DM-123 Conséquences des problèmes avec l’autorité
“DM : Ce soir, nous recevons, Bernard de Montréal, pour nous parler et nous entretenir d’un sujet qui est quand même lié fortement à nos relations avec les patrons, avec le panel, la force psychologique des gens qui ont ascendance sur nous. Donc on parle ce soir des “Conséquences des relations d’autorité, des …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons, Bernard de Montréal, pour nous parler et nous entretenir d’un sujet qui est quand même lié fortement à nos relations avec les patrons, avec le panel, la force psychologique des gens qui ont ascendance sur nous. Donc on parle ce soir des “Conséquences des relations d’autorité, des problèmes qu’on a avec l’autorité”, nous recevons donc, Bernard de Montréal. Bonsoir Bernard.
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.
DM : Les gens, Bernard, qui se forgent un petit peu d’identité ou qui, du moins un jour dans leur vie, se rendent compte qu’ils ont besoin d’être respectés, sont éventuellement confrontés à des relations humaines ou à des conflits d’autorité importants, des conflits parce que des gens ont eu, pendant des années, l’habitude d’avoir ascendance sur eux, puis du jour au lendemain, se rendent compte qu’ils ont un peu plus de force pour affronter ces gens-là, qui ont une condescendance ou une certaine autorité.
Est-ce qu’il est intelligent quand on s’éveille à notre nouvelle conscience, est-ce qu’il est intelligent de se débarrasser de toutes ces relations d’autorité qu’on a avec les gens, se débarrasser de l’effet de condescendance ou de suffisance même dans certains cas que, des gens ont eu par habitude, soit par le biais de relation paternelle, des relations patronales, ces choses-là, ou s’il faut être plus anonyme, plus posé ?
BdM : Non, il ne s’agit pas de se débarrasser des gens qui sont dominateurs dans notre vie, mais il s’agit d’en arriver à pouvoir les accoter, à pouvoir les confronter, à pouvoir leur faire réaliser qu’on n’est plus manipulable par eux autres. Parce que souvent les gens qui sont dominateurs nous apportent quelque chose de par leur force, par leur domination, ils nous apportent quelque chose. Ils ont une grosse vibration, puis cette vibration-là est utile parce que ça fait partie d’une certaine puissance.
Par contre, puisque tout est relationnel, puisque tout est relatif, puisque l’Homme qui a une certaine conscience, éventuellement, ou une certaine identité, éventuellement, doit en arriver lui aussi à être dans sa puissance pour qu’il se mesure à quelque chose qui est en opposition avec lui. Puis c’est là que ces gens-là sont utiles, ça fait que ces gens-là sont réellement utiles. Par contre, un jour il faut qu’on puisse les mettre à leur place, les tasser, les encadrer même si c’est nécessaire, ou leur faire réaliser que “enough is enough” (trop c’est trop).
DM : On voit beaucoup, beaucoup de gens, qui ont une autorité sur nous par les idées qui contrôlent notre façon de penser, et souvent, quand on écoute une conférence sur certains éléments, on entend juste le mot “pas croire”, puis il y a des gens qui, par leur force de conviction, sont tellement vendeurs qu’ils installent en nous une impression d’être à côté de la traque, ou ont le sentiment de culpabilité à ne pas s’exécuter de telle ou telle façon, selon leur convention à eux.
Bon, il y a une conséquence qui peut, dans certains cas, dans les relations surtout patronales, qui peuvent avoir des effets négatifs pour notre emploi, notre survie, y a-t-il moyen de contourner dans la vie d’une personne, disons, qui se développe en conscience, y a-t-il moyen de contourner les effets négatifs ou les conséquences négatives de cet affrontement, de cette force d’identité qui peut affronter l’autorité chez les gens ? Parce qu’on peut se mettre à un moment donné… Les gens, la rébellion qui peut apparaître, un individu qui devient plus conscient, il y a de la rebelle à un certain niveau ?
BdM : Il faut qu’il apprenne à contenir son énergie, vous ne pouvez pas balancer les forces dans le monde, vous ne pouvez pas balancer vos forces avec celles des autres, si vous êtes incapables de contenir votre énergie. L’énergie, il faut que ça se contienne, l’Homme ne peut pas tomber dans des rages, l’Homme ne peut pas exploser, c’est un manque de maturité ça, parce que la confrontation entre les Hommes… Il y a des Hommes dans le monde qui sont en puissance, quand on parle des premiers ministres qui se rencontrent ou des financiers qui se rencontrent, ou des hommes d’affaires qui ont de l’expérience qui se rencontrent, ces gens-là sont capables de se rencontrer, parce qu’ils ont un certain protocole dans le sens qu’ils apprennent à contenir leur énergie.
Un Homme qui n’est pas capable de contenir son énergie est déjà en perte de vitesse, parce qu’automatiquement, il va être perçu comme un être qui n’a pas de maturité. Puis un être qui n’a pas de maturité, dans une arène où la mesure de l’Homme est prise en considération fortement, ces gens-là ne sont pas respectés, il y a une valeur accrue qui ne leur est pas donnée. C’est très important le contrôle de ses énergies, parce qu’on ne peut pas partir dans la vie du principe qu’on a raison. Partir du principe qu’on a raison, c’est une illusion parce que ça fait de nous des êtres qui se donnons une vocation quelconque.
Partir du principe qu’on a raison, c’est très dangereux, ça peut mener à une certaine sorte de fanatisme, ça peut devenir très très destructeur. D’ailleurs, si vous regardez tous les gens qui ont épousé la notion d’avoir raison, surtout dans le domaine spirituel, puis mystique, ces gens-là sont devenus des chefs de sectes, puis éventuellement ça mène à la destruction, c’est la même chose dans le monde profane. Par contre, dans le monde profane, le prix à payer est moins grave au niveau des individus que dans un monde où l’Homme est en voie d’évolution de conscience spirituelle.
Dans un monde profane, où un président de compagnie, par exemple, fonctionne sur le principe qu’il a raison, en général le principe qu’il a raison s’exécute parce qu’il y a une certaine expérience, il y a une expérience qui est basée sur un passé, ça peut même être évalué, ça. Les gens vont dire : “Oui, lui il a travaillé, ça fait vingt-cinq ans qu’il vend des tomates, ça fait qu’il connaît ça, des tomates”. Ça fait que le principe d’avoir raison quand tu as vendu des tomates pendant vingt-cinq ans, autrement dit tu as fait des profits, puis tu connais le marché, ça te permet dans un sens, d’épouser cette notion-là, jusqu’à tant qu’il arrive quelque chose, puis ça casse !
Tandis que dans le domaine philosophique, dans le domaine de la pensée, dans le domaine des idées, dans le domaine de l’évolution de l’individu, dans le domaine de la connaissance ésotérique ou occulte, tu ne peux pas te permettre d’épouser la notion d’avoir raison. Parce qu’à ce moment-là, tu risques d’entraver à ta conscience créative, dans le sens que l’ego va se mettre dans le chemin quelque part, les forces astrales vont se mettre dans le chemin quelque part. Tu vas te faire astraliser quelque part, puis éventuellement tu risques de devenir un fanatique, ainsi de suite, à un niveau ou à un autre, et de mettre la vie psychologique de beaucoup d’individus en danger, des gens qui te suivent, des gens qui ont confiance en toi, ainsi de suite, des gens qui te croient, ainsi de suite.
Donc c’est très important pour un être humain qui est en évolution de conscience d’apprendre à contrôler son énergie pour que, quand il est contact avec des gens qui ont une certaine puissance, que ça soit dans le domaine du profane ou que ça soit dans le domaine occulte, ésotérique, ou des idées profondes, que cet individu-là soit capable de contrôler son propre fort.
DM : Qu’est-ce qui donne de l’autorité à une personne ?
BdM : Ça dépend. En général, ce qui donne de l’autorité à des personnes ou à des individus, ce sont les craintes que d’autres individus ont par rapport à eux autres. En général, dans le monde, les gens qui ont de l’autorité là, l’autorité qu’ils ont, c’est une projection par rapport à d’autres individus qui les reçoivent en fonction d’une certaine crainte. Ça fait que je vous donne des exemples extrêmes, tu sais, qu’est-ce que c’est qui donnait l’autorité à Hitler ? C’était que si tu ne fais pas telle affaire, la Gestapo va te chercher, puis ils t’envoient ! Même chose avec Staline, on va te chercher, puis on t’élimine.
Le processus d’élimination, les dictatures ont été basées sur ça, les dictatures ont été basées sur le processus d’élimination. Trujillo en République Dominicaine, les gars en Amérique du Sud ou en Haïti, c’est la même affaire, ça fait que c’est une autorité qui est basée sur l’effet de crainte qu’elle crée dans le paysage psychologique de l’individu. Mais quand tu traites avec un individu qui a une certaine conscience, tu ne peux plus lui imposer ton autorité de même. Ça fait qu’éventuellement il va y avoir une lutte, un conflit, il peut y avoir un conflit, puis il peut y avoir une lutte terrible entre deux individus qui sont en confrontation comme ça, où il y a simplement un retirement de la part de l’individu plus intelligent, parce qu’il n’est pas intéressé à se battre. Par contre, il n’est plus influençable.
Ça fait que chez la plupart des gens, quand il y a une impression d’autorité, j’appellerais ça une impression d’autorité formelle, c’est parce que l’individu lui-même n’est pas suffisamment formé, donc s’il n’est pas formé, il n’a pas de centre de gravité. S’il n’a pas de centre de gravité, c’est facile pour quelqu’un qui est plus en focus dans ses énergies de lui imposer une condition psychologique que lui va recevoir, mais en fonction des mécanismes de crainte qui font partie de son inconscient. Tandis que chez un être conscient qui est centrique, ainsi de suite, où la crainte est techniquement inexistante dans sa conscience, l’autorité qui vient de l’extérieur ne pourra pas s’imposer à lui, parce que justement, cette crainte-là n’est plus là. Ça, ça fait partie de l’évolution de la conscience de l’Homme.
DM : Bon, si je comprends bien, Bernard, tout ce qui nous impose une crainte, que ce soit un être humain, un groupe d’individus ou même un phénomène naturel, ça peut avoir autorité sur nous ?
BdM : Oui, parce qu’une crainte, c’est toujours… Une crainte ça relève toujours d’une certaine forme d’ignorance, ça fait que tant que l’Homme a un certain niveau d’ignorance de lui-même, tant que l’Homme est ignorant de lui-même, à un niveau ou à un autre, que ce soit par rapport aux Hommes ou que ce soit par rapport aux forces occultes, ou l’invisible, ça crée une crainte. Puis de la crainte, dans le fond, c’est l’incapacité de maîtriser des aspects de soi-même en confrontation avec des aspects qui proviennent d’autres. C’est ça de la crainte !
Donc pour l’élimination de cette crainte-là, puis pour que l’Homme n’ait pas de problème avec l’autorité à aucun niveau, puis que l’Homme soit capable de traiter avec l’autorité dans un sens de “good sportmanship” (bon esprit sportif), d’égalité, à ce moment-là il faut être centrique. Parce que c’est important de l’autorité, on ne peut pas vivre dans des mondes où l’autorité est inexistante. Probablement un des grands problèmes aujourd’hui, un des grands problèmes auxquels fait face la jeunesse, c’est parce que la jeunesse ne traite plus avec l’autorité. Parce que l’autorité n’est plus respectée, parce que probablement qu’elle n’est plus respectable.
Donc si l’autorité n’est plus respectable, l’autorité des parents n’est plus respectable parce les parents sont trop “sans-dessein” ou l’autorité des gouvernements n’est plus respectable, parce que les gouvernements n’ont plus de volonté créative, ainsi de suite, ou n’ont plus de volonté politique, c’est normal que la jeunesse rentre dans ce que j’appelle le rapt psychologique, que la jeunesse fasse de la guérilla psychologique. Pourquoi ? Parce que l’autorité, ils ne la respectent plus.
Mais par contre, ils paient le prix, le prix c’est quoi ? C’est le désordre, c’est la drogue, c’est toute la conflagration psychologique que nos jeunes vivent, que même les adultes vivent. Par contre, dans un monde où l’autorité existe, il faut qu’il y ait un certain ordre dans l’autorité, un ordre dans le sens qu’il faut que les grandes valeurs… Il faut que l’autorité démontre des grandes valeurs, des valeurs ascendantes.
Une autorité peut faire des erreurs, mais au moins, il faut qu’elle démontre des valeurs ascendantes. Si elle ne démontre pas de valeurs ascendantes qui permettent à l’individu de grandir, à ce moment-là l’autorité devient dangereuse. Il faut qu’elle soit démolie, il faut qu’elle soit tassée, mais aujourd’hui, dans le monde où on vit, l’autorité ascendante il n’y en a plus beaucoup. Il y a peut-être la presse qui est une autorité ascendante dans le monde, parce que la presse protège les droits de l’Homme.
Mais encore, la presse peut-être très très libérale, puis la presse, elle peut facilement protéger des éléments de la conscience humaine qui sont fondés sur l’impuissance, sur la petitesse, sur la majorité, sur la médiocrité. Ça, c’est dangereux pour la presse. Ça fait qu’à ce moment-là, la presse, un jour, il va falloir qu’elle change de chemin, de direction, puis qu’elle devienne plus “conservative”, puis c’est ce qui se produit aux États-Unis, d’ailleurs, t’sé.
DM : Où est-ce qu’une autorité devient respectable ? Les caractéristiques ?
BdM : Une autorité devient respectable quand elle est suffisamment mûre pour permettre une émancipation de toutes les échelles de la société en même temps, pas seulement la base au détriment de la tête, pas seulement la tête au détriment de la base, il faut que tout monte. Ça, c’est de l’autorité. Dans quelle place on retrouve ça, des autorités comme ça ? Souvent, on retrouve ça dans des grandes monarchies, une grande monarchie, un grand roi va lever toute la base, va lever la base de son peuple, il a le pouvoir de le faire.
Dans des démocraties modernes dans lesquelles on vit aujourd’hui, où le mouvement libéraliste est très puissant, surtout après les années 60, les “libéraux”, c’est parce que c’est rendu à cette heure que c’est les chanteurs qui font la politique dans le monde, c’est les chanteurs qui dictent l’évolution psychologique des masses, les rappeurs, les chanteurs, tout cette “gang” d’étourdis qui font des millions, surtout à Hollywood… Puis ils sont dans la drogue, puis toute la “bébelle”, ce qu’on connaît depuis les années 60, les Rolling Stones, tout ça là, puis qui ont été responsables pour avoir influencé des jeunes à des unités de millions, puis eux autres ont fait des millions de dollars, puis un jour, ils se retirent.
Puis là ils sont rendus bien respectables, ils se promènent en limousine, puis ils investissent dans le “Stock Market” (Marché Boursier) à l’échelle mondiale. Mais quand ils ont commencé, ce n’était pas pas ça, c’était “Lucy in the sky with Diamonds”, puis fume ton “pot” (Marijuana et haschisch), toute la “bébelle” qu’on connaît, là ! Ça fait que tu ne peux pas, quand tu es moindrement allumé un petit peu, tu ne peux pas respecter ces gens-là. C’est pour ça que j’ai tellement de difficulté avec les artistes, tellement de difficulté avec les artistes !
Les artistes pour moi, ce n’est pas les gens que je favorise le plus dans mon existence, mais il y en a des grands, mais il y a tellement de cochonnerie aussi. Puis après ça, eux autres, ils s’en vont, puis là ils ont changé, ils ont évolué, c’est évident, mais ils ont été les grands responsables, si vous voulez, au niveau d’une masse réellement ignorante sans identité. Mais il ont été les grands responsables pour la promotion de la drogue, puis n’importe quoi, ce que le libéralisme extrême peut faire.
Puis après ça, ils ont des enfants, ils se marient un jour, puis là ils deviennent un petit peu plus stables, puis ils reviennent dans le système eux autres, ils reviennent tous dans le système. Tu regardes, ils ont des maisons de 500 000 piastres, puis des Mercedes-Benz, il faut être dans le système pour ça. Puis là, ils sont “gras dur” (chanceux), ils ont des maisons dans les îles, puis ils ont des comptes de banque à tout casser ! Puis là ils envoient leurs enfants dans les grandes écoles européennes pendant que, depuis vingt ans auparavant, ils ont détruit une génération.
Ça fait que pour moi, les artistes, excepté une très, très, très fine minorité, les artistes pour moi c’est de la pourriture libérale. Parce qu’il n’ont pas de sens de responsabilité, puis vous ne pouvez pas arriver, puis dire : “Ben oui, mais c’était la mode dans le temps, t’sé, c’était la mode dans le temps”… Il y a eu des modes dans le temps où, par exemple, il y avait le fachisme dans le monde, pus il y avait le communisme dans le monde ! Si tu étais moindrement centrique, tu savais qu’un pays ou une idéologie qui empêche l’individu de manifester sa liberté individuelle, sa religion, “whatever it is”, c’est un système qui ne vaut pas la peine d’être soutenu.
Ça fait qu’il y avait des gens qui étaient capables de voir contre les illusions du socialisme européen, puis contre les illusions du national socialisme européen, puis voir à travers l’illusion. Par contre, tu en as d’autres, puis il y a une grande majorité d’intellectuels qui n’ont pas été capables de voir à travers ça, qui se sont fait prendre, puis souvent des gens qu’on admire, qu’on considère comme des grands artistes ou des grands écrivains comme Jean-Paul Sartre, ainsi de suite, ou XX en Europe. Ça fait que c’est très très grave d’être influencé par les gens qui pensent, c’est très grave d’être influencé par des gens qui chantent. Puis c’est très grave d’être influencé par des gens qui montrent leur cul sur une scène, parce que tu perds ton identité !
Ça fait que tu deviens libéral, tu rentres dans le courant, puis c’est la mode, puis vous allez voir ce qui va se passer au niveau de l’internet là, le fameux système, le “Super Higway” à l’échelle mondiale, ça grandit là, puis ça va être quoi la question du gouvernement canadien, puis du gouvernement américain, c’est que : “Est-ce que tu peux utiliser l’Internet, puis faire montrer n’importe quoi sur ça”… Puis c’est évident que les “libertarians” les “civils libertarians”, les gens qui font toujours la promotion de la liberté, ces gens-là ils vont opter pour qu’Internet, comme n’importe quoi… Tu veux faire de la photographie, de la pornographie, n’importe quoi, sur Internet tu peux le faire ! Ça fait que là, ça devient philosophique !
Est-ce que tu peux empêcher des gens ou l’Humanité de faire, d’agir dans une certaine direction, est-ce que les gouvernements sont responsables de montrer aux gens comment penser, on a tellement souffert de tout ça ! Ça fait que tu as toujours deux côtés, tu as toujours deux côtés à la médaille. Ça fait qu’il y a un côté qui est bon, dans le sens qu’il faut qu’il y ait du monde qui “watch”, que le gouvernement ne nous impose pas des conditions sur des systèmes d’évolution psychologiques comme l’Internet, ou des systèmes d’évolution de l’information comme Internet.
Puis en même temps, tu as l’autre bord de la médaille, c’est toujours le conservateur contre le libéral, puis qui c’est qui paie le prix ? C’est toujours nous autres, on est “pognés” entre les deux. L’individu qui n’est pas capable de se former d’opinion parce qu’il n’est pas capable de rentrer dans son autorité, mais s’il est moindrement “gaga”, il va aller vers les libéraux parce que la vie est plus fun, tu peux voir des “guidounes” sur le “screen” (écran) dans Internet, des “guidounes” Françaises, Allemandes, Japonaises, puis si tu es conservateur, puis tu viens d’une famille bien bien religieuse, ben, tu vas faire l’autre bord, tu ne veux pas que des images comme ça se montrent sur Internet.
Ça fait que là, tu vas de l’autre bord, au lieu d’être dans ton identité, puis avoir une position mentale par rapport à ça, ou si tu élèves des enfants en fonction de ta conscience mentale. Vous n’allez jamais résoudre le problème d’une société en étant libéral ou conservateur parce que c’est une lutte perpétuelle, il faut un jour que l’Homme fasse la synthèse, puis soit dans son identité, soit autrement dit, dans son autorité ! Sans ça, vous allez être tiraillé toute votre vie, puis vous allez vivre toute votre vie de la confusion.
C’est comme l’affaire du pape, le pape sort son encyclique, l’Encyclique pro vita, puis pas “d’avortion” (avortement), par de ci, pas d’euthanasie, puis pas d’autre chose, il y a une autre affaire là… Bon ! Ça fait que, ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que c’est un mouvement conservateur, peut-être qu’au niveau des masses mondiales c’est bon. Peut-être qu’au niveau de la politique, la politique démographique de l’Église catholique, c’est très bon parce que ça fait bien des petits catholiques, puis peut-être qu’au niveau simplement des valeurs morales de l’Humanité, c’est bon !
Mais il faut que tu le regardes à partir de ton mental intégré, parce que si ta femme est enceinte, puis tu as quatre enfants, puis tu n’es plus capable d’en avoir un autre, ça donne qu’il y en a un autre qui descend, à ce moment-là il faut que tu prennes des décisions, tu vas prendre une décision à partir de qui ? À partir de quelqu’un qui pense pour toi qui est l’Église ou à partir de toi qui penses pour toi-même ?! Ça fait que si tu as trop de crainte, puis tu es trop “insécure”, puis tu n’as pas trop de centricité, ben, à ce moment-là il va falloir que quelqu’un pense pour toi !
C’est ce qui se passe dans les pays pauvres, c’est ce qui se passe dans les pays d’Amérique du Sud, c’est ce qui se passe de moins en moins en Amérique du Nord, puis en Europe. Ça fait qu’il n’y a plus d’argent à faire en Europe, puis en Amérique du Nord, mais il y a encore bien de l’argent à faire en Amérique du Sud, puis en Afrique, tsé ! Ça fait que ça revient tout à une affaire de centricité, puis c’est une affaire de balance, parce qu’il y a des décisions qui sont prises au niveau du Vatican qui sont très bonnes pour le maintien de l’ordre dans le monde, il y a assez de désordre.
Ça fait que les décisions qu’ils prennent en général, eux autres, ça va toujours aller vers un petit peu plus d’ordre, mais ça va contre la liberté créative de l’individu. On est rendu en 1995, on devrait être capable de pouvoir penser par nous-mêmes, au lieu d’avoir toujours des dictatures idéologiques qui nous imposent des voies de fait ou des façons de penser. Ça fait que c’est quoi l’affaire ? Il faut qu’un Homme soit un jour capable de supporter sa propre autorité, puis ça, c’est le dixième de l’Humanité, c’est le problème de toutes les nations, c’est le problème de la conscience des races, c’est lHistoire de l’Homme. Ça été l’Histoire de l’Homme pendant la Grèce romaine, pendant Rome, pendant le Moyen Âge, pendant la Renaissance, pendant le dix-neuf, vingtième siècle, avec les idéologies socialistes.
Ça fait que c’est toujours le problème de l’Homme, puis un jour, il faut que ça arrête d’être le problème de l’Homme, puis que ça soit résolu au niveau de l’individu. Puis ça fait partie de l’évolution de ce que j’appelle moi, la conscience mentale au-dessus de l’Homme. Puis ça, c’est individuel, c’est un à un, puis ce n’est pas facile, parce que penser tout seul par toi-même, tout seul, puis supporter tout ce que tu sais tout seul, quand tu as des millions de personnes qui pensent différemment, ça prend des “couilles de bronze”, tu ne peux pas avoir des “couilles en laine”. Bon, c’est ça que je veux dire !
DM : La nuance entre l’autorité puis la dictature ?
BdM : Pour moi, c’est la même chose, seulement qu’il y a des autorités qui sont plus… Bon, je vais vous donner un exemple. On est dans un pays libre ici, au Canada, on a le droit de la parole, on a des Chartes, puis techniquement, un Homme qui penserait un petit peu plus en dehors, qui sortirait du corral de la pensée, de la pensée contemporaine, puis qui amènerait ses vues en public, il se ferait casser les pieds quelque part, pourquoi ? Parce qu’une idéologie, qu’elle soit libérale ou qu’elle soit conservative, c’est toujours une prise de position par une forme d’autorité gouvernante pour créer dans une masse quelconque un consensus majoritaire. Que ça soit l’Église ou la politique sociale du gouvernement, c’est la même chose.
Puis un consensus majoritaire, ça sert à quoi ? Ça sert à maintenir un certain ordre dans une société, donc c’est valable. Mais c’est quand tu regardes la société d’un point de vue collectif, c’est valable, mais quand tu regardes la société d’un point de vue individuel, à ce moment-là ce n’est plus valable. Ça fait que techniquement, si un Homme est intelligent, intelligent dans le sens qu’il a une conscience individualisée, il est capable de reconnaître que ce qui se passe en société, que ce soit libéral ou conservateur, c’est bon parce que c’est cyclique.
Ça fait que s’il y a trop de folie pendant vingt-cinq, trente ans, un jour les gens vont changer de bord, les gens ce n’est pas des cons ! S’il y a trop de “guns” (armes) dans la rue, un jour les gens vont être tannés, puis ils vont dire : “Bon, ben là, on élimines les guns”. S’il y a trop de meurtres un jour, ils vont dire : “Bon, ben, on va retourner à la peine de mort”, ainsi de suite. Ça fait que c’est cyclique. Tu es capable d’attendre une génération pour que ça se tasse les affaires au niveau social, mais en tant qu’individu, tu ne peux pas attendre une génération pour que les affaires se tassent !
Ça fait que tu es obligé de prendre des décisions “on the spot”. Les décisions “on the spot”, ça te force automatiquement à penser en fonction de ce que toi tu sais, tu ne peux pas penser en fonction de ce que le monde pense, parce qu’à ce moment-là, tu es régi par les lois d’une certaine autorité qui est cyclique et qui, techniquement, est une dictature, parce qu’elle va imposer sa vue. Vous l’avez vu aux États-Unis, les gens dans le Sud qui sont contre “l’avortion”, ont été suffisamment dictatoriaux pour arriver dans des cliniques, puis tirer les médecins qui étaient là, c’est une dictature idéologique ! Ça fait qu’une idéologie, que ce soit conservatif ou que ce soit libéral, ça devient une dictature, parce que ça impose sa volonté au-delà des bornes de la “triangularisation” du savoir.
DM : C’est quoi ça ?
BdM : “La triangularisation” du savoir, ça veut dire la synthèse. Quand tu es capable de faire la synthèse d’une idéologie libérale, puis d’une idéologie conservative, à ce moment-là tu fais une synthèse, tu as un troisième point, tu as un troisième référent. Tandis que quand tu n’es pas capable de faire ça, tu es obligé de polariser ta connaissance, donc tu es obligé de subir l’imposition d’une idéologie sociale qui est techniquement polarisée entre les conservateurs puis les libéraux. Donc automatiquement, ça devient une dictature ! Une dictature de gauche ou une dictature de droite ; une dictature socialiste, une dictature capitaliste ; une dictature théologique du Vatican ou une dictature comme Monseigneur Lefebvre en France, c’est la même affaire.
Une dictature, c’est l’imposition d’une opinion chez des gens qui ne sont pas capables de faire la “triangularisation” de ce qu’ils savent. Puis la plupart des gens ne sont pas capables parce que l’Homme est trop inconscient, l’Homme a peur ! Moi j’ai des médecins qui viennent me voir, puis qui me disent : “Mais monsieur Bernard, il m’est arrivé telle affaire, telle affaire dans la vie, puis comment est-ce que vous voulez que je parle de tout ça à mes collègues”… Des psychologues, des psychiatres qui sont venus me voir qui vont dire : “Ben, comment est-ce que vous voulez que je parle de tout ça à mes collègues”… Puis je les comprends.
DM : Ils sont complètement… BdM : Ils sont complètement polarisés non seulement dans ce qu’ils pensent, puis dans ce qu’ils vivent, en fonction de ce qu’ils peuvent faire. Ça fait que le problème de la connaissance humaine, puis l’évolution de la conscience humaine, il est très grave. Puis aujourd’hui, tu regardes ce qui se passe dans le monde avec tous les moyens dont disposent les organisations, les agences, pour faire valoir leurs opinions, puis si tu n’es pas centrique, tu es fait à l’os ! Tu es fait à l’os !
DM : Est-ce qu’être centrique, ça permet à un individu de disposer d’une certaine autorité ?
BdM : Être centrique, ça permet à un individu de disposer d’une autorité fondamentale, intégrée pour lui-même, c’est pour lui-même. Puis quand je dis pour lui-même, ça veut dire qu’un individu qui a une autorité pour lui-même comme ça, il n’a pas besoin d’être approuvé dans ce qu’il sait, il n’a rien à prouver dans ce qu’il sait, il n’a pas besoin du monde extérieur pour approuver ce qu’il sait. Pensez-vous qu’un gars comme moi, j’ai besoin de l’opinion de la salle pour ce que je dis ?!
Si le monde ça fait leur affaire, ben, ils viennent, puis ils écoutent ça, puis ça connecte quelque part avec eux autres. OK. Ça, ça fait des gens intéressants qui peuvent grandir en nombre au cours des années, mais moi en tant qu’individu, je ne peux pas attendre que le monde approuve ce que je pense ou ce que je sais, ou ce que je peux dire ! Sans ça, je base ma conscience sur un prorata dans la société, puis à ce moment-là je deviens comme le reste du monde, je deviens un idéologue de la gauche ou de la droite.
DM : Si je comprends bien, Bernard, les problèmes de dictature que les gens subissent dans leur environnement, que ça soit dans les relations affectives ou dans les relations professionnelles, ou relations de public, c’est toujours fondé sur une recherche d’approbation du milieu ?
BdM : C’est toujours fondé sur une recherche d’identité, et la recherche d’identité, son symptôme c’est la recherche de l’approbation du milieu, c’est bien important que vous compreniez ça. On va toujours dire : “Bon, ben, le monde… On cherche toujours l’approbation du milieu”… Ça, c’est simplement une réaction animale. Mais le mécanisme de fond, c’est une recherche d’identité. Un Homme qui est dans son identité, il n’est pas intéressé à ce que le monde pense. Ça lui passe dix pieds sur la tête ce que le monde pense, il est dans son identité. C’est ça, avoir de l’identité.
Seulement il faut que ça soit une identité qui est mûre, il ne s’agit pas de développer une attitude que tu t’en fous du monde ! Moi je ne me fous pas de personne moi, la preuve c’est que quand je parle de l’Église en public, je parle de l’Église en fonction de ce que l’Église fait, en fonction de sa gestion, puis l’ordre mondial, puis l’équilibre qu’elle apporte dans une communauté qui est réellement inconsciente. Je ne vais pas amener mon grain de sel dans le public, parce que ça serait un manque d’intelligence.
En privé, c’est une autre paire de manches, mais en public dans le monde, tu es obligé de respecter les forces qui sont en opposition, donc le libéral puis le conservateur, parce qu’elles dynamisent la société ces forces-là, puis elles font partie de l’évolution historique de la conscience humaine, mais ça n’a rien à faire avec la conscience mentale de l’Homme.
DM : Les fondations de l’identité ?
BdM : La fondation de l’identité c’est la recherche constante de la paix mentale, puis la paix mentale est basée sur ta capacité de constamment dévier les stupidités de la paix psychologique de l’involution !
DM : Qu’est-ce qui serait de la paix psychologique ?
BdM : La souffrance que l’Humanité te crée par rapport à ses valeurs.
DM : Quand on élimine un système de valeurs, on se crée une… BdM : Si tu étais en Russie, pas tellement maintenant, mais dans le temps, si tu étais en Russie dans le temps, avant 87, puis l’idéologie russe t’empêche d’aller à l’église, tu ne peux pas pratiquer ta religion comme tu veux, tu as un empêchement à une certaine liberté, il y a une souffrance là. Donc il y a une absence de paix là ! Bon, ça c’est suffisant pour t’amener à la reconnaissance de l’importance de développer une identité, quitte à prendre tes valises, puis passer la frontière, puis “crisser” ton camp !
La même chose avec les Juifs en 32, puis en 40. Si les Juifs avaient été suffisamment intelligents pour se libérer de la conscience de la race, puis voir ce qui se passait dans des périodes du “Cristal Night”, puis réaliser que là il y avait le parti socialiste qui commençait à être pas mal anti-juif, puis réellement voir ce qui se passe, puis “crisser” leur camp à sortir de ce pays-là, de l’Allemagne dans le temps, au lieu de dire : “Ben oui, mais il faut qu’on reste là parce qu’il faut qu’on soit compatriote là”… Ben, ils sont restés compatriotes, puis ils ont été retournés en compote aussi !
Ça fait que tu as eu six millions de compatriotes “compotisés” dans des camps de concentration, puis ceux qui sont intelligents ont “crissé” leur camp, puis ils sont rendus ici là, à New York après. Ça fait que la conscience de la race !… La conscience de la race, dans ce temps-là, c’est évident que c’était plus difficile à faire sauter parce que les gens étaient moins informés, puis on n’était pas rentré dans le grand mouvement libéral des années 60, “Do your thing”. Tandis qu’aujourd’hui, un gars qui ne voit pas clair à travers les idéologies spirituelles ou politiques dans le monde, il mérite d’être con, puis de rester de même !
DM : Bernard, astrologiquement dans les années 98 et plus, on va avoir des problèmes raciaux importants, ça s’annonce comme ça d’ailleurs, présentement, est-ce qu’on peut s’attendre à ce qu’une race cherche à avoir autorité sur les autres races ? Est-ce qu’on peut s’attendre dans le futur, Bernard, à avoir des races qui cherchent à avoir ascendance sur d’autres races, à chercher à avoir autorité sur d’autres races ?
BdM : Oui, parce que ça fait partie de la conscience de la race d’être ascendant sur une autre race. Parce que les races ont des mécanismes profondément cosmiques qui font… À cause des lois d’expansion, à cause des lois de distribution, puis à cause des lois d’ascendance qui font partie de tout le développement de la conscience d’une race, les races éventuellement, il faut qu’elles puissent majorer leur présence sur la Terre, qu’elles majorent leur présence sur la Terre en terme de possession de terrain ou qu’elles majorent leur position sur la Terre en tant que contrôle des sciences, comme ce qui se passe avec le Japon, ainsi de suite. Ou qu’elles majorent leur position sur la Terre en fonction de certaines idéologies comme la Russie, par exemple.
Quand on parle de races, on ne parle pas seulement de races en terme de race blanche, noire ou indienne, on peut parler aussi de groupes ethniques parce que c’est les mêmes lois. À ce moment-là, ben, éventuellement il y a des conflits. Qu’est-ce qui va se passer aux États-Unis dans les années qui viennent avec la race noire qui devient de plus en plus populeuse, puis les groupes ethniques qui viennent d’Amérique du Sud, qui deviennent de plus en plus populeux, comme on voit à Miami ?!
Éventuellement, ça va créer des grands changements, puis éventuellement l’Amérique ne sera plus anglo-saxonne, ça fait que qu’est-ce que les anglo-saxons techniquement vont être obligés de faire ? Ils vont être obligés de prendre le contrôle de ce que j’appelle la technologie. Ce sont les anglo-saxons en Amérique qui vont prendre le contrôle de la technologie, Microsoft, ainsi de suite. Ça fait que la chance que ce soit des noirs qui prennent le contrôle de la technologie, au vingt-et-unième siècle, est très très minime. Puis c’est comme ça que les races sont forcées de jouer, puis se créer des éthers, des niches, pour leur confort, puis pour leur sécurité, puis pour leur propre dynamisation, mais effectivement il va y avoir des problèmes de race, puis ça existe déjà.
Puis ça, ça fait partie des stress politiques, des stress démographiques, qu’on va vivre au vingt-et-unième siècle, puis l’individu lui là-dedans, je parle de l’individu qui a une certaine conscience individualisée, il va voir ça, puis il va être un témoin de ça, puis il va falloir qu’il s’en lave complètement les mains. Parce que s’il ne s’en lave pas les mains, ça veut dire qu’il va avoir suffisamment d’inconscience en lui pour émotiver cette condition-là, puis à ce moment-là il va faire partie de ces grands mouvements de masse là, ça va faire partie de sa souffrance psychologique, sa souffrance politique, puis il va vouloir changer le monde. Et tu ne peux pas changer le monde !
DM : OK. Moi, je vous pose cette question-là, parce qu’une façon de penser, ça peut changer, mais la race tu viens au monde avec, donc il y a déjà comme une programmation à subir ou à faire subir une certaine autorité idéologique à un environnement. La race blanche peut vouloir faire vivre, exemple, comme à la race noire aux États-Unis, une certaine ascendance. Mais ça, tu ne décides pas d’être noir ou blanc.
BdM : La race blanche maintenant, depuis les années 60, depuis qu’il y a eu des grands changements au niveau de la politique américaine, la race blanche veut aider, d’ailleurs ce qui s’est passé en Haïti c’est un exemple, la race blanche veut aider au développement ascendant de la race noire. Par contre, la race noire elle a une programmation très forte, la race noire a des pulsions qui sont très différentes de la race blanche. La race noire est réglée dans son psychisme par une conscience animiste qui vient de ses racines africaines.
Ça fait que la race noire est très différente de la race blanche, la race jaune c’est la même chose, ça fait que les races sont très très différentes, puis ce qui va harmoniser ça, ce qui peut harmoniser les races, puis il est là le grand espoir de l’Humanité, c’est l’éducation. L’éducation c’est la seule chose qui peut harmoniser les races. Ça fait que quand tu rencontres un noir, qui a une bonne formation, qui est éduqué dans les écoles, ainsi de suite, ben, à ce moment-là le problème racial il disparaît. Parce que le problème de territorialité qui existe entre les races, il s’évapore… Pparce qu’à ce moment-là les règles du jeu ont été déplacées. Pourquoi ? Parce que l’éducation, ça universalise l’Homme.
Ça fait que quand tu rencontres un Japonais qui a étudié à Harvard, tu rencontres un Noir éduqué à Harvard, tu rencontres un Indien éduqué à Harvard, ces êtres-là collaborent dans un sens, ou participent dans un sens, aux plus hautes vertus d’une société, je ne dis pas aux plus hautes valeurs, aux plus hautes vertus d’une société. Puis la plus haute vertu d’une société, c’est d’émanciper sa conscience, que ce soit à travers les arts, la musique, l’architecture, la médecine, “whatever”.
C’est ça, la grande valeur d’une société, mais je parle de vertus, je ne dis pas que c’est la plus haute valeur, parce que, par exemple, quand les Allemands ont fait des études génétiques, les Japonais ont fait des études génétiques, que la crème du corps médical japonais faisait des études sur les gaz, par exemple, après 1925, c’est évident que ce n’était pas la plus grande valeur pour cette société-là, mais c’était la plus grande vertu au niveau du développement scientifique. Puis c’est la même chose dans d’autres pays, les généticiens en Russie, c’est la même affaire.
On ne peut pas parler de valeur dans l’évolution de la conscience psychologique de l’Humanité, parce que souvent les valeurs s’approprient une certaine territorialité, dans le sens qu’on est capable, on est assez tordu, même en tant que scientiste, pour développer des idéologies qui vont conformer à d’autres idéologies. Autrement dit en médecine ou en recherche, on est capable de plier la grande valeur technique d’un corps de science comme le corps médical, puis de le plier et de l’assujettir à une idéologie nazie, par exemple.
On l’a fait en Russie, ils l’ont fait au Japon, ils l’ont fait en Allemagne, ça s’est probablement fait même aux États-Unis, ça s’est fait ! Ça s’est fait ici… Mais au-delà de ça, une civilisation doit s’élever, puis elle s’élève à travers l’éducation. Elle peut se dévaloriser à travers des valeurs idéologisées, mais elle s’élève à travers l’éducation. Puis c’est ça qui va être le repos d’esprit des gouvernements éventuellement. Parce que tant qu’il n’y aura pas d’éducation réellement en Afrique, en Amérique du Sud, en Haïti, ainsi de suite, chez les peuples pauvres, il n’y aura pas d’universalisation de la conscience humaine. Puis là il y aura du “tug of war” (tensions), il y aura des tensions démographiques, ethniques, raciales, puis ça c’est inévitable.
Puis c’est pour ça que c’est important que les gouvernements commencent à faire, à établir des plans de trente ans, des plans générationnels au niveau de l’éducation, puis pas attendre, puis le faire ! Ça, c’est comme en Haïti, en Haïti, Aristide, il est là en Haïti, puis c’est le temps qu’Aristide avec les Nations Unies, puis les Américains, puis tout ça, établissent un plan d’éducation sur une base de trente ans pour que les Haïtiens puissent finalement entrer en contact avec la langue française puis la langue anglaise, pas rien que le créole. Le créole, ça c’est bon pour chez vous, mais tu ne peux pas faire des affaires à l’international puis avoir des contacts à l’international avec le créole.
Personne connaît ça le créole, ça fait qu’il y a des langues, la langue anglaise, la langue française, ainsi de suite. Ça fait que les gouvernements ont une grande responsabilité, puis là, probablement qu’ils vont le faire, parce que les Américains sont rentrés là-dedans, puis la communauté internationale, elle commence à s’occuper finalement de Haïti, ce qu’elle a refusé de faire pendant des générations. Puis il est temps finalement que les gens s’occupent d’amener de l’éducation à leur peuple.
DM : Bon, ce que j’entends, c’est que toute personne peut se dégager d’une programmation, par le phénomène d’un changement de pensée qui, finalement, est une éducation ?
BdM : Toute personne allège sa programmation à travers l’éducation. C’est évident que l’éducation, ça ne va pas t’amener à de la conscience. Ça, c’est une autre paire de manches, mais de l’éducation, ça va te conscientiser suffisamment, c’est-à-dire que ça va universaliser suffisamment ta conscience pour te faire réaliser que tous les Hommes sur la Terre ont une valeur générative, ont une valeur relative puis ont une valeur relationnelle. Et ces Hommes-là, quand ils ont une certaine éducation, ils peuvent se parler, les Allemands ça peut parler aux Français, puis les Russes peuvent parler aux Américains, ils peuvent travailler ensemble dans l’espace.
Donc ça, ça donne une grande expansion à la conscience collective de l’Humanité, puis ça permet d’alléger le karma de l’Homme. Mais si les gens ne le font pas, s’il n’y en pas d’éducation, c’est comme dans les pays islamiques, si les pays islamiques ne s’éduquent pas au niveau de la valeur de la femme, la grandeur de la femme, ainsi de suite, ben, à ce moment-là il va y avoir des conflits éventuellement à l’intérieur de ces pays-là, entre les groupes modérés, puis les groupes plus intégristes. Pourquoi ? Parce que ça va sauter ça, puis éventuellement ça va amener des pays du monde là-dedans, puis c’est ça qui crée des conflits, c’est ça qui crée des guerres, c’est ça qui crée… “Whatever” ! Il faut qu’il y ait une éducation.
DM : Oui, parce que l’Islam a sa propre forme d’éducation dans un sens ?
BdM : L’islam a sa propre forme d’éducation, par contre l’Islam c’est comme n’importe quoi, n’importe quelle idéologie peut être segmentée. Autrement dit il y a des gens qui vont prendre ce qu’ils veulent, puis il y a des gens qui vont prendre ce qu’ils veulent, puis il y a des gens qui vont même colorer certains aspects d’une profonde notion historique, ça se colore. Il y a des catholiques qui vont colorer la théologie ou qui vont colorer les valeurs que le Vatican a développées pendant des siècles pour leur propre bénéfice personnel. Ça fait que c’est de même que ça marche !
Seulement dans certains cas, comme dans le grand mouvement mondial islamique, ça peut être plus extrême parce que c’est des peuples qui sont d’abord réunis dans une idéologie religieuse, spirituelle, qui est très très grande, c’est très beau l’Islam, c’est très grand l’Islam, puis c’est très vibrant l’Islam. C’est des peuples qui n’ont pas été techniquement endoctrinés par les idéologies capitalistes, socialistes, nazies du monde occidental. C’est des peuples qui sont encore liés au désert, c’est des peuples qui sont encore techniquement proches de leur médiévalisme.
Donc à ce moment-là ils ont des racines, ils ont des traditions, puis là on rentre dans des périodes où le traditionnel ou ce qui est tradition, ça va sauter, parce que les traditions ça fait partie du passé. Par contre les traditions, il faut que ça saute lentement, tu ne peux pas faire sauter ça tout d’un coup, parce que là, tu déchires la toile sociale, tu déchires la fabrique sociale, tu enlèves des référents à l’individu qui est inconscient.
Un individu qui est conscient, qu’il y ait des traditions, qu’il n’y ait pas de traditions, ça ne le dérange pas parce qu’il est conscient, il fonctionne par rapport à ses propres paramètres. Mais un individu qui est encore connecté à la conscience de la race, il a besoin des traditions, tu ne peux pas faire sauter ça trop vite, puis là ce qui se passe dans le monde, c’est que ça saute pas mal vite, la culture américaine, le Canada ici s’énerve aussitôt que les Américains font quelque chose, parce que ça s’en vient ici, puis ça influe sur la culture canadienne.
Puis les Européens s’énervent de leur cinéma, parce que le cinéma américain… Tu sais, Schwarzenegger quand il arrive à Paris, il est là, tu vois les signes à Paris, tu vois les pancartes de trente pieds de haut par quarante pieds de large, puis Schwarzenegger est là ! Tu ne penses pas à Jean de Florette quand tu es à Paris, puis que Schwarzenegger est là. Il vont voir Schwarzenegger puis après ça, après une couple de jours, ils vont se relaxer, puis ils vont aller voir Jean de Florette ! Ça fait que c’est de même que ça marche ! Pourquoi ? parce que c’est des impressions qui sont puissantes, il y a de l’argent là-dedans, il y a du gros capital.
Les Américains vont dépenser 100 000 piastres dans un film, les Français quand ils ont fait six millions, en France, anciens, c’est déjà leur limite ! Ça fait que les lois d’impression, ce n’est plus des lois de valeur. Évidemment il y a bien plus de valeur dans Jean de Florette que dans Schwarzenegger, mais il y a bien plus d’impression dans Schwarzenegger que dans Jean de Florette ! Ça fait que le monde, ils vont aller où ? Ils vont aller où il y a de l’impression parce qu’on est rendu des individus qui n’avons tellement plus rien en dedans, qu’on a besoin de se faire masquer complètement notre réalité. Il faut qu’on se fasse pomper du gaz, puis on aime ça, se faire gazer, on aime ça du méthanol, on aime ça des “high octane” (à indice d’octane élevé), on aime ça de la grosse “broue”. Parce qu’on n’est plus capable de faire notre propre “broue” intérieure ! Ça fait qu’à ce moment-là, tu as des multinationales qui vont t’en faire du savon. Puis c’est ça qu’on vit là !
DM : L’autorité qui va établir… BdM : Ça fait que les traditions elles arrivent où ?! Il n’y en aura plus tout à l’heure de traditions, t’sé ! Un autre vingt, vingt-cinq ans, Jean de Florette, ça va faire partie des murs, tu vas voir ça… Pourquoi ? Parce qu’éventuellement, les traditions ça va partir. Heureusement qu’il y en a plus en Europe qu’il y en a ici, mais par contre ça les retarde plus que nous autres, on est un petit peu plus avancé qu’eux autres psychologiquement, on est un petit peu plus vite, on est encore plus… Même si on était réel, on est encore plus réel au niveau des droits de l’Homme.
On en fait des mouvements, on en casse du verre en Amérique parce que ça fait partie de l’expansion de l’individu, ça fait partie du “wild west” (far-west), ça fait partie de la conquête de l’individualité qui a été étouffée par les royaumes européens. Tu regardes Paris Match, l’infante espagnole qui vient de se marier, elle vient d’infanter ou enfanter, ou elle va enfanter, ça ne sera pas long là, tandis que nous autres, l’infante ici, c’est fini, il n’y en plus d’infante ici. Mais ça, ça fait partie des traditions.
Quand tu t’en vas en voyage en Espagne, tu aimes ça les traditions parce que c’est le fun, c’est coloré, ça fait partie de la nostalgie, ça fait partie du temps où il y avait des valeurs. Par contre il faut que tu sois réaliste, il n’y en aura plus de valeurs demain. Ça va être quoi l’Europe dans cinquante ans, Walt Disney est déjà rendu avec Mickey ! Qu’est-ce qu’il va y avoir ! Ça va être d’autres valeurs qui sont en train probablement de se former dans le faux souterrain de la conscience de l’Humanité. Ça fait qu’en attendant, tu regardes à travers la vitre, puis tu ne vois pas le pain prendre trop trop de volume trop vite, puis des fois, il prend du volume trop vite, là tu deviens tout énervé. Ça fait qu’on est nostalgique, c’est ce qui va arriver, puis on a peur.
DM : Bon, vous avez dit : Les ethnies sont en mesure de s’harmoniser à travers l’éducation. L’éducation finalement découle fortement des cultures, donc des traditions. Il n’y aura plus de traditions. Est-ce qu’il va y avoir une éducation universelle ?
BdM : L’éducation va s’universaliser parce que la science s’étend de plus en plus, de sorte qu’éventuellement, l’éducation va forcer son chemin dans les pays, c’est comme de l’eau de l’éducation, ça force son chemin. Je vous donne un exemple. Les études qui se font sur la femme en Amérique ou en France, éventuellement ça va rentrer dans les Universités Islamiques, ça va rentrer au Pakistan, ça va rentrer dans ces pays-là, lentement, selon le rythme d’évolution de ces peuples-là.
Ça fait que l’éducation, c’est universel, les Hommes ne pourront pas rejeter l’éducation ou refuser l’éducation, parce que les Hommes vont avoir besoin de l’éducation pour pouvoir développer une parité avec les autres peuples. Si les Haïtiens veulent développer une parité avec les Peuples, disons des Caraïbes, il faut qu’ils développent une certaine éducation. Si les hommes d’affaires veulent développer une parité avec l’Amérique, il faut qu’ils développent une certaine éducation.
Ça fait que l’éducation va être nécessaire éventuellement pour que les Hommes, les groupes, les races, développent une parité avec les autres. Mais là, il y a encore suffisamment de traditions pour empêcher ou pour… Pas nécessairement empêcher, mais pour conditionner, pour contrôler l’éducation. Ça fait que dans certains pays, il y a des choses qu’on ne veut pas enseigner aux masses parce qu’on veut encore le contrôle.
Il y a des choses qui ne s’enseignent pas dans certains pays, il y a des choses dont on ne parle pas dans certains pays, parce qu’on veut contrôler encore la puissance universelle ou universalisante de l’éducation. Mais éventuellement au vingt-et-unième siècle, avec la télévision, puis tout ça, tu ne pourras plus faire ça. Avec les computers qui rentrent, avec Internet qui rentre, tu ne pourras plus faire ça. Ça fait qu’un jour, les traditions vont certainement demeurer, mais ça va être des traditions qui n’auront plus la puissance évocatrice du passé.
Ça va être folklorique mais ça va être pour le touriste, ça ne sera plus réel, ça ne fera plus partie intrinsèquement des mœurs. Tu sais, quand tu vas en Afrique du Sud, en Afrique du Nord ou tu vas au Maroc, tu vas dans les casebas dans le sud de Ouarzazate, puis tu regardes les femmes arabes qui font leurs tapis, les berbères qui font leurs tapis, puis qui cousent leurs tapis, quand ils cousent leur tapis, ils content toute l’Histoire de leur famille, puis ils content toute l’Histoire de leur groupe, puis c’est tout incrusté dans le tapis avec des fils. Un jour ils ne feront plus ça parce qu’il n’y en aura plus d’Histoire. Mais ils vont continuer à faire des petits dessins pour les vendre sur le marché occidental. C’est de même que ça marche !
DM : Ça fait que l’éducation, c’est la science et l’argent des temps futurs ?
BdM : L’éducation c’est l’évolution psychologique de la race humaine, c’est très très relié à l’argent. Parce que l’argent c’est la matière qui permet à la race humaine de consolider son patrimoine national, puis son patrimoine ethnique. L’argent c’est important pour le Canada, on le sait, hein, quand tu regardes ta pièce, tu t’en vas en Europe, puis elle vaut un pourcentage de la pièce américaine. Ça fait que l’argent ça fait partie de la consolidation du patrimoine des peuples.
Ça fait que tous les peuples ont besoin d’argent, les Indiens sont rendus qu’ils veulent faire des casinos tout partout, pourquoi ? Parce que dans les casinos, ils vont chercher de l’agent pour le peuple. Ça fait que l’argent, c’est une chose, c’est une matière qui fait partie de la consolidation du patrimoine des peuples, puis ça, ça va ensemble, puis plus tu as de l’éducation, plus tu es capable d’utiliser l’argent d’une façon qualitative, dans le sens que tu vas prendre une certaine quantité d’argent, pus tu vas en mettre dans le “research and development” (recherche et développement).
Tu vas prendre une certaine quantité d’argent, puis tu vas en mettre dans des programmes universitaires, tu vas prendre une certaine quantité d’argent si tu es un millionnaire, puis tu vas dire : “Bon, ben, j’aimerais ça moi, faire, ouvrir un département de l’étude de la femme à l’Université de Chicago”, ainsi de suite. Ça fait que l’argent, ça a une vocation, ça a une mission, puis plus l’Homme est évolué, plus l’Homme est conscient, plus l’Homme est éduqué, plus il peut faire avec de l’argent des grandes choses.
Donc l’argent est dépendant en terme de valeur de l’évolution sociale de l’éducation, l’argent est dépendant en terme de fonction du pouvoir visionnaire des gens qui sont techniquement éduqués. Regarde Bill Gates ! Bill Gates avec ses programmes, ses trente-neuf ans ou quarante ans, “whatever”, puis il est rendu, il vaut neuf millions aujourd’hui ! Il n’aurait jamais pensé qu’il aurait fait tant d’argent avec ça, pourquoi ? Parce qu’il a été capable de capitaliser sur son génie, il a été capable de voir un petit peu d’avance, il a été capable de mesurer la valeur des computers en 75, de ce que c’était pour faire ! Puis il est rendu où il est rendu.
Ça fait que l’éducation en relation avec l’argent, ça fait évoluer l’Humanité, puis comme ils disent dans des grands panneaux à New York… Il y a une fille qui fait des panneaux à New York, elle aussi c’est une autre qui a eu un éclair une journée, au niveau du marketing. Elle fait des gros gros panneaux dans la ville de New York, ça doit lui coûter assez cher, mais apparemment ça lui rapporte. Parce qu’il faut que ça te rapporte, sans ça tu ne le ferais pas. Puis elle écrit : “Money beats taste”. Autrement dit ça veut dire en français : “L’argent ça crée du goût, ça développe le goût”.
Quand tu as de l’argent, quand une masse a de l’argent, quand il y a de l’argent dans une ville, quand il y a de l’argent dans un pays, ça développe du goût. Du goût c’est connecté à la beauté, il y a une évolution vers la beauté. Ça fait que si tu as bien de l’argent, tu es un architecte, tu vas faire un building qui va être encore plus beau que si tu n’as pas bien bien de l’argent. Si tu es un designer, puis tu as bien de l’argent, tu es capable de faire des modes qui sont plus raffinées au niveau de la texture du vêtement que si tu n’as pas de l’argent.
Ça fait que l’argent c’est important… Quand tu as des pays comme l’Amérique, puis l’Europe, ainsi de suite, l’Italie, où il y a beaucoup d’argent qui rentre, ça développe le goût, puis quand tu développes le goût d’une Humanité, tu raffines l’Humanité. Ça fait que probablement dans cinquante, soixante ans, l’Humanité qu’on a aujourd’hui va être pas mal raffinée au niveau du goût, les maisons vont être belles, les matériaux vont être beaux, les automobiles vont être belles, les avions vont être beaux, les êtres, les Hommes vont être bien habillés parce qu’il va y avoir des beaux matériaux.
Autrement dit “Money begets taste”, mais si tu n’as pas d’argent dans un pays parce que l’éducation n’est pas là pour faire fructifier l’argent, ben là, tu as la pauvreté, puis la pauvreté c’est anti-intelligence. On s’en va, nous autres les Québécois, probablement, je ne fais pas de voyance là, je dis probablement un jour, vers une indépendance politique. Est-ce qu’on va avoir le génie, est-ce qu’on va être capable de réellement prendre l’avantage, prendre l’expérience ou prendre le modèle de “Bombardier” (inventeur et industriel), par exemple, ou prendre le modèle d’autres compagnies au Québec, “Cascades” (entreprise)… Puis faire des choses avec le patrimoine qu’on a, est-ce qu’on va être capable de prendre ça en main là, puis pas se faire “violer”, puis pas se faire imposer l’autorité américaine, puis pas se faire “bullshiter” par les Canadiens ?!
Est-ce qu’on va être capable un jour de réellement prendre notre destinée en main, est-ce qu’on va avoir des politiciens assez intelligents, est-ce qu’on va avoir des agences suffisamment en focus pour réellement mettre le Québec sur la map, ainsi de suite, est-ce qu’on va être capable ?! Si oui, ben, on ira quelque part, sinon on vivra probablement une récession abominable, on vivra une initiation économique au Québec. Ça fait que c’est quoi ce qu’on va vivre ? Moi je ne vous le dirai jamais, mais c’est quoi, ce n’est pas mon rôle d’en parler “anyway” !
Mais je vous dis simplement, un jour, l’Homme en tant qu’individu ou en tant que nation, il faut qu’il se prenne en main, puis si tu n’as pas des “couilles de bronze”, tu ne peux pas te prendre en main, ça fait que tu sois de nation québécoise indépendante, si tu n’as pas de “couilles”, t’es fait à l’os ! Les Américains, ils vont te tasser rien qu’avec un petit coup de coude, à cause de la puissance financière qu’ils ont. Tu sais, quand ils font un petit peu de pression sur le marché américain, ce n’est pas gros que ça craque, quand ils disent les Américains… Tous, nous autres on a le rhume ou vice versa, ça fait que c’est de même que ça marche.
DM : Bernard, dans l’involution d’un individu, où est-ce qu’il peut être respecté si on tient compte du fait que l’éducation, c’est si vital, d’après ce que vous dites, et que cette éducation-là, ses valeurs sont en changement continuel, dans le sens que l’éducation, il faut qu’elle serve à quelque chose éventuellement, il faut que ça permette à l’individu de se propulser dans la société ?
BdM : La fonction universelle de l’éducation, c’est d’universaliser, c’est de libérer suffisamment les individus des idéologies démagogiques du passé, que ça soit des idéologies démagogiques monarchiques, socialistes, nazies, théologiques. Autrement dit, la fonction de l’éducation c’est d’amener dans la société une libération de l’individu, pour que l’individu soit suffisamment conscient, créatif, à l’aise, puis en relation harmonique avec les autres individus pour créer réellement la grande société du vingt-et-unième siècle, pour qu’on se libère finalement des terrains boueux, qu’on se libère des atmosphères dangereuses, pour qu’on se libère des atmosphères ténébreuses du vingtième siècle qui ont crée le nazisme, le communisme, qui ont créé même l’aveuglement matérialiste, capitaliste qu’on vit là présentement. Ça fait que l’éducation c’est bien bien important, seulement qu’il ne faut pas que ça soit manipulé l’éducation.
Moi ma fille, elle est à l’Université, elle a eu une expérience assez intéressante l’an passé. Elle a demandé à sa professeur, à son professeur qui appartient à un groupe ethnique local, canadien, animiste, je ne vais pas vous le dire qu’est-ce que c’est, c’est évident, elle a demandé : “Est-ce que vous croyez en l’évolution”… Puis la professeur qui est techniquement un PhD, a dit : “Non”. Elle dit : “Mon peuple vient des étoiles”. Là, on est en 1995, t’sé, que tu dises que ton peuple vient des étoiles, ça je peux comprendre ça, parce que je suis assez occulte puis ésotérique pour dire que : “Oui, ton peuple peut venir des étoiles”.
Puis peut-être que l’Homme vient d’autres sources de civilisation dans le monde, puis peut-être qu’un jour, dans le passé, des civilisations très avancées ont été capables de mettre le corps éthérique de l’Homme en vibration suffisamment pour qu’il y ait un déchirement dans les forces vitales, puis que l’Homme passe du règne animal au règne techniquement humain, autrement dit que l’Homme passe du cycle de l’australopithèque au Néandertal, au Cro-magnon, “whatever”, ou vice versa, Cro-magnon, Néandertal. Ça, ce n’est pas grave, mais te dire qu’elle ne croit pas à l’évolution, c’est réellement une aberration terrible, parce qu’il y a une évolution biologique, il y a une évolution psychologique, il y a une évolution sociologique. L’évolution, ça fait partie de l’agrandissement de la conscience, ça fait partie du développement de la conscience.
Ça fait que pour une fille de même, qui est à l’Université, puis qui enseigne à des étudiants qui ne sont pas nécessairement comme ma fille, qui ne sont pas centriques comme ma fille, puis qui vont se faire bourrer le crâne, parce que tu as un prof qui est capable de manipuler l’éducation, puis aller dire à des étudiants en 1995 que l’évolution ça n’existe pas, parce qu’elle, elle a une mémoire de race suffisamment enracinée, pour penser encore que l’évolution de l’Humanité c’est basé sur des paramètres absolus qui conviennent à la conscience de sa race, comme si ça conviendrait à la conscience de toutes les races de la Terre, c’est réellement une aberration.
Puis c’est là que l’éducation c’est dangereux, puis c’est pour ça que c’est important pour des jeunes qui vont à l’Université demain, qui vont à l’école demain, de ne pas se laisser influencer par les profs. D’aller chercher l’information qui est nécessaire… Fin. Coupure.
mise à jour le 22/06/2024