FP 017 – L’épigenèse supramentale [fr]

FP 017

L’ÉPIGENÈSE SUPRAMENTALE

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Alors là, je vais arrêter de me faire le partisan des
psychologues, je n’ai pas l’intention d’être rabroué pendant toute la deuxième
partie de la conférence, ça fait que les questions seront en mon propre nom. Et si
j’ai pris le point de vue de la psychologie, c’est parce que c’est au niveau de la
psychologie qu’on s’est peut-être le plus intéressé à ces questions, à ces réponses
concernant les archétypes.

Dans cette deuxième partie, il s’agira d’épigenèse supramentale, c’est-à-dire que
la question revient à dire : Est-ce qu’on peut envisager le jour où l’Homme
travaillera consciemment à l’évolution plutôt que d’être contraint à en subir les
infuences ? Autrement dit, parviendra-t-il à déterminer les conditions de son
existence selon les lois de son propre Esprit, à ajouter à la création quelque chose
de neuf qui ne ferait pas partie de son mouvement initial, mouvement initial de la
création, une sorte d’épigenèse.

Et je prends la défnition du dictionnaire d’épigenèse, c’est : “Apparition chez l’être
vivant en développement d’une forme nouvelle qui n’existait pas en germe”. Donc
l’épigenèse, c’est en fait une surimposition, quelque chose qui est rajouté à un
mouvement naturel. Autrement dit, si je prends un mobile, une petite auto,
n’importe quoi, ça symbolise la Création, le Big Bang du départ, et que je la
projette sur la table, que je lui donne un mouvement initial, elle va parcourir un
certain… Peut-être un mètre ou deux là, puis ensuite manque d’énergie, le
mouvement va s’arrêter ; est-ce que l’Homme à ce moment-là, peut venir lui
surimposer son énergie et pouvoir continuer le mouvement initial ?

Bernard de Montréal (BdM) : C’est la question, ça ?

FP : C’est ça. Est-ce que l’Homme peut, par sa créativité, introduire quelque chose
dans la création qui n’y était pas ?

BdM : Ah ! Ça, c’est une question intéressante, très intéressante.
FP : Ce n’est pas une question de psychologue.
B d M : Non. C’est une question très intéressante. L’Homme par défnition
cosmique, non pas par défnition humaine mais par défnition cosmique, est un
projet. Je m’excuse, l’Homme c’est un projet. Et quand je dis que l’Homme est un
projet, je dis que l’Homme est un projet sur le plan matériel, non pas sur le plan
psychique. Sur le plan psychique l’Homme n’est pas un projet, il est une réalité.
Mais ce qui fait de l’Homme un projet, c’est qu’avec l’évolution, le psychisme dans
toute sa dimensionnalité doit être incorporé à la matérialité de l’Homme, pour que
l’Homme, un jour, en arrive à ne plus avoir à subir le joug de la mort, pour que
l’Homme puisse vivre ce que nous appelons communément un état immortel de
conscience, un état permanent de conscience. Mais les lois de l’énergie sont des
lois extrêmement sévères, extrêmement absolues, dans ce sens que l’énergie se
modife elle-même sur tous les plans en fonction de la capacité des plans qui la
reçoivent, de la transmuter, de vivre avec elle, d’évoluer avec elle, de pouvoir
l’assimiler.

Et pendant l’involution, l’énergie a travaillé avec l’Homme sur des plans inférieurs :
matériel, astral, mental, vital ; et avec la prochaine évolution, l’énergie travaillera
avec l’Homme sur un autre plan, un plan que nous appelons aujourd’hui
“conscience supramentale”, mais c’est simplement un mot ; mais un plan qui
permettra, fnalement, à l’Homme de retourner à sa source, c’est-à-dire de
reprendre le contact mental, éthérique, expérientiel avec les planètes d’origine
d’où il est venu avant la descente dans la matière, et avant l’expérience de la
mortalité.

Autrement dit, dans le mouvement de l’Homme au cours de l’évolution des
époques, l’Homme fut avant la mort ; la mort a temporairement limité sa
conscience ; l’Homme un jour sera libre de la mort et il reviendra en contact avec
ses planètes d’origine. Et le phénomène de l’épigenèse, tel qu’on me demande,
c’est : “Est-ce que c’est possible”… ? Efectivement, l’épigenèse, dans le fond, elle
existe simplement en terme de l’expérience planétaire de l’Homme, mais elle
n’existe pas en terme de l’expérience psychique, cosmique de l’être humain.
Autrement dit, l’évolution future, la fusion de l’Homme avec ces mondes, avec
l’énergie de ces mondes qui donnera à l’Homme une conscience supérieure,
permettra à l’Homme de transmuter la conscience planétaire de son expérience,
autrement dit permettra à l’Homme de travailler à d’autres niveaux considérés,
aujourd’hui, sur le plan cosmique, comme impossibles, parce qu’il n’y a pas sur
notre planète de réceptacle, autrement dit d’êtres humains capables de supporter
cette nouvelle énergie – devant être transmutés – parce que l’Homme maintenant,
est arrivé à la sufsance de son évolution mentale inférieure.

Donc au cours de l’évolution future, l’être humain vivra ce que nous pouvons
appeler un état de fusion, c’est-à-dire une rencontre d’abord mentale avec les
mondes qui font partie de l’invisible, avec les mondes qui font partie des espacestemps ultérieurs aux siens. Et après que l’Homme aura connu cette télépathie
mentale qui sera le début de sa conscience supramentale, l’Homme vivra le
contact direct sur le plan éthérique avec ces mondes, donc il sera capable de les
visiter. Il sera capable de manipuler la matière, les sous-plans de la matière, il sera
capable de s’instruire de l’énergie parce qu’il aura fnalement été capable de subir
dans sa mortalité un taux vibratoire sufsamment élevé pour qu’il puisse bénéfcier
à une science qui est universelle.

Donc le concept ou la question de l’épigenèse, elle a une valeur simplement dans
le sens que nous pouvons, aujourd’hui, prendre conscience que l’Homme, demain,
sera autre, qu’un nouveau principe sera ajouté à sa conscience ; mais le point que
je veux faire, c’est que ce nouveau principe ajusté ou ajouté à sa conscience sera
déjà un principe auquel lui-même fait partie. C’est-à-dire que l’Homme est un être
dont l’Esprit est naturellement conversant avec les circuits universels, avec les
mondes universels, avec les mondes invisibles.

Mais cette conversation, cette communication a été coupée par sa descente dans
la matière, et l’incapacité à son Esprit au cours de l’involution de maintenir le
contact avec les planètes d’origine d’où il venait, à cause de la puissante
attraction qui existait entre la matérialité et l’âme. Donc, l’Homme fut obligé
pendant une certaine période de perdre conscience. Perdre conscience, c’est-àdire d’être voué à la mort.
Cette période a duré un certain nombre de millénaires et après cette période,
l’Homme entrera dans un nouveau cycle où son mental inférieur sera allumé, où il
vivra une communication directe avec ses planètes d’origine dont il fait partie, et
où l’Homme pourra, fnalement, commencer à comprendre ce que veut dire
Intelligence, ce que veut dire ego, ce que veut dire penser. L’Homme pourra
commencer à réaliser la coloration de sa pensée.

Il pourra alors commencer à comprendre pourquoi il vit une vie subjective,
pourquoi il n’est pas un créateur, pourquoi il est sans puissance, pourquoi il est
existentiel, pourquoi il n’a pas de volonté, pourquoi il a tant d’émotivité, ainsi de
suite. Mais cette transmutation de l’Homme qui fait partie de l’épigenèse est une
transmutation qui est inéluctable sur notre planète, parce que toutes les races en
évolution, que ce soit sur notre planète ou sur une autre, sont obligées,
éventuellement, au cours de leur époque d’évolution, d’en arriver à reconstituer
leur unité.

Alors, que ce soit l’Homme sur la planète Terre ou que ce soit d’autres
intelligences dans d’autres parties du cosmos, ils sont obligés de reconstituer leur
unité, mais ils le font selon leurs expériences passées. L’Homme reconstituera son
unité de conscience en perdant la conscience psychologique de son ego pour
retrouver la conscience créative de son MOI universel. Sur les autres planètes,
selon les planètes, selon les temps et les époques, les Hommes sont obligés de
vivre le même retour à l’énergie, mais ils le vivent d’une façon très diférente parce
qu’ils n’ont pas à vivre notre expérience humaine.

Donc leur retour à l’énergie, leur fusion, “l’unitisation” de leurs principes fait partie
de leur évolution et il y des êtres qui sont plus évolués que d’autres ; mais vis-à-vis
l’Homme, ils sont tous plus avancés en sciences, ils sont tous plus avancés en
connaissance regardant le matériel et le psychisme, mais la convention de leurs
concepts, la nature de leurs idées est froidement opposée à la nôtre, parce qu’ils
ne sont pas des êtres qui ont été obligés de revenir à la source en passant par la
mort.

Ce sont des êtres qui ont à revenir par la source en développant une conscience
scientifque des mondes dans lesquels ils font appartenance, ou auxquels ils font
appartenance ; autrement dit il y a des êtres, dans le cosmos, qui retournent à la
source par la science, tandis que l’Homme retourne à la source par la religion, par
la spiritualité.

FP : Si l’Esprit est par défnition, immortel, de quelle immortalité parle-t-on ?

BdM : L’Esprit est immortel dans ce sens que tout ce qui ne se décompose pas
n’a pas à vivre la “superimposition” d’un autre temps. Tandis que tout ce qui se
décompose doit vivre la “superimposition” d’un autre temps. C’est ça la mortalité
et la diférence avec l’immortalité. L’Homme dans son matériel, dans son
enveloppe, vit son Esprit, et le fait que cette matérialité est décomposable,
l’Homme est obligé de vivre la “superimposition” d’un autre temps.
Cet autre temps fait partie de la coloration de son mental, c’est le temps que
vivent les entités dans le monde de la mort. Il n’y a pas de disconnexion, il n’y a
pas d’absence de relation entre le monde de la mort et le monde matériel de la vie
inconsciente de l’Homme. L’Homme a l’impression qu’il est sur le plan matériel et
qu’il n’est pas mort, et dans le fond, il vit une connexion directe avec le monde de
la mort, mais non pas à travers l’activité physiologique de son être mais à travers
l’activité psychologique de son ego.

Et c’est à partir de ce moment-là que l’Homme vit une communication étroite avec
des intelligences qui font partie du monde de l’Esprit, mais de l’Esprit dans la mort
du monde de l’âme, et c’est pourquoi l’Homme n’a pas d’identité naturelle. Si
l’Homme avait une identité naturelle, l’Homme vivrait sa conscience mentale en
dehors du monde de la mort. Donc il serait automatiquement intelligent, il serait
naturellement créatif, il pourrait répondre à toutes les questions de l’Homme.
Il n’aurait lui-même aucune question, il serait réellement autosufsant sur le plan
créatif, et ce qu’il ferait vis-à-vis le monde ou dans le monde serait une activité
créative de sa conscience, de son Esprit. Mais parce qu’il fait partie du monde de
la mort et qu’il a contrat avec le monde de la mort, qu’il a établi des contacts avant
de partir, il est obligé de vivre une certaine programmation. Et ça, c’est un des
grands secrets qui couvre la conscience humaine et qui est responsable pour
l’ignorance de l’humanité.

À partir du moment où l’Homme va prendre conscience de son intelligence ou qu’il
va prendre conscience de sa conscience réelle, qu’il va prendre conscience du
mouvement créatif entre son Esprit et les planètes d’origine, à partir de ce
moment-là l’Homme va s’apercevoir que le phénomène de l’Intelligence est un
phénomène qui est totalement prépersonnel, ce n’est pas un phénomène
personnel. C’est un phénomène qui est prépersonnel mais dont l’Homme sait ou
prend possession par l’actualisation sur le plan matériel de son mental, mais ce
n’est pas un phénomène personnel.

C’est un phénomène qui fait partie de la circuiterie du mouvement de l’énergie
entre des zones de temps extrêmement éloignées, qui font en sorte que l’Homme
puisse, dans une dimension, être en relation vibratoire avec une autre dimension,
mais la phénoménologie de laquelle, ou la genèse de laquelle, représente pour
nous sur le plan humain – parce que nous avons un cerveau matériel – de la
pensée.

Lorsque l’Homme sera sorti de son corps matériel, lorsque l’Homme utilisera son
véhicule d’Esprit, c’est-à-dire son double éthérique, à ce moment-là l’Homme sera
en communication, en relation directe avec ces mondes, et il ne vivra pas la
communication comme étant une pensée. Il vivra la communication comme étant
simplement un mouvement d’énergie à partir d’un monde ou un autre, et ceci, ce
sera instantané.

Et ceci permettra à l’Homme, fnalement, de pouvoir commencer, sur le plan où il
est, à faire descendre cette énergie qui vient des planètes évoluées d’où il est,
d’où il retirera la science et avec laquelle il travaillera ; parce que ces planètes ne
peuvent pas descendre sur un plan aussi bas que le sien, mais déjà, l’Homme sera
immortalisé par le fait qu’il n’aura aucun recours à la mémoire psychologique,
aucun recours à l’âme qui aura été transmutée au cours de l’évolution future.

FP : Et-ce que le passage vers cette immortalité sous-entend que l’Homme doit
passer d’une mémoire planétaire à une mémoire cosmique ?

BdM : Je n’aime pas le terme “mémoire cosmique”. Le terme “mémoire cosmique”
est employé aujourd’hui dans les écoles ésotériques, ainsi de suite. Et c’est très
dangereux parce que les Hommes qui sont spirituels et qui ont une conscience
subjective de la mémoire, et qui ne connaissent pas ce que veut dire mémoire, et
qui se réfèrent à la mémoire en fonction de ce processus subjectif de l’ego, qui
leur permet de ramener dans l’expérience de la conscience mentale inférieure des
données passées, ces Hommes sont obligés de subir le concept de la mémoire
cosmique en fonction d’une conscience plus élevée, plus grande, supérieure, que
leur conscience actuelle.

Et ceci est une illusion parce que ceci les amène, sans s’en rendre compte, à
développer une sorte d’attitude spirituelle vis-à-vis les autres êtres humains. Et
ceci est une des grandes illusions qui font partie du phénomène de la pensée
humaine. Le phénomène de la mémoire, ce que nous appelons sur notre planète la
mémoire, est dans le fond simplement un phénomène de reconstitution
instantanée de la conscience atomique du plan mental.

Cette reconstitution instantanée de la conscience atomique du plan mental permet
à l’Homme de vivre une expérience psychique de la lumière, c’est-à-dire une
explosion instantanée de la lumière dans ses neurones, et ceci crée ce que nous
appelons de la mémoire. Mais si l’Homme spirituel veut passer de la mémoire
subjective à la mémoire cosmique, il va prendre conscience d’une sorte de
grandeur d’esprit, d’une sorte de grandeur d’intelligence, et ceci va l’amener
naturellement à vouloir rechercher, ce que nous appelons ici sur le plan matériel, le
pouvoir psychique, le pouvoir de connaître.

Et ceci encore fait partie de l’illusion psychique de l’Homme, et ceci sera
naturellement transmuté au cours de l’évolution pour que l’Homme comprenne
fnalement qu’il vit dans deux mondes à la fois. Il vit dans un monde qui est
lumière, il vit dans un monde qui est matière ; et que ces deux mondes sont réunis,
unis par une fusion d’énergie qui permet à l’Homme, dans la matière, d’exécuter
cette énergie, et qui permet à l’Esprit dans ces mondes-là de bénéfcier fnalement
du retour à la forme.

Je vais vous expliquer quelque chose. Lorsque nous disons : L’Homme doit
retourner à la source, c’est une inversion de conscience. Ce n’est pas que
l’Homme va retourner à la source, c’est que la source va pouvoir reprendre
possession de la matière. Lorsque la source prendra possession de la
matière, l’Homme naturellement retournera à la source. Et ceci est très
important parce que si nous pensons que l’Homme doit retourner à la source,
nous vivons l’inversion de la conscience, c’est-à-dire nous avons tendance à
psychologiser la valeur occulte de notre conscience spirituelle.

Donc, automatiquement nous avons tendance à créer en nous-mêmes une
attitude spirituelle, et cette attitude spirituelle, ce développement, créera dans
l’Homme un débalancement de ses principes et empêchera justement que cette
énergie, que cette source, se reconnecte avec sa matière. Et c’est ce qui se
produit avec les êtres qui, souvent, disent : “Ah ! Ben moi, je suis en train de vivre
de la transformation, des ci, des ça ; j’ai des petits boutons là, j’ai des petits
frissons par là”, et ils s’occupent tellement de tous ces petits frissons, de toutes
ces petites chaleurs, de tous ces petits symptômes de la conscience qui est en
train efectivement d’évoluer, qu’ils perdent contact avec leur réalité, c’est-à-dire
leur réalité matérielle.

Donc, ils empêchent que cette énergie puisse se fxer dans la matière et
s’introduire dans sa matière à travers les plans de la conscience atomique de ces
plans, pour facilement, éventuellement, pouvoir interpénétrer l’Homme et travailler
avec lui d’une façon parfaitement égale, parfaitement intégrale, parfaitement
balancée, pour que l’on ne puisse plus voir des Hommes qui sont fottants, des
Hommes qui sont perdus, des Hommes qui sont en train de se transformer, et des
Hommes qui sont dans le fond “gagas”.

L’Homme doit être normal, l’Homme doit être balancé, et plus l’Homme évoluera,
plus il sera obligé d’apprendre à se libérer des illusions psychologiques,
psychiques, spirituelles, de son ego, qui sont le produit de l’inversion de sa
conscience. À partir de ce moment-là, ces Hommes pourront contrôler cette
énergie, travailler avec l’Homme, passer anonymes dans le monde, être normaux,
c’est-à-dire être un pas plus loin que l’involution, mais un pas plus loin aussi que la
folie.

FP : Donc, plutôt que de s’interroger sur les modalités d’introduction ou
d’intégration de cette énergie-là, on devrait plutôt faire en sorte, ou voir, être
capable de recevoir cette énergie-là sans en être débalancé. Ce n’est pas sur
l’origine de la source qu’il faut s’interroger ?

BdM : Non, il ne faut pas s’interroger sur l’origine de la source. Il faut regarder son
efet, ce qu’elle crée en nous, et il y a sufsamment de connaissances aujourd’hui
qui nous permettent de comprendre, avec le temps, comment l’Homme doit
travailler, vivre, intégrer cette énergie. Nous ne pouvons plus dans ce nouveau
cycle travailler avec cette énergie comme nous le faisions dans le passé, parce
que nous ne faisons plus partie de l’involution.

Donc, l’Homme est obligé d’utiliser toute la science qui lui est donnée aujourd’hui,
d’autres lui seront données dans cinq ans, dans dix ans, dans quinze ans, ainsi de
suite, mais l’Homme doit utiliser la science qui lui est donnée aujourd’hui par
rapport au mouvement de cette énergie sur la Terre, par rapport à la descente de
cette conscience supramentale sur la Terre.

Donc, le mouvement de la nouvelle évolution n’est pas un mouvement à gauche et
à droite, un mouvement fortuit, c’est un mouvement qui compose avec tout.
L’Homme a besoin de comprendre ce qui se passe en lui, il a besoin de
comprendre son ancienneté, sa façon de penser, sa mémoire involutive. Il a besoin
de savoir beaucoup de choses pour pouvoir intégrer énormément d’énergie, et
ceci se fait !

Et au fur et à mesure que l’Homme apprendra à reconnaître ses illusions en
rapport avec ce mouvement d’énergie, il deviendra de plus en plus normal, de plus
en plus anonyme, de plus en plus sérieux, de plus en plus créatif, de plus en plus
stable, de plus en plus enraciné, mais il aura la tête extrêmement haute dans les
plans avec lesquels il aura des communications instantanées.

F P : Qu’est-ce qui détermine la dose d’énergie qu’un individu est capable de
recevoir, de prendre ?

BdM : Ce qui détermine la dose d’énergie, ce sont ses corps. Chaque être humain
est constitué d’un certain nombre de principes matériels ; le corps physique est un
principe matériel, le corps vital, le corps astral, le corps mental inférieur, sont des
principes matériels. Donc l’Homme est constitué de ces principes, et les forces en
lui qui travaillent à travers son Esprit mesurent le contact psychique, autrement dit
le mouvement de l’énergie en fonction de l’évolution de ses corps, qui sont sous la
responsabilité de son propre Esprit. Parce que c’est son Esprit à lui qui a créé ses
corps avant la descente dans la matière, en relation avec l’expérience de l’âme
qu’il a vécue pendant des siècles et des siècles.

Donc la mesure électromagnétique, gravitaire, psychique, mentale, visuelle,
atomique de l’Homme, la structure moléculaire, tout l’Homme, le Tout de l’Homme
matériel est su, connu, perçu, étudié, par d’autres niveaux d’intelligence qui
travaillent avec son Esprit, pour faire en sorte que cette énergie universelle puisse
circuler entre leur planète et l’Homme mais à travers son double, c’est-à-dire luimême, sa propre réalité.
Donc, l’Homme ne peut pas perdre conscience s’il n’est pas pris dans trop
d’illusions. Mais si l’Homme est pris dans trop d’illusions – et ceci fait partie encore
de l’involution, de son expérience qu’il doit prendre – quelque part dans le temps il
perdra conscience, c’est-à-dire qu’il sera obligé de vivre des expériences qui
l’amèneront inefablement à la perte de conscience ; c’est-à-dire la mort dans le
temps, la mort normale, la mort naturelle, ou avant le temps, la folie, ainsi de suite,
qui est une perte de conscience.

Mais comme je dis, aujourd’hui dans le monde à partir de cette province, nous
avons sufsamment d’instruction, de savoir, pour commencer à vivre le contact de
cette énergie avec nous, pour que nous puissions éventuellement nous libérer du
joug de l’involution et commencer, graduellement, à progresser dans une autre
dimension de notre réalité. Mais tout ceci, toute cette instruction est en fonction
de ce que nous pouvons vivre ou rejeter de nos illusions, et ceci fait partie du
karma de l’Homme.

Il y a des Hommes qui pourront, et il y a des Hommes qui ne pourront pas dans
une vie, parce que ça nécessite énormément de force intérieure sur le plan mental,
sur le plan émotionnel, pour vivre en fonction d’une conscience que nous ne
pouvons pas englober, d’une conscience que nous ne pouvons pas encore
contrôler sur le plan de l’énergie, d’une conscience qui n’est pas encore
parfaitement le produit de l’indexation psychique et cosmique de la personne.
Donc, nous ne pouvons pas instantanément, à moins de vivre une fusion
instantanée, comprendre la totale complexité de ce mouvement d’énergie à
travers les plans psychiques de l’Homme, les plans : Matériel, émotif et vital de
l’Homme ; c’est une science cosmique, c’est une science totale. Et l’Homme doit
avoir sufsamment évolué pour pouvoir rejeter les invitations au monde de la mort
qui lui sont faites au cours de la vie par l’astralisation de son mental, surtout s’il est
très spirituel par la “symbologisation” de cette énergie qui fait partie du psychisme
humain, qui fait partie du subconscient de l’humanité, qui fait partie de la mémoire
de l’humanité.

FP : Vous qui avez vécu une fusion instantanée, et les gens qui vivront une fusion
progressive… Vous avez parlé de martyr mental, ceux qui sont dans une phase de
fusion progressive parle de soufrance, de solitude, de frustration, etc. Quel est
l’état qui suit ces états de martyr mental ou de soufrance, c’est remplacé par
quoi ?

BdM : C’est remplacé par la paix. La paix, la paix, et comme je dis tout le temps,
parce que je le fais pour des raisons absolument vibratoires, je dis tout le temps, la
“crisse” de paix, pas la paix du Christ ! Ce que je veux dire, autrement dit la paix
réelle, la paix comprise, la paix intégrée, et non pas la paix du Christ que l’Homme
spiritualise et ne comprend pas. La paix, la paix, c’est la paix.

Celui qui a le mieux expliqué, ou très bien expliqué qu’est-ce que ça veut dire la
paix, c’est Hitchcock ; Hitchcock, il a dit un jour, je le cite, parce que j’ai trouvé
intéressant dans le journal, quelqu’un lui demandait : “Qu’est-ce que c’est le
bonheur”… ? Et il disait : “C’est quand il n’y a pas de nuages dans le ciel”. Quand il
n’y a pas de nuages dans le ciel de l’Homme, dans le mental de l’Homme, pas de
nuages, quand il n’y en a pas, il n’y en a pas !

Alors, ce que j’appelle la paix intelligemment au lieu de l’appeler la paix
spirituellement, la paix c’est l’absence de nuages. Autrement dit c’est le contrôle
total de ce qui se passe dans le mental de l’Homme, donc c’est la compréhension
totale de l’efet des pensées sur les émotions, l’efet des émotions sur les
pensées. Le problème de l’Homme, c’est ça ; c’est l’efet des émotions sur ses
pensées, de ses pensées sur ses émotions. Enlevez ceci, l’Homme est parfait.
Regardez ce qui se passe en Yougoslavie ; les enfants ne soufrent pas de
pensées, ils ne soufrent pas d’émotions, donc ils sont en contact avec un autre
plan. Si l’Homme ne vivait pas de subjectivité dans son émotivité, son mental, il
serait en contact avec un autre plan. Donc il aurait la paix, c’est ça la paix. Donc
l’Homme nouveau connaîtra la paix, c’est-à-dire, comme je dis souvent, il sera
bien dans sa peau.

Mais l’Homme ne peut pas être bien dans sa peau demain matin parce que ce
n’est plus de la philosophie. C’est une prise de conscience, c’est la descente de la
Volonté de l’Homme, c’est la descente de l’Intelligence de l’Homme, c’est
l’intégration de la participation dans sa conscience de ce jeu entre Volonté et
Intelligence, Volonté et Intelligence, Volonté et Intelligence ! Donc, c’est le regard
de l’Homme individualisé sur tout ce qui se passe dans sa vie, sur tout ce qui vient
le frapper dans son expérience… (coupure enregistrement)…

(Reprise en cours) Et à partir du moment où il vit de l’émotivité vis-à-vis ceci, il
soufre, c’est normal, c’est normal, parce qu’aussitôt que l’Homme vit de
l’émotivité, il subjectivise sa conscience. Il descend devant lui le voile du doute, il
perd contenance totale, c’est-à-dire qu’il perd la capacité d’être, donc il perd la
capacité de savoir, donc il perd la capacité de créer, et si l’Homme perd la
capacité de créer, il perd contact avec sa nature, sa personne. Donc il perd
contact télépathique avec les plans, donc il perd contact avec sa source, donc il
s’annihilie psychiquement.

Et en s’annihilant psychiquement, il vit psychologiquement une désuétude qui
représente l’existentialisme contemporain, l’existentialisme millénaire. Je sais qu’il
y a des gens que je connais, qui comprennent, qui savent ce que je veux dire.
Mais c’est très difcile de dire à l’Homme dans le monde ou de crier à l’Homme
dans le monde, que l’Homme est un être de lumière ; et que l’Homme est capable
et il doit vivre sans aucun cloisonnement, mais il faut que ceci vienne dans un
temps, parce que l’Homme ne peut pas être libre par illusion.

L’Homme peut avoir l’illusion d’être libre, mais il ne peut pas être libre par illusion.
Il peut avoir l’illusion d’être libre, mais il ne peut pas être libre par illusion !
C’est impossible ; parce qu’être libre veut dire être capable consciemment de
contrôler sa propre existence, sa propre vie, jusque dans le monde de la mort. Je
vous donne un exemple plus rapproché pour faire comprendre d’une façon plus
concrète.

Supposons que vous vous couchez le soir, vous dormez, vous rêvez, vous allez
dans le monde de l’astral. Vous allez dans le monde de l’astral, vous n’avez aucun
contrôle sur ce qui se passe, les choses viennent, se produisent, vous vivez des
expériences ; vous vous relevez le matin et vous avez souvent mémoire de ce qui
s’est passé. L’Homme dans la vie, vit la même chose !

Et je vais avancer autre chose, je dis que l’Homme conscient supramental de
demain, l’Homme nouveau, tant qu’il ne sera pas libre dans le monde du rêve,
dans le monde du sommeil, tant qu’il ne pourra pas aller où il veut, tant qu’il ne
pourra pas changer de plan comme il veut, tant qu’il ne pourra pas altérer son taux
vibratoire pour faire disparaître devant lui les illusions, tant qu’il ne pourra pas
passer de l’astral à l’Éther, tant qu’il ne pourra pas passer dans la conscience
éthérique de la nouvelle race, cet Homme ne pourra pas être, sur le plan
planétaire, libre.

Parce qu’il n’y a pas de diférence entre le monde de la mort et le monde de la vie
mortelle inconsciente, c’est simplement un autre plan de vibration, et faites-en
l’expérience, parlez avec des entités qui sont en communication avec l’Homme sur
les plans spirituels, même des entités très spirituelles, et ces entités seront
obligées d’avouer la déception qu’ils imposent à l’Homme à travers la vie
psychologique de son mental inférieur involutif.

Être libre, ce n’est pas une constatation psychologique, ce n’est pas une attitude
philosophique ; être libre, c’est un pouvoir qui fait partie de la nature de l’Homme,
qui fait partie de la lumière de l’Homme et qui traverse la matière de l’Homme, et
qui s’impose sur la planète Terre en relation avec les mondes, le monde matériel,
la complexité du monde matériel. Être libre ne veut pas dire être antisocial. Être
libre ne veut pas dire aller contre la société.

Être libre veut dire être capable en Esprit de comprendre tout ce qui se passe
dans les plans inférieurs de la matière, que ce soit guerre, politique, maladie, ou
plaisir, comme comprendre tout ce qui se passe dans les mondes de l’invisible qui
font partie de la hiérarchie gouvernementale des galaxies. Être libre, c’est une
vision totale du cosmos. Être libre, c’est une compréhension instantanée de ce
que nous avons à comprendre de l’universel. Être libre, c’est la conversation entre
l’Homme et la planète d’origine. Être libre, c’est la nature réelle de l’Homme.
Et il n’y a aucune disposition psychologique qui peut défer ceci, parce que la
lumière de l’Homme est trop puissante pour les ténèbres de son illusion. Il ne peut
pas y avoir d’égoïcité dans “être libre”. Il ne peut pas y avoir d’orgueil dans “être
libre”. Il ne peut pas y avoir d’attitude. Il ne peut y avoir rien. Être libre, c’est être
vide dans l’ego mais plein dans sa propre intelligence, dans sa propre lumière,
dans son propre Esprit. Être libre, ça fait partie du futur de l’humanité. C’est la
nouvelle évolution. C’est un nouveau statut universel pour l’Homme.

C’est une nouvelle condition d’évolution, c’est un nouveau pouvoir de l’Homme
sur la Terre, et cet être libre pourra éventuellement travailler avec d’autres êtres qui
sont libres, et ce sera la descente dans la matière du pouvoir du feu cosmique,
c’est-à-dire la capacité à l’Homme de commander l’atome et de donner à la
gravité le taux qu’il veut, afn de se soustraire ou de se maintenir sous son
parapluie.

FP : Comment se fait-il qu’il soit si difcile de penser simplement au concept de
l’immortalité et quasiment impossible de se savoir immortel ?

BdM : Parce que penser au concept de l’immortalité, ça fait plaisir à l’Homme, ça
lui donne de l’espoir et c’est une illusion ; parce que l’immortalité ça ne se pense
pas, ça se sait. Et tant que ça ne se sait pas, ça se pense. Et tant que ça se pense,
ça ne peut pas. L’immortalité, c’est un état, ce n’est pas une attitude, ça fait partie
du pouvoir de la lumière de l’Homme sur la matière, c’est normal.

L’immortalité, ça ne peut pas s’institutionnaliser psychologiquement ; l’immortalité,
ça ne peut pas se faire valoir ; l’immortalité, ça n’a aucune substance
psychologique pour la défnition évolutive de l’Homme ; l’immortalité, ça fait partie
d’une constante universelle de l’Homme. C’est normal l’immortalité. L’involution a
forcé l’Homme à réaliser une constante universelle en ce qui concerne la mort ;
l’évolution amènera l’Homme à réaliser une constante universelle en ce qui
concerne l’immortalité. C’est une autre étape.

L’Homme doit un jour dépasser la conscience psychologique de son espacetemps. L’Homme doit un jour avoir totale conscience, c’est-à-dire être capable de
communiquer à tous les niveaux de l’organisation systémique, selon son pouvoir
de recevoir en retour le statut universel vibratoire, qui lui permettra d’entrer en
communication avec des intelligences ou des mondes qui font partie de
l’organisation gouvernementale de ces mondes.

Mais tout ceci fait partie du taux vibratoire de l’Esprit de l’Homme, tout ceci fait
partie de la jonction entre les mondes invisibles et les mondes de la matière. Moi je
ne comprends pas pourquoi l’Homme ne comprend pas, mais je sais pourquoi
l’Homme ne comprend pas, c’est une afaire de contact. Efectivement c’est une
afaire de contact, parce que le phénomène du contact que nous découvrirons au
cours de l’évolution, c’est un phénomène de communication mentale.

Mais ça va bien plus loin que ça, c’est un phénomène de téléportation de l’Esprit.
Chaque fois que l’Homme entre en contact télépathique avec la planète d’origine,
c’est son Esprit qui voyage. Autrement dit, l’Homme découvrira un jour que le
phénomène de la pensée ça n’existe pas, que le phénomène de la pensée c’est
simplement un déplacement dans le temps de sa planète d’origine, de son Esprit.
Vous comprenez ?

FP : Pas tout à fait non !

BdM : Autrement dit la pensée ça n’existe pas en soi. La pensée est une
manifestation, elle est le produit d’une manifestation créative, énergétique, d’une
certaine forme d’énergie qui est elle-même le produit du mouvement de l’Esprit
dans son Éther. Quand l’Esprit de l’Homme va de ce point à ce point, il y a une
phénoménologie sur le plan de l’énergie cosmique qu’on appelle de la pensée.
Autrement dit, penser c’est se déplacer dans un autre espace-temps, penser ce
n’est pas penser. Et si l’Homme était conscient que, quand il pense il se déplace
dans un autre espace-temps, il passerait son temps à se déplacer au niveau de
son Esprit pour étudier les diférents espaces-temps, il serait totalement en dehors
du monde de la mort.

Donc à partir de ce moment-là, ce serait très très facile pour lui de parler parce
que parler, c’est l’expression de ce mouvement-là mais non conditionné ‒ je veux
dire parler créativement, je ne veux pas dire jaser ‒ parler créativement est
l’expression instantanée de ce mouvement d’énergie de l’Esprit de l’Homme, qui
devient pour l’être de l’involution, de la pensée.

L’Homme au lieu de parler dans le monde, il pense. Pourquoi ? Parce que son
Esprit, au lieu de se déplacer en dehors du monde de la mort, il se déplace à
l’intérieur du monde de la mort, vous comprenez ce que je veux dire ? Vous
comprenez ? Vous ne comprenez pas ! Vous avez le monde de la mort, l’Esprit de
l’Homme se promène dans le monde de la mort, vous avez de la pensée
subjective. L’Esprit de l’Homme sort du monde de la mort, vous avez de la pensée
créative.

Il sort du monde de la mort à partir du moment où il comprend le mécanisme de la
pensée subjective. Quand l’Homme comprendra le mécanisme de la pensée
subjective, graduellement il sortira du monde de la mort parce que l’Esprit ne peut
pas, dans le monde de la mort, utiliser sa vibration sans sortir du champ de gravité
de ce monde-là parce que sa vibration est trop puissante.

Mais l’Esprit de l’Homme est trop trop endormi, et il est endormi par le fait qu’il se
déplace dans une zone de temps qui est tellement inférieure à sa propre réalité
que l’Homme, sur le plan humain expérientiel, vit une inversion d’énergie donc il vit
une pensée subjective. Donc vivant une pensée subjective, il n’est pas capable de
créer une pensée objective ; pensée objective qui amènerait son Esprit à se
déplacer dans le cosmos, d’étudier, et de lui amener par ce mouvement-là, à
travers son cerveau, ses neurones, une autre vibration qui deviendrait pour lui du
Savoir.

Donc la connaissance fait partie de la mort, le savoir fait partie de la lumière de la
vie. Il n’y a aucune relation entre le savoir et la connaissance. La connaissance,
c’est pour amuser l’Esprit qui est dans le monde de la mort, donc pour donner à
l’ego l’impression d’être intelligent, lorsqu’en fait il est parfaitement ignorant. Et
dans l’autre direction, vous avez l’Esprit qui sort du monde de la mort lorsqu’il
passe de l’involution à l’évolution, donc à ce moment-là il est capable, il est éveillé,
il peut se déplacer où il veut.

Donc la résultante de ceci sur le plan matériel du cerveau humain, c’est une
capacité d’enregistrer ces vibrations, ces énergies, toujours. Donc l’Esprit de
l’Homme est toujours en relation étroite avec l’ego, c’est ce qu’on appelle la
fusion. Donc, que vous demandiez n’importe quoi à l’Homme, il vous répond parce
que l’Esprit est là, il travaille, il amène l’information. Vous comprenez… Mais tant
que l’Homme est dans le monde de la mort, il n’est pas capable d’aller chercher
cette information.

Donc, il va seulement chercher l’information dans le monde de la mort et qu’est-ce
que c’est l’information dans le monde de la mort ? C’est la mémoire. Donc la
mémoire de l’Homme, la mémoire de l’humanité est toujours rapporté à l’ego.
Donc l’ego vit toujours de la mémoire. Il vit la mémoire d’hier, il vit la mémoire d’il y
a deux ans, il vit la mémoire de l’humanité, il vit les archétypes.

Une fois qu’un Esprit est libre, à ce moment-là cet Esprit peut commencer à parler
à l’Homme. Il peut expliquer à l’Homme comment fonctionne la genèse de son
mouvement cosmique. Donc il peut expliquer à l’Homme la genèse de l’Homme, il
peut expliquer à l’Homme la genèse de la mort, il peut expliquer à l’Homme la
genèse de l’immortalité, de la mortalité, ainsi de suite. Il peut expliquer à l’Homme
tout parce qu’il est libre de la mort.

À partir de ce moment-là, il y a un mouvement dans la conscience de l’humanité.
La conscience supramentale est sur la Terre, l’Homme peut commencer
fnalement, graduellement, à progresser dans la compréhension de son propre
Esprit ; parce que l’Esprit qui parle en fusion avec l’Homme, automatiquement
amène vers lui quelque chose qui est réel. Donc, l’autre qui est dans le monde de
la mort est obligé constamment d’être confronté avec le réel, donc étant obligé
d’être confronté avec le réel, son Esprit lui, doit s’éveiller.

Le réel éveille l’Esprit parce qu’il choque l’Esprit dans le monde de la mort. Il lui
donne une propulsion, donc l’Esprit tend graduellement à sortir du monde de la
mort. C’est la “dé-astralisation” de l’Homme, c’est la neutralisation de l’activité
normale psychologique, psychique du mental intérieur. C’est le développement de
la conscience supérieure de l’Homme ; donc c’est l’ouverture entre l’ego et son
propre Esprit, des circuits universels. C’est le retour à la source, donc l’Esprit de
l’Homme est capable d’aller à la source de son origine, il est capable d’aller sur sa
planète d’origine.

Donc l’Homme automatiquement, à travers l’immortalité, plus tard retournera luimême aussi à sa planète d’origine. Et là, à ce moment-là lorsque sera venu ce
temps, il y aura une unité totale entre l’Esprit, l’immortel, et la civilisation à laquelle
il fera partie. Et c’est à partir de ce moment-là que nous verrons naître dans le
cosmos invisible, mais réel et concret des Superunivers, une autre hiérarchie de ce
que nous appelons, aujourd’hui spirituellement dans notre monde, les Archanges.
Donc l’évolution continue, continue, continue, continue, continue, continue, il n’y a
pas de fn à l’évolution. Mais l’Homme de l’involution sera obligé de comprendre
les lois, l’instruction mondiale qui lui sera donnée dans le temps, pour l’ouverture
de son centre mental, c’est-à-dire pour le mouvement qui, aujourd’hui, est lent
mais qui, demain, deviendra plus rapide, de son Esprit. L’Esprit de l’Homme dort !
FP : Est-ce que la première clé est au niveau de la compréhension du phénomène
de la pensée, est-ce qu’il faut faire une diférence entre de la pensée abstraite et
de la pensée concrète ou est-ce qu’elles appartiennent toutes les deux au monde
de la mort ?

BdM : La pensée abstraite, la pensée concrète, c’est la même chose. La pensée
c’est de la pensée. Je n’ai pas d’objection à ce que l’Homme pense mais j’ai
de l’objection à ce que l’Homme ne réalise pas qu’il pense qu’il pense.
L’Homme peut penser ce qu’il veut, mais au moins qu’il sache qu’il pense
qu’il pense. Donc, à partir du moment où l’Homme réalise qu’il pense qu’il
pense, il peut continuer à penser, parce que l’Homme quand même vivra la
fusion avec l’évolution.

Mais à partir du moment où l’Homme sait qu’il pense qu’il pense, il
commence à cesser de penser qu’il pense, donc il commence à changer
l’inversion de l’énergie dans sa conscience, donc il commence réellement à
penser créativement au lieu de dépenser subjectivement. Et avec le temps,
naturellement, il commence à prendre conscience de ce qu’il dit, de ce qu’il parle,
il commence à savoir, son Esprit commence à être plus mobile, il se crée une
dynamique dans son mental, et c’est ça la conscience supramentale.

Vous savez qu’est-ce que c’est la conscience supramentale ? C’est le
mouvement, fnalement, de l’Esprit de l’Homme en dehors du monde de la
mort. La conscience mentale, c’est le mouvement de l’Esprit dans le monde
de la mort. La conscience supramentale, c’est le mouvement de l’Esprit de
l’Homme en dehors du monde de la mort. Alors quand l’Esprit de l’Homme est
libre, il est libre. Et c’est ça le mouvement, la descente de la conscience
supramentale sur la Terre, c’est ça l’évolution.

FP : Qu’est-ce qui détermine sa sortie du monde de la mort, est-ce que c’est
nous ?

BdM : Ce qui détermine sa sortie du monde de la mort, c’est le besoin qu’il y ait,
dans un temps ou dans un autre, un Homme qui puisse d’abord lui-même le vivre,
c’est-à-dire, ça prend sur une planète un initié, ça prend un avatar, ça prend un
Homme qui est dans une situation de vie qui puisse rendre ce phénomène lisible à
l’Homme, pour que l’Homme ensuite puisse continuer à le percevoir. La fonction
des initiés sur la planète, sur n’importe quelle planète, c’est ceci, c’est une
fonction d’instruction.

Donc il y a des Hommes qui ont la capacité de vivre ceci, seuls, dans leur grande
solitude, et éventuellement ils ouvrent un chemin pour l’humanité et avec ça
l’évolution se fait. Mais c’est toujours à l’Homme de le vivre, de le reconnaître en
lui-même, parce que dans la nouvelle évolution, l’Homme ne pourra plus croire
parce que croire ça fait partie de mourir. Dans l’involution, l’Homme devait croire,
parce que l’Homme ne pouvait pas vivre.

Donc, il pouvait être capable de subir la mort pendant un certain temps sur le plan
matériel, jusqu’à ce qu’il puisse la vivre d’une façon constante sur le plan d’ellemême. Mais dans la prochaine évolution, l’Homme ne pourra plus croire, parce
que croire ça ne fait pas partie de l’Esprit. L’Esprit sait, tandis que quand l’Esprit
est endormi, vous savez qu’est-ce qui se passe quand vous prenez des pilules,
quand vous fumez du “pot” ? il se passe quelque chose dans le mental de
l’Homme qui dort. Donc l’Esprit de l’Homme dort !

Il est prisonnier du monde de la mort et il y a dans le monde de la mort
énormément d’âmes qui soufrent. Mais ces âmes, avec le temps, seront libérées,
parce que les Hommes sur la Terre libéreront les âmes du monde de la mort. C’est
l’Homme qui libérera le monde de la mort, ce n’est pas le monde de la mort qui se
libérera lui-même, parce qu’il est emprisonné ! Il est emprisonné, il est enchaîné, le
monde de la mort, sur les plus hauts plans.

D’ailleurs, ça ne fait pas longtemps, la semaine passée, j’ai fait des études. Je suis
allé sur les plans pour regarder l’organisation psychique de ces mondes en ce qui
concerne l’ésotérisme et l’occultisme dans le monde : “Comment le monde de la
mort organise psychiquement l’humanité à travers l’ésotérisme et l’occultisme”…
C’est incroyable, c’est inouï !

FP : L’occultisme est-ce qu’il ne vient pas donner un coup de main, un coup de
pouce, à la religion ?

BdM : L’occultisme donne un coup de main et un coup de pouce à tout,
seulement qu’éventuellement l’Homme devra réaliser que c’est l’attitude occulte. Il
est évident que si l’Homme fait partie du monde de la mort qu’il y aura au cours de
l’involution des relations entre le monde de la mort et l’Homme. Donc vous avez le
psychisme, vous avez les religions, vous avez la spiritualité, ainsi de suite. Donc,
vous avez des relations entre l’Homme et les hauts plans ou les bas plans du
monde de la mort.

Ça, ça fait partie de l’involution, ça fait partie du progrès de l’Homme. Mais
l’Homme un jour devra réaliser qu’il se développe dans sa conscience mentale
subjective de l’attitude, et c’est l’attitude qui est anti-Homme. Si vous me
demandez : “Est-ce que je suis occulte, moi”… Occulte, qu’est-ce que ça veut dire
être occulte ? Peut-être pour une autre personne, être occulte ça veut dire quelque
chose, parce qu’il vit une attitude vis-à-vis l’invisible. Mais moi, si vous me
demandez si je suis occulte, c’est dur de répondre parce que, qu’est-ce que ça
veut dire occulte !

Est-ce que c’est parce que je peux aller dans le monde de la mort et en revenir,
est-ce que c’est parce que je peux aller dans l’Éther et en revenir que je suis
occulte, ben non ! C’est normal, c’est moi qui suis normal et le monde est occulte.
Vous comprenez… C’est l’attitude, il faut faire attention aux attitudes. Et l’Homme
qui va passer de l’involution à l’évolution naturellement va vivre des attitudes de
toutes les sortes.

Je le sais, je le vois, quand je fais des séminaires et que je vois des gens quelques
semaines après ou quelques mois après, ou même quelques années après, ça
prend des années pour en arriver à être réellement sans attitude. Autrement dit
être conscient, conscient mais intelligent, au lieu de conscient et sensible à ce
qu’on vit intérieurement. On ne peut pas passer notre vie avec des pleurnicheries…
On a du travail, on a du boulot, on a des enfants à éduquer, on a de la télévision à
réparer… (rires du public).

FP : Est-ce qu’un initié ça soufre ?

BdM : Bah oui, ça soufre, ça soufre, mais ça soufre pour un certain nombre
d’années, de cycles de vie. Moi j’ai soufert pour quatorze ans, deux fois sept ans,
c’est normal, mais je le savais. Donc j’ai soufert, mais quand j’ai fni, j’ai fni !

FP : Mais est-ce que vous ne soufrez pas aujourd’hui de voir notre notre inertie,
dans un sens ?

BdM : Ah ! Non, je ne soufre pas ! Ben non, je ne soufre pas parce que si je
soufrais de voir l’inertie de ce qui se passe sur la planète, je serais dans une
illusion spirituelle, je ne comprendrais pas le temps de la planète, je ne
comprendrais pas le cycle de vie de la planète. Moi si je regarde des choses dans
le monde, ben, je dis : “Ça c’est vingt-cinq ans”… Je regarde autre chose, je dis :
“Ah ! Ça, c’est trois-cents ans”… Au moins je peux voir, j’ai du temps pour voir.

FP : Mais est-ce que vous ne soufrez pas d’être le seul d’une nouvelle espèce ?

BdM : Soufrir, mais non je ne soufre pas. Pourquoi je soufrirais, j’ai des amis. Je
suis le seul dans ce sens que j’ai vécu une initiation instantanée, une fusion
instantanée. Je ne suis pas le seul dans le sens qu’il n’y a pas d’autres Hommes
dans le monde qui n’ont pas accès à un niveau plus élevé de leur mental.
Je rencontre des Hommes dans le monde qui ont besoin simplement du petit coup
de pouce, et ça c’est sufsant pour faire de ces Hommes des amis, des Hommes
qui ont une sensibilité… Qu’est-ce qu’il y a, c’est R. Glenn ça, ah ! Bonjour ! Bon,
on va prendre Glenn, (rires), vous prenez Glenn, c’est un type qui est sensible,
c’est un type qui est controversé, c’est un type qui a fait plus pour l’ésotérisme
dans cette province que n’importe qui. C’est un type qui a un ego à la fois
spirituel, mais à la fois intelligent dans le sens logique.

Donc c’est un type qui bénéfcie de deux capacités. Il a la capacité d’utiliser le
spirituel pour faire sortir une vibration ou il a la capacité d’utiliser la logique pour
faire sortir une autre vibration. Autrement dit il peut se servir du spirituel pour
détruire le matériel, et il peut se servir du matériel pour détruire le spirituel. Ceci fait
partie de sa capacité en tant que journaliste de travailler avec la polarité.
Si au cours de son évolution, ce même bonhomme apprend à être capable, au lieu
d’être véhiculé entre le spirituel et le matériel, ou l’occulte et le matériel, s’il
apprend éventuellement à contrôler l’énergie dans son mental qui utilise la
vibration du spirituel ou la vibration du matériel, il deviendra un Homme qui sera
capable de donner au monde, à travers son métier, un exposé sufsamment
objectif de la réalité occulte des mondes matériels, de la phénoménologie, de la
psyché, ainsi de suite, sans qu’il soit obligé de vivre les contrecoups.
C’est un travail qui est très difcile parce que… Pour moi, moi si je parle de
l’occulte, si je parle de n’importe quoi, je travaille toujours avec les deux forces.
J’utiliserai le matériel en fonction du spirituel, le spirituel en fonction du matériel,
autrement dit j’intercède toujours dans une dimension ou dans une autre, parce
que je connais les lois de la dualité.

Mais pour un Homme qui ne vit pas une fusion instantanée et qui vit une grande
sensibilité à son énergie, à son Esprit, c’est un travail très difcile. C’est pourquoi
pendant des années, j’ai toujours dit à Glenn : “Quel que soit ce que les gens
pensent de toi, quel que soit ce que les gens, sur le plan psychologique, humain,
émotif, vivent vis-à-vis ta personne, c’est sans importance. Ce qui compte c’est
que tu puisses faire un travail à ton niveau, dans ta vibration, en relation avec
d’autres personnes, comme tu peux le faire avec moi”.

Peut-être que son travail avec moi était plus facile, parce qu’avec moi je lui laissais
une totale liberté d’action en ce qui concerne le mouvement de sa pensée. Tandis
qu’avec d’autres personnes, c’était plus difcile parce que les Hommes ont
naturellement, en dehors de la fusion, de l’ego, c’est normal.

Donc c’est pour ça que je dois dire, puisqu’il est ici en public, je dois dire que les
Hommes qui se conscientisent, les Hommes qui apprendront demain, les Hommes
qui ont déjà le doigt sur les systèmes de communications, nouveaux, les Hommes
qui ont déjà la capacité de comprendre des choses, mais qui doivent perfectionner
leur rendement psychique, c’est-à-dire qu’ils doivent en arriver à contrôler cette
énergie pour qu’elle ne les contrôle pas, ces Hommes ensemble ont quelque
chose à faire.

Ce sont les Hommes qui auront quelque chose à faire, ce sont les Hommes qui
doivent apprendre à mettre de côté leurs attitudes psychologiques, leurs attitudes
primaires en ce qui concerne un certain travail dans ce domaine, et commencer à
former entre eux des liens de plus en plus solides, de plus en plus réels, de plus en
plus libres de la contamination du monde de la mort sur notre mental qui fait partie
de notre involution.

Donc Glenn, c’est un de ces bonhommes que je salue, que je saluerai toujours et
que j’ai toujours salué. Il y en a d’autres, il y a lui, il y en a d’autres, il y en a
d’autres. Ces Hommes doivent un jour en arriver à pouvoir composer ensemble,
mais d’une façon créative, jamais d’une façon psychologique. C’est parce que les
Hommes composent d’une façon psychologique que se tire la couverte, et que se
développent des champs de batailles, que se crée de l’opposition et
automatiquement c’est le monde de la mort qui en bénéfcie, ce n’est pas
l’Homme.

Il y a énormément de choses qui peuvent sortir d’un cerveau comme le sien, il y a
énormément de choses qui peuvent servir d’autres cerveaux. Moi, je ne me
considère pas un cerveau, je me considère simplement un nuage. Donc ce sont
les cerveaux qui doivent apprendre à travailler ensemble, ce n’est pas moi, je ne
peux pas soutenir l’évolution de l’Homme. Je donne une impulsion mais jamais je
ne me mettrai dans le centre des controverses humaines.

Mais les Hommes, avec le temps, voyant de plus en plus leur capacité d’intégrer
leur énergie, en arriveront à faire des choses sur le plan de la connaissance
intelligente, sur le plan éventuellement du savoir, qui transformeront la conscience
ésotérique occulte de l’humanité. Et ceci se rapportera, se difusera dans le monde
entier. La connaissance occulte ou ésotérique ne pourra jamais en venir à bout du
savoir, jamais ! Moi, je peux parler pour le restant de mes jours et je n’aurais
jamais commencé à parler, parce que le mouvement de l’Esprit est infni.
Mais la connaissance ésotérique occulte, a une limite, et cette limite fait partie du
monde de la mort, elle fait partie de l’activité des forces ahrimaniennes sur la
conscience de l’Homme. Et l’Homme doit comprendre tout, l’Homme doit
comprendre l’ahrimanien pour être libre de lui. C’est une nouvelle évolution. Je
vous assure aujourd’hui, que dans les prochaines générations, l’Homme qui
regardera ce qui aura été dit sur le plan du savoir à la fn de l’involution, verra que
l’édifce total de la connaissance de l’involution qui a servi à la prosternation de
l’Homme aura été démenti, débâti et détruit par le nouveau savoir de l’humanité.
C’est inévitable parce que l’Esprit est libre fnalement, il n’est plus obligé de subir
le joug de la mort. Donc, l’Homme n’est plus obligé de vivre la “vilifcation”
(difamation) dans son mental de pensées qui ne sont pas les siennes. Mais pour
ça, l’Homme sera obligé de vivre de grandes soufrances parce que c’est une
opération, c’est une transformation, c’est une transmutation. Le Pape Jean XXIII l’a
dit : “Ceux qui passeront, ceux qui feront partie des Fils de cette lumière soufriront
de grandes soufrances”. Aurobindo l’a dit : “En 1969, descendra sur le plan
matériel la pensée supramentale” et aujourd’hui je l’explique.

FP : Merci beaucoup, Bernard de Montréal. (Applaudissements).

mise à jour le 16/06/2024

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