FP 013 – Les archétypes cosmiques [fr]

FP 013

LES ARCHÉTYPES COSMIQUES

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

François Payotte (FP) : Les archétypes, la première fois que j’ai entendu parler de
ça, j’ai trouvé un peu de documentation parce que c’est du matériel de
psychanalyse, les archétypes, j’ai trouvé ça la première fois fascinant, la deuxième
fois, j’ai commencé un peu à approfondir ce matériel-là, et puis j’ai trouvé que
c’était intrigant, et la troisième fois, j’ai trouvé qu’il y avait “anguille sous roche”
probablement là.

C’est pourquoi je le soumets à l’analyse ce soir de Bernard De Montréal, alors j’ai
trouvé fnalement un bouquin qui traitait en long et en large des archétypes mais
toujours dans le jargon du psychanalyste, ça fait que c’est assez difcile à
comprendre. Il s’agit des “Triomphes de la psychanalyse” de Pierre Daco, qui est
un éminent psychanalyste.

Il nous donne ici une défnition d’un archétype : Les archétypes qui illuminent
l’inconscient collectif du savetier (cordonnier) sont les mêmes que les vôtres. Ceux
d’un savant français sont pratiquement identiques à ceux d’un arborigène
australien, autrement dit, quelle que soit notre culture, quelle que soit notre race,
notre religion, nous avons tous les mêmes archétypes dans le mental.

Comment défnir un archétype donc ? L’inconscient collectif est cosmique,
puisqu’il englobe l’expérience éternelle de l’Homme, et les archétypes le sont aussi
puisqu’ils en émanent. Tout psychologue des profondeurs rencontre l’archétype à
chaque tournant de la psyché humaine, il se rencontre dans l’histoire, les pensées,
les inspirations des Hommes, les actes quotidiens.

Les archétypes déterminent les actions humaines, les marches des foules, les
travaux des grands artistes, les fondements des religions, le sacré, les légendes
éternelles, l’amour et la vie de tous les jours. J’ai dit que l’inconscient collectif
contient les archétypes comme une terre du pétrole. Comme le pétrole,
l’archétype est une richesse en puissance.

Il faut donc trouver la sonde, le matériel, et les moyens de le transformer en
énergie utilisable. En psychologie humaine, règne une loi impitoyable, la voici :
Tout ce qui fotte dans l’inconscient risque d’être projeté, en d’autres mots, tout ce
qui rôde dans l’inconscient, tout ce qui n’est pas intégré dans la personnalité
risque d’être projeté à l’extérieur.

Alors, il nous donne ici un peu en psychanalyse, le rôle de la psychanalyse : En
psychanalyse lorsque l’inconscient personnel est nettoyé, raclé, décortiqué,
dégagé de ses blocages, de ses complexes pathologiques, de ses angoisses, on
débouche dans un nouveau territoire de l’insconscient plus vaste, plus grandiose,
l’inconscient collectif et ses archétypes, mémoires des Hommes qui nous ont
précédé pendant des millénaires.

L’inconscient collectif est formé d’images psychiques accumulées depuis des
temps immémoriaux. Les archétypes servent à la reconstruction de l’être humain,
en même temps qu’ils le font agir et penser malgré lui en dehors de toute
rationalisation et de toute volonté. C’est donc à la fois éblouissant et pratique. Ce
sont des conversations que j’ai eues avec des psychologues.

L’inconscient collectif est un héritage mental commun à toute l’humanité sans
distinction de culture, ni de race, et cet inconscient collectif se manifeste à travers
les archétypes et les symboles. L’archétype est une émotion condensée. C’est un
vent invisible qui soufe sur une fotte de voiliers. Alors, à la lueur de vos
explications, est ce que ce n’est pas fnalement, la source même de la
programmation de l’être humain ?

Bernard de Montréal (BdM) : Sa défnition, la défnition psychanalytique des
archétypes, elle est très bonne, et elle fait partie… Avant d’avancer là-dedans, je
vais dire une chose. Nous les Hommes, nous avons tendance à constater. Lorsque
nos sciences avancent, évoluent, et que nous avons beaucoup constaté, nous
faisons de nos constatations un emporium, nous faisons de nos constatations un
temple, nous faisons de nos constatations une immense bibliothèque à laquelle
nous donnons le nom de science, et ceci fait partie de la mécanicité de la science
de l’involution.

Donc pour revenir à Daco ou d’autres psychologues, les archétypes… Moi je dis
que l’Homme doit en arriver un jour, après avoir fait, après avoir étudié, fait la
compilation de ses observations, l’Homme doit en arriver un jour à comprendre la
fonction de tout ce matériel complet. Autrement dit, ce n’est pas sufsant pour un
psychanalyste de dire : “Nous avons observé ceci dans l’humanité, nous avons
accumulé toutes ces informations, nous avons créé un temple, nous avons
développé une très grande réserve d’informations”. Le psychanalyste de l’avenir
devra aller plus loin.

Le psychanalyste de l’avenir devra comprendre, savoir, avoir la science de la
mécanique de la fonction, de l’origine, du but, de toute cette information qui se
relie à l’expérience psychique de l’Homme, et de ce qu’il doit faire pour neutraliser
l’aspect involutif de ce qu’il a constaté. Vous comprenez ? Autrement dit constater
ce n’est pas sufsant.

Si les psychanalystes disent que les archétypes font partie ou sont des formes
d’images à contenu émotif – je le ramène à ma façon là – d’images à contenu
émotif qui servent à la manifestation chez l’Homme d’une certaine forme de
comportement, malgré lui-même, inconsciente, que moi j’appelle la
programmation, ce n’est pas sufsant.

Que l’Homme soit programmé pendant l’involution, que l’Homme soit assujetti aux
lois cosmiques inconscientes des archétypes, ça fait partie de l’involution mais
pourquoi ? Pourquoi l’Homme est-il un être qui répond, qui répond, qui raisonne à
l’image énergisée d’un archétype ? Parce que l’être humain ne possède pas
encore un mental qui est dissocié émotivement de ce qu’il vit mentalement au
niveau inconscient.

L’Homme vit, expérimente, une qualité mentale, un processus de mentation qui
fait partie de la coordination entre le rationnel et l’intuitif. Donc l’Homme vit son
mental ou son état d’intelligence d’une façon qui est le produit de la
programmation inconsciente intérieure, intuitive, archétypale, sur le plan de son
cerveau récepteur, et il vit la programmation sur un plan idéologisé, mécaniste,
basé sur les mécanismes de la croyance et de la pression psycho-sociale en ce
qui concerne le cerveau rationnel.

Donc dans un cas ou dans l’autre, l’Homme fonctionne vis-à-vis l’intérieur de luimême, son inconscient, et vis-à-vis l’extérieur de lui-même, son conscient
mécanique, l’Homme fonctionne d’une façon qui n’est pas autonome. Il est
manipulé intérieurement par les archétypes et il les manifeste extérieurement par
les conditions sociales qui permettent que ces archétypes, d’une façon ou d’une
autre, s’intègrent dans un comportement humain qui, soit sur le plan des arts, de
la musique, de la science ou simplement sur le plan humain social, doit bénéfcier
à la société.

Et si les forces énergétiques de l’archétype ne bénéfcient pas à la société,
l’Homme est obligé de le garder en lui-même, d’en vivre une déviation qu’on
appellera demain une psychose ou une névrose, donc il ne sera jamais capable,
l’Homme, sur le plan humain social, de vivre une conscience réelle, parce que sa
conscience elle est toujours archétypée.

Donc ceci amène l’Homme par progression inévitable de l’inconstante relation
entre son absolu et sa relativité spatiotemporelle, ça amène l’Homme
inévitablement à être obligé de se construire un pont entre son absolu et sa
particularité intelligente animale, sa vie sociale, et ce pont il est toujours sujet aux
lois de l’inconscient, c’est-à-dire aux lois de ces énergies vexantes à l’intérieur de
lui que nous appelons l’inconscient collectif, énergies qu’il n’est pas capable de
contrôler parce que l’Homme vit son énergie archétypale en fonction de l’image
émotive et mentale que l’humanité a créée et que lui supporte dans son évolution.
Et ça, c’est une des grandes raisons pour laquelle l’Homme de l’involution est un
être qui est obligé de vivre en fonction et en relation et avec le support des
idéologies, parce que les idéologies ont une fonction sur le plan matériel, elles ont
la fonction de donner à toutes formes d’énergies archétypales, une sanction
contemporaine historique qui convient avec le développement psychologique de
l’humanité et les probabilités évolutives de l’humanité pendant la descente de
l’Homme dans la matière.

Donc l’Homme qui vit idéologiquement sur le plan matériel, sans le réaliser, vit en
conjointe relation avec des forces archétypales dont il ne connaît pas les lois
vibratoires, c’est-à-dire dont il n’est pas capable, émotivement et mentalement, de
se dissocier, afn de pouvoir utiliser simplement l’énergie créative de ces
archétypes, et de rendre dans son expérience psycho-sociale une valeur créative
d’un moi qui est supramental, c’est-à-dire un moi qui n’est pas assiégé par les
courants insidieux et subtils de l’involution collective de l’humanité, à laquelle lui
appartient, à cause de sa défnition “psycho-génético-matérielle”.
Donc l’être humain de l’évolution, et là je parle de l’être humain de l’évolution après l’involution l’évolution – l’être humain, individuellement, des deux-mille-cinqcents prochaines années, sans parler de la septième race-racine qui viendra
ensuite, l’être humain apprendra à prendre conscience d’abord, non pas de ces
archétypes, il n’aura pas besoin de prendre conscience de ces archétype.
Il prendra conscience d’abord de la vibration qui émane d’un niveau de
conscience supérieure faisant partie de son troisième cerveau et qui, elle, peut
utiliser créativement l’archétype afn de donner simplement à l’Homme une
capacité créative “astro-mentale” ; et non pas utiliser cette énergie pour être
assujetti à l’imagination de sa conscience, c’est-à-dire à la descente dans la
manifestation de la matière, de cette force archétypale qui fait partie de
l’inconscient collectif.

Ce que je veux dire pour être plus simple, prenons le cas d’un artiste. On dit
souvent les artistes soufrent, les musiciens soufrent, l’Homme dans sa créativité
soufre. Pourquoi l’Homme dans sa créativité soufre-t-il ? Parce que sa créativité
est le produit de l’énergisation d’un aspect archétypal de sa conscience humaine
fxée dans l’inconscient collectif, dont lui en tant que créateur, n’est pas capable
de se dissocier.

Parce qu’il n’a pas la puissance mentale de supporter l’énergie sans la coloration,
sans la forme archétypale dont elle a besoin, ou qu’elle a eu besoin pendant
l’involution, pour pouvoir devenir suggestive à l’humanité ou à l’Homme
individuellement en tant qu’artiste, scientifque, penseur, ainsi de suite, à l’intérieur
d’une conscience collective. Vous me suivez ? C’est simple. Ce que je dis,
essayez de comprendre ce que je dis sans essayer de le comprendre.

Ce que je dis, c’est que l’Homme vit sur le plan matériel, il vit sur ce qu’on peut
appeler le plan astral, il vit sur un plan mental supérieur auquel il n’a pas accès.
Donc l’Homme, l’être humain, l’être de l’involution, vit à la fois la matérialisation
créative de son archétype dans sa vie sociale, et il vit intérieurement dans ses
rêves, dans les profondeurs, dans les abîmes de son inconscient, la connexion
directe de son énergie à des formes pensées qui font partie de l’accumulation
historique expérimentale de l’Homme au cours des millénaire ; donc
inconsciemment, dans son subconscient, l’Homme est rattaché à l’humanité.
Et si l’Homme est rattaché à l’humanité au niveau de son subconscient, il ne peut
pas être créatif en tant qu’être humain intégré. Donc il est obligé, en tant qu’artiste,
il est obligé, en tant que créateur, il est obligé d’assujettir sa créativité à un
jugement collectif qui fait partie de la pernicieuse imposition du pouvoir
idéologique instruit, construit, par les archétypes qui font partie de l’organisation
accumulative, historique, contemporaine, du savoir intérieur de l’humanité, mais
savoir qui est toujours conditionné par la crainte de savoir plus.

C’est-à-dire la crainte de vivre seulement de l’énergie et utiliser la forme pour
rendre cette énergie, au lieu de vivre de la forme et ne jamais être conscient de
l’énergie ; donc de ne jamais vivre la fusion avec soi-même, de toujours vivre la
relativité avec soi-même ; donc de toujours vivre la division avec soi-même ; donc
de toujours être sujet dans une “contemporanéité” ou dans une autre, selon les
chocs de la vie, à une dissociation psychologique d’où la névrose, d’où la
psychose, qui refait venir sur le plan matériel, en puissance, l’énergie colorée de
l’archétype qui, complètement, annule la perspective personnelle de l’individu,
l’associe dans une collectivité totalement d’ambiance, c’est-à-dire une collectivité
de maladie mentale et qui fait de lui, en tant qu’artiste, un Homme débalancé au
lieu d’un être créateur.

Regardez Gauguin, regardez Van Gogh. Prenons Van Gogh. On parle de Van
Gogh, puis de Van Gogh, puis de Van Gogh. Van Gogh a été un artiste qui a été
obligé de vivre dans les enfers de sa conscience, pour supporter, pour canaliser,
l’empirisme, l’impérialisme archétypal à travers sa conscience humaine, à en
disloquer son corps matériel en coupant son oreille, afn de pouvoir rendre sur le
plan humain, des conditions archétypales d’une créativité dont il n’avait pas le
contrôle et qui devait le rendre fou.

Parce que Van Gogh, comme beaucoup d’artistes, au lieu de vivre leur “artisterie”,
leur créativité, en fonction de l’énergisation de leur mental à travers une forme
qu’ils sont capables de souplement découper, pour créer sur le plan matériel la
vertu de cette forme, en fonction d’un art qui convient parfaitement et
universellement à l’Homme, et non pas simplement un art qui convient
parfaitement et universellement à l’humanité. Vous comprenez ?

Nous faisons de l’art pour l’humanité, nous faisons de l’art pour l’humanité parce
que l’inconscient collectif, les forces archétypales sont les forces de l’humanité,
elles sont les forces de l’involution. Et ça, vous le savez dans votre propre
expérience, si un de vous est artiste, ingénieur, architecte, et qu’il s’en va dans le
monde, et qu’il compose à partir de son énergie au-delà des forces archétypales
qui essaient de contrôler la religion de sa mémoire, cet Homme sera obligé, dans
l’expérience psycho-sociale de son entrevue avec les arts, il sera obligé de
conditionner son art à une volonté collective, à une conscience collective, à une
idéologie collective.

Et tous les artistes qui ont réussi à imprimer dans le monde leur art, leur technique,
leur architecture, ont été obligés de baver pendant des années pour en arriver un
jour, à cause de la simple froideur de leur génie, à cause de la simple puissance de
leur génie, d’imposer dans le monde une vibration, une forme, qui venait de leur
mental supérieur, et qui n’était pas conditionnée par les besoins “psychocollectifs” d’une humanité qui se sert de la mémoire, “in memorial” de l’humanité,
à travers les formes archétypales ; pour que l’Homme, lui, crée et compose
toujours une forme artistique qui convient au pouvoir idéologique de l’humanité.
C’est ça que je veux dire !

Autrement dit, l’Homme c’est un être qui ne vit pas simplement de matérialité et de
psychisme. L’Homme est un être qui vit de matérialité, de psychisme et de pouvoir
mental, et le pouvoir mental c’est l’exécution créative de son Esprit, à travers les
archétypes, à travers la matière. Le pouvoir mental est au-dessus du
conditionnement historique de l’Homme, le pouvoir mental n’a aucune relation
avec l’histoire !

Et ça, c’est tellement réel que lorsque l’Homme futur, l’Homme de la prochaine
évolution, l’Homme supramental, l’Homme fusionné, appelez le comme vous
voulez, lorsque l’Homme aura vécu l’intégration de son énergie, il vivra une
personne, il ne vivra plus de personnalité. Donc automatiquement le pouvoir
mental de l’Homme nouveau sera une créativité tellement grande que cette
créativité ne pourra jamais être acceptée, intégrée, à la conscience collective de
l’humanité, elle servira simplement à l’agrandissement de la conscience
individualisée de l’Homme futur.

Autrement dit, ce que je veux dire, c’est que la conscience supramentale, ses
conséquences créatives dans le monde, sont tellement occultes, autrement dit
elles font tellement partie la conscience intégrale de l’Homme, que ces sciences
futures de l’Homme n’auront aucun lien avec l’humanité dans le sens historique.
Elles auront un lien avec l’humanité dans le sens du choc qu’elles créeront à
l’inconscient collectif de l’humanité, mais elle n’auront pas de relation avec
humanité sur un plan “expérimento-social” comme nous l’avons connu pendant
l’involution.

Donc efectivement les psychologues ont raison, ce sont les archétypes qui font
de l’Homme une machine à être programmée. Ce sont les archétypes qui… Puis
ça, on peut aller loin parce que là, on parle des archétypes à partir d’un point de
vue purement psychologique… Mais quand un Homme sort de son corps matériel
et qu’un Homme investit son temps précieux dans l’étude des zones invisibles de
la conscience humaine, autant collective que personnelle, l’Homme s’aperçoit que
ce que nous, nous appelons des archétypes, ce sont des formes d’énergie créées
par des intelligences dans des mondes parallèles dont la fonction est de garder
l’Homme sous l’exigence du pouvoir de leur propre évolution.

Et l’Homme un jour découvrira ceci, les occultistes qui ont moindrement l’œil froid,
les occultistes dans le monde, que ce soit des occultistes Tibétains, Français,
Égyptiens, l’Homme, l’occultiste réel, c’est-à-dire le savant de l’Esprit, demain, qui
osera regarder dans les profondeurs de ces sphères, découvrira que les
archétypes que nous vivons sur le plan de l’imagination, que nous vivons sur le
plan du rêve, sont des manifestations créatives d’une énergie intelligente sur une
autre plan.

Autrement dit un archétype ça n’existe pas par lui-même, et contrairement à ce
que les psychologues croient, un archétype ce n’est pas cosmique universel, c’est
cosmique planétaire. Autrement dit, ce que nous, en tant que race ici sur notre
planète, nous vivons, connaissons, comme archétype, cet archétype-là n’existe
pas sur d’autres planètes dans la galaxie.

Chaque planète possède ses propres archétypes, et les planètes très très
évoluées, extraterrestres, qui ont atteint des niveaux de mentation tellement
avancés qu’ils sont capables eux-mêmes, de dissocier la matière par leur mental,
ces races n’ont aucun archétype dans leur conscience, parce que ces Hommes,
ces êtres, ne connaissent pas la conscience collective.

Ce sont des êtres totalement et parfaitement intégrés à l’état de fusion de leur
propre Esprit. Donc nous, sur notre planète, nous vivons des archétypes, nous
vivons une conscience archétypale, parce que nous n’avons pas encore
sufsamment étudié les mécanismes psychologiques de notre ego, qui sont
responsables pour la condensation dans l’expérience de ces formes d’énergie.
Et c’est pourquoi viendra le temps, au cours des prochaines générations, où
l’Homme découvrira, percevra, qu’il existe maintenant sur la Terre ce que nous
pouvons appeler, une science supramentale, une science psychologique
supramentale, une science de l’Esprit, une science de la forme, une science de la
parole, une science de la vibration, une science du savoir.

Autrement dit il existe maintenant sur notre planète, une science qui n’est plus
sujette aux lois de l’involution, donc qui a le pouvoir d’expliquer, de savoir et de
dissocier toutes les formes quelconques de connaissances assujetties aux lois de
l’archétype ou de l’inconscient humain qui fait partie de la programmation humaine
de l’involution. Donc le point que je veux faire dans tout ceci, et ça c’est pour le
restant de l’évolution de l’Homme, c’est de dire que ce n’est pas sufsant pour
l’Homme d’observer ce qui se passe dans le cosmos invisible de sa propre
conscience.

Mais ce qui est important pour l’Homme, et je parle du psychologue, je parle de
ceux qui s’occupent de ces choses, c’est de connaître les lois de l’énergie qui font
en sorte que des intelligences, sur des plans parallèles, que nous après la mort
nous retrouvons, que des intelligences soient responsables de cette activité ; et
que ces Hommes réalisent que cette activité, bien qu’elle fut essentielle pendant
l’involution parce que l’Homme était à un stage de développement entre sa nature
animale et une nature plus intelligente, qu’au cours de l’évolution future, ces
activités sur le plan mental inférieur de l’Homme n’existeront plus, parce que
l’Homme vivra un état mental totalement diférencié de la construction occulte,
astrale, archétypale de son inconscient.

Donc ce qui est dit, ce qui est constaté, ça fait partie des constats humains. Et
l’Homme, demain, cessera d’être simplement un observateur de l’invisible et il en
connaîtra les lois, et lorsqu’il aura compris les lois de l’invisible, à ce moment-là il
sera prêt à travailler avec l’énergie, et ensuite la forme, et ensuite la forme de la
matière. Si l’Homme ne travaille pas avec l’énergie, il sera assujetti aux lois de la
forme et automatiquement il sera assujetti aux lois de la matière. Ciao ! C’est aussi
simple que ça !

FP : Est-ce que je peux donner des exemples concrets d’archétypes pour qu’on
saisisse mieux. Un exemple, l’archétype de Dieu ?

BdM : Parlons de celui-là ! (rires du public).

FP : C’est intéressant ce qu’il dit. Je peux lire ? Vous allez parler après…

BdM : Oui, oui.

FP : L’idée… L’idée de Dieu est probablement la plus ancienne de l’histoire des
Hommes. Elle est implantée dans l’inconscient à partir d’émotions profondes
gravitant autour de forces invisibles, puissances créatrices ou destructrices,
énergie éternelle etc. L’archétype de Dieu est intimement lié à l’archétype du père.
Ce dernier est également cristallisé autour d’émotions puissantes ressenties dès
l’enfance devant l’idée d’un être fort, héroïque, glorieux, qui guide, éclaire, prépare
le chemin d’un être dont on est le fls, méritant le châtiment, le pardon,
l’approbation, l’amour etc.

Il y a un petit renvoi au bas de la page ici, mais alors c’est écrit tout petit, tout
petit : le fait que l’idée de Dieu est un archétype ne constitue nullement une preuve
de l’existence ou de l’absence de Dieu. Intéressant ça ?

BdM : Ah ! Très bien, très bien ! Et ça revient à ce que je disais, ça revient au fait
que les archétypes, malgré leur puissance, malgré la hiérarchisation de leur valeur
sur le plan du sacré, les archétypes sont des forces plantées dans le mental de
l’Homme pour le développement de son émotivité, dans un ordre qui convient à ce
qu’il passe du stage animal au stage humain, afn d’empêcher la dégradation de sa
conscience à partir de la puissance des forces animales.

Et l’archétype, comme l’archétype de Dieu, c’est le dernier des archétypes que
l’Homme, un jour, devra comprendre, parce que l’archétype de Dieu, ce n’est pas
l’archétype de Dieu qui est le problème, c’est le fait que l’Homme, quand il vit cet
archétype, il n’est pas capable de se séparer du fait que ce qui existe dans son
mental, sur le plan archétypal, ou rendu dans une valeur religieuse ou spirituelle,
doit nécessairement être là ; parce que lui, quand il regarde l’infnité, l’infnité qui
est tellement intelligemment organisée, il est obligé de faire une connexion entre
l’archétype et ce qu’il voit, ce qu’il fait expérience.

Donc le plus grand problème de l’Homme de la prochaine évolution, c’est qu’il
sera obligé de voir la grande perfection de l’infnité et en même temps, être
capable, sur le plan psychologique, de fracasser l’archétype de Dieu en tant
qu’image psyco-humaine, pour la conservation de la race ; afn de pouvoir
éventuellement commencer à étudier les traces des mouvements d’énergie dans le
cosmos qui lui permettront de comprendre ce que veut dire Infnité, Espace,
Temps, Magnétisme, Feu, Soleil, Esprit, Homme, Monde invisible, Gouvernement
invisible, Centre de l’univers, Aleph, Intelligence, Volonté, Amour, Principe, Atome.
L’Homme, pour que l’Homme comprenne, autrement dit pour que l’Homme
évolue, et l’évolution de l’Homme va aller très loin dans le temps, pour que
l’Homme ou les intelligences sur les plans, sur les mondes, dans les mondes sur
les diférentes planètes, pour que les intelligences comprennent, elles sont
obligées – et ça c’est une des plus grandes lois de l’intelligence dans le cosmos pour qu’une intelligence comprenne quoi que ce soit, elle est obligée de détruire la
base ! La base, la fondation qui l’a rendue intelligente, vous comprenez ?
Pour que l’intelligence évolue, elle est obligée de détruire la fondation qui lui a
donné maturité, et nous faisons la même chose dans notre vie. Pour que l’enfant
parte, pour que l’enfant grandisse, il faut qu’il détruise la base de sa relation avec
les parents, il faut qu’il parte un jour. Pour que l’Homme passe de la petite école à
l’université, il faut qu’il passe d’une étape à une autre ; pour que l’Homme passe
de la quatrième à la cinquième marche, il faut qu’il laisse une marche. Et c’est le
même principe pour l’Intelligence, l’Amour et la Volonté.

Et pour l’Intelligence, pour le développement de l’Intelligence, il faudra un jour que
l’Homme, au cours de la prochaine évolution de la sixième race-racine, au cours
de la septième évolution de la septième race-racine, au cours des grandes
époques de fusion entre les prêteurs d’énergie et les grandes planètes qui les
reçoivent comme le soleil, il faudra que l’Homme apprenne, à briser, à rompre, à
faire éclater, la fondation de sa sécurité mentale.

Et aujourd’hui sur notre planète, nous sommes obligés, et nous vivons, malgré
nous-mêmes, pour des raisons d’évolution, ce que nous appelons des initiations.
Qu’est-ce que c’est une initiation ? Une initiation c’est une condition d’expérience,
soit astrale ou mentale supérieure, mais c’est une condition d’expérience pour un
être humain, qui lui permet fnalement de dépasser la limite de sa sécurité
antérieure afn de rentrer dans l’avenir de sa découverte.

Mais l’involution n’a pas voulu que nous puissions vivre l’initiation, parce que
l’involution a voulu garder l’Homme à l’intérieur d’une sphère de conscience
expérimentale, parce que pendant l’involution, les forces occultes et les forces
matérielles de la vie devaient se servir de l’idéologisation de l’Homme, pour que
l’Homme puisse grandir sans qu’il y ait trop de détérioration sur ou en relation
avec sa conscience expérimentale terrestre.

Mais ce ne sera pas la même chose au cours de l’évolution future, parce qu’au
cours de l’évolution future, l’Homme, l’individu conscient, solarisé, qui vivra le
contact entre lui-même et lui-même, lui-même ici avec lui-même sur un autre plan,
cet Homme-là sera obligé de vivre la transfguration de tout ce qui est archétypal
en lui, et de comprendre parfaitement ce que veut dire en lui la symbologie
universellement planétaire et mondiale de la mémoire de l’humanité qui le soutient
psychiquement, psychologiquement, émotivement, mentalement, mais qui ne lui
donne pas accès au temple devant lequel se situe le sphinx.

C’est-à-dire cette particularité de l’énergie de l’Esprit de l’Homme qui, un jour,
sera responsable pour la fracturation sur le plan matériel de ce que nous appelons
aujourd’hui la conscience planétaire de l’Homme, et qui amènera l’Homme,
éventuellement, à pouvoir entrer, pendant qu’il est dans la matière, dans un monde
qui est parallèle à la matière, mais qui ne possède aucune archive, aucune
mémoire, aucune relation avec le passé. Autrement dit un monde dont le secret
sera l’expérience de ceux qui entreront dans cette nouvelle Jérusalem, c’est-à-dire
ce monde occulte qui fait partie de la défnition de la future humanité, mais dont on
a utilisé une forme archétypale occulte pour défnir l’aspect scintillant de la
spiritualité humaine future.

C’est pour ça que tous les occultistes, les gens qui sont allés loin dans la
contemplation ou dans l’étude de la fameuse Jérusalem Céleste, ont toujours
découvert que cette Jérusalem Céleste, représentait, sur le plan astral, une cité, un
monde extrêmement très développé, extrêmement perfectionné, à l’intérieur de
laquelle des êtres évoluaient dans une très très grande conscience évolutive. Mais
les Hommes n’ont jamais réalisé et compris ce que veut dire la Jérusalem Céleste.
La Jérusalem Céleste ne veut pas dire archétypalement une conscience
spatiotemporelle appartenant à la conscience spirituelle de l’Homme. La
Jérusalem Céleste veut dire une conscience “spatio-mécanico-temporelle”
appartenant à des services d’énergie qui ont le pouvoir de donner à l’humanité, un
savoir instantané autant sur le plan mental que sur le plan moléculaire, c’est-à-dire
les dématérialiser afn de les faire monter dans des vaisseaux, des engins, des
médiums de transport, qui font partie du futur de l’humanité et qui ne font pas
partie, astralement parlant, des projections archétypales de l’humanité, qui nous
donnent nous ici, quand nous sommes sensibles, l’impression d’avoir vu des
soucoupes volantes.

Autrement dit l’Homme, l’Homme de l’humanité future découvrira que la gestion
de l’énergie est dans les mains de l’Homme, qu’elle n’est pas dans les mains des
forces “astro-cosmiques” qui font partie de son subconscient. Et l’Homme
découvrira que les forces “astro-cosmiques” qui font partie de son subconscient
n’ont aucun pouvoir sur lui pour une raison, seulement une, sans parler des autres,
c’est que cet Homme est immortel.

Qu’est ce que ça veut dire être immortel ? Ça veut dire ne pas être assujetti à
aucun niveau à une conscience autre que la nôtre. Donc pourquoi l’Homme sur la
Terre meurt-il ? Parce que l’Homme sur la Terre est assujetti à une conscience qui
est autre que la sienne, cette conscience est manifestée à travers son mental, elle
est interloquée avec ce que nous appelons les archétypes collectifs de l’humanité.
Donc il est absolument impossible pour l’Homme de comprendre, de réaliser,
comment des Hommes, comme le Nazaréen, ont pu, à un certain moment,
changer le taux vibratoire de la Volonté de leur corps, pour entrer dans des
domaines de vie, de “temporanéité”, qui font partie du futur de l’humanité. Ça a
toujours demeuré pour l’Homme un mystère. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’est
pas capable par lui-même de penser…
L’Homme n’est pas capable par lui-même de penser, le libre arbitre a été mis dans
son mental pour qu’il ait l’impression que c’est lui qui pense. La fondation même
de tous mes séminaires est basée sur ceci. Et ça, c’est ce qui est le plus difcile
pour l’ego à réaliser, parce que l’ego n’est pas capable, à la fois de vivre la
dissociation de sa conscience, donc de vivre la dualité de sa permanence mentale,
et à la fois d’être capable de vivre l’unité de son psychisme, c’est-à-dire de vivre
instantanément à la fois, la capacité de penser, de savoir que ça vient d’ailleurs,
de savoir qu’ailleurs c’est lui, et de réaliser dans un même temps qu’il n’y a pas
de séparation, qu’il y a simplement fusion.

C’est pour ça que nous entrons dans un âge où l’évolution de l’humanité,
l’évolution de la conscience, toute l’évolution, tout ce qui, dans le passé, était pour
nous mystère, demain il n’y en aura plus. Et déjà il y a sufsamment de conscience
aujourd’hui sur la Terre, sufsamment de science venant du mental supérieur de
l’Homme, non conditionné par les archétypes, autrement dit non conditionné par
les mémoires de l’humanité, pour nous donner une idée assez précise, encore très
petite, de ce que l’Homme en réalité est. Et jamais, des entités, des intelligences,
dans les mondes invisibles ne participeront aux désirs de l’Homme, de connaître la
vérité. Jamais !

Parce que la vérité, ça fait partie du monde qui construit les archétypes pour
maintenir l’Homme dans l’ignorance nécessaire, afn qu’il puisse gravir le sentier
de son évolution, être aidé dans le sentier de son évolution, jusqu’au jour où
l’Homme sera capable, par son propre Feu, de détruire le temple qui l’a nourri,
pour fnalement construire le temple dont lui est, sur le plan matériel, l’expression
créative et non d’animation impressionniste de sa conscience archétypale et
artistique.

L’Homme est un absolu. Et l’Homme un jour sera obligé de réaliser, de
comprendre, de dépasser, de voir, de transiger avec la réalité de lui-même, et
c’est pour ça que l’évolution est si lente, parce que l’Homme est si faible. Le savoir
c’est un poids, le savoir ce n’est pas de la connaissance. De la connaissance, ça
fait plaisir à l’ego, ça fait plaisir à l’Homme, c’est un masque. Le savoir c’est un
poids, le savoir c’est de l’énergie. Il n’y a absolument rien dans le savoir qui fasse
partie des archétypes de l’humanité.

Donc dans le savoir, la méthode psychanalytique ne fonctionne plus et le
psychanalyste devient initié, il est obligé. Un psychanalyste qui entre dans le
savoir, il est obligé de briser avec sa profession pour entrer dans sa propre
conscience créative et créer à partir de sa propre unité, avec lui-même, une
nouvelle science. Donc il est automatiquement obligé, obligé, soit de temporiser
avec sa profession ou éventuellement de sortir de sa profession.

Et c’est pourquoi beaucoup de psychanalystes ont peur et craignent d’aller trop
loin dans la compréhension déjà avancée qu’ils ont de certaines choses, parce
qu’ils savent trop bien que lorsque l’Homme entre dans la réalité de sa propre
énergie, il est obligé, par lui-même, de se déprogrammer. C’est pour ça que je les
comprends, mais il y a des psychologues, il y a des Hommes, des ingénieurs dans
le monde, des Hommes de talent, qui sont prêts, évolutivement parlant, à passer
dans un autre camp, et ceux-là, se créeront une autre vie créative.

Mais ils ne pourront plus vivre en relation, assujettis à toutes formes d’idéologies.
L’Homme, l’Homme est un absolu en lui-même. Il est évident que si l’Homme en
arrive à prendre conscience de lui-même à son niveau ‒ comme j’ai déjà dit : “un
petit verre plein, c’est aussi plein qu’un grand verre plein” ‒ si l’Homme en arrive à
sentir la plénitude de son propre verre, il est bien, il n’a plus besoin d’être heureux.
C’est-à-dire de rechercher le bonheur, c’est-à-dire rechercher l’illusion du
bonheur.

Le bonheur c’est une forme d’idéal qui a été mis dans la tête de l’Homme par
les forces qui s’occupent de son involution afn de le garder en forme, c’est
un stimulant, c’est basé sur la loi de polarité. Dans la conscience humaine de
l’Homme, dans la conscience absolue de l’Homme, il n’y a pas de polarité,
l’Homme est bien, point fnal. Qu’il soit sur le plan matériel, sur le plan éthérique,
sur les autres plans, dans l’invisible, il est bien, il est toujours bien, il est toujours
là, il est toujours présent, il est toujours total.

Tandis que l’Homme lui, quand il est spirituel, il veut aller dans le monde de
l’invisible, quand il est là, il veut venir dans le monde de la Terre, quand il est
heureux, il devient malheureux. Aurobindo a prophétisé la descente de la
conscience supramentale sur la Terre en 69, il avait entièrement raison. Maintenant
nous en faisons l’étude profonde. Donc les Hommes, contrairement à ce que nous
pensons, les Hommes ne seront pas amenés par la main à eux-mêmes, ils devront
s’amener par eux-mêmes à eux-mêmes.

Donc si vous cherchez un dada spirituel dans le monde, au cours des années, au
cours des expériences, vous allez frapper un nœud. Et regardez ce qui se passe
aujourd’hui dans le monde de la spiritualité, le monde des gourous, regardez la
télévision de temps à autre, regardez les nouvelles, vous allez comprendre. Moi je
ne peux pas parler contre personne, mais je peux expliquer une phénoménologie.
Et cette phénoménologie que j’explique, c’est ceci : C’est que l’Homme
comprenne un jour que lui-même est maître de lui-même. Tu te fais aller par la
main pendant un certain temps, c’est normal, mais vient un certain temps que ce
n’est plus normal. Vous vous imaginez un Homme de cinquante ans qui se fait
traîner par la main par un Homme de soixante ans ! C’est beau, c’est intelligent,
hein ! (rires du public).

FP : L’archétype de Dieu qui a déclenché d’immenses mouvements humains à la
fois religieux mais aussi guerriers, a engendré l’archétype du Père. Le Père fort et
glorieux qui guide, éclaire, le Père bienveillant du Nouveau Testament comme le
Père punisseur de l’Ancien Testament. L’archétype du Père a engendré l’archétype
de la culpabilité.

Les Hommes qui se sentent coupables éprouvent le besoin d’être pardonnés,
sauvés. L’archétype de la culpabilité engendre l’archétype du sauveur qui
engendre de puissants symboles variant suivant les époques : le Christ, l’Agneau,
le Berger, le Rédempteur, les Héros, Hitler, les Guides, les Gourous, les Maîtres,
les Extraterrestres.

BdM : Voilà ! Ça, c’est l’histoire de l’humanité. C’est une chaîne ! C’est une
chaîne ! Pourquoi croyez-vous que des Hommes comme Kardec, qui ont fait
sérieusement des études de l’occulte à la fn du dix-neuvième siècle, ont conclu
qu’il était impossible à l’Homme d’avoir de la vérité à partir des mondes
spirituels ? Pourquoi ? Parce que c’est impossible. Si vous, vous avez le pouvoir,
vous allez le donner, hein ? Quand vous avez le pouvoir à votre échelle, est-ce que
vous le donnez, le pouvoir ?!

Quand vous avez le pouvoir dans l’industrie, est-ce que vous le donnez ? Est-ce
que le patron donne le pouvoir aux Unions ? Est-ce que les Unions donnent le
pouvoir aux patrons ? C’est la même chose. Le monde invisible a le pouvoir sur la
Terre, c’est le monde invisible qui s’occupe de l’involution de l’Homme. Vous
croyez qu’ils vont le donner ? Et vous, aujourd’hui ou demain, vous mourez, où
vous allez ? Vous n’allez pas chez Eaton. Vous mourez demain, vous allez dans
ces mondes ! Donc on vous trouve un job, et ça continue.

Votre job c’est peut-être de surveiller l’évolution des enfants ; votre job, c’est peutêtre d’entrer en communication avec quelqu’un à Toronto qui va se casser la
gueule dans quelques jours et qui va avoir un choc ! Donc vous allez pouvoir
entrer en communication téléphatique avec lui, commencer à l’amener au suicide,
c’est comme ça que ça marche le monde de l’invisible !

Et là vous allez dire : “Ben oui, mais qu’est-ce que vous dites des grands mondes
spirituels, les grandes sphères spirituelles, les grands maîtres spirituels”… Les
grands maîtres spirituels vont exercer sur vous le pouvoir spirituel. Pouvoir, c’est
pouvoir, que ce soit spirituel que ce soit infernal, que ce soit humain, que ce soit
occulte, que ce soit archétypal, que ce soit idéologique, le pouvoir veut dire quoi ?
Veut dire l’absence de puissance chez l’Homme.

Le pouvoir c’est l’absence de puissance chez l’Homme. Que le pouvoir vienne des
hautes sphères hiérarchiques spirituelles, occultes, des grandes religions ou des
grands systèmes ésotériques, c’est le pouvoir ! Mais l’ego lui, l’Homme qui est
seul devant ce pouvoir, l’Homme qui, avec sa sensibilité, va sur ces plans-là et
voit, comment voulez-vous que cet Homme puisse mettre en question, voir à
travers la forme du pouvoir, il ne peut pas, c’est pour ça que ça prend une fusion.
Il faut que quelqu’un, quelque part dans le temps, vive le choc de son énergie pour
qu’il s’ouvre quelque part dans toute la forêt de cette folie humaine nécessaire, un
chemin. Moi je connais quelqu’un que je respecte énormément, qui faisait partie
de ces hautes sphères occultes dans la province de Québec, qui aimait bien ce
que je disais, et qui me vient un jour et qui me dit : “Mais qu’est ce que tu penses
de cette forme-là ? De cette forme-là du sacré”… ?

Je lui ai dit : “Demande-le à toi-même et tu auras une réponse”. Il s’est demandé
une réponse et il l’a eue. Autrement dit, c’était une forme et une puissante forme,
qui lui a donné un puissant choc. Donc si l’Homme nouveau… Jean XXIII l’a dit,
Jean XXIII l’a dit, il a dit : “Ceux qui seront les Fils de la lumière, les Fils de la
lumière, soufriront de grandes soufrances”. Pourquoi ? Parce que l’Homme est
obligé de passer des ténèbres à la lumière.

Donc il est obligé de passer du choc de son énergie, à travers les archétypes, à
travers sa conscience humaine, il est obligé de regarder tout à partir de lui et
supporter le poids de ce qu’il sait. Ce petit Homme qui est grand mais qui ne
connaît pas la force intérieure de sa propre conscience, et c’est ça l’initiation
solaire de l’Homme.

C’est pour ça que je dis : ceux dans le monde qui ont la moindre… Quand bien
même ce serait un gramme de savoir, votre gramme de savoir, supportez-le, ne le
laissez pas écraser par une tonne de connaissance. Vous avez un gramme de
savoir, ne le laissez pas écraser par une tonne de connaissance ; et ensuite, votre
gramme passera à deux grammes, à trois grammes, à dix grammes, et un jour
vous pourrez commencer, à sentir, mesurer, percevoir, ce savoir, parce que vous
aurez la capacité fnalement de parler au lieu de penser à rien.

Donc quand vous commencerez à pouvoir parler, parler, parler, là vous
commencerez à soufrir de parler, à soufrir d’être un petit peu plus diféremment
intelligent que vous l’étiez avant. Vous aurez de la culpabilité, vous aurez des
crises d’orgueil, vous aurez des crises d’humilité, mais continuez, faites-le éclater
l’orgueil, faites-la éclater l’humilité qui est une illusion d’orgueil ; pour qu’un jour,
vous en arriviez dans le désert, totalement ouvert de votre propre conscience, où
vous ne soufrez pas d’orgueil, où vous ne soufrez pas du besoin d’humilité, où
vous ne soufrez pas de la polarité psychologique de l’aspect spirituel du mental
qui est l’orgueil et l’humilité.

C’est fatigant ça, un jour tu es orgueilleux, l’autre jour tu es humble, l’autre jour tu
es orgueilleux, l’autre jour tu es humble, branche-toi, deviens rien ! C’est évident
que, si l’Homme… Ou lorsque l’Homme évoluera, il sera obligé de vivre le grand
tour de force, des forces archétypales intégrées dans une conscience collective
humaine, historique, idéologisée dont le pouvoir est à la fois la soif et le destin.
Qu’est ce que c’est ? C’est la culpabilité.

Vous croyez que vous allez rentrer dans la conscience de vous-mêmes, dans votre
énergie, votre énergie à vous, pas l’énergie de Bernard de Montréal ou l’énergie
d’un autre gourou ‒ je ne suis pas un gourou, là ‒ sans vivre la culpabilité au niveau
de votre propre expérience ? La culpabilité c’est le sucre qui est utilisé pour
garder l’Homme dans l’émotion d’une pensée dont il ne veut pas se dévêtir,
parce que l’Homme a peur d’être seul, c’est le sucre de la solitude.
Vous vous imaginez que des gars comme Victor Hugo, les grands écrivains, les
grands réactionnaires, ceux qui ont fait des choses, ceux qui ont fait avancer
l’humanité, malgré la grande inertie idéologique du pouvoir monarchique des
temps passés, vous imaginez que ces gens n’ont pas vécu la culpabilité ? Vous
vous imaginez que vous, quand vous aviez treize, quatorze ans, quand vous êtes
sortis de l’Église, vous n’avez pas vécu la culpabilité ?

Vous vous imaginez que le petit bonhomme qui s’est masturbé pour la première
fois, qu’il n’a pas vécu la culpabilité ? Tout le monde vit la maudite culpabilité !
C’est le cancer de l’Esprit de l’Homme. Et qui utilise la culpabilité contre
l’Homme ? C’est le pouvoir, c’est le pouvoir qui va vous dire : “Vous vous êtes
masturbé avant-hier, ce n’est pas bon, c’est péché”. C’est le pouvoir qui va vous
dire : “Vous avez fait telle chose, ce n’est pas bon, c’est péché”. C’est le pouvoir
de l’idéologie qui s’enrobe toujours de sa sanctité onctueuse, mais sa sanctité
onctueuse, elle lui vient d’où ?

Elle lui vient soit de son orgueil intellectuel ou politique, elle lui vient soit de son
orgueil philosophique, ou soit de son orgueil spirituel. Vous ne pouvez pas vous
imaginer ce que moi je pourrais dire de l’organisation élitiste idéologisée du
monde, autant le monde temporel que le monde spirituel ; je ferme ma gueule
parce que je ne veux pas me faire assassiner, ce n’est pas le temps !

Donc avant qu’elle fnisse cette conférence – et je vous l’ai dit tellement de fois –
l’Homme, pour devenir lui-même, pour avoir accès à lui-même, il est obligé de
supporter ce qu’il sait, que ce soit un gramme, si vous n’êtes pas capables de
supporter un gramme de ce que vous faites, vous ne devriez jamais venir à des
conférences comme ceci, parce que ces conférences ne vont que créer de la
confusion dans votre mental ; ces conférences ne vont que créer de la culpabilité
dans votre émotivité.

Ça vous sert à quoi de rencontrer des Hommes comme moi si vous n’êtes pas
capables de vivre, de supporter, le poids de votre gramme de savoir. Ça ne sert à
rien, c’est simplement un “tourist trip on the week-end” (des vacances de touriste
pour une fn de semaine) pour vous donner l’impression que vous faites quelque
chose qui est d’aventure spirituelle, qui a peut-être quelque chose au bout de ce
que le gars dit. Vous n’avez pas idée de ce qu’il y a au bout de ce que je dis, parce
que ce que je dis n’a même pas de bout.

Je n’ai pas commencé à parler, ça fait quinze ans. L’Esprit c’est sans fn, le Savoir
c’est sans fn. C’est l’ego qui limite tout, parce que l’ego se sent coupable, l’ego
n’est pas capable de vivre son gramme de réalité. Vivez-le, votre gramme de
réalité et moi je ne parlerai qu’à des gens qui vivent leur gramme de réalité. Et je
les sens, je les sais, les gens dans le monde que je rencontre, qui vivent leur
gramme de réalité, qui sont capables de dire : “Ça c’est mon petit gramme de
réalité. Qu’est ce que vous pensez”… Je dis : “Qu’est ce que tu penses”… Il dit :
“C’est ça, c’est ça”.

La force de ma volonté, ma haine contre l’idéologie, ma haine contre le pouvoir
avec toute la compréhension de l’importance de l’idéologie, de l’importance du
pouvoir pendant l’involution, ma haine de la manipulation de l’Homme, elle n’est
même pas encore manifestée. L’Homme est un être intégral. Je comprends les lois
de l’involution, je comprends les lois des religions, je comprends les lois des
gouvernements, je la comprends l’involution. Je vais l’écrire pour vous le faire
réaliser jusqu’à quel point je le comprends.

Mais je dis, il y a une chose qui se produit aujourd’hui, je suis content de voir que
dans le monde, les gouvernements, le Canada, les États-Unis, ont écrit des
chartes sur les droits de l’Homme. C’est déjà quelque chose qu’il y ait des chartes
du droit de l’Homme. Que l’Homme ait le droit, ça je suis content, ça me réchaufe
la coeur. L’Homme c’est un être intégral qui se découvrira et qui fera éclater la
matière par son mental. Il l’a fait dans le passé. Il a créé des temples par son
mental, il a déplacé des statues d’un monde à un autre monde par son mental.
L’Homme c’est de l’Esprit dans la matière, programmé pour une évolution, pour un
perfectionnement du corps éthérique, du corps vital, du corps mental, du corps
astral, d’accord ! Mais vient un point où l’Homme doit passer de l’involution à
l’évolution. L’Homme doit passer à sa propre puissance, à sa créativité, à sa
propre gestion, à sa propre compréhension, les mystères doivent éclater devant
son mental. Et la loi, le but, la nécessité de ceci, elle est inscrite dans l’Esprit de
l’Homme.

Et ceux qui connaîtront, qui vivront ceci au cours de l’évolution, les nouveaux
initiés, appelez-les comme vous voulez, les Fils de la lumière de Jean XXIII,
n’importe quoi, vous pouvez donner n’importe quel nom à n’importe quoi, ces
Hommes qui, un jour, en arriveront à découvrir les lois de la personne, de la réalité
de la vie, passeront d’une vie où la mortalité est le prix d’une inconscience, à une
vie où l’immortalité est le résultat de la conscience de l’intégration de leur propre
énergie.

Si le Nazaréen a désintégré et est passé à un autre plan, tous les Hommes de la
Terre sont capables de désintégrer et de passer à un autre plan ; c’est normal, il l’a
dit d’ailleurs parce qu’il disait : “Ceux qui viendront après moi feront de plus
grandes choses que moi”. Pensez-vous que l’évolution de l’humanité ça se situe
au niveau du Nazaréen ? Il y a des civilisations dans le cosmos qui ont soixantequinze-mille années de science devant nous !
Nous avons réussi à envoyer des petites allumettes sur la Lune et nous avons le
“trou de cul” qui nous chaufe (rires du public) ! Le maudit orgueil écœurant de
l’humanité ! Voilà cinquante ans, voilà cent ans, même aujourd’hui nous avons de
la difculté à admettre que dans cinquante ans, soixante ans, nous pourrons faire
quelque chose. Qu’est-ce que c’est l’Homme ? Ce n’est pas de la merde, c’est de
l’Esprit !

De l’Esprit en puissance, petit, conditionné, idéologisé, programmé, petit, attendez
que l’Homme devienne Esprit en puissance, ce sera une nouvelle civilisation
occulte sur cette planète qui infuera sur le comportement, l’évolution de toutes les
Nations de la Terre ! C’est ça la fn du cycle. Mais ça commence où ? Ça
commence dans l’Homme. Je vous assure une chose : Qu’un Homme
conscient supramental, fusionné, peut changer le cours d’une civilisation, UN,
imaginez-vous dix, quinze, vingt, cent, l’évolution future de l’humanité !
Je vous laisse avec ceci : Vous avez un gramme de Savoir, ne le laissez pas
écraser par une tonne de connaissance. Le Savoir ça fait partie de votre Esprit, ça
ne fait pas partie de votre connaissance. C’est à vous le Savoir, c’est à l’autre le
Savoir, c’est à moi le Savoir, il fait partie de la Conscience Cosmique de l’Homme.
Tous les Hommes ont le Savoir, tous les Hommes sont UN dans le Savoir. Il n’y a
pas un Homme plus haut que l’autre dans le Savoir, parce que dans le Savoir il n’y
a pas de hiérarchie. Bonjour !

FP : Merci. Bonne fn de soirée.

mise à jour le 16/06/2024

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