FP 023 – La cognition vibratoire [fr]

FP 023

LA COGNITION VIBRATOIRE

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François payotte (FP) : Bernard de Montréal, connaissez-vous le Docteur
Feuerstein ? En français, c’est “pierre à feu”. Feuerstein de l’Institut de recherches
Hadassah à Jérusalem. C’est en ce moment le gros centre d’intérêt au Québec.
Les travaux de ce docteur-là intéressent particulièrement tout le corps enseignant
du Québec et d’ailleurs de toute la planète, parce qu’il a fait des recherches sur la
modifabilité cognitive, les structures de la compréhension, de la connaissance,
apprendre à apprendre, etc.

Et jusqu’à présent, les théories qui primaient dans ces domaines-là, c’était que le
cerveau d’un enfant, ou sa structure cognitive était formée à l’âge de sept ans.
Après sept ans, il n’y a plus grand-chose qu’il pouvait intégrer, et plus le temps
passait et moins d’informations nouvelles pouvaient entrer, une fois que les
structures du cerveau étaient faites.

Et le Dr Feuerstein, dans ses travaux, afrme le contraire et il a mis au point des
techniques, des expériences d’apprentissage médiatisé, etc. Alors je vais vous en
donner un petit peu l’essence : L’intelligence humaine refète deux modes distincts
d’apprentissage. Tout comme l’apprentissage chez les autres organismes vivants,
l’apprentissage chez l’être humain peut résulter du contact direct avec
l’environnement.

La plupart des théories psychologiques, telle la théorie d’apprentissage par
stimulus réponse et l’approche de Piaget par stimulus organisme réponse, cherche
à savoir comment l’individu apprend en réaction ou en interréaction avec son
environnement. Deuxièmement, en plus de ce mode universel d’apprentissage,
nous soutenons que l’apprentissage humain implique un mode d’apprentissage
qualitativement diférent à l’égard du résultat fnal.

Apprendre à apprendre, ou selon nos termes, la modifabilité cognitive est une
conséquence immédiate de ce que nous appelons l’expérience d’apprentissage
médiatisé. Contrairement à l’apprentissage par contact direct, l’apprentissage
médiatisé se produit quand un intermédiaire se place entre l’élève et
l’environnement pour lui interpréter la réalité, notamment les relations mère-enfant
sont emplies d’occasions d’apprentissage médiatisé.

Par exemple, la mère choisit de présenter certains stimuli et d’en ignorer d’autres.
Elle structure, elle fltre, elle organise et fournit les stimuli dans un ordre
séquentiel ; elle attribue des signifcations précises aux objets et aux évènements.
Donc les relations temporelles, spatiales, causales et autres, non inhérentes aux
objets ou aux actions de l’enfant, sont médiatisées par la mère et par les autres
personnes qui s’occupent de l’enfant, par exemple les éducateurs.

En plus de communiquer toutes sortes d’informations spécifques, inaccessibles
par contact direct, telle la connaissance du passé, l’apprentissage médiatisé fournit
le type d’expérience nécessaire à l’établissement de la structure cognitive. En
résumé, la théorie du Dr Feuerstein, sa théorie et les instruments qui s’y rattachent,
font référence à la capacité propre aux êtres humains de modifer la ou les
structures de leur fonctionnement cognitif dans le but de s’adapter aux diférentes
exigences de la vie quotidienne et mettent l’accent sur un changement dans le
cours prévu du développement.

Ils reposent sur les hypothèses suivantes : L’être humain est un système ouvert,
accessible aux changements tout au long de sa vie. Il peut être modifé à l’intérieur
de certaines limites, cela quelles que soient les causes du retard, scolaire par
exemple. Alors avec cette théorie, avec les instruments qui s’y rattachent, le Dr
Feuerstein est capable de faire des rattrapages au niveau scolaire dans n’importe
quel groupe d’étudiants, puis d’obtenir des résultats extraordinaires.
En gros donc, il y a deux façons d’apprendre. Il y a donc, premièrement, par
l’expérience, le contact direct avec l’environnement. Deuxièmement ce qu’il
appelle la médiation, l’intermédiaire. Est-ce qu’il existe d’après vous, une troisième
voie, puisqu’il y a toujours une troisième voie avec Bernard de Montréal, accessible
à l’être humain qui lui permettrait d’apprendre, de savoir, de solutionner ses
problèmes sans passer forcément par l’expérience ou la médiation ?

Autrement dit, connaître sans point de référence avec l’extérieur, autrement dit,
existe-t-il un champ qui n’a pas été contaminé par le connu ? Une espèce de
savoir précognitif, parce que j’en ai discuté avec les directeurs d’écoles et je leur ai
afrmé qu’il était aujourd’hui possible d’avoir de l’information sans passer par la
structure mémorielle, sans passer par les stimuli, sans passer par les médiateurs,
etc.

Alors pour eux, ça s’appelle de la science infuse. La science infuse ça n’existe pas,
c’est un concept ou de l’inspiration lorsque c’est religieux, et pour eux ça n’a de
valeur autre que quelque chose qui rapprocherait de l’intuition qui ne serait jamais
permanente de toute façon et à laquelle on ne peut pas se fer absolument. Donc
ils n’entrevoient pas une troisième voie. Est-ce que vous l’entrevoyez ?
Bernard de Montréal (BdM) : D’abord si nous parlons d’apprentissage ou si nous
parlons de connaissance, si nous parlons de cognition, le processus de cognition
dont parle Feuerstein, les gens qui s’occupent d’apprentissage en général,
d’apprentissage classique, c’est un processus de cognition basé sur l’activité
relationnelle des deux cerveaux humains, l’intuitif et le rationnel.

Donc, la science s’accorde en général à dire que l’Homme possède un cerveau
rationnel qui met de l’ordre dans les choses, et un cerveau intuitif qui va chercher
par intuition des données qui peuvent ou ne peuvent pas être vérifables par la
science, qui sont plutôt d’ordre personnel, interne. Et ceci va bien, mais il y a aussi
chez l’Homme un troisième cerveau qui n’est pas utilisé par l’Homme, ce que
j’appelle le cerveau éthérique. Et le cerveau éthérique ce n’est pas un cerveau
matériel, c’est un cerveau éthérique, ça fait partie de l’Homme-Lumière, ça fait
partie de l’énergie échangée entre l’Homme, sur le plan de son cerveau matériel,
et son Esprit.

Un Homme par exemple qui pourrait voir le double humain, verrait
qu’efectivement il y a une liaison entre ce double et l’Homme matériel, et cette
liaison est une source infnie de savoir. Lorsqu’on parle par exemple, ou si on parle
de science infuse, la science infuse peut venir de l’astral, elle peut venir par le biais
de l’intuition, mais elle peut être colorée par des entités dans l’astral.
D’ailleurs c’est pour ça que la science n’a jamais utilisé l’intuition d’une façon
méthodique, parce que l’intuition ne se plie pas à la méthodologie scientifque, elle
n’est pas rigide, elle n’est pas rigoureuse. Si l’Homme, si l’intuition humaine avait
été rigoureuse, autrement dit si le lien entre le plan matériel et le plan astral, la
mémoire, le monde de la mort, si ce lien avait été rigoureux, l’Homme aujourd’hui
aurait été beaucoup plus avancé qu’il l’est sur le plan interne de sa conscience.
Autrement dit l’Homme aurait été plus occulte dans sa conscience, un peu comme
les anciens l’étaient. Mais l’Homme n’aurait pas eu accès nécessairement à une
science de la réalité, mais il aurait eu accès à une science colorée du réel intérieur,
ce que les psychiques, les médiums, les prophètes ainsi de suite, les grands
mystiques ont connu.

Donc, ce niveau d’apprentissage qui fait partie de la doctrine personnelle de
l’Homme ou qui peut faire partie des doctrines collectives sur le plan spirituel, n’a
pas d’avantage nécessairement pour la science mais il peut avoir un avantage
pour l’Homme, mais ce n’est pas un avantage fnal. Dans ce sens que, pour que
l’Homme puisse bénéfcier de l’apprentissage fondé sur une relation étroite entre
son cerveau rationnel et son cerveau intuitif, il aurait fallu que l’Homme puisse
vérifer d’une façon méthodique, directe, sans faille, les informations données.
Donc automatiquement, l’Homme aurait eu sur la Terre un certain pouvoir. Il aurait
eu un pouvoir de précognition, il aurait eu un pouvoir à diférentes échelles, selon
la relation d’échange qu’il avait avec les entités. L’Homme serait devenu une sorte
de magicien si vous voulez. Mais ceci est impossible parce que le monde de la
mort ne veut pas donner à l’Homme, ne veut pas permettre à l’Homme, que ce
dernier se libère de lui.

Donc les facultés intuitives, l’apprentissage intuitif, n’a jamais été pour l’Homme
réellement d’un ordre révélateur d’une façon permanente. Il a été pour l’Homme
d’un ordre révélateur d’une façon impermanente, personnelle, pour des raisons qui
justifaient l’action à partir de l’astral, mais non pas nécessairement sur le plan de
l’évolution humaine.

Exemple, prenons par exemple un Homme qui est très très sensible, qui est en
contact avec l’astral, qu’il lui soit donné certaines facultés médiumniques,
psychiques, paranormales, ainsi de suite, un Homme qui pourrait avoir accès à
des facultés quelconques, cet Homme serait automatiquement englobé par sa
faculté. Disons un Homme qui est dans la maison et qui voit, comme on voit dans
certaines expériences, qui fait l’expérience d’une vision avec la Vierge, par
exemple, il devient automatiquement englobé avec l’expérience.

Un type comme celui qui avait formé la religion des Mormons, aux États-Unis, Salt
Lake City, quand il a rencontré Moroni, il a été totalement englobé, fnalement il a
été assassiné, ainsi de suite. Donc, si l’Homme est en contact avec des forces qui
sont étrangères à sa cognition rationnelle, il faut qu’il y ait continuité dans la
permanence de ces informations pour que l’on puisse dire que l’Homme peut avoir
accès à de l’information infuse, et que cette information ait la même valeur sur le
plan psychologique que l’information rationnelle, que son cerveau mécanique va
chercher au niveau de la matière, au niveau du relationnel spatiotemporel.
Mais ce n’est pas le cas, pour les raisons que je viens d’expliquer disant que la
mort ne veut pas rendre l’Homme libre, parce que ça ne fait pas partie des lois de
la mort de rendre l’Homme libre. La mort sa fonction c’est de maintenir un lien
étroit sur le plan mémoriel, ce qui est la fonction de l’âme, ce qui est la nature de
l’âme, pour que l’Homme puisse continuer constamment à évoluer pour en arriver
à un certain développement au cours des millénaires, pour qu’un jour il puisse
passer d’un stage d’évolution à un autre, stage où nous sommes rendus
aujourd’hui.

Vient ensuite le troisième type d’information infuse, type qui est basé sur la relation
entre ce que nous appelions, dans le passé, l’Esprit, ce qu’on appelle aujourd’hui
le double, et l’Homme, autrement dit la partie réelle de l’Homme. À partir du
moment où l’Homme en arrivera à pouvoir bénéfcier, traiter cette information
d’une façon permanente, l’Homme aura sur la Terre le pouvoir. Mais l’Homme ne
peut pas et ne pourra pas bénéfcier de ce contact d’une façon permanente, tant
que son mental n’aura pas été altéré.

Autrement dit, tant que son moi, sa personnalité, n’aura pas été amené à un
niveau de réalité, sinon l’Homme, à cause de son astralité, détruirait la Terre. Nous
verrons, au cours des générations qui viennent, que l’Homme nouveau possédera,
aura accès à de l’information, à une connaissance infuse, qui donnera à son
cerveau rationnel et à son cerveau intuitif une nouvelle fonction, celle de pouvoir
synthétiser cette information, de la rendre utile à lui.

Mais pour que l’Homme puisse rendre utile cette information nouvelle, qui sera
d’un autre taux, il lui faudra posséder une maturité dans le mental, c’est-à-dire
qu’il faudra que l’équilibre entre son intuition et son rationnel soit établi. Une fois
l’équilibre entre le rationnel et l’intuition établi, l’Homme pourra utiliser ce nouveau
cerveau, ce troisième cerveau, et créer sur le plan matériel une nouvelle science
pour la Terre, pour la civilisation.

Si nous regardons le cerveau rationnel du point de vue des scientifques, nous lui
donnons une valeur ordonnée, à partir du moment où ce même cerveau rationnel
utilise d’une façon quantitative ou qualitative des systèmes de référence pour
mesurer son comportement humain. Donc, nous pouvons établir une règle
statistique permettant de dire que l’Homme peut passer de tel stage à tel stage,
de tel stage à tel stage, en fonction de certains paramètres qui ont été évalués et
qui coïncident avec les facultés mémorielle mécaniques du cerveau matériel
rationnel, ça c’est bon.

Mais ce que les scientifques n’ont pas regardé ou ne regardent pas encore, c’est
que le cerveau intuitif, l’aspect intuitif du cerveau humain “superimpose” sur le
cerveau matériel une certaine quantité d’informations non rationalisées, autrement
dit non perçues, non cognitives, qui permettent à ce cerveau humain cognitif,
rationnel, logique, de faire des erreurs. Pourquoi les Hommes font des erreurs,
pourquoi un Homme qui est mentalement, rationnellement éduqué, peut, quelque
part faire une erreur ? Parce qu’il y aura une infuence, une surabondance
d’informations non codifées au niveau du rationnel qui fera partie de l’intuitif, qui
fera partie de son contact avec le monde astral, qui l’amènera quelque part à faire
une erreur.

Autrement dit nous pourrions dire, par exemple, une saute de mémoire… Une
saute de mémoire. Qu’est-ce qui fait sauter la mémoire, qu’est-ce qui bloque la
mémoire ? La mémoire elle est toujours bloquée à partir d’un autre plan, la
mémoire elle est toujours bloquée à partir d’un autre plan ! La mémoire ne se
bloque jamais à partir du cellulaire, elle se bloque à partir de l’énergie qui pénètre
le cellulaire et qui fait interférence avec sa progression naturelle. Doncn même si
l’Homme possède un cerveau naturel bien éduqué à l’intérieur des théories
scientifques, il y aura toujours dans le cerveau humain une infltration venant d’un
autre cerveau, la partie intuitive.

Donc, même si nous pouvons et nous devons d’ailleurs donner et éduquer le
cerveau matériel… Et il a raison quand il dit que le cerveau matériel humain peut
être éduqué et éduqué, et réellement programmé à évoluer plus rapidement, il a
raison parce qu’il n’y a pas de limite quantitative à l’absorption d’informations.
Autrement dit, les cellules humaines du cerveau humain sont capables d’absorber
une quantité infnie d’informations. Il s’agit simplement de bien raccorder ces
informations pour que le côté intuitif du cerveau ne fasse pas interférence.
Exemple, admettons que l’on prenne un enfant qui est très doué, très intelligent,
qui a la capacité d’apprendre, donc nous l’instruisons à la planche, il viendra cet
enfant, à l’âge de sept ans, il viendra à l’âge de treize ans, il viendra à l’âge de
vingt-et-un ans, il y aura des changements de vie à ces périodes, il y aura son
niveau émotif ; et si cet enfant doit être amené à une névrose, il y aura une
coupure entre lui sur le plan relationnel et lui sur le plus intuitif, et l’enfant se perdra
dans sa personnalité.

Si nous regardons les enfants, dits souvent, les enfants qui ont des intelligences
supérieures, les enfants modèles, surdoués, vous regardez ces enfants et ils sont
tous débalancés. Pourquoi ils sont débalancés ? Non pas parce qu’ils ont appris
trop de choses, mais parce qu’ils sont surchargés énergétiquement, et ils ne sont
pas capables de prendre cette énergie et de la recanaliser ailleurs. Cette surcharge
d’énergie elle vient du plan astral, elle ne vient pas du cerveau rationnel.
Dans l’évolution future, l’Homme vivra une très grande décharge d’énergie à partir
de sa source, non seulement son rationnel devra être très balancé mais aussi son
intuitif. Mais son intuitif devra être balancé en relation avec son expérience et non
en relation avec l’intuition elle-même. C’est la diférence entre l’Homme nouveau
qui sera intelligent dans un autre ordre, et l’Homme ancien qui peut être intelligent
dans l’ordre que nous connaissons.

L’Homme aujourd’hui, qui passe de l’involution à l’évolution, peut bénéfcier à
planche, de son rationnel, il doit prendre conscience totalement de son intuitif pour
pouvoir bénéfcier parfaitement de sa lumière. Parce que la lumière est à une
énergie tellement puissante, que lorsqu’elle passe à travers le mental humain, elle
peut être colorée par l’intuitif, elle peut être colorée par l’astral. Si elle est colorée
par l’astral, à ce moment-là elle prendra tellement de place dans la psychologie de
l’Homme que, l’Homme se séparera, niera, ne s’intéressera plus au rationnel.
Et c’est ce qui se passe lorsque l’Homme passe de l’involution à l’évolution, il y a
une période de haute fermentation spirituelle où il n’est plus intéressé aux choses
de la Terre, il n’est plus intéressé au travail, il n’est plus intéressé aux choses qui,
auparavant, faisaient partie de son statut psychologique pourquoi ? Parce que la
décharge de sa propre lumière, colorée à travers l’astral n’est pas sufsamment
ajustée dans son expérience nouvelle pour qu’il puisse à la fois préserver son
rationnel, voir à travers son intuitif, afn de bénéfcier de son supramental ou
bénéfcier de sa science infuse.

L’ego n’est pas structuré psychiquement, n’est pas structuré au niveau de la
mémoire, pour absorber le choc d’une vibration qui lui donne de la connaissance
infuse. Regardez Cayce. . . Cayce s’en allait une journée dans un magasin en
Virginie, et tout d’un coup il entre et il commence à commander toutes ses choses
en espagnol. Et le bonhomme qui le connaissait depuis très longtemps a été
surpris, Cayce a parlé en espagnol, il est sorti du magasin et c’est seulement en
sortant du magasin qu’il a pris conscience qu’il avait parlé dans une autre langue.
Quand il était là et qu’il parlait en espagnol, il n’avait aucune conscience,
autrement dit il avait été protégé au niveau de l’ego par sa propre énergie. Et c’est
pourquoi le phénomène de la science psychologique qui veut donner une certaine
attestation véridique à la statistifcation de l’intelligence et des méthodes de
l’intelligibilité, est une science qui refuse d’octroyer à un autre palier de la région
mentale de l’Homme une capacité d’instruire l’Homme, pourquoi ? Parce que
l’Homme fnalement doit ici sur le plan matériel gérer tout, il doit être en contrôle.
Moi j’ai beaucoup plus d’appréciation pour la science – bien que je sois un homme
occulte – que les gens s’imaginent, parce que je suis beaucoup plus pour la
science que pour l’intuition, parce que la science vient sous le contrôle de
l’Homme mais elle est encore aveugle, elle est encore orgueilleuse la science.
Parce que ça fait simplement quelques années, quelques générations, qu’elle
commence à contrôler un peu les choses. Mais elle ne peut pas tout contrôler, la
science ! L’explosion atomique en Russie c’est une chose… L’Homme ne peut pas
empêcher les accidents, parce que les accidents ne sont pas produits par
l’Homme, les accidents sont produits à partir de l’astral.

FP : Quand il prend une chance ?

BdM : Quand il prend une chance. Prendre une chance, ça veut dire quoi ? Ça
veut dire ne pas être parfaitement, totalement, attentif. Autrement dit, ça veut dire
ne pas être totalement dans une situation mentale qui empêche l’intuitif de faire
objection ou interférence avec le rationnel. Sinon, si l’Homme était constamment
en étude profonde d’observation en ce qui concerne ce qu’il fait, l’Homme
deviendrait totalement névrosé, son système nerveux ne serait pas capable de le
supporter, c’est ça qu’on appelle le perfectionnisme.

L’Homme ne serait pas capable de supporter de faire telle chose bien, telle chose
bien, telle chose bien. Il y a des humeurs, il y a des courants d’énergie qui passent
dans l’Homme à travers le cerveau intuitif et qui, automatiquement, bloquent la
mémoire et qui font que nous avons des accidents. La science doit l’admettre
ceci.

Si la science revient en attaque et elle dit : “Oui mais ça c’est aujourd’hui, mais au
cours des générations, l’Homme sera très très avancé sur le plan de l’organisation
cérébrale de son information, et l’Homme pourra fonctionner presque comme un
computer”, l’Homme ne fonctionnera jamais comme un computer, parce que ce
n’est pas l’Homme qui est le computer, c’est l’énergie, c’est l’énergie.
C’est l’énergie qui est la totale organisation du mouvement de sa propre lumière et
c’est l’Homme qui deviendra demain le récepteur de cette énergie. Ce qui
empêche l’Homme de pouvoir recevoir cette information d’une façon permanente,
correcte, sans faille à tous les niveaux de l’expérience ou de la recherche, c’est
l’émotivité.

FP : Donc le développement de ces facultés cognitives, est-ce que c’est relié à la
transparence de l’ego ?

BdM : C’est directement relié à la transparence de l’ego, et c’est pourquoi
l’Homme n’est pas capable de supporter une ingestion d’énergie, si vous voulez,
d’un ordre qui dépasse les capacités égoïques de ne pas se surprendre de sa
qualité absolue.

Tant que nous sommes amenés graduellement à prendre conscience, par
interposition ou directement avec le monde matériel, d’une certaine science, nous
sommes capables, au niveau mémoriel, d’ajuster, puis d’ajuster, d’ajuster,
d’ajuster, d’ajuster, mais nous faisons toujours partie de l’expérience humaine.
C’est-à-dire que nous avons toujours à étudier du matériel qui, dans un sens ou
dans un autre, représente la sensorialité mécanique du cerveau humain à
s’adapter psychologiquement à la sensorialité perceptive de sa cognition humaine.
Mais si nous passons à un autre stage de la connaissance humaine, si nous
passons au stage de la compréhension des lois de l’atome, des lois de l’animal,
des lois de l’abeille, des lois de la plante, des lois de la vitalité, des lois de la
génétique, des lois de la lumière, des lois du feu, des lois de l’espace, des lois du
temps, et de toutes les lois qui font partie de l’organisation invisible de ce qui est
structurellement spatiotemporel, nous sommes obligés quelque part de renoncer,
en tant qu’Hommes, à une capacité intégrale de nous adapter phénoménalement à
de l’information mécaniquement gratuite, pour prendre part à une phénoménologie
qui transcende la nature de l’ego ; et qui permet à l’Homme, sur le plan mental, de
s’attribuer la capacité d’amener ou de digérer, ou de s’instruire ou de manifester
une énergie qui est intelligente.

De l’énergie c’est intelligent. Nous les Hommes aujourd’hui, avec la science ou les
scientifques qui travaillent avec l’intelligence, nous croyons que de l’intelligence
c’est de l’organisation quantitative et qualitative fondée sur le mécanisme de la
mémoire que nous attribuons à la cellularité de notre mental, ceci est une illusion.
La seule fonction de la cellule, c’est de pouvoir agencer une vibration qui fait partie
d’un espace-temps qui est en dehors de l’espace-temps matériel avec
l’électrochimie physicalité de notre nature humaine pour qu’il y ait contact.
La fonction des cellules c’est de faire le contact. Donc la cellule, sous l’impression
vibratoire de l’énergie, peut vibrer, donner un rendement mécanique que nous
appelons le mémoriel, mais un mémoriel qui est toujours assujetti à la
contemplation intérieure de l’ego pour le bénéfce de la personnalité, mais toujours
sous les lois de la terreur, les lois qui sont celles de la mort.

Avant que vous commenciez cette question intéressante, je voulais parler, je
voulais dire : Aujourd’hui pour nous, la mort c’est un monde abstrait, la mort c’est
comme la philosophie de la vie, la mort c’est comme la poésie de l’après
matérialité, la mort c’est les chants élégiaques d’un futur qui ne nous concerne
pas aujourd’hui, parce que nous sommes dans les champs de blé ici. Mais un jour
l’Homme devra savoir, réaliser, et connaître, et comprendre, l’espace-temps qui
est au-delà de notre espace-temps matériel, et que nous appelons pour le temps
présent la mort, mais qui dans le fond fait partie du plan astral, et même auquel
nous donnerons un jour un autre nom. La mort est une réalité.

FP : Est-ce que ça fait partie de votre instruction, et comment pouvoir transmettre
ce que vous savez dans un langage approprié, par exemple à ceux qui ont pour
fonction de nous éduquer, aux éducateurs, aux pédagogues ?

BdM : Bon, si nous parlons d’une instruction, une instruction c’est une sorte de
savoir qui s’établit, qui s’imprègne dans une humanité et qui traverse la
conscience des races au cours de l’évolution. Une instruction ce n’est pas une
mode de fn de semaine, c’est quelque chose qui s’imprègne dans la conscience
humaine, qui se difuse au cours des âges, qui se difuse au cours des siècles, à
travers diférents systèmes.

Une instruction c’est beaucoup trop vaste pour être englobée par l’Homme, pour
être perçue par l’Homme d’une façon cognitive. L’instruction c’est le mouvement
d’une énergie sans fn, et moi je suis aussi autant lié à cette énergie qui se canalise
en moi, que d’autres Hommes seront liés à cette même énergie qui se canalisera
en eux, mais qui manifestera son intention évolutive à travers leur propre
personnalité, à travers leur propre personne.

Il y a des choses qu’aujourd’hui moi je peux dire, que d’autres Hommes demain
défniront plus profondément, moi je ne peux pas tout canaliser ce qui doit être
canalisé.

FP : Lorsque vous parlez de l’impossible, vous parlez de l’impensable, mais la
pensée elle est incapable de mettre des mots sur de l’impossible ou de
l’impensable ?

BdM : La pensée, ce n’est pas le rôle de la pensée de mettre des mots sur
l’impossible ou l’impensable, parce que l’impossible ou l’impensable est le début
du réel, c’est le début du savoir, c’est le début de l’intelligence. La pensée c’est la
fn de l’ignorance, donc la fn de l’ignorance est toujours la fn de l’ignorance, non
pas le début du savoir. Un Homme qui sait ne peut pas penser à ce qu’il sait, s’il
pensait à ce qu’il sait, il ne pourrait pas penser ce qu’il dit, il ne pourrait pas dire ce
qu’il pense, parce que ce qu’il pense ne se pense pas.

Donc, il serait incapable sur le plan de l’ego de pouvoir se donner une gratifcation
quelconque, il serait incapable de faire la cognition de ce qu’il sait, il deviendrait
fou. Pourquoi ? Parce que le troisième cerveau, le cerveau éthérique, n’est pas
éduqué à la mémoire, il n’est pas éduqué à l’intuition, il se fout du mémoriel et il
est totalement au-dessus de l’intuition qui est le partage entre la vie de l’Homme et
le monde de la mort.

Le troisième cerveau il sait, le troisième cerveau a une vision linéaire autant de la
spatiotemporalité, qu’il a une vision instantanée du monde de la mort. Un Homme
qui travaille ou qui utilise son cerveau éthérique peut parler à des entités à travers
la médiumnité de certaines personnes dans le monde de la mort, et leur dire : “Ce
n’est pas ça que vous devez faire, vous devez faire ceci”. Le monde de la mort, il a
été créé d’une certaine façon.

L’Homme qui possède un cerveau éthérique, où le cerveau éthérique est actif, n’a
plus besoin d’apprendre rien, sa seule fonction c’est de canaliser ce qui est.
Tandis que l’Homme qui fonctionne sur le plan intuitif ou sur le plan rationnel doit
apprendre. Pourquoi ? Il doit apprendre pour avoir une mesure de lui-même,
tandis que l’Homme qui vit au niveau d’un cerveau éthérique n’a pas à apprendre
pour avoir une mesure de lui-même, il a la mesure de ce qui est réel et qui passe à
travers lui au fur et à mesure qu’il parle.

Donc l’Homme nouveau parlera, et c’est en parlant qu’il réalisera ce qui doit être
su, c’est en parlant qu’il réalisera l’infnité de ce qui est, c’est en parlant qu’il
comprendra l’universel, c’est en parlant qu’il découvrira que les mystères
n’existent pas, c’est en parlant qu’il pourra dire que là-bas il y a telle chose qui se
passe, ou dans tel pays, demain matin à dix heures, il se passera quelque chose,
ou que dans le monde de la mort, il y a telle ou telle chose qui se passe.
Donc le savoir, la relation entre le cerveau éthérique et les cerveaux humains, c’est
une relation qui fait partie de la nouvelle évolution et vous ne pouvez pas
demander à des scientifques de prendre conscience de ceci. Un scientifque qui
commencerait à utiliser son cerveau éthérique, il sortirait de la science que nous
connaissons et il entrerait dans une autre science. Il serait obligé de voir l’illusion
de la mécanicité de son mental et de réaliser qu’il y a, en fait, dans le domaine de
l’intelligence, des mondes qui sont totalement inconnus.

Je vous donne un exemple. Nous parlons aujourd’hui d’intelligence sur la Terre,
parce que nous sommes intéressés à développer notre faculté mentale afn de
mieux comprendre le mode de vie dans lequel nous sommes, et aussi afn
d’organiser la matière selon un mode de besoin qui nous convienne. Mais ça c’est
l’intelligence de l’Homme sur le plan matériel. Il y a des formes d’intelligences dans
le cosmos qui ne sont absolument pas apprivoisables, c’est-à-dire il y a des
formes d’intelligences qui sont simplement lumière, qui sont simplement
instantanées, qui sont simplement créatives. Comment pensez-vous que l’univers
a été créé ?

Nous regardons l’univers avec ses galaxies, ses planètes, ses systèmes, ses
soleils. L’intelligence de cette astronomie, elle vient d’où ? Nous sommes obligés,
nous en tant qu’Hommes, de chercher une origine absolue, nous lui avons donné
le nom de Dieu, parce que nous sommes des “petits culs”, donc nous lui avons
donné le nom de Dieu. Mais nous n’avons jamais réalisé ce que veut dire
“intelligence”, nous n’avons jamais réalisé ce que veut dire “pensée”, nous
n’avons jamais réalisé que le mot “intelligence” est un mot créé par l’Homme sur la
base psychologique de sa sensorialité à la domination de la matière contre son
niveau de mentation.

Nous n’avons jamais réalisé que le terme “intelligence”, le mot “intelligence”, est
un mot qui sert à nous défnir en tant qu’êtres, comme étant des êtres
n’appartenant pas à l’intelligence. En employant le terme “intelligence”, en
employant le terme “apprentissage”, en employant le terme qui veut que nous
puissions défnir notre réalité psychologique, notre réalité de moi, notre réalité de
personnalité en fonction d’une prérogative quelconque ou en fonction d’un résultat
quelconque, nous avons perdu la notion que nous sommes intelligents, que nous
sommes lumière, l’Homme est lumière.

Donc en construisant dans notre mental, dans nos études, des tours euphoriques,
tours que nous avons encensées, que nous avons perfectionnées, que nous avons
rendues tellement artistiques, que la moyenne des masses ne peuvent pas
comprendre qu’est-ce que c’est de la cognition mécanique, nous avons perdu
conscience de nous-mêmes. Nous avons perdu conscience de notre science
infuse, nous avons perdu contact avec les circuits universels, nous avons perdu
contact avec nous-mêmes et nous avons cru que, nous les Hommes, nous
sommes de la matière.

Lorsque nous ne sommes pas de la matière, les Hommes, la matière n’est que
l’expression de l’Esprit organisé synthétiquement par la lumière pour la
glorifcation de sa propre présence dans des mondes qui ne font pas partie du
matériel, dans des mondes qui ne font pas partie de la mort, dans des mondes qui
font partie de ce que vous appelez l’éternité.

C’est-à-dire des domaines où l’énergie en mouvement de façon absolue, sans fn,
sans origine, et sans fnalité, crée, et crée, et crée, et crée, et demande, par sa
propre détermination dynamique, de se fondre avec des plans que nous appelons
la mort, que nous appelons la matière, afn de se mieux défnir, afn que ces
mondes, la mort, et que la vie sur le plan matériel, puissent en arriver un jour à
posséder un taux vibratoire capable de supporter cette luminosité qui créera
l’Homme nouveau, qui créera l’Homme de la septième génération, l’Homme
jupitérien, l’Homme qui pourra sortir de son corps, neutraliser sa fonction
purement biologique, pour entrer en contact avec un autre monde qui, aujourd’hui,
n’existe pas dans les archives cosmiques, mais qui sera créé par l’Esprit dans un
temps où l’Esprit fnalement aura recomposer totalement avec ses sept principes,
ses sept plans, c’est-à-dire ses sept demeures.

L’Esprit existe en sept plans, il existe dans sept demeures, et l’Homme, un
jour, devra savoir ceci, que l’Esprit il est dans sept plans, dans sept
demeures, et ces sept plans sont son habitation. Dans le monde de la mort,
dans le monde de l’astral, l’Esprit est prisonnier. Dans le monde de la matière,
l’Esprit est dormant. Dans le monde du mental supérieur que découvrira l’Homme
nouveau, l’Esprit commence à s’éveiller. Quand l’Esprit commence à s’éveiller,
qu’est-ce qui se passe dans le monde de la matière, dans le monde inférieur de
l’Homme ? Il y a un Homme nouveau.

C’est l’Esprit qui donnera naissance à l’Homme nouveau, ce n’est pas l’Homme
nouveau qui va se donner naissance, ce n’est pas l’Homme nouveau qui va sortir
lui-même de son propre œuf, c’est l’Esprit, c’est la lumière. Donc quand nous
parlons d’intelligence, nous parlons du mouvement d’une énergie qui est sans
forme, qui n’a pas de début, qui n’a pas de fn. Vous parlez d’énergie, vous parlez
d’intelligence. Vous ne pouvez pas parler d’énergie et ne pas parler d’intelligence.
Mais c’est lorsque cette énergie descend sur les plans où elle est utilisée par des
modalités, imprimée de sa propre perfection qu’on appelle les Esprits de la forme,
qu’on appelle les âmes descendues, qu’on appelle l’Homme dans la matière, c’est
à ce moment-là que cette énergie, que cet Esprit devient coloré, c’est à ce
moment-là que l’Homme en involution, c’est à ce moment-là que nous
connaissons la mort !

C’est à ce moment-là que nous perdons conscience de notre relation avec les
circuits universels, que nous n’avons plus d’immortalité, que nous n’avons plus de
contact avec la source, que nous n’avons plus de lumière et que les Hommes sont
obligés de s’assujettir à des conditionnements cérébraux, pour en arriver à une
glorifcation du concept de l’intelligence mécanisée, tel que ce bonhomme tente
de préconiser, dont il a raison sur le plan mécanique mais qui, sur le plan
universel, n’a absolument aucune, aucune réalité.

FP : Il n’y a pas de rapport entre l’intellect, le développement de l’intellect, et
l’intelligence à laquelle vous faites allusion ?

BdM : Le développement de l’intellect c’est un développement basé sur
l’actualisation fréquentielle de l’Esprit à travers le monde des cellules, pour le
perfectionnement de la relation entre l’Homme et la matière, sous les exigences
des lois de la mort. Moi je suis un homme qui aime beaucoup parler, qui aime
beaucoup parler pour savoir. Je suis un homme qui est en relation constante avec
ma source. Donc je suis très conscient de l’infnité, je suis très conscient des
mondes, je suis très conscient de l’évolution sous tous ses aspects quand je le
parle, et quand je ne le parle pas, j’en suis conscient sur le plan mental.
Et je sais très bien que malgré toutes les données de toute la science
d’aujourd’hui, ceci fait partie du développement mécanique et planétaire de
l’Homme involutif. Viendra un temps où l’Homme aura accès à un autre niveau
d’intelligence, l’Homme saura qu’est-ce que c’est de l’intelligence. De l’intelligence
ce n’est pas de la réfexion. Si vous, vous me dites : “Ah ! Bernard de Montréal
c’est un type qui est très intelligent”, il faut que vous fassiez attention parce que si
vous dites que moi je suis intelligent, vous ne comprenez pas ce qu’est
l’intelligence. Vous me donnez une faculté, vous accolez à ma personnalité une
faculté qui n’est pas ce qu’elle est.

FP : Ça veut dire que de l’intelligence universelle, je fais une intelligence
individuelle ?

BdM : Voilà ! Et ça c’est une erreur, parce que cette faculté que j’ai de canaliser
l’impossible, tous les Hommes l’ont. Moi je commence un cycle d’évolution, je
prépare un cycle d’évolution, mais je le prépare parce que tous les Hommes l’ont.
Les Hommes ont besoin des clés, donc je donne les clés. Mais vous n’avez pas le
droit d’aller accoler à ma personnalité, à ma personne humaine, ma personne
mortelle, la qualité d’être intelligent, parce qu’à ce moment-là vous faites l’erreur
de penser comme nous avons pensé dans le passé.

Vous enlevez à ma personne l’universalité de l’intelligence, vous enlevez à
l’intelligence l’universalité de ma personne, et vous vous faites autant de
dommages à vous-même, qu’à moi-même, qu’aux Hommes. Nous ne pouvons
plus parler, demain au cours de l’évolution, d’intelligence comme nous avons parlé
dans le passé. Par le passé ça faisait partie de la recherche de l’Homme, ça faisait
partie du fait que l’Homme était coupé des circuits universels.

Mais lorsque, demain, l’Homme sera en contact télépathique, mental, avec luimême, il ne vivra plus, il n’aura plus cet orgueil dans l’œil que nous découvrons
chez les Hommes qui vivent ou qui bénéfcient d’une intelligence mécanisée. Il
sera extrêmement limpide dans l’œil, il sera extrêmement près de lui-même, il
pourra facilement pleurer quand il parlera d’Intelligence, parce que c’est en
pleurant, quand il parle d’Intelligence, qu’il fait passer à travers lui-même, à
travers cette émotion créative, l’infnité de ce pouvoir, l’infnité de cette
grandiose phénoménologie que l’Homme demain saura.

L’Homme ne peut pas parler de ce qui est au-delà de sa conception purement
primitive et ne pas sentir en lui la peine que les Hommes ne comprennent pas
qu’est-ce que c’est de l’intelligence. Il ne peut pas, parce que si nous parlons des
mystères de l’Homme, si nous parlons des mystères de la vie, si nous parlons,
nous pouvons parler de n’importe quoi, si nous parlons de n’importe quoi, nous
sommes obligés de reconnaître que, pendant l’involution, nous avons été
orgueilleux, nous avons pensé être, nous avons cru être.

Et nous nous apercevrons, demain, qu’être, ça fait partie d’un autre temps, ça fait
partie d’une autre évolution, les règles du jeu sont diférentes. Un Homme qui EST
ne fait plus partie du monde de la mort, il ne peut plus être assujetti dans son
mental par des données psychologiques qui servent à donner à son ego une
certaine prestance, il n’a même plus besoin de la connaissance, il n’est plus
intéressé à la connaissance.

Quand l’Homme ne sera plus intéressé à la connaissance d’une façon
psychologique, d’une façon réfective, il commencera à bénéfcier du savoir. Vous
ne demandez pas à l’eau qui passe dans le robinet de se taire une fois que le
robinet est ouvert, mais une fois que cette eau passe et que le robinet est ouvert,
vous ne pouvez plus le fermer.

Donc l’Homme, lentement, verra son robinet ouvert, parce que lui ne sait pas la
pression de l’eau, mais l’eau connaît sa propre pression. L’eau connaît sa
pression, donc elle passe un peu dans le robinet, et le robinet il est fatigué, l’eau
elle a sa pression, et l’Homme, le robinet, il est impatient, il veut goûter de cette
pression, il veut goûter de son mouvement infni, il ne sait pas que lorsqu’il va
passer dans ce tube, le robinet va sauter.

Le robinet c’est l’ego, le robinet c’est la personnalité, et c’est ça que l’Homme ne
sait pas. C’est pour ça que j’ai toujours dit : Les Hommes nouveaux, les
Hommes qui vivront l’instruction et qui s’adapteront graduellement à un
nouveau mode de mentation soufriront dans la patience, ils soufriront dans la
patience parce que le robinet veut goûter de cette pénétration, de cette présence,
de cette intelligence, qui est toujours là.

Mais la lumière sait, parce que l’Esprit il est sur tous les plans. L’Esprit de
l’Homme connaît la fébrilité de son cœur, de ses organes, il connaît la fébrilité de
son émotivité, il connaît la fébrilité de son mental, de ses pensées. L’Esprit de
l’Homme, c’est l’Homme. Nous avons toujours cherché à placer l’Esprit ici et
l’Homme là, l’Esprit et l’Homme ils sont UN, mais ils sont divisés à cause de la
compartimentation psychologique de son ego, qui est le résultat de la fabulation
créée par l’astral pendant l’involution.

FP : Ça veut-dire qu’autour de la pensée de Krishnamurti, de celle d’Aurobindo, de
Satprem, Mère et compagnie, il y a des écoles ésotériques qui s’afrontent,
“s’afrontent”, c’est un bien grand mot, mais qui essaient de défnir les attitudes
qui seraient prépondérantes justement à la canalisation cette énergie. Et il y a
encore une fois deux thèses qui s’opposent, il y a une école qui va dire : “Et bien
pour canaliser l’énergie supramentale, il faut être fort, il faut être orgueilleux”, puis
d’autres disent : “Non, il faut être humble, simple”. Est-ce qu’il faut être l’un ou
l’autre ?

BdM : Vous savez, les écoles font partie de l’involution… Les écoles avec tout ce
qu’elles apportent à l’Homme… Si les Hommes qui font partie des écoles
ésotériques étaient conscients, il n’y aurait pas d’écoles ésotériques. Donc, si les
Hommes qui font partie des écoles ésotériques bénéfcient dans leur
acheminement de ces écoles, s’il est normal qu’il y ait des failles, qu’il y ait de la
personnalité dans ces écoles, il est normal qu’il y ait de la confrontation, des
confits entre l’école d’Aurobindo et l’école de Krishnamurti.

Mais ce n’est pas Aurobindo qui est le problème, ce n’est pas Krisnamurti qui est
le problème, ce sont les Hommes, les disciples, les élèves, ceux qui viennent
après et qui veulent se donner le drapeau de l’école. Ce sont toujours les pions qui
mettent de la merde dans l’école. Ce ne sont jamais ceux qui créent les écoles.
Il y a dans un des livres de Krishnamurti… Il le dit d’une façon très claire, c’est
peut-être la seule chose que je connais de Krishnamurti sur le plan de l’expérience
cognitive, quelque part il dit : “L’Homme pense qu’il pense”. Qu’est-ce que vous
voulez dire à un Homme comme ça, qu’est-ce que vous voulez gueuler, qu’est-ce
que vous voulez enlever à un Homme qui dit en public, dans un livre : “L’Homme
pense qu’il pense”.

FP : Il est correct !

BdM : Il est correct, il est correct. Donc ce que les écoles ésotériques ont besoin,
ce ne sont pas de nouvelles théories, elles ont toutes les théories dont elles
disposent et qui font partie de leur expression. Mais elles ont besoin d’Hommes,
dans ces écoles, qui sont humbles, elles ont besoin d’Hommes qui sont humbles
et qui sont capables d’aller chercher dans l’école telle chose, et dans telle école
telle chose, parce que toutes les écoles concernent toutes les personnalités de
l’Homme.

Pourquoi il y a tant d’écoles ésotériques ? Parce qu’il y a diférentes personnalités.
Vous avez les Rose-Croix qui sont très philosophiques, pourquoi ? Parce qu’il y a
des types philosophiques. Vous avez les écoles orientales qui sont très mystiques,
parce que vous avez des types mystiques. Vous avez les écoles comme
Krishnamurti qui sont plutôt d’ordre psychologique, parce que vous avez des
Hommes qui sont d’ordre psychologique.

Donc, il y a diférentes écoles pour traiter avec diférentes personnalités humaines.
Pourquoi ces personnalités humaines se déchireraient entre elles et feraient
efondrer les écoles, ce n’est pas intelligent ! Je suis sûr qu’un Homme qui serait le
moindrement conscient, le moindrement au-delà de la personnifcation de la
connaissance et qui irait dans Krishnamurti, qui irait dans Aurobindo, qui irait dans
telle, telle, telle, il verrait : Ah ! Telle chose, telle chose, telle chose !
Il saurait ce que lui savait, ce que lui savait, ce que lui savait, ce que lui savait, il le
saurait. Mais s’il veut commencer à s’élever, se donner le titre de prince spirituel
pour épater ceux qui sont autour de lui, pour s’épater lui-même, pour épater
l’école, et pour faire sauter l’école, à ce moment-là c’est là qu’il y a des confits. Et
j’ai remarqué, et ça c’est malheureux, ce ne sont jamais ceux qui ont donné en
général, les écoles au monde, qui soufrent d’incompétence psychologique.
Ce sont ceux qui sont venus après eux et qui ont voulu se donner un statut, qui
ont voulu devenir les seconds, les tierces maîtres, ce sont ces Hommes-là qui sont
dangereux pour les écoles ésotériques. Moi quand je dis : Les écoles ésotériques
seront efondrées un jour, je ne parle pas contre les Hommes qui ont amené vers
l’Homme une science. Je parle de ces Hommes qui sont aujourd’hui dans ces
écoles, qui travaillent dans ces écoles, et qui veulent maintenir ces écoles en vie,
contre tout.

Ce sont ces gens-là qui sont dangereux, parce que ces gens-là ne savent pas
qu’ils sont astralisés, qu’ils sont astralisés par des entités sur les très très hauts
plans spirituels. Et ces plans créent la guerre entre les Hommes spirituels. Il y a
beaucoup de guerre entre les Hommes spirituels ésotériques aujourd’hui, et c’est
une des raisons pour laquelle je me suis toujours refusé et je me refuserai toujours
de rencontrer en public plusieurs personnes que j’aimerais rencontrer.

Ce serait intéressant si je pouvais rencontrer en public, sept, huit, neuf, personnes,
et parler avec l’un et parler avec l’autre. Je ne peux pas faire ça, parce que les
Hommes sont en confit. Les Hommes agissent comme des “primadonnas”. Si je
veux rencontrer Krishnamurti, je vais le voir, seul, je ne vais pas rencontrer, je ne
veux pas vivre, je n’ai pas à vivre la confrontation, parce que si je suis dans une
situation où il y a confrontation, je déclare la guerre.

FP : Finalement, est-ce que suivre une autorité ce n’est pas rejeter l’intelligence ?
Suivre une autorité, quelle qu’elle soit…

BdM : Oui, suivre une autorité, on peut prendre une autorité quelque chose, si on
l’a en soi-même. On va chercher, on sent, on sent : “Ah ! Ce bonhomme il dit
quelque chose qui clique”, on ne comprend pas parfaitement, mais un jour ça ne
clique pas, ce n’est pas assez, on va ailleurs. Mais un jour on doit aller en soi, on
doit aller en soi ! La fonction des écoles ésotériques, c’est pour permettre à
l’Homme de se découvrir, de se découvrir lentement, graduellement, mais pour
que l’Homme se sache, il faut qu’il se sache par lui-même.

L’Homme ne se saura jamais à travers d’autres, c’est impossible. Vous ne pouvez
pas demander à l’Esprit d’un Homme de se manifester à l’Homme sous
l’empire, sous l’impression d’un autre. L’Esprit… D’ailleurs l’Homme verra au
cours de l’évolution. Nous entrons dans un cycle extrêmement important en
évolution. Qu’est-ce que c’est l’évolution ? C’est le développement de
l’individualisation de l’Homme, c’est le développement de la personne, c’est le
développement de la fusion.

Qu’est-ce qu’il y a de plus grand dans le cosmos que la fusion entre ce plan et ce
plan ? Rien. Il n’y a rien dans le cosmos plus grand que la fusion, entre ce plan et
ce plan. Et cette expérience, ce stage, il a été attendu depuis des milliers
d’années, et des milliers d’années, et des milliers d’années, et lorsque ce stage
sera établi, fnalisé sur la Terre, d’Homme à Homme, à Homme, à Homme, il y aura
une nouvelle génération, il y aura une nouvelle humanité qui fera ses afaires, alors
que l’autre fait ses afaires.

Mais les Hommes apprendront, réaliseront, malgré eux-mêmes, qu’ils seront
obligés de supporter seul le poids de ce qu’ils savent, l’ajuster, l’ajuster, l’ajuster,
l’ajuster, l’ajuster, jusqu’à tant qu’ils soient sufsamment dans leur énergie pour
supporter seul, sans soufrance, le poids de ce qu’ils savent. L’Homme soufrira de
ce qu’il sait, et un jour il ne soufrira plus de ce qu’il sait. Mais il soufrira de ce qu’il
sait tant qu’il ne sera pas parfaitement dans son autorité.

Quand il sera totalement, parfaitement, dans son autorité, il ne soufrira plus de ce
qu’il sait, parce que soufrir de ce que l’on sait, c’est avoir le doute de ce que l’on
sait. À partir du moment où l’Homme a le moindre doute de ce qu’il sait, il soufre.
Donc il ajuste ce qu’il sait, il ajuste, il ajuste, il ajuste, il ajuste, et un jour il vient le
point où il ne soufre plus de ce qu’il sait.

Quand un Homme ne soufre plus de ce qu’il sait, il est bien, il est libre, il peut
parler, il peut ne pas parler, il peut savoir, il peut savoir ce qu’il a besoin de savoir,
il n’est pas intéressé à savoir plus que ce qu’il a besoin de savoir, il est en paix. Il
n’y a plus de recherche, c’est ça la connaissance infuse, c’est ça la prochaine
évolution, c’est ça la fusion, c’est ça le don de la lumière à l’Homme, et c’est ça le
don de l’Homme à la lumière. Parce que ne pensez jamais que l’Homme…
L’Homme ne doit pas voir l’évolution comme il a vu l’involution !

Pendant l’involution, l’Homme a vu le Dieu qui crée pendant sept jours, l’Homme a
vu les Églises, les prêtres, les prêtrises, les théologies, les cosmogonies qui se
sont étampées sur son mental et qui ont créé une crainte, une claustrophobie, une
domination absolument incroyable, tellement qu’aujourd’hui l’Homme moderne
n’est même plus capable de penser par lui-même. Quand vous réalisez que
l’Homme aujourd’hui n’est même plus capable de penser l’impossible, quand
l’Homme n’est plus capable de penser l’impossible, il est obligé de penser le
possible, qu’est-ce que ça veut dire penser le possible ?

Ça veut dire penser ce qui vous a été dit auparavant, que ce soit dit par des
Hommes ou que ce soit intuité par l’astral, penser le possible ça fait partie de la
mort. Penser l’impossible ça fait partie de la vie, la vie est impossible. Quand le
Nazaréen est sorti du tombeau, il est passé de la possibilité à l’impossibilité. Il est
rentré dans le monde de la vie, il a dématérialisé son corps, il s’est donné
l’autorité.

En se donnant l’autorité, il est devenu ce qu’il est, il a manifesté ce qu’il est, il a
rendu à l’humanité ce que l’Homme demain sera. Il a manifesté le lien entre le plan
temporel et les circuits universels, il a donné à l’Homme un nouveau principe que
l’Homme connaîtra demain au cours de l’évolution, lorsqu’il sera sufsamment
évolué pour comprendre ce que veut dire Aimer. Donc, si le Nazaréen a pu, si
d’autres ont pu qui ne sont pas connus, pourquoi l’Homme demain ne pourrait
pas… !

Mais l’Homme se refuse à l’impossible, et c’est très dangereux, c’est très
pernicieux, parce que lorsque l’Homme se refuse à l’impossible, le
moindrement à l’impossible, dans sa vie de tous les jours, dans sa vie
quotidienne, il se coupe les jambes et il vit une petite vie. Il fait une petite vie,
au lieu de faire une vie réelle, grande à la mesure de son énergie. Il n’y a pas
de limites.

L’Homme n’a pas de limites, il se crée des limites par ses pensées. Et ses pensées
étant assujetties et dominées par l’astral, l’Homme doit retourner au monde de la
mort, et le cycle continue pendant des millénaires, et des millénaires, et des
millénaires. C’est pour ça qu’un homme comme moi, qui a connu l’initiation
solaire, qui a été forcé de vivre l’initiation solaire, je n’ai pas vécu l’initiation solaire
par recherche spirituelle.

Je n’ai jamais fait de recherche spirituelle, mais j’ai été amené en contact, en
confrontation avec des mondes qui, une fois compris dans leur mécanicité, dans
leur engendrement, dans leur domination, ont créé en moi une telle haine de
l’invisible, que le seul invisible que je respecte, que le seul invisible que j’aime,
c’est l’invisible qui m’obéit et non pas l’invisible auquel moi j’obéis.

FP : Est-ce que ça veut dire que les plans occultes conditionnent l’intelligence ?
B d M : Les plans occultes conditionnent l’intelligence totalement, c’est leur
fonction. L’Homme involutif devait se perfectionner au niveau mental, émotionnel,
il devait se perfectionner. Aujourd’hui l’Homme est prêt, sur le plan mental, à
passer à une autre étape. Donc il y a dans le monde, des Hommes qui viennent
pour expliquer comment ça fonctionne l’invisible, comment ça doit fonctionner la
psychologie humaine, qu’est-ce que c’est une psychologie humaine, qu’est-ce
que c’est un moi, qu’est-ce que c’est une âme, qu’est-ce que c’est un Esprit,
qu’est-ce que c’est une pensée, qu’est-ce que c’est de la volonté !

Autrement dit, il y a des Hommes aujourd’hui qui viennent pour expliquer à
l’Homme le mystère de l’Homme, pour que l’Homme en arrive un jour à pouvoir
dominer l’invisible, à faire obéir l’invisible, pour qu’un jour, au cours de l’évolution,
l’Homme puisse posséder la Terre, pour que l’Homme puisse être un Seigneur sur
la Terre, pour que l’Homme puisse être ce que d’autres Hommes, dans d’autres
parties de la galaxie, sont sur leurs propres planètes, au lieu d’être assujetti aux
lois de la gravité, au lieu d’être assujetti aux lois de la mort, aux lois de la maladie,
aux lois de l’insanité, aux lois de la perturbation mentale, aux lois de la
manipulation mentale.

La parole de l’Homme doit devenir son propre pouvoir, elle doit être, elle doit
devenir la manifestation de sa propre énergie, elle doit devenir sa propre lumière.
L’Homme est sur le globe pour quelle raison, vous avez déjà pensé pourquoi ? Il y
a des gens qui me demandent pourquoi l’Homme est sur la Terre ? L’Homme n’est
pas sur la Terre pour baver pendant des milliers d’années. Il est sur la Terre pour
baver pendant des milliers d’années pour en arriver un jour à ne plus baver. C’est
pourquoi l’Homme est sur la Terre.

Mais l’Homme, la race humaine, c’est une expérience. L’Homme vit une
expérience, une conscience expérimentale, mon cher monsieur. L’Homme ne vit
pas une conscience créative. Nous vivons une conscience expérimentale jusqu’au
moment où l’Homme passera de la conscience collective à la conscience
purement individualisée. Donc, conscience expérimentale veut dire conscience
aveuglée, aveugle, ignorante, incapable de supporter sa propre lumière, c’est ça
une conscience expérimentale.

Donc avec les sciences qui nous viennent des nouveaux initiés, l’Homme saura
fnalement, sera avoué, parce qu’eux-mêmes auront fait avouer à l’invisible les lois
de l’Homme. Et lorsque l’Homme connaîtra les lois de l’Homme, il pourra partir sur
un nouveau pied, aller à la conquête de sa propre lumière, aller à la conquête de
l’invisible, et faire descendre sur le plan matériel ces forces qui sont nécessaires
pour que pousse sur le plan matériel la plante, pour que se transforme la matière,
pour qu’obéisse le feu, et pour que se rendent à son service les esprits de l’astral.
C’est ça l’Homme.

FP : Comment en arriver à de la transparence de l’ego ?

BdM : La transparence de l’ego viendra au fur et à mesure que l’Homme réalisera
sa puissance, sa créativité, son autorité, et au fur et à mesure qu’il comprendra le
jeu de manipulation qui se fait dans son mental. À partir du moment où l’Homme
cessera de douter dans son mental, à partir du moment où le doute ne sera plus
possible dans son Esprit, l’Homme sera déjà transparent. C’est le doute, c’est le
doute, vous savez qu’est-ce que c’est le doute ?

Le doute c’est une impression, c’est une vibration qui est mise dans le mental
de l’Homme à partir du moment où il commence, où il ose établir son
autorité. Que n’importe quelle personne dans cette salle ce soir ose établir
créativement, je ne parle pas de l’autorité funeste, que n’importe quelle personne
dans cette salle établisse son autorité sur le plan matériel, elle vivra le doute. Parce
que l’ego a été conditionné contre l’autorité, et il a été conditionné pour la
domination à tous les niveaux.

Que l’ego soit assujetti à la domination de l’idéologie temporelle des
gouvernements, ou qu’il soit assujetti à l’idéologie spirituelle des Églises, c’est la
même chose. Les gouvernements et les Églises travaillent pour l’astral, que ce soit
le haut astral ou le bas astral, c’est la même chose. L’Homme doit être libre, et
être libre veut dire être parfaitement individualisé, conscience universelle, et
travailler avec sa propre énergie pour l’édifcation d’une civilisation qui est à la
mesure de l’Homme.

Il n’y a aucune domination possible chez un Homme conscient, aucune, parce qu’il
n’y a pas de doute. Là vous allez venir et me dire : “Mais il n’y a pas de doute,
pourquoi il n’y a pas de doute, peut-être qu’il n’y a pas de doute parce qu’il y a
peut-être une illusion qui fait qu’il n’y a pas de doute, il y a peut-être du fanatisme
qui fait qu’il n’y a pas de doute”… Parce que souvent, on dit que les gens qui sont
très fanatiques n’ont pas de doute.

FP : Vous pouvez vous attendre d’avoir de la résistance si vous parlez avec
autorité, c’est bien certain !

BdM : Voilà ! Un Homme qui n’a pas de doute… Ne pas avoir de doute, c’est
toujours dans le confit qu’on n’a pas de doute, ce n’est pas quand on est seul à la
maison, c’est quand on est en confit, en confit avec quoi ? Avec l’astral. Lorsque
l’Homme est en confit avec l’astral, c’est là qu’il voit si le doute peut entrer en lui
ou non. Et si le doute n’entre pas en lui, il est déjà un peu dans sa lumière. Seul lui
peut mesurer son absence de doute, ce n’est pas un autre.

Moi, peut-être vous me dites : “Bernard de Montréal ne semble pas avoir de
doute”, et peut-être que j’en ai du doute. Vous comprenez ce que je veux dire ?
Vous ne savez jamais ce que moi je vis, mais moi je sais ce que je vis. Et c’est la
même chose pour tous les Hommes. Les Hommes seront à la mesure de leur
propre mesure. Ils mesureront leur propre réalité. Ils seront leur propre réalité. Ils
auront l’autorité de leur propre autorité. Et lorsque l’Homme a l’autorité de son
autorité, il est obligé de supporter le poids de cette autorité. S’il a le doute, il
“crève”.

FP : Merci beaucoup ! (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

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