligées de passer dans une forme d’astral pour faire
savoir un peu de mon avenir. Mais c’est déjà quelque chose d’intéressant dans la
mesure où la personne qui se fait voir, comprendre ce que l’autre voit.

FP : J’espère juste qu’elle n’est pas morte parce que vous lui avez dit qu’elle était
en train de se brûler, à médium, médium et demi !

BdM : Non, non, elle était très malade, c’était une femme très malade. Souvent les
médiums sont malades, ils sont maladifs, ils soufrent beaucoup dans l’âme ces
gens-là.

FP : En tout cas, c’est toujours l’afaire de la suggestion, ça reste dangereux, tant
qu’on n’a pas le discernement entre le bien et le mal, moi ma position, comme je
fais partie de la catégorie des niaiseux qui n’ont pas justement cette intelligence-là,
je me prémunis constamment et je n’associe pas le bien avec le mal, je ne fais pas
la synthèse.

Pour moi, ce ne sont pas deux moitiés de pomme qu’il faut réunir, c’est un citron
et une orange, et le bien et le mal, c’est deux choses à part à trancher au couteau,
ça m’a sauvé la peau jusqu’à aujourd’hui. Ça, c’est parce que moi je suis niaiseux,
attention… Pour vous autres là, qui êtes intelligents, vous ne fonctionnez pas de
même, mettez les deux ensemble, vous allez voir clair !

BdM : Non, si vous faites du mal un citron et du bien une pomme, c’est parce que
vous avez du mal à voir que les deux sont diférents. (rires du public).

FP : Au contraire, au contraire.

BdM : Ou vous voulez leur donner une diférence pour avoir l’impression qu’ils font
partie de la même chose.

FP : Oh ! Non ils ne font pas partie de la même chose, c’est pour ça que je les
tranche au couteau, le citron à gauche, l’orange à droite, c’est deux afaires, je ne
les mets pas ensemble.

BdM : À ce moment-là vous avez une intelligence qui vous permet de voir qu’ils
sont à la fois de la même chose et à la fois diférents.

FP : On va appeler ça de l’instinct.

BdM : C’est de l’instinct.

FP : De la survie.

BdM : De la survie, donc la survie, l’instinct, c’est une forme d’intelligence qui peut
dépasser le stage de l’âme et qui fait partie peut-être un peu du monde de l’Esprit,
qui n’est pas parfaitement intégré.

FP : Façon primaire, oui.

BdM : Bon, déjà c’est quelque chose de bien.

FP : Merci (rires du public). Autrement dit, c’est un problème personnel, il revient à
chacun de faire la part des choses là-dedans.

BdM : Oui c’est un problème personnel si on ne peut pas traiter avec. Mais si on
peut traiter avec, comme vous il semble que vous avez traité avec, ce n’est plus
un problème, c’est déjà un peu une victoire.

FP : Vous savez, quand vous êtes à la guerre, l’afaire du bien et du mal, là, quand
l’autre est en face de vous avec son fusil, c’est à qui des deux tirera le plus vite.

BdM : C’est réellement à la guerre que l’Homme devient intelligent du bien et du
mal.

FP : Mais là, vous êtes tous les deux dans la même position, vous êtes tous les
deux dans le mal et tous les deux le justifent, et comme vous disiez tout à l’heure,
on a toujours d’excellentes justifcations. On justife tous notre mal dans la vie,
c’est tellement plus commode de s’arranger avec ça, hein ! Ce n’est pas facile à
créer de l’amour, à créer du bien autour de soi. C’est la solution de facilité qu’on
adopte tous, pourquoi faire compliqué quand on peut faire facile, hein ! Je suis
sceptique. Il y a une secte qui existe qui s’appelle les sceptiques…

BdM : Il y a des “tinques” (citernes) aussi ! (rires du public).

FP : “Tinques” à gaz (rires du public). Il y a de quoi être sceptique.

BdM : Si nous revenons au problème du bien et du mal et que nous sortons de la
“t i n q u e ” sceptique, à ce moment-là nous pouvons avoir une bonne
compréhension qu’un jour viendra où l’Homme comprendra parfaitement l’illusion
du mal et l’illusion du bien sur le plan cosmique ; mais qu’il comprendra
parfaitement aussi la réalité du mal et la réalité du bien sur le plan humain et qu’il
se situera entre les deux pour ne pas être “baisé” ni par l’un ni par l’autre.

FP : Il peut sortir de la fosse septique !

BdM : Voilà !

F P : En attendant, les sceptiques seront confondus (rires). Merci beaucoup
Bernard. (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

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