FP 035 – Le déchirement des limites [fr]

FP 035

LE DÉCHIREMENT DES LIMITES

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Vous vous souvenez certainement de cette conférence
publique où on avait abordé un sujet particulièrement intéressant au niveau des
archétypes de l’inconscient collectif, malheureusement cette conférence-là n’avait
pas été enregistrée, c’est-à-dire qu’elle a été enregistrée, mais la cassette n’avait
pas fonctionné, curieusement.

Ça fait que ce soir, je vous propose de revoir ce sujet-là puisqu’il intéressait tout le
monde et que tout le monde en redemandait, et que ça va très bien avec notre
conférence précédente à l’instant, sur l’inconscient personnel. Donc de
l’inconscient personnel, une fois décortiqué, du point de vue d’un psychanalyste,
le patient arrive en fn d’analyse dans un réservoir cosmique, que l’on appelle
l’inconscient collectif et qui contient des symboles très puissants ainsi que des
archétypes qui agissent sur le conscient.

Ce sont ces archétypes-là qui déterminent les grands mouvements de masse, les
grands mouvements de foule, les grands mouvements religieux, artistiques, ainsi
que les guerres, etc. Alors dans les archétypes, on retrouve par exemple
l’archétype de Dieu, l’archétype du Sauveur, du Messie, et cet héritage-là, ce
patrimoine, tout le monde l’a en lui-même, et ce qui est extraordinaire, c’est que
ces archétypes-là nous font agir contre notre volonté. Alors j’aimerais que vous
élaboriez un peu sur ce thème, les archétypes et les grands symboles.
Bernard de Montréal (BdM) : Les archétypes sont des clés astrales, ils
représentent les monuments de la mémoire humaine, ils sont faits de tout ce qui
intéresse l’Homme, ils sont faits de tout ce qui polarise l’Homme. Autrement dit, ce
sont des forces qui magnétisent le mental humain et qui appauvrissent son
émotivité au proft d’un mouvement ou d’une dynamique socio-culturelle, sociocollective.

FP : Pourquoi dites-vous qu’ils l’appauvrissent ? Ils ne l’enrichissent pas ?
BdM : Non, ils l’appauvrissent parce que l’Homme, l’Homme nouveau, l’Homme
n’a pas besoin de symbologie mystique sur le plan de la vie créative. Il a besoin de
symbologie mystique ou mystifante sur le plan de la vie involutive, parce qu’au
cours de l’involution, dans la mesure où l’Homme ne connaît pas son identité, il est
obligé de vivre de certaines forces intérieures, pour parfaire l’évolution
psychologique de son moi, en tant qu’artiste, en tant que penseur, en tant qu’être
pris, si vous voulez, dans une dynamique sociale.

Mais lorsque l’Homme deviendra conscient, lorsque l’Homme sera dans son
identité, sa fonction sur le plan matériel, ça ne sera plus de convertir l’énergie du
symbole en une faculté créative à un niveau ou à un autre. Sa fonction sera de
donner à l’énergie, la forme dont lui voudra bien lui donner, c’est-à-dire une forme
qui sera parfaitement agréable à tous les plans de sa conscience.

Pendant l’involution, l’Homme étant assujetti aux archétypes, il fut obligatoirement
lié à une dynamique de masse, c’est-à-dire qu’il fut lié à l’histoire humaine. À
l’intérieur de l’histoire humaine, il a perdu son identité et il est devenu un être
collectif ; ceci faisait partie de l’involution, ceci faisait partie de la construction de
la civilisation, ceci faisait partie de l’évolution de la culture des races, de la
conscience raciale.

Mais à partir du moment où l’Homme va passer de l’involution à l’évolution, il sera
obligé de défaire ce qui a été fait en lui-même. Je dis de défaire ce qui a été fait en
lui-même, ne pas défaire ce qui a été fait dans le monde, mais de défaire ce qui a
été fait en lui-même. Donc à partir de ce moment-là, l’être humain sera confronté
à la réalité de l’illusion des archétypes.

Donc l’Homme nouveau devra regarder l’archétype de Dieu, il devra regarder
l’archétype de ceci, l’archétype de cela, et dans la confrontation, dans la lutte
entre son mental inférieur et son mental supérieur, c’est-à-dire dans la lutte qui a
fait de lui un être polarisé, il sera obligé de s’amener à une totale dépolarisation.
C’est-à-dire à une synthèse, une synthèse mentale capable de lui donner
fnalement la capacité de regarder de façon absolue toute forme quelconque.
Donc l’Homme nouveau sera obligé de regarder tous les archétypes, d’en
contempler la valeur involutive, la valeur historique, la valeur psychologique, mais
de s’en dissuader totalement sur le plan personnel. Parce qu’une fois en fusion
d’Esprit, c’est-à-dire une fois capable de supporter sur ses épaules l’énergie, et de
lui donner la forme dont il a besoin pour l’évolution future de sa conscience, il sera
obligé de défaire ce que l’astral a fait pendant l’involution. Si on me demandait :
“Quelle est la diférence entre l’Homme de l’involution et l’Homme de l’évolution”…
Je dirais que l’Homme de l’involution a été obligé, il a subi la lutte entre les
forces de la lumière et les forces des ténèbres en lui, c’est-à-dire qu’il a été
obligé de demeurer dans l’enceinte de la polarité du bien et du mal. Alors que
dans l’évolution, l’Homme aura lutté contre la polarisation, il aura défait ce
que la mort aura fait sur sa conscience, et il sera capable à ce moment-là
d’intégrer simplement l’énergie.

L’Homme nouveau sera simplement intéressé à l’énergie, il ne sera plus intéressé
à la connaissance. L’Homme de l’involution, à partir de la race adamique, a été
intéressé à la connaissance, parce qu’il ne possédait pas le savoir, parce qu’il était
obligé de subir les attaques constantes de l’astral à travers sa conscience égoïque
mortelle. Donc pendant l’involution, l’Homme a été obligé de s’éduquer par
expérience. L’éducation de l’Homme par expérience sur le plan collectif, nous
appelons ça, l’histoire.

La domination de l’histoire ou la domination à l’intérieur de l’histoire, soit sur le
plan matériel ou soit sur les plans invisibles, a fait de l’Homme un être totalement
assujetti que les philosophes modernes ont appelé l’Homme existentiel. L’Homme
existentiel n’a jamais pu connaître la nature de sa réalité, parce que l’existence
n’est pas coexistentielle avec le cosmos, elle est coexistentielle avec la mort. De là
nous retrouvons dans l’existence le concept de l’absurde, nous retrouvons dans
l’existence le concept du mensonge !

Nous retrouvons dans l’existence le concept de la mort, nous retrouvons dans
l’existence le concept de l’angoisse, que les philosophes modernes ont voulu
développer. Et nous retrouvons aussi dans l’existence la salutaire évocation à une
forme de conscience spirituelle, qui a servi à l’Homme de pauvre monnaie, pour
l’amener à vivre d’une espérance quelconque au-delà du mur de la mort, au-delà
du mur, c’est-à-dire de la physicalité qu’on appelle le mur de la mort ou le ciel,
ainsi de suite.

Donc l’Homme a toujours été temporellement ou extra-temporellement assujetti à
une forme quelconque de mensonge, et les symboles, les archétypes, ont été
utilisés pendant des siècles, des millénaires, pour confondre la réalité de son
mental à la réalité de “l’in-mental” humain qu’on appelle la connaissance
involutive. La connaissance involutive, ça fait partie de “l’in-mental” de l’Homme.
Si nous allons dans le monde la mort, et que nous communiquons ou que nous
parlons avec des entités dans le monde de la mort, nous découvrons que dans le
monde de la mort, l’intelligence n’existe pas. Il y a simplement les pièges de la
mémoire qui existent.

Ce que nous vivons, nous les Hommes sur le plan humain, à cause du lien
karmique avec la mort, à cause du lien avec la mémoire inconsciente, ce sont les
pièges de l’intelligence. Et tout ce qui est involutif fait partie d’une organisation,
d’une programmation qui piège l’Homme, c’est-à-dire qui amène l’Homme à
l’expérience, donc qui amène l’âme à un plus grand développement du potentiel
vibratoire de la mémoire personnelle, autant que de la mémoire collective. Et ceci
sert sur les plans supérieurs à créer de nouveaux modèles d’évolution au niveau
mental, émotionnel, astral, vital, physique, qui constituent la nouvelle humanité en
procréation constante pendant l’involution.

Mais à partir du moment où l’Homme entre dans une nouvelle phase de vie, c’està-dire à partir du moment où l’Homme commence à détruire les temples de
l’involution, il est obligé de regarder l’avenir de l’humanité, non pas comme un
avenir collectif, mais du point de vue d’un avenir personnel, autrement dit l’Homme
nouveau ne sera pas un être qui va regarder l’évolution de l’humanité au cours des
siècles qui viennent ; il va regarder l’évolution de l’Homme conscient universel au
cours des siècles qui viennent, et cette évolution consciente universelle va
permettre que l’humanité bénéfcie d’une nouvelle science, mais lui en tant
qu’Homme nouveau ne sera pas à la recherche d’un nouvel équilibre
psychologique en ce qui concerne l’évolution des races, il sera simplement
intéressé à graviter autour de l’énergie mentale qui fait partie de la sienne, et qui lui
donnera en abondance des facultés créatives nouvelles, au lieu de lui donner des
facultés théoriques et spéculatives qui ont fait partie du patrimoine de l’intelligence
rationnelle très développée du vingtième siècle.

Donc pour l’Homme nouveau, la symbologie ou le symbolisme, ou le mysticisme
du symbole que nous retrouvons dans l’archétype n’existera plus parce qu’il aura
la capacité mentale de détruire les temples. Et les plus grandes colonnes, les plus
fortes colonnes du temple de l’involution sont les archétypes universels, les
archétypes que Jung a énormément travaillé à développer, archétypes qui, dans
leurs fonctions programmatives, existent sur le plan de l’inconscient collectif, mais
qui, sur le plan de la conscience évolutive, sur le plan de la conscience créative
sont absolument inexistants.

C’est pour ça d’ailleurs que l’Homme qui évoluera au cours des prochains siècles
ne pourra plus rêver, ne pourra plus vivre la dimension du rêve personnel ou
transpersonnel qu’il connaît aujourd’hui ; l’Homme passera du plan astral au plan
éthérique, il passera de la mentation psychologique du moi infériorisé par la
domination astrale dans le sommeil, à l’investigation créative du moi continu dans
le sommeil, où il pourra prendre contact avec d’autres dimensions, et dans un
même temps, employer ses activités créatives au maintien du lien entre la Terre et
les royaumes invisibles.

Ce qui lui donnera éventuellement le pouvoir de la magie des ondes, la magie de la
lumière sur le plan matériel, comme sur le plan éthérique, ce qui l’amènera
éventuellement à créer une nouvelle civilisation, qui ne peut pas aujourd’hui être
contemplée spéculativement ou d’une façon philosophique par l’Homme involutif,
parce qu’elle ne fait pas partie de la conscience évolutive.

FP : Est-ce que je peux me faire une représentation mentale de l’archétype comme
étant un espèce de superordinateur qui programmerait la prédestination des
humains ?

BdM : Oui, exactement.

FP : Vous, dans votre expérience personnelle de fusion, est-ce que vous avez été
amené à confronter ces disquettes d’ordinateur que seraient les archétypes ?

BdM : J’ai vécu un archétype trois mois avant ma fusion en 1969. Quand j’ai vécu
l’archétype, je ne l’ai pas compris, parce que je n’étais pas encore conscient, je
n’étais pas en fusion, mais après la fusion j’ai compris l’archétype. Et si je n’avais
pas compris l’archétype en fusion, automatiquement je me serais donné, ayant été
inconscient, et ayant vécu cet archétype, je me serais probablement donné une
mission messianique sur le plan matériel.

Donc, j’aurais vécu complètement à l’intérieur d’une forme qui aurait fait de moi un
homme à caractère messianique, un homme à caractère fanatisé spirituellement,
un homme à caractère mystique. Et je n’aurais pas pu comprendre que la
dimension archétypale de mon expérience n’était qu’un refet temporaire, pour me
faire prendre conscience après, de l’illusion de la forme, mais du maintien de sa
fonction sur le plan psychique ordonnant à mon être matériel, éventuellement,
d’entrer en contact avec des dimensions supérieures, mais où l’ego n’était pas
impliqué.

Donc dans l’expérience de l’archétype, l’Homme vit toujours une construction
péjorative à la propulsion de son moi intégral ; il vit toujours une sorte de dualité
entre une infnitésimalité de conscience face à une grandiose conscience que
remplit l’archétype universel. Et c’est ceci qui donne à l’Homme l’impulsion
psychologique de vivre un moi petit.

Donc si l’Homme vit ou connaît un moi petit qui est le moi existentiel, ce n’est pas
parce que sur le plan égoïque il ne veut pas vivre un grand moi, c’est-à-dire un moi
intégral, c’est parce que sur le plan psychologique du moi, il n’est pas capable de
récupérer dans le fond de la mémoire cosmique, l’investiture psychologique de
son moi agrémenté de sa lumière.

Il est obligé de vivre de la lumière de la forme astralisée, et de s’incorporer cette
intelligence, ou ce rêve, ou cette illumination intérieure, en relation avec l’émotivité
qu’il a face à la mentation psychologique de la valeur de son moi, que le moi
donne historiquement en conjonction avec l’autorité des symboles dans le monde.
Et ceci est extrêmement dangereux sur le plan de l’évolution, parce
qu’éventuellement l’Homme perd complètement la capacité d’intégrer son énergie.
Il est obligé d’être soufées intuitivement des valeurs qui sont péjoratives à la
manifestation intégrale de sa volonté et de son identité intelligente.
Donc, il n’est pas capable de se ressusciter des morts, c’est-à-dire qu’il n’est pas
capable d’entraver le jeu de l’astral, et de récupérer la totale essence de son moi,
qui est en dehors de la forme, en dehors de la mémoire, en dehors de l’âme, en
dehors de la mort ; et ainsi, se donner, en tant qu’être intégralement et
génétiquement incorporé dans une forme quelconque de lumière, l’autorité de
récapituler la totalité du mouvement de la lumière dans le cosmos, à partir des
étapes les plus lointaines dans le temps, jusqu’aux étapes les plus futuristes. De
sorte que l’Homme n’est pas capable de comprendre l’infnité du savoir.
Il n’est pas capable de supporter le savoir, parce que le savoir est totalement en
dehors de la mémoire que l’humanité a, à cause de la forme qui a été imprimée par
programmation sur son mental inférieur. Donc l’ego, lui, naturellement se sent
impuissant devant le mouvement de l’énergie, il est obligé de constamment se
diminuer devant l’agressivité de la forme archétypale, donc le Dieu devient très
très grand, lui devient très très petit ; les archétypes deviennent très puissants, lui,
perd sa puissance.

Donc, la volonté cosmique astrale devient extrêmement excitante pour l’Homme,
d’où les mouvements guerriers, les mouvements de religion. Et lui, en tant qu’être
existentiel perd toute excitation, c’est-à-dire qu’il perd la capacité de vivre, parce
qu’il devient de plus en plus mort. Donc pour contrebalancer à son incapacité de
vivre, parce qu’il est existentiel, il est obligé d’astraliser la forme et se créer des
plaisirs qui font partie simplement de l’animalité grotesque de sa conscience
inférieure, et il n’est pas capable de fnalement faire le saut en hauteur et de venir
passer du stage du pauvre au stage du roi, il n’est pas capable de donner à sa
conscience commune une divination qui est équivalente à l’excitation constante de
l’énergie dans son mental. Il est obligé constamment de réféchir pour savoir, il est
obligé de réféchir pour savoir s’il sait, il est obligé de sentir et de percevoir la
pensée pour vivre s’il doute ou s’il ne doute pas.

Donc, l’Homme vit constamment dans une juxtaposition de sa réalité face à
l’irréalité de sa conscience planétaire ; donc il ne peut pas être bien dans sa peau ;
donc il est obligé et il est forcé pendant des jours, des siècles et des siècles, à
chercher à être heureux. Et tant que l’Homme cherche à être heureux, c’est un
signe qu’il n’est pas dans sa peau, c’est-à-dire qu’il est astralisé dans le mental. Et
si il veut vivre réellement l’extase, s’il veut réellement devenir bienheureux, à ce
moment-là il va se coller à une valeur extrêmement puissante, archétypale sur le
plan du symbole mystique, spirituel, philosophique, et à ce moment-là il va
fanatiser son énergie, il va vivre des extases écœurantes, il va devenir un illuminé,
comme on dit.

Et à partir du moment où l’Homme est un illuminé, il vit tellement une lumière
astrale qu’il n’est plus capable de reconnaître la diférence entre l’absolu de sa
conscience et l’absolu qu’il a accordé à la conscience cosmique. Ça, c’est l’erreur
fondamentale, c’est ce qui est arrivé dans l’Orient avec les Maîtres, ils ont donné
une valeur absolue à la conscience cosmique ; eux se sont enlevés complètement
l’absolu de la conscience et il s’est créé dans l’âme du mystique, une sorte de
puérilité, une sorte d’enfantillage, une sorte de d’incapacité d’afronter, de
regarder le monde tel qu’il est, une sorte d’incapacité de vivre de la matière, et
d’amener la matière à une défnition de plus en plus élevée que l’Homme
occidental, d’une façon linéaire, a fait, qu’on appelle la science.

Donc, le mystique n’est pas capable de faire la synthèse de l’énergie ou de l’Esprit
avec la science ; il n’est pas capable de voir que la science est éventuellement et
doit devenir éventuellement, la manifestation organisée dans la matière, sur le plan
génétique, sur le plan moléculaire, sur le plan atomique, de ce que nous appelons
la forme, c’est ça la science ; pour comprendre fnalement les vertus de
l’organisation et de la dynamique de la lumière dans le cosmos, pour comprendre
aussi la fonction du son à travers les diférents éthers, pour éventuellement en
arriver à créer des mondes qui représentent parfaitement la lignée du mouvement
de l’énergie entre les plans les plus supérieurs de l’Homme et les plans les plus
inférieurs de l’Homme. D’où la gestion de la fusion, d’où l’unité de la conscience,
d’où l’identité de l’Homme, d’où la paternité de l’Homme, non pas à l’Homme,
mais à l’Esprit.

Donc l’Homme un jour sera obligé de réaliser que ce n’est pas l’Esprit qui est
paternel à lui, ce n’est pas l’Esprit qui est son père, que c’est lui qui devient le père
de l’Esprit. Et l’Homme deviendra le père de l’Esprit. Autrement dit, l’Homme
deviendra non pas le fls de l’Homme mais le fls de Dieu, lorsqu’il aura reconnu,
lorsqu’il aura compris que la dimension archétypale de l’Esprit doit être comprise,
perçue, à travers son mental supérieur, complètement détruite, complètement
écrasée, pour que la balance cosmique soit renversée ; et pour que Dieu,
autrement dit ce qui est absolument archétypal, descende dans l’Homme, et que
l’Homme s’élève sur les plans éthériques, de sorte que la fusion viendra éteindre
fnalement dans l’Homme, la polarité.

Le combat satanique luciférien dans l’Homme sera éteint, la recherche de la
connaissance sera absolument du passé, l’Homme entrera dans le savoir. L’ego
sera parfaitement éliminé, la conscience de l’Homme perdra totalement son
astralité, c’est-à-dire que l’Homme ne cherchera plus l’illumination astrale, c’est-àdire la forme de mysticisme qui lui donne psychologiquement accès à des
dimensions qui, déjà elles-mêmes, sont vouées à la mort. L’Homme deviendra
libre, l’Homme sera totalement nouveau.

Et l’Homme à ce moment-là connaîtra, saura, ce que veut dire l’infnité créative de
l’énergie, il saura qu’est-ce que veut dire de l’intelligence, il saura ce que veut dire
être intelligent, il réalisera qu’être intelligent n’a rien à faire avec l’ego, il réalisa que
l’intelligence est le mouvement dynamique naturel de l’énergie dans le cosmos à
tous les niveaux, et que l’énergie dans son mouvement déjà est quantifée
intelligemment.

Donc l’énergie étant quantifée intelligemment, l’ego n’aura pas à s’en occuper,
n’étant pas responsable du mouvement de l’énergie dans le cosmos sur le plan
mental, en tant que quantifcation de son mode d’expérience, l’Homme n’aura plus
à vivre le poids psychologique de la recherche. L’Homme n’aura plus à chercher à
connaître, l’Homme sera dans le savoir.

Le savoir fera partie de sa conscience, il fera partie de l’axe entre l’invisible et le
matériel, et la science cosmique commencera sur la Terre une nouvelle génération
d’Hommes qui commencera à puiser dans une mémoire extrêmement vaste, qui
fait partie du mouvement linéaire du temps, autant dans le passé, le présent que
l’avenir. Et l’Homme fnalement pourra entrer dans les diférents plans de la
construction élémentale des mondes, et il pourra comprendre la totalité des
natures, il pourra être en harmonie parfaite avec le savoir, l’intelligence, l’Esprit,
l’âme, la mort, la vie, l’immortalité, la temporalité, le mortel autant matériel,
plantaire, animal, humain et Surhumain.

Après ça, l’Homme sera sufsamment libre pour commencer à regarder des
aspects lointains de l’évolution, mais qui nécessiteront un total abandon de son
corps matériel. Il n’aura plus à libérer son corps matériel pour aller vers la mort, il
libérera son corps matériel pour aller vers une autre dimension qui fait partie de la
continuité de la vie ; c’est-à-dire la pénétration dans des éthers qui, aujourd’hui, ne
font pas partie de l’expérience de l’Homme, mais qui font partie du savoir qui
existe dans la lumière, dans l’énergie, dans l’intelligence, qui devient de plus en
plus supramentalisé dans la conscience humaine, donc qui amène l’Homme
fnalement à reconnaître qu’il est efectivement un Être absolu, un être que, dans le
passé, nous appelions “divin”.

Mais nous ne pouvons pas utiliser dans l’avenir le mot “divin”, parce que le mot
“divin” est un concept qui a été “archétypalisé”, c’est-à-dire qui a été utilisé
pendant l’involution pour donner à l’Homme une illusion de sa grandeur ; alors que
l’Homme demain ne vivra pas de l’illusion de sa grandeur, il fera descendre sur le
plan matériel, sa grandeur, il tuera l’illusion de sa grandeur, donc il tuera en lui
l’illusion mystique de la valeur absolue des archétypes.

FP : Est-ce que la démystifcation des archétypes fait partie de votre travail
actuel ?

BdM : Oui.

FP : Est-ce qu’il y a des archétypes qui résistent à cette démystifcation ? Est-ce
qu’il y a un temps pour cela, et qu’est-ce qui détermine le temps de
démystifcation des archétypes ?

BdM : Tous les archétypes aujourd’hui sont mis en opposition avec l’intelligence
supramentale, et le seul archétype qui n’est pas touché aujourd’hui, et qui ne sera
pas touché publiquement pendant un certain temps, un certain nombre d’années,
c’est l’archétype du Christ. À un certain moment, l’archétype du Christ sera aussi
travaillé, mais il sera travaillé à un niveau qui ne doit pas être rendu public dans le
monde aujourd’hui, parce que l’archétype du Christ est encore nécessaire pour
l’évolution spirituelle, morale, mentale, émotive, des grandes masses en évolution.
La fonction de la conscience supramentale sur la Terre n’est pas de détruire la
totalité des archétypes, mais de commencer à rendre compte à l’Homme de la
valeur absolue du mental supérieur face aux archétypes. Donc les archétypes qui
aujourd’hui doivent être le plus démystifés sont les archétypes qui n’ont pas servi
dans l’expérience de l’Homme sur le plan matériel.

Exemple : l’archétype luciférien, l’archétype satanique, l’archétype de Dieu, tandis
que l’archétype du Christ a servi sur le plan matériel. Donc ayant servi sur le plan
matériel, cet archétype doit être respecté par l’Homme parce qu’il existe dans
l’archétype du Christ, une valeur nominale qui fait partie de la mémoire humaine
émotive et mentale, qui fait partie encore de la nécessité des religions de
supporter des grandes masses humaines, pour l’évolution de la conscience morale
de l’Homme.

Donc l’archétype du Christ ne sera pas touché par les initiés qui viennent. Il sera
touché dans un temps où il y aura sufsamment de conscience intégrée sur le plan
matériel pour que l’Homme puisse passer du plan matériel au plan éthérique. Donc
ce n’est que dans l’éther que l’archétype du Christ sera totalement dévoilé, sera
totalement ajusté à la vibration du nouveau mental.

Donc l’archétype du Christ ne sera pas touché sur le plan humain matériel, il sera
touché dans l’éther, il sera touché sur le plan télépathique de l’éther, il sera touché
à l’intérieur de la conscience morontielle de l’Homme nouveau, mais tous les
autres archétypes qui existent depuis l’involution seront totalement détruits d’ici à
quelques années.

FP : Dans un travail de psychanalyse, on afrme que tout ce qui n’a pas été
intégré, au niveau de l’inconscient collectif, risque d’être rejeté, non pas risque,
mais sera projeté à l’extérieur. Est-ce que vous êtes d’accord donc que les formes
ou les apparitions mariales font partie de ces archétypes projetés à l’extérieur ? Par
exemple : les OVNIs.

BdM : Le phénomène des OVNIs ou les apparitions mariales font partie du travail
de l’astral sur le plan matériel, et il font aussi partie de certaines fonctions
éthériques dans le cosmos. Ce sont deux phénomènes diférents, mais ce sont
deux phénomènes qui se relient. Le phénomène marial, il est proportionnel à
l’intensité lumineuse du corps astral de l’Homme, et il a la fonction de spiritualiser
la Terre. Il a la fonction de maintenir une certaine lueur d’espoir chez les masses.
Le phénomène marial peut être directement rattaché au phénomène OVNI dans
une dimension d’expertise mentale qui ne fait pas partie de la science qui doit être
aujourd’hui dévoilée à l’Homme. Autrement dit, si nous allons très loin dans la
spéculation créative du mental face à l’apparition mariale, nous sommes obligés
éventuellement d’attaquer l’archétype du Christ, donc nous ne pouvons pas faire
ça.

Si nous regardons le phénomène marial d’un point de vue simplement psychique,
à ce moment-là, nous pouvons, pour faciliter sa compréhension, établir une
relation étroite entre la spiritualisation du corps astral à un tel point que
l’éthérisation des yeux devient fréquente. Ce qui se passe chez les êtres qui
voient. Donc le phénomène marial peut-être astral dans son origine, mais il devient
fnalement éthérique dans sa perception.

À ce niveau-là, il devient un phénomène important pour l’humanité, il devient
important sur le plan psychologique, sur le plan moral, sur le plan spirituel. Mais
sur le plan cosmique, sur le plan évolutif, il devient retardataire. Autrement dit, si
nous regardons les phénomènes cosmiques à l’intérieur, ou de par l’activité astrale
spirituelle des hautes sphères, nous sommes obligés d’être extrêmement objectifs.
Autrement dit, la qualité de l’Homme mental, la qualité de l’Homme qui est
totalement en dehors de la conscience égoïque lorsqu’il voit ou lorsqu’il parle,
c’est celle d’être capable à la fois de regarder les bénéfces involutifs pour les
masses, et à la fois les bénéfces évolutifs pour les individus. Donc sur le plan
individuel, le phénomène marial est absolument sans conséquence, sur le plan des
collectivités sur le plan des masses, il est extrêmement important.

Et ce que nous apprécions de la phénoménologie mariale dans le monde, c’est
que le Vatican est sufsamment sur ses gardes, sufsamment objectif, pour faire
une étude avancée et poussée, afn de vérifer et de donner aux masses une
interprétation sufsamment juste de sa validité. Ceci est intelligent de la part du
Vatican. Donc sur le plan humain, par exemple, nous devons faire attention, parce
que les Hommes peuvent facilement se faire prendre dans le piège de la
phénoménalisation de cette forme.

Il y a des êtres sur la Terre qui vivent l’expérience mariale, ils la vivent d’une façon
intégrale. Où l’intégralité devient un piège cosmique, ça c’est une chose, où
l’intégralité dans une même mesure devient une aide morale humaine, c’est une
autre chose. Et c’est plus important pour les Hommes nouveaux de constater que
pour les masses mondiales, dans les pays du tiers monde, dans les pays sousdéveloppés, ou dans les pays qui ont une haute teneur en qualité spirituelle, que
ces eforts de l’astral servent à maintenir dans les masses un courant d’énergie
spirituelle pour empêcher la dépression existentielle collective et sociale.
Donc l’Homme conscient doit regarder ce qui se passe dans le monde et dire :
“Bon, ce qui se passe à cette échelle, c’est bon”. Mais pour lui-même, pour
l’évolution de sa propre conscience, et pour la compréhension du phénomène
marial lui-même, il doit être obligé de regarder la phénoménologie elle-même du
point de vue archétypal, et d’aller au-delà de la forme pour entrer dans une autre
vibration, afn de comprendre la cosmogenèse de la forme, afn de comprendre la
valeur astrale de la forme ; et afn, aussi, de comprendre que dans le monde astral,
dans le monde de la mort, les êtres en évolution supérieure sont obligés de se lier
à l’Homme à travers le mental et à travers l’émotion, afn de maintenir sur lui leur
domination permanente.

Donc si nous regardons le phénomène marial à l’échelle mondiale d’une façon
objective compte tenu du besoin pour les masses, et compte non tenu du besoin
individuel pour l’Homme déprogrammé, à ce moment-là nous sommes obligés de
voir que l’astral, le haut astral, les hautes sphères spirituelles ont encore sur la
Terre, une très grande mission.

Celle de maintenir un lien spirituel entre l’Homme et elles, pour une fonction
simple, celle de maintenir sur l’Homme leur domination, tant que l’Homme ne sera
pas sufsamment avancé dans sa propre maturité pour se libérer complètement
du monde de la mort astralisé, même sur les hauts plans, même dans ce que nous
appelons, les chrétiens, “dans le ciel ou les cieux”, afn de se libérer complètement
de ce qui est spirituel pour entrer dans la science cosmique pure. Et ceci demande
une évolution, ceci demandera une très grande intégration de la conscience de
l’Homme, ceci demandera une capacité chez l’être humain de se libérer
complètement du doute psychologique du moi.

FP : Les grands initiés de tous les temps ont invoqué le pouvoir vibratoire de
certains archétypes pour imprimer une direction à l’humanité. Est-ce que vous
pouvez faire de même, vous, en fonction de votre travail, c’est-à-dire un peu
comme Moïse qui a fait vibrer l’archétype de la Terre promise, ou d’autres, celle du
Surhomme de la sixième race ou de l’ordre nouveau ?

BdM : Question intéressante. Sur le plan de l’évolution, l’Homme qui est dans une
conscience nouvelle, ne peut pas utiliser la forme pour l’évolution de la forme
inférieure. La seule chose que l’Homme nouveau peut faire face à la forme
inférieure, c’est-à-dire la forme involutive, c’est de la détruire. Autrement dit les
nouveaux initiés vont faire complètement l’opposé de ce que les anciens initiés ont
fait.

Les anciens initiés ont utilisé les plus hautes formes pour valoriser les plus grandes
fréquentations entre l’astral spirituel et le monde humain afn de supporter le joug
de l’existence de l’Homme, afn d’aider l’Homme à passer à travers les millénaires
de sa coexistence avec la mort. Tandis que les nouveaux initiés, eux, feront le
contraire, ils détruiront le plus possible les formes archétypales afn de libérer
l’Homme du pouvoir involutif de la forme, afn que lui puisse, dans l’avenir,
construire non pas à partir de la forme, mais à partir de l’énergie.
Et à partir du moment où l’Homme pourra construire à partir de l’énergie, c’est la
lumière qui sera utilisée, le son qui sera utilisé, et dans l’éther l’Homme travaillera
avec la lumière et le son, il ne travaillera plus avec la forme, il condensera la forme,
et s’il veut la manifester sur le plan matériel, elle se matérialisera. Donc ce sera un
âge nouveau, ce sera une nouvelle relation entre l’Homme et l’invisible. Pendant
l’involution la relation entre l’Homme et l’invisible était une relation de soumission.
Pendant l’involution l’Homme a été soumis, parce que pendant l’involution, l’âme
devait être développée. L’âme devait être développée parce que l’humanité
cosmique… Je parlerai de ceci un jour, de l’humanité cosmique, c’est une chose
dont je n’ai pas parlée encore parce que je n’ai pas regardé, mais il existe une
humanité cosmique. Cette humanité cosmique avait besoin de la mémoire, elle
avait besoin d’impressions.

Donc elle avait besoin de toutes les expériences de l’Homme, manifestées,
gardées en archives, ce que nous appelons l’âme de l’Homme, l’âme collective.
Pendant l’involution c’était nécessaire. Pendant l’évolution ce ne sera plus
nécessaire. Les Hommes, l’humanité cosmique n’aura plus besoin de la mémoire
expérientielle, pour une seule raison, c’est que pendant l’évolution, l’Homme ayant
détruit les temples de la connaissance, il sera obligé d’entrer dans l’infnité du
savoir, pour fnalement parfaire ce qu’il ne connaît pas.

Tandis que pendant l’involution, l’Homme ne pouvait pas parfaire ce qu’il ne
connaissait pas, il ne pouvait qu’essayer de comprendre ce qu’il ne connaissait
pas. Et en essayant de comprendre ce qu’il ne connaissait pas, il approfondissait
le mystère de son inconscience. Il approfondissait le mystère du mensonge, et il
devenait de plus en plus prisonnier de la spéculation philosophique, qui créait en
lui une amnésie mentale du cosmos, mais créait en lui une mémoire temporelle de
la mort à travers la subjugation de son ego aux archétypes universels.
Tandis qu’au cours de l’évolution, l’Homme vivra dans l’amnésie totale de la
mémoire, donc il entrera dans la mémoire totale et absolue de l’intemporel, donc il
n’aura plus besoin de se mémoriser quelque chose pour comprendre quelque
chose. Il n’aura qu’à vivre le vide de la mémoire involutive, pour entrer dans le
plein du mouvement de l’énergie qui, elle-même, suscite dans son mouvement à
travers les plans, selon sa propre afnité avec les corps de l’Homme, l’impression
dont elle a besoin pour créer en lui la résonance dont elle a besoin ; pour faire
éveiller en lui le pouvoir dont elle a besoin, pour manifester en lui la puissance que
lui a besoin, pour créer en lui éminemment le pouvoir dont il est l’aîné, dont il est le
détenteur, dont il est le roi. Ça, c’est l’Homme oméga.

FP : Lui, il est infni dans…

BdM : L’Homme oméga est infni dans la mesure où il est capable sur le plan
humain, sur le plan mortel, sur le plan éthérique, de contester les formes qui ont
été utilisées pour et contre l’Homme involutif.

FP : Donc les archétypes sont au niveau de l’absolu ?

BdM : Les archétypes sont au niveau de l’absolu astral, mais ils sont absolument
impuissants au niveau de l’absolu cosmique de l’Homme. Autrement dit, si vous
constatez l’Homme comme étant un être qui est cosmiquement absolu, il véhicule
dans sa conscience une qualité oméga de son origine. C’est-à-dire qu’il a la
capacité en tant qu’être originalement conçu de la mémoire, de la lumière,
d’intervenir instantanément dans la putréfaction, dans la délimitation, dans la
descente de cette lumière à travers les plans.

Donc il a la capacité de défaire ce qui a été fait pendant l’involution, pour faire
ressusciter ce qu’il peut au cours de l’évolution, qui est en proportion avec sa
propre capacité évolutive, avec sa propre puissance, avec sa propre capacité
d’intégrer l’énergie. Plus l’Homme sera capable d’intégrer l’énergie, plus il sera
absolu, plus il aura accès au savoir, plus sa science sera grande, plus la
séparation entre lui, en tant que mortel, et lui en tant qu’immortel, deviendra petite.
Donc moins l’archétype universel sera nécessaire pour lui, plus il sera libre du
monde de la mort. Et moins les aspects absolus de la conscience existentielle qui
ont valorisé son expérience dans le passé seront nécessaires dans sa conscience,
moins il ne pourra vivre, vibrer à la constatation psychologique d’un moi qui a
besoin d’un absolu archétypal, pour constater ou se donner une valeur
quelconque sur le plan égoïque personnel de la vie.

FP : Dans l’inconscient collectif, on retrouve également les grands instincts,
comme l’instinct de procréation. Qu’est-ce qui se passe donc aujourd’hui au
niveau de ces archétypes, en rapport avec le plan physique, où on assiste à une
augmentation de l’homosexualité dans le monde ? Qu’est-ce qui se passe au
niveau de l’archétype de la procréation, de la sexualité ?

BdM : Le phénomène de l’homosexualité n’a rien à voir avec les archétypes, c’est
un phénomène de mémoire, si vous regardez le monde de la mort comme un
monde extrêmement empressé, dans le monde de la mort, l’expérience sur le plan
matériel n’a pas la même valeur qu’ici.

Dans le monde de la mort, les entités, les âmes veulent évoluer, donc elles se
servent de toutes les occasions sur le plan matériel d’évoluer. Donc plus ça va mal
sur la Terre, plus pour le monde de la mort ça va bien, donc dans la mesure où ça
va mal sur le plan matériel, plus il y a d’incarnations. Donc nous faisons face dans
le monde de la mort à un problème de surpopulation, nous faisons face dans le
monde de la mort à un problème de surexcitation ; donc dans le monde de la
mort, plus les âmes veulent s’incarner, plus nous avons de surpopulation ici. Et
plus ça va mal dans le monde de la mort, plus il y a une volonté de s’incarner
rapidement. Ça, c’est un manque d’intelligence, c’est un manque de sagesse.
Donc comprenant les lois de la mort, comprenant les lois de l’involution,
lorsque l’on meurt, on devrait attendre quelque temps, autrement dit,
quelqu’un meurt dans une certaine période, il devrait attendre quelques
centaines d’années pour entrer dans une autre période qui est beaucoup plus
avancée, pour pouvoir évoluer d’une façon, ou vivre d’une façon qui est plus
agréable.

Mais si l’Homme s’incarne trop vite, parce qu’il a besoin extrêmement de ce
soufe de vie, qui fait partie du partage des coordonnées vibratoires du mental
supérieur dans le monde de la mort, c’est-à-dire ce que nous appelons la soif du
désir de bien-être, à ce moment-là les âmes ont besoin de revenir sur la Terre,
elles ont besoin de revenir dans le monde de l’Homme, elles ont besoin de se
trouver un corps facilement.

Donc la femme qui soufre, qui a une vie plutôt soufrante, elle va mourir et
lorsqu’elle meurt, elle va se réincarner rapidement, et si elle se réincarne dans un
corps d’homme, la mémoire de la femme va demeurer dans le corps d’homme.
Donc le phénomène de l’homosexualité, c’est simplement un phénomène de
manque de sagesse dans le monde de la mort, c’est un phénomène de
réincarnation trop rapide. Et nous, les pauvres humains ignorants, nous blâmons
et nous attaquons ces êtres sur le plan humain, ces hommes ou ces femmes qui
vivent d’homosexualité, et nous ne sommes pas capables de reconnaître que c’est
un phénomène d’esprit, que c’est un phénomène qui est totalement au-delà de la
conceptualisation ou du désir égoïque, et nous sommes extrêmement durs vis-àvis ces êtres !
Et un jour, au cours de l’évolution, nous comprendrons que les êtres homosexuels
sont des êtres qui vivent une expérience qui est programmée, autant que nous les
hétérosexuels, nous vivons une expérience programmée, et que si ces êtres en
arrivent un jour à pouvoir réellement comprendre les lois astrales de leur
programmation, ils pourront eux-mêmes en arriver fnalement à neutraliser la
programmation astrale au niveau de leur mémoire, détruire en eux la femme qui
existe au niveau de l’incarnation, et revenir dans un cycle de procréation naturelle
qui fait partie de la polarité des sexes telle que l’humanité en général la connaît.
Mais d’abord, ces êtres-là devront, sur le plan de leur conscience personnelle
psychologique, reconnaître que leur expérience sur le plan humain, n’est pas une
expérience qui doit être jugée de la part des Hommes, et surtout ce ne doit pas
être une expérience chez eux, à l’intérieur d’eux-mêmes, qui doit être vécue d’une
façon négative, mais qui doit être surveillée sur le plan de l’exploitation, sur le plan
de la trop grande facilité de se laisser astraliser.

Le danger de l’homosexualité, ce n’est pas tellement dans la nature elle-même,
que dans la sodomie. C’est dans la sodomie que l’homosexualité devient
extrêmement dangereuse pour l’individu, et qui amène éventuellement à la
phénoménalisation de ce que nous appelons aujourd’hui le SIDA.

Et aujourd’hui… Mais ils commencent à réaliser ceci. Mais un homosexuel qui vit
une vie réellement propre, à l’intérieur de la territorialité qui lui est permise selon la
sensibilité de sa propre conscience, à ce moment-là il peut vivre une vie qui
convient sufsamment à sa psychologie humaine, dans la mesure où il est capable
de vivre son homosexualité, non pas comme une aberration psychologique, mais
comme une trop grande intrusion dans sa conscience d’une mémoire astrale qui
fait partie du besoin d’une entité de se réincarner trop rapidement.

FP : Est-ce que d’après vous, dans le monde, il y a des Hommes qui ne sont pas
en contact avec votre instruction et qui sont capables de démystifer par euxmêmes la puissance des archétypes dans leur vie ?

BdM : Oui, il y a des Hommes dans le monde… Vous savez, il ne faut pas tomber
dans le piège ; moi je fais une instruction, disons que je suis un fer de lance, au
niveau de l’intensité de la vibration, mais il y a dans le monde, dans tous les pays
du monde, des Hommes qui sont extrêmement sensibles à leurs vibrations, et qui
découvrent, qui commencent à découvrir cette relation étroite entre une dimension
d’eux-mêmes qu’ils sont capables de plus en plus de vivre et de supporter.
Et viendra le temps, parce qu’il y a des œuvres qui vont entrer sur le marché dans
quelque temps, il y aura éventuellement un temps où des œuvres, des œuvres
colossales, viendront confrmer ce que ces Hommes, dans diférentes parties du
monde, dans la territorialité solitaire de leur expérience, pourront fnalement
regarder comme des œuvres qui conviennent parfaitement à ce qu’ils savent.
Donc les Hommes, éventuellement, au lieu d’être seuls dans la gestion de leur
expérience, pourront dire : “Ah ! Voilà, il y a des Hommes dans tel pays du monde,
tel pays du monde, qui savent ou qui pensent comme moi je pense”. Et la solitude
philosophique, occulte, ésotérique, de l’Homme sera brisée. Et lorsque cette
solitude de l’Homme sera rompue, fnalement l’Homme… Il se créera dans le
monde une chaîne invisible entre ces Hommes.

Et lorsque ces Hommes se rencontreront, ils sauront instantanément qu’ils sont
sur une même longueur d’onde, et ensuite, selon leur niveau d’évolution, selon leur
capacité d’intégrer cette énergie, de la parler, de la rendre, ils pourront fnalement
se donner entre eux une extrême puissance de génération, de savoir, et ils se
nourriront de ce savoir. Et ce savoir fera partie de leur conscience universalisée. Il
ne sera plus contestable, parce qu’ils ne seront plus contestataires, ainsi de suite.
Ils auront dépassé le stage philosophique de la conscience, de la connaissance. Ils
seront dans le savoir qui est universel et qui appartient à tous les Hommes à
diférents degrés selon leur niveau d’évolution. Il n’y a aucun Homme sur le plan
matériel qui peut se donner l’impression d’être la pointe d’un savoir. Un Homme
peut vibrer à un certain niveau d’un savoir, mais le savoir n’appartient pas à un
Homme, il appartient à tous les Hommes, il est dans tous les Hommes. Mais il faut
que les Hommes en arrivent éventuellement à pouvoir vibrer à ce savoir qui est en
eux.

Donc il y a, il y aura des Hommes, moi, d’autres, sur le plan matériel, qui
œuvreront dans cette direction, c’est-à-dire qui amèneront de plus en plus
l’Homme à regarder son nombril, de plus en plus l’Homme à regarder et à voir que
les temples qui ont été créés pendant l’involution, les temples qui ont été de toute
beauté, les temples qui ont été nécessaires, les temples qui ont servi à la culture,
l’évolution de la conscience des races, l’évolution des civilisations, ainsi de suite,
sont des temples qui ont été façonnés par des forces qui avaient un rôle à jouer
dans l’involution, qui avaient un rôle à jouer dans l’évolution de l’ego, mais qui, à
partir du moment où l’Homme passe de la cinquième race-racine à la sixième
race-racine, doivent être détruits, afn que l’Homme entre dans sa puissance et
que ces temples redeviennent poussière.

FP : De quelle façon la science pourrait-elle contribuer au déchirement des
limites ?

BdM : La science aujourd’hui contribue au déchirement des limites dans la mesure
où elle tend à exploiter philosophiquement l’infnité à partir de la contemplation
matérielle des plans. Mais les scientistes aujourd’hui et ceux qui font de la
recherche extrêmement avancée dans le domaine de la génétique, dans le
domaine de l’atome ou des substantums de l’atome, s’aperçoivent de plus en plus
que… D’ailleurs, nous le savons pour ceux qui sont en contact avec la crème de
ceux qui pensent, dans le domaine scientifque… Nous réalisons nous-mêmes
dans le domaine de la psychologie, les Hommes qui sont rationnels et qui font
avancer la science, réalisent qu’il se pose devant eux, de plus en plus, le mur de
l’incommensurabilité entre la fnalité de l’expression psychique d’un mental éveillé
à l’infnité, et la limitation psychologique du rationnel qui fonde la constatation et
l’observation en relation avec la programmation de la mémoire, qui est dans le
fond la substance même dont se sert l’intellect pour mesurer la valeur de son
ordination.

Donc, viendra un point au cours de l’évolution où des scientifques dans tous les
domaines de l’expression humaine vivront ce que j’appelle la noirceur, c’est-à-dire
qu’ils arriveront au mur. Ils ne pourront plus utiliser les instruments pour vérifer la
proximité philosophique et spéculative de leurs versions intuitives. Il viendra un
point où l’Homme ne sera pas capable de reconnaître la diférence entre le
mouvement giratoire et magnétique de l’atome et la constatation électrique du
niveau de l’énergie zéro.

Donc, si les scientistes ne sont pas capables de travailler avec la valeur réellement
non “engrammatique” de l’énergie zéro, ils ne pourront pas constater la valeur
réellement fuidique de l’énergie, donc de la lumière, donc de la pulsation nerveuse
de cette lumière à travers tous les plans de l’Homme, même jusque dans la
matière.

Donc, ils ne pourront pas réellement reconstituer une nouvelle forme de science
capable d’explorer l’atome, et au lieu de créer un feu atomique qui dévaste et qui
radioactive les essences environnantes, de créer un feu atomique qui réellement
crée un éther absolument sublime, à travers lequel l’Homme pourra puiser une
source d’énergie à l’infni, et donner à sa planète les systèmes de transport
nécessaires, les systèmes d’illumination nécessaires, ainsi de suite.
Mais ceci va venir dans la mesure où l’Homme sera prêt à intégrer l’énergie pour
amener vers l’Homme, ou vers la science qui existe aujourd’hui, une nouvelle
façon de regarder les choses, mais il faudra absolument que cette science soit
parfaite, c’est-à-dire que l’humanité ait fnalement passée à travers les archétypes
de sa mémoire, que vous appelez le karma. Il faudra que l’humanité soufre les
soufrances qu’elle doit soufrir, il faudra que l’humanité épure son astralité, il
faudra que l’humanité meure à la gestion astrale de sa conscience, toutes les
passions face à la fnance, toutes les passions face à la gestion de la science,
toutes les passions face au pouvoir politique, ainsi de suite.

Et tant que l’humanité n’aura pas subi, n’aura pas survécu, n’aura pas soufert
cette grande soufrance de la fn du cycle, la science nouvelle ne sera pas dans le
monde ; elle sera préférentielle à des êtres dans le monde, qui seront obligés de la
cacher aux yeux des profanes, mais éventuellement elle sortira dans le monde et
elle transformera la Terre. Elle transformera la conscience de la Terre, elle
éliminera instantanément la pollution de nos cours d’eau, elle éliminera
instantanément la pollution qui existe dans les éthers subtils du monde végétal, du
monde minéral et du monde animal. Mais ceci fait partie de la nouvelle science.
Mais lorsque l’Homme entrera dans la… Lorsque la nouvelle science viendra dans
le monde, ce sera une explosion qui sera tellement extraordinaire que, déjà, de
grandes choses auront été accomplies. Et déjà l’Homme de l’involution, l’Homme
qui aujourd’hui fait partie de l’extinction de la cinquième race-racine sur le plan
mental, bien que la cinquième race-racine continuera sur le plan quantitatif, ces
Hommes auront reconnu qu’il existe, fnalement sur la Terre, un nouvel Homme,
c’est-à-dire l’Homme que les Anciens ont prophétisé depuis les millénaires,
l’Homme que les Anciens ont partiellement conçu à travers leur voyance, l’Homme
que les Anciens ont voulu exploiter à travers la déchéance psychologique de leur
politique aryenne tel que Hitler, ainsi de suite.

Donc l’Homme nouveau viendra dans le temps où l’Homme lui-même aura intégré
l’énergie, mais l’Homme nouveau ne viendra pas dans le temps où l’Homme luimême voudra exploiter sa domination sur la Terre, ou exploiter sa genèse sur la
Terre. L’Homme nouveau ne viendra pas sous le sceau trompettiste d’une
puissance humaine quelconque. L’Homme nouveau sera l’expression d’une
autogénération, d’une autogenèse d’une autoconversion de l’énergie en puissance
mentale, créative, qui commandera à la matière. Et c’est cette expression créative
de l’Homme nouveau qui instruira l’Homme ancien que le temps est venu pour la
manifestation des temps nouveaux.

FP : Face à ce déchirement des limites et dans votre expérience personnelle, estce que vous pouvez reconnaître des étapes cycliques de dépassement de ces
limites ? Est-ce qu’il y a des cycles dans votre expérience personnelle ?

BdM : Dans mon expérience personnelle, oui, il y a eu des cycles de sept ans, de
longs cycles de sept ans, et des périodes à l’intérieur de ces cycles, mais c’était
des cycles de sept ans, 1969 ~ 1976, 1976 ~ 1984.

FP : Ça en fait deux, est-ce que vous pouvez en prévoir d’autres ? Jusqu’à
combien ?

BdM : Oui, jusqu’à 1998. Mais à partir du moment où j’ai passé les deux premiers
cycles, le premier était le plus difcile, le deuxième était le plus terrible (rires du
public). C’est à la fn du deuxième que j’ai intégré… C’est à la fn du deuxième ou
c’était durant la première période des années 1971~ 1972 que je pouvais dire, par
exemple, à mon épouse : “C’est en 1984 que je ne soufrirai plus”. Mais je devais
attendre en 1984 pour ne plus soufrir. C’est en 1984 que je devais attendre pour
avoir la force d’intégrer l’énergie.

Une fois qu’on a intégré l’énergie, à ce moment-là l’initiation de l’Homme, elle est
fnie. À ce moment-là, ce que l’Homme a à faire, lui-même individuellement, c’est
d’attendre les autres Hommes. C’est d’attendre les évènements cosmiques de la
Terre, donc lui, en tant qu’Homme, ne soufre plus. Donc ce sont les deux
premiers cycles qui sont les plus difciles, et déjà quatorze années dans la vie d’un
Homme, c’est long.

FP : Dans votre expérience personnelle de fusion, on ne peut donc pas faire de
rapprochement avec ce que nous vivons. Est-ce qu’on peut reconnaître, nous
autres, des cycles initiatiques de notre vie, face à ce dépassement ?

BdM : Il y a des périodes d’ajustements, oui, mais je ne parlerais pas de cycles,
pas avec la connaissance que nous avons aujourd’hui. Un Homme aujourd’hui qui
utilise la connaissance que nous avons, peut facilement en arriver à balancer sa
vie sufsamment pour commencer à savoir et à sentir qu’il est pas mal bien dans
sa peau. Et avec le temps, ça s’ajuste, ça s’ajuste, ça s’ajuste, ça s’ajuste. C’est
inutile pour l’Homme de vivre des cycles de vie à l’intérieur desquels il est obligé
de subir une initiation.

Que l’Homme vive une certaine initiation, ça c’est une chose, mais que l’Homme
en arrive à intégrer cette énergie à l’intérieur de certaines périodes, c’est une autre
chose. L’instruction, elle a la fonction de quoi ? Elle a la fonction de raccourcir la
soufrance de l’Homme, c’est un chemin qui est tracé dans la forêt de
l’inconscience, c’est quelque chose qui sert à tous les Hommes dans la mesure où
eux sont sufsamment capables de la sentir, de la percevoir, de l’intégrer, ainsi de
suite. Si les Hommes intègrent cette science qui fait partie de l’Homme nouveau,
ils n’auront pas à vivre ces troublantes et soufrantes périodes qui durent des
années, des années, des années, des années…

FP : Une question qui revient souvent de la part du public, qui aimerait savoir,
quelle est votre perception de l’astrologie, ou en général des lois du libre arbitre,
face à une prédestination. Quelle valeur accordez-vous à cette prédestination
quand elle prend, supposons, la forme de l’astrologie ?

BdM : Partons du fait que tout est connu. Lorsque nous disons aux Hommes que
tout est connu, ça les énerve, parce qu’ils disent : “Si tout est connu, moi qu’estce que je viens foutre là dedans”… Et ça, c’est une façon psychologique de
regarder “le tout est connu”. Tout est connu, ça veut dire que vous, sur d’autres
plans, vous savez tout. Donc autrement dit, vous sur d’autres plans, vous
organisez votre vie ici en fonction de ce que vous savez pour le meilleur de votre
évolution.

Donc dans la mesure où vous, sur les autres plans, avez un niveau d’évolution
sufsamment évolué, et dans la mesure où ce niveau d’évolution correspond à une
maximalisation de votre pouvoir énergétique sur le plan matériel, vous avez un
savoir qui est très vaste, qui peut être communiqué sur le plan humain. Donc vous
avez sur le plan humain une capacité d’avoir accès à une sorte de précognition,
qui peut être inscrite à l’intérieur d’une forme qu’on appelle l’astrologie ou d’autres
formes de divination.

Ce n’est pas parce que l’Homme est quantitativement astrologisable, qu’il n’est
pas libre. Autrement dit, que l’Homme ait une programmation, que l’Homme
puisse savoir que… Bon, je vous donne un exemple. Moi je savais qu’en 1976 je
vivrais telle chose, qu’en 1984 je vivrais la fn de mon initiation, qu’en 1980 je
commencerais à travailler, ainsi de suite, je le savais des années d’avance. Mais je
devais travailler à la transmutation de mes corps pour en arriver à faire ce travail.
Donc en 1984, c’est en 1984 que j’ai la force fnalement d’intégrer ou de détruire
totalement la valeur de l’archétype universel dans ma conscience. Donc en
détruisant totalement l’archétype universel dans ma conscience en 1984, c’est
parce que j’ai vécu sufsamment la soufrance qui fait partie de l’organisation
astrale de l’archétype universel à travers mon corps mental pendant l’initiation.
Donc, je devais vivre ce chemin pour en arriver à avoir la force.

Donc, que l’avenir de l’Homme soit connu, que l’Homme connaisse son avenir et
qu’il ne puisse pas déplacer son avenir dans un certain temps, ça ne change rien,
parce que l’Homme n’a pas la force de transmuter son avenir avant un certain
temps, parce que déjà sur les autres plans, il se connaît trop. Autrement dit, le
double de l’Homme, la partie cosmique de l’Homme connaît tellement
parfaitement la partie matérielle de l’Homme, qu’elle sait que ça va prendre telle
année avant que l’Homme se place, telle année que l’Homme se place, telle année
que l’Homme se place.

C’est dans ce sens que l’astrologie est valable pour donner à l’Homme une
approximation de son développement, et qu’elle convient parfaitement à sa
possibilité éventuelle de se développer, et de dépasser les limitations
psychologiques imposées par l’astrologie ou le cadran solaire sur sa conscience
humaine.

FP : En règle générale pour nous autres, quelles sont les premières limites à
dépasser, à défoncer, que vous avez pu constater à travers vos séminaires par
exemple ?

BdM : La première limite que l’Homme doit dépasser sur le plan de l’involution,
c’est la réalisation qu’il est plus petit qu’il est. L’Homme doit en arriver fnalement
à réaliser, à commencer à sentir qu’il y a en lui plus d’intelligence qu’il croit, qu’il y
a en lui plus de grandeur qu’il le pense, et il doit s’habituer à travailler et à détruire
en lui le doute, pour pouvoir fnalement assumer la responsabilité de son savoir.
Si l’Homme ne détruit pas en lui le doute, qu’il ne travaille pas à détruire le doute, à
ce moment-là il ne peut pas assumer la responsabilité de son savoir. Donc, il y a
fnalement des Hommes sur la Terre, qui sont capables fnalement de donner à
l’Homme l’autorité de son savoir.

Donc à partir du moment où l’Homme peut être donné de savoir qu’il possède
l’autorité cosmique de sa propre réalité, à ce moment-là, il est capable sur le plan
humain de commencer à travailler, à constater que s’il veut en arriver à être
parfaitement bien dans sa peau, il est obligé de commencer à détruire ce qui en lui
l’a toujours diminué ; c’est-à-dire les réfexions égoïques qui constituent sa
subjectivité, qui constituent la personnalisation de son mental, qui constituent
l’infuence des masses ou des pensées du monde sur son mental, et
graduellement l’Homme va entrer petit à petit dans sa grandeur et il va commencer
fnalement à réaliser qu’il n’est pas bête du tout.

FP : Merci infniment, Bernard de Montréal ! (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

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