FP 060 – Les sujets tabous [fr]

FP 060

LES SUJETS TABOUS

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte : Il y a bien des choses que je ne comprends pas, vous vous en
êtes peut-être rendu compte au cours et au long des années, mais est-ce que
vous voulez m’expliquer une chose, on est supposément tous égaux, d’accord, les
blancs un peu plus que les noirs. Mais quand même, on a supposément tous les
mêmes droits mais les blancs un peu plus que les noirs, évidemment.

Mais fondamentalement, on est tous égaux, on a les mêmes droits, alors comment
ça se fait qu’il n’y a que la police qui a le droit d’être raciste ? Y a-t-il une
exclusivité, je ne suis pas une police soit, mais j’ai bien le droit d’être raciste
comme eux autres, si ça fait mon afaire, ils n’ont pas le monopole mais ils vont le
prendre, si on les laisse faire sans rien dire.

Bientôt ça prendra un permis de la ville pour détester son voisin en toute
tranquillité légalement, sauf si tu es une police. Vous savez, moi ce que je vous en
dis, dans le fond, ce n’est pas pour moi, parce que je ne suis pas plus raciste que
vous autres. D’ailleurs je suis le premier à reconnaître que notre seigneur était juif
et que par conséquent le bon Dieu qui est son père était juif lui aussi, tel père tel
fls, c’est une afaire de famille.

Voyez, je suis capable de le reconnaître sans que ça paraisse, que ça me gêne, en
tout cas pas trop, ça me gêne un peu de savoir que le bon Dieu il est juif et que je
suis chrétien, mais ça ne m’empêche pas d’acheter mes stores verticaux, mes
rideaux de douche, mes édredons à la même place que tout le monde. Je ne suis
pas rancunier.

Voyez, je ne suis pas tellement raciste, mais je tiens à une chose, c’est à la liberté
d’expression, c’est-à-dire qu’on me laisse le choix de l’être, raciste, si ça me tente.
C’est une question de principe, de liberté d’expression, de parole, de droit de la
parole. Alors soyons vigilants parce que c’est l’outil qui nous libère des craintes,
des blocages et des tabous de toutes sortes, la parole, surtout si on en fait un
usage intelligent à la manière de Bernard de Montréal. (Applaudissements).
Ben oui, je suis sérieux, parce que j’ai bien de la misère avec le sujet de ce soir, vu
que c’est les tabous, puis que moi-même, je n’en ai pas tellement des tabous. J’ai
le tabou… Le dernier tabou que j’ai rencontré c’était une lumière rouge que j’ai
défoncée, ça m’a coûté cinquante dollars, à part ça je n’en ai pas beaucoup, alors
je cherche, c’est quoi l’origine des tabous ?

J’ai regardé dans le dictionnaire et ça vient du polynésien “tapou” qui veut dire
interdit, sacré, c’est un système d’interdiction de caractère religieux appliqué à ce
qui est considéré comme sacré, ce sur quoi on fait silence par crainte, par peur,
par exemple les tabous sexuels, la mort etc. Pourquoi est-ce qu’on se voit
imposer, impérativement des tabous qui sont négatifs dans le fond, on a peur et on
craint quoi ?

BdM : Les tabous ont été imposés à l’Homme parce que l’Homme de l’involution
n’avait pas d’identité. Un Homme qui a une identité n’a pas de tabou, mais quand
je parle d’identité je ne parle pas simplement de l’identité psychologique à laquelle
on fait référence dans le monde occidental aujourd’hui. Si l’Homme connaissait les
lois cosmiques de la vie, de la mort, si l’Homme connaissait les lois cosmiques, il
connaîtrait les lois du sacré. Et si l’Homme connaissait réellement les lois
cosmiques, il réaliserait qu’il n’y a pas de sacré.

Autrement dit, le problème de l’Homme involutif, c’est que, tant que l’humanité
n’était pas arrivée à un stage d’évolution ou l’Homme pouvait, sur le plan mental,
manifester une pensée totalement créative, quand je dis une pensée totalement
créative, je ne le parle pas dans le sens de l’involution… Une pensée créative dans
le sens intégral, c’est une pensée qui n’est pas limitée par la mémoire de
l’humanité, c’est ça une pensée, donc c’est une pensée qui explore l’infnité du
mental, donc c’est une pensée qui repousse les limites psychologiques du mental.
Donc par conséquent, c’est une pensée qui a le pouvoir de pénétrer dans ce que
nous, les Hommes de l’involution, appelons les mystères, que ce soit les mystères
de la religion ou que nous parlions des mystères du sacré. Autrement dit, à partir
du moment où la pensée humaine est sufsamment haute en vibration pour
pénétrer dans les éthers mentaux, l’Homme est capable de déloger de ces éthers
mentaux, la moindre poussière de mémoire, donc il est capable d’assimiler
l’énergie créative sur le mental d’une façon absolue.

À partir de ce moment-là il n’est plus lié à la mémoire, donc il n’est plus lié au
rapport involutif de la mémoire avec l’expérience de l’Homme. Donc il n’est plus
relié aux tabous, les tabous sont simplement des manifestations astrales de la
conscience de l’humanité, pour la préservation des sociétés qui ont servi au cours
de l’involution au maintien de la race, à l’évolution de la race et au développement
de la civilisation.

S’il n’y avait pas eu de tabous, il n’y aurait pas eu possibilité de créer un centre
organisationnel autour des diférentes sociétés, donc les tabous, c’est essentiel,
c’est comme les religions. Mais le problème avec les tabous, c’est qu’à partir du
moment où l’Homme commence à être un peu intelligent – parlons de l’Homme
moderne – à partir du moment où l’Homme dépasse les stages de la superstition,
pour investiguer à travers son mental inférieur, la science, naturellement les tabous
commencent à tomber.

Mais il demeure encore qu’aujourd’hui, à la fn du vingtième siècle, alors que nous
sommes à un stage où nous avons le pouvoir d’étudier l’atome et les diférentes
facettes de l’énergie, nous avons encore des tabous. Les tabous ne sont pas
nécessairement aussi évidents qu’ils l’étaient par le passé, dans ce sens que ce ne
sont plus des tabous grossiers qui sont empreints de stigmates psychoculturels.
Ce sont des tabous qui sont beaucoup plus reliés à la qualité de l’émotion face à
la valeur de la forme, donc l’Homme… Je vous donne un exemple OK.

Bon, prenons par exemple… Naturellement, puisque je suis en public je ne vais
pas donner d’opinion sur le sujet, mais je vais expliquer autour du sujet. Prenons
par exemple le problème de l’avortement, prenons le problème de l’euthanasie.
Sur le plan psychologique humain, sur le plan social, en fonction des cultures, en
fonction des valeurs sociales, en fonction aussi des paramètres légaux, l’Homme a
beaucoup de difculté à s’exorciser du problème psychologique ou psychique qui
peut naître de l’afrmation de sa volonté de passer à l’action dans le domaine par
exemple de… C’était quoi le premier ?

FP : L’avortement.

BdM : L’avortement, pour lui il vit… La femme qui vit l’avortement dans sa
première expérience, elle ne vit pas nécessairement un traumatisme, mais elle vit
décidément, une afection dans ses émotions et elle prend conscience de
diférentes choses. Donc dans le fond, la femme, elle vit un peu les conséquences
d’un certain tabou, même dans la société moderne.

FP : La vie c’est sacré, c’est ça le problème !

BdM : Parce que nous avons dit que la vie est sacrée. Je ne dis pas que la vie
n’est pas sacrée. Je dis que nous disons que la vie est sacrée. Donc à partir du
moment où nous qualifons la vie d’un mot, donc le sacré, à ce moment-là nous
sommes obligés psychologiquement de supporter la valeur foncière de ce mot qui
colore la vie et qui imprime sur notre conscience vitale, notre conscience mentale,
une limitation.

Le problème avec les mots dans notre société, dans notre civilisation, c’est un
problème qui va beaucoup plus loin que ce que Sartre aurait même pu imaginer, le
problème des mots dans la civilisation de l’Homme est directement relié au fait
que les mots que nous utilisons, nous les utilisons pour nous enfermer dans un
cocon qui, sur le plan de la civilisation, nous sert pendant une période déterminée.
Mais sur le plan psychique, les mots nous desservent. Pourquoi ? Non pas parce
que les mots en eux-mêmes ne sont pas bons, parce que les mots sont
nécessaires ils font partie de la communication, l’énergie doit être transformée, elle
doit passer dans une forme pour être manifestée, c’est normal, mais nous mettons
dans les mots de l’émotion, à un niveau ou à un autre.

Donc il y a dans notre société, dans notre civilisation, des mots, des concepts, qui
se rattachent au sacré. Et l’Homme ne possédant pas d’identité, c’est-à-dire
l’Homme n’étant pas parfaitement clairvoyant dans le mental – c’est ça avoir une
identité, c’est être parfaitement clairvoyant dans le mental – il n’est pas capable
par lui-même, de faire sauter la valeur psychologique qu’il donne aux mots, donc il
devient prisonnier de ses mots, donc il devient prisonnier des tabous.

FP : Mais dans ce cas-là précis, comment pouvoir se libérer du tabou et de sa
conséquence psychique et psychologique ? Est-ce que cette personne-là peut se
dire : Bon, ben si je me fais avorter, il reste quand même cinq milliards d’individus
sur la planète qui vont procréer ?

BdM : Ouais mais ça, ce serait rationaliser le tabou, l’Homme ne peut pas, même
s’il est très… Entre parenthèses, s’il appartient à une civilisation moderne,
mécaniste, humaniste, libérale, l’Homme ne peut pas rationaliser sa relation
interne avec le tabou, parce que le tabou exige de lui une responsabilité sociale ou
au plus une responsabilité religieuse, spirituelle, ou ésotérique ou occulte. Mais
l’Homme doit, ou l’Homme éventuellement, avec le développement de son
identité, en arrivera fnalement à pouvoir se libérer de cette responsabilité face à la
valeur de la forme, sur le plan psychologique.

Ceci ne veut pas dire que l’Homme conscient ou l’Homme demain vivra
l’avortement comme on vit, comme on mange des donuts, c’est évident. L’Homme
aura un sens créatif mais il ne sera pas pénalisé psychologiquement ou
psychiquement à travers la valeur de la forme que son mental donne, à cause de la
liaison historique entre lui, en tant qu’individu, et la mémoire de l’humanité,

FP : À condition que la société lui en donne la permission, il faut qu’il y ait un
certain laxisme à ce niveau-là ?

BdM : Évidemment, évidemment, c’est pour ça que lorsque nous parlons de
l’Homme nouveau, de l’Homme intégral, du Surhomme de demain, autrement dit
l’Homme qui aura des pouvoirs psychiques, un Homme tellement avancé, qu’il ne
vivra même plus en relation avec la société présente, autrement dit la sixième
race-racine ne vivra pas en parallèle avec la cinquième race-racine, pas plus que
la quatrième a vécu en parallèle avec la cinquième.

Ce sera une disconnexion, mais la disconnexion se fera à partir du moment où
l’Homme aura la capacité d’utiliser des principes ou des véhicules subtils qui font
partie de lui aujourd’hui, mais dont il n’est pas capable de se séparer à volonté.
Donc à ce moment-là, l’Homme vivant dans une société – je ne dis pas à part parce qu’à partir du moment où l’Homme vivra dans une supraconscience ou qu’il
aura accès à des corridors de temps parallèles, il aura accès aussi à la matière.
Mais sa vie intégralement sera sur des plans parallèles, sera en fonction de choses
qui se passent sur les plans parallèles. L’Homme sera totalement occulte, donc à
ce moment-là les tabous de l’involution de la cinquième race-racine n’auront plus
sur son comportement, de limitation. D’ici à ce temps-là, au fur et à mesure où
l’Homme évolue, il est obligé de prendre conscience, par respect de la civilisation,
par respect de ses mœurs, par respect de ses valeurs. Donc un Homme conscient
aujourd’hui va respecter le tabou qui est manifestement prescrit ou parlé, ou pris
en considération par la civilisation, mais lui, sur le plan personnel, il ne vivra pas de
tabous.

FP : Oui, mais dans le temps quand même, il semble que les tabous résistent au
passage d’une race à une autre, les tabous religieux qu’on a aujourd’hui dans la
Bible, qui est l’expression de l’humanité précédente antédiluvienne… ?

BdM : Vous avez entièrement raison, les tabous résistent au passage d’une race
ou d’une autre en ce qui concerne le mouvement de la conscience planétaire
involutive. À partir du moment où la conscience de l’Homme descend dans la
matière et que sa conscience se lie avec la matière, les tabous demeurent, ils se
changent, ils se transforment. Mais lorsque nous parlons de l’évolution, nous
parlons du point où l’Homme – où l’involution et l’évolution se partagent la
conscience humaine – à partir du moment où l’Homme va passer de l’involution
pour aller vers l’évolution, autrement dit pour revenir à sa source, il n’y aura plus
de continuité entre la valeur historique de la forme et son processus involutif et la
prochaine race-racine, parce que le mental va être transformé.

Alors que pendant l’involution, que ce soit le mental de la quatrième race-racine,
que ce soit le mental la cinquième race-racine ou des sous-races, le mental fut
toujours le même, ce fut toujours un mental assujetti à une prescription absolue ou
une prescription régionale, une prescription empirique. Alors qu’au cours de
l’évolution, ce ne sera pas le cas, l’Homme vivra sa conscience mentale sur une
base absolument identique à lui-même, une base qui sera le produit de sa fusion
avec sa propre entité.

Donc le phénomène psychologique du tabou, le phénomène psychologique du
sacré ne pourra plus faire partie de la conscience de l’Homme nouveau, justement
parce que l’Homme aura fondé ses assises mentales si vous voulez, autrement dit
sa conscience, donc son savoir, non pas sur l’appartenance à une civilisation
hiérarchisée au niveau des valeurs, mais sur son pouvoir à lui, intégral, de
déterminer la valeur de la substance mentale de la forme qui est pensée, pour se
donner à lui l’occasion de mesurer le décret du réel.

À partir du moment où l’Homme aura lui-même la capacité de supporter l’absolu
sur le plan mental, il aura la capacité de défnir lui-même l’absolu en relation avec
la valeur des mots qu’il donne pour la compréhension des mystères. Donc il ne
sera plus lié psychologiquement ou psychiquement à l’émotion dans le mot, à
l’émotion dans la pensée, à l’émotion dans le concept.

Je regardais… Je vous donne un exemple, j’étais chez un ami hier soir, il y avait
des bouquins qui traînaient dans la maison, et je regardais ce fameux livre : “La
Cosmogonie d’Urantia”, livre absolument extraordinaire simplement sur le plan
volumétrique, bon ! (rires du public). Et donc, je feuilletais, je regardais ici et là, et
ensuite je m’en suis allé à la maison et j’ai commencé à parler avec moi-même,
avec mon double et je disais : “Quelle est la valeur absolue d’un bouquin”… ?
Il me répondait : “Il n’y en a pas”. Pourquoi ? Il me dit : “Il n’y en a pas parce que la
valeur des mots ou la valeur que nous donnons aux mots, c’est une valeur qui fait
partie de la dynamique créative des civilisations”. Donc si dans un temps, pour une
raison cosmique ou une autre, nous avons besoin d’un certain bouquin, il y a
quelqu’un dans le monde, un médium, un voyant, un prophète qui va servir
d’antenne.

Donc le type lui, qu’il soit même en Angola, il reçoit, il écrit, ce livre-là de par sa
vibration, de par sa puissance vibratoire, de par sa capacité de faire vibrer le
mental, donc de par sa capacité de spiritualiser le mental, surtout si c’est un livre
qui est réellement neuf, dans le ce sens qu’il n’est pas copié, il n’y a pas de
citations, il est intégralement neuf, ce livre il va faire son chemin dans la société,
quelque part dans le temps. Il va se créer des adeptes, il va magnétiser le mental
de l’Homme, et l’Homme va vivre quoi ? Il va vivre justement ce que le livre devait
faire, la spiritualisation de son mental. Donc l’Homme n’est pas à l’abri des mots,
tant qu’il n’a pas lui-même été capable, et ça dans sa fusion mentale, de détruire
les mots qu’il utilise pour la conversion de son énergie.

C’est pourquoi je dis souvent dans mes séminaires aux gens, et souvent ils
trouvent ça drôle parce que ça semble être une contradiction en terme, je dis : “La
connaissance est une illusion”. Quand je dis que la connaissance est une illusion,
je ne veux pas dire que la connaissance ne vaut pas la peine, je dis que la
connaissance est une illusion et que la seule chose qui est réelle chez l’Homme,
c’est le savoir.

Il me dit : “Quelle est la diférence entre la connaissance et le savoir”… ? Je dis : La
connaissance, c’est un aspect de la réalité que nous voulons comprendre à travers
le mental, donc en utilisant des mots, alors que le savoir fait partie de la réalité
imprimée dans la conscience humaine à travers la parole ou à travers l’action
créative, ou à travers le dialogue télépathique avec les circuits universels, comme
l’Homme peut le faire, ou comme l’Homme pourra le faire demain.

Donc dans le réel du savoir, il n’y a pas de valeurs, alors que dans la
connaissance il y a des valeurs, la connaissance elle est fourrée de valeurs,
donc elle fourre tout le monde. Alors que dans le savoir il n’y a pas de
valeurs, il y a simplement une capacité générative mentale extrêmement
puissante qui permet à l’Homme de constamment défaire ce qui a été fait,
afn de quoi ? Afn d’enlever à l’involution le pouvoir qu’elle a eu sur
l’humanité, autrement dit, afn d’enlever à l’involution le pouvoir d’empêcher
l’Homme d’en arriver un jour à son identité.

Mais à partir du moment où l’Homme est dans son identité et qu’il parle avec un
Homme qui est dans son identité, ces deux Hommes-là ne vivront plus dans leur
communication interne la valeur psychologique de la connaissance, ils vont vivre
quoi ? Ils vont vivre la capacité créative d’explorer à l’infnité le pouvoir mental.

FP : Bon alors, dans le cas d’un livre comme La Cosmogonie d’Urantia, comment
expliquez-vous le fait que les deux tiers du volume sont à caractère quasiment
scientifque, et qu’on fnit avec un tiers du volume totalement spirituel, où on voit la
vie du Nazaréen, jour après jour, minute après minute ?

Est-ce que ça a été une volonté de l’auteur, justement de respecter un certain
tabou qui persiste encore dans la société, pour mieux faire passer son livre ? C’est
quoi cette fn-là ? Parce que ça n’a pas de rapport avec la substance même du
livre, le dernier tiers, la vie du Nazaréen, minute par minute quasiment ?

BdM : Bon, le livre est adressé aux populations occidentales, les populations
occidentales s’identifent sur le plan religieux à un grand initié qu’on appelle le
Nazaréen, donc le livre est obligé de donner de l’information sur la vie du
Nazaréen, donc il est obligé de créer un état “psycho-spirituel” pour faire une
connexion ensuite avec un matériel scientifque ; parce que si le livre était
simplement scientifque, si on parlait des galaxies, des Superunivers, ainsi de suite
et qu’on ne faisait pas référence à l’expérience du Nazaréen, à ce moment-là, ce
livre aurait pu être écrit par n’importe qui ! Il aurait pu être écrit par des
scientologistes, il aurait pu être écrit par un récepteur quelconque dans le monde
et il n’y aurait pas eu de valeurs spirituelles rattachées au livre.

Ils ont voulu que le livre spiritualise l’humanité, mais à un niveau diférent de ce
que nous avons connu au cours de l’involution, à un niveau qui permet à l’Homme
fnalement de sortir de la spiritualité purement niaiseuse en involution, pour entrer
dans la spiritualité… Il faut que je l’écrive le terme, donnez-moi un crayon… Pour
entrer dans la spiritualité nouvelle mais non découverte de l’évolution.
Autrement dit, au cours de l’évolution, si nous prenons en considération beaucoup
de facteurs, le contact entre l’Homme et d’autres civilisations, la réalisation sur la
Terre que des Hommes auront des pouvoirs occultes qui feront de ces êtres des
magiciens extraordinaires, des Hommes qui travailleront en science, mais à des
niveaux qui ne font pas même partie des rêves de la communauté scientifque,
autrement dit, nous parlons d’une nouvelle civilisation, d’une seconde fondation de
l’Homme, à partir de ce moment-là il y aura des êtres sur la Terre aujourd’hui qui
vivront une régénération spirituelle, qui vivront ce que l’on peut appeler
l’ésotérisation de la religion.

Donc “La Cosmogonie”, ce livre fameux, efectivement ésotérise la religion.
Autrement dit il donne à la religion, à la fois un point d’appui dans l’expérience du
Nazaréen, donc ça calme tout le monde, on sait que si on parle du Nazaréen ça ne
fait pas partie des forces noires, et dans un autre contexte, on lance l’Esprit de
l’Homme dans une recherche galactique où le pauvre mental humain qui pense est
absolument écrasé par la surcharge quantitative des concepts.

Alors imaginez-vous que quelqu’un qui est spirituel, qui va à l’église tous les
dimanches et qui lit “La Cosmogonie d’Urantia”, il ne va pas vivre cette expérience
d’une façon facile, parce que d’abord, il va être confrmé dans la valeur du
Nazaréen en tant qu’initié, et cette confrmation elle va être en plus “renforcie” par
toute une dialectique, tout un mouvement, un enchaînement cosmopolitique
auquel il est rattaché ou duquel il provient. Donc automatiquement, le bonhomme
qui aujourd’hui va à l’église, demain dans un autre temps, il va aller où ? Il va aller
dans des cercles fermés discuter avec des individus qui ont, non pas
nécessairement le courage de supporter des thèses absolument abominables sur
le plan quantitatif, mais des thèses qui sont rigoureusement nouvelles.
Mais quelque part dans le temps, il y aura d’autres Hommes qui auront dépassé le
stage de “La Cosmogonie”, autrement dit qui ont dépassé le stage de la valeur
formelle du mot, de la capacité du mot d’imprimer dans le mental, sur le plan
psychologique ou sur le plan psychique, une valeur quelconque. Et c’est là, que
moi en tout cas personnellement, je me situe. Il y a certainement d’autres
personnes qui vivent la même expérience.

Quelque part dans le temps, l’Homme sera obligé de posséder ou de vivre la
capacité mentale, pour se déraciner complètement de la valeur psychologique du
sacré, parce que même dans “La Cosmogonie d’Urantia”, il y a un sacré. Le sacré
qu’on le considère comme une entité alephique, qu’on considère le sacré comme
ces “super dadas” qui contrôlent le cosmos avec des petites lignes, des petits fls,
le sacré ne peut pas sur le plan de la conscience mentale morontielle, dont ils
utilisent le terme, le sacré ne peut pas faire partie de la conscience mentale de
l’Homme en fusion.

Et le plus drôle, c’est que ce sont ces êtres-là qui ont écrit ces livres qui ont parlé
de la fusion, aujourd’hui je l’explique, mais ils ont parlé de la fusion, ils ont parlé
du temps où viendra la fusion, ainsi de suite. Mais à partir du moment où l’Homme
vit la fusion, à partir du moment où l’Homme connaîtra la fusion, il ne pourra plus
supporter la valeur psychologique et psychique des mots. Pourquoi ? Parce qu’il
sera obligé de créer dans son mental, non pas une valeur de connaissance, mais
une capacité simplement d’intégrer l’énergie.

L’Homme nouveau, l’Homme cosmique, appelez-le comme vous voulez, l’Homme
de l’an 2000, 2040, 3000, l’Homme sera un être qui aura la capacité d’intégrer son
énergie, c’est-à-dire au lieu de vivre son énergie par réfexion, soit émotive ou
mentale, il l’intégrera cette énergie ; c’est-à-dire qu’il la fera descendre jusque
dans sa matière. Pourquoi ? Parce qu’il aura fait éclater la valeur psychologique
des mots qui circonscrit l’énergie.

FP : Ça veut dire que tant qu’on n’est pas capable d’expliquer mot à mot “La
Cosmogonie d’Urantia”, on se fait englober ?

BdM : On se fait englober, on se fait englober pour des raisons cosmiques,
évolutives “suprareligieuses”, ça va très loin, on ne se fait pas englober parce que
ces gens-là veulent nous englober, parce que les gens qui médiumnisent “La
Cosmogonie” sont des gens englobés ! Autrement dit, il y a un domaine dans la
vie mentale de l’Homme qui sera connu de l’Homme nouveau, il y a un domaine
où les mots n’ont plus de valeur, donc que nous essayons de comprendre les
aspects infnis du cosmique, l’île du paradis, bababa bababa… Ça donne quoi,
quand à la fn de semaine il faut que tu te payes ton steak ? Voilà !

FP : Mais vous-même, quand votre livre va sortir, est-ce qu’il va falloir que
quelqu’un l’explique à son tour ?

BdM : Le livre que j’écris, je l’écris parce que je sais qu’il y a des gens qui vont le
comprendre, surtout les gens que je connais, les gens à qui j’ai donné des
séminaires pendant des années. Donc le livre pour ces gens-là, il va être très
facile, autrement dit, il va leur permettre de réaliser que la compréhension du
volume est instantanée.

Évidemment, le livre va aller à l’extérieur, donc il y a des gens qui vont le lire mais
qui vont faire la même chose que l’on fait avec “La Cosmogonie”, même si le livre
est diférent, ils vont essayer de comprendre d’une façon psychologique le
matériel que je mets. La raison pour laquelle j’écris le livre, c’est parce que je
considère fondamental pour l’Homme qui vient, de comprendre les lois qui
menacent l’humanité entière aujourd’hui.

C’est ce que j’appelle les lois de l’astral, j’emploie des termes qui sont
sufsamment connus, qui sont sufsamment malléables pour ne pas rentrer dans
une cosmogénèse, si je commençais à expliquer l’astral à la cosmogénèse, à ce
moment-là, j’occultiferais tellement le matériel que je ferais encore la même
chose. Je ne veux pas faire ça.

Donc j’écris un livre qui est réellement simple, j’en suis presque fatigué de l’écrire
tant il est simple. Un Homme qui ne comprend pas le livre, il n’y a pas de terme
compliqué dans le livre, le livre en est niaiseux. Mais il a une profondeur très vaste
dans ce sens que les concepts que j’essaie d’utiliser pour expliquer quelque chose
qui fait partie de la dynamique mécanique de la conscience humaine, de
l’inconscience humaine, il est là le but du livre.

Ensuite, je vais défnitivement continuer à écrire, je fais un livre sur le phénomène
de l’aliénation mentale et la possession des entités. Je suis obligé de le faire parce
que, comme je comprends comment ça fonctionne l’aliénation mentale dans le
cas où ce n’est pas le cerveau matériel qui est afecté, à ce moment-là je suis
obligé de dire : “Bon, écoute bonhomme, si tu es con ou si tu es cave, ou si tu es
complètement malade dans la bosse, c’est parce qu’il y a quelque part en toi des
forces psychiques que, plus tard dans d’autres livres, on pourra expliquer d’une
façon beaucoup plus rigoureuse, mais qui interfèrent avec ta radio”.

FP : La maladie mentale, c’est un autre sujet tabou ça ?

BdM : Ben oui, c’est un autre sujet tabou, c’est un autre sujet tabou parce qu’on
ne peut pas la regarder de front, on ne veut pas, on lance des concepts dans la
science, on dit : “Ah ! Ben le bonhomme, il hallucine, le bonhomme il entend des
voix, c’est hallucinatoire, la preuve c’est qu’on peut lui donner une pilule et ça
coupe”… C’est évident, c’est une radio, donnez un coup de marteau dans une
radio, vous n’entendrez plus la voix.

Bon, à ce moment-là, avec le temps, on découvrira que ce que nous appelons
aujourd’hui, encore pour des raisons de convention, ce que nous appelons
aujourd’hui l’Esprit, autrement dit un niveau où un autre “d’intelligenciation” de
l’énergie sous une forme, possède des pouvoirs extraordinaires sur la matière ou à
travers la matière, au travers toute la structure psychique de l’Homme et l’Homme
un jour, il va être obligé de devenir face à face avec ceci.

Quand l’Homme va venir face à face avec l’autre côté de la médaille, le côté non
mécaniste de la médaille, à ce moment-là l’Homme va réaliser qu’efectivement, le
réel est beaucoup plus près de lui, et aussi qu’a l’intérieur du réel, il y a des
facettes de la réalité qui doivent être amenées sous son contrôle, s’il veut sur le
plan matériel vivre une vie normale, une vie réelle, s’il veut être parfaitement bien
dans sa peau, et être capable ensuite d’intégrer de plus en plus d’énergie, de plus
en plus d’énergie, pour qu’un jour il puisse commander à la matière et faire ce que
l’Homme doit faire ; c’est-à-dire réunir en lui-même la polarité cosmique et
planétaire, manifester ce qui convient parfaitement à ses besoins sur le plan
matériel, et réunir en lui-même la totalité de ses possibilités évolutives au cours
des âges, et des âges, et des âges, qui sont contenues dans le lien expérientiel
entre le double ou entre ce que “La Cosmogonie” appelle l’ajusteur de pensée.
Donc nous avons besoin d’explorer les mystères, nous avons besoin de
comprendre l’infnité, nous avons besoin de comprendre l’absolu, nous avons
besoin de comprendre les mots que nous avons utilisés pendant l’involution et qui
ont créé dans notre mental des conditions superbes pour que nous vivions les
tabous, afn de faire éclater le tabou, mais non pas d’une façon psychologique,
parce que faire éclater le tabou d’une façon psychologie ce n’est pas sufsant,
nous l’avons fait au vingtième siècle, aujourd’hui nous sommes rendus quasiment
une race de “putains” ! Donc nous avons besoin de faire éclater les tabous, pour
fnalement découvrir le visage de l’énergie, à travers la forme, donc à travers le réel
que nous pouvons supporter.

Il y a des Hommes qui ont une très grande capacité mentale de supporter le
contact avec l’invisible, il y des Hommes qui sont capables de vivre leur relation
avec l’invisible, comme nous, nous vivons la relation avec la matière, mais
l’Homme, au cours de l’évolution, sera amené dans cette nouvelle défnition de luimême, parce que l’invisible, c’est une illusion. L’invisible c’est simplement des
mondes en parallèle sur une autre longueur d’onde qui pour nous sont aujourd’hui
invisibles, parce que nous n’avons pas les corps pour les voir.

Mais l’Homme développera ses corps subtils et lorsque l’Homme rentrera en
contact avec des mondes, des univers d’autres temps, des intelligences, des
civilisations qui évoluent en parallèle et qui ont la capacité d’intercepter,
d’interpénétrer notre monde matériel, évidemment la science va changer et aussi
évidemment le mental de l’Homme va changer, le psychisme de l’Homme va
changer. Donc, la fameuse attraction psychologique de la religion pour le mystère
n’existera plus.

À partir du moment où l’Homme ne sera plus violé, je ne dis pas dans son droit, je
dis dans sa capacité de savoir, parce qu’il est brimé par le besoin de la
connaissance involutive, à ce moment-là, l’Homme deviendra totalement libre,
l’énergie entrera en lui, il se fusionnera à sa source. Et l’Homme deviendra un être
totalement diférent de ce qu’il est aujourd’hui, de ce qu’il a été pendant
l’involution.

Donc ce sera une nouvelle civilisation, un second empire et ça mènera à
l’établissement sur la Terre d’un Empire humain, c’est-à-dire de la capacité d’une
race planétaire d’intercepter à volonté tous les courants d’énergie tellurique,
éthérique, qui existent dans le cosmos et qui servent à la garder dans la
soumission d’une volonté précaire, donc dans la soumission d’une volonté qui est
ajustée à une forme de religion ou ajustée à une métaphysique, ou ajustée à une
forme d’occultisme, ou à une forme d’ésotérisme.

L’Homme un jour doit les contrôler ces courants d’énergie, et ces courants
d’énergie font partie de la totalité des masses gazeuses du mental supérieur, et
l’Homme sera obligé d’intervenir un jour dans sa propre évolution. Mais il va le
faire lorsque lui, en tant qu’individu, aura assumé sa capacité d’intégrer sa propre
énergie. S’il laisse une partie de son énergie ou une partie de son Esprit manipulé
par des formes de tabou, manipulé par des formes psychosociales, manipulé par
des formes religieuses, manipulé par des formes métaphysique, manipulé par des
formes ésotérique, à ce moment-là qu’est-ce qui lui reste lui ? On pense pour lui !
On nous dit que le Nazaréen il vient de telle place, qu’il y a telle chose, qu’il y a
l’Univers du Paradis, qu’il y a le Paradis Central, mais qu’est-ce que c’est le
Paradis Central ?! On nous dit que la fusion c’est ceci, que la fusion c’est cela, que
l’âme c’est ceci, que l’âme c’est cela. C’est à l’Homme de dicter qu’est-ce que
c’est l’âme !

Donc un jour, l’Homme sur le plan individuel, universel, lorsqu’il a totalement
dépassé le besoin de se confer à la valeur de la forme, il pourra prendre un livre
comme “La Cosmogonie” ou d’autres grands livres qui existent, et le regarder ce
livre, et s’il a la vibration pour aller plus loin, il ira plus loin, mais il ira plus loin en
fonction de sa capacité créative d’intervenir dans la soumission que les mots dans
le monde, exercent sur le mental de l’involution.

Donc il dira : “Bon, ben pour moi, le livre il a une fnalité parce que je peux le vivre
où je peux en faire éclater les formes pour mon propre plaisir personnel”, qui fait
partie de la fusion de l’Homme. Mais pour l’humanité, le livre a une importance,
l’autre livre a une importance, donc l’Homme sera capable de dire : “Bon, ben toi,
tel bonhomme, si tu lis ceci, c’est très bien pour toi, ou toi c’est très bien pour toi”.
Mais pour lui, l’Homme ne pourra pas lire, il ne voudra pas lire, parce que lire veut
dire quoi ? Lire veut dire s’assujettir à une pensée qui n’est pas le produit de notre
propre création.

Donc lire… Si nous le regardons d’un point de vue purement cosmique, purement
évolutif, purement intégral, lire c’est toujours dangereux. La seule chose qui peut
défaire un mot, c’est la parole. Tandis qu’un livre va fxer la forme et les
Hommes n’ont pas la puissance mentale de la faire sauter pour leur propre
niveau.

Si vous, vous lisez un livre, vous allez faire pénétrer votre propre lumière dans la
forme, au niveau où vous êtes capable de le faire, moi je vais faire la même chose,
une autre personne va faire la même chose, donc éternellement parlant, l’Homme
est face à sa propre individualité, à long terme. Donc c’est la même chose pour
l’humanité, c’est pourquoi les livres, pour moi, sont essentiels, parce qu’ils font
partie du besoin de l’humanité de se rapprocher de certaines formes extrêmement
célestes de la pensée, extrêmement avancées du mental.

Mais l’Homme va plus loin que ça, l’Homme va dans la conscience supramentale,
autrement dit dans la conscience qui n’est plus afigée par le besoin de la
réfexion. Et tant que l’Homme sera obligé de réféchir sur des mots pour avoir de
la connaissance afn d’en arriver au savoir, il sera obligé de subir la présence de
ces œuvres dans le monde et il vivra de plus en plus près d’une forme spirituelle
du sacré, mais un jour il sera obligé de la faire éclater, pas le choix. Pas de choix !
Moi, dans mon initiation solaire je l’ai vécue cette terrible polarité entre le bien et le
mal, le cosmique, le planétaire, les forces lucifériennes, les forces archangéliques,
tout, tout, tout leur bordel de l’involution !

FP : Ce sont d’autres tabous.

BdM : Mais oui, ce sont d’autres tabous, mais quand vous vivez une initiation,
quand vous vivez un début de fusion, ainsi de suite, et que vous ne savez pas ce
qui s’abat sur votre tête, et que vous n’avez rien demandé à personne, ce n’est
pas comme faire de la recherche, et un jour se frapper le nez devant le monastère,
c’est lorsque le monastère vous tombe tout droit sur la tête ! À ce moment-là, ça
prend des années pour en arriver à réellement comprendre le jeu et à réaliser que
les mots n’ont simplement de valeur, que de faire vibrer dans le mental une forme
pour permettre à l’Homme d’ajuster son mental, et d’ajuster son émotion à une
plus grande tyrannie de l’infni.

Lorsque l’Homme sera capable de vivre la tyrannie de l’infni, lorsque l’Homme
sera libre dans l’infni, lorsque l’Homme sera capable de regarder dans le nord,
dans le sud, dans l’est et dans l’ouest de l’univers, selon son expérience, qu’elle
soit sur le plan matériel, qu’elle soit sur le plan éthérique, qu’elle soit sur le plan
astral, qu’il sera capable de déchirer les voiles qui constituent dans l’essence
même de son esprit en fusion, les limites spatiales de son mental futur, l’Homme
n’aura plus besoin de lire.

L’Homme n’aura plus besoin de faire référence à la mémoire de l’humanité,
l’Homme n’aura même plus besoin de faire référence à la mémoire des races qui
ont fait partie des humanités antérieures, l’Homme sera totalement libre et “La
Cosmogonie” l’explique d’une façon extrêmement sensible ceci, lorsque elle dit
que l’Homme demain, l’Homme en fusion demain, sera UN avec sa contrepartie
cosmique.

Ils ne l’expliquent pas comme ça, mais c’est ça que ça veut dire, il sera UN, on ne
pourra pas faire de diférenciation entre l’ajusteur de pensée, le mortel. Le mortel
sera immortel, ainsi de suite. Donc il donne réellement une grande perspective à
l’Homme, mais cette perspective qu’il donne à l’Homme, elle doit être manifestée,
réalisée sur la Terre, à partir de la matière. Elle ne peut pas simplement être
réalisée dans les mondes spirituels, occultes, ésotériques d’un mental qui a besoin
d’une confrmation infnie pour avoir une appréciation de sa petite grandeur, c’est
ça la diférence.

Donc éventuellement, avec l’évolution de la conscience sur la Terre, la fusion,
l’Homme verra qu’efectivement, il y a un processus d’engendrement d’une
nouvelle conscience qui constitue pour l’humanité future, la seule voie d’accès à
sa propre infnité, qu’on appelle cette infnité “Orvonton”, qu’on appelle cette
infnité “Divinington”… D’ailleurs il s’agit simplement de voir les concepts pour voir
réellement qu’ils sont obligés, les forces, d’utiliser des concepts comme ça, parce
que nous sommes reliés à des langues d’origine grecque et latine.

Une personne qui est moindrement objective à la nature de ce que pourrait
s’appeler par exemple l’île du paradis, c’est évident que ce n’est pas
nécessairement un mot qui va sortir des racines grecques et latines que nous
avons. Voyons ! Nous avons besoin d’un nouveau vocabulaire, mais nous ne
pouvons pas avoir accès à ce vocabulaire parce que nous n’avons pas le cerveau
éthérique, nous avons un cerveau matériel !

Donc nous n’avons pas un cerveau éthérique, donc nous ne sommes pas
capables de créer des mots qui constituent sur le plan universel une
communication intégrale avec les mondes qui font partie des univers parallèles.
Donc nous ne sommes pas capable de comprendre des mots qui n’ont aucune
signifcation. Pour nous les mots doivent avoir une signifcation, donc on parle
“d’Orvonton”, on parle de “Divinington” !

Mais qu’est-ce que ça vient foutre ça, “Divinington”, dans la valeur psychique et
psychologique d’un ego qui s’en va vers une fusion ?! Ça ne “foute” absolument
rien, sur le plan psychologique, ésotérique, spirituel d’un Homme qui est encore en
voie de recherche, évidemment ça “foute” quelque chose, parce que ça lui dit
qu’au moins dans ce centre, dans ce monde qu’on appelle “Divinington”, il y a le
mot “divin”, déjà on nous emmerde, ainsi de suite ! Donc tous les livres dans le
monde nous emmerdent, mais ils nous emmerdent pour des bonnes raisons !

Donc il ne s’agit pas pour l’Homme, de dire : “Ah ! Ben le livre, il m’emmerde”… Il
s’agit pour l’Homme de réaliser que les livres sont faits pour donner à des
Hommes, au cours de l’involution, le privilège d’augmenter le taux vibratoire de
leur mental pour en arriver fnalement à une plus grande conscience spirituelle,
ésotérique, occulte, pour en arriver un jour à être obligé de débarquer du Titanic.

FP : C’est comme si c’était un test où on peut prendre une mesure de soi-même ?

BdM : C’est un test, c’est une mesure de soi mais le test vient lorsqu’on a mesure
de soi, mais avant ça ils deviennent des outils, ce sont des outils. Donc ces livres
qui viennent des médiums orientaux, qui viennent des médiums occidentaux, ce
sont des livre merveilleux ! Mais moi quand j’ai vu “La Cosmogonie d’Urantia” il y a
plusieurs années en 69, juste un peu avant ma fusion, moi qui ne connaissait
absolument rien de l’ésotérisme, j’étais totalement un technocrate de conserve,
j’étais un intellectuel comme tout le monde, et que par hasard quelqu’un me confe
et me dit : “Lis ce livre”, vous savez comment j’ai réagi ?

J’ai eu peur, pas pour moi, pour les autres. Ça, c’est pour démontrer jusqu’à quel
point j’ai réalisé la puissance du livre, et ensuite j’ai des gens qui disent : “Ah ! Ben
moi je veux lire ce livre-là, je veux passer… Je vais lire ça en fn de semaine”… Vous
imaginez un type qui lit ça en fn de semaine !…

FP : Je me souviens de l’époque où il y a eu…

BdM : Moi je regarde deux, trois lignes, je vibre pour la semaine ! (rires du public).

FP : Je me souviens de l’époque où il y a eu des experts en “Cosmogonie
d’Urantia”, qui venaient vous consulter ou vous tester, etc. Et à cette époque-là,
vous remplissiez les casiers vides qu’il y avait dans cette cosmogonie-là, qui était
un peu comme un gruyère ?

BdM : J’étais obligé de le faire pour leur faire réaliser qu’il y a au-delà de “La
Cosmogonie”, au-delà de n’importe quel livre, au-delà de n’importe quelle énergie
rendue dans une forme, un Esprit parfait dans le mental, pour que ces gens-là ne
puissent pas être indéfniment assujettis à une œuvre qui a une très grande
importance pour l’humanité. Donc, c’était pour amener les gens à aller plus loin
dans la découverte d’eux-mêmes.

Sinon ils auraient été… Comment veux-tu qu’un type, un pauvre type, parce que
pour moi les Hommes sont des pauvres types face à l’idée d’eux-mêmes,
comment veux-tu qu’un pauvre type qui s’imbibe de cette “gazoline” ne prenne
pas feu ? C’est impossible ! Le livre il est “too much” alors si le livre est “too
much”, l’Homme, il est “tous les autres” (?). Quand l’Homme deviendra “too
much”, le livre deviendra “tous les autres” (?). C’est comme ça !

FP : C’est toute l’altitude, la perspective qui donne le vertige à l’Homme ?
BDM : Mais oui, mais oui, et c’est ça, ce sont des outils qui sont lancés à travers
des Hommes, de grands Hommes… J’essaie… Moi je parle tout le temps vous
savez, donc je découvre tout le temps des choses, et j’essaie au cours des années
de corriger par la parole, parce que c’est la seule façon pour moi de le faire, de
corriger par la parole les abus de confance que les Hommes ont face au sacré. Je
le fais en relation avec des Hommes qui s’acheminent, qui sont prêts à passer
d’une étape à une autre.

Je ne le fais pas avec des Hommes qui ont besoin encore du sacré, je ne le fais
pas par exemple avec ma mère, ou des gens que je connais, mais avec des gens
qui sollicitent une relation avec moi à un niveau ou à un autre, je le fais. Pourquoi ?
Parce que je sais que le sacré, c’est la façon cosmique à l’intelligence, à l’énergie,
de garder l’Homme dans les vapeurs, jusqu’à tant qu’il en arrive, au cours de
l’évolution, à s’en sortir. Les vapeurs sont essentielles parce qu’elles permettent à
l’Homme de créer une civilisation matérielle.

S nous avions sur la Terre à créer une civilisation éthérique, il n’y aurait pas de
sacré. Chez les êtres qui ont la capacité de passer d’un infni à un autre, qui ont la
capacité de passer du plan matériel au plan éthérique, de passer de la Terre et
d’entrer en quelques minutes dans une autre planète, à des distances monstres,
ces êtres-là ont dépassé le sacré, ce sont des scientistes de la lumière, mais
l’Homme lui, est en train de construire une civilisation donc il a besoin du sacré.
Donc un Homme qui est dans ces choses, dans cette expérience doit être
extrêmement objectif. S’il est objectif, il laisse la part de sacré à l’humanité. Et s’il
est objectif, il va prendre une partie de la conscience qui est capable d’évaluer ou
de regarder le sacré, et il va le donner à des gens qui sollicitent une relation avec
lui. C’est comme ça qu’au cours de l’évolution, la science du mental, la science
créative que l’Homme va manifester sur le plan matériel devrait passer dans le
monde. Elle ne devrait pas passer dans le monde d’une façon mondiale, d’une
façon… Sinon elle va faire “de l’église”, elle va faire “de la communauté”, elle va
faire du sectarisme, elle va faire quelque chose.

Donc il y aura certainement à un certain moment, des contacts entre des Hommes
très conscients et des Hommes en voie d’évolution qui sont prêts à passer à un
autre stage de performance au niveau psychique. Et il y aura efectivement de la
communication entre ces êtres, mais cette information-là ne pourra pas être écrite.
Donc il y a des choses qui s’écrivent et il y a des choses – c’est-à-dire qu’il y aura,
parce qu’elles ne sont pas arrivées ces choses encore – il y aura des choses qui ne
s’écriront pas. Il y a des choses qui s’écrivent, il y a des choses qui ne s’écriront
pas, il y a des choses qui se parlent, il y a des choses qui s’écrivent. Moi des fois,
comme je manifestais tout à l’heure, si je veux toucher à quelque chose, il faut que
je l’écrive, si je le vis dans le mental, la vibration n’est plus la même que si je le
mets sur le papier. Et souvent, quand je traite avec des aspects extrêmement,
extrêmement suprarationnels du réel, je suis obligé de faire ceci. Pourquoi ? Pour
enlever à l’Homme l’impression, la chance de faire de moi un personnage, donc je
dis : “Ah ! C’est pas moi, regarde, c’est pas moi qui suis intelligent, regarde, ça fait
partie du processus mediumnique, cosmique de l’Homme”. Sinon l’Homme fait de
toi un personnage.

Donc, il va encore contre le processus évolutif, et pour moi autant c’est fatigant
“être obligé de faire ça”, parce que je ne fais pas grand-chose, je fais simplement
des lignes, alors je fais ça, mais au moins je me désengage de la forme que
l’individu ou l’Homme peut faire de ma personne. Et éventuellement, il y aura des
choses qui ne pourront pas être écrites. Pourquoi ? Parce que ces choses
n’auront aucune valeur pour le mental inférieur, elles n’auront aucune valeur, elles
seront totalement vibratoires.

C’est là que le savoir devient intéressant, c’est là que le savoir pénètre, c’est là
que le savoir fait quelque chose dans l’Homme et qu’il déloge la mémoire de
l’humanité. Mais pour que l’Homme vive de cette vibration, il faut qu’il ait acquis la
réalisation qu’au-delà des formes, au-delà du sacré, au-delà du tabou, commence
l’infnité du mental. Parce que si nous parlons d’un Dieu, si nous parlons d’un
absolu, si nous parlons d’un sacré qui est tabou, nous fnitisons notre relation avec
un absolu que nous, en tant qu’Homme, nous nous donnons pour préserver notre
civilisation.

Mais l’Homme n’a pas à préserver sa civilisation, je parle de l’Homme cosmique,
l’Homme a à créer de nouvelles civilisations et pour créer de nouvelles
civilisations, il faut qu’il réinvente l’infnité. Et l’Homme apprendra à réinventer
l’infnité, donc, lorsqu’il regardera dans le spectrum de la mémoire, lorsqu’il
regardera toutes les formes pensées venant de l’Orient, du Moyen-Orient, de
l’Europe, de l’Amérique, d’Amérique du Sud, il fera éclater ces formes-pensées, et
il commencera fnalement à mettre le doigt sur ce que veut dire l’infnité du mental.
Et c’est là qu’il y aura sur la Terre une science cosmique du mental, une science
cosmique qui fera tellement de changements dans la conscience de l’Homme
individualisé, ou qui va vers l’individualisation, que ces Hommes naturellement se
sépareront de la cinquième race-racine, simplement par vibration. Ils ne se
sépareront pas de la cinquième race-racine parce qu’ils auront opté un jour de ne
plus faire partie de l’humanité ! On ne décide pas un jour ou l’autre, qu’on ne fait
plus partie de l’humanité, c’est pas l’afaire de boire un “coke” (coca) et de
changer de planète, c’est l’afaire de changer de vibration et de changer de
“coke”.

FP : C’est intéressant de parler du racisme justement aujourd’hui, on s’aperçoit
qu’il est latent chez tout le monde ?

BdM : C’est très intéressant le racisme, qu’est-ce que c’est le racisme si on le
regarde d’un point de vue cosmique ? Le racisme c’est l’incapacité à l’Homme
de vivre de ses convictions profondes, qu’il est universel.

FP : Une bonne défnition !

BdM : Elle est “au boutte” celle-là, elle est nouvelle. Ça veut dire quoi ? Ça veut
dire que l’Homme, au lieu de parler du racisme comme les philosophes et les
sociologues le font, il en parle d’une façon diférente mais qui revient à une chose
diférente, parce que c’est “plate” (ennuyeux) de toujours remuer les mêmes
théories. L’Homme n’est pas capable, l’Homme involutif n’est pas capable
psychiquement, aujourd’hui, de vivre vibratoirement son universalité, il n’est pas
capable ! Parce que si l’Homme vivait son universalité, il serait obligé de faire
éclater en lui la particularité régionale de son expérience “conscience planétaire”.

FP : Autant au niveau national que religieux ?

BdM : Ben oui, le racisme il n’existe pas seulement sur le plan des couleurs, il y a
un autre racisme qui existe, il y a le racisme religieux, la guerre froide entre les
Juifs et les Chrétiens, la guerre chaude entre les Mahométans et les Juifs. Le
racisme, on l’applique simplement au niveau de la race parce que le terme,
génériquement, vient de cette composition de mauvais intérêt. Mais dans le fond,
l’Homme est raciste a beaucoup de niveaux.

Nous sommes des racistes, c’est pour ça que nous n’avons pas d’empire humain
parce que nous sommes des racistes, nous n’avons pas d’empire humain sur le
plan politique, nous n’avons pas d’empire humain sur le plan économique, n’avons
pas d’empire humain sur le plan sociologique, nous n’avons pas d’empire humain
sur le plan de l’esthétique. Nous n’avons pas d’empire humain sur le plan de la
science, nous n’avons pas d’empire humain, et tant que nous n’aurons pas
d’empire humain, nous serons des racistes. Tous les Hommes de la Terre sont
techniquement racistes.

FP : Il y a un racisme de la pensée !

BdM : C’est un racisme de la pensée, c’est très juste ce que vous dites, c’est un
racisme de la pensée qui fait partie de l’incapacité de l’Homme d’incorporer son
universalité à tous les niveaux. Si l’Homme pouvait incorporer son université à tous
les niveaux, il ne connaîtrait pas ça, le racisme, même le concept ne pourrait pas
sortir de sa bouche, il ne pourrait pas le vivre. Moi naturellement, je ne peux pas
vous parler de choses qui ne peuvent pas être écrites, moi j’aimerais ça un jour
écrire un livre sur le racisme planétaire, sur les lois du racisme de notre planète, ce
serait extraordinaire, expliquer qu’est-ce que c’est que le racisme, mais je me fais
tuer !

FP : Ça ferait d’autres guerres, d’autres particularités ?

BdM : Ben oui, ça ferait d’autres guerres, parce que l’Homme n’est pas capable
de composer avec une dimension du savoir qui n’est pas permanent dans la
conscience égoïque planétaire. C’est comme… Il y a toutes sortes de choses que
j’aimerais faire, j’aimerais écrire un livre sur la personnalité des Nations, qu’est-ce
que c’est l’Angleterre au niveau cosmique, qu’est-ce que ça représente en tant
qu’entité collective, la France, la Grèce, les États-Unis, la Russie, l’Australie, le
Japon, tout ça, j’aimerais, mais peut-être qu’il va falloir que je sois délicat.
Pourquoi ? Parce que je ne veux pas créer de situation, c’est pas mon job de créer
des situations, j’en crée assez comme cela.

Mon job, c’est de regarder ce qui se passe dans le mental de l’Homme, d’évaluer
psychiquement sa valeur au niveau historique, au niveau civilisation, et de faire
sauter le reste, pour qu’un segment de l’humanité future appartenant à diférentes
civilisations, diférentes races, puisse bénéfcier fnalement d’une capacité
intégrale de renverser la valeur psychologique de la forme, pour se libérer du sacré
et de ses absolus, pour commencer à parvenir fnalement, à mettre le doigt sur
l’infnité qui permettra fnalement à l’Homme de parler sans arrêt comme moi,
c’est-à-dire d’investiguer sans arrêt ce qui est sans fn. C’est ça la vie, là ça vaut la
peine de faire un “party” ! Alors quand tu fais un “party” avec quinze gars comme
moi, ça dure jusqu’à cinq heures du matin ! Pourquoi ? Parce qu’il y a toujours de
l’énergie, il y a toujours quelque chose, il y a toujours quelque chose, il y a toujours
quelque chose, la vie devrait être comme ça, sur le plan mental de l’Homme.

FP : Et vous pouvez toujours écrire un livre qui ne s’écrit pas ou qui est dangereux
à écrire si vous ne le signez pas personnellement, vous mettez dessus : “œuvre
collective trois-mille personnes” ?

BdM : Oui évidemment, mais vous savez ce que je fais, si je veux écrire un livre et
que je veux qu’il ne soit pas dangereux, je l’écris, dans ce sens que je mets le
matériel sur le papier, mais je le fais réécrire par quelqu’un d’autre, lui il le
contamine un peu, il est juste correct (rires du public). C’est ce qui se passe avec
mon premier livre, je l’ai fait, ensuite je le passe à quelqu’un d’autre, qui lui donne
une forme… bababa… Et quand je le regarde, le livre, je dis : “Ah ! C’est bien”…

FP : Il est plaisant !

BdM : Ce n’est plus mon livre, c’est un autre livre, quelqu’un a écrit quelque
chose. C’est ça, je suis obligé de faire ça, je suis obligé de changer la vibration des
mots. Le type qui s’occupe de mon livre il dit : “Vous me donnez la permission de
faire ce que je veux avec le livre”… Je dis : “Oui, fais ce que tu veux, tu ne peux
pas le détruire le livre, il y a une limite, tu ne peux pas taponner trop avec les mots
parce que je suis un magicien de la parole, donc tu peux travailler entre ça et ça,
fais ce que tu veux”… Je regarde ce qu’il fait, c’est merveilleux. Donc je vais
regarder le livre, je vais dire : “Ah ! Il y a quelqu’un qui a écrit un livre intéressant”…
(rires du public).

FP : Vous allez le commenter !

BdM : Là je vais le commenter, oui ! (rires du public).

FP : Ça va faire d’autres belles conférences. On ne peut pas passer à côté des
tabous sexuels, bon, on parlait des tabous tout à l’heure qui traversent toutes les
époques et qui accompagnent toutes les civilisations : “tabou sexuel” c’en est un
ça, peut-être qu’aujourd’hui on s’en rend plus compte qu’auparavant, dans le sens
qu’il y a le sida. Donc grâce ou à cause du sida, on comprend la nécessité des
tabous tels qu’ils existaient déjà à l’époque de “Sodome et Gomorrhe”, c’est
l’histoire qui se répète aujourd’hui en fn de civilisation. Est-ce que vous avez un
commentaire à faire sur les tabous sexuels, sur leur origine, leur nécessité ?

BdM : Leur origine c’est pour empêcher les abus, la nécessité c’est pour
empêcher les abus, les tabous sexuels ont été créés à travers la semi-conscience
des races, ils ont eu un efet très profond, parce qu’au début les tabous sexuels
n’étaient pas reliés à la survivance de la société, ils étaient reliés à la colère des
dieux s’ils étaient enfreints. C’est intelligent le cosmique, la politique cosmique !
Donc les Hommes ne voulaient pas enfreindre les tabous parce que les dieux
pouvaient se tourner contre le village !

Donc les tabous sexuels ont fait partie de la mémoire profonde de l’humanité, ils
ont été accumulés et maintenus en état de santé pendant des millénaires à cause
de l’émotivité extrêmement primitive de l’Homme. Et naturellement à la fn du
vingtième siècle, ils ont commencé à sauter, parce que l’Homme a commencé à
passer à une autre évolution de conscience, une sensibilité interne, mais les
tabous sont très nécessaires tant que l’Homme ne sera pas conscient.

Regardez, c’est ça qui est arrivé avec le sida. Le sida c’est un “backlash”
(contrecoup) cosmique pour empêcher l’humanité de vivre d’une puissante énergie
qu’est la sexualité, d’une façon totalement libertine. C’est normal, sinon ça
engendre des problèmes conséquentiels au niveau de l’évolution de la race, au
niveau génétique, ainsi de suite.

FP : On aurait dû aussi parler de la mort en tant que tabou, mais je pense que ça
demandera une conférence entière.

BdM : On peut en parler tout à l’heure, c’est intéressant la mort, c’est le fun ! (rires
du public).

FP : Bernard de Montréal, merci infniment. (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

Retour en haut