DM-128 La séduction des faiblesses
“DM : Bernard, dans la deuxième partie, notre sujet c’est : “La séduction des faiblesses”. On mettait en relief tout à l’heure qu’un individu conscient avait besoin de vivre son autorité, d’être en autorité face à ce qu’il a à vivre ou à faire. Une chose qui est curieuse souvent, c’est que les gens, quand …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Bernard, dans la deuxième partie, notre sujet c’est : “La séduction des faiblesses”. On mettait en relief tout à l’heure qu’un individu conscient avait besoin de vivre son autorité, d’être en autorité face à ce qu’il a à vivre ou à faire. Une chose qui est curieuse souvent, c’est que les gens, quand ils glissent dans une sorte d’état d’impuissance, ils réagissent lentement. C’est dû à quoi, ça ?
Qu’est-ce qui fait que l’individu, qui est placé dans des conditions où on dirait qu’il est magnétisé par le fait d’une impuissance quelconque, n’est pas capable de se ressaisir, puis de spontanément agir ? Il se laisse aller, des fois, des semaines, puis des mois de temps, il se laisse couler ni plus ni moins dans cette sensation, il se laisse séduire ni plus ni moins par le mouvement, il sait profondément qu’il est train de couler là, mais il se laisse couler ! Qu’est-ce qui se passe dans l’individu pour que ça se produise ?
Bernard de Montréal (BdM) : Continuez à me poser des questions.
DM : Disons, en tout cas en consultation, je rencontre souvent des gens qui vivent des états d’impuissance devant des évènements et puis ils ne sont pas capables d’allumer. On dirait que la dynamique, l’étincelle, la capacité de prendre une décision n’est pas là. Et puis on va leur parler, on va leur dire : “Il y a telle, telle, telle chose qu’il faut que tu réveilles” et puis ça ne passe pas. Il y a quelque chose qui vraiment est embué, puis il n’y a pas de passage. Ils ne sont pas capables de rentrer dans leur autorité, ils sont complètement dominés par l’impression.
BdM : OK.
DM : C’est comme s’ils acceptaient l’impuissance plutôt que de combattre cet état d’impuissance là.
BdM : La cause de tout ça, c’est que l’Homme n’a réellement pas de conscience vibratoire. L’Homme de l’involution n’a réellement pas d’idée qu’est-ce que c’est une conscience vibratoire. Comme il n’a pas d’idée qu’est-ce que c’est une conscience vibratoire, parce qu’il n’en a pas, à ce moment-là il fonctionne toujours par rapport à une conscience psychologique. Une conscience psychologique c’est totalement réflectif, alors qu’une conscience vibratoire c’est totalement réactif.
Une conscience vibratoire c’est comme de l’eau, puis de l’acide sulfurique, ça réagit tout de suite. Puis plus tu as une conscience vibratoire, plus le temps de réaction est court. Donc pour répondre à votre question là, c’est comme si on disait, au fur et à mesure où l’Homme va passer de l’involution à l’évolution, il va développer une conscience vibratoire, puis son temps de réaction va devenir plus court.
Puis comme l’Homme n’a pas de conscience vibratoire, comme elle n’est pas développée, à ce moment-là quand il vit quelque chose, n’importe quoi, il est obligé de subir sa conscience. Donc il est obligé de subir son inconscience. Il est obligé de subir ses états d’âme, il est obligé de subir l’état d’âme des autres, il est réellement dans un état de soumission à sa programmation. Alors que dans une conscience vibratoire, dans un sens, un Homme qui a une conscience vibratoire assez développée là, c’est comme s’il est dans un état de guerre de fait. Un Homme qui a une conscience vibratoire, il est dans un état de guerre de fait ! Pas dans le sens qu’il veut être en état de guerre, mais il est dans un état de guerre de fait.
J’ai expliqué tout à l’heure l’affaire des cartes, les cartes japonaises. Moi j’ai une conscience vibratoire, ça fait que si je rencontre des Japonais, ma conscience vibratoire est dans une guerre de fait, je vais prendre la carte, je vais lui donner d’une main. S’il ne la prend pas parce que je lui donne avec une main, c’est tout “bad”, je vais reprendre le bateau, je vais revenir ici. Parce que la conscience vibratoire n’est pas capable de se laisser imposer des conditions ! Si elle le fait, c’est parce qu’elle veut. Tandis que l’Homme lui, qui n’a pas de conscience vibratoire, qui a une conscience psychologique, il part avec sa petite carte d’affaires, puis il va jouer le jeu de la conscience raciale qui le reçoit comme hôte.
Tandis qu’une conscience vibratoire ne peut pas faire ça, ne peut pas jouer le jeu. Là vous allez dire : “Ben, à ce moment-là, qu’est-ce qui va se produire au niveau des hommes d’affaires, au niveau des hommes qui doivent aller au Japon par exemple” – je prends l’exemple du Japon – qui doit faire des affaires au Japon. Si j’ai à faire des affaires au Japon, ben, à ce moment-là je vais me rencontrer un Japonais qui fonctionne.
Puis si je n’en rencontre pas, je vais engager quelqu’un qui n’a pas suffisamment de conscience vibratoire, qui a plus de conscience psychologique, qui est capable de me représenter au Japon pour faire la petite passe de la carte avec les deux doigts ! Lui, il est capable de le faire, il a des “buffers” (tampons) pour le faire, mais moi je n’en ai pas de “buffers” pour le faire ! Ça fait que le temps de réaction est très très rapide. Plus l’Homme aura une conscience vibratoire, automatiquement, il ne pourra plus se laisser déterminer de l’extérieur. À ce moment-là le temps de réaction étant très très court, l’Homme va pouvoir passer en puissance très très vite.
DM : Est-ce que pour être… Parce que vous parliez d’indépendance d’Esprit, est-ce que pour être indépendant d’Esprit, il faut être indépendant de finance ?
BdM : Non, non. L’indépendance d’Esprit, c’est une conscience.
DM : Bon, je vous pose cette question-là parce que c’est difficile d’être indépendant quand on est dans une situation de survie ?
BdM : Indépendant dans l’Esprit ! Indépendant dans l’Esprit, c’est indépendant dans l’Esprit, ce n’est pas conditionné par l’extérieur.
DM : OK. Est-ce qu’indépendant dans l’Esprit… Est-ce que quand on est indépendant dans l’Esprit, on est sorti de la survie ?
BdM : Pas nécessairement.
DM : OK. On peut être dans la survie, puis être indépendant dans l’Esprit !
BdM : Oui. Mais on ne vivra pas la survie comme un Homme qui n’a pas l’indépendance d’Esprit.
DM : Expliquez ça !
BdM : Un Homme qui est indépendant dans l’Esprit, qui est en survie, ne subit pas la survie de la même façon qu’un Homme qui n’a pas d’indépendance d’Esprit. Parce qu’il n’est plus affecté par la survie au niveau psychologique comme l’Homme qui est inconscient, il sait que c’est temporaire, il a les moyens à long terme, selon sa voyance même, pour en arriver à sortir de tout ça. Ça fait partie de sa conscience créatrice.
Tandis que l’Homme qui n’est pas indépendant dans l’Esprit, puis qui est en survie, automatiquement, il est conditionné par la survie, la survie même devient pour lui une mesure de son impuissance. Alors qu’un Homme qui est indépendant d’Esprit, même s’il est en survie, la survie ne représente pas pour lui un niveau d’impuissance. Elle représente simplement une condition temporaire qu’il doit subir, supporter, pour perfectionner son corps mental, pour perfectionner ses émotions, pour perfectionner quelque chose en lui qui doit être perfectionné, afin que son taux de vibration monte, monte, monte, t éventuellement, qu’il puisse utiliser sa conscience créatrice pour fracturer ce pouvoir involutif là sur sa conscience mentale supérieure, autrement dit les conditions de la survie sur son être.
DM : OK. Donc on pourrait dire à ce moment-là que l’individu qui est indépendant dans l’Esprit, a une certitude dans le long terme ?
BdM : C’est ça. Un individu qui est indépendant dans l’Esprit, il a une certitude à long terme. Il sait qu’à long terme, ça va là ! Ça fait partie de sa conscience créatrice, ça fait partie de sa puissance, ça fait partie de la recognition en lui-même, par lui-même, pour lui-même, envers lui-même, chez lui, qu’il est libre. Parce qu’un Homme qui n’en arrive pas éventuellement à reconnaître ça en lui-même, ça veut dire qu’il n’a pas la puissance pour aller avec, donc automatiquement il va demeurer prisonnier de la survie, ainsi de suite.
DM : Donc à ce moment-là, est-ce qu’on dirait, Bernard, que la faiblesse, quand les gens sont séduits par une faiblesse, c’est simplement un manque de vision ?
BdM : Non. La faiblesse, c’est une incapacité de réagir.
DM : C’est dû à quoi ça ?
BdM : C’est dû au fait qu’on n’a pas de conscience vibratoire. Un Homme qui aurait une conscience vibratoire, automatiquement réagirait, automatiquement aurait la vision. Ça fait que ça n’a rien à faire avec la vision. Ça a faire avec le fait qu’on ne réagit pas, l’Homme ne réagit pas. Pourquoi ? Parce que ses émotions sont trop lourdes, son mental est trop opaque. S’il avait une conscience vibratoire, les émotions seraient très très retirées, le mental serait très très présent, l’Homme serait très très électrique, donc il réagirait, il réagirait ! Il mettrait toujours de l’ordre, puis de l’ordre, puis de l’ordre, puis de l’ordre, puis de l’ordre ! Donc la faiblesse dans le fond, c’est contigu à l’absence de l’ordre.
Une personne qui n’a pas d’ordre dans sa vie, elle a une faiblesse. Même si ça apparaît comme une force, c’est une faiblesse. On ne peut pas dissocier l’ordre de la conscience. On ne peut pas ! Parce que si on dissociait l’ordre de la conscience, il n’y aurait pas de fondation créative constructive, il n’y aurait pas d’assise. Donc on ne peut dissocier l’ordre de la conscience, ça va ensemble. D’ailleurs on va le réaliser un jour, parce qu’éventuellement, quand on a une conscience vibratoire, on souffrira de plus en plus du désordre, du désordre, puis du désordre. Alors il y a une relation entre l’ordre et la conscience.
L’ordre, ce n’est pas simplement un attribut psychologique de l’ego. L’ordre c’est un besoin psychique de l’Esprit dans la matière. Donc l’Esprit quand il s’incarne, autrement dit l’Esprit quand il devient conscient de lui-même dans le matériel, il a besoin de l’ordre afin de garder loin de lui le désordre qui fait partie de l’involution. Le désordre ça fait partie de l’involution. L’ordre ça fait partie de l’évolution.
DM : C’est quoi le premier niveau d’ordre qu’un individu doit se donner dans sa vie, pour que ça descende éventuellement dans la matière?
BdM : Éliminer de sa vie les gens qui obstruent le passage de sa conscience dans le matériel. Éliminer de sa vie les gens qui empêchent la définition de son autorité. Éliminer de sa vie les gens qui empêchent la définition de sa réalité, l’expression de sa réalité, ainsi de suite, ainsi de suite. On est beaucoup plus conditionné qu’on pense par la psychologie judéo-chrétienne, ou je dirais même chrétienne. On est beaucoup plus conditionné qu’on pense par la psychologie de la race, qu’on soit Japonais, Chinois, Russe, Indien… DM : Mais la solidarité à travers le monde, c’est un facteur… BdM : La solidarité à travers le monde fait partie des prémices psychologiques des conventions politiques établies pour le développement d’une harmonie monétaire, économique, politique, où éventuellement on en arrive à une zone totalement démilitarisée. Ça, ça fait partie de l’évolution des peuples, puis des nations. Ça n’a rien à faire avec l’évolution de la conscience humaine en tant que telle, en tant que principe de lumière établi sur une planète à travers des corps en évolution.
C’est pour ça qu’un Homme qui est en évolution de conscience ou un Homme qui a une conscience mentale, est totalement en dehors de la conscience des peuples, en dehors des besoins des peuples, en dehors de ce qui régit l’expérience des peuples. L’involution… L’évolution… C’est pour ça d’ailleurs que ça va être difficile pour l’Homme de passer de l’involution à l’évolution, parce qu’il va être obligé de renier son appartenance émotionnelle à la race humaine. Donc il va être obligé de renier son appartenance psychologique aux valeurs humaines, pour en arriver finalement à s’instruire de lui-même.
DM : On peut renier jusqu’où ? Jusqu’à nos parents, nos enfants ? Parce que les valeurs humaines, ça se colle à du monde là ?
BdM : On peut renier… On peut renier… Ah ! Ça, c’est intéressant ! Quand on parle de renier là, renier ne veut pas dire saccager les relations. Renier veut dire ne pas être affecté par les courants astraux d’une relation. Autrement dit renier ça veut dire : “ne pas s’assujettir à”. Mais tu peux ne pas “t’assujettir à”, toujours en créant des conditions qui, pour l’autre, sont “palatables” (acceptables). Ça, c’est le respect ! Moi je ne peux pas vivre, puis je ne vivrais pas, et je ne vis pas, et je n’ai pas vécu pendant des années sous les conditions maternelles de la psychologie de ma mère. “No way” ! Pourtant je l’aime bien, elle est bien fine, c’est ma mère, elle m’a mis au monde !
DM : Point final !
BdM : Oui. Mais plus loin que ça là, les conditions psychologiques qu’elle pourrait m’imposer : “Mange ci, mange ça”… Tout ça… On la connaît la ritournelle… Ça là, Ça, c’est… Ça, je tasse ça ! Bon. Aujourd’hui j’ai tellement tassé qu’elle ne questionne plus, mais pendant un certain nombre d’années, j’ai été obligé de tasser ! “Charme-moi pas, bloque-moi pas, compte-moi pas d’histoire”… Mais je rebalançais parce que je respecte son état de conscience. Sinon, ben… À ce moment-là, ben, je vis l’enfer avec un être qui est supposé d’être proche de moi !
DM : Vous reniez son système de valeurs, pas la personne !
BdM : Je renie totalement son système de valeurs, mais pas la personne.
DM : C’est ça !
BdM : Tellement que… Plus maintenant, mais une fois elle m’avait demandé : “Viendras-tu à la messe à St Joseph avec moi”… Je lui ai dit : “Oui”. J’avais du temps, j’étais allé à St Joseph avec elle, bon, puis je n’étais pas énervé, je me suis bien conduit (rires du public) !
DM : Vous n’avez pas fait la marche sur les genoux, j’espère… (rires public) BdM : Non, non, non… Mais si j’avais voulu, j’aurais pu le faire, pour elle… Une fois… (rires du public). Après ça, je lui aurais envoyé la Bible du médecin (rires du public). Ça fait que ça dépend ce que je veux faire ! Je fais la gestion de mon mental… Ça fait qu’elle était contente ! Mais une fois ! Il y a des choses que je fais une fois. Comme le matin, elle veut que je l’appelle, même le soir elle veut que je l’appelle, pourtant elle sait que j’étais à Montréal, j’étais en conférence… Puis des fois, je vais par en dedans : “Est-ce que je l’appelle”… “Pas tout de suite, pas tout de suite, pas tout de suite”… Puis quand je l’appelle elle est contente ! Puis même si je ne l’ai pas vu pendant cinq semaines, six semaines, huit semaines, rien que le fait que je la vois, elle est contente, elle oublie le fait qu’elle ne m’a pas vu. Sans ça, vous allez la voir tous les soirs ! Même tous les soirs, elle voudrait que je reste avec, ça ne serait jamais assez pour ma mère !
C’est un Scorpion, sept fois Scorpion ! Amen ! (rires du public). Il n’y a rien à faire avec elle ! Alors il faut que tu… Tsssss. Si tu ne fais pas ça, ben, t’es fait ! Avec ma mère, j’aurais été fait. Comme je respecte l’être, je comprends ses conditions…Papapapapa… Ça fait que de temps en temps, je lui fais un petit plaisir. Mais j’ai été obligé de réellement, avec ma mère, la garder le plus possible à distance jusqu’à tant que ça soit “too much” ! Quand c’est “too much”, là je l’appelle, elle est contente.
Mais il faut avoir beaucoup de conscience pour traiter avec une mère, comme moi je traite avec ma mère. Sans ça tu déboussoles. C’est elle qui te rend fou, ce n’est pas toi qui la rend folle… Tu ne peux pas rendre fou ça, elle est trop solide… Les psychiatres ont étudié son cas. Puis il avait des perles de sueur sur le front, le psychiatre ! (rires du public). Il disait : “Madame, je ne peux rien faire pour vous, il n’y a rien à faire avec vous”. Puis c’est vrai, il n’y a rien à faire avec ma mère. Elle est constituée psychologiquement comme un bloc de ciment, puis il n’y a rien que moi qui peut le pénétrer. Parce que je n’ai pas les mécanismes de l’involution que les autres ont.
Ça fait qu’elle a mis ma famille à terre, elle a mis du monde à terre, mon père à terre, mon grand-père à terre, ma belle-mère à terre, les cousines, les sœurs à terre. Les gens qu’elle rencontre, elle les met à terre, elle met tout le monde à terre, excepté elle ! Puis moi, elle ne peut pas me mettre à terre parce que je connais la “game” ! Puis comme elle ne peut pas me mettre à terre, elle m’aime encore plus ! C’est un Scorpion !
DM : Un plus grand défi !
BdM : Oui, un plus grand défi ! Imagine-toi si… DM : La vie, c’est un peu ça, Bernard, on dirait que tout est fait pour nous mettre à terre !
BdM : Tout dans la vie est fait pour nous mettre à terre, effectivement, puis on se fait mettre à terre pour toutes sortes de raison, parce qu’on est constitué psychologiquement de notions de valeurs qui font partie d’un temps où l’Homme était écrasé par des systèmes de pensées. Parce que l’Homme n’avait pas d’identité, parce que la fusion n’existait pas sur la Terre. Maintenant que la fusion existe sur la Terre, que l’Homme peut avoir de l’information directe à partir du plan mental, là ça va commencer à changer, ça ! L’Homme va commencer à faire la gestion de son énergie.
Puis ça, cette période-là, c’est ça que j’appelle une initiation solaire, autrement dit une période dans la vie de l’individu où il est obligé de se révéler à lui-même, ce qu’on n’a jamais fait pendant l’involution. On ne s’est jamais révélé à soi-même, ce sont des systèmes extérieurs qui nous ont réfléchi une image quelconque. Mais l’Homme n’a jamais eu son image, l’Homme n’a jamais eu sa mesure, l’Homme n’a jamais su jusqu’où il peut aller dans le domaine de la pensée. D’ailleurs, c’est une des raisons pour laquelle pendant l’involution on n’a jamais connu le mystère de la pensée.
C’est dans l’évolution après la fusion qu’on a commencé à savoir que l’Homme était matériellement, psychiquement, techniquement, en communication avec des plans qu’on appelle le plan mental ; que la pensée fait partie des servitudes spatiales du psychisme humain ; que la communication n’a rien à voir avec des modes de réflexion ; que les modes de réflexion sont simplement des disjonctions psychiques ou psychologiques temporaires sur le plan de l’évolution cosmique. Et qu’éventuellement, l’Homme va réaliser qu’enfin, à partir du moment où tu penses que tu penses, tu es en communication avec des étrangers, et que ces étrangers-là sont des niveaux de conscience très avancés qui représentent pour nous en tant qu’êtres, des Anges, des Archanges, des Dominations ! Puis plus on va être intelligent, plus on va être mental, plus ça va devenir d’autres choses, ainsi de suite.
Donc le mystère de la conscience humaine n’a jamais été révélé à l’Homme pendant l’involution, parce que l’Homme pendant l’involution n’était pas capable de faire la gestion de son mental. Le contact avec les circuits universels n’était pas établi. Mais à partir du moment où c’est fait, ben là, l’évolution commence. Mais à ce moment-là tu ne peux plus traiter avec les valeurs normatives de l’involution qui constituent la fondation psychologique de la cinquième race-racine, comme tu l’as fait dans le passé. À ce moment-là tu commences à t’individualiser, c’est pour ça qu’à ce moment-là, que tu fasses n’importe quoi, tu es obligé de rompre avec les formes, tu romps, tu brises les formes. Ça, ça te force à cristalliser ton centre mental, ton centre émotionnel, ça te met dans un état de conscience de plus en plus accéléré.
DM : La gestion de la pensée, c’est une illusion quand on sait que ces forces-là existent ?
BdM : La gestion de la pensée, ce n’est pas une illusion si tu es capable de reconnaître dans ta conscience mentale la suprême autorité de ta conscience. Si tu n’es pas capable de reconnaître la suprême autorité de la conscience, tu assujettis ta conscience à un niveau quelconque de réflexion. Donc à ce moment-là, tu t’enlèves le droit d’être. Tu t’enlèves le droit d’être, ça veut dire quoi s’enlever le droit d’être ? Ça veut dire que tu te donnes, tu t’imposes, tu te conditionnes à une non-êtreté, qui était l’existentialisme planétaire de l’involution.
Alors qu’un Homme conscient se donne le droit d’être, mais il se donne le droit d’être par rapport à quoi ? Par rapport à sa capacité mentale de supporter la définition psychique de son moi, à l’extérieur du conditionnement émotionnel que l’involution lui a imposé, à travers les religions, les systèmes de pensée, ainsi de suite. C’est pour ça que l’Homme conscient est seul, il sera toujours seul, même s’il est à deux, il sera toujours seul.
Un Homme conscient, c’est toujours un initié, que ce soit un grand initié, un petit initié. Quand tu es conscient, autrement dit quand tu reconnais ton autorité, l’autorité de ta conscience, la prédétermination de ta conscience, la pré-évolution de ta conscience, la prédétermination de ta conscience, la prédestinée de ta conscience, la prescience de ta conscience, automatiquement, tu es totalement en définition. À ce moment-là, tu ne peux plus vivre ta conscience par rapport aux lois involutives des races de l’involution, qui ont été amenées à certaines apogées par des initiés qui sont venus d’un certain plan, pour la conversion des énergies humaines, afin que l’Homme passe du stage animal au stage mental, ainsi de suite, jusqu’à ce que l’Homme passe au stage supramental demain.
DM : Il y a une grosse question qui… En tout cas, quand les gens sont dans ce développement de conscience là, il y a une grosse question qui est toujours soulevée. C’est : Quand ça va bien, c’est nous autres qui pensons, et quand ça va mal, c’est les forces qui nous ont fait vivre ça. Il y a une problématique d’être constant dans la perception de ce que les forces ou de ce que cette lumière-là nous fait vivre. Et puis c’est : Pourquoi quand on vit une situation d’impuissance, on reporte ça à des forces, puis quand on est dans une situation, entre guillemets, d’un rendement ou d’une puissance, là c’est nous autres, là ! C’est nous autres qui faisons l’argentn puis c’est nous autres que… Il y a une problématique là-dedans ?
BdM : C’est parce que quand ça va bien, on n’est pas en guerre. Quand ça va mal on est en guerre. Quand ça va bien, on n’est pas conscient des forces. Quand ça va mal, on le devient. Quand ça va bien, tu ne penses pas à Dieu, quand ça va mal, tu penses à Dieu. Je vous donne un exemple. Quand tu as une conscience occulte, c’est la même chose. Quand ça va bien, tu ne penses pas aux forces. Quand ça va mal, là tu es en guerre, donc tu deviens conscient d’elles, la communication s’établit, la guerre dans le mental s’établit, ainsi de suite. Mais tu ne peux pas être en guerre tout le temps avec les forces, sans ça on perdrait énormément d’énergie. Donc il y a un “break”.
Ça fait que la programmation de l’Homme fait en sorte que tu as une période de “break”, tu as une période de déséquilibre, tu as une période de “break”, tu as une période de déséquilibre. Puis quand tu passes de l’équilibre au déséquilibre, tu vis des états de conscience qui se différencient l’un de l’autre, puis qui t’amènent éventuellement à une élévation de ton taux vibratoire. Puis quand tu es bien bien habitué aux états de guerre avec les forces, éventuellement tu deviens très très conscient que ce n’est pas l’état de guerre en soi qui est important, c’est ce que ça change au niveau de tes corps. Là, c’est une autre étape.
DM : Là, c’est les décisions qu’on prend, puis ces choses-là !
BdM : Oui. À ce moment-là tu prends des décisions, puis là tu es rendu pas mal avancé parce qu’à ce moment-là, tu n’es plus affecté émotivement par le conditionnement de la race. Tu es capable de réellement prendre des décisions rigoureuses, radicales, te retourner à trois-cent-soixante degrés. Puis après ça, les forces vont te dire ou les forces peuvent te dire : “C’est ça qu’il fallait que tu fasses”. Autrement dit tu deviens intelligent par toi-même, tu n’as plus besoin des forces pour te dire quoi faire.
Tant que tu as besoin des forces pour te dire quoi faire, tu es encore en soumission occulte, et ça, c’est dangereux parce qu’automatiquement ils vont tester ta capacité de te rendre indépendant d’elles. Il y a une chose que l’Homme ne comprend pas. Une chose que l’Homme ne comprend pas, c’est que l’Homme a l’impression, à cause de ses émotions, à cause de sa nature animale puis à cause de son anthropomorphisme qui est très chétif, l’Homme a l’impression que les forces ont besoin de sa reconnaissance, que les forces veulent être en amitié avec, que les forces veulent un bon rapport avec. Puis ça, c’est une illusion.
Il va falloir que l’Homme élimine ça de sa conscience, un jour. S’il n’élimine pas ça, il ne prendra jamais le contrôle des forces. Prendre le contrôle des forces, ça veut dire totalement déshumaniser la conscience qu’on a d’elles. C’est pour ça que les religions, dans un sens, bien qu’elles aient été nécessaires pendant l’involution, ont été réellement un grand détriment pour l’Homme. C’est là que Nietzsche avait raison.
Les religions étaient nécessaires, parce qu’elles ont permis à l’Homme de stabiliser sa nature animale dans un rapport de force sociale, où les lois de territorialité étaient toujours présentes. Mais dans l’évolution, l’Homme va être obligé de renverser complètement sa perception qu’il a des forces occultes, donc de ce qu’on appelle les divinités ou les plans. Puis s’il ne fait pas ça, à ce moment-là l’Homme va demeurer un être en initiation.
Pour que l’Homme puisse réellement se rendre libre de son anthropomorphisme par rapport à la gestion cosmique de son énergie, donc par rapport à son rapport avec l’invisible, donc par rapport à la conscience occulte avec laquelle il est capable de rentrer en contact télépathique éventuellement, il va falloir qu’il soit capable de réellement totalement neutraliser, éliminer, faire sauter l’émotivité qu’il a par rapport à ce qu’on appelle les divinités. Parce que les divinités n’exercent pas leur droit ou leur action par rapport à l’Homme en fonction des prérogatives anthropomorphiques de sa conscience planétaire.
Les divinités sont des êtres ou des intelligences qui sont dans d’autres mondes, qui ont leur propre évolution, qui sont régies par d’autres lois qui nous sont totalement étranges, qui nous sont tellement étranges que si on avait un aperçu de ces lois-là, et qu’on n’était pas psychiquement balancé, on deviendrait instantanément fou. Parce que le taux vibratoire est tellement élevé dans ces mondes-là, de sorte qu’on a été, pendant l’involution, obligé de camoufler la réalité cosmique de ces intelligences-là dans les systèmes de religions, dans des systèmes spirituels.
Mais à partir du moment où l’Homme va réellement faire sauter ou fragmenter les conventions psychologiques de son moi, qui reçoit ou qui est en conversation, que ce soit à travers la prière ou que ce soit à travers la méditation, ou que ce soit par télépathie directe comme dans mon cas, avec ces niveaux d’intelligence-là, il va être obligé de réaliser finalement que la définition de toute réalité, qu’elle soit absolue ou relative – quand je parle d’absolu, je parle de Dieu, par exemple, ou une divinité quelconque relative, c’est ce qu’on appelle les saints, par exemple, ou les entités spirituelles – que ce soit n’importe quoi que l’Homme traite au niveau de sa relation avec l’occulte, autrement dit qui est en dehors de son espace temps psychologique, ça doit être totalement soumis à sa volonté.
Soumis à sa volonté, ça veut dire que l’Homme va être capable sur le plan mental humain, humanisé, d’extraire de sa relation avec l’invisible, toute forme d’émotion. S’il n’est pas capable de faire ça, il demeure un être humain, c’est-à-dire il demeure un être involutif. Bon, ben, ça c’est intéressant… La définition de l’involution, je vais vous en donner une autre… La définition de l’involution, c’est l’incapacité de l’Homme, qu’il soit civilisé comme les Européens ou les Américains, ou qu’il soit moins civilisé comme les Indiens ou les groupes autochtones en Afrique, l’incapacité de l’Homme de “dé-émotiver” sa relation avec ce qu’on appelle l’extraplanétaire, donc le spirituel ou l’occulte, ou l’invisible ou le métapsychique, ou le métaphysique.
L’Homme n’est pas capable de casser, de briser la relation émotionnelle qu’il a avec ça. Bon, c’est ça qui a permis les religions. Dans l’évolution, l’Homme va être obligé de le faire, parce que si l’Homme ne le fait pas il va être assujetti à ce que j’ai défini dans mon livre comme le mensonge cosmique. Le mensonge cosmique étant une conscience territoriale imposée à l’Homme pour le protéger contre son émotivité face à l’infinité, c’est ça le mensonge cosmique !
Donc si l’Homme n’est pas capable, à cause de ses émotions, de s’opposer à ce qui est dans l’infinité – autrement dit dans d’autres mondes – pour des raisons spirituelles, donc pour des raisons émotives, il ne pourra jamais transiger avec l’invisible. Donc il ne pourra jamais définir sa réalité, donc il ne pourra jamais être, donc il ne pourra jamais développer ou fonder les assises de sa conscience. Parce qu’il demeurera indéfiniment – jusqu’à sa mort en tout cas – un être assujetti à des conditions extérieures à lui-même. Donc il demeurera un être involutif. C’est ça un être involutif.
Alors qu’un être évolutif, dans le cadre de la définition que je lui donne pour le moment, c’est un être qui a la capacité éventuellement d’en arriver à définir le réel en fonction de sa haine qu’il a pour lui, à travers ses émotions, qui ont été utilisées pendant des millénaires, pour la fondation d’une conscience raciale involutive. Donc un être qui est conscient là, qu’il regarde n’importe quoi, il se promène au Japon, ce que les Japonais ont fait, ce que les les Russes ont fait, ce que les Indo-Européens ont fait, ce que les Européens, les Latinos ont fait, tout ce que les peuples de la Terre ont fait, pour un être conscient, c’est totalement insuffisant !
DM : Il va critiquer tout le temps !
BdM : Ça fait qu’il va critiquer tout le temps. Pourquoi ? Parce qu’il est obligé de définir sa réalité par rapport à des paramètres qui ne le divertissent pas de sa puissance.
DM : Il ne veut jamais être magnétisé !
BdM : Il ne veut jamais être magnétisé par ce qui est techniquement grand, à cause de nos émotions qui interprètent la grandeur, en fonction de la puissance occulte imposée sur nous à travers des systèmes de pensée, de religions etc. Ça fait qu’à ce moment-là, quand l’Homme est rendu à ce point-là, ben, à ce moment-là pour lui, ça devient facile de venir en contact télépathique virtuel éthérique avec des intelligences d’autres mondes, à ce moment-là les portes éthériques s’ouvrent. Et il est capable de commencer à communiquer, rencontrer des êtres qui sont dans d’autres champs d’expérience, mais des champs d’expérience qui font partie de l’universalité des âmes, et non pas de la particularité spirituelle de l’Humanité.
À ce moment-là il commence réellement à rentrer dans les secrets cosmiques, rentrer dans les secrets des conventions, il commence à comprendre les lois qui déterminent l’évolution des systèmes galactiques locaux, sidéraux, intersidéraux, inter-universels ou paradisiaques. Il est capable à ce moment-là de réellement interpréter le phénomène cosmique à l’échelle de l’Homme mais pour le bien-être et le bénéfice de l’Homme, et non pas pour le bénéfice des hiérarchies qui utilisent son émotivité à travers les religions, ou la systématisation de sa pensée, comme l’a fait l’Homme ou comme l’Homme se l’est fait faire pendant l’involution. À ce moment-là il fait éclater le mythe adamique. Le mythe adamique étant celui qui définit l’Homme comme étant celui qui est déjà originalement entaché du péché.
Pourquoi est-ce qu’on est originalement entaché du péché, pourquoi est-ce qu’on est victime du péché originel, qu’est-ce que c’est que ça veut dire cosmiquement, que l’Homme est entaché du péché originel ? Ça veut dire que l’Homme est incapable dans l’instantanéité de sa conscience universelle d’établir les frontières communes de la conscience de l’intelligence, les frontières communes étant quoi ? Étant sa capacité à lui, en tant qu’humain, autrement dit en tant qu’Esprit incarné de parler avec des Esprits non incarnés, et faire descendre, amener sur une planète quelconque une science qui va sortir l’Humanité de sa conscience expérimentale, puis refaçonner le travail, le travail de gestion de ses énergies ; donc ce travail de construction qui représente la relation psychique ouverte, psychique fermé, occulte ou purement spirituelle ou religieuse entre les forces occultes, les forces invisibles, puis le plan matériel.
Ça, ça fait partie de l’évolution,mais pour que l’Homme soit capable de faire ça, il faut qu’il soit capable finalement de s’instruire de lui-même. Puis ça, ce n’est pas évident parce que pour le faire, il faut qu’il déchire la toile de sa conscience involutive. Ça veut dire qu’il faut qu’il fracture ce qu’il pense de l’invisible. Fracturer, faire sauter ou détruire le temple de l’invisible, c’est être capable de perturber dans ces mondes-là l’image qu’ils ont créé à sa mesure.
Si moi j’étais en contact avec l’invisible puis que je serais au début d’une fusion – disons comme en 69 où j’étais réellement naïf parce que c’était nouveau – les messages que ces intelligences-là ou cette intelligence-là peuvent passer dans le canal, ne peuvent plus être aujourd’hui utiles dans ma conscience. Ça, ça fait partie de l’évolution de l’initié ou de l’évolution de l’Homme. Dans ce temps-là c’était normal, parce que premièrement il n’y avait pas de précédent à l’expérience. C’était normal aussi parce que je fonctionnais avec un des outils de mémoire humaine, tandis que maintenant je ne fonctionne plus avec un des outils de mémoire humaine.
Donc quand je viens en contact avec des données, de l’information, à quelque niveau que ce soit, que ça vienne de n’importe quel plan ou de n’importe quel monde, je demeure toujours celui qui détermine la validité de l’information pour le temps de mon expérience. Donc pour le temps de mon expérience, ça veut dire techniquement parce que je suis un initié, pour le temps de l’expérience humaine. Ça veut dire que si je veux expliquer dans un livre ou dans des conversations ou dans des communications à l’Homme le processus de la création des êtres humains sur la Terre ou le processus de la création des animaux, ou le processus de la création des plantes, d’un point de vue cosmique, ou le processus de la création du minéral, donc ce qui équivaut à expliquer le processus de l’incarnation matérielle de l’énergie qu’on appelle l’explosion universelle des mondes, à ce moment-là je vais le faire en fonction de ce que ça peut rapporter à l’Homme.
Si ça ne rapporte pas à l’Homme parce que ça va définir sa réalité aujourd’hui d’une façon négative, dans le sens qu’il va se sentir trop écrasé par ça, à ce moment-là je n’en parlerai pas. Si ça va donner à l’Homme un aplomb, si ça va permettre à l’Homme finalement de réaliser qu’il est plus grand qu’il pense, à ce moment-là je vais le parler, je vais l’écrire, je vais le dire. Donc c’est l’Homme qui détermine finalement ou qui déterminera finalement demain, les constantes universelles, c’est-à-dire que c’est l’Homme demain qui se programmera lui-même.
Moi je me programme moi-même, je sais ou j’apprends ou j’étudie ce que je veux. Si je ne suis pas prêt pour une raison ou une autre à étudier ou à apprendre quelque chose, à ce moment-là je ne l’apprends pas. C’est moi qui détermine ce que je veux apprendre, ce n’est plus la société qui détermine ce que je veux apprendre, ce n’est plus les forces occultes qui déterminent ce que je veux apprendre, c’est moi qui détermine ce que je veux apprendre. À ce moment-là je dis : “Je vais en parler ou je ne vais pas en parler”. Pourquoi est-ce que je peux dire : “Je vais en parler ou je ne vais pas en parler”, parce que j’ai la capacité d’ouvrir ou de fermer mon canal. L’Homme conscient aura la capacité d’ouvrir ou de fermer son canal.
DM : Puis il va aller chercher ça comment ?
BdM : À ce moment-là, il va ouvrir ou il va fermer les archives. Vous, quand vous travaillez dans votre computer, vous avez la liberté d’ouvrir votre computer, puis d’aller chercher dans l’Internet. Puis vous avez la capacité de fermer votre computer, puis de sortir de l’Internet quand vous en avez plein le casque. Moi c’est la même chose. La conscience pour moi, c’est de l’Internet. J’ai la capacité d’aller dedans, puis j’ai la capacité de sortir. Quand je suis fatigué, j’en sors. Quand c’est “too much”, j’en sors. Quand je ne veux pas me fatiguer l’Esprit j’en sors. Puis quand je ne veux pas fatiguer l’Esprit des gens qui sont autour de moi, j’en sors.
Ça fait que l’Homme, éventuellement, va déterminer la gestion de son information, va déterminer ce qu’il veut savoir. Et tant que tu ne peux pas déterminer ce que tu veux savoir, puis que tu es encore régi par les lois de la curiosité, puis tu veux savoir, puis tu penses que plus tu en sais, mieux tu es, à ce moment-là tu es encore un être spirituel. C’est pour ça que la curiosité ça fait partie de l’involution. La curiosité ça fait partie de la spiritualité de l’Homme. Puis les forces occultes spirituelles utilisent la curiosité pour donner à l’Homme l’impression qu’il avance. Alors que quand tu utilises la curiosité pour avancer, tu ne fais que simplement compresser l’énergie dans ton mental, puis éventuellement tu sautes !
Ça te ramène techniquement à la mort de l’Esprit, parce que l’Esprit ce n’est pas curieux. L’Esprit c’est intégral, l’Esprit c’est total, l’Esprit c’est totalement présent, l’Esprit c’est unifié, c’est unifiant, l’Esprit c’est totalement non-dimensionnel. Par contre, parce que l’Esprit est non-dimensionnel, ça a la capacité de dimensionnaliser l’expérience donc l’Esprit a la capacité de dimensionnaliser son expérience, c’est-à-dire de prendre la mesure de ce qu’il veut savoir dans un corps humain fragile pour un temps quelconque. Ça, ça fait partie de l’Esprit, ça fait partie des lois de l’Esprit, ça fait partie des lois de la lumière.
Puis si l’ego est suffisamment conscient, donc éveillé aux lois de l’Esprit, à ce moment-là l’ego ne souffre pas de ce qu’il sait. C’est ce que j’appelle la transparence. C’est ce que j’appelle la conscience supramentale. C’est ce que j’appelle l’éveil de l’Esprit dans l’Homme, c’est ce que j’appelle l’intégration, “whatever” !
DM : Les gens, Bernard, qui sont conscients, admettons on dirait que les gens sont suffisamment initiés entre eux autres pour être capable d’être à la fois canal, puis de décider de couper le canal, ces choses-là, comment ils traiteraient avec leur autorité mutuelle ? Vous, vous avez une autorité de par cette connexion-là, vous avez automatiquement une autorité dans la gestion que vous parlez là, une autorité par rapport aux forces. Imaginez, si vous avez une autorité par rapport aux forces, quel genre d’autorité que vous pouvez avoir par rapport à l’être humain ?
BdM : C’est quoi votre question ?
DM : La question, c’est plusieurs personnes qui ont autorité avec les forces, qui sont capables de haïr les forces, quel genre de relation d’autorité qu’ils vont avoir ensemble ?
BdM : Un Homme qui a de l’autorité par rapport aux forces, ça veut dire qu’il a la capacité de faire la gestion mentale de son énergie. C’est simplement ça que ça veut dire, avoir de l’autorité par rapport aux forces. Ce qui nous assujettit occultement aux forces, autrement dit ce qui fait de l’Homme une créature sur la Terre, c’est parce qu’il véhicule toujours une énergie émotionnelle par rapport à sa pensée.
Avoir de l’autorité par rapport aux forces, ça veut dire ne pas avoir d’émotion dans le mental. À partir du moment où tu n’as plus d’émotion dans le mental, tu as l’autorité par rapport aux forces, parce que les forces ne sont plus capables de te manipuler à travers l’émotion. C’est ça avoir de l’autorité par rapport aux forces. Par contre, quand tu es comme ça, tu as une autorité chez l’Homme mais tu n’as pas d’autorité par rapport à l’Homme. Moi j’ai une autorité chez vous, mais je n’ai pas une autorité par rapport à vous.
DM : C’est quoi la nuance ?
BdM : J’ai une autorité chez vous dans ce sens que je peux rentrer dans votre Esprit à travers la manipulation vibratoire de l’énergie mentale, dans le sens que j’ai la capacité de vous faire savoir des choses que vous n’êtes pas capable de penser. C’est dans ce sens-là que j’ai une autorité chez l’Homme. Bon, supposons que vous êtes un exégète, puis que vous parlez, je ne sais pas moi, de réincarnation, n’importe quel domaine, à ce moment-là j’ai la capacité de rentrer chez vous.
Je vais prendre ce que l’Humanité vous a enseigné, ce que vous avez étudié dans les archives de l’Humanité, puis je vais vous les faire éclater à une plus grande échelle. Je vais l’amener plus loin. Ça fait que j’ai une capacité d’entrer chez vous. Vous allez dire : “Ouais, c’est intéressant ce qu’il dit, je n’avais jamais pensé à ça”… Vous ne pouvez pas penser à ça, ça ne se pense pas, ça ! Puis ça ne se pense pas, parce que pour savoir ça, il faut que tu parles avec le plan mental, c’est pour ça que ça ne se pense pas.
Donc ça me donne la capacité de rentrer chez vous, mais ça ne me donne pas d’autorité par rapport à vous. Parce que vous pourriez très bien dire : “Lui, il est flyé, ça ne m’intéresse pas ça”… Si vous êtes suffisamment évolué, vous êtes capable de dire : “C’est bien intéressant ça”… Parce que vous avez une certaine lumière quelconque qui vous amène à pouvoir sentir un petit peu ça, puis que si vous restez en contact avec moi pendant un certain nombre d’années, probablement qu’un jour, votre taux vibratoire va s’élever assez pour que vous soyez capable vous-même de rentrer dans ces mêmes registres-là.
Ça fait qu’à ce moment-là, ça va retourner de bord. Là, c’est vous qui allez rentrer chez nous ! Au lieu que moi je sois tout seul qui rentre chez vous, donc qui rentre chez l’Homme, là il va y avoir des Hommes qui vont pouvoir rentrer chez vous. Quand tu as des Hommes qui peuvent rentrer chez vous, comme vous, vous rentrez chez nous – ça a déjà été établi, j’ai déjà dit en public que vous êtes capable de rentrer chez nous, j’aime votre intelligence, je bénéficie de ce que vous savez – à ce moment-là je ne suis plus tout seul là ! Là on est deux, puis on est trois, puis on est quatre, puis on est dix. Donc l’Homme sera de plus en plus, dans le temps, capable de rentrer chez l’Homme.
DM : OK. Je comprends bien, l’être conscient apprécie que d’autres Hommes rentrent chez lui.
BdM : Oui, parce qu’à ce moment-là, ça brise la solitude. C’est évident que je vis une solitude dans ma conscience, mais quand quelqu’un rentre chez nous, la solitude est brisée. Quand vous venez chez nous, puis qu’on parle, puis qu’on parle pendant des heures, des heures, puis qu’on regarde n’importe quoi, la solitude est brisée. Ma solitude est brisée, votre solitude est brisée. Ça fait qu’à ce moment-là, on bénéficie mutuellement de cette énergie créative là.
À ce moment-là il n’y en a plus d’autorité. Il y a de l’autorité quand vous rentrez chez nous parce que quand vous rentrez chez nous, je suis obligé de vous écouter parce que c’est intelligent. Ça fait qu’il n’y en a plus d’autorité dans le sens involutif, machiavélique du terme. Il y a une autorité créative qui fait partie de votre conscience créatrice. Votre conscience créatrice est automatiquement autorité. Si vous n’aviez pas d’autorité dans votre conscience créatrice, ça serait inutile pour moi de vous amener chez nous, vous inviter à prendre du thé, parce que je perdrais mon temps.
DM : C’est ça.
BdM : Je ne vous invite pas chez nous pour continuer le travail que je fais en public, je vous invite chez nous pour pouvoir finalement permettre que quelqu’un rentre chez vous-nous. Il est là le plaisir. Avec le temps, il y aura de plus en plus d’Hommes qui seront capables de rentrer dans l’Humanité, chez l’Humanité. Et quand on sera rendu là, ça sera un grand plaisir pour l’Homme, des êtres se rencontreront, se percevront, s’apprécieront, d’une façon que l’Homme de l’involution n’a jamais connue.
On identifiera à ce moment-là des êtres qui ont cette capacité-là de rentrer chez vous. Et ces êtres-là seront techniquement demain vos amis, les êtres avec lesquels vous avez des relations humaines. Sans ça, vous êtes toujours en voie de donner, puis quand tu es en privé, tu ne veux plus donner. Tu donnes en public là, tu rentres chez l’Humanité en public, mais quand tu es en privé, tu veux que quelqu’un d’autre rentre chez vous. Tu veux sortir de ton rôle créateur, puis tu veux échanger.
DM : C’est ça ! Il y a des droits d’entrée à ça, qu’on rentre dans Internet ou dans n’importe quoi, il y a toujours des droits d’entrée ? Est-ce que le fameux droit d’entrée, ça serait ce que vous parlez depuis quelques mois, le respect ?
BdM : Ah oui ! Le droit d’entrée, c’est le respect, pas de respect, oubliez ça, tu sors de “l’internet”, tu ne rentres pas dedans ! Au niveau cosmique, pour rentrer il faut que tu aies le respect, tu ne rentres pas dans la conscience universelle sans cette clé fondamentale là qui est le respect, qui est l’Amour du mental. Puis il y a bien des Hommes qui vont vivre de grands déboires à cause de ça, il y a bien des Hommes qui vont vivre de grandes désillusions à cause de ça, il y a bien des Hommes qui vont vivre des grandes faillites psychologiques, spirituelles, par rapport à ça. Parce qu’autant le respect n’a pas fait partie des conventions de l’involution, autant le respect va faire partie des conventions de l’évolution.
Donc le respect, ça sera la clé qui permettra à l’Homme de rentrer dans l’Internet universel, puis aussi d’en bénéficier, puis d’échanger avec d’autres. Pourquoi l’importance du respect ? Parce que le respect c’est ça qui va détruire les dictatures. Pendant l’involution, le régime humain a été fondé sur la dictée, donc était fondé sur les dictatures. Dans l’évolution, le régime humain sera fondé sur l’éclatement des dictatures.
DM : Ça va être remplacé par ?
BdM : Ça va être remplacé par l’anonymat, ça va être remplacé par la transparence. Deux êtres conscients ne subissent pas une dictature, tu ne peux pas imposer une dictature à deux êtres, trois êtres, quatre êtres conscients. Il y a trop de conscience vibratoire là, c’est la conscience vibratoire qui va faire éclater les dictatures. Tant que les Hommes n’auront pas de conscience vibratoire, ils seront capables d’absorber une dictature. La dictature les fera évoluer, la dictature les amènera au-delà de la spiritualité, la dictature servira, comme pendant l’involution la dictature elle a servi.
Mais à un certain moment donné, les Hommes feront éclater la dictature parce que la dictature représente le principe satanique dans la conscience humaine. La dictature représente l’incapacité de l’Homme de faire germer dans la conscience de l’Humanité certains rayons d’amour, qui sont nécessaires pour la gestion universelle des formes que l’Homme comprendra plus tard, lorsqu’il en arrivera finalement à travailler avec des forces sur le plan éthérique. Donc on ne peut pas passer à côté du respect.
La grande marque, la grande marque de définition de l’Homme nouveau, ça sera le respect, ça va être la grande marque de définition. Rien qu’avec ça, tu pourras mesurer l’Homme nouveau. Le reste, ça sera simplement périphéral, ça sera stratégique, ça sera involutif, ça sera expérientiel, ça fera partie encore des forces de l’âme qui veulent contrôler l’évolution et le domaine de l’Esprit.
DM : Pendant l’évolution de conscience, qu’est-ce qu’il faudrait surveiller qui pourrait être la domination à travers, exemple le supramental ? Qu’est-ce qui pourrait vouloir s’infiltrer, parce que les forces sataniques, les entités, l’astral, vont quand même vouloir s’infiltrer dans le mental des gens ? Qu’est-ce qu’il faudrait surveiller de particulier dans une évolution de conscience qui pourrait quand même nous emmener à se faire dominer par même l’instruction ? Qu’est-ce qu’il faudrait surveiller ? Parce que les gens prennent de l’assurance avec le vocabulaire, puis même la vibration… BdM : Ça sera l’abus de pouvoir !
DM : Ça revient toujours à ça. C’est parce qu’un être vibrant il est en autorité… BdM : C’est ça, il est en autorité, tant que ce n’est pas clean, clean, clean, clean, clean, il peut avoir de l’abus de pouvoir.
DM : Ça se reconnaît comment ça ? Parce que c’est difficile de discuter quelque chose d’intelligent ?
BdM : L’abus de pouvoir, ça ne se reconnaît pas tout de suite, parce que les gens ont besoin de la dictature. Parce que les gens n’ont pas suffisamment d’identité. Ça fait que l’abus de pouvoir, tu ne le reconnais pas tout de suite. Mais avec un certain temps, quand l’Homme évolue, éventuellement il commence à reconnaître l’abus de pouvoir parce que la dictature, pour n’importe quelle raison, va toujours rationaliser son mouvement.
Une dictature intelligente… Que ce soit de l’intelligence qui vienne de la lumière ou que ce soit de l’intelligence qui vienne d’autres plans, de l’intelligence c’est de l’intelligence, puis l’Homme n’est pas capable de reconnaître la pollution dans l’intelligence. Puis de la dictature, c’est de la pollution dans de l’intelligence. Mais c’est de la pollution astrale qui est tellement raffinée… C’est raffiné parce que ça va utiliser tout ce qui est faible dans l’Homme pour lui donner le semblant que c’est fort.
Alors que la force dans l’Homme, la puissance dans l’Homme, il faut que ça soit totalement à vif, il ne peut pas y avoir d’émotion, ça ne peut pas être basé sur rien, la force ! Tandis que la dictature, elle va faire du prix de la force qui va être basé sur des appétits quelconques. Ça fait que si vous, vous êtes faible, puis que moi je suis un dictateur, je suis capable à travers tout mon “lingot” ou mes idées, de vous donner l’impression que vous allez être fort si vous me suivez.
DM : Ouais, ouais, ouais, il y a un appât !
BdM : Il y a un appât dans de la dictature.
DM : OK.
BdM : Il y a toujours une idéologie dans une dictature. Regardez bien n’importe quelle dictature, que ce soit une dictature spirituelle, religieuse, politique, idéologique, il y a toujours une idéologie. Il y a toujours un appât. Tandis que dans la puissance humaine, il n’y pas d’appât, c’est gratuit de la puissance. Mais pour que l’Homme arrive à cette puissance gratuite là, il faut qu’il développe une conscience vibratoire. Et la conscience vibratoire reconnaît la dictature instantanément.
DM : L’abus de pouvoir, la façon dont vous le parlez, l’abus de pouvoir, ce n’est pas la personne qui la projette qui finalement est responsable, c’est le fait qu’il y a des gens qui la demandent, dans un sens ?
BdM : L’abus de pouvoir, ça fait partie de l’expérience humaine, l’abus de pouvoir, ça fait partie des pions sur l’échiquier de la vie, sur l’échiquier de l’expérience. Il y a des gens qui sont magnétiques… Je prends lui là, je reviens toujours à lui parce que pour moi c’est un bon modèle d’expérience. C’est un Homme qui est intelligent, c’est un Homme qui paraît très bien, c’est un Homme qui a du charme, c’est un Homme qui est magnétique, c’est un Homme qui a beaucoup de qualités. C’est un Homme pour qui la vie dans un sens est suffisamment facile, les choses viennent vers lui, ainsi de suite.
Un Homme comme lui, s’il n’y a pas un grand respect de l’être – je ne fais pas de la voyance de lui, j’explique simplement là un tableau – s’il n’y a pas un grand respect de l’être, automatiquement, il va y avoir un abus de pouvoir même malgré lui. Pourquoi ? Parce que c’est “too much”, il y a trop d’attributs, il y a de la beauté, il y a de l’intelligence, il y a du charisme, il y a toutes sortes de choses. Il y a une capacité d’exprimer sa volonté avec facilité, ainsi de suite. Donc s’il rencontre un personnage qui est moindrement faible, puis qui est moindrement dans le besoin, il est magnétisé tout de suite. Qu’est-ce que c’est qu’on va dire ? On va blâmer lui ou on va blâmer l’autre ? Moi ce que je veux dire, c’est que ça fait partie de l’échiquier de l’expérience.
Si lui est suffisamment intelligent pour regarder un petit peu plus loin au-delà de ses attributs… J’ai toujours dit : Un Homme qui est très doué doit toujours protéger ceux qui le sont moins. Donc un Homme comme lui, il a le rôle, il a le besoin de protéger ceux qui sont moins doués, parce que s’il ne les protège pas contre lui-même, il va les magnétiser, il va les rentrer dans sa mécanique astrale. Puis automatiquement, éventuellement ces gens-là vont vivre l’expérience par rapport à lui, parce qu’il est doué. Donc ça fait partie de l’échiquier de la vie. Mais s’il se regarde, puis qu’il connaît les lois occultes, ainsi de suite, puis il regarde comment il est, puis qu’il utilise ce qu’il est mais pour protéger l’Homme, à ce moment-là il peut enrichir l’Homme énormément. Parce qu’il est déjà enrichi.
Plus les êtres sur la Terre sont doués, plus c’est leur rôle de protéger l’Homme. Un Homme qui a une grande parole, il faut qu’il protège l’autre contre la parole. Un Homme qui a une grande générosité, il faut qu’il protège l’autre contre sa générosité. Un Homme qui est en puissance, qui a de la force, il faut qu’il protège l’autre contre sa force. Parce que les Hommes, à cause de leur nature involutive, sont attirés à ce qui brille. On est attiré vers l’or.
Donc si l’or est réellement solaire, si l’or est réellement un métal pur, l’or automatiquement n’a pas de corrosion. S’il n’est pas pur, il va y avoir de la corrosion dedans, c’est ça de la dictature ! La dictature dans le fond, c’est de l’or mais il y a de la corrosion dedans. Tandis qu’un Homme conscient, c’est de l’or pur. Il n’y en a pas de dictature. Donc c’est ça que j’appelle la conscience universelle. À ce moment-là, automatiquement, quelles que soient les caractéristiques généreuses de sa programmation, il va utiliser sa puissance pour allumer le Feu dans l’Homme, pour allumer l’Homme, pour rendre l’Homme grand, mais le rendre grand en fonction de sa liberté.
Il faut toujours redonner à l’Homme sa liberté. Ça été le péché de l’involution, enlever à l’Homme sa liberté. Les religions nous ont enlevé nos libertés, les politiques nous ont enlevé nos libertés. L’Homme devra redonner à l’Homme la liberté. Donc l’Homme conscient redonnera à l’Homme sa liberté. C’est ça l’abolition des dictatures. Que Homme inconscient ne voit pas ça, qu’un Homme inconscient ne soit pas capable de réellement mesurer ou se protéger contre l’or qui brille d’un être comme lui, c’est normal, parce que l’Homme est naïf, l’Homme est spirituel, l’Homme est cinq pieds cinq, lui il est six pieds deux, il a toutes sortes d’attributs qu’on n’a pas. Mais c’est pour ça que c’est toujours au géant de protéger ceux qui sont plus profanes. Puis ça, ça amènera à l’abolition des dictatures.
Si les géants ne protègent pas ceux qui sont plus profanes, à ce moment-là on continue le règne des dictatures, on continue le règne de l’involution. Puis éventuellement les gens qui sont réellement conscients, qui ont une grande science vibratoire, mettront même les géants de côté. Parce qu’un Homme conscient, c’est très intelligent, ça a une conscience très vibrante, ça a une voyance très libre. Donc ça met de côté les géants, donc à ce moment-là, ça s’isole.
Donc si les Hommes s’isolent ou si les Hommes conscients, demain, s’isolent, c’est parce que les géants n’auront pas protégé les profanes. Et à ce moment-là l’Homme conscient s’isolera des géants au lieu de travailler avec eux, autrement dit, au lieu que les géants deviennent eux autres aussi des êtres conscients, donc des êtres réellement anonymes dans la conscience, donc des êtres qui sont réellement au-delà de la dictature qui est la caractéristique adamique de l’involution.
S’il y a tant de souffrances sur la Terre aujourd’hui, c’est parce que les dictatures existent, les dictatures à différents niveaux. C’est très important de comprendre ça. Puis on est tous, les Hommes dans l’involution, on est tous un petit peu dictateurs, on a tous un petit peu d’ego, on a tous un petit peu d’astral. C’est pour ça que l’Homme, s’il est un géant ou s’il a des qualités – puis on a tous des qualités, donc on est tous un petit peu des géants dans notre mode d’expression – il faut qu’on protège toujours l’Homme contre soi.
Pour moi, c’est la plus grande ligne d’action de l’Homme nouveau, de protéger l’Homme contre lui-même. Quant tu es rendu à réellement protéger l’Homme contre toi-même, c’est parce que tu es bien bien “dé-astralisé”, c’est un signe de “dé-astralisation”, tu as une grande transparence. À ce moment-là tu peux dire que l’Homme est dans son Esprit, que l’Homme n’est plus réellement régi par les lois de l’âme.
À ce moment-là il est libre, puis il fait partie d’une nouvelle évolution. Et les Hommes qui sont autour de lui, à ce moment-là peuvent grandir dans leur propre essence. Sans ça, les Hommes comme moi par exemple, on va former des religions, on va former des sectes, on va former des égrégores très puissants. Puis on va enlever à l’Homme ce que l’Homme a besoin le plus, c’est la conscience de sa liberté ou la liberté dans sa conscience. Donc on va être des fins dictateurs, on va être réellement des êtres qui, du point de vue de l’involution, demeurent des êtres dangereux, même s’ils sont bénis par l’occulte.
DM : Je vous remercie infiniment, Bernard. À la prochaine.(Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024