FP 031
LE PROCESSUS DE L’IMMORTALITÉ
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
François Payotte (FP) : Bernard de Montréal, je vais vous faire connaître un
mystère (rires du public). Il vit du doute. Mais quand je dis ça, je ne sais pas le titre
là, je vous cite l’épître aux Corinthiens qui commence comme ceci :
Je vais vous faire connaître un mystère. Nous ne mourrons pas tous mais nous
serons tous transformés en un instant, en un clin d’œil au son de la trompette
fnale (j’espère que vous aimez la trompette), quand la trompette sonnera, les
morts ressusciteront, incorruptibles, et nous, nous serons transformés. Il faut en
efet que cet être corruptible revête l’incorruptibilité et que cet être mortel revête
l’immortalité. Fin de citation.
Voilà, il n’y a plus de mystère ! Ce corps mortel revêtira un jour l’immortalité, il n’y a
plus qu’à attendre que le son de la trompette fnale s’annonce. Alors voilà pour ce
qui est de la promesse biblique de la victoire sur la mort par l’assurance-vie
éternelle (rires du public).
Mais ça veut dire qu’un jour, la mort sera vaincue, que la mort n’est pas une
condition éternelle et normale d’existence – si je puis dire – mais plutôt un
mensonge obscur, le premier et le dernier de tous les mensonges, l’ultime
résistance à un ordre lumineux, un ordre supérieur. Mais le Nazaréen lui, n’a pas
attendu le son fnal de la trompette pour immortaliser son corps.
Ça veut certainement dire qu’il existe un processus d’immortalisation, de
morontialisation, d’éthérisation du corps. Est-ce que… La question, il y en a
plusieurs, mais premièrement : Est-ce que le processus s’enclenche ou s’opère de
haut en bas par une purifcation du corps mental, du corps astral, du corps
physique jusque dans les cellules mêmes ?
Quel serait là-dedans le rôle de l’ajusteur de pensée, le rôle du double éthérique ?
Est-ce que ce processus passe d’abord par la compréhension totale du
phénomène de la mort ? Et si oui, qu’est-ce que la mort du point de vue
supramental ?
Bernard de Montréal (BdM) : La mort du point de vue supramental, la mort
à partir d’une conscience réelle, quand je parle de conscience réelle je parle
d’une conscience où l’Homme psychiquement, mentalement, vit une relation
d’énergie mentale, d’énergie sur le plan mental avec sa contrepartie
cosmique, quand l’Homme vit cette relation dans le mental selon son niveau
d’évolution, il commence à comprendre le phénomène de la mort.
Quand je dis le phénomène de la mort, je veux dire le mensonge de la mort.
Quand je dis le mensonge de la mort, je veux dire le mensonge de la vie
humaine sur la Terre qui fait que l’Homme meurt. Si l’Homme meurt, c’est
parce que déjà sur le plan matériel il vit une conscience qui est enracinée
dans un mensonge, qui prend naissance avec lui quand il vient sur le plan
matériel, et qui dure avec lui tout le temps de son involution.
Quand l’Homme connaîtra la conscience supramentale ou la
supraconscience, ou la conscience réelle, appelez ça comme vous voulez,
quand l’Homme en arrivera à un état de fusion mentale supérieure, il sera en
contact directement avec son Esprit, au lieu d’être en contact sur le plan
mental inférieur avec son âme. L’âme de l’Homme c’est de la mémoire,
l’Esprit de l’Homme c’est de l’intelligence.
L’Homme, pendant l’involution, vit en contact avec l’âme, il vit en contact
avec le plan astral. Donc il ne vit pas d’intelligence, il vit constamment de
mensonge. Et quand je parle de mensonge, qu’est-ce que c’est pour moi le
mensonge ? C’est l’absence d’intelligence créative, c’est l’absence
d’intelligence de tous les plans. Un Homme qui ne peut pas comprendre
TOUT est automatiquement dans une forme de mensonge. Autrement dit, il
y a sur sa vision des choses, des illusions ou des voiles, qui l’empêchent
d’être dans sa propre lumière.
L’Homme n’a pas besoin en tant qu’être, l’Homme n’a pas besoin de
support extérieur à lui-même, à partir du moment où il est en relation étroite
universelle avec sa propre… Son origine, son Être cosmique, son Esprit, sa
lumière, appelez ça comme vous voulez. Bon, à partir du moment où il
connaît cette expérience qui ne peut pas lui venir à partir de l’ego – parce
que c’est une expérience qui fait partie de l’évolution – quand l’Homme est
prêt à cette expérience, la fusion se fait.
Donc comme l’Homme ne vit pas cette expérience à partir de l’ego, il ne
peut pas la colorer. Mais quand il vit cette expérience, il doit vivre la
décoloration. La décoloration de son mental veut dire l’épuration
psychologique de son moi, ce qui veut dire en retour la naissance en lui
d’une réalité foncièrement séparée de son expérience planétaire antérieure.
Donc foncièrement séparée de son âme, donc foncièrement séparée de son
moi planétaire, donc foncièrement séparée de son JE psychologique.
Donc à partir de ce moment-là, l’Homme commence à vivre un état d’esprit.
État d’esprit veut dire capacité intégrale de communiquer avec le plan
mental et dans une même mesure, exprimer le plan mental sur le plan
matériel. Donc vivre la synthèse, la fusion, l’unité, de ce qui est en lui
universel cosmique et ce qui est en lui planétaire et mortel.
Au fur et à mesure que cette fusion se fera, l’Homme, le taux vibratoire du
mental de l’Homme, du vital de l’Homme, de l’astral, de ses corps, de ses
principes, le taux vibratoire changera parce que la lumière est tellement
puissante qu’elle transforme tout dans le processus de fusion. Donc la
lumière qui passe dans le mental inférieur de l’Homme change ce mental en
vibration, l’amène d’un mental inférieur à un mental supérieurr, c’est-à-dire
d’un mental planétaire basé sur le mémoriel à un mental cosmique basé sur
le vide absolu, donc sur la relation étroite, télépathique avec ces plans, dont
lui fait partie intégrale.
Mais pour que l’Homme puisse vivre le contact avec ce que vous appelez
l’ajusteur de pensée, son Esprit, il faut que l’Homme puisse
individuellement, quelque part dans le temps, reconnaître sa relation avec
cette réalité. Pour qu’il connaisse cette relation avec cette réalité, il faut
qu’il soit, lui, psychologiquement transformé. C’est-à-dire qu’il faut que la
lumière en lui soit sufsamment grande pour déplacer ce qui a meublé son
ego mental depuis la naissance.
À partir de ce moment-là, l’Homme vit le choc de sa propre lumière, il vit le
choc ! Donc il commence à transmuter, transformer, changer, et il passe de
la personnalité à la personne et il devient de plus en plus capable de
comprendre la mort, c’est-à-dire de la comprendre, soit mentalement ou de
la comprendre en allant sur ces plans-là et en n’étant pas assujetti à leur
domination. Qu’est-ce que c’est que la mort ? La mort n’est que le produit
de l’absence du lien universel entre l’Homme et les sphères.
Si le lien universel entre l’Homme et les sphères avait été maintenu, il n’y
aurait pas de mortalité sur la Terre, l’Homme serait immortel, parce que
l’immortalité elle est normale. La mort n’est pas normale, mais elle est
devenue normale pour nous parce qu’elle a été sanctionnée historiquement,
statistiquement.
FP : Par oubli ?
B d M : Par oubli. L’Homme vient sur la Terre, il s’incarne, il a perdu
complètement contact avec le plan d’où il vient. Si l’Homme venait sur la
Terre et il avait mémoire de ses expériences antérieures, des plans où il
a été antérieurement, des planètes où il a évolué, l’Homme ne pourrait
pas supporter la Terre, il ne pourrait pas supporter l’expérience.
Donc la coupure de la mémoire, elle est faite justement pour empêcher
l’Homme de soufrir de choses qu’il ne peut pas comprendre maintenant,
parce que l’Homme, dans le présent historique de sa civilisation, est
conditionné par les lois de l’impression de la planète. Il va à l’école, il subit
l’ignorance de l’école, il subit l’ignorance des parents, il subit l’ignorance de
la société, il subit l’ignorance de la civilisation et si cette ignorance est
sufsamment rafnée, elle devient de la connaissance.
FP : Tout ça pour créer un intellect !
BdM : Tout ceci pour créer un intellect ! Et ceci fait partie de l’involution,
ceci est nécessaire, ceci est normal. Mais il vient un temps dans l’évolution
d’une race, d’une planète, d’une conscience planétaire, où il y a un
changement. La conscience supramentale sur la Terre, qui a été prophétisée
par Aurobindo, elle est rendue sur la Terre, elle va évoluer sur la Terre et les
Hommes vont graduellement se grefer à cette conscience, c’est-à-dire
qu’elle va descendre en eux et elle va faire éclater le surmoi. Elle va faire
éclater l’aspect psychologique de l’ego pour donner fnalement à l’Homme
l’état d’Esprit.
Mais ce n’est pas fni l’état d’Esprit parce que l’état d’Esprit ne représente
que la composante psychologique et psychique de son lien universel.
Quand l’Homme va passer de la conscience mentale supérieure mortelle à
la conscience mentale supérieure immortelle, l’Homme va être obligé
d’utiliser un autre véhicule. Cet autre véhicule, ce sera le corps éthérique.
Donc au niveau du corps éthérique, sa conscience, au lieu d’être
substantielle, c’est-à-dire au lieu de revêtir les qualités psychologiques d’un
ego évolué, elle revêtira simplement le pouvoir de la lumière en
synchronicité atomique avec ce corps, de sorte que l’Homme à travers le
mental, sur le plan matériel ou sur les autres plans, pourra actualiser la lumière.
C’est pour ça que nous dirons dans ce temps-là que l’Esprit est dans la
matière. Mais l’Esprit qu’est-ce que c’est ? Je me bats depuis des années
avec ce concept de l’Esprit. Tous les concepts que nous avons, nous les
Hommes de la Terre aujourd’hui, tous les concepts sont des limitations
psychologiques à notre réalité universelle.
Le terme “Esprit” n’a aucune valeur vibratoire, le terme “Esprit”, quand vous
l’utilisez, ne peut pas changer la nature qualitative d’une vibration. Il peut
élever l’état émotif du mental de l’Hommen mais il ne peut pas changer la
nature vibratoire des choses. Pourquoi ? Parce que le mot “Esprit” est un
mot qui fait partie des hautes sphères astrales. Il fait partie de la
composition psychologique des mots grefés ou implantés dans le
mental de l’Homme pour que l’Homme ait ce que nous appelons une
parole d’expression, mais non pas pour que l’Homme ait une parole de
création.
Donc nous vivons, nous, sur la Terre, à l’intérieur de diférentes races,
diférentes nations, diférentes collectivités, avec un patrimoine, et nous ne
sommes pas capables en tant qu’Hommes de dépasser la forme des mots
que nous utilisons. Donc nous sommes incapables d’utiliser la vibration,
l’énergie de cette lumière qui fait partie de nous, pour faire éclater le mot
“Esprit” et dire ou expliquer ou s’expliquer ce que veut dire “Esprit”.
L’Homme doit savoir ce que veut dire “Esprit”, parce qu’à partir du moment
où l’Homme sera capable de défnir la réalité derrière la forme, il pourra à ce
moment-là contrôler l’énergie dans la forme pour se donner dans le mental,
une nouvelle intelligence.
FP : Ça veut dire que l’Homme peut participer au processus d’immortalisation ?
BdM : L’Homme doit participer au processus d’immortalisation, parce que
ce processus est un processus descendant, c’est-à-dire que c’est une
situation de vie, d’énergie nouvelle qui descend vers ou dans l’Homme.
Mais l’Homme, lui, qui la reçoit, il doit être capable émotivement et
mentalement de faire de cette énergie quelque chose de créatif pour lui.
C’est-à-dire quoi ? De se rendre libre planétairement de la mort. C’est-àdire quoi ? De pouvoir créer un nouvel univers mental.
À partir du moment où l’Homme crée un nouvel univers mental, il ne
s’assujettit plus à la mort. Il commence à défnir le réel en fonction de sa
capacité intégrale de donner à l’énergie la forme dont lui a besoin, pour
instituer sur la planète où il est, les formes dont il a besoin dans le temps
historique de sa composition. Et ainsi de suite pendant des siècles.
FP : Bon, alors c’est un processus qui va de haut en bas. Ça passe d’abord par le
mental ?
BdM : Ça passe par le mental.
FP : Mettre de la lumière dans le mental, ensuite il y a de la lumière à mettre dans
le corps astral. Jusque-là c’est quasiment envisageable, mais mettre de la lumière
jusque dans les cellules du corps physique qui se refusent à vivre une autre forme
de corps…
BdM : Non, ce ne sont pas les cellules du corps matériel qui refusent.
FP : Il y a une mémoire de mort dans ces cellules-là.
BdM : Il y a une mémoire de mort, mais la mémoire de mort ne devient
active dans l’Homme que lorsqu’elle est interprétée psychologiquement par
le moi, qui veut confondre la mort avec la vie, pour se donner au niveau de
la vie, l’impression qu’il est un être conscient. L’illusion de la conscience de
l’Homme n’est pas dans la nature même de son mental.
L’illusion de la conscience de l’Homme, elle est dans la façon dont lui en
tant qu’être bioscient ou bioconscient se représente psychologiquement les
valeurs éternelles d’une vie qui, pour lui, ne sont composées qu’au niveau
de la vie matérielle ou qu’au niveau de la mort et qui excluent pour lui
l’immortalité ! C’est-à-dire la défnition intégrale du processus de la lumière
à travers le mouvement cellulaire de sa conscience universelle.
Autrement dit, l’immortalité est beaucoup plus raisonnable que la mort,
parce que l’immortalité représente dans le fond le mouvement septuple de
l’énergie à travers tous les plans qui constituent la réalité fondamentale de
l’Homme. C’est-à-dire la progression atomique de la conscience sur tous
les plans de l’universel, à partir de la matière jusqu’aux plans les plus
sublimes.
FP : Donc ça se fait par infusion de conscience de tous ces plans-là ?
BdM : C’est ça, ça se fait par infusion de conscience dans la mesure où
l’Homme émotivement et mentalement est capable d’absorber cette infusion.
Donc ce ne sera jamais le corps matériel de l’Homme qui sera le
problème, ce ne sera jamais le corps vital de l’Homme qui sera le
problème, ce sera le centre émotionnel et le centre mental inférieur de
l’Homme qui seront le problème à la fusion et éventuellement à la
transmutation totale de son corps.
FP : Bon, les Rishis védiques, ceux qui ont précédé l’avènement de la cinquième
race, pour eux autres leur argument, c’était que l’Homme était bâti sur le roc de
l’inconscience, c’était de l’inconscience ; dans le fond, une conscience obscure là,
une résistance terrible qui refusait cette lumière-là. Et il n’y avait pas pour eux,
pour toute la cinquième race à venir, de possibilité de défaire ce roc
d’inconscience. Est-ce que ça va être une possibilité à envisager pour la sixième
race ?
BdM : Ils avaient raison parce que l’Homme faisait partie de l’involution. Et
tant que l’Homme faisait partie de l’involution, son corps matériel, ses sens,
sa composition psychologique, étaient de l’inconscience totale, même si
l’Homme avait atteint des niveaux de philosophie qui représentaient des
élixirs de compétence psychologique. Mais avec l’évolution, avec le cycle
qui retourne, l’Homme ne pourra plus de lui-même faire quoi que ce soit
pour transmuter son énergie, parce que l’Homme ne pourra plus
spirituellement invoquer les principes d’une cosmogénèse quelconque pour
entreprendre un voyage spirituel quelconque qui ne pourrait le mener qu’aux
confns de l’astral.
Donc l’Homme sera obligé par la lumière d’absorber une certaine dose
d’énergie afn de vivre le choc mental, le choc émotionnel d’une réalisation
psychologique, dans le but éventuellement de s’éveiller à sa réalité. C’est-àdire dans le but de graduellement se lever de la position de prosternation
vers la position de droiture, qui lui donnera la capacité fnale de vivre, de
manifester, de ressentir, la qualité absolue de son énergie, autrement dit la
qualité absolue de sa lumière.
Donc la capacité de transférer dans ses principes cette même qualité
absolue, à partir du moment où mentalement et émotivement il aura cessé
de questionner son universalité. C’est-à-dire son droit à la survie. C’est-àdire son droit à l’immortalité. C’est-à-dire son droit au savoir. C’est-à-dire
son droit à l’absolu. C’est-à-dire son droit à l’infnité. C’est-à-dire son droit
à la conscience qui continue, et qui continue, et qui continue dans une
gestion universelle et cosmique, qui fait partie de l’alliance entre la matière
et les plans subtils.
FP : Bon, ce transfert d’un corps mortel obscur à un corps lumineux, est-ce que
ça se fait avec le corps physique inclus ? Est-ce que le corps physique inclus lui
aussi procède à cette transformation ?
BdM : À partir du moment où l’Homme vit le transfert de cette énergie sur le
plan mental, le corps physique est déjà afecté. Si le corps émotionnel est
chambranlant, le corps physique est afecté, le corps vital est afecté. La
perception, la rentrée de l’énergie dans l’Homme, elle est toujours
proportionnelle dans son efcacité, dans son rendement évolutif, selon la
capacité émotive et mentale de l’Homme de la supporter.
Autrement dit c’est comme si je dirais… Ne vous inquiétez pas de votre
corps matériel ou de votre corps vital, mais sachez que votre corps astral
émotif, votre corps mental inférieur planétaire, peut retarder votre évolution
ou peut empêcher votre capacité d’Homme d’absorber une autre réalité
d’Homme, qui est cosmique et universelle.
FP : Bon, alors la mort blanche, ce n’est pas encore cette fnalité-là, c’est encore
une étape intermédiaire ce qu’on appelle la mort blanche ?
BdM : La mort blanche c’est une étape intermédiaire qui fait partie de la
survie de la conscience de l’Homme après la mort matérielle. L’immortalité
ça vient ensuite. Les Hommes vivront la mort blanche, c’est-à-dire que
les Hommes mourront consciemment. Et en mourant consciemment, au
lieu d’aller vers la mort, ils iront vers l’éther. Tandis que les immortels
sauront, auront accès à l’éther et au matériel à volonté. C’est la diférence.
Donc la sixième race-racine connaîtra la mort blanche.
Les Hommes qui font partie d’un noyau quelconque de cette race-racine,
qui font partie d’une Régence planétaire connaîtront l’immortalité dans ce
siècle. Donc il y a deux niveaux de conscience. Il y a des Hommes qui font
partie de la Terre, qui font partie de l’évènement terrestre, qui seront ralliés
à une puissance cosmique universelle manifestée dans la matière ici, sur le
plan matériel. Ces Hommes sont déjà des initiés, donc ces Hommes feront
le pacte de l’alliance, ils seront unis à leur propre réalité.
Les Hommes, les masses en évolution au cours des siècles futurs,
apprendront à reconnaître la diférence entre la mort et la vie. Donc ils
apprendront à reconnaître la diférence entre l’inconscience et la
conscience, la fusion grandira. Ces Hommes seront sufsamment
conscients lorsqu’ils viendront à la mort pour passer du stage de la mort
noire au stage de la mort blanche, c’est-à-dire que les Hommes ne
soufriront plus de la mort.
Donc, même s’ils meurent ou quand ils mourront, la mort ne sera plus pour
eux une angoisse psychologique comme elle le fut pendant l’involution,
pour l’Homme de l’involution. Ils seront à ce moment-là maintenus dans
des conditions temporaires et ensuite ils seront amenés à vivre sur
d’autres plans. Mais ils ne connaîtront plus la mort parce que la
conscience sera éveillée, elle maintiendra sa continuité.
Donc que vous parliez de mort blanche ou que vous parliez d’immortalité,
c’est la même chose. Avec cette diférence que les immortels sont peu
nombreux dans ce siècle. Et que les immortels au début de l’évolution de la
race-racine seront utilisés cosmiquement parlant pour la transmutation de la
conscience de la Terre. Alors que ceux qui connaîtront la mort blanche
seront ceux pour qui l’immortalité aura donné à la conscience de la Terre un
nouveau cycle d’évolution.
FP : Est-ce que l’ajusteur de pensée, lui, peut participer à la déprogrammation de
ces diférents corps, à la démécanisation du corps mental, astral, vital, physique?
BdM : Ça c’est une question très intéressante. Et je vais la répondre parce
qu’elle est très importante. L’ajusteur de pensée, sa fonction, ce n’est pas
une fonction spirituelle. L’ajusteur de pensée, quand l’Homme entrera en
contact avec l’ajusteur de pensée, à cause de son état émotif, à cause de
son état mental, l’Homme vivra une qualité d’esprit, je n’ai pas dit un état
d’esprit, j’ai dit une qualité d’esprit, qui fera de lui un être spirituel, il sera
très spiritualisé, c’est normal.
Mais avec le temps, connaissant les lois de l’initiation solaire qui lui seront
inculquées intérieurement, selon le mode utilisé par l’ajusteur de pensée visà-vis de son véhicule, le mortel, l’Homme apprendra fnalement à
reconnaître, en relation avec une instruction qui est dans le monde, il
apprendra à reconnaître les lois de la vie. Et les lois de la vie ne sont pas
écrites dans l’astral. Les lois de la vie seront écrites dans le mental de l’Homme.
Donc pour que l’Homme connaisse les lois de la vie, il sera obligé
éventuellement de lutter, non pas contre l’ajusteur de pensée, mais il sera
obligé de lutter contre les sphères astrales qui font partie de sa conscience
planétaire, à l’intérieur desquelles la lumière de l’ajusteur de pensée ne peut
pas être utilisée d’une façon parfaite, parce que l’Homme n’a pas encore
atteint l’âge de la maturité, c’est-à-dire que l’Homme ne s’est pas encore
dévêtu de sa relation psychologique, spirituelle, émotive, karmique et
animique avec la mémoire substantielle de son passé, qui est un passé
global collectif appartenant aux archives de l’humanité.
Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que l’être humain consciemment ou
inconsciemment, quand vous l’approchez ou quand il vit une expérience
interne, il vit toujours une expérience par rapport à l’humanité ou par
rapport à lui-même. Ou une expérience qui est par rapport à lui-même mais
aussi en relation avec l’humanité. Il ne vit jamais une expérience
intégralement sienne, pourquoi ? Parce que l’expérience qui serait
intégralement sienne lui demanderait d’avoir le pouvoir de mettre en échec,
DE METTRE EN ÉCHEC, à travers l’utilisation des mots, conviés par
l’ajusteur de pensée, sa volonté.
Donc viendra le temps où – je vais peut-être un peu trop vite là mais je ne
peux pas faire autrement pour le moment – ce que je veux dire c’est que
pendant l’involution l’Homme a été dominé, il a été dominé par la mort.
Pendant l’évolution l’Homme nouveau sera dominé par la lumière, il
devra briser même cette domination.
Briser la domination de la mort, c’est quand l’Homme commence à se
spiritualiser ou qu’il entre dans un chemin d’évolution, c’est sufsamment
simple, dans ce sens que la mort représentant pour l’Homme les
impressions retardataires de sa conscience, l’Homme rendu à un certain
niveau d’évolution et d’intelligence, peut voir le jeu de la mort, il peut le voir
le jeu astral dans sa conscience. Donc il peut se développer au-delà de ceci.
Mais l’Homme n’est pas outillé pour voir le jeu de la lumière à travers l’astral
de sa conscience, servant à créer en lui des chocs d’énergie pour la fusion.
Et ceci fait partie du secret de la fusion, ceci n’est pas écrit dans les
temples hermétiques du monde. Ceci fait partie des secrets de la fusion et
l’Homme devra connaître les secrets de la fusion., cest-à-dire que l’Homme
nouveau sera amené graduellement à entrer dans des sphères d’expérience
mentale tellement subtiles que la nature même de l’Esprit, éventuellement,
sera par l’Homme, réalisée. Non pas simplement en terme de savoir mais en
terme de volonté cherchant à s’approprier en lui la moindre faiblesse pour
créer en lui la plus grande des fusions, vous comprenez ?
Autrement dit – je prends seulement deux instants – c’est comme si je
disais, pour donner une symbologie plus facile à comprendre, c’est comme
si je disais : L’Homme en relation avec le monde de la mort c’est un peu
comme l’Homme en relation avec l’idéologie Russe. OK. Et l’Homme en
relation avec le monde de la lumière, avant sa fusion, c’est un peu comme
s’il était en relation idéologiquement avec les États-Unis.
Admettons qu’on aime les États-Unis et qu’on n’aime pas les Russes, c’est
un exemple que je donne. (rires du public). Bon, on peut changer ça. On
aime les Russes, on n’aime pas les Américains, ça dépend bon. L’Homme
conscient, l’Homme nouveau, l’Homme psy, l’Homme sera un être qui
pourra regarder qu’il a été dominé par l’idéologie de la gauche – de la
Russie – ça, ça fait partie du monde de la mort. Il le comprendra
sufsamment ça. Et il regardera vers l’idéologie de la droite des Américains,
de l’Europe, et il ne verra pas.
FP : Il va l’épouser ?
BdM : Il va l’épouser. C’est là qu’il va se faire prendre ! Parce que l’Homme
doit être apolitique. L’Homme conscient ne peut pas vendre sa vie, sa
conscience, son énergie à une idéologie de gauche ou à une idéologie de
droite. Donc l’Homme ne peut pas donner sa conscience à l’aspect astro-
spirituel ou à l’aspect cosmo-énergie, volonté. L’Homme doit rapatrier tout.
L’Homme devra faire la guerre autant contre l’ajusteur de pensée qu’il a
été capable de faire la guerre contre la mort. Et ceux qui réussiront à
faire la guerre contre l’ajusteur de pensée feront partie d’un noyau très
petit.
F P : En faisant la guerre à l’ajusteur de pensée, ils font le jeu de l’ajusteur de
pensée fnalement ?
BdM : Non !
FP : Non ? Sa fonction ce n’est pas justement de créer cet état-là ?
B d M : Bon OK. Je vais dans la direction de votre question. Quand
l’Homme… Bon, qu’est-ce que c’est un ajusteur de pensée ? Un ajusteur de
pensée c’est un rayonnement d’énergie prépersonnifé qui sert à la
coagulation des mondes, c’est-à-dire à l’unifcation des mondes, c’est-àdire à l’organisation et à l’évolution des mondes. Donc dans le phénomène
ajusteur de pensée, nous, nous nous instruisons d’un concept que nous
personnifons alors que ce concept n’est pas personnifable, parce qu’un
ajusteur de pensée, ça n’existe pas atomiquement.
Un ajusteur de pensée ça n’existe qu’en fonction de la capacité mentale de
l’Homme sur le plan inférieur de penser à une dimension ou à une
métaphysique ou à une cosmogénèse qui résonne dans son mental ; parce
qu’il a la faculté de télépathiquement communiquer au niveau de la pensée,
pour recevoir vibratoirement une forme dans le mental que nous, nous
appelons la pensée, qui mène à un savoir, à une connaissance. Ça c’est une
illusion !
L’ajusteur de pensée est un concept qui sert aujourd’hui pour les masses
mondiales hermétiques occultes. C’est un concept extrêmement important
parce qu’il fait partie d’une nouvelle sorte d’enseignement pour l’humanité.
Mais un jour, l’Homme sera obligé, mentalement, psychiquement,
créativement, vibratoirement, au niveau de sa volonté, de détruire la valeur
psychologique de l’ajusteur de pensée afn de connaître la fusion de son
énergie, et ensuite de transmuter la conscience moléculaire de ses corps
pour passer de la matière à l’immortalité.
Un immortel n’a jamais de maître. Un immortel n’a jamais de maître, ni dans
la mort ni dans la lumière, parce qu’un immortel fait partie de la lumière et
un immortel peut entrer dans la mort et un immortel peut entrer, demeurer
et sortir de la matière.
Un immortel, je l’expliquerai un jour, ce n’est pas un être qui est composé
de deux aspects, cosmique et planétaire. C’est un être qui a refusé la
domination à partir des plans les plus primaires de l’involution jusqu’aux
plans les plus subtils et absolus de l’évolution, qui ont été amenés à la
conscience philosophique, occulte, métaphysique du vingtième siècle par
des êtres qui ne sont pas étrangers à la conscience spirituelle de la Terre,
mais qui sont étrangers à la fusion. C’est ça la diférence.
F P : Quand vous dites que l’ajusteur de pensée est prépersonnifé, ça veut dire
quoi ?
BdM : L’ajusteur de pensée est prépersonnifé, dans ce sens que l’Homme
doit en arriver à reconnaître que la dimension psychologique de son moi, de
son surmoi, face à l’instruction ou à la communication télépathique dans
son mental, n’a de valeur psychologique pour lui, autrement dit n’a de sursis
psychologique que dans la mesure où il est capable de se diviser en deux
pour écouter qui lui parle. Et tant que l’Homme sera obligé d’écouter qui lui
parle, il sera obligé de donner l’intention à qui lui parle. En donnant
l’intention à qui lui parle, il sera sous la volonté de qui agit sur les autres
plans à travers sa matière. Donc il sera encore en initiation solaire.
Moi quand je parle, je parle. Quand je parle, je parle, je ne parle pas en
verticale, je parle en horizontale. Pour parler en horizontale il faut que j’aie
enlevé à l’absolu son pouvoir de domination sur mon mental. Sinon je ne fais que
“perroquetiser” (répéter sans comprendre) une science qui fait partie du
monde mental. Alors que ma fonction sur le monde matériel ce n’est pas de
“perroquetiser” une science qui fait partie du monde mental, comme nous
retrouvons dans les hautes cosmogonies.
Ma fonction sur le plan matériel, c’est d’instruire l’Homme dans sa capacité
de détruire le monde mental afn de faire sortir de l’énergie, la puissance
vibratoire de son mouvement à travers le mental, les plans de l’Homme qui
sont unis et qui représentent éternellement l’alliance entre la matière et la
lumière. Donc à partir du moment où l’Homme est en fusion, il ne peut plus
y avoir en lui de personnifcation ou d’impression prépersonnifée sur le plan
d’une valeur quelconque vis-à-vis de son ajusteur de pensée. Le concept de
l’ajusteur de pensée est utilisé par les mondes mentaux supérieurs pour
donner à l’Homme une science psychologique avancée de l’occulte mental.
Mais la fonction de l’Homme futur, de l’Homme nouveau-né, de l’Homme
psy, de l’Homme fusionné, est de détruire toutes les fondations de la
domination, c’est-à-dire de s’exorciser à la fois des ténèbres et s’exorciser
à la fois du pouvoir de la lumière, afn de lui-même devenir lumière, afn de
lui-même pouvoir entrer dans les ténèbres quand il veut et entrer dans la
lumière quand il veut.
F P : Est-ce que ça veut dire qu’un concept, c’est toujours une création de
l’Esprit ?
BdM : Un concept est toujours une création de l’Esprit. C’est pourquoi le
concept de l’Esprit doit être détruit, afn que l’Homme puisse libérer du
concept de l’Esprit la valeur vibratoire de son énergie utilisée sur le plan
mental, qui détruira le concept et qui donnera à l’Homme fnalement
l’énergie dont il a besoin sur le plan matériel pour créer en tant qu’HommeEsprit ; c’est-à-dire pour donner à la matière, à l’éther ou aux autres plans,
l’équivalence psychologique, critique, psychique, cosmique, d’une évolution
qui fait partie de la conscience atomique de ses principes, mental, astral,
vital et matériel. Sans parler des autres.
FP : Bon, est-ce que ça veut dire que la mort, c’est une espèce d’ange obscur,
une espèce de gardien du seuil qui empêche justement le passage à l’immortalité,
qui détruit tout ce qui n’est pas capable de passer à la lumière fnalement ?
BdM : Vous l’avez dit.
FP : C’est ça ?
BdM : Vous l’avez dit.
FP : Donc, on meurt par absence de vérité ou de lumière ?
BdM : On meurt par absence d’énergie ! On ne meurt pas par absence de
vérité. Si on avait de l’énergie, on ferait sauter la vérité comme on ferait
sauter le mensonge.
FP : Je veux dire, de conscience, prenons un autre mot.
BdM : OK. Si vous parlez de conscience, vous parlez d’énergie. On meurt
par absence de conscience, on meurt par absence d’énergie. Autrement dit
on meurt par absence de savoir, on meurt par absence de savoir !
FP : Donc, si nous étions totalement vrais, réels, on serait totalement immortels.
BdM : Si nous étions réels, nous serions immortels. La mort ça ferait partie
des musées de l’humanité. Bon, je rencontre quelqu’un un jour que je
respecte énormément, un grand philosophe, un Homme qui avait un bel
esprit philosophique, regardez ce qu’il me dit. D’abord il vient me voir et
nous avons une petite discussion et il commence à parler de l’âme. Donc je
lui parle de l’âme. Nous venions de nous rencontrer, je n’étais pas connu
dans ce temps-là.
Il me dit : “Ah ! Non, l’âme c’est pas ça, babababa”… Je lui dis : “De quel droit,
de quel droit un Homme peut-il dire à un autre Homme : non c’est pas ça”…
Ensuite je lui dis : “Il n’y a aucun concept dans la philosophie qui ne peut pas
être détruit par la conscience créative de l’Homme”. Donc il s’amène et il me dit :
“Bon, essayez de détruire le concept de syllogisme de Socrate qui fait partie
fondamentale de la philosophie occidentale”.
FP : Si je suis… Tous les Hommes sont mortels, moi je suis un Homme, donc…
BdM : “Tous les Hommes sont mortels, moi je suis un Homme donc je suis
mortel”, donc moi je dis : “Tous les Hommes sont mortels, moi je suis un
homme, moi je ne meurs pas” (rires du public). Donc il me dit : “Mais oui,
mais quelle preuve”… Je lui dis : “La question de la preuve c’est votre
question, c’est votre fardeau, ce n’est pas le mien. C’est votre problème à
vous de dealer avec la preuve, ce n’est pas mon problème à moi”. Alors
l’Homme nouveau, l’Homme conscient…
FP : Il ne vous a pas retourné votre question… De quel droit vous pouvez afrmer
ça ?
BdM : Ah ! Ben oui, il pouvait retourner la question de n’importe quelle
façon, mais je lui disais toujours : “Votre question, c’est votre question,
c’est votre doute, c’est votre problématique philosophique. Moi je n’ai pas
de preuve à vous donner, je me fous de la preuve. C’est votre question
philosophique, je la respecte. Vous, vous mourez, moi je ne meurs pas, c’est
fnal (rires du public). Vous allez me rentrer à Saint-Jean-de-Dieu parce que
je viens de vous dire ça ? Vous allez me ligoter ? Vous allez me donner un
coup de poing sur la gueule ? Il n’y a rien à faire avec moi. Vous, vous
mourez, moi je ne meurs pas. Final”. On continue ! (rires du public).
Le point que je veux faire c’est ceci, c’est que l’Homme nouveau sera
obligé, sera amené par sa propre lumière, à vérifer dans l’instantanéité sa
relation cosmique avec cette énergie. Et c’est là que l’Homme connaîtra,
reconnaîtra s’il y a en lui de l’astral, c’est-à-dire du doute. S’il y a dans
l’Homme le moindre doute, il y a dans l’Homme une impuissance. Donc il y
a dans l’Homme une coupure d’énergie entre cette source et lui, il ne peut
pas.
F P : Bon, j’étais chez des amis cette semaine et j’ai assisté à une scène assez
cocasse en tout cas. Ça a frappé à la porte, il y a un assureur qui est venu qui
voulait vendre de l’assurance-vie à cette personne, en l’occurrence une jeune
femme. Elle a dit : “Je n’en prends pas d’assurance-vie parce que je ne meurs
pas”. Et l’assureur bon, il a souri et tout… Puis il est revenu à la charge encore,
encore, et encore puis il n’a jamais réussi à la désarçonner.
Elle a dit : “Je ne meurs pas”. Est-ce que cette attitude-là c’est une attitude qui est
on va dire un peu précoce ? Autrement dit, est-ce c’est une façon de mettre la
charrue avant les bœufs ? Mais est-ce qu’il ne vaut pas mieux mettre la charrue
avant les bœufs fnalement que de se faire traîner par les bœufs ? (rires du public).
Je ne sais pas.
BdM : Oui, votre question est intéressante.
FP : Parce qu’elle ne doit pas être la seule cette personne-là à réagir de cette
façon-là aujourd’hui, puis c’est un choc pour un assureur (rires du public).
BdM : Oui,oui.
FP : Autant on a du mal nous autres à comprendre un contrat d’assurance, autant
eux autres ont du mal à comprendre cette formule-là (rires du public).
B d M : Oui, ça c’est une bonne question. C’est comme si je disais, la
conscience d’un être comporte son propre fardeau, chaque être. C’est facile
de dire des paroles dans le monde. Mais les paroles dans le monde que
l’Homme lance par la parole, elles ont toujours la valeur de sa réalité. Mais
seul lui le sait, pas l’autre.
FP : C’est ça.
BdM : Vous comprenez ? Seul lui, seul lui. Donc si cette personne qui
conteste la valeur de l’assurance-vie, dit à l’assureur qu’elle, elle est
immortelle, tout dépend de comment elle vit ça en dedans. Si elle le vit
parce qu’elle est orgueilleuse, si elle le vit parce qu’elle a été ésotérisée, si
elle le vit parce qu’elle a de l’espoir de le devenir, vous me comprenez ? À
ce moment-là elle est mieux d’avoir de l’assurance (rires du public).
FP : C’est parce qu’elle est dans une attitude.
BdM : C’est une attitude. Mais si elle le vit d’une façon intégrale, et seule
elle le sait, à ce moment-là il n’y a personne qui pourra lui vendre de
l’assurance.
FP : Donc, ni une attitude ni une habitude, une certitude ?
BdM : C’est une certitude ! Mais ce n’est pas la certitude philosophique,
c’est la certitude qui vient de la fusion entre la lumière de l’Homme et
l’Homme. Et chaque Homme qui connaîtra cette conscience vivra le poids,
le fardeau de cette conscience.
FP : On peut se faire jouer par l’ajusteur de pensée !
BdM : Ah ! Ben, efectivement, efectivement, efectivement ! Pourquoi je
disais tout à l’heure, vous ne pouvez pas vous allier à la Russie ou aux
États-Unis. L’Homme ne peut pas s’allier à la mort ou à la lumière.
L’Homme doit vaincre, l’Homme doit contrôler. Et ceci, ceci c’est tellement
neuf, c’est tellement neuf à l’Esprit de l’Homme, pourquoi ? Parce que pour
l’Homme, l’ajusteur de pensée, l’Esprit, c’est de la lumière, c’est quelque
chose de grandiose. On va par là, aussitôt que ça scintille, on y va. Mais ce
n’est pas comme ça.
L’Homme découvrira qu’il existe pour la protection des humanités en
évolution, un mensonge cosmique. Le mensonge cosmique, c’est la
fragmentation de la conscience de l’Homme à travers des formes-pensées
quelconques. C’est ça le mensonge cosmique. Donc l’Homme, pour vivre
une unité de conscience, il faut qu’il puisse rapatrier dans son expérience
matérielle la totalité de cette énergie qui est sienne, dont il fait partie.
Il ne peut rapatrier cette énergie que s’il est capable de traverser les
diférentes couches de mensonges qui deviennent de plus en plus
subtils. Plus vous êtes conscients… Plus on est conscient, plus les
mensonges sont subtils. Vous pouvez vous imaginer la sorte de mensonge
qu’un être comme le Christ pouvait vivre ! Hein !
FP : Oui.
BdM : C’est du “stock” !
FP : Oui, puisqu’il a été tenté par Satan lui-même…
BdM : Un être aussi élevé en vibration, si cet être a vécu du mensonge à un
niveau ou à un autre, le mortel, le simple mortel, ne pourrait même pas
apprécier ce mensonge. Pour lui ce mensonge deviendrait une grande
vérité.
FP : Oui.
BdM : Vous comprenez ? Et seul l’Homme en tant qu’initié, l’Homme dans
sa transmutation interne, dans son unité de conscience, dans son
intégration de conscience, peut savoir, réaliser, jusqu’où il peut aller dans la
destruction du mensonge cosmique ; c’est-à-dire dans sa réhabilitation
originale, c’est-à-dire dans sa capacité intégrale d’enlever à la fois à la mort
ou à la fois à la lumière, son pouvoir de domination.
Il est évident que la lumière ne domine pas l’Homme comme la mort domine
l’Homme. La mort domine l’Homme involutivement pour maintenir dans la
mort le pouvoir, tandis que la lumière va dominer l’Homme jusqu’à tant…
Bon, la lumière ça agit un peu comme un maître. Prenons un vrai maître, un
grand maître.
Il y en a sur la Terre des grands maîtres qui sont réels dans la substance de
leur état, même s’ils ne sont pas réels en fusion de conscience. Il y a des
grands maîtres qui sont sufsamment purs, si vous voulez, épurés dans le
mental, pour entraîner un disciple, lui jouer des tours, toutes sortes de
conneries, tu sais.
FP : Les koans zen.
BdM : Les koans zen… Pour que fnalement le disciple puisse être à la
mesure du maître et plus tard, plus grand que le maître. La lumière c’est le
maître de l’Homme. La mort c’est le maître de l’Homme involutif, la lumière
c’est le maître de l’Homme évolutif. L’Homme demain, l’Homme de la
prochaine évolution, l’Homme de la septième race-racine aura fait de la
lumière son serviteur, pourquoi ?
Parce qu’il aura totalement réuni en lui l’énergie, il ne sera plus fragmenté, il
ne sera plus dominé depuis longtemps par la mort et il ne sera plus
dominable par la lumière. Cet Homme, cet Homme nouveau, cet Homme de
l’avenir, cet Homme réel, cet Homme, ce sera réellement un être divin. Ce
sera réellement un être parfait, ce sera réellement un être total. Il
représentera une nouvelle évolution qui n’existe pas dans l’univers.
F P : Donc, ça veut dire que pendant un certain temps on peut vivre une forme
d’espoir, on peut vivre une forme de masque, de mensonge, de justifcation, mais il
arrive un temps où il n’y a plus de cadeau. Plus il y a de conscience qui rentre et
moins il y a de cadeau qui est fait à la personne qui se conscientise, là. Mais
comment passer au travers du découragement dans cette phase de
conscientisation ? Le découragement c’est quand même de l’astralité, ça fait le jeu
de l’astral. Comment ne pas lâcher, ne pas décrocher ?
B d M : Si l ’H omm e est sufsa mme nt consc ient, i l va dépasse r le
découragement, il va voir qu’il y a toujours… La lumière apporte toujours
quelque chose de neuf, toujours quelque chose de neuf, elle est créative.
Donc, elle apporte toujours quelque chose de neuf. Et éventuellement il
réalise qu’il est fautif vis-à-vis de sa réalité, il est fautif, il est fautif, il est
fautif, et éventuellement il se dompte, il se dompte, il se dompte.
FP: Mais elle se manifeste toujours quand il est au bout du tunnel !
BdM : Ah ! Bien évidemment, parce que la lumière, l’ajusteur de pensée ce
n’est pas un faiseur de cadeaux, c’est un emmerdeur absolu. Il n’y a rien
de plus emmerdeur qu’un ajusteur de pensée, rien dans le cosmos qui
soit plus emmerdeur qu’un ajusteur de pensée puisqu’il n’y a rien dans
le cosmos qui connaisse l’Homme plus que lui, puisque l’Homme est sa
création.
L’Homme est sa création jusqu’au jour où l’Homme le domine. Quand
l’Homme aura dominé l’ajusteur de pensée, c’est-à-dire qu’il aura dominé la
lumière en lui, l’Homme deviendra créateur. À ce moment-là nous parlerons
de la septième race-racine. Et à ce moment-là l’Homme n’aura plus besoin
d’un corps matériel. Ce sera la fn d’une génération et l’Homme passera à
une nouvelle évolution Jupitérienne.
FP : Comment est-ce qu’on en est arrivé à vivre cet état de chute qui est relaté
dans la Bible ou dans tous les écrits de…
B d M : La chute, elle était nécessaire parce que l’Homme devait être.
L’Homme devait être parce que le véhicule était nécessaire à l’Esprit.
L’Esprit a besoin d’un véhicule pour se manifester. La lumière a besoin d’un
véhicule pour se manifester parce que la lumière opère, voyage, se déplace
dans des espaces où le temps ne fait pas apparaître dans sa conscience la
forme.
Donc la lumière, pour se représenter une forme d’évolution quelconque, elle
est obligée de créer. Donc en créant, elle met en marche des mécanismes
cosmiques reliés à la conscience de l’atome à tous les niveaux de la
créatio n e t e ll e o bl ig e, la lum iè re, à l a c réa ti on, el l e obl ige au
développement. Donc elle oblige à éventuellement mettre en marche sur
des plans inférieurs, des mécanismes qui puissent éventuellement au cours
des époques fusionner avec elle, pour qu’elle-même encore, dans d’autres
temps, en relation avec ces mécanismes, puisse donner naissance à
d’autres niveaux de créativité.
L’Esprit ne peut pas vivre sans fn, sans fn, sans fn. L’Esprit a besoin d’une
fn. Quelle est la fn de l’Esprit ? C’est le véhicule de l’Homme. À partir du
moment où le véhicule de l’Homme est sufsamment développé pour que
l’Esprit puisse s’unir avec lui, l’Esprit à ce moment-là descend sur le plan de
cette réalité, donc il crée à travers ce véhicule une nouvelle forme.
Il crée un nouveau mouvement évolutif et les mouvements évolutifs de
l’Esprit à travers les formes, que nous connaîtrons dans soixante millions
d’années, soixante-quinze millions d’années, sont absolument en dehors
des catégories même psychiques que nous pouvons vivre sur les plans
astraux le soir lorsque nous nous déplaçons dans les éthers. Donc l’Homme
doit en arriver un jour à comprendre que la seule chose qui le limite
psychologiquement à la réalisation ou à la réalité, c’est son intellect. Son
intellect !
FP : Bon, la chute est associée à la rébellion de Lucifer ?
BdM : Oui.
FP : À son orgueil ?
BdM : Oui.
F P : Bon elle est aujourd’hui identifée aussi à Satan, le grand adversaire, le
diviseur, etc. Tout ça, ça a mis Adam et Ève dans le bain. Nous autres on est leurs
descendants et encore une fois c’est une histoire où les parents boivent et où les
enfants trinquent. Où elle est la justice là-dedans ? Ou c’est quoi cette afaire-là de
créer ?
BdM : Le concept de la justice est un concept humain qui a la valeur
émotive de donner à l’Homme l’approportionnement psychologique d’une
valeur planétaire en fonction d’une survie capable de lui donner sur le plan
humain le bonheur.
FP : Oui, mais on a créé avec la Terre et l’Homme un modèle, c’est une bataille
qui se joue les plans cosmiques !
BdM : Oui, on a créé sur la Terre un modèle qui se joue sur les plans
cosmiques. Mais l’Homme fait partie des plans cosmiques et l’Homme a
oublié !
FP : C’est ça !
BdM : L’Homme a oublié et il est tellement stupide dans son involution
qu’ayant oublié qu’il fait partie de la gestion économique, politique,
mentale, des plans cosmiques, il s’est donné le plaisir de penser que la
réalité est en fonction de ce qu’il pouvait penser, au lieu de réaliser que la
réalité est en fonction de ce qu’il est capable de détruire de la pensée qui est
intellectuelle ou “intellect”, o u d u m e n t a l i n f é r i e u r , p o u r f n a l e m e n t
télépathiquement, psychiquement, communiquer avec lui-même qui est là,
qui attend.
L’Homme il est là qui attend. Ce n’est pas ici l’Homme, ce n’est pas ça
l’Homme. L’Homme il est là qui attend de fusionner avec ceci, pour donner
à ceci une nouvelle corporalité. Mais nous les Hommes qui pensons et qui
vivons en relation avec la mort et qui avons une sensorialité totalement
mécanisée et planétaire, nous avons l’impression, à cause de notre système
nerveux, que l’Homme c’est ça. Ce n’est pas ceci l’Homme. Lorsque vous
êtes couché le soir et que vous sortez de votre corps et que vous amenez
votre conscience sur d’autres plans, vous vous foutez très bien de ce que
vous êtes dans le lit !
FP : Absolument, je vais toujours sur le bas astral et puis là je vis des expériences
érotiques (rires du public). De temps en temps je suis même dérangé dans mes
rêves érotiques, il y a Bernard qui m’apparaît – je vous le dis, ça c’est cette
semaine, vous allez m’expliquer ce phénomène – j’étais en train de vivre un beau
rêve érotique, vous m’apparaissez, vous étiez en train de tricoter. Il y avait deux
rangées de mailles, je les ai comptées, il y en avait sept puis sept, puis là vous étiez
en train de tricoter une troisième rangée de mailles…
BdM : Ben oui, je vous l’ai expliqué ce soir…
FP : OK. Bah en tout cas, c’est ça mais…
BdM : Je tricote…
F P : Ça veut dire que la pensée c’est un phénomène qui est véritablement
satanique, luciférien…
BdM : La pensée divise l’Homme !
FP : Qui le coupe de ses racines.
BdM : La pensée divise l’Homme, elle le coupe de lui-même, elle le coupe
de ses racines. Je n’ai pas objection à ce que l’Homme pense
subjectivement, mais l’Homme doit en arriver à réaliser quand il pense
subjectivement que sa pensée vient de lui. Si l’Homme réalise dans un
même temps que sa pensée vient de lui, il sera très conscient de la valeur
de sa pensée. Donc si l’Homme vit une pensée stupide, négative,
émotivement retardataire, mentalement hallucinante, il saura qu’elle ne vient
pas de lui. Il n’y a pas d’Homme qui va commettre le suicide cosmique.
Vous comprenez ?
Mais l’Homme peut commettre le suicide planétaire, astral, s’il laisse de la
pensée subjective s’infltrer dans son mental, lorsque cette pensée ne fait
pas partie de lui, elle fait partie simplement des dominations astrales qui
contrôlent l’Homme depuis l’involution. Mais ça fait des années que
l’Homme est en involution, ça fait des années que l’Homme est dominé par
une autorité autant temporelle que spirituelle, terrestre, qu’une autorité
occulte sur les autres plans, inconsciemment perçue dans ses rêves et
incomprise occultement.
Et à la fn du vingtième siècle, alors qu’il y a un retournement dans le
programme de l’évolution de l’humanité parce que l’Homme est prêt
fnalement à rencontrer sa réalité, l’Homme commence à craindre, les
épaules commencent à s’alourdir, à plier sous le poids de sa réalité.
Pourquoi ? Parce qu’il ne veut pas prendre la responsabilité absolue de son
moi cosmique. C’est ça. C’est la raison pour laquelle quand je parle à
l’Homme je me fâche.
Je me fâche non pas contre l’ignorance de l’Homme, je me fâche contre le
fait que l’Homme à travers la vibration, un jour, va piger que lui il est, il doit
devenir le maître absolu de sa destinée. Ce n’est pas la lumière qui domine
à cause de sa luminosité ou la mort qui domine à cause de son manque de
luminosité, qui est la force de l’Homme. L’Homme il est la synthèse, il est la
capacité de dépasser toute forme de domination.
Il est évident que si l’Homme conscient, évolué, est capable de voir à
travers le mensonge spirituel, occulte, planétaire, il n’est pas encore arrivé à
voir à travers les mensonges que peut utiliser l’ajusteur de pensée pour
travailler encore plus son mental, pour l’amener encore à une plus grande
domination. Parce que la lumière veut être dominée par l’Homme, parce que
tant que la lumière ne sera pas dominée par l’Homme, elle ne sera pas sur
la Terre.
FP : Bon, alors dans ce combat cosmique, pour terminer, qui a son modèle sur le
plan planétaire dans lequel nous sommes volontairement ou involontairement les
acteurs, le résultat de ce combat-là, d’après l’Apocalypse il est connu : la
conscience christique ou supramentale gagne.
BdM : Tout est connu !
FP : Bon, alors à quoi ça sert ?
BdM : À quoi ça sert quoi ?
FP : À quoi sert de faire cette guerre-là si on en connaît l’issue ?
BdM : Ce n’est pas parce que tout est connu que vous, sur le plan matériel,
ou l’Homme sur le plan matériel, est capable de sortir complètement des
valeurs psychologiques du connu pour entrer dans l’inconnu et l’impossible.
Ce n’est pas parce que tout est connu… Quand vous me dites que tout est
connu, c’est une forme psychologique de l’Homme de s’apitoyer devant
l’absolue grandeur des choses qu’il ne peut pas contrôler. C’est ça le
problème de l’Homme !
Je m’en fous moi que tout soit connu. Ce n’est pas un problème
psychologique ou psychique pour moi que tout soit connu. C’est normal que
tout soit connu ! C’est normal. C’est nous qui ne sommes pas capables
d’absorber que c’est normal que tout soit connu. C’est beau que tout soit
connu, ça démontre qu’il y a au-dessus de la matière, de l’intelligence qui
cherche à entrer dedans pour que dans la matière, avec intelligence,
l’Homme, demain, puisse connaître, puisse savoir.
Une fois que l’Homme aura dépassé l’inquiétude ou la pesanteur de la
question que tout est connu : “Qu’est-ce que je fous ici moi petite bibitte
sur une planète”, à ce moment-là l’Homme commencera à rentrer dans le
connu. L’Homme saura, l’Homme pourra parler à l’infnité de n’importe quoi.
L’Homme aura une science extraordinaire. C’est normal, c’est beau que tout
soit connu mais il faut que l’Homme en arrive un jour à tout connaître ! Et il
connaîtra, il en arrivera à tout connaître lorsqu’il aura absorbé, su, compris,
réalisé, supporté que tout soit connu. Sans qu’émotivement il courbe le dos
devant l’infnité qui est lui-même !
F P : Et face à ce confit, est-ce que c’est correct d’être un objecteur de
conscience ou carrément un déserteur ?
B d M : Objectez la conscience comme vous voulez, que vous soyez
déserteur comme vous voulez, ça fait partie de votre conscience ! Tout est
connu (rires du public).
FP : Alors tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
BdM : Tout est pour le mieux, non ! Tout est pour le mieux dans le pire
des mondes, parce que le meilleur des mondes ne fait pas partie de la
Terre, il fait partie de l’éther. Le meilleur des mondes, vous parlez comme
Huxley.
FP : On est bien peu de chose, madame Chose…
BdM : L’Homme nouveau, l’Homme, l’Homme, il est grand, il est réel, il est
puissant, il est créateur. Il sera demain celui qui donnera à la Terre sa
nouvelle conscience ! Ce ne sont pas les forces astrales, ce ne sont pas les
forces de la lumière qui dominent par leur puissance, ce sera la lumière
dans l’Homme !
C’est pour ça qu’on me dit tout le temps : “Pourquoi vous gueulez contre les
grands livres, les grands ci, les grandes cosmogénèses, pourquoi vous démolissez
tout”… Parce que l’Homme ne peut pas être dominé par une pensée
quelconque, même si elle est très haute. L’Homme il est un roi, l’Homme il
est un créateur, il ne peut pas être dominé par une pensée. Il doit l’utiliser, il
doit voir qu’elle est belle, il doit voir qu’elle est grande, mais il peut en créer
d’autres !
FP : Merci Bernard. (Applaudissements).
mise à jour le 16/06/2024