FP 077
LES TEMPS MESSIANIQUES ET LE DÉFI DU PRÉSENT
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) (…) La suite du récit des belles vacances de ce mois de
juillet devant le petit écran. Une autre très belle émission d’ésotérisme où on a la
stupéfaction de voir arriver comme premier invité un prêtre catholique défroqué,
mais vraiment défroqué là, pas d’allure, et dont le discours tient plus du râle
végétatif que de la conscience réelle, et qui nous fait l’éloge du mouvement ou de
la secte à laquelle il appartient aujourd’hui. Une secte pro-extraterrestre, il a trouvé
la vérité là !
C’est une image difcile à supporter que celle-là, de cet homme-là qui n’a rien à
dire de cohérent et qui renie ses origines et son sermon, son appartenance. Après
quoi, on a droit au grand gourou de la secte en question, avec la croix gammée
autour du cou et quelques échanges anodins entre l’invité et l’intervieweur. Et
l’invité nous fait remarquer à quel point il aime ça venir au Québec, tondre ses
moutons quatre fois par année. Il vit très bien, il aime ça le Québec.
Et fnalement l’émission se termine sur une belle petite note de méditation sexuelle
ou quelque chose du genre, encore une fois. Et devant tout ce fatras de sottises,
l’animateur lui, ne trouve rien d’autre à dire que de cautionner tout ce qu’on a
entendu là, à 85%. Ça tient de l’imbécilité. À 85%, le 15% qu’il ne cautionne pas,
c’est peut-être le culte de la personnalité qu’on rend au gourou de la secte.
Alors quand je vous parle de la Grande Babylone, je n’exagère pas. il faut avoir vu
ces choses-là sur nos petits écrans. À cela, il s’ajoute ce qu’on disait lors de la
conférence précédente, les tours de passe-passe des grands magiciens de ce
monde, les Uri Geller puis les David Copperfeld. Eux autres, ils ne font de mal à
personne, ils ne disent rien, ils ne font pas de grands discours sur la place
publique, mais ils agissent en “sacrament” par exemple ! (rires du public).
Ils vous escamotent la Statue de la Liberté, passent à travers la Muraille de Chine,
ils font disparaître des éléphants, des avions. Et puis nous, on dit : Il doit y avoir un
truc, il est costaud le bonhomme, il est balaise, il est fort, hein ! Ils recherchent le
truc. Il est où d’après vous le truc, hein ? (rires du public).
Bernard de Montréal (BdM) : Moi je me suis toujours demandé pourquoi on fait
toujours référence à moi comme si j’étais “Larousse” (rires du public).
FP : Alors que vous êtes brun foncé… (rire de BdM et dans le public). Julie
Larousse…
BdM : Non, mais face à tout ceci, tout ce qui se passe, évidemment l’Homme ne
vit pas simplement dans un espace-temps matériel limité. L’Homme est un être
multidimensionnel.
FP : Qui vit dans le nouvel âge, qui est l’âge du “cocombre” (imbécile, idiot) !
BdM : Qui peut vivre dans l’âge du “cocombre” facilement. À partir du moment où
l’Homme passe, autrement dit à partir du moment où sa conscience va au-delà du
spatiotemporel, la première période de son expérience au-delà du spatiotemporel,
le premier âge au-delà du spatiotemporel, c’est l’âge du “cocombre”. Parce que
l’Homme, aussitôt qu’il prend conscience de quelque chose qui est neuf, qui est
autre que ce qu’il a conçu comme étant le rationnel, il n’a pas l’expérience du vide.
Donc automatiquement il est naïf, donc automatiquement il est “cocombre” (rires
du public).
FP : Et l’âge du “cocombre” est éternel il semble ?
BdM : L’âge du “cocombre”, il peut durer très longtemps parce que l’Homme n’a
pas sufsamment d’intelligence, de conscience intelligente.
FP : Mais il ne cherche pas à la bonne place ?
BdM : Non, attendez une minute…
FP : Il y en a de l’intelligence…
BdM : L’Homme n’a pas sufsamment de conscience intelligente. Je ne parle pas
de conscience. De conscience intelligente. Qu’est-ce que c’est de la conscience
intelligente ? C’est la même conscience que les gens dans la rue possèdent. Les
gens qui travaillent dans les bureaux, les Hommes qui travaillent dans l’industrie,
ont une conscience. Les Hommes qui construisent des buildings, les Hommes qui
font de la science, les infrmiers, ainsi de suite, les Hommes qui travaillent, les
Hommes qui ont construit la civilisation ont une certaine conscience intelligente.
Cette conscience intelligente va plus loin, beaucoup plus loin que ce qu’ils
conçoivent. Mais ils ont une conscience intelligente. À l’intérieur de ce qu’ils ont
conçu, ils ont une certaine conscience intelligente. Mais à partir du moment où ils
explorent au-delà de cette conscience intelligente, autrement dit à partir du
moment où ils se mettent en liaison si vous voulez, avec d’autres niveaux de
conscience ou d’intelligence, ou de science, ils peuvent perdre leur conscience
intelligente.
Probablement Hitler, au début, il avait une grande vision de l’Allemagne, d’ailleurs
il a donné beaucoup à l’Allemagne. Mais à partir du moment où il s’est lié, dans sa
conscience intelligente du temps, à partir du moment où il s’est lié aux forces
occultes orientales tibétaines, il a perdu sa conscience intelligente et il est devenu
possédé par les forces astrales qui se sont dégagées de ce contact.
FP : On ne devrait pas les appeler les Tibétains, on devrait les appeler les ‘P’tits
bêtas” !
BdM : C’est la même chose ! Il n’y a pas de diférence (rires du public).
FP : Non, c’est vrai dans le fond.
BdM : C’est la même chose.
FP : Donc continuons à les appeler Tibétains.
B d M : À partir du moment où l’Homme commence à aller au-delà de sa
conscience intelligente et qu’il commence à regarder dans des domaines qui font
partie d’une plus vaste intelligence, dans les premières étapes de ce mouvement,
il est “cocombre”. Pourquoi ? Parce qu’il ne connaît pas le jeu. Dans son monde
l’Homme connaît le jeu. Il peut rectifer le jeu.
Nous connaissons dans notre monde le jeu du danger de la bombe atomique.
Nous faisons des eforts, dernièrement, pour réajuster ceci. Donc on ne peut pas
considérer l’Homme comme étant parfaitement stupide, il connaît le jeu sur le plan
de sa conscience intelligente. Mais c’est lorsqu’il entre dans un autre niveau de
conscience ou de science, qu’il ne connaît pas le jeu.
FP : Mais il y entre comment ? Par vanité, par convoitise, par orgueil, par soif de
pouvoir ? C’est ça l’afaire.
BdM : Au début, il y entre par désir de recherche, de compréhension. Ensuite il
peut être envouté, ensuite il peut être englobé, et ensuite, suite à cette incapacité
de plus en plus grande de se libérer de ces forces, de cette nouvelle conscience, il
peut perdre son identité. Parce qu’il n’a pas de centre de gravité. Pendant
l’involution la croyance a été nécessaire. Toutes les religions, tous les systèmes
nous ont dit : “Bon, il faut croire à telle chose, telle chose, telle chose”. Pendant
l’involution, c’était bon parce que l’Homme n’était pas sufsamment développé au
niveau mental pour avoir accès à son propre Esprit.
Donc il avait besoin de croire à quelque chose pour se grefer à une conscience
sociale qui pouvait lui faire du bien. Les religions ont fait à l’Homme beaucoup de
bien. D’un autre côté aussi, les religions ont enlevé à l’Homme beaucoup de
volonté. Mais l’Homme n’était pas prêt pour la volonté parce que l’Homme n’avait
pas sufsamment de conscience intelligente pour aller seul, pour supporter seul ce
qui est au-delà du spatiotemporel.
Si l’Homme, pour des raisons d’évolution, de recherche spirituelle, d’identifcation
avec un autre monde, un autre plan, allait vers des maîtres ou allait vers des
études avancées de l’occulte, à ce moment-là il était dans les mains de ces
maîtres. Il était dans les mains des “Rishis”. Il était dans les mains de ceux qui
possédaient apparemment, cette autre science que, nous les Hommes de
l’involution, les Hommes de la spatiotemporalité ne possédions pas.
FP : Ils la possèdent certainement, mais ils n’en ont rien à foutre de nous autres ?
BdM : Le point c’est que, qu’est-ce que ça veut dire posséder une science ? Estce que posséder une science veut dire être obligé de la divulguer ? Est-ce que
posséder une science veut dire être obligé de se lier avec d’autres pour la
prévaloir ? Est-ce que posséder une science nécessite une sorte d’évangélisation
ou une sorte d’entraînement, une sorte de difusion ? Est-ce que posséder une
science implique que l’Homme soit obligé de la communiquer ? Ou est-ce qu’être
en dehors de la possession d’une science, être simplement dans une conscience
intelligente, nous amène à faire comprendre à l’Homme les pièges de la science ?
FP : Mais cette science-là, elle n’est pas possédée par des humains. Ce ne sont
pas des humains qui ont cette science-là entre les mains. Ils la passent aux
humains. Sachant l’utilisation que les humains vont en faire avec leur orgueil, leur
cupidité, leur volonté de dominer, de s’accaparer; donc ça fait leurs afaires que le
monde s’entredéchire. Donc, ils ne nous donnent pas quelque chose. S’ils nous
donnent quelque chose c’est un cadeau empoisonné, nous autres, on saute
dessus ?
BdM : Mais c’est pour ça que je parle toujours du problème de la science. Le
problème de l’Homme, le problème ésotérique ou occulte de l’Homme c’est
toujours un problème de science. Même si ces sciences ne sont pas données à
l’Homme par des humains, même si ces sciences sont données à l’Homme par
des entités sur d’autres plans, que ce soit des entités astrales ou que ce soit des
entités éthériques, le problème demeure que l’Homme doit être lui-même capable
de voir à travers la science qu’on lui donne.
Autrement dit, si l’Homme est dans son intelligence intégrale, si l’Homme n’a pas
perdu contact avec son espace-temps, si l’Homme n’a pas perdu contact avec sa
civilisation, si l’Homme n’a pas perdu contact avec son moi, et qu’il est capable
pour des raisons d’évolution de capacité interne, de gravir les marches
extrêmement difciles d’une initiation astrale ou d’une initiation solaire selon le
cas, il lui est solidement nécessaire de pouvoir lui-même se protéger afn de
protéger sa race. Si l’Homme n’est pas capable de se protéger comment voulezvous qu’il protège sa race !
Donc, à ce moment-là ces pourvoyeurs de science, ces pourvoyeurs
d’information, à toutes les sauces et à tous les niveaux, information qui n’est pas
en elle-même fausse mais qui peut être en elle-même erronée… Il y a une
diférence entre de l’information fausse et de l’information erronée. Je ne crois pas
que de l’information occulte soit en elle-même fausse. Il y a toujours quelque
chose que tu peux comprendre derrière les voiles. Mais une information occulte ou
ésotérique peut être en elle-même erronée.
Donc, l’Homme a deux plans pour se rapprocher de l’information qui vient de ces
maîtres ou de ces êtres qui font partie de mondes parallèles. Il a deux façons de
s’approcher de cette information. La première, c’est de ne jamais croire. C’est une
inutilité à ce niveau de croire. Et c’est un grand danger à ce niveau de croire parce
qu’on ne peut pas croire quelque chose dont on ne peut pas se libérer. Tu crois
une religion, tu peux te libérer.
Tu peux te libérer d’une religion mais tu ne peux pas te libérer d’une force occulte
dans laquelle tu as cru. Donc croire, c’est dangereux pour l’Homme qui entre en
contact avec d’autres espace-temps. C’est moins dangereux pour l’Homme qui
fait partie d’une civilisation involutive. Même croire, pour lui, ça peut faire
extrêmement son afaire sur le plan de l’émotion. Ma mère est une grande
croyante et sa foi chrétienne, catholique, lui permet de continuer sa vie.
Si elle n’avait pas ça, elle n’aurait pas cette vie et ce n’est pas moi qui
m’amènerais à lui faire voir des choses qui sont au-delà de son entendement pour
lui enlever sa croyance. Mais pour un Homme qui entre dans la paranormalité du
psychisme, pour un Homme qui entre au-delà du spatiotemporel, pour un Homme
qui est capable de communiquer avec des entités astrales ou éthériques, il ne peut
pas se permettre de croire. Pourquoi ? Parce qu’une science qui est donnée à
l’Homme est toujours donnée à l’Homme pour l’englober.
C’est une loi cosmique d’évolution raciale. On donne toujours une science à un
peuple. On donne toujours une science à une nation pour l’amener à évoluer.
Qu’on l’amène à évoluer vers elle-même ou qu’on l’amène à évoluer contre ellemême, une science sert toujours à créer l’acheminement doctrinal d’une
conscience pour des buts qui dépassent la conscience de ceux qui sont amenés à
bénéfcier de cette science.
Donc ce que l’Homme a besoin, l’Homme nouveau, l’Homme conscient, l’Homme
intégral, l’Homme de demain, l’Homme intelligent en soi, ce qu’il a besoin, c’est de
comprendre que ce n’est pas par la science qu’il va en arriver à être intelligent,
que c’est par l’intelligence de son moi, appliquée contre la science, qu’il va
éliminer de la science les aspects “pollutants” (polluants) pour fnalement voir qu’il
y a à l’intérieur de cette science des choses qui ne sont pas nécessairement
fautives, mais qui doivent être réellement comprises afn de ne pas être erronées.
À ce moment-là, toutes les sciences ésotériques et occultes sont intéressantes.
Moi je suis capable de lire, bien que je ne le fasse pas, mais je suis capable de lire
Rampa, je peux m’amuser. Je suis capable de voir les diférents niveaux
d’application psychique à cette connaissance astrale que Rampa a donnée et qui
a servi dans le monde, réellement, à ésotériser des grandes masses de la
population.
De la même façon, je peux aller à l’extrême dans des livres qui sont beaucoup plus
pondérés dans l’occultisme des choses, et encore aller chercher le germe d’une
pensée qui n’est pas nécessairement ajustée à ma propre vibration, donc à ce
moment-là, ce que tel livre dit, tel livre dit ou tel livre dit, n’est pas nécessairement
faux mais il peut être erroné.
S’il est erroné, il est faux pour toi en tant qu’individu pensant, mais il n’est pas faux
pour un autre qui ne pense pas mais qui est capable d’aller au-delà de la forme, et
comprendre ce que voulait dire cette forme qui cachait le voile du mystère de ce
qui doit être représenté pour l’Homme en évolution de conscience, en évolution de
science ou en évolution de recherche vers un point culminant dans la
cosmogenèse de sa propre réalité.
Donc chaque Homme est sa propre lumière, mais pas tous les Hommes ont
la capacité de supporter leur propre lumière.
Donc, si nous avons des Hommes qui viennent dans le monde et qui nous
amènent des messages, ou des Hommes qui font partie d’autres dimensions qui
communiquent avec des Hommes dans le monde qui nous amènent des
messages, c’est à nous les Hommes qui recevons ces messages d’être dans notre
propre lumière, autrement dit, dans notre propre intelligence qui, en elle-même, est
capable de se compléter totalement et dans un même temps regarder ce
message, et prendre de ce message ce que l’on veut, afn de ne pas être nousmêmes psychiquement assujettis à une conscience qui veut dompter une race
extrêmement primitive qui est la race terrienne.
FP : C’est quoi le truc de David Copperfeld ? (rires du public).
BdM : Quand il viendra chez moi, je vous appellerai au téléphone et nous aurons
une petite conversation. C’est très important ça.
FP : Oui oui.
BdM : Pas David Copperfeld !
FP : Ah bon ! (rires du public).
BdM : Il a son importance.
FP : Pour moi, c’est important.
BdM : Ben, oui. Mais le point…
FP : C’est important parce qu’on ne se pose pas de questions. On regarde ça et
on applaudit. On ne se pose pas de questions. Donc on est permissif face à un
acte de manifestation de puissance.
BdM : Écoutez, écoutez, vous dites on ne se pose pas de questions. Tout le
monde se pose des questions.
FP : Oui, mais on n’a pas les bonnes réponses.
BdM : Tu regardes David Copperfeld, il passe à travers le mur de Chine, c’est
bien fait, tu t’arrêtes là !
FP : Pas moi.
BdM : Ah ! On veut savoir. On veut aller plus loin. Donc on demande à quelqu’un
de nous dire : “Est-ce que c’est vrai, est-ce que c’est pas vrai”, d’où ça vient”…
Donc on s’assujetti à quoi ? À une science !
FP : Oui, si on ne le sait pas déjà.
BdM : On devient perdant ! Si je vous dis : “Bon, ben, David Copperfeld”…
bababababa… Vous êtes automatiquement perdant. Pourquoi ? Parce que vous
vous enlevez à vous le privilège de nier ou “d’être au-dessus de” o u “être en
dehors de” toutes formes même vibratoires de croyance face à ce que je vous dis.
FP : Oui, mais si je sais ce que vous savez face aux trucs de David Copperfeld ?
BdM : À ce moment-là, on n’a pas besoin d’en parler (rires du public).
FP : Bon, et ben bonsoir, vous pouvez rentrer chez vous. C’est pas pour moi que
j’en parle.
BdM : Ou si on en parle, on n’en parlera pas de la même façon.
FP : Oui, je sais que demain il va s’en venir d’autres des David Copperfeld bien
plus puissants que celui-là. C’est un échantillon qu’on a aujourd’hui.
BdM : C’est un échantillon, c’est une préparation. Ça prépare les Hommes.
FP : À quoi ?
BdM : Ça prépare les Hommes à ne pas être trop mesmérisés par la pénétration
d’un espace-temps dans un autre.
FP : Il y a bien des choses qui préparent bien des choses aujourd’hui.
BdM : Il y a beaucoup de choses qui préparent beaucoup de choses efectivement
mais il ne faut pas être surpréparés, il ne faut pas devenir “David Copperfeldien”.
Il ne faut pas faire une secte “David Copperfeld”. Autrement dit, il ne faut pas
s’attacher à la forme. Donc les sciences occultes ou les sciences ésotériques dans
n’importe quelle façon, les magies, les prestidigitations magiques, tout ça,
évidemment l’univers de l’Homme, ou l’univers est beaucoup plus vaste que ce
que l’Homme en général peut concevoir.
Mais l’Homme doit être préparé pour entrer dans ces mondes parallèles, pour
avoir accès à ces mondes parallèles. Sinon la vie sur le plan matériel n’a plus de
sens. Nous sommes des êtres qui vivons : métro, boulot, dodo, nous avons nos
“blondes”, nous faisons l’amour, nous buvons de la “Molson” ou de la “O’Keefe”
ou “wathever,” ou du vin. Donc nos vies sont extrêmement limitées. Donc nous ne
pouvons pas passer d’un état de vie à un autre état de vie tellement diférent de
celui que nous connaissons, et nous attendre à ce que lorsque nous revenons
dans notre métro, boulot, dodo, nous puissions continuer à œuvrer dans notre
société.
À partir du moment où l’Homme va trop loin dans les choses occultes, dans les
choses de l’Esprit, les choses de l’Esprit étant des choses qui ne se défnissent
pas à partir de l’intellect mais qui se défnissent à partir d’un autre plan de la
conscience humaine, il est très difcile pour l’Homme de travailler comme
ingénieur, comme docteur, comme plâtrier, comme plombier. Et c’est ça que
l’Homme doit en arriver un jour à pouvoir maîtriser. Étirer son cou un peu comme
E.T. faisait dans le flm de… Comment il s’appelle… Dans le flm de…
FP : David Copperfeld ! (rires de BdM et du public).
BdM : De Spielberg. Étirer son cou mais pouvoir le rentrer. Nous, nous étirons
notre cou et il devient barré (rires du public). Nous ne sommes pas capables
d’étirer le cou et le rentrer, l’étirer et le rentrer. Autrement dit, un cou ça devrait
être comme un pénis, ça s’étire et ça rentre, ça s’étire et ça rentre ! (rires du
public). Il y en a qui ont le cou bandé toute leur vie ! Ce sont ces gens-là qui
fnissent par devenir malades (rires de BdM, de FP et du public). C’est vous qui
m’avez entraîné à parler de ces choses, le sida et tout ça.
FP : Ouais, ouais.
BdM : Mais ce que je veux dire, c’est que nous avons besoin d’élasticité vers
l’extérieur et aussi de permanence interne. Nous avons besoin d’être capables de
regarder les choses qui sont très intéressantes, mais ne pas se laisser envoûter…
Et les sciences ésotériques qui sont quoi ? Les “portes-messagers” de tout ce qui
peut fraterniser avec le côté subconscient de l’Homme. Ces sciences, nous
devons les utiliser pour regarder… Mais non pas pour être apprivoisés.
Que ce soit des sciences ou que ce soit les porte-paroles de ces sciences, les
Hommes, les maîtres, les gourous, nous devons être libres. Il y a des Hommes
dans le monde extrêmement intéressants. Il y a des Hommes très intéressants. Il y
a des Hommes qui sont réellement remarquables dans le monde. Vous les
rencontrez ces Hommes qui sont remarquables, il faut qu’ils soient remarquables,
mais jamais plus que vous !
Si un Homme est plus remarquable que vous, vous n’êtes plus celui qui a
remarqué, vous êtes celui qui est remarqué pour devenir… Comment on dit
un “target” ?
FP : Une cible.
BdM : Une cible ! Vous rencontrez un Homme remarquable, si cet Homme est plus
remarquable que vous, vous ne vous êtes pas vu… Il est là le danger.
F P : Mais on nous prépare justement à rencontrer des Hommes remarquables
demain. Il y a tout un courant mondial qui nous parle de parousie, donc le retour
du messie, que ce soit le Madi des musulmans, que ça soit le Christ des chrétiens,
le retour de Maitreya pour les bouddhistes qui, soit dit en passant, Maitreya c’est
l’équivalent de l’antéchrist dans la doctrine bouddhique.
Donc on nous prépare à la venue de toutes sortes d’Hommes à caractère
prodigieux, etc. Tel que David Copperfeld ou des gens qui ont rencontré les
extraterrestres, qui ont éte souper avec eux sur leur planète, qui ont parlé avec
Bouddha, Jésus, Mahomet. Pas avec vous encore ? Non. Mais en tout cas, voilà
c’est ça !
BdM : Oui, mais c’est pourquoi c’est tellement nécessaire pour nous de ne pas
être mesmérisés, mesmérisables.
FP : Mais ce que je veux dire comme point, que je veux amener, c’est que ces
évènements-là à caractère prodigieux ne font que confrmer les écritures de
n’importe quel texte dans le monde. Donc ces textes-là ont une valeur en tant que
point de repère des évènements à venir ?
BdM : La confrmation des écritures n’a rien à faire avec la conscience de
l’Homme. Elle a beaucoup à faire avec l’inconscience de l’humanité.
FP : Mais les évènements sont au rendez-vous aujourd’hui ?
BdM : Mais oui, mais ils sont au rendez-vous pour l’expérience de l’humanité
involutive. Ils ne sont pas au rendez-vous pour l’évolution de la conscience de
l’Homme. Autrement dit un Homme conscient, un Homme qui se conscientise, un
Homme qui entre dans sa propre identité, il est en rendez-vous avec lui-même.
FP : Mais ça n’empêche que ces gens-là, regardez le porte-parole, l’ambassadeur
des extraterrestres aujourd’hui que je ne nommerais pas mais que tout le monde
reconnaît, il a déjà vingt-mille adhérents.
BdM : Mais oui, mais qu’est-ce que ça va faire dans votre vie ça, qu’il ait vingtmille adhérents ? Qu’est-ce que ça va changer dans votre conscience ?
FP : Chez-moi, ça ne changera rien du tout. Ça ne change rien.
BdM : Supposons qu’il y avait cent-mille, qu’est-ce que ça ferait dans votre
conscience ?
FP : C’est vrai qu’individuellement, ça ne change rien.
BdM : Individuellement, ça ne change rien si vous avez de l’individualité. Mais si
vous n’avez pas d’individualité à ce moment-là ça devient un mouvement. À ce
moment-là ça devient quelque chose d’important pour vous dans le monde. À ce
moment-là vous devenez piégés, vous devenez agités, vous devenez afolés par
des choses qui se produisent dans le monde. Donc vous n’avez pas de centre de
gravité.
Il y a deux sortes d’Hommes sur la Terre. Les Hommes qui ne se savent pas
et les Hommes qui se savent. Il y a les Hommes qui regardent à l’extérieur
d’eux-mêmes et qui ne regardent pas à l’intérieur d’eux-mêmes. Si l’Homme
regardait à l’intérieur de lui-même, qu’il se passe quoi que ce soit dans le
monde, des sectes ou des ci ou des ça, l’Homme ne serait pas afecté.
Si c’est bon pour les autres, tant mieux. Il y a des choses qui se passent dans le
monde qui font partie, qui sont le résultat naturel de la recherche de l’Homme à un
certain niveau de conscience, mais ça ne fait pas nécessairement partie du besoin
de la conscience de l’Homme intégral. Nous ne pouvons pas discuter le fait que
les religions sont essentielles dans le monde d’aujourd’hui. Que la chrétienté, que
la religion catholique aujourd’hui est extrêmement importante pour le monde
aujourd’hui, certaines consciences dans le monde aujourd’hui.
FP : Mais ce que je n’arrive pas à comprendre moi, c’est comment un milliard de
chrétiens sur la Terre là, baptisés, sont capables de tourner casaque comme ça
du jour au lendemain, de marcher à la voile et à la vapeur au premier courant d’air
là. J’étais dans une librairie et efectivement les volumes qui se vendent le mieux
actuellement sont par exemple ceux qui annoncent le retour de Maitreya.
Or Maitreya, c’est même pas catholique cette afaire-là. En plus c’est un antéchrist
du bouddhisme… Et ce sont les chrétiens qui versent dans ces idéologies-là. Je ne
comprends pas ça, moi. Comme si leur fond, leur patrimoine philosophique n’était
pas sufsant.
BdM : Vous venez de le dire. L’ésotérisme chrétien qui existe n’est pas à la
disposition des masses. Si les masses, autrement dit si dans la chrétienté nous
avions le grand et le petit véhicule…
FP : Oui, du bouddhisme, oui.
BdM : Si nous avions le grand véhicule pour les masses et le petit véhicule pour
certaines personnes plus avancées, plus évoluées au niveau de l’âme, ainsi de
suite, à ce moment-là il y a des gens qui iraient vers le petit véhicule chrétien et
vous auriez la grande masse, ma mère et d’autres personnes qui iraient vers le
grand véhicule. Donc chaque véhicule servirait une certaine quantité d’individus,
mais nous n’avons pas ça.
Nous avons simplement un grand véhicule, et si… Ce n’est pas de la prophétie que
je fais, je dis : “Si la chrétienté perd ses forces au cours des prochaines
générations”… Vous savez pourquoi elle perdra ses forces ? Parce qu’elle n’aura
pas donné à des êtres dans le monde qui ont une certaine sensibilité profonde, qui
ont une certaine capacité d’aller plus loin que le doctrinal statu quo, elle n’aura pas
donné à ces êtres le petit véhicule de la chrétienté.
Autrement dit il y a des choses dans la chrétienté, il y a des choses dans le secret
de la forme, il y a des choses dans l’ésotérisme chrétien qui, si elles ne sont pas
données à l’Homme, cet Homme ira les chercher où ? Il ira chercher ces choses,
ces mêmes choses, dans l’ésotérisme oriental.
FP : Oui. Mais moi, ce qui encore me fait braire, c’est de voir ces gens qui se font
“pogner” dans ces sectes-là, puis qui ensuite viennent se plaindre en disant qu’ils
n’avaient pas été avertis. C’est le comble de la stupidité, ça. Dire qu’ils n’avaient
pas été avertis, alors qu’une bible, c’est à la portée de tout le monde, et dans
l’apocalypse vous avez, étalé tout le plan de manifestation, de passage des
antéchrists, des faux docteurs, des faux prophètes, etc.
Il y a toutes leurs doctrines, leurs idéologies modernes très séduisantes, etc.,
auxquelles le monde va adhérer, encore une fois. Mais qu’ils ne viennent pas dire
qu’ils n’ont pas été prévenus quand ils se retrouvent à l’hôpital psychiatrique.
BdM : Oui, mais vous avez entièrement raison lorsque les gens disent : “Ah ! Mais
nous n’avons pas été avertis”… Et vous avez raison de dire : Les gens sont
réellement – excusez l’expression – stupides. Mais dans le fond les gens ne sont
pas stupides, parce que quand les gens vont dans ces sectes, ils ne vont pas
dans ces sectes pour fnir avec la corde au cou, ils vont dans ces sectes parce
qu’ils se sont fait englober, ils se sont fait envelopper, ils se sont faits mesmériser
par des paroles quelconques. Ils ont été attouchés par un peu de vérité.
Et comme ils ont été attouchés par un peu de vérité, vous savez, un peu de vérité,
l’attouchement d’un peu de vérité, c’est un peu comme l’attouchement sexuel. Ça
fait vibrer, puis ça fait vibrer, puis un petit peu plus, puis un petit peu plus, et
éventuellement, ça fonctionne la “patente” (rires du public). C’est ça. Donc un petit
peu d’attouchement de vérité, un petit peu d’attouchement de vérité par là, un
petit peu d’attouchement de vérité par là, la première chose qu’on sait, c’est qu’on
a un orgasme.
FP : Ils bandent de la glande pinéale.
BdM : Ils bandent de la glande pinéale. Donc automatiquement ils deviennent très
facilement irrécupérables, dans ce sens que ça devient très très difcile pour les
décrocher de cette expérience. Ce n’est pas que les gens sont stupides. Que les
gens soient naïfs, oui. Mais pourquoi les gens sont naïfs ? Parce qu’il n’y a pas eu
de gens dans le monde, dans le public, il n’y a pas eu d’ésotérisme ou
d’occultisme pour mettre en garde le monde contre l’ésotérisme et l’occultisme.
F P : Évidemment, puisque c’est les forces de l’adversaire qui règnent sur la
planète. Il n’y a jamais personne qui a dit que c’était un paradis ici.
BdM : Parce que s’il y a des gens qui s’intéressent à l’ésotérisme et à l’occultisme
d’une façon réelle, dans ce sens qu’ils sont intéressés à des choses qui dépassent
le rationnel de l’espace-temps et que ces gens ont sufsamment d’expériences,
autrement dit sufsamment d’intelligence concrète, objective, de la relativité des
formes à l’intérieur de ce monde paranormal, qu’ils se donnent, certains, qu’il se
donnent d’aller dans le monde et d’expliquer les dangers de l’ésotérisme et de
l’occultisme. C’est au bénéfce de l’Homme, de l’humanité de…
FP : C’est comme de vouloir aller fatter un pitbull, ça (rires du public).
BdM : Je vais vous dire une chose. L’ésotérisme et l’occultisme ce n’est pas un
pitbull. C’est un serpent qui me fait penser au serpent de Walt Disney. Vous vous
rappelez le serpent, c’est dans les contes… Vous, vous devez le savoir dans la
salle… Comment il s’appelle ?
FP : Le livre de la jungle.
BdM : Le livre de la jungle ! Et qu’est-ce qu’il dit le serpent ? Il dit… Je ne me
rappelle plus ce qu’il dit mais j’ai une idée de ce qu’il dit, il dit : “Écoute-moi, croismoi”. Il te regarde dans les yeux, hein ! Et la première chose que tu fais, tu tombes
dans les pommes. Donc c’est pas un pitbull ! Un serpent qui te regarde puis il te
chante la pomme et t’hypnotise, il n’y a rien de “pitbullier” là-dedans (rires du
public). Un pitbull, tu le vois, tu lui casses la gueule avant qu’il te saute dessus !
Mais un serpent qui te dit : “Regarde-moi”. Ça, c’était bien fait ce flm.
FP : Donc, il y a la fascination.
BdM : Et dans l’ésotérisme et dans l’occultisme, il y a de la fascination. L’Homme
passe du monde non étranger de la raison, les équations rationnelles, dans le
monde étrange du suprarationnel. Il passe dans le monde psychique de l’âme
manifestée à travers une symbologie occulte. Imaginez-vous ce que c’est
fascinant pour l’Homme.
Donc ce n’est pas le pitbull qu’il rencontre, c’est le serpent. C’est cette forme
d’intelligence subtile bien orchestrée, à la mesure de votre propre vibration, s’il
vous plaît ! À votre propre vibration ! Moi je rencontre des gens où je vis des
expériences dites occultes et je rencontre du monde, des intelligences, du monde
intelligent et on essaie toujours de se manifester par rapport à notre vibration à soi.
C’est évident que je ne vais pas vivre des expériences “spirituo-chrétiennes”, ça
va dans d’autres domaines. Mais moi je dois me protéger toujours et tout le temps
et tout le temps, et tout le temps, et tout le temps. Parce que le contact entre
l’Homme et les sphères, que ce soit les sphères astrales ou que ce soit des
sphères éthériques, le contact entre l’Homme et les sphères, c’est toujours un
phénomène de serpent !
Autrement dit, c’est toujours un phénomène d’hypnose. Il faut que l’Homme
en arrive à avoir ou à posséder un mental totalement centré sur sa propre
lumière pour pouvoir ne jamais croire ce qu’il voit, mais pouvoir entrer en
contact avec ce qu’il voit. Là c’est intéressant, il y a de l’échange. Il peut même y
avoir de la lutte. Il peut même y avoir de la destruction sur les plans. Mais il n’y a
pas chez l’Homme d’afaiblissement de sa conscience mentale. Il n’y a pas chez
l’Homme de perte d’identité.
F P : C’est la même fascination que dans la Genèse où le serpent propose la
connaissance du bien et du mal pour que l’Homme soit comme les dieux. Alors
dans l’ésotérisme, c’est un peu vers ça qu’on est attiré.
BdM : Ben oui, je vais vous donner un exemple. Imaginez-vous nous savons qu’il y
a l’évangile selon Saint-Luc, selon Saint-Marc, selon… “Whatever”, Saint-Jean,
Saint-Paul, bon. Et vient quelqu’un qui dit : Il y a l’évangile selon Saint-Thomas.
FP : C’est vrai en plus !
BdM : Il y a quelqu’un qui dit : Il y a l’évangile selon Judas Iscariote.
FP : Pourquoi pas?
BdM : Pourquoi pas ! Imaginez-vous que nous, nous avons mangé du Saint-Marc
et du Saint-Thomas pendant des siècles et un jour nous arrive quelqu’un qui nous
dit qu’il y a l’évangile selon Judas Iscariote… Laquelle qui est intéressante ? C’est
l’évangile selon Judas Iscariote, c’est évident. Pourquoi ? Parce que l’Homme a
l’idée, l’esprit de contradiction. On est tous réactionnaires un petit peu dans le
fond.
Ah ! Regarde donc il y a l’évangile selon Judas Iscariote, on va aller voir qu’est-ce
que c’est. Ça doit être comme une forme de “Montréal matin” à un autre niveau.
Bon ! Il se passe quelque chose au moins fnalement, on a des nouvelles (rires du
public). Ça fait que le gars, il commence à lire ça. Sais-tu que c’est intéressant
l’évangile selon Judas Iscariote ! D’abord pour le lire, il faut avoir le mental bien
solide. Deuxièmement il ne faut pas croire “pantoute”, parce que les arguments
sont bien solides.
Ça fait que tout d’un coup, Judas Iscariote c’est un initié ! Il n’y a rien que lui qui
comprenait les paroles du Christ, les autres c’étaient des “sans-dessein”. Sais-tu
que c’est intéressant, on ne s’est jamais fait parler de même ! Avant c’était Pierre,
Paul, puis Pitbull ! (rires du public). Là c’est Judas qu’on pensait pendu, fni, puis
imagine toi c’est lui qui revient. Ah ! Là on est plaqué avec Judas Iscariote, puis
Judas Iscariote, il dit des paroles intéressantes.
Il dit : “Tu cherches, tu trouves. Tu trouves, tu es bouleversé. Tu es bouleversé, tu
es ébahi. Tu es ébahi, tu t’organises pour fnalement réaliser qu’il y a quelque
chose d’autre”. Il parle de même.
FP : Là, il vient de copier Thomas, là.
BdM : Oui, là il vient de copier Thomas un petit peu.
FP : Ça, c’est le premier lobion de l’Évangile de Thomas.
BdM : Oui c’est ça. Ça fait que… Est-ce que c’est “Didime” qu’on crée ? Parce
que “Didime”, ça a l’air québécois, on crée ça. C’est “Didime” qu’on crée ou bien
c’est Judas qu’on crée ? Ou bien on ne crée personne ! Ça fait que si tu es pogné,
puis que tu veux un petit peu d’action occulte ou ésotérique, ben, tu crées “Didime
Iscariote”, hein ? Ça fait que tu deviens quoi ? L’opposé du pitbull. Tu deviens un
serpent parce que ça “pogne”, ça.
Ça fait que là, tu commences à parler à ta belle-mère de ça : “Sais-tu que c’était
pas Thomas, c’était Judas Iscariote l’initié ? Puis il a dit ça, puis il a dit ça, puis il a
dit ça”… La belle-mère, elle dit : “Haaan, parle m’en petit peu plus”. Supposons
que c’est une belle-mère intelligente. Il y en a des belles-mères qui sont
intelligentes (rires du public). Ça fait que sais-tu qu’après ça, la belle-mère puis le
beau-père… Le beau-père, il va mettre ça de côté dans ses afaires. Mais ça, ça
va être sa petite flle après, puis ça se promène.
Puis un jour, sais-tu que Judas Iscariote, tu entends une petite voix qui dit : “Je
suis Judas Iscariote, je te parle”. Ah ! Ben là, c’est fnal, là c’est la secte qui
commence. Ça fait que sais-tu, quand tu es rendu à te faire parler par Judas
Iscariote, tu t’ouvres une secte. Tu es prêt à aller dans le public, Charly ! Penses-tu
que le gars va avoir la capacité en public de te répondre que ce que tu dis, c’est
pas vrai ? Tu vas y arriver avec une autre forme de vrai.
Tu vas y travailler une autre afaire. Parce que le contact avec les plans, c’est
subtil. Puis c’est ça qu’il faut que l’Homme comprenne. Quand on dit, quand on
réalise que des gens qui sont à la… Pas à l’école psychiatrique, mais à la… (rires
de BdM et du public), comment est-ce qu’on appelle ça, ces places-là… L’asile
psychiatrique… ils disent aux médecins : “C’est le Christ qui m’a parlé, câlisse,
puis qui m’a dit de le tuer, lui”… (rires du public). Ça commence à être du “stock”.
Comment est-ce que tu veux que le gars qui boit de la bière “Molson”, qui se fait
dire… Puis c’est un bon catholique à part ça… Qui se fait dire : “C’est le Christ qui
m’a dit de tuer ma belle-mère”. Hey, tu questionnes pas le Christ ! C’est le bon
Dieu !
FP : C’est justement pour ça, ce sont toujours des bons catholiques qui se font
“pogner” tout le temps.
BdM : Ben oui ! Puis à part tout ça, Judas Iscariote il le dit dans son livre. Il dit :
“C’est plus facile de convaincre des athées que des gens religieux”. Parce que les
athées sont “wild open”, tandis que les gens religieux ont des petites
contradictions. Ils sont inquiets, ça les dérange. Mais c’est bien plus facile de
“pogner” des gens religieux parce qu’ils sont polarisables ! Moi je vais vous faire
rire. Si vous me donniez un livre là, un “tape reader” avec du papier en masse, je
vous écrirais un livre…
Je serais capable de vous écrire un évangile selon “whatever”. J’en écrirais un
bon, un bon évangile ! Puis ça serait tellement “au boutte” que vous n’auriez
même pas les réponses qui contredisent ce que je vous dis. Ça veut dire quoi ça ?
Ça veut dire qu’il existe dans la conscience de l’Homme des domaines inconnus
et imperçus par l’intelligence, et inconnus de la mémoire humaine. Mais si on n’est
pas capable, avec notre propre lumière, de voir à travers ces formes-là c’est fni.
Ça fait qu’à ce moment-là, je deviens moi aussi un autre gourou. Je deviens un
autre faiseur de sectes. Je deviens une autre personne qui peut facilement… Puis
j’ai une bonne volonté ! Je viens de la recevoir ! C’est Judas Iscariote qui m’a
parlé, c’est le Christ qui m’a parlé, c’est la Sainte-Vierge qui m’a parlé ! Ah ben, si
c’est la Sainte-Vierge, hein, “checke” tes claques, je dirais rien d’autre, “checke”
tes claques ! Il passe le message sur le petit papier ? C’est ça que l’Homme doit
comprendre.
C’est pour ça que si les Hommes… Je reviens dans un langage un petit peu plus
“palatable” (acceptable) pour m’exprimer d’une façon plus intelligente… Si les
Hommes veulent comprendre la relation entre leur mental et les voix ésotériques et
les voix occultes, ils doivent réaliser l’importance de ne pas croire.
FP : Ben, qu’ils s’en tiennent à ce qu’ils savent.
BdM : Qu’ils s’en tiennent à ce qu’ils savent !
FP : Dans cet exemple-là, le chrétien est supposé savoir qu’il y a quatre évangiles.
Donc il doit savoir que celui de Judas et de Thomas sont des faux.
BdM : Pas nécessairement !
FP : Ben oui.
BdM : Ben non ! Ben nonnnnn ! Qui c’est qui parle comme ça donc à la télévision :
Ben non ! (rires du public). Ben non ! Il ne faut pas tomber dans le piège du vrai
puis du faux. Tout d’un coup, il y en un cinquième, ce serait le fun ! C’est ça, c’est
comme ça qu’il faut regarder ça. Il faut faire attention.
FP : Ben oui, mais c’est prendre une chance.
BdM : Ben oui, c’est prendre une chance. Évidemment c’est prendre une chance !
Mais c’est ça que je veux dire. Tout d’un coup il y en a un cinquième !
FP : Je ne veux pas le savoir.
BdM : Tu veux pas le savoir ? Mais tout d’un coup il y en a un !
FP : C’est pas de mes afaires…
BdM : S’il y en avait un réellement là, sais-tu que ce serait peut-être intéressant.
FP : Ce serait un vrai faux.
BdM : Un vrai faux… C’est quoi ça un vrai faux ? C’est un faux vrai ? Autrement
dit ça a la même valeur que les autres mais à un autre niveau.
FP : Pas pour moi.
BdM : Non, parce que toi tu tiens au quatre, mais moi je veux voir le cinquième !
(rires du public).
FP : C’est pas de mes afaires.
BdM : Ben oui, c’est pas de tes afaires mais c’est peut-être les afaires des autres
personnes.
FP : C’est ça, ça c’est les afaires de l’ésotérisme.
BdM : Mais oui c’est les afaires de l’ésotérisme ! C’est pour ça qu’on est obligé
de dire aux gens : “Bon, si vous en avez quatre là, vous en avez quatre, l’Église en
a établi quatre pendant quatre-mille ans ou deux-mille ans, restez donc avec
quatre”. Si vous voulez “checker” le cinquième, au moins partez avec la
prérogative et la capacité mentale de “pas croire” et rien que de regarder ce qu’il y
a dans la vitrine. Mais si tu t’en vas chercher le cinquième parce que tu veux
quelque chose de plus, là tu risques de te faire prendre.
FP : Ben oui, c’est fondamental parce que ça, c’est au niveau d’un ouvrage, bon.
Mais demain il va y avoir de l’ouvrage sur la planche. Ça va être au niveau d’une
manifestation.
BdM : Demain ça va être au niveau de la manifestation. Ça va être au niveau de
personnages. Ça va être au niveau d’Hommes. Ça va être au niveau de
matérialisation.
FP : Savez-vous que juste à Verdun là (Verdun – Québec), on a à peu près une
demi-douzaine de messies ? Juste dans Verdun là… Une demi-douzaine !
BdM : C’est qui le plus grand ?
FP : C’est le pape. On a un pape.
BdM : On a un pape ?
FP : Oui, à Verdun oui. On a le fls de l’Homme aussi.
BdM : Ah ! Le fls de l’Homme oui… Le fls de Dieu vous l’avez pas ?
F P : On l’a aussi, c’est son frère (rires du public). On a l’ambassadeur des
extraterrestres aussi du Mont St-Hilaire qui a été avec Zarga dans la soucoupe.
BdM : Les sectes, c’est toutes au Québec, ça.
FP : Oui je ne sais pas pourquoi c’est toutes au Québec. J’ai l’impression qu’au
Québec peut-être qu’avec la révolution tranquille, on a jeté tout par-dessus les
épaules et puis aujourd’hui, comme la vie a horreur du vide, elle vient la remplir.
Alors on est vide, on se fait remplir par toutes sortes d’afaires, kétaineries, puis ça
“pogne”, ça marche.
BdM : Mais il faut faire une marge. Il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau. Ça
veut pas dire que ce qui est ésotérique ou occulte, ce n’est pas intéressant.
FP : Oui, mais les gens ne s’en tiennent pas à ça, s’amuser à regarder ces gens-là
qui… Parce que le ridicule ne tue plus aujourd’hui. N’importe qui est capable
d’aller se ridiculiser. Mais ils ne sont pas capables d’en rester là. Ils vont adhérer et
puis ça fait l’afaire de qui ? Celui qui est derrière David Copperfeld probablement,
derrière Uri Geller, derrière Jeanne D’Arc. Il prend toutes sortes de formes. Six à
Verdun. Je ne sais pas si c’est le tellurisme ou quoi. Qu’est-ce qui se passe que les
gens se mettent à capoter comme ça dans une place !
BdM : C’est petit, Verdun, hein ?
FP : Ben oui. Il y a Verdun en France, il y a eu une sacrée bataille là, et il y en a une
autre qui est en train de se faire ici sur un autre plan. Dans un autre Verdun. Il y a, à
proximité du Mont St-Hilaire aussi. Tout le Mont St-Hilaire ça ne va pas bien dans
les têtes, ça chaufe. Mais on ne peut pas blâmer ces gens-là, ils voient… Ils n’ont
pas des hallucinations, ils voient des soucoupes volantes rentrer dans le lac Hertel
bon !
Ça rentre dans le lac Hertel ! Comme c’est des centaines de témoignages, on ne
peut pas les ridiculiser. On ne peut pas se moquer d’eux. Il y a bel et bien un
phénomène qui se passe là. Mais déjà ça, c’est exploité ce courant-là des OVNIs
qui habitent le centre du Mont St-Hilaire. Ah ! On va y aller en procession demain,
on va avoir le mot de passe. Ils vont venir nous chercher. Il va y avoir des élus.
Demain, ça va péter là. Il faudra être autour du Mont St-Hilaire puis avoir le bon
mot de passe. En hébreu s’il vous plaît ! Ça fait que moi, je suis juste un témoin de
ce qui se passe sur mon écran de télévision, je regarde ça. Puis je me dis : ils
avaient raison, il y a deux-mille ans, quand ils ont annoncé ces choses-là. Mais je
savais pas que c’était pour nous autres, qu’on était en plein dedans. C’est ça le
réveil.
Dormez bien tranquille, c’est pour dans cinquante générations cette afaire-là, mais
d’un seul coup c’est là comme ça, une fambée. Puis c’est pas seulement local,
c’est partout. Et puis la forme des manifestations prend toujours la forme de la
culture des gens dans chaque pays, évidemment. Ça je trouve ça génial, hein.
Adapté sur mesure comme vous dites.
BdM : Ils sont intelligents !
FP : Sur mesure ! Au Pérou, il y en a tellement des OVNIs qu’ils ne lèvent même
plus la tête pour regarder (rires du public). Il y a des panneaux sur les routes :
Attention passage d’OVNIs, comme ici on signale chez nous le passage des
castors ou des orignaux. Là-bas c’est passage d’OVNIs. Ils regardent leur montre
pour voir s’il est en retard (rires du public). L’OVNI vient à dix-neuf heures trente…
Et encore une fois, tout ça, ce beau monde-là se ramasse au Québec pour
témoigner qu’ils ont été en contact avec les extraterrestres au Pérou, et on les fait
venir nous autres, on leur paie les billets d’avion. Ils viennent ici, ils font la quête,
tondent les moutons, ils repartent. Puis on va en chercher d’autres plus loin, puis
on va chercher des scientifques qui, eux autres, n’auront rien à nous dire de plus.
Personne ne nous explique rien.
Tout le monde nous embarque dans des théories mais personne ne dévoile rien de
ce qui se trame. Pourquoi est-ce qu’ils ont intérêt à se faire voir comme ça, tous
les soirs entre huit heures puis onze heues dans le monde ? Parce que tout le
monde est sur le balcon (rires du public). C’est la parade qui passe. Les OVNIs
passent, les chiens aboient. Les chiens aboient, les OVNIs passent. Ils ne
s’inquiètent pas plus que ça. Huit heures et onze heures au rendez-vous. Ils
veulent donc se faire voir ! Qu’ils aillent se faire voir !
Et nous, ils vont nous donner un peu de leur technologie. Alors ils nous en
donnent. Ils viennent chercher un scientifque ici, puis ils lui mettent ça dans la
tête, les plans de la soucoupe puis du moteur à énergie libre, comme si ça voulait
dire quelque chose. Et le gars, il part avec ça à la NASA (rires du public). C’est fni.
Son trouble vient de commencer.
Ça fait que, pourquoi est-ce qu’ils nous donnent les plans des OVNIs ? Pourquoi ?
Pour qu’on en construise. Pourquoi on doit construire des OVNIs ? Parce que
demain, ils vont pouvoir se mêler aux nôtres. On y verra que du feu, quand ils vont
nous tirer sur la gueule, on ne saura pas si c’est les nôtres ou si c’est les leurs. Un
autre tour de passe-passe (rires de BdM et du public).
BdM : Savez-vous qu’est-ce que c’est ma plus grande expérience dans ma vie ?
La plus grande expérience occulte dans ma vie, ça a été la réalisation de ce
que j’appelle le mensonge cosmique. Ça, ça été ma plus grande… À tous les
niveaux ! Brrrrrrrrrrrup ! Et l’Homme un jour va être obligé de réaliser tout ça.
FP : C’est là qu’il va être stupéfé.
BdM : C’est inouï !
FP : Oui, et ça ne se parle même pas. Vous n’avez pas encore commencé à en
parler. Peut-être que je n’ai pas commencé à vous poser les bonnes questions,
hein ? Ça ne peut pas se parler… Ça se parle-t-il ?
BdM : Oui ça se parle. Mais pour parler de certaines choses, il faut avoir une
certaine intelligence dans la chose. Autrement dit, il faut avoir passé par certaines
étapes. À ce moment-là, ça se parle facilement. Sinon, ça se déforme. On peut
parler de n’importe quoi. D’ailleurs parler c’est extraordinaire. Mais on ne peut pas
parler avec des Hommes qui ne sont pas sufsamment libres dans le mental,
parce qu’ils nous attachent quand on parle. Ils nous attachent à ce que nous
avons dit, ils font de nous des gourous, ils font de nous des maîtres, et ça, ce n’est
pas intéressant pour une personne libre de se faire attacher, de se faire
“gourouer”. Ce n’est pas intéressant, parce qu’une personne libre aime être libre.
FP : Vous avez déjà dit une fois, qu’avant les temps de la fn là, ou les temps
apocalyptiques là, que les éléments seraient déchaînés, et que ça, c’était sous le
contrôle de certaines entités ainsi que la pollution, vous avez dit, dans le monde ;
et que c’était les prémisses aux manifestations que les chrétiens appellent
l’antéchrist, autrement dit le fls de perdition ou l’homme mensonger, le serpent, en
tout cas. Est-ce qu’on ne vit pas ceci aujourd’hui ?
BdM : Oui, mais c’est le début.
FP : Le dérèglement de température dans tous les pays ?
BdM : Il y a une chose de malheureuse… C’est malheureux que l’Homme
scientifque, que l’Homme rationnel, ne puisse pas adapter les conventions
occultes de son Esprit à la matière. Parce qu’il aurait une compréhension
phénoménale de ce qui se passe au niveau de la nature. Par exemple, si nous
allons dans l’occulte des lois de la vie végétale sur la planète, un Homme qui est
moindrement voyant, un Homme qui peut moindrement détacher ses corps
subtils, peut voir ou peut réaliser que le centre de la Terre, dans le centre de la
Terre, il y a des intelligences extrêmement basses en vibration.
FP : Allez dire ça à un scientifque. C’est pas scientifque !
BdM : Évidemment c’est pas scientifque. Bon. Mais il y a des formes qui sont
extrêmement basses en vibration, et le travail de ces formes c’est de maintenir
l’équilibre sur la planète. Et elles travaillent, ces formes, avec d’autres forces qui
travaillent sur la lune. Elles travaillent ensemble. Et il y a quelque chose de
particulier avec ces forces souterraines. C’est qu’à partir du moment où l’Homme
commence à se libérer, à partir du moment où ces forces sentent que l’Homme se
libère, elles veulent l’enchaîner. Elles veulent empêcher.
Il y a des forces qui ne veulent pas que l’Homme s’envole vers l’interstellaire. Il y a
des forces qui veulent que l’Homme demeure réellement prisonnier sur la planète.
Et ces forces travaillent beaucoup au niveau des éléments, des courants
telluriques, des volcans, des tremblements de terre, ainsi de suite, tout ce qui est
magnétique au niveau de la planète. Mais ces connaissances-là n’ont aucune
utilité, elles n’ont pas d’utilité ces connaissances-là. Elles ont de l’utilité pour
l’individu, elles ont de l’utilité pour permettre à l’individu de comprendre ce qui se
passe dans le monde à diférents niveaux.
Pourquoi par exemple, dans un an ou dans une période, ce sont les bateaux qui
coulent, pourquoi dans d’autres périodes, ce sont les avions qui prennent feu,
pourquoi dans une autre période ce sont les trains, pourquoi dans une autre
période ce sont les camions à pétrole qui sautent, ainsi de suite ?!
Si ces sciences, cette science interne n’est pas utilisable, n’est pas utile pour
l’Homme, pour le scientifque, pour le statisticien, c’est dommage ! C’est normal. À
partir du moment où nous réalisons que c’est normal que le statisticien doit penser
d’une certaine façon et que le non-statisticien, le voyant si vous voulez, pense
d’une autre, à ce moment-là il n’y a pas de séparation entre ces deux mondes. Il y
a simplement une division temporaire mais qui peut être convenue par un Homme
qui est sufsamment équilibré. Autrement dit l’Homme devrait être capable de
réaliser les lois de la science mécaniste.
FP : Un excellent physicien devrait être en mesure de réaliser ce que le voyant lui
explique. Supposons que vous parliez de ces forces, ces entités vouées à
l’équilibre des forces de la nature, un excellent physicien, de pointe, devrait être en
mesure le réaliser.
BdM : Oui, oui. Mais d’un autre côté si l’Homme, le physiciste va trop loin làdedans, il va laisser tomber sa physique. Parce que l’attraction est trop grande.
C’est pourquoi nous voyons souvent les gens qui ont été entraînés dans des
technologies de pointe ou dans des milieux extrêmement sévères au niveau
rationnel, aussitôt qu’ils entrent dans le domaine occulte, ils laissent tomber
quelque part.
Moi je connais un technicien qui travaille aux États-Unis, qui travaille dans la “Sun
Valley,” et il a beaucoup de difculté à vivre son appréhension ou sa
compréhension de la science matérielle, et aussi sa compréhension des sciences
parallèles. Pour lui c’est une lutte. Et il a réussi à maintenir l’équilibre entre les
deux, donc ça fait un bonhomme extraordinaire.
FP : Mais ces gens-là qui travaillent à Sun Valley, justement au niveau des
ordinateurs de pointe et tout ça là, ils vont être confrontés, ils le sont déjà
aujourd’hui, face aux ordinateurs qui se mettent à fonctionner tout seuls,
débranchés, ils fonctionnent. Ils vont être confrontés à une grande question là. À la
même que savoir qui est derrière Uri Geller ou David Copperfeld ?
BdM : Oui. Vous l’aimez ce David Copperfeld.
FP : Oui, oui. On l’a vu ensemble d’ailleurs. Il était stupéfant (rires).
BdM : C’est très intéressant d’être occultiste ou ésotériste mais de ne pas être
“occulté” ou “ésotérisé”. C’est très intéressant de regarder les choses comme le
monde ne les regarde pas, mais de ne pas être pris dans le piège psychologique
de cette même chose. Et c’est ça que l’Homme doit en arriver à pouvoir faire.
C’est de l’équilibrisme. C’est la capacité de vivre son espace-temps parfaitement.
La boufe, métro, boulot, dodo. Mais en plus…
FP : Narco- ! (rires).
BdM : Narco- !
FP : Merci beaucoup Bernard. (Applaudissement du public).
mise à jour le 16/06/2024