DM-113 Les mots, idées ou vibrations
“DM : Ce soir, nous recevons Bernard pour nous entretenir sur un sujet extrêmement intéressant, être capable de lire au travers des idées, au travers des mots, et donc de lire la vibration. On parle souvent dans le développement d’une conscience, d’une conscience dite “vibratoire”, nous recevons donc Bernard de …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous recevons Bernard pour nous entretenir sur un sujet extrêmement intéressant, être capable de lire au travers des idées, au travers des mots, et donc de lire la vibration. On parle souvent dans le développement d’une conscience, d’une conscience dite “vibratoire”, nous recevons donc Bernard de Montréal pour nous entretenir sur ce sujet. Bernard ! (Applaudissements). Bonsoir Bernard.
Bernard de Montréal (BdM) : Bonsoir.
DM : Bernard, dans la dynamique d’un développement chez un individu, on se rend compte souvent que, dans tout ce que vous avez parlé, de “pas croire”, il devient extrêmement important de ne pas se laisser aspirer par les idées, les idéologies. On a d’ailleurs tous pensé, dans les journaux, la preuve de ce point-là, et il semblerait y avoir une sorte d’aboutissement dans cette capacité de lire à travers les idées, qui est d’avoir une conscience vibratoire.
Quel est le processus qui permet à un individu de ne plus se laisser manipuler par une idéologie et d’en arriver à travers la parole des gens, à travers l’écriture des gens, d’être capable de lire une vibration ? Est-ce qu’il y a un processus, des étapes, qu’un individu doit franchir pour saisir à travers les mots qu’il entend, à travers les mots qu’il lit, la vibration ?
BdM : Si on regarde l’Homme, l’être humain, depuis des siècles jusqu’à aujourd’hui, on voit que l’Homme n’a pas d’identité. Puis il y a beaucoup de personnes qui ont de la difficulté avec le problème de l’identité, de comprendre qu’est-ce que ça veut dire : Avoir de l’identité. Avoir de l’identité, ça veut dire foncièrement : Ne pas être influençable. Et ne pas être influençable, ce n’est pas péjoratif, dans ce sens que ce n’est pas parce qu’une personne n’est pas influençable qu’une personne n’est pas capable d’échange, d’écoute. Ça ne veut pas dire qu’une personne n’est pas capable d’établir des relations psychologiques par rapport à d’autres personnes.
Ne pas être influençable, ça veut dire avoir un centre de gravité. Donc être capable par soi de vivre sa propre réalité… Puis des situations qui se passent dans le monde comme celles qu’on vient d’entendre à la télévision dernièrement qui, encore, confirment ce qu’on dit depuis des années, où les individus n’ont pas encore réalisé que l’influence, c’est mortel.
Dans une société moderne, dans une société normale, dans une société qui n’est pas… Disons, qui est liée historiquement à des mouvements qui ont été sanctionnés par l’Histoire, il n’y a pas tellement de problème. Mais quand une société, ou quand des individus dans une société sont liés à des mouvements ou à des idéologies qui n’ont pas fait leurs preuves historiquement parlant, c’est très très difficile pour l’individu de lire entre les lignes. C’est très difficile pour l’individu de maintenir sa centricité, parce que premièrement il n’est pas protégé…
Techniquement on est protégé par l’Histoire. Un type, par exemple, qui est catholique aujourd’hui, la religion catholique existe depuis deux-mille ans, un type qui est catholique aujourd’hui, qui va à l’église le dimanche, ainsi de suite, il est protégé historiquement par un mouvement qui a, au cours de l’Histoire, développé des grandes proportions, puis qui a démontré à l’Homme que, lui en tant qu’individu, n’est pas perturbé par l’idéologie chrétienne.
Mais quand on entre… On vient en contact avec de jeunes idéologies, ce qui est le cas maintenant dans le monde, de nouvelles religions, des nouvelles sectes, l’individu n’est pas dans une position psychologique, n’est pas dans un état mental psychique suffisamment avancé pour pouvoir voir à travers la forme. Donc à ce moment-là, ce qui arrive, c’est que les individus se laissent influencer pour des raisons, pour des causes qui en apparence au dédut sont bonnes, mais qui avec le temps se dégénèrent un petit peu, comme le mouvement nazi en Allemagne, par exemple.
Par contre, aujourd’hui on est rendu dans un temps où les grandes structures politiques, les grandes structures idéologiques puis les grands mouvements philosophiques, ont pris un peu de recul, et là il y a un bourgeonnement de nouvelles cultures, des sous-cultures, des cultures marginales, des cultures parallèles, parce qu’il y a eu une grossse évolution psychologique depuis quarante, cinquante ans. Puis là, c’est rendu à un point où les individus ne peuvent plus traiter avec ces sous-cultures là comme ils pouvaient par le passé traiter, un peu les yeux fermés, malgré qu’ils ont payé le prix pour.
Il y a des gens, il y a des millions de personnes qui ont payé le prix pour adhérer au communisme, il y a des millions de personnes qui ont payé le prix pour avoir erré au nazisme, ainsi de suite. Mais ça, c’était des cultures politiques, c’était lié à des courants philosophiques qui faisaient partie du vingtième siècle. Mais aujourd’hui, on est rendu à un point où on a franchi le mur dans un sens, de l’idéologie nationaliste, politique. Puis là, on rentre très rapidement dans une période où beaucoup de subcultures qui ne sont pas d’ordre politique mais qui seront d’ordre religieux, spirituel, mystique, occulte, ésotérique, et tout ça… Et si l’individu ne fait pas attention dans le temps, dépendant des systèmes en voie d’évolution, si l’individu ne fait pas attention, éventuellement il sera aspiré par ces subcultures-là pour une raison simplement, parce que ces cultures-là représentent d’abord un nouveau phénomène. Dans ce sens que ces cultures-là épousent une sorte d’esprit ésotérique, occulte, difficile à mesurer.
On peut mesurer le marxisme, on peut mesurer même le nazisme, mais c’est très très difficile de mesurer des courants de pensée occultes. Pourquoi ? Parce que les individus qui traitent avec ces idées-là traitent avec des plans occultes, qu’ils en soient conscients ou non. D’ailleurs, on entre maintenant là réellement dans la compréhension profonde de l’occultisme. On entre dans une période où mêmes des individus accéderont à une psychologie de ces plans-là, comme auparavant on avait une psychologie de l’Homme purement social ou politique. Puis les individus vont se rendre compte que développer une psychologie de ces plans-là par rapport aux idéologies qui font partie de notre nourriture quotidienne, ce n’est pas évident. Ça peut être très dangereux. Pourquoi ? Parce que c’est occulte !
Et souvent, et je le sais d’ailleurs, les gens qui sont à la tête de ces groupements-là ou de ces organsimes-là, ou de ces sectes-là, ne sont pas nécessairement conscients de ce qui se passe. Ils ne connaissent pas les lois occultes de leur propre engendrement. Quand une personne traite au niveau politique, ça se comprend, tu peux être pour, tu peux être contre, tu peux faire une comparaison avec des idées qui sont venues auparavant, ce n’est pas la même chose. Mais quand tu traites avec des idéologies qui sont fondamentalement ésotériques, occultes, l’individu qui est le point de départ, si vous voulez, de ces idées-là, n’est pas nécessairement au courant des mécanismes occultes qui sous-tendent sa conscience.
C’est pour ça que j’ai déjà dit en public, puis c’est un “record” (enregistrement) public, quand je disais : “Des gens comme moi, ce sont des gens dangereux”… Donc si je prends la peine de dire au public que des gens comme moi sommes des gens dangereux, ça veut dire que des gens qui travaillent, qui s’exécutent créativement par rapport à des plans parallèles sont des gens dangereux, pourquoi ? Parce qu’en général, ils ne connaissent pas les lois de cause et d’effet, ne connaissent pas la source de l’information. Et s’ils ne connaissent pas la source de l’information, éventuellement ça devient de la désinformation. Étant de la désinformation, ça magnétise, puis ça peut magnétiser très fortement un individu ou un groupe d’individus, à un point où ça leur enlève totalement leur individualité, et finalement, conséquemment, on a des phénomènes tels que ceux que la radio ou la télévision nous apporte dans les nouvelles.
Donc si des individus comme moi se présentent au public, ils disent : “Bon, ben là, écoutez, du monde comme nous autres, il ne faut pas croire ça, du monde comme nous autres, c’est dangereux parce que du monde comme nous autres, ne savons pas nécessairement ça vient d’où nos idées, comment est-ce que ça marche nos idées, c’est quoi la source de nos idées”… Puis ce n’est pas des sources psychologiques, ça peut être des sources qui sont réellement occultes, ça peut être mélangé un petit peu avec du psychologique ou de l’ésotérisme, ou de l’occulte, ou des choses que les gens ont appris, mais les gens ne connaissant pas les lois réellement psychiques de l’Homme, éventuellement vivent des expériences qui perturbent l’individu, et qui aussi perturbent la société.
Et un jour, les individus vont être obligés de prendre au sérieux les propos qui sont mis à la disposition du public, où on dit aux gens : “Arrêtez de croire” ! Vous allez être obligés un jour d’arrêter de croire ! Parce qu’à partir du moment où vous croyez une personne, surtout des gens comme nous autres qui peuvent facilement manipuler le monde, qui peuvent facilement magnétiser leur mental, si vous tombez sur des gens qui ne sont réellement pas dans leur identité et qui ne connaissent pas les lois occultes de tout ça, à ce moment-là vous êtes dans une situation éventuelle de danger, soit sur le plan psychologique, sur le plan psychique, ou même sur le plan matériel, comme on retrouve.
Puis ça, il peut y en avoir d’autres, parce que ça fait partie des lois de l’astral, il peut y en avoir d’autres et les gens vont se faire prendre. Parce que comme il a déjà été établi en 84, il existe dans le monde sur le plan matériel, sur le plan psychique, il existe des lois occultes qui violent l’individualité de l’Homme. Vous savez, quand un Homme est dans son individualité, qu’il n’est plus influençable, à ce moment-là c’est un individu qui représente, dans un sens, un danger aux forces occultes. Parce qu’un Homme qui est dans son individualité, dans son intelligence, dans sa Lumière, c’est un Homme qui automatiquement va chercher à protéger l’Homme contre ces plans-là.
Et des individus dans le monde qui sont dans leur identité intégrale, il n’y en a pas beaucoup parce que ça fait partie d’un début de conscience sur la Terre, ça fait partie d’un développement de conscience sur le plan matériel. Puis avant que des individus connaissent réellement les lois occultes derrière leur mental, puis derrière toute leur fascination avec ce qu’on appelle les sciences ésotériques, il va y avoir de la casse ! Puis avec le temps, il y a des individus qui vont réaliser, qui vont comprendre, qui vont saisir, parce que ça crée des chocs, puis éventuellement ces individus-là, ils vont faire attention, puis ils vont réaliser que la personne la plus importante dans ta vie, c’est toi.
Si vous croyez en des choses qui sont paranormales, si vous croyez dans des idées qui sont d’ordre messianique, si vous croyez dans des idées qui ont tendance à enlever l’Homme du monde, à sortir l’Homme du monde, à retirer l’Homme de son travail, à retirer l’Homme de sa famille, ainsi de suite, à ce moment-là vous êtes dans une situation de danger à long terme. Évidemment, il y a beaucoup de gens dans le monde qui évoluent, qui font de la recherche, et qui apportent à la société ambiante des idéologies qui valent la peine d’être regardées, étudiées, approfondies. On ne peut pas prendre l’expérience de dernière minute qu’on a entendue à la télévision, puis dire : “Bon, ben, tous ces gens-là sont comme ça” !
Mais c’est important pour l’individu qui s’avance dans des terrains qui sont neufs, dans des terrains qui ne sont pas sanctionnés par l’Histoire, comme les grandes religions, par exemple, c’est très très important pour l’individu de maintenir son individualité, puis c’est tellement grave… Si le gouvernement m’approchait pour… Ou des gens qui s’occupent de ce genre d’étude là, m’approchaient pour réellement investiguer, c’est quoi les mécanismes, comment est-ce qu’on peut identifier tout, tout, des mouvements de masse ou des mouvements de groupes qui peuvent mener éventuellement à ça, ça me ferait plaisir de décrire des paramètres. Parce qu’ils sont reconnaissables ces paramètres-là, on les retouve dans toutes ces explosions d’inconscience, on les retrouve dans tout ce désordre-là.
Mais tant que je fonctionne comme individu, puis que je ne travaille pas directement avec ces gens-là, ben, à ce moment-là je ne peux pas m’impliquer pour aider les gens à comprendre au niveau social, au niveau psychologique, mais c’est très très important que les individus comprennnent que ça part tout de la croyance ! Tu crois au Christ, tu crois à la Sainte Vierge, tu crois à St-Joseph, pas de problème !
DM : À cause du fondement historique !
BdM : À cause du fondement historique. Mais quand tu commences à aller au-delà de ça, puis tu rentres dans l’ésotérisme, tu rentres dans l’occultisme, ainsi de suite, tu rentres dans des champs de perception qui sont très vibrants, très astraux, tu n’en as plus de référents ! Si tu n’as pas de conscience vibratoire pour voir à travers la forme, tu n’en as plus de référents, tu ne pas mesurer, tu ne peux pas jauger, donc tu vis l’expérience. Puis un jour tu te retrouves dans une situation où tu dis : “Bon, ben, j’ai vécu ça, puis ça m’a mené là” !
DM : Ça se développe comment une conscience vibratoire ?
BdM : Ah ! Une conscience vibratoire, c’est… Vous savez, rien ne vient à l’Homme facilement, l’Homme n’entre pas dans son identité facilement, l’Homme n’est pas intégral facilement, l’Homme n’est pas dans son intelligence si facilement, il n’y a rien de facile. Par contre, l’Homme doit apprendre à se faire confiance. Les gens ne se font pas confiance. Si l’Homme apprenait un petit peu à se faire confiance, puis un petit peu à se faire confiance, au lieu de faire confiance à d’autres individus, les gens en arriveraient finalement petit à petit à développer une certaine conscience vibratoire ! Mais non, les gens font confiance à un, puis ils font confiance à l’autre, puis ils font confiance… Puis tu ne peux pas te permettre, surtout dans le domaine de la science occulte, tu ne peux pas te permettre de faire confiance.
DM : OK. Comment on peut dépister de la confiance dans quelque chose qui est aussi abstrait que l’occulte ? Vous, votre confiance dans l’invisible, elle vient d’où ?
BdM : Ah ! Moi je n’ai pas de confiance dans l’invisible !
DM : Ben, c’est une façon de parler, on est parti du mot confiance ?
BdM : Je connais l’invisible, mais je n’ai aucune confiance dans l’invisible, d’ailleurs ça a toujous été la base de l’instruction que j’ai donnée, j’ai toujours dit : “Les forces occultes, les forces de l’invisible, l’invisible a ses propres lois et c’est à l’Homme éventuellement de démonter le système, c’est à l’Homme de défaire ce que l’invisible a fait sur lui, pour finalement en arriver à prendre le contrôle”. Mais avant que l’Homme prenne le contrôle de l’invisible, avant que l’Homme soit réellement en contrôle, donc de sa vie sur le plan matériel, il va falloir qu’il en arrive à réellement se déspiritualiser.
Le problème… Vous savez, la spiritualité qu’on exerce par rapport ou en relation avec des religions, ça c’est très bon, la spiritualité c’est bon pour le moral, mais quand vous commencez à exercer de la spiritualité par rapport aux sciences occcultes, à ce moment-là vous entrez dans des terrains qui sont très très vagues. Vous rentrez dans des expériences en potentiel dont vous ne connaissez pas ni la naissance, ni la conclusion.
Si une personne me disait : “Bon, Monsieur Bernard, je suis un homme très spirituel, je vais à l’oratoire St-Jospeh tous les dimanches”, je dirais : “Pas de problème”. Ou : “Je suis Juif, puis je vais à la synagogue”. “Pas de problème”. “J’ai confiance en Dieu”. “Pas de problème”. Mais si une personne vient me voir et me dit : “Bon, ben moi, j’appartiens à un groupe ou à une secte, et j’ai confiance, je crois à ci”, à ce moment-là tu as un problème ! Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas évaluer aujourd’hui en général pour les gens, on ne peut pas évaluer la fondation de ces sciences-là. Et pour évaluer la fondation de ces sciences-là, ça prend une conscience vibratoire.
Et si on a une conscience vibratoire, à ce moment-là déjà, on a dépassé le cap de la croyance, et à ce moment-là on est capable par soi-même, d’établir ce que j’appellerais les bornes philosophiques ou les bornes métaphysiques, ou les bornes psychiques de ces notions-là. Vous savez, on parle aujourd’hui, on va dire, par exemple : “Bon, ben, l’Homme peut parler avec les morts”, ce n’est pas évident à tout le monde qu’on peut parler avec les morts, mais les gens qui peuvent parler avec les morts ou les gens qui sont capables de parler avec les morts, il faut qu’ils soient réellement, fortement culottés pour parler avec les morts, sans ça c’est les morts qui vont les déculotter !
Donc parler avec les morts, c’est comme parler avec des êtres qui sont dans des mondes dont les lois sont anti-Homme. Les sciences ésotériques, les sciences occultes, pour la majorité, sont des sciences qui ont été communiquées à l’Homme à partir du plan astral. Ce ne sont pas des sciences qui ont été mises à la disposition de l’Homme par l’Homme en conscience vibratoire. Donc à ce moment-là, quelle chance l’Homme a-t-il, lorsqu’il fait une recherche dans ce domaine-là, quelle chance a-t-il de pouvoir réellement faire la séparation de ce qui est réel contre ce qui est vrai ou faux ?!
D’abord, aujourd’hui on est encore piégé par le vrai ou le faux. Le faux c’est évident, je l’ai toujours dit, le faux, pas de problème, mais le vrai, ce n’est pas évident. Allez dire à un Témoin de Jéhovah qu’il n’est pas dans la vérité, hein ? Ce n’est pas évident. Donc pour lui, il est dans la vérité. Pour un autre, il est dans la vérité ! Donc un jour, il va falloir que l’Homme passe au-delà de la polarité du vrai et du faux, et qu’il rentre dans le réel pour comprendre le vrai et le faux, puis pouvoir dire : “Bon, ben, le Témoin de Jéhovah, cette religion-là, ça fait telle chose, ça sert à certains individus. Le catholicisme ou la chrétienté ça sert à certains individus. Le protestantisme ça sert à certains individus”. Tous les Hommes sont en voie d’évolution à différentes échelles d’évolution, donc ils ont besoin des systèmes référendaires qui leur sont particuliers, un Bouddhiste c’est la même chose.
Mais quand vous allez plus loin que ça, quand vous allez réellement dans le mental des choses, quand vous allez dans la communication avec les circuits universels, quand vous regardez, autrement dit la vie mentale de l’Homme, à partir de plans qui ne font pas partie du monde de la mort, à ce moment-là vous êtes équipés psychiquement, psychologiquement, pour faire le partage des choses pour l’Homme. Mais vous en tant qu’individus, vous ne pouvez plus participer à cette conscience polarisée là qui est piégée par le vrai et le faux, ce qui fait partie de l’évolution progressive de l’Histoire humaine. Donc vous êtes dans un autre champ ou un autre plan de conscience, mais à ce moment-là vous êtes totalement individualisés, vous n’êtes plus influençables.
Donc pour que l’Homme en arrive à ça, il va être obligé de prendre conscience qu’il y a des principes de base en ce qui concerne la conscience vibratoire, puis le principe fondamental c’est la non-croyance. Puis ce n’est pas évident, il y a des gens qui sont venus dans mes conférences, dans mes séminaires, qui me disent : “Bon, ben, ça nous donne quoi de venir dans vos conférences si vous nous dites de pas croire”… Ça fait que ce n’est pas évident pour l’Homme.
DM : C’est parce que les gens associent “pas croire” à un registre qui touche, exemple, l’occulte, mais votre “pas croire”, ça s’applique autant à un projet d’affaire qui vous est proposé ?
BdM : “Pas croire”, c’est “pas croire” !
DM : Non, mais c’est ça que je veux dire…
BdM : C’est quoi “pas croire”? C’est “pas croire” !
DM : Ce n’est pas “se méfier” !
BdM : Ça n’a rien à faire avec “se méfier”. “Pas croire, c’est “pas croire” ! Vous pouvez me dire quelque chose, je n’ai pas besoin de vous croire. Quelqu’un me dirait : Bon, ben…
DM : “J’ai un bon business à te vendre” !
BdM : “J’ai un bon business à te vendre”. Bon, ben, si je le crois, automatiquement, je suis dans une position de possible défaillance… “Bon, ben, envoie ton business, parle-moi, amène-moi chez ton avocat, amène-moi chez ton comptable, on va regarder les chiffres”, puis encore, puis encore, puis encore ! Ça fait que si vous tombez dans les sciences occultes, puis les sciences ésotériques, ben là, réellement, vous avez réellement avantage à “pas croire” ! Puis les gens ne comprennent pas ça, pourquoi ? Parce que l’Homme est fasciné par l’occulte !
L’Homme est fasciné par toutes ces sciences paranormales qui ne font pas partie du domaine de l’Église, qui ne font pas partie du domaine de la philosophie, qui font partie du domaine des métaphysiques, et pourquoi l’Homme est fasciné ? Parce que probablement les sociétés n’ont pas, pour toutes sortes de raisons explicables, n’ont pas jugé utile d’entrer dans ces domaines-là, parce que ce sont des domaines qui sont trop hermétiques. C’est fait pour un certain nombre d’individus qui ont la vibration ou la sensibilité ou le désir de “réformation” interne pour aller dans ce domaine-là. Ce n’est pas tout le monde qui veut faire des grandes études au niveau mystique.
Alors à ce moment-là, vous avez des grands vaisseaux, vous avez des petits vaisseaux, vous avez des grands courants de pensée pour les masses, vous avez des courants de pensée qui sont beaucoup plus hermétiques ! C’est comme dans le Bouddhisme, vous avez le grand véhicule, vous avez le petit véhicule. Dans l’ésotérisme chrétien, vous avez l’ésotérisme… L’exotérisme chrétien, les idées pour tout le monde, mais dans l’ésotérisme chrétien vous avez aussi l’ésotérisme très très fermé que, probablement, certains jésuites étudient… Donc les idées dans le monde qui existent ne sont pas des idées pour tout le monde. La société n’est pas démocratiquement en équilibre !
En réalité dans le monde, il y a des êtres qui sont… On dirait qu’ils sont faits pour des choses plus subtiles, d’autres plus subtiles, d’autres plus subtiles, d’autres plus subtiles, puis à la base, vous avez la masse. Donc c’est la même chose en politique, un homme d’état ou un homme qui travaille au niveau des systèmes de renseignements, sait des choses en politique que le commun des mortels, même le journaliste, ne connaît pas. Il y a des journalistes qui se spécialisent dans les domaines de l’investigation, qui savent des choses que le profane des journalistes ne connaît pas. Alors il y a une hiérarchie, il y a comme un dénivellement de la connaissance dans le monde.
Mais quand vous avez des individus qui vont amener de la connaissance qui, dans un sens, fait partie des atmosphères un peu plus raréfiées de la connaissance, et qu’ils amènent ça dans la masse humaine, ils ont une grande responsabilité, parce que déjà, s’ils n’ont pas le contrôle de ce qu’ils savent, s’ils n’ont pas réellement épuré leur propre conscience par rapport à ce qu’ils savent, à ce moment-là ce sont des individus qui peuvent facilement magnétiser le profane, qui peuvent facilement fasciner le profane.
Et c’est là que le profane lui, qui est habitué à des petites idées là, de “Adam et Ève qui mange la pomme”, puis “Caïn puis Abel”, là, à ce moment-là, ben, lui veut savoir qu’est-ce que c’est, quelle sorte de pomme c’était, puis c’était quoi Caïn et Abel, puis c’est quoi Adam. Alors là, il va aller plus loin. Ça fait que l’autre qui arrive ici, qui dit : “Moi je vais t’expliquer ça, qu’est-ce que c’est Caïn et Abel”… Si l’individu n’a pas réellement de conscience vibratoire, puis qu’il est astralisé, à ce moment-là c’est là que vous avez des courants de conscience sociale à une petite échelle que vous appelez des sectes qui, éventuellement, si l’individu lui-même n’est réellement pas en garde contre lui-même, les autres vont automatiquement en être victimes !
L’astral ne veut pas, l’astral – puis quand je parle de l’astral, je parle des morts, je parle des morts dans les bas plans de l’astral, comme je parle des morts dans les hauts plans de l’astral – l’astral ne veut pas que l’Homme connaisse les secrets de sa genèse. L’astral ne veut pas que l’Homme connaisse les lois de la vie, les lois de la mort, les lois de l’intelligence, les lois de l’invisible. L’astral ne le veut pas parce que ça fait partie de leur dominium. C’est leur enlever le pouvoir.
Donc à partir du moment où l’Homme commence un peu à se mettre le nez dans les choses qu’on appelle ésotériques, occultes, hermétiques, à partir du moment où l’Homme commence à traiter avec l’astral, à ce moment-là à un moment donné, il vient un point où il est mis en situation. Et s’il n’est pas réellement intelligent, il se fait prendre. Regardez ce qui se passe avec les “Ouija Boards”, c’est très dangereux les “Ouija Boards” ! Vous avez des enfants, douze, treize ans qui jouent avec des “Ouija Boards”, puis les petits gars jouent avec ça, puis ils ont des réponses, puis effectivement ils ont des réponses ! Mais ça, c’est pour les entraîner, comme on dit toujours : “On attire les mouches avec du miel”…
Alors les petits gars, ils trouvent ça intéressant, mais j’ai toujours dit “Ce n’est pas parce que ça marche que c’est réel”. Puis les gens vont dire : “Bah oui, mais ça marche, ça doit être vrai, l’information est juste” ! C’est simplement un mécanisme pour amener l’Homme plus loin, et plus loin, plus loin ! Et si l’individu n’est pas protégé par d’autres individus pour le moment, ou si l’individu n’est pas capable de se protéger par lui-même, à ce moment-là on finit par ce qu’on finit ! On a des individus qui sont amenés à se suicider à travers ça parce que ça ouvre les centres d’énergie.
Donc en ce qui me concerne, les sciences ésotériques, les sciences occultes, puis tout ce qui est en dehors de la philosophie cartésienne, rationnelle, la psychologie cartésienne, ainsi de suite, c’est dangereux ! Donc les gens qui vont dans ces domaines-là, c’est à leur propre risque, c’est à leur propre risque ! Ça ne veut pas dire que ce n’est pas bon, ça ne veut pas dire que ce n’est pas intéressant, ça ne veut pas dire qu’il y a des choses là-dedans auxquelles l’Homme n’a pas accès, l’Homme en arrivera à accéder à ces choses-là mais de son propre pouvoir… (coupure enregistrement)…
(Reprise en cours)… (…) Un individu qui mène ses ouailles, si vous voulez, à la perte mortelle, c’est parce que lui-même croit ce qu’il vit, il a été amené à croire par l’astral. Donc automatiquement il ne peut pas protéger ces individus, donc c’est nécessaire en public aujourd’hui, que les individus qui traitent, si vous voulez, avec des données qui sont un peu plus à l’extérieur de ce que l’on connaît dans nos sociétés normales, que ces individus-là s’occupent de réellement faire comprendre à ceux avec lesquels il sont en relation, de l’importance de “pas croire”, parce que la croyance c’est la fondation psychologique du dévelopement progressif de l’ego intellectuel.
La croyance c’est le mécanisme astral qui permet à ces forces-là à travers différentes formes, certaines qui sont historiquement stabilisées, bon, la croyance au Christ, la croyance à la Vierge, la croyance à St-Joseph comme les gens le vivent, ou la croyance à n’importe quoi dans ce domaine-là… Mais quand vous allez dans des domaines qui n’ont pas été sanctionnés par l’Histoire, qui n’ont pas été autrement dit testés dans l’expérience de l’Homme, l’Homme ne peut pas se permettre de croire. Puis c’est là le danger.
Si l’Homme apprend à ne pas croire, là il va avancer, puis il va avancer, puis il va avancer. Vous avez Steiner en 1920, 1930, Steiner c’était un grand grand voyant, puis il allait en astral, il faisait des voyages astraux, le dépacement en astral. Puis à un certain moment donné, il a réalisé qu’il fallait qu’il arrête parce qu’il était arrivé à un certain moment donné où c’était plus clair, l’affaire ! Ça, c’est un peu comme l’autre (Kardec) au dix-neuvième siècle qui disait : “Tu ne peux pas demander au monde des esprits de te donner de la vérité”. Le monde des esprits ne donnera jamais la vérité à l’Homme parce que ça ne fait pas partie de leur mandat, ça va contre les lois de leur monde.
Donc l’être humain est extrêmement naïf, d’ailleurs c’est pour ça que je dis toujours : “L’Homme est réellement, absolument, ignorant”, et comme on est absolument ignorant, on ne peut pas se permettre de se plonger absolument dans des mouvements de conscience en évolution, sans nous protéger individuellement, pour en arriver finalement à avoir une conscience vibratoire. À partir du moment où tu as une conscience vibratoire, tu peux aller où tu veux, tu peux rencontrer qui tu veux, tu peux traiter avec qui tu veux, mais tu as toujours ta Lumière parce que la conscience vibratoire c’est ta propre lumière. Ta propre lumière ça devient ton référent personnel, ça devient ta protection, ainsi de suite.
Mais tant que l’Homme n’aura pas de conscience vibratoire, parce qu’il n’aura pas compris l’importance de ne pas croire, l’Homme sera en danger sur la Terre, qu’il soit aux États-Unis, en France, en Suisse, aux Indes, l’Homme sera en danger, parce que l’astral devient de plus en plus fort ! Aujourd’hui, on a de la musique subliminale, on a de la drogue dans cette affaire-là… Je voyais à la télévision la chambre, la salle qu’ils avaient, ils avaient des miroirs dans toute la salle, des miroirs ! Imagine-toi un type qui prend de la drogue, qui est dans une salle avec des miroirs ! Déjà de la drogue, je suppose que tu ne vois plus rien, puis en plus… Vous savez, quand on était jeune, on allait au Parc Belmont, quand on rentrait dans la salle aux miroirs, ça nous prenait toute notre chance pour en sortir, des fois on paniquait !
Alors imaginez-vous un type qui prend de la cocaïne et qu’on plonge dans un environnement totalement fermé en miroirs, puis un environnement qui est tapissé en rouge, imaginez-vous ce que ça fait au psychisme, alors qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! Ça fait des années que je me bats, puis que je gueule, puis que je gueule, puis que je gueule, puis on dirait que plus je gueule, plus je gueule, plus ça saute ! Puis ça va continuer à sauter parce qu’il y en a d’autres qui vont venir, il y en a d’autres qui vont venir, puis il y en a d’autres qui vont venir.
DM : Les idées, bon, c’est parlé avec des mots, les gens évidemment vont faire des conférences avec des mots, les mots véhiculent évidemment des idées, mais ils véhiculent aussi une vibration ?
BdM : Bon, ben, c’est ça le problème, c’est que les mots véhiculent une vibration, puis les gens sont sensibles, puis les gens sont réceptifs à la vibration. Vous savez, les gens qui sont… Je dis toujours des gens comme moi, des gens comme moi sont des gens… On est des manipulateurs, on manipule, on l’a la vibration, on est des enchanteurs, on est des charmeurs, ainsi de suite. Bon, alors cette capacité d’enchanter, de charmer, on l’a à différents niveaux. Moi je suis probablement le pire de la “game”, mais ce qui arrive, c’est que si vous êtes comme ça, il faut que vous sachiez réellement quoi vous faites avec ça !
Ça, c’est comme un type qui fait du samouraï, pas de problème, ce n’est pas le couteau qui est dangereux, ça fait que si je passe le couteau au-dessus du nez, du moment que je contrôle la lame, “no problem”, mais si je ne contrôle pas la lame, je risque de vous couper quelque chose. C’est la même chose avec la parole. Si l’Homme n’est pas capable de contrôler la vibration, puis n’est pas maître de sa vibration, à ce moment-là on devient des gens dangereux parce qu’on n’est pas conscient des lois de conséquence, on n’est pas conscient du dommage, on n’est pas conscient des mots, on n’est pas conscient de qu’est-ce que c’est que ça crée un mot, quand tu emploies un mot, puis que tu parles à quelqu’un !
Ça crée quoi dans son psychisme ? Ça fait que si on n’est pas conscient de ça, la première chose qu’on sait, puis surtout parce qu’on est un petit peu possiblement différent de la masse en général, la première que tu sais, c’est que là : Oh là, on devient des messies ! Si tu commences à dire à quelqu’un, un petit gars de douze, treize, quatorze ans que tu es le messie, pourquoi est-ce qu’il ne te croirait pas ! Si tu es capable de manipuler, puis d’être enchanteur, puis de lui arriver avec des idées, il va te croire ! Ça fait que tu le prends à treize ans, quatorze ans, quinze ans, seize ans, dix sept ans, il continue ! Ça fait qu’il y a des paramètres, il y a des paramètres !
Un Homme conscient, un Homme qui est réellement dans son identité peut travailler, il peut faire ce qu’il a à faire, mais étant dans son identité, il n’est pas intéressé à être perçu comme un messie ou “whatever it is”, il n’est pas intéressé à prouver quoi que ce soit, parce que l’ego est transparent, sa conscience est “dé-astralisée”, il n’est plus manipulé par l’astral, il n’est plus manipulé par son propre astral. S’il n’est pas manipulé par son propre astral, la chance qu’il manipule l’Homme astralement est nulle. Mais si l’Homme est manipulé par son propre astral, puis qu’il a le verbe, qu’il a tout ça, puis qu’il est beau, puis qu’il est “cute”, puis tout ça, puis qu’il arrive en public, il est fait à l’os ! Lui est fait à l’os, puis ceux qui le suivent sont faits à l’os ! Ça fait qu’il va falloir un jour que le monde se réveille !
DM : Est-ce qu’on peut dire que celui qui parle est le principal responsable ?
BdM : Celui qui parle est totalement responsable de ce qu’il dit, surtout quand vous entrez dans l’occulte. Quand vous traitez avec de la philosophie, quand vous traitez avec des religions, quand vous traitez avec de la politique, ce n’est pas grave, vous irez changer le monde ! Mais quand vous traitez occultement, quand vous traitez avec l’occulte, vous pouvez changer… Vous ne changerez pas le monde, vous allez penser que vous allez changer le monde. Ça, ça fait partie de votre complexe messianique, mais vous allez changer des individus ! Puis vous pouvez amener des individus à leur perte, puis vous allez même vous amener à votre perte, parce que vous ne connaissez pas les lois de conséquence, vous n’êtes pas conscients de votre propre astralité.
DM : Disons qu’il y a une personne dans la salle qui vous écoute, qui dit : “Bon, ben là, j’ai déjà parlé, j’ai effectivement un certain charme quand je parle, je magnétise les gens”…
BdM : Je vais vous donner un exemple. Il y a un monsieur dans le coin là ! Toi, toi ! Bon ! Vous voyez ce type-là, il paraît bien, il a une bonne prononciation, il a une belle apparence, vous prenez un gars comme ça avec la geule que j’ai, vous êtes faits à l’os ! (rires du public). S’il n’est pas conscient, s’il n’est pas conscient de la vibration, des conséquences, de ce qu’il peut faire, si lui n’est pas conscient, vous êtes faits à l’os ! D’abord, vous le regardez physiquement, vous êtes déjà faits à l’os, il est beau, tout marche, les sourcils, toute la “bébelle”… (rires du public). Moi je suis un petit cul de cinq pieds quatre, mais lui, il a tout pour être dangereux (rires du public), il a tout pour être dangereux ! Vous le regarderez tout à l’heure quand vous passerez proche (rires du public), je vous dis ça par respect, mais c’est un compliment que je fais, dans le fond. Mais le point que je veux faire, c’est qu’on est fascinable, on est fasciné !
DM : C’est la forme qui fait ça ?
BdM : C’est la forme, puis il faut un jour qu’on le comprenne ça ! Donc ça vient à nous-mêmes…
DM : Mais ça doit se lier, Bernard, à une forme ? T’sé, au-delà de la forme ?
BdM : Non !
DM : Ça ne se lie pas, ça ne se traverse pas ?
BdM : Non. Ce n’est pas facile !
DM : Ce n’est pas facile !
BdM : Non ! Moi je me rappelle, quand vous êtes venu à mon séminaire en 1981, 82, dans le temps, puis que vous avez voulu faire de la télépathie avec moi dans la salle, pour voir comment est-ce que j’étais, pour me saisir un petit peu, dans le temps, puis pourquoi est-ce qu’on est demeurés ensemble, amis depuis des années ? Parce que j’ai toujours respecté votre individualité, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, parce que vous n’êtes pas un Homme qu’on englobe.
Alors j’ai toujours respecté votre individualité, j’ai toujours respecté votre intelligence, ainsi de suite. Puis c’est pour ça qu’on est ensemble, puis c’est pour ça que d’ailleurs aujourd’hui, vous rendez un grand service à la société. Alors, si on n’a pas ça, des gens comme nous autres, qui sommes, qui parlons dans des registres qui ne font pas partie de ce qu’on apprend à l’Université, on a une très grande responsabilité par rapport à l’Homme.
Et c’est pour ça qu’en ce qui me concerne, puis je vais probablement le dire jusqu’à tant que ça soit nécessaire, que des gens comme nous autres, c’est des gens dangereux, puis des gens comme nous autres, dans la société, ça doit être surveillé, ça doit être réellement, comme vous l’avez fait avec moi, ou d’autres l’ont fait, ça doit être réellement surveillé, regardé. Il faut que tu le regardes : Est-ce qu’il est consistant le gars là, est-ce que c’est consistant pendant des années, l’affaire ? Sans ça, ben, à ce moment-là on a des problèmes.
Évidemment, les gens n’ont pas tous votre “acumen” (perspicacité), vous êtes astrologue par profession, ainsi de suite, donc il y a des gens qui sont simples, il y a des gens qui sont moins simples, il y a des gens qui sont dans le professionalisme social, mais le problème demeure le même. Parce que ce n’est pas parce que vous êtes à l’Université que vous n’êtes pas sujets à être magnétisés par ces sciences-là. La preuve, c’est que dans ces sociétés-là, vous avez toute sorte de monde, il y a des avocats, il y a des… Toute sorte de monde, il y a des jolis gens qui sont très très bien éduqués, comme il y a des gens qui le sont moins.
Alors c’est une autre vibration, puis les gens qui entrent dans ces domaines-là, c’est une grande grande responsabilité, puis on a toujours… On a une fascination interne avec ça, on aime faire ça, c’est intéressant, faire ça ! Ça nous donne comme un genre de statut, faire ça. C’est très très subtil, faire ça. Ça fait que les gens qui viennent vers ou par rapport, ou viennent en contact avec ce que moi, j’appelle toujours des maîtres, des gourous, des “gouzous”, que les gens fassent attention, surtout au Québec, parce qu’au Québec c’est une société très réceptive à tout ça.
DM : Dans la politique, on voit des hommes qui cherchent le pouvoir. Dans l’occulte, quel type de pouvoir les êtres manipulent ?
BdM : Ça dépend des individus. Un individu dans l’occulte qui serait orgueilleux, vaniteux, et qui serait naturellement manipulateur, parce que dans l’occulte, quand tu rentres là-dedans, tu manipules, tu travailles avec des énergies, à ce moment-là ça peut être un type très dangereux… Surtout s’il est beau – je ne parle pas de vous – je parle d’un type qui paraît bien là, qu’est-ce qu’il va manipuler ? C’est les femmes. Les femmes sont très, très, très, très… Je vais vous dire une chose, ça va être intéressant ce soir (rires du public)…
Vous savez que dans la magie noire, il y a toujours eu un lien entre la magie noire et la sexualité, des rites sexuels, ainsi de suite. Dans l’occulte, quand vous avez un maître, il y a toujours beaucoup de relations entre le maître… Un maître s’entoure toujours de beaucoup de femmes, beaucoup de femmes. Puis éventuellement… Ça ne se fait pas tout de suite ça, éventuellement il y a une relation, il y a une connexion quelque part, la femme elle devient très, très, très susceptible d’être absorbée dans un mouvement de conscience, je n’appelle même pas ça de conscience, dans un mouvement de manipulation occulte. Pourquoi ? Parce que la femme est naïve. Pourquoi ? Parce que la sexualité qu’elle offre, qu’elle projette, ainsi de suite.
Donc la sexualité rationalisée à toutes les sauces devient un facteur, un élément de mesure. Le droit que le maître se donne d’avoir une sexualité avec tout son harem, si vous voulez, c’est un autre facteur. Donc il y a des paramètres, et ces paramètres-là sont universels, vous les retrouvez dans beaucoup beaucoup de sectes. Alors il va falloir un jour que quelqu’un écrive un livre sur la psychologie des sectes, mais encore plus poussé que ce qui a été écrit, pour que les gens réellement comprennent profondément les mécanismes astraux, pour qu’un jour des gens puissent réellement s’éveiller à la réalité dangereuse de l’astral derrière la forme.
Ce n’est pas la petite fille de dix-sept ans qui est “cute”, qui a les cheveux blonds, qui va être allumée, c’est la souffrance, les choses terribles qui se passent, finalement qui vont l’allumer, puis qui vont lui faire voir ce qui se passe. Puis après ça, sa vie elle peut être totalement mise à terre.
DM : Qu’est-ce que la sexualité amène au maître en question ?
BdM : La sexualité pour le maître, ça devient une façon pour lui d’établir l’allégeance avec ses…
DM : C’est comme ça qu’il établit ses alliances ?
BdM : Il établit ses alliances avec la sexualité même s’il ne le comprend pas, c’est ce qui se passe.
DM : C’est ce qui établit une autorité sur les hommes qui sont en contact ou en relation de couple avec ces femmes-là ?
BdM : C’est ça.
DM : OK. C’est sa façon d’avoir une autorité absolue ?
BdM : C’est ça.
DM : Sur les hommes et les femmes ?
BdM : Ça fait que s’il y a des relations sexuelles avec la femme qui elle, a un mari, il a le contrôle sur l’homme, à travers la femme.
DM : Pourquoi ?
BdM : Parce que l’homme lui, d’abord il est assujetti au maître, puis en même temps, il est totalement spirituellement fraternel à l’idéologie occulte. Ça veut dire que le maître lui, il est ici, puis eux autres ils sont ici, puis c’est comme eux autres, ils servent le maître. Ça fait qu’à ce moment-là le couple, le petit couple là, il devient serviteur du maître, ça fait que le maître il peut prendre sa femme quand il veut, il n’y a rien là ! Ça fait que là, tu finis avec l’affaire du harem, puis tu finis avec le type qui perd tout son pouvoir, puis automatiquement, qui devient totalement infériorisé par rapport au maître, et qui peut devenir éventuellement un instrument de destruction pour le maître. Donc ce petit gars là, il peut devenir un jour un “bodyguard” ou “whatever”, parce que vous avez tout le fanatisme qui rentre en jeu là ! Ça fait que c’est grave, c’est grave.
DM : Est-ce que ça se reproduit ces “patterns-là”, même au-delà de la sexualité ?
BdM : Si ça se reproduit au-delà de la sexualité ?
DM : Dans ce sens qu’un individu qui a un pouvoir de parole, qui a un pouvoir de communication, en ayant ascendance sur la femme, sans sexualité, juste par le fait de sa parole, peut automatiquement avoir ascendance sur l’homme qui est avec la femme ?
BdM : Oui, parce qu’à ce moment-là, ce qui se passe, la séduction, là il tombe dans la séduction finale. La séduction finale dans tout ça, c’est la capacité de vibrer une énergie suffisamment forte, pour que les individus, le couple, si vous voulez, vive par rapport au maître une union mystique. Ça fait qu’à ce moment-là s’il y a une union mystique entre le maître si vous voulez, ou le gourou, je ne sais pas comment vous les appelez, et le couple, c’est réglé, l’affaire est faite. C’est dans le sac !
DM : La façon dont vous parlez, il semblerait y avoir une affinité profonde entre la sexualité, puis la parole ?
BdM : Il y a une affinité profonde entre la sexualité et la parole, par la parole, parce que la parole, c’est… À ces niveaux-là, la parole à un certain moment donné, elle est totalement régie par les lois du mensonge cosmique, et à ce moment-là le vrai, ce qu’on appelle le vrai, autrement dit ce qu’on appelle le vrai dans une société qui est consensuelle, le consensus social, il brise. Donc un type qui est rendu à un certain niveau vibratoire est capable de faire du vrai le faux, et de faire du faux le vrai. Parce que les barrières psychologiques qui sont responsables pour la création de la crainte psychologique n’existent plus. Quand un homme n’a plus de crainte psychologique, parce qu’il ne traite plus avec les Hommes, il ne traite plus avec la société, parce qu’il traite avec des forces occultes, à ce moment-là il devient une autre personne, il devient un autre personnage, et à ce moment-là les règles du jeu sont inversées.
Donc ce qui était vrai devient faux, ce qui était faux devient vrai, donc là, vous rentrez dans d’autres niveaux de manipulation, ainsi de suite. Donc ça prend une grande, grande, grande conscience mentale pour voir à travers ça, et écraser, fracturer, neutraliser l’occulte en soi-même. Donc il faut que l’Homme en soit arrivé à pouvoir réellement passer à travers sa propre conscience astrale pour rentrer dans sa conscience… Puis ça, ça fait partie de l’évolution de la race-racine, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fait partie de l’évoluton future, donc ce n’est pas quelque chose pour demain matin ! Donc en attendant, on a avantage à faire attention.
DM : On semble vouloir, dans l’évolution de cette conscience-là, on semble vouloir une conscience vibratoire pour éviter d’être dominé. En grande partie, c’est ça. On veut éviter d’être dominé par l’impression, on veut éviter d’être dominé par des idéologies quelconques, donc qui sont des impressions, et celui qui parle, souvent veut dominer. Donc celui qui écoute est toujours en situation, dans un sens, de protection ou de prudence ou de bouclier par rapport à la parole de l’autre. Ou est-ce qu’on peut parler de respect, dans le sens, quand est-ce que celui qui pense être dominé arrête de se méfier, puis que l’autre arrête de vouloir… ?
BdM : Il n’y en a pas de respect chez l’Homme. Quand l’Homme aura du respect, ces problèmes-là n’existeront plus, parce que le respect ça fait partie de l’Amour du mental, mais tant que l’Homme n’aura pas suffisamment de conscience, il ne pourra pas respecter, d’ailleurs c’est pour ça que ça se produit des choses comme ça. Parce qu’un Homme qui respecte un Homme ne va pas lui imposer de croyances, il va parler avec : “Qu’est-ce que tu penses de ça”… Mais il ne va pas lui imposer de croyances. C’est totalement non respecter une personne de lui imposer une croyance dans le cadre de l’ésotérisme ou de l’occultisme.
DM : Est-ce qu’on peut parler d’appartenance, Bernard, quand on parle d’alliance d’esprit ou d’échange ?
BdM : Bon. En ce qui me concerne, l’être humain n’est pas… Il y a des phases d’évolution, au niveau de ce qu’on appelle l’alliance, ainsi de suite, mais l’être humain n’est pas prêt à réellement vivre ce que j’appelle l’alliance parce qu’il est encore trop astral. Il y a des gens qui vont créer des alliances ou vont créer des systèmes d’appartenance, mais si vous regardez le fond, le fond, le fond, le fond, il y a toujours un petit peu d’astralité. Ce n’est peut-être pas évident pour l’Homme en général, mais pour moi c’est évident, il y a toujours un petit peu d’astralité.
Ça fait que si les gens ne sont pas capables de corriger cette astralité-là par eux-mêmes, à ce moment-là, éventuellement ça dégrade, ça dégrade, ça dégrade, ça dégrade. Ça prend beaucoup, beaucoup de conscience, pour réellement établir de l’alliance ou des alliances avec des Hommes. Et cette conscience-là doit être basée sur un principe qui est fondamental pour l’être humain, c’est le respect absolu de son individualité. À ce moment-là, ben là, tu as une alliance, là tu as un allié.
DM : Sinon, c’est de l’appartenance ?
BdM : Sans ça, c’est de l’appartenance, c’est de l’appartenance ! Vous appartenez à quelque chose. Puis tant que vous appartenez à quelque chose, vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, ça fait qu’à ce moment-là vous ne pouvez pas parler d’alliance comme étant une saine solution à l’évolution sociale de la conscience humaine, à ces niveaux-là. Il y a toujours un risque.
DM : Si je comprends bien, une personne qui est dominée, c’est une personne qui cherche une appartenance ?
BdM : Une personne qui est dominée, c’est une personne qui ne repousse pas l’appartenance, parce que temporairement, ça lui donne une sécurité, ça lui donne une oasis, ça lui donne un accès, un bénéfice quelconque. C’est très dur pour l’être humain d’être réellement intégralement solitaire, dans le sens d’être capable de vivre sa solitude sans subir psychologiquement de solitude. C’est très diffiicle, ça prend beaucoup de centricité, ça prend beaucoup de conscience, ça prend une grande conscience vibratoire, ça prend un centre de gravité très développé, ça prend une diminution de la personnalité, puis un agrandissement de la personne, donc de l’être, ainsi de suite, ainsi de suite.
C’est pour ça qu’en attendant, alors que ce processus-là est en évolution, l’Homme doit être protégé. Les gens qui sont en public, les gens qui parlent, puis j’ai beaucoup d’expérience dans le monde occulte, puis je passe mon temps à vivre des déceptions puis des déceptions, puis des déceptions, puis des déceptions, puis des déceptions. Pourquoi ? Parce que les… Je suis toujours bien pas prêt à aller à Radio Canada, puis dire au monde : “Arrêtez de croire”, t’sé, les gens viennent à mes conférences parce qu’ils veulent, bon ! Mais c’est très dangereux, c’est très grave, c’est très grave. Puis on dirait que ça m’affecte personnellement !
DM : Que les gens croient ?
BdM : Non. Quand les gens croient, puis les gens vivent ça, toutes ces histoires, puis il y en a qui sont graves, il y en a d’autres qui sont moins graves, ça m’affecte. Ma femme elle me le dit souvent, ça m’affecte. Pourquoi ? Probablement que ça m’affecte, parce que je le sais tellement, combien c’est important ça, de “pas croire”, pour développer ta propre conscience vibratoire. Puis on est au Québec, évidemment ça se passe tout partout dans le monde. On regarde le monde, puis on regarde l’Humanité, puis on regarde ce qui se passe, puis c’est facile de dire : “Bon, ben, il y a de la pollution dans le monde, il y a du crime, il y a du ci, puis il y a du ça, puis on s’en va vers… Vers quoi”… Puis on ne réalise pas que l’Esprit a beaucoup de ressources.
C’est un petit peu comme le communisme en Allemagne, quand les communistes ont voulu rentrer en Allemagne pour renverser l’Allemagne, ils ont réalisé que ça ne marchait pas en Allemagne. Aux États-Unis, ils ont développé les Unions. L’Homme a des ressources, l’Homme ne va pas se laisser abattre, donc à ce moment-là, c’est évident qu’il se passe des choses, ainsi de suite, ainsi de suite, puis là c’est amplifié, puis c’est amplifié, puis c’est amplifié, ça fait que si tu commences à croire ça, t’es fait !
DM : Y a-t-il Bernard, des tests, au niveau occulte, qui sont plus difficiles à traiter ou à composer ? On est testé. Quand on s’en va dans une compagnie, on les teste, on porte un CV, un curriculum vitae, puis c’est votre premier test d’acceptance, après ça vous avez différents tests qui vont lier votre permanence à l’entreprise. Mais quand on parle d’identité, on est testé mais on n’a plus de vérificateur. Tant qu’on a une collectivité pour nous vérifier, nous autres, on parle, on a une vérification quand même du public, mais quand on est seul, vous parliez de solitude tout à l’heure, que c’était dur d’assumer une solitude, ce qui est difficile souvent, c’est de se vérifier ou d’avoir des éléments pour se vérifier parce qu’on passe des tests là-dedans ?
BdM : OK. OK. Il y a deux sortes de tests dans l’occulte qu’on peut passer. On peut passer un test par rapport à un maître ou une personne physique, ou on peut passer un test par rapport à une entité astrale, ou on peut passer un test par rapport à ce que j’appelle l’ajusteur de pensée ou de la source. Ça fait qu tu as trois niveaux de tests. Un Homme qui passe un test par rapport à un maître, je n’ai pas d’objection dans la mesure où le maître sait où il s’en va. Autrement dit dans la mesure où le maître n’est pas trop astralisé, je pense, par exemple, à Gurdeff dans les années 30, Gurdeff en a fait passer des tests à des individus en Europe, mais il savait où est-ce qu’il s’en allait, puis ça restait à un niveau réellement d’observation psychologique.
Si un individu est en contact avec les forces astrales, à ce moment-là s’il vit des tests, il n’en sortira pas, à moins d’avoir une lumière en arrière de lui. Il faut qu’il y ait de la lumière. S’il n’y a pas de lumière, autrement dit s’il n’y a pas d’intelligence, autrement dit s’il n’y a pas trop de fractures dans sa personnalité, s’il n’est pas trop orgueilleux, c’est très grave l’orgueil, parce que l’astral peut se servir de l’orgueil. Puis quand je parle de l’orgueil, je ne parle pas de l’orgueil intellectuel qu’on a quand on a un PhD à l’Université là, je parle de l’orgueil spirituel… De l’orgueil spirituel, c’est plus dangereux que l’orgueil de trois doctorats à l’Université de Montréal ! (rires du public). Puis ça ne se voit pas !
Tu as un gars à l’Université de Montréal, il a trois doctorats, il pète plus haut que le plancher ou il pète, “whatever”, mais il a travaillé fort. Ça fait que tu dis : “Bon, ben, le gars il est orgueilleux, il a travaillé fort, il a fait quinze ans d’études, on lui donne”, il a le droit d’être orgueilleux, ça fait partie du profane de la connaissance. Mais quand un Homme commence à être orgueilleux par rapport à l’occulte, par rapport à ce qu’il pense qu’il sait, par rapport à son contact avec des entités parce que par rapport à un état de conscience que, lui considère comme évolué, alors que ce n’est qu’un prélude à la science profonde des mystères, là, à ce moment-là ce type-là devient dangereux. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas de translucidité dans son ego. Son ego est opaque.
Ça fait que si ce type-là est orgueilleux, puis qu’il y a d’autres paramètres qui font partie de sa personnalité, puis vous venez en contact avec lui, ce type-là il va facilement devenir un maître, puis il va facilement vous dominer parce qu’il va toujours vouloir avoir raison. Puis il va vous menacer, je ne sais pas de quoi il peut vous menacer, il peut vous menacer du feu éternel, je ne sais pas moi de quoi il peut vous menacer… Puis après ça, vous tombez à un autre niveau là, à ce moment-là, tu ne peux pas en avoir d’orgueil, parce que là, il y a trop de lumière, tu vois la “game”, tu la connais la “game”. Quand tu la connais la “game”, là tu es capable de sympathiser avec l’Homme, puis tu es capable de pas vouloir dominer l’Homme, tu es capable de respecter l’Homme.
Tu es capable d’amener cette lumière-là sur le plan matériel pour que l’Homme se réveille, puis que quand tu viens en contact avec l’astral ou des entités qui sont vibratoirement en syntonicité avec l’astral, que tu maintiennes ton identité. Moi je ne peux pas en public, parce que ce n’est pas mes affaires, je ne peux pas dire à l’Homme : “Faites attention à ça, puis faites attention à ça, puis faites attention à ça, faites attention à ça”, mais j’écoute.
L’autre fois, j’étais dans un restaurant, puis il y avait deux femmes qui parlaient d’un groupe dans la Province de Québec, puis j’ai trouvé ça “cute”, puis c’était un nouveau groupe, ça ne fait pas tellement longtemps qu’ils sont organisés ensemble, puis c’est pas mal populaire. Puis il y a la petite femme qui disait à l’autre, elle disait : “Elle était ben fine au début, mais là ça commence à sentir le pouvoir”…
DM : C’est classique ça.
BdM : C’est classique puis je vais vous donner un paramètre. C’est Hitler, quand il a commencé en 32, ce n’était pas grave, c’est graduel que ça se fait, on commence toujours avec des bonnes idées, puis des bonnes intentions, puis pour moi, la mesure du danger de l’occultisme dans la Province de Québec, c’est : Si vous détectez du pouvoir chez l’individu, si vous êtes capables de détecter du pouvoir, là, à ce moment-là il faut que vous commenciez à réellement regarder… FIN.
mise à jour le 22/06/2024