DM-088 Les dangers des sectes
“DM : OK. Dans la deuxième partie, nous traitons sur la façon dont les sectes se développent, se construisent, un peu les dangers évidemment qui viennent avec. Bernard, une secte pour qu’elle puisse se développer, pour qu’elle puisse se construire, quelle est l’origine de sa création ou de sa construction ? Qu’est-ce …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : OK. Dans la deuxième partie, nous traitons sur la façon dont les sectes se développent, se construisent, un peu les dangers évidemment qui viennent avec. Bernard, une secte pour qu’elle puisse se développer, pour qu’elle puisse se construire, quelle est l’origine de sa création ou de sa construction ? Qu’est-ce qu’il faut comme ingrédients pour bâtir une secte, c’est des croyances ?
BdM : Ce qui est à la base des sectes, c’est l’assujettissement des individus à un individu. La croyance des individus à une forme quelconque de vérité, une absence totale d’individualité, une grande spiritualité…
DM : Le sentiment d’appartenance ?
BdM : Le sentiment d’appartenance, plutôt le besoin d’appartenance, DM : Le besoin d’appartenance.
BdM : Puis l’absence de conscience des dangers à long terme. Puis je veux ouvrir une parenthèse sur ceci. Les Hommes sont à la recherche de la vérité, c’est normal. Les Hommes sont à la recherche d’un fil d’Ariane qui mène quelque part, les Hommes sont à la recherche souvent d’une famille, une forme de famille collective, mais les Hommes ne sont pas à la recherche de leur identité.
L’Homme n’a pas conscience, ne réalise pas qu’est-ce que c’est de l’identité. Puis quand l’Homme sera dans son identité ou qu’il aura conscience de son identité, il réalisera que, quand tu es dans ton identité, ça ne veut pas dire que tu n’as pas besoin des gens autour de toi, ça ne veut pas dire que tu n’as pas besoin d’être en relation avec le monde. Être dans son identité, ce n’est pas être retiré du monde, par contre, tu ne vis pas le besoin d’être avec le monde, comme les gens le vivent quand ils ont une conscience spirituelle naïve, sectaire.
Autrement dit un Homme qui est dans son identité peut avoir beaucoup de relations avec beaucoup de personnes, mais il ne perd jamais de vue son identité. Puis le problème ou ce qui engendre des sectes, c’est que les Hommes n’ont pas été mis en conscience, les gens ne sont pas en conscience, ils sont en confiance. Puis aussitôt que tu es en confiance, d’une façon plus ou moins à long terme, d’une façon plus ou moins écoutée, ou d’une façon plus ou moins longue, quand tu es en confiance, tu t’assujettis.
Puis les gens qui sont à la tête des sectes sont souvent des gens qui ont des notions, des intuitions, ils ont une parole facile, ils ont beaucoup de conviction, ainsi de suite. Mais ce magnétisme-là, ce charisme-là, devient pour eux une façon de magnétiser l’Homme, et c’est très dangereux de magnétiser l’Homme. Ça fait leur affaire à eux, mais c’est très dangereux pour l’Homme de se laisser magnétiser parce qu’il perd de son identité.
Le magnétisme d’un Homme ça devrait être comme une enveloppe, c’est sa maison, c’est ses énergies, puis un Homme ne devrait jamais laisser d’autres Hommes le magnétiser, puis les gens qui entrent dans les sectes ou les gens qui créent malgré eux-mêmes des sectes, sont des êtres qui ne sont pas conscients des lois de conséquences de l’acte que privilégie une certaine spiritualité, ou une certaine forme occulte.
Quand vous mettez en mouvement quelque chose sur une planète telle que la nôtre, sur une planète expérimentale où l’Homme n’est pas en conscience intégrale, vous créez des égrégores. Donc dans une secte, le gourou ou le chef de cette tribu-là, parce que c’est une tribu, crée des égrégores et les gens se laissent magnétiser par ces égrégores-là, et éventuellement ils perdent leur individualité, ils vivent des expériences puis, en fin de compte, ils perdent contact avec eux-mêmes.
Et ça peut… Dépendant de ceux qui vibrent ces énergies-là, dépendant de leur astral, vous pouvez retrouver des sectes dans le monde qui peuvent être très dangereuses et qui, ultimement, d’une façon ou d’une autre, ultimement, une secte c’est anti-conscience, c’est pro-spiritualité, c’est pro-occulte, c’est pro-sciences marginales, c’est pro-faiblesse. Donc c’est anti-conscience, c’est anti-force, c’est anti-individualité, c’est anti-intelligence une secte.
Là, vous allez dire : “Bon, ben, la religion catholique au début, dans le temps, dans le temps du Nazaréen, ça formait une secte”. Ben, effectivement ça formait une secte, mais techniquement on rentre dans un âge aujourd’hui, dans l’âge d’une conscience mentale, on rentre dans un âge où l’Homme doit en arriver à comprendre par lui-même les mystères, pas à se les faire expliquer par d’autres, pas à se les faire appliquer et infuser par d’autres. Parce que si on regarde le phénomène de la secte d’un point de vue de l’involution, que la secte ait été créée par des grands initiés ou que la secte ait été créée par des charlatans, ou que la secte ait été créée par des magiciens noirs, la secte demeure toujours un mouvement d’évolution psychologique et psychique qui, ultimement, enlève à l’Homme l’opportunité de rentrer dans son identité.
Pendant l’involution c’était nécessaire que certaines sectes spirituelles, religieuses, se créent, parce que ça faisait partie des plans d’évolution de la Terre, ça faisait partie du plan d’évolution des civilisations, ainsi de suite. Mais il y a une grosse différence entre des sectes qui ont été créées – puis quand je dis des sectes, j’emploie plutôt le mot “cercle” – “des cercles” qui ont été créées par des Hommes comme le Nazaréen, par exemple, en “contradistinction” avec des sectes ou d’autres sectes qui ont été créées par des gens qui n’avaient réellement pas le feu sacré, mais qui avaient un sacré feu, tu comprends ?
Donc aujourd’hui puisqu’on rentre dans l’évolution, puisqu’on rentre dans une phase de l’évolution où l’Homme devient intelligent, où sa conscience mentale se développe, au niveau de la science où l’Homme est rendu très avancé, à ce moment-là c’est très important que l’Homme reprenne le contrôle de son évolution individuelle, que l’Homme reprenne le contrôle de ce qu’il sait, que l’Homme cesse d’être affligé par des idéologies et que l’Homme devienne lui-même son propre avocat du diable, que l’Homme puisse réellement regarder ce qui lui est présenté par des Hommes, et qu’il puisse par lui-même investiguer la réalité subliminale de ces sciences-là et qu’il puisse être lui-même, à travers sa propre lumière, le juge absolu de ce qui vient vers lui et qui l’impressionne.
À ce moment-là l’Homme sera libre des sectes, et l’individu grandira dans une conscience très grande qui ira très loin dans l’évolution et qui, éventuellement, créera une race-racine, une race mentale qui ne sera plus affectée par les mouvements cycliques, planétaires et cosmiques de la civilisation. Donc on aura une race-racine, on aura des êtres qui, éventuellement, pourront travailler avec d’autres plans et qui seront capables finalement d’épouser le mystère humain.
Puis quand je parle du mystère humain, je parle du mystère humain sur le plan matériel, je parle du mystère humain en forme astrale, je parle du mystère humain sur le plan éthérique, ainsi de suite, donc l’Homme sera libre. Et les sectes, c’est très dangereux, si vous avez des enfants qui s’enlignent dans cette direction-là, faites attention. Moi je ne pourrai jamais en public vous dire : “Bon, ben, faites attention à ce groupe-là ou à cette secte-là, ou à ce personnage-là”, parce que ce n’est pas de mon ressort de juger les Hommes devant les Hommes.
Par contre, je dis que c’est très important que l’être humain se protège contre des influences dont il ne connaît pas les conséquences, et souvent les gens qui forment des sectes ne sont même pas conscients des conséquences de leur acte, c’est ça qui est le plus grave d’ailleurs, parce qu’un Homme qui serait conscient des conséquences de ses actes, qui serait conscient des énormes forces astrales qui surgissent en lui pour le mettre en action, ces Hommes-là, peut-être, s’éveilleraient un jour et briseraient ce contact avec ces plans-là.
Mais ces Hommes-là souvent, pour toutes sortes de raisons, ne le sont pas, ne le voient pas, et automatiquement, ceux qui viennent vers eux en toute confiance se font prendre dans le même engrenage, et éventuellement, il va falloir que les gouvernements soient très rigoureux dans les études de ces groupes-là, que les sociétés se protègent et que les individus se protègent.
Et que les familles aussi protègent leurs enfants qui, souvent, pour des raisons de désordre social, pour des raisons de découragement psychologique à l’intérieur d’une société qui ne tourne pas toujours rond, ont tendance à échanger l’environnement familial pour un environnement social plus large qui, éventuellement, les absorbe, les intègre et les amène à une perte totale d’individualité. C’est pour ça qu’on finit par des phénomènes comme Koresh aux États-Unis, Jonestown, ainsi de suite, ainsi de suite.
DM : Bernard, est-ce qu’il y a une nuance à faire entre, ou un parallèle à faire plutôt, entre un parti politique et une secte ?
BdM : Ben oui, il y a une nuance, parce qu’un parti politique c’est toujours contrôlé par des lois sociales. Un parti politique, c’est contrôlé par des systèmes de “check and balance”, un parti politique c’est contrôlé par la presse, donc un parti politique c’est un parti politique, ce n’est pas une secte.
Il y a effectivement des partis politiques dans le monde qui sont fondés sur des cercles fermés, les nazis en Allemagne c’est un exemple, regardez ce qui se passe avec Hussein en Irak, c’est un autre exemple, mais techniquement dans nos démocraties, les partis politiques sont des agencements collectifs de personnes qui s’occupent à l’amélioration d’une situation sociale, et les partis politiques font partie d’une avenue créative utile à l’évolution sociale de l’Homme.
Mais une secte, quand on parle de secte c’est plus grave, parce qu’une secte est toujours fondée sur des paramètres qui mettent en relief les aspects spirituels de l’Homme, la conscience spirituelle de l’Homme. Un parti politique ne cherche pas à vous dépersonnaliser, si on parle d’un parti politique normal. Un parti politique sert simplement à vous intégrer dans un processus de démocratisation des valeurs humanistes.
Tandis que dans une secte, une secte c’est très vampirique, puis si les gens savaient, connaissaient les forces occultes derrière des sectes ou connaissaient les forces occultes qui sont derrière des individus, qui sont à la tête des sectes, les Hommes, les individus auraient grande crainte de ces sectes-là. Et les individus pourraient se retirer de ces sectes-là, mais à cause des paroles onctueuses puis à cause de la façon très très subtile utilisée, ou les manières très subtiles utilisées par les gens qui créent des sectes, les individus naïfs, spirituels, en confiance ne le voient pas, et éventuellement ils se font prendre dedans.
DM : Vous avez parlé de “check and balance” ?
BdM : Les gens souvent qui viennent me voir, ils me disent : “Bon, ben, il y a un groupe aux États-Unis qui est très puissant”, d’ailleurs je parlais justement à un mexicain qui m’a appelé dernièrement et qui me disait : “Il y a un type qui travaille avec moi dans mon industrie, il fait partie d’une société américaine” – il fait partie d’un groupe aux États-Unis que je ne peux pas nommer – il me dit : “Qu’est-ce que tu penses de ça”… Je lui ai dit : “Tiens toi loin, tiens-toi loin de ça”.
Ça fait que c’est très dangereux les sectes. Vous ne pourrez jamais faire l’historique à long terme d’une secte et réaliser que cette secte-là est bénéfique pour l’Homme. Puis même si vous dites : “Bon, ben, il y a eu des sectes mystiques, il y a eu des sectes qui ont servi l’Homme, il y a eu des sectes qui ont aidé l’Humanité”, oui, il y a eu des sectes comme ça dans le passé mais les conditions sociales étaient très différentes.
Et même-là, si on le regarde d’un point de vue cosmique, c’est-à-dire si on le regarde d’un point de vue de l’intelligence de l’Homme, on s’aperçoit que les individus qui sont rentrés dans ces cercles-là, dans ces mouvements monastiques là, ont perdu leur individualité, ont perdu leur faculté de penser créativement, ont perdu leur autonomie de leur conscience mentale, ont perdu l’autonomie de leurs pensées !Et ils ont été obligés de s’assujettir à une idéologie quelconque qui, dans le temps, pour des raisons historiques, servaient à l’évolution involutive de l’Homme.
Mais rendu à la fin du vingtième siècle, c’est très dangereux et c’est très grave les sectes, et je mets le monde en garde contre les sectes. Et j’avise que les gouvernement devraient s’occuper, parce que ça fait partie de leurs fonctions sociales, de protéger l’individu qui fait partie de leur citoyenneté contre ces groupes-là. C’est très très important et il va y en avoir de plus en plus. Aux États-Unis, il y en a à gauche puis à droite, puis il va y en avoir de plus en plus, puis éventuellement les sectes vont se transformer en religion, les sectes vont prendre le caractère religieux, pour toutes sortes de raisons, pour des raisons de taxes, pour des raisons d’évasion de taxes. Puis il faut que les gens soient bien bien alertés à ça, c’est très grave les sectes, c’est très dangereux, c’est anti-Homme, c’est très vampirique, c’est très dangereux, d’ailleurs toutes les sectes sont contrôlées par les forces astrales.
DM : Bernard, est-ce qu’une secte sous-tend automatiquement une dictature ?
BdM : Une secte sous-tend automatiquement une dictature, que ce soit une dictature mystique, que ce soit une dictature spirituelle, que ce soit une dictature occulte, que ce soit une dictature biblique, une secte sous-tend une dictature.
DM : Et est-ce c’est la dictature qui rend dangereuse la secte ?
BdM : C’est la dictature qui est le visage public de la secte ou c’est la dictature qui est le visage caché de la secte. La secte peut appaître très très douce, très très bienveillante à l’extérieur, mais dans le fond, à l’intérieur dans son fond, là où il y a le jaune de l’œuf, c’est là qu’il y a une dictature.
DM : Comment peut-on reconnaître la dictature d’une secte ?
BdM : Souvent les gens qui sont dans les sectes ne peuvent pas reconnaître la dictature des sectes, parce que les gens qui sont dans des sectes ou les gens qui créent des sectes sont de grands manipulateurs.
Un Homme qui est moindrement en conversion avec les forces occultes, qui travaille – quand je parle des forces occultes, je ne parle pas dans dans le sens très occulte du terme – je parle d’un Homme qui est en relation avec des forces spirituelles à travers la bible, ou à travers des œuvres à travers ci ou à travers ça, automatiquement ces Hommes-là ne savent pas ce qui se passe en eux, ne connaissent pas l’occulte de leur source, ne connaissent pas les entités qui leur parlent, ne connaissent pas les entités qui leur communiquent.
D’ailleurs, vous entendez souvent ces gens-là dire : “Bon, ben, c’est Dieu qui me parle”. Quand quelqu’un dit : “C’est Dieu qui me parle”, “checke” les “gosses” (Québec : synonyme de testicules) tout de suite. Quand c’est le Christ qui te parle ou c’est la Sainte Vierge qui te parle, ainsi de suite, là ça commence à être grave. Donc ils ne voient pas, ils ont des “blinds” (volets), ils ont des “blindspots”, puis ces gens-là deviennent éventuellement très dangereux, puis souvent ils sont très très sincères.
Mais la sincérité, c’est le début, le début du danger. Il y a une grosse différence entre être sincère, puis être intelligent. C’est tellement clair quand ils disent : “L’enfer est pavé de bonnes intentions”, c’est ça. Ça fait que c’est très grave les sectes. Il devrait y avoir un livre écrit par un initié sur les sectes un jour, parce que le monde ne sait pas ce que c’est que les sectes. Ils écrivent des études sociologiques à l’université, ça a un certain bon sens, ça rend un certain regard utile, mais il faut que ça aille plus loin que ça. Les sectes, il faut que ce soit expliqué jusqu’à l’os un jour, probablement si j’ai le temps, je le ferai.
DM : Si Bernard, il y a une dictature, et si encore là derrière…
BdM : Il y a toujours une dictature là-dedans.
DM : Bon, OK. Il y a une dictature, il y a des forces qui manipulent un individu. Comment on peut reconnaître un individu manipulé ?
BdM : Comment on peut reconnaître un individu manipulé ? Un individu qui est manipulé, il va avoir confiance en son gourou, il va avoir confiance dans sa secte, sa secte c’est la vérité.
DM : Je parle du gourou là, comment reconnaître que le maître c’est un manipulateur ?
BdM : Ah ! Le maître… Ah ! Ça c’est intéressant ! Tu ne peux pas. Tu ne peux pas, à moins d’avoir une certaine conscience, ou à moins d’avoir été brûlé dans d’autres sectes, à moins d’avoir une expérience qui te met au parfum, c’est difficile, c’est des manipulateurs. Un maître c’est un manipulateur. Un maître c’est un manipulateur !
DM : Puis, pour “dé-secter” quelqu’un ?
BdM : Pour “dé-secter” quelqu’un, le sortir d’une secte ?
DM : Oui.
BdM : Vous savez comment est-ce que c’est difficile ?
DM : Oui, c’est ça, parce qu’il y a quelque chose dans son mental qui passe. L’individu qui est le maître, qui est possédé en arrive à faire vibrer l’autre à la même possession.
BdM : C’est ça.
DM : Est-ce qu’il y a effectivement une retransmission dans l’entité de…
BdM : Oui, l’entité du maître est capable de contrôler les autres.
DM : OK. On peut avoir une entité pour cinq-cents personnes ?
BdM : Oui.
DM : OK. Elle travaille fort l’entité ! Comment une entité peut s’éparpiller sur cinq-cents personnes ?
BdM : On parle d’intemporel, c’est de l’intemporel !
DM : Oui, mais comment ça se passe Bernard ?
BdM : Communication, la pensée !
DM : Strictement ça ?
BdM : Oui.
DM : Il se passe quoi ? Une conférence, une atmosphère, une ambiance ?
BdM : Ça dépend des individus, ça dépend de leur réceptivité, ça dépend de leur intuition, ça dépend de leur état de rêve. Tu sais, la télépathie, la communication d’une entité sur le plan humain, ça se fait par télépathie, c’est subliminal puis l’Homme n’est pas assez conscient pour piger ces messages-là, ça fait que ça se fait tout par le truchement de la pensée. La pensée c’est le phénomène humain, tu connais la pensée, tu connais le monde de la pensée, tu connais le monde mental, tu connais tout, tout est là.
DM : Ça m’amène à poser la question : comment un double réussit à passer à travers toutes les manigances astrales des entités ?
BdM : C’est très difficile ! C’est pour ça que ça prend une science sur le plan matériel pour que, finalement, cette science-là puisse commencer à pénétrer, puis à être utile puis à désengager l’Homme de ces forces astrales là. C’est pour ça qu’on aura sur la Terre une très très grande science. Ça sera à l’infini cette science-là et l’Homme connaîtra toute la “game” de tout ça. À ce moment-là, l’Homme sera de plus en plus mis en vibration. Une fois que l’Homme est mis en vibration, il est capable de se soustraire de ces influences-là, parce qu’il est allumé, les Hommes ont tous accès à leur lumière. Par contre, cette lumière-là quand elle passe, c’est comme le soleil quand il passe à travers les nuages, c’est difficile, mais il faut qu’il passe, puis l’astral c’est les nuages.
DM : Est-ce qu’une personne qui est spirituelle est automatiquement plus victimes qu’une personne matérialiste ?
BdM : Oui, oui, oui, oui, parce qu’une personne qui est spirituelle, elle est naïve tandis qu’une personne qui est matérielle, ce qui l’intéresse c’est son “char” (voiture) et son job, puis elle va subir la vie naturellement, mais elle a des “buffers” (tampons). Une personne qui est matérielle dans le sens matériel, ces affaires-là ça ne l’intéresse pas, donc elle a des “buffers”.
Elle a des “buffers” psychologiques, elle a des protections qui l’empêchent d’évoluer, mais qui la protègent contre la perte de son Esprit, qui la protègent contre l’assimilation astrale, qui la protègent contre le vampirisme astral, ça fait qu’elle est protégée. Tandis qu’une personne qui est ouverte, une personne qui s’ouvre à tout ce qui se passe, comment vous appelez ça là, le New Age ? Le New Age à gauche puis à droite là, c’est là que les gens se font prendre, c’est une grosse affaire le New Age, surtout aux États-Unis.
DM : C’est comme une amorce à ce moment-là ?
BdM : Qu’il y ait le New Age, c’est évident il y a un New Age, mais ce que le New Age sera, et ce que le New Age ou ce que les gens pensent que le New Age est, c’est deux paires de manches différentes.
DM : Les jeunes, Bernard, je parle des enfants de quatre, cinq ans qui sont endoctrinés à travers des sectes, est-ce c’est récupérable ces individus-là ?
BdM : C’est récupérable, mais ça va être très très difficile, ça prend des parents qui sont habiles puis ça prend des parents qui n’ont pas peur d’utiliser la loi. Il faut utiliser la loi, parce que souvent ce sont des organisations qui sont très très puissantes, donc il faut utiliser la loi. Puis il y a des enfants qui ne sont pas récupérables, qui ne sont pas récupérés, parce qu’ils sont trop astralisés, ça fait que ça dépend de la force des parents, ça dépend de leur lumière à eux autres, si tu veux.
DM : Est-ce que toute forme de secte sous-tend un endoctrinement ?
BdM : Toute forme de secte sous-tend un endoctrinement, oui.
DM: Est-ce qu’à ce moment-là on peut reconnaître un individu qui est lié ou possédé par la secte, par la forme de doctrine qu’ils vont prêcher dans un sens ? Ou, on va poser la question d’une façon. Est-ce qu’un individu qui prêche une doctrine est sectaire ?
BdM : Un individu qui prêche une doctrine est sectaire, oui.
DM : Bon. Est-ce que c’est possible pour les individus d’être sectaires sans avoir de gourou ? Dès qu’on prêche une idée…
BdM : Si vous êtes sectaires, il y a un gourou, parce que quand vous parlez de “sectaire”, vous parlez de perte d’individualité. Je n’ai rien contre le fait que les Hommes soient ensemble, travaillent ensemble, fassent des affaires ensemble, mais que l’Homme ne perde pas son individualité, il ne faut pas que l’Homme perde son individualité. Et ne pas perdre son individualité, ça veut dire que l’Homme, l’individu qui fait partie d’une certaine collectivité, il faut qu’il soit capable de mesurer jusqu’à quel point ce qu’il vit par rapport à cette conscience collective là, jusqu’à quel point ça fait son affaire, d’une façon intelligente, objective, qu’il soit conscient toujours des dangers astraux qui peuvent s’immiscer dans un processus collectif. Autrement dit une conscience collective, ça s’en va toujours vers une secte.
Ça demande des gens intelligents dedans pour en sortir, autrement dit c’est comme : Tu t’en vas vers le Nord, OK ? Si tu n’es pas conscient, puis tu n’es pas conscient, puis tu n’es pas conscient, puis que tu n’ajustes pas constamment, constamment, une conscience collective, elle va devenir sectaire. La responsabilité d’un Homme qui travaille avec bien du monde, c’est de toujours s’assurer qu’il s’en va toujours vers le Nord, toujours vers le Nord. Parce qu’une secte, c’est comme un avion, un avion c’est toujours poussé par le vent, il faut que tu l’amènes vers le Nord. Si vous pensez qu’une secte n’a pas besoin d’être ajustée vers le Nord, vous êtes déjà dans une secte. Si le monde dans… D’une conscience collective, ne s’occupe pas ensemble : “Où est-ce qu’on s’en va là ? Va-t-on vers le Nord là ? Et puis c’est quoi le Nord” ? C’est le respect intégral de vos individualités.
Ça fait que si vous avez du monde dans un groupe collectif qui ne respecte pas intégralement l’individualité, à ce moment-là même si vous avez des bonnes intentions, puis même si vous n’êtes pas intéressés à faire de secte, vous vous en allez vers ça, les forces astrales vont vous amener vers ça. Peut-être pas tout de suite, peut-être pas dans un an, peut-être pas dans deux ans, mais moi je regarde à cinq ans, dix ans, quinze ans, trente ans. Ça fait qu’une secte ou une conscience collective qui s’ajuste, puis qui s’ajuste, puis tout le monde s’ajuste vers le Nord qui est l’individalité de l’Homme, à ce moment-là ce n’est plus une secte, là c’est une conscience collective individualisée créative, c’est extraordinaire. Ça n’existe pas pour le moment.
Mais aussitôt qu’on perd le Nord, ou qu’un ou plusieurs individus commencent à perdre le Nord, puis que d’autres ne sont pas capables de reprendre leur individualité, ou ne sont pas capables d’être vigilants pour toujours garder l’individualité, respecter l’individualité, s’assurer l’individualité… Parce que c’est seulement l’individualité qui est fondamentalement, fondamentalement, fondamentalement absolue chez l’Homme. Il n’y a pas d’autre chose que ton individualité qui est fondamentalement absolue. Ça fait que ce n’est pas les idéologies, ou les formes de pensée qui sont plus ou moins ajustées qui font partie du mental des Hommes, qui forment une conscience collective, ou des pensées qui viennent de plans parallèles, c’est l’individualité de l’Homme qui est absolue.
Puis un jour, ben, si vous êtes ensemble, puis vous formez une conscience collective, ce qui est merveilleux, mais vous perdez contact, vous perdez la notion de l’importance que chacun de vous autres, dans une conscience collective, vous avez le rôle, le droit, de vous assurer que ça s’en va toujours vers le Nord, à ce moment-là, parce que vous avez peur de confronter l’autorité, parce que vous avez peur de confronter celui qui est techniquement le maître, ou celui qui est le plus en vibration ou ceux qui sont le plus en vibration, vous êtes faits à l’os. Puis si vous êtes dans des collectivités comme ça, puis que vous êtes en contact avec ma personne, je vous assure que je vais tout casser.
DM : Bon, comment vous cassez ?
BdM : Je vais casser parce que je vais aller au plus haut, puis je vais casser plus haut, pour toujours ajuster, pour toujours m’assurer que les individus sont toujours totalement intégralement respectés.
DM : Bon, mais vous cassez quoi ?
BdM : Je casse la volonté de l’autre de rester dans son astral qu’il ne voit pas.
DM : OK.
BdM : Si je ne le fais pas physiquement, moi je vais le faire sur les plans, mais je vais le casser.
DM : Vous cassez le besoin que l’entité a, à travers un individu, d’avoir l’ascendant sur quelque chose ?
BdM : Non, je casse les voiles, je brise les voiles.
DM : C’est-à-dire que vous donnez à l’individu qui est assujetti l’occasion de se situer ou de voir ?
BdM : De voir, c’est ça. S’il est intelligent, il va voir, il va dire OK. Ça fait que si je dis : “Wouap ! T’es rendu là, t’es rendu 20°Est du Nord là, ajuste-toi”. Ça fait que s’il est intelligent il s’ajuste. S’il s’obstine avec moi, je casse : ça fait que c’est comme ça que je protège l’individu, que je protège des individusn, puis que je leur parle.
DM : OK. Comment un individu peut se révéler à lui-même sur son identité pour faire face à – parce qu’on a tous besoin d’une collectivité, il faut fonctionner collectivement, matériellement, socialement, on n’a pas le choix – mais comment on peut se révéler à nous-mêmes cette individualité-là, comment on peut la faire émerger ?
BdM : OK. OK. En n’ayant jamais peur de quelqu’un.
DM : De confronter l’autorité ?
BdM : En n’ayant jamais peur de confronter l’autorité. Quand je dis confronter, je ne parle pas “confronter” dans un sens négatif, mais de faire voir, de faire voir, de faire voir, de faire voir. Ça fait que si l’Homme a suffisamment de lumière, il va voir si l’autorité c’est réellement de la belle autorité, parce que de la belle autorité, de la grande autorité c’est pas “autoritatif”. De la grande autorité, c’est simplement une mise en vibration de l’Homme, c’est simplement une conscience qui est plus vibrante, qui est plus sensible.
Il y a des Hommes qui sont plus sensibles que d’autres. Ça, dans le processus créatif, ça crée de l’autorité. Mais ce n’est pas de l’autorité psychologique, ce n’est pas de l’autorité de maître, ce n’est pas de l’autorité de dictature, ce n’est pas de l’autorité de domination, c’est un faisceau, c’est un phare. Une autorité, c’est supposé être un phare. Un Homme qui est dans une lumière vibratoire, qui a un taux vibratoire qui voit un petit peu plus loin, c’est un phare, ça fait que c’est lui, parce qu’il voit un petit peu plus loin à travers des formes, à travers… (Coupure enregistrement)…
(Reprise enregistrement en cours) (…) Mais le problème, c’est qu’on ne parle pas rien que de moi, puis on ne parle pas rien que de gens que je connais, on parle de ce qui se passe dans le monde. C’est plein de personnes dans le monde, aux États-Unis, en Europe, ainsi de suite, qui sont en relation avec des Hommes qui sont charismatiques, puis qui ont de la parole, puis qui ont quelque chose en main, ces gens-là c’est de l’autorité qu’ils dispensent.
Et l’Homme, je parle de l’Homme conscient, l’Homme conscient ne vivra plus demain par rapport à aucune forme d’autorité, il vivra par rapport à un phare. Il dira : “Ah ! Ce phare-là, il voit ça, c’est intéressant”. C’est ça de l’autorité. Autrement dit de l’autorité, c’est prépersonnel. De l’autorité ce n’est pas personnel, quand ça devient personnel de l’autorité, ça devient dangereux et si c’est spirituel, si c’est occulte, si c’est biblique, c’est très dangereux.
DM : Donc c’est l’impression que l’individu a un rôle à jouer pour d’autres qui fait le danger de son autorité, qui fait qu’il est astralisé ?
BdM : L’impression que l’individu a d’être indispensable.
DM : Indispensable dans un environnement quelconque ?
BdM : Oui. À partir du moment où un individu pense qu’il est indispensable, il est fait à l’os, puis ceux qui sont avec lui sont faits à l’os. C’est ça le caractère psychologique, politique, astral de l’autorité. Tandis qu’un Homme qui est conscient, il n’est pas indispensable.
DM : Pourquoi ?
BdM : Il n’est pas indispensable, pourquoi ? Il n’est pas indispensable, parce qu’il n’a pas besoin de rien.
DM : Lui n’a pas besoin de rien ?
BdM : Non.
DM : Moi j’aurais pensé qu’il n’était pas indispensable, parce qu’il sait que les autres vont éventuellement disposer de la même autorité que lui ?
BdM : Il n’est pas indispensable, parce qu’il n’a pas besoin de rien, autrement dit si tu prends un Homme conscient qui, psychiquement, n’a pas besoin de rien, ça veut dire quoi ça : “n’a pas besoin de rien” ? Ça veut dire qu’il peut faire n’importe quoi.
DM : Il ne se définit pas par rapport aux autres ?
BdM : Il ne se définit pas par rapport aux autres, il ne se définit pas par rapport à une mission, Il ne se définit pas par rapport à une philosphie, Il ne se définit pas par rapport à une idéologie, Il ne se définit pas par rapport à une forme quelconque d’autorité. Si moi, tu me dis demain matin : “Je ne vais plus t’interviewer”, ben, je vais ouvrir ma gazette “patates frites”.
DM : Ou tu vas trouver un autre intervieweur ?
BdM : Pas nécessairement, non parce que tu es le dernier.
DM : Ah bon !
BdM : Ça fait que je vais m’ouvrir ma gazette “patates frites”, ça va être très bien, je ferai des belles patates frites, parce que je n’ai pas besoin, je n’ai pas besoin d’être Bernard de Montréal pour être bien dans ma peau.
DM : Ah ! OK. OK.
BdM : Je n’ai pas besoin de mon rôle ou du charisme du personnage qu’on appelle Bernard de Montréal pour être bien dans ma peau. J’ai besoin de la paix pour être bien dans ma peau. Si je commence, si je continue en public, c’est parce que j’ai la paix ; si je n’avais pas la paix, ben, je me ferais ma gazette “patates frites”, je pourrais m’ouvrir un restaurant, je ferais des bons steaks, j’aurais du fun, comprends-tu ce que je veux dire ? Autrement dit tu n’as pas besoin.
Tandis qu’un Homme qui est dans l’autorité, il a besoin de ça, c’est ça qui est dangereux, ça fait que c’est pour ça qu’il est toujours obligé d’ajuster, d’ajuster, puis d’ajuster… Pour moi là, la mesure d’un grand Homme, c’est d’être capable de dire : “Woup, tu t’en vas un petit peu à droite”, autrement dit quand tu es consient, puis tu vois, tu es capable de comprendre pourquoi est-ce que : Woup, il y a un petit coup de vent qui amène une personne à droite, c’est normal les êtres humains ont de la personnalité, bon.
Mais quand tu es capable de dire à un Homme : “Woup, tu t’en vas à droite”… “Ah OK. Je m’en vais à droite, hop là, je m’en vais à gauche, OK. Je m’arrange”. Le capitaine, quand il dit au gars en arrière dans le bateau : “Tasse de 10°”, le gars il tasse de 10°. Bon, si le gars, il veut ne pas tasser de 10°, à ce moment-là lui il est dangereux. Comprends-tu ?
DM : Oui, c’est un fait !
BdM : Un Homme pour moi, un Homme qui est intelligent, un Homme qui travaille avec les Hommes là, qui dit : “Là, tu tasses de 10°”, puis il tasse, ça pour moi c’est un grand Homme. La grandeur de l’Homme pour moi elle est là. C’est là que je mesure.
DM : Bernard, si on fait l’autopsie d’un gourou ou d’un maître, qu’est-ce qui fait qu’un individu s’accroche autant à un rôle, qu’est-ce qui peut se produire dans la chimie de son mental ?
BdM : Parce qu’il se donne de l’importance.
DM : Oui, mais c’est quoi le fondement de ça ?
BdM : Parce qu’il se donne de l’importance, puis en se donnant de l’importance, il se crée une identité, puis en se créant une identité, il l’enlève aux autres. L’Homme c’est un vampire, l’ego inconscient est vampirique. Ça fait qu’en se créant de l’importance il l’enlève aux autres, alors qu’un Homme qui serait conscient, il va donner de l’importance aux autres, il en donne de l’importance.
Moi j’appelle ça donner du crédit. Je t’en ai donné du crédit pendant des années, puis des années, puis des années, puis des années, c’est ça quand t’es conscient tu donnes du crédit. Parce que si un Homme a un potentiel, si un Homme a un bel ego, si un Homme a une certaine conscience, à ce moment-là tu lui donnes de l’importance, tu lui donnes du crédit. Tandis qu’un Homme qui est sectaire, un Homme qui est gourou, “gourouïque” ou “gouroueux”, il ne veut pas donner d’importance, il veut lui, avoir de l’importance. Ça, c’est très dangereux, donc automatiquement il l’enlève aux autres.
DM : OK. C’est son incapacité de s’effacer ?
BdM : C’est son incapacité de s’effacer, c’est la crainte que s’il fait ça, il disparaît.
DM : Bernard, diriez-vous qu’un initié a l’aptitude de détruire ce qu’il a construit, alors que le maître lui n’est pas capable de détruire ce qu’il a construit ?
BdM : Un initié détruit toujours ce qu’il construit pour aller plus loin dans sa construction. C’est les lois occultes.
DM : Bernard, c’est quoi la mécanique qui fait qu’on a besoin de détruire ce qu’on a construit, comme vous dites, pour aller plus loin ?
BdM : Ce n’est pas qu’on détruit, on raffine, quand tu raffines, tu détruis.
DM : Pourriez-vous m’expliquer un petit peu ?
BdM : Quand tu raffines, tu détruis, parce que l’Homme quand il crée quelque chose initiatiquement, si tu crées une forme, quand il crée une forme, l’Homme a l’impression que la forme est stable, elle n’est pas stable la forme, elle est temporaire pour aller plus loin dans le perfectionnement de la forme. Ça fait que si tu détruis, tu ajustes. Détruire ça veut dire ajuster, puis tu ajustes, puis tu ajustes. Mais si tu parles à un Homme qui est intelligent, il sait que tu ne détruis pas, il sait que tu ajustes. Si tu parles à un Homme qui n’est pas intelligent, il pense que tu détruis.
DM : Parce qu’il a l’impression de construire quoi ?
BdM : Parce qu’il a l’impression qu’il perd du pouvoir, il a l’impression qu’il perd le contrôle, il a l’impression… Puis c’est une illusion. Un initié ça n’enlève pas à l’Homme ce qu’il donne, ça ajuste. Parce que l’Homme va astraliser constamment ce qui vient d’une certaine conscience. C’est normal, parce qu’il ne connaît pas les lois occultes de l’action.
L’Homme qui pose une action aujourd’hui, il ne sait pas ce que ça va faire dans dix ans, ce que ça va faire dans quinze ans, puis ça, ça se passe à tous les niveaux de la société. Les gens, les industriels, les scientifiques qui ont posé des actes voilà dix, vingt, trente, quarante, cinquante ans, aujourd’hui ils voient ce que ça donne, ils n’ont pas conscience de leurs actes. S’ils avaient été conscients de leurs actes ces gens-là, ben, leur source leur aurait dit : “Tu ne peux pas faire ça en laboratoire, parce que dans vingt-cinq ans ça va faire telle affaire dans la société”.
L’Homme est inconscient, ça fait qu’au niveau des cercles, au niveau des groupes, au niveau des organisations, au niveau des collectivités, c’est la même chose, l’Homme n’est pas conscient. L’Homme ne sait pas qu’il est impossible de rester à ton magnétique Nord quand tu n’es pas en fusion, il faut que quelqu’un t’ajuste, puis t’ajuste. Quand tu as une certaine conscience, tu es capable de rester dans le Nord magnétique, tu restes tout le temps là parce que tu es dans une conscience vibratoire, mais tant que tu es dans ta personnalité, tu n’as pas une conscience vibratoire, tu n’as pas de contact avec le plan mental, tu n’es pas capable de comprendre la conséquence de tes actes.
Automatiquement, il faut que quelqu’un te dise : “Woup ! Tu es rendu 10° à l’Est là”. Si tu es grand, tu ajustes ta barre, ce n’est pas grave ça, ajuster ta barre, mais si tu n’ajustes pas ta barre, là tu n’es plus grand, là tu es un “petit cul” là. Là tu es dangereux, et puis éventuellement il faut que tu sois détruit, ou la vie va te détruire, ou les évènements vont te détruire.
DM: Bon. L’individu qui a à vivre dans une collectivité, vous avez dit qu’il recherchait une famille. À un certain niveau, on voit l’éclatement d’une multitude de familles aujourd’hui, quasiment un couple sur deux qui est en voie de séparation. Les gens qui ont besoin de ces noyaux familiaux là, ils retrouvent un intérêt, ils trouvent une certaine aisance ou une satisfaction dans les collectivités. Comment peut-on départager ce que la collectivité nous apporte de bon avec le fait de développer notre individualité qui exige, dans certains cas, une forme de coupure ou de retrait de la collectivité ? Comment peut-on arriver à… Parce que dans une secte il n’y a pas juste des mauvais côtés, il y a des avantages marginaux dans un sens ?
BdM : Parlez-moi pas de ça !
DM : C’est le sujet de la deuxième partie !
BdM : Ne me dites pas que dans une secte il y a des avantages, parce qu’à long terme, pour moi, dans une secte, il n’y en a pas d’avantages. Quand je regarde à long terme, il n’y en a pas. Il ne peut pas y avoir d’avantages quand déjà c’est désavantageux !
DM : Ouais, mais je regarde ça au niveau de la masse économique ou des aptitudes à l’intérieur de certaines sectes ?
BdM : Parlez de conscience collective ! Vous ne pouvez pas employer le mot “secte”. Si vous employez le terme “secte”, ça me met en vibration puis je vous le dis différemment. Si vous me parlez de conscience collective du monde ensemble, bababababa… Là, c’est une autre paire de manches.
DM : Bon. Les gens qui viennent à nos portes le Dimanche régulièrement, qui viennent nous donner des petits pamphlets, ils ont des avantages à vivre dans ces conditions-là pour pouvoir maintenir ça. Tu ne peux pas être endoctriné au point de ne pas voir clair dans certains éléments, il faut qu’il y ait un avantage, il faut qu’on t’ait donné une protection sociale pour un emploi, il faut qu’on t’ait donné à travers le regroupement d’un job, il faut qu’on t’ait donné des éléments de survie pour…
BdM : Vous parlez d’une secte là ou de…
DM : La deuxième partie, Bernard, c’est le danger des sectes !
BdM : Ah ! Tu me parles d’une secte là ! OK.
DM : Oui.
BdM : En tout cas une secte c’est une secte, une secte c’est anti-Homme, une secte c’est anti-lumière, une secte c’est anti-individualité, pour moi il n’y a pas d’avantages, ça fait que même si tu y es temporairement, tu ne vas pas en avoir.
DM : OK. Bon.
BdM : Ça veut dire que : Parlez-moi pas de secte (rires du public) ! Mais on peut parler de secte, mais je veux dire, ne me parlez pas d’avantages d’une secte, parce que vous les voyez tout de suite les avantages, mais dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans, il y a des désavantages. Puis même si vous dites : “Ben, je suis bien”… Là, je voudrais en nommer une de secte, mais je ne peux pas la nommer : “Bon, ben, je suis bien”, tu es bien par rapport à la secte là, parce que tu ne sais pas d’autres choses.
Autrement dit, ça c’est comme les gens qui vont dire : “Tu ne souffres pas de ce que tu ne connais pas”. Ça, je l’ai entendue souvent celle-là : “Tu ne souffres pas de ce que tu ne connais pas”. Bon, ben, quand une personne est capable de dire : “Tu ne souffres pas de ce que tu ne connais pas”, c’est parce qu’elle ne connaît rien, c’est parce qu’elle ne sait rien : “Tu ne souffres pas de ce que tu ne connais pas”, faut-il être con ! C’est parce qu’elle ne sait rien, si elle savait quelque chose, elle ne pourrait pas dire : “Tu ne souffres pas de ce que tu ne connais pas”.
Alors de dire : “Tu ne souffres pas de ce que tu ne connais pas”, on est bien là dans notre petite affaire en Arizona, il y a du soleil, on mange tous les jours, le gourou il est fin, il nous amène des messages d’en haut : “Tu ne souffres pas de ce que tu ne connais pas”, mais dans le temps, tu vas réaliser une expérience quelconque, si tu es moindrement allumé. Si tu n’es pas allumé, ben, tu vas faire partie de la secte, puis ça fait partie de ton karma, il y a un karma dans une secte. Tous les gens qui sont dans les sectes ont des liens karmiques.
DM : Entre eux ?
BdM : Ben, c’est évident, c’est évident, puis c’est de gros liens karmiques, c’est pour ça que quand tu rentres dans une secte, c’est “toffe” (difficile) de sortir de tout ça, c’est des gros liens karmiques. Je vais te dire une chose, c’est très intéressant pour l’Homme de vivre avec l’Homme, les parents, d’être en relation avec l’Homme, d’être enveloppé par une sorte d’humanité, c’est très intéressant pour l’Homme, pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas d’individualité. C’est très dur de vivre sur une planète expérimentale qui est techniquement dans un état de désagrègement au niveau valeurs, puis te connecter à une secte qui va te sécuriser temporairement, parce que pour ton individualité seule devant toute la turbulence mondiale actuelle, c’est très “toffe”, très “toffe”.
DM : Bernard, est-ce qu’il faut faire face à la survie seul ou c’est préférable, si on est intelligent, de faire face à la survie en collectivité ?
BdM : Faire face à la survie, vous devriez le faire en collectivité mais ne jamais perdre votre individualité. Si vous perdez votre individualité, si ça risque de saper votre individualité, vous êtes mieux de “crisser” ça là, puis de faire votre survie seul. Parce que c’est très long le raffinement d’une conscience collective, il y a bien des individus là-dedans, c’est bien, bien, bien là ! Il ne faut pas que tu perdes de vue ça. Ça dépend des individus, il y a des individus qui ont plus de résistance que d’autres, il y a des individus qui sont capables de garder leur individualité à travers une collectivité plus que d’autres. Ça dépend du psychisme de chacun, ça dépend de la conscience de chacun.
Mais techniquement, si l’Homme est dans une conscience collective, et qu’il perd son individualité, éventuellement il va être obligé de se réveiller puis de la reprendre son individualité. S’il ne la reprend pas, il va être étouffé par la conscience collective, et à ce moment-là la conscience collective l’étouffe malgré lui, ça va devenir une secte, il va en faire une secte.
DM : Je vais poser une autre question, elle est croche celle-là. Est-ce que c’est possible d’être individuel sans moyens financiers ?
BdM : C’est possible d’être individuel sans moyens financiers ? Être individuel, c’est de la conscience, ça n’a rien faire avec le moyen financier. Le moyen financier, ça fait partie de ta conscience créative ou ça fait partie de tes talents. Une personne qui n’a pas de moyens financiers, dans le sens d’une personne qui aujourd’hui dans le monde occidental n’est pas capable de se trouver un job, c’est une personne qui a des gros problèmes. Quand bien même tu travaillerais comme “waiter” (serveur), comme “taxi driver” (chauffeur de taxi), une personne qui n’est pas capable de se créer un moyen financier pour manger, se donner un toit puis se vêtir, elle manque d’adrénaline.
Puis une personne qui rentre dans sa conscience créatrice, éventuellement elle en arrive à pouvoir explorer toutes ses possibilités, parce qu’elle a accès à beaucoup d’énergie créative. Ça, c’est la conséquence de la conscience. Mais avant ça, l’Homme devra être capable… Ce n’est pas normal aujourd’hui dans notre société qu’un Homme ne soit pas capable de prendre soin de son linge, son loyer puis sa bouffe. Là, tu as un gros problème. Souvent ces gens-là vont aller dans des sectes, pour se faire “bouffer” littéralement, pour se faire vêtir, pour avoir un “loyer” (un toit), puis se faire nourrir. Ça, c’est abominable !
DM : Donc c’est une sorte de bien-être social qui fonctionne… ?
BdM : Ce n’est pas une sorte, c’est du bien-être social ! Ce n’est pas une sorte !
DM : OK. OK. J’essayais d’adoucir !
BdM : Ben, n’adoucis rien ! (rires du public).
DM : OK. Bernard, si un individu se forme une individualité de la façon dont vous parlez, ça veut dire, qu’il a une capacité…
BdM : Ça ne se forme pas une individualité, c’est pas un “mobidol” ça. Tu grandis dedans, au fur et à mesure où tu prends conscience de ta réalité, au fur et à mesure où tu apprends à te protéger à tous les niveaux, tu rentres dans ton individualité, c’est le résulat de ça, c’est une conséquence de ça.
DM : Donc l’individu grandit en puissance automatiquement ?
BdM : Tu grandis en puissance automatiquement, c’est inévitable, tu ne peux pas faire autrement.
DM : Donc inévitablement l’individu se tourne vers la collectivité ?
BdM : Inévitablement l’individu se tourne vers lui-même et échange avec la collectivité, est en relation, en symbiose, avec la collectivité. À ce moment-là il ne risque plus de se faire manger par elle. Donc à ce moment-là, il devient un système de “check and balance”.
DM : Par lui-même ?
BdM : Lui-même devient une source de “check and balance”, c’est un exemple. Tu en es un bon exemple, tu es un individualiste invétéré. Tout ce qui est collectif pour toi, tu regardes ça avec des grands yeux. Bon, ben ça, c’est ça qui t’a sauvé ton cul. C’est ça qui t’a permis d’aider bien du monde à voir à travers. C’est ça ! Tu n’es pas plus mal en point parce que tu respectes ton individualité, au contraire.
La collectivité bénéficie de cette science-là, de cette conscience-là, de ce regard-là que tu as, à cause de ta sensibilité pour les Hommes, en attendant qu’ils rentrent dans leur propre sensibilité, malgré son âge. Ça ne veut pas dire que tu détruis la collectivité, au contraire. Mais tu regardes : “Est-ce que ça s’en va à droite, 10°”… Quand ça s’en va de 10°, tu vibres, hein, puis tu placotes, tu parles, hein ? C’est ça, c’est ça que tu as à faire !
DM: Mais est-ce que tout individu qui vit son individualité va vivre ce comportement-là, va avoir ce comportement-là ? Est-ce que tout être qui est individualiste a automatiquement, vis-à-vis des gens qui prennent…
BdM : Tout être qui est individualisé va en arriver éventuellement à chercher à travailler – parce qu’on est sur le plan matériel – à travailler avec des êtres qui sont individualisés. Quand tu travailles avec des êtres qui sont individualisés, c’est un grand plaisir. C’est extraordinaire de travailler avec des êtres individualisés, pourquoi ? Parce que tu crées ici tu crées des choses, tu fais des choses, mais tu ne perds pas ton individualité ! C’est de l’échange, c’est du respect mutuel, tu deviens un canal, lui devient canal, puis vous explorez ensemble vos propres vertus, vos propres capacités créatives, c’est ça de l’individualité. Là, tu peux faire des choses sociales, humainement parlant, collectivement parlant, extraordinaires.
DM : Donc automatiquement, Bernard, la possibilité, je dirais, même occulte qu’une secte puisse se créer, quand il n’y a pas un individuel ou un individualiste dans un milieu donné, c’est impossible ?
BdM : Ça dépend parce que tu peux avoir un individualiste dans une secte qui, éventuellement, va se faire rejeter par la secte, parce que la secte va le mettre à la porte, parce que la secte ne pourra pas l’intégrer. Pour qu’un individu puisse faire sauter le caractère sectaire d’une conscience collective comme ça, il faudra qu’il sache réellement où est-ce qu’il s’en va ! Il faudra qu’il prenne de la puissance, il faudra qu’éventuellement il en arrive en confrontation directe avec celui qui contrôle la secte. Là, à ce moment-là il la fera sauter, puis là il dissoudra la secte. Moi si je devais entrer dans une secte demain matin, elle sauterait demain soir (rires du public). Je te donne le principe.
DM : Oui, oui, c’est “le comment”, moi, qui m’intéresse (rires du public).
BdM : Je te donne le principe.
DM : Oui. Pourrait-on avoir la formule chimique ? (rires du public). Quel genre de conversation qui se passerait entre le gourou… ?
BdM : Pose donc une autre question là (rires du public).
DM : Non, mais c’est parce que la cassette, elle va se promener, puis il y a des gens qui vont prendre des trucs …
BdM : “Gamez-moi” pas dans vos sectes !
DM : OK. Bernard, l’individualité, c’est ce que les gens cherchent. Qu’est-ce qui fait que c’est si difficile de vivre de cette dimension-là ?
BdM : Parce que l’Homme se refuse d’être ce qu’il est, et il s’assoit à être ce que d’autres pensent qu’il devrait être.
DM : C’est qu’on prend trop de temps à regarder ce que les autres pensent de nous autres ?
BdM : On prend énormément de temps à regarder ce que les autres pensent de nous autres, à se plier à la volonté des autres, à se plier à l’énergie des autres, on passe notre temps à “baiser le cul” de l’Humanité autour de nous autres, c’est clair et net !
DM : Pour tirer quel avantage ?
BdM : Pour tirer des avantages qui sont proportionnels à nos faiblesses, nos craintes, puis nos insécurités… Très clair, très net.
DM : Juste faire du maquillage ?
BdM : C’est ça !
DM : Un individualiste n’a aucun maquillage ?
BdM : Un individualiste, c’est du granit… L’individualiste… Sais-tu qu’est-ce que c’est un individualiste, pas l’individualiste dans le sens du Larousse là, un Homme individualisé, c’est terrible.
DM : Dans quel sens ?
BdM : Dans le sens que c’est comme un diamant qui peut gratter n’importe quelle surface, qui peut faire vibrer n’importe quelle surface. Puis s’il ne fait pas vibrer, s’il ne fait pas gratter sur le plan matériel, il peut le faire sur un autre plan. La conscience c’est très… De l’Esprit c’est très grand, puis c’est très puissant. Et l’Esprit de l’Homme dans l’évolution deviendra très grand et très puissant, et au cours des siècles, la civilisation se transmutera, se transformera à un tel point que l’Homme n’aura même pas de mémoire de ce qu’il vit aujourd’hui.
DM : Par rapport aux plans, c’est-à-dire par rapport à ce que ça peut représenter comme connexion, la source avec l’individu, l’ego, c’est quoi de l’individualité pour eux autres ?
BdM : Pour un humain ? L’individualité c’est la matérialisation de “leur” performance sur la Terre.
DM : De leur performance ?
BdM : Oui !
DM : Pourquoi vous dites “performance” ?
BdM : La performance ? Eux autres sont en dehors du corps matériel, sont en dehors de l’astral. L’Esprit c’est une intelligence qui est dans l’intemporel cosmique, puis quand il connecte avec l’Homme sur le plan matériel, qu’il fusionne avec l’Homme puis qu’il s’unifie avec l’Homme, qu’il établit son équilibre avec l’Homme, puis que l’Homme rentre dans son individualité mentale, c’est-à-dire qu’il sort complètement des lois d’oppositions planétaires par rapport à sa conscience, à ce moment-là, l’Esprit agit à travers l’Homme, puis l’Homme agit à travers l’Esprit. Ça fait que quand l’Esprit agit à travers l’Homme, l’Homme devient un initié, puis quand l’Homme agit à travers l’Esprit, à ce moment-là l’Homme devient réellement occulte.
DM : Est-ce qu’un être individualisé est libre de tout doute ?
BdM : L’être individualisé n’a aucune conscience fondée sur la croyance, donc il est totalement imperméable à l’astral qui cherche à créer dans l’Homme une forme quelconque d’approbation psychologique pour son ego. Donc il est totalement irréversible et totalement intouchable psychiquement et psychologiquement. Il est intégral.
DM : On ne peut pas avoir d’êtres qui ont des personnalités astralisées qui sont individualisés, c’est impossible ?
BdM : Ça fait partie de l’évolution de l’Homme. Ça fait partie de l’évolution, l’individualisation de l’Homme, ça fait partie de l’évolution. Et dans l’évolution, l’Homme sera parfaitement individualisé et l’Homme ne sera pas, à aucun niveau, ni matériel, ni psychique, influençable. Sa connexion avec le plan mental, les circuits universels, sera totalement télépathique, mais sera sous son contrôle, dans ce sens qu’il aura éliminé complètement la naïveté de sa conscience spirituelle.
Et il aura éliminé complètement la croyance, et il vibrera la pensée, et il vibrera la communication. Et cette communication-là, quand il la vibrera, elle devra être parfaitement harmonisée à sa volonté planétaire, qui sera en même temps sa volonté cosmique. Il n’y aura pas de différence entre l’Homme planétaire puis l’Homme cosmique, il n’y aura pas de différence entre la conscience éthérique, la conscience matérielle, puis le centre de lumière qui fait partie de la liaison de l’Homme et de l’Esprit.
L’Homme sera réellement un immortel dans le sens que, passant du plan matériel il passera au plan éthérique, ne perdra pas conscience, restera en communication télépathique, autrement dit pourra continuer à vivre la communication avec les circuits universels, ne rentrera pas en forme astrale pour perdre le contact avec la pensée. Autrement dit un Homme qui meurt et qui continue de penser, c’est un Homme qui n’est pas mort. Il est immortalisé dans sa conscience et il n’appartient pas au royaume de la Terre.
DM : Pour les plans astraux, un Homme qui s’individualise, ça équivaut à quoi ?
BdM : Ça équivaut à une révolution perpétuelle.
DM : Pour eux autres ?
BdM : Pour eux autres. C’est ce qu’ils redoutent le plus.
DM : Est-ce qu’ils ont tendance à fuir ça ou à s’attaquer plus à ces êtres-là ?
BdM : Ça dépend de leur intensité, ça dépend de leur tête de cochon, ça dépend de leur niveau de spiritualité, ça dépend de l’autorité spirituelle qu’ils ont, ça dépend des royaumes qu’ils contrôlent, ça dépend des statuts spirituels planétaires, astraux, qu’ils ont. Et ça dépend aussi de leur karma à être transmuté.
DM : On parle de l’individu qui vit ça là ?
BdM : Oui.
DM : OK.
BdM : Un Homme conscient, c’est plus scient qu’un être en forme astrale sur les plus hauts plans de la mort.
DM : Ça peut aller jusqu’où la science de l’astral ?
BdM : La science de l’astral, ça n’a pas de limites, ça fait partie de la complète mémorisation de l’Homme, ça fait partie de la parole de l’Homme, ça fait partie de son action dans les archives universelles, ça fait partie de son autorité sur les morts. Ça va jusque là !
DM : Vous voulez dire qu’un Homme conscient a autorité sur les morts ?
BdM : Oui, il a autorité sur les morts, parce que les morts ne sont pas capables de le regarder dans l’éther mental de ses yeux. Ils sont obligés de se retourner le visage, parce qu’ils brûlent !
DM : Ils brûlent ? Ils brûlent par rapport à quoi ?
BdM : Ils brûlent par rapport à sa lumière.
DM : OK. Donc quand les gens vivent – je ne peux pas prendre le mot exorcisme – mais quand ils vivent un dégagement de certaines entités, ils vont souvent parler d’une brûlure au plexus. Ça, c’est une entité qui quoi ? Qui décolle, qui se dégage ?
BdM : Qui se retire !
DM : Quand ça se passe ce phénomène-là, est-ce qu’on peut dire que l’individu s’individualise ?
BdM : Oui, oui.
DM : Qu’est-ce qui se passe comme processus d’individualisation à ce moment-là ? Parce que l’individualité à ce moment-là, ce n’est pas une façon d’être, ce n’est pas une attitude, ça a l’air d’être une vibration, un état de conscience.
BdM : Qu’est-ce qui se passe ?
DM : C’est quoi, qu’est-ce qui se passe exactement ?
BdM : C’est qu’il est pénétré de plus en plus de sa lumière, de sa propre lumière, puis c’est cette pénétration-là qui crée un choc dans l’astral, puis qui force les entités à se retirer. Quand une entité se retire, par exorcisme ou par transmutation, ce n’est pas que l’entité se retire par sa propre volonté, c’est que l’entité se retire, parce qu’elle est obligée de se retirer. Elle n’a pas le choix. Ça fait que ce que l’Homme vit, le feu qu’il vit, c’est son propre feu, ce n’est pas le feu de l’entité. Et l’entité, elle, est brûlée par son feu.
DM : Est-ce que l’entité continue d’orbiter autour de l’individu ?
BdM : L’entité, ça dépend de l’individu, ça dépend de sa vibration, ça dépend de sa lumière, ça dépend de sa conscience. Si sa conscience est assez grande l’entité se replie, ou d’autres entités – parce que souvent les entités travaillent ensemble – elles se replient, puis l’Homme rentre dans son individualité, rentre dans sa paix, puis éventuellement elle devient permanente.
DM : Bernard, une dernière question. On est conscient à travers votre instruction des phénomènes astraux. Est-ce que dans un laps de temps d’une vie, un individu a le temps d’entièrement s’individualiser ?
BdM : Oui. Oui.
DM : C’est faisable, avec l’instruction que vous avez donnée ?
BdM : Oui. Avec l’instruction oui, pas l’instruction que j’ai donnée, avec l’instruction. L’instruction, ça ne m’appartient pas, ça fait partie de la science de l’Homme. La seule chose, c’est que c’est plus facile pour moi de rentrer dans ces réserves-là, dans ces plans-là que pour l’Homme en général. Mais l’instruction, la science de l’invisible, la science des plans, jusque dans la matière, la science universelle, ça appartient à tous les Hommes. C’est tout encodé dans notre lumière ça. Ça fait partie de notre lumière. La lumière de l’Homme c’est de l’instruction. La lumière de l’Homme c’est de l’instruction !
Donc chez certains Hommes la lumière est plus grande, donc il y a plus d’instruction, mais la lumière de l’Homme c’est de l’instruction. Quand un Homme est dans son instruction, quand un Homme est dans sa science, quand un Homme est dans son autorité créative, quand un Homme est dans son identité, c’est de l’instruction, ça fait que s’il parle, ça vibre, puis tu vas savoir que ce qu’il dit c’est ça, c’est de l’instruction. Ça fait que vous ne pouvez pas dire “l’instruction que je donne” !
DM : L’instruction qui passe par vous ?
BdM : C’est l’instruction, elle est là, c’est comme le soleil ça, l’instruction ! Il y a des Hommes qui vibrent plus, il y a des Hommes qui ont moins… Il y a des Hommes qui sont obligés de mettre des petites lunettes de soleil pour regarder le soleil, parce que ça brûle. Il y a des Hommes qui sont capables de regarder le soleil sans lunettes, c’est la seule différence. Ça fait que vous ne pouvez pas dire l’instruction que je donne, c’est que je peux regarder le soleil face à face.
DM : Est-ce qu’on peut s’attendre dans le futur à ce qu’il y ait des gens qui descendent d’autres aspects… ?
BdM : Ah ! Définitivement ! Pendant deux-mille-cinq-cents ans, puis ça va aller jusque dans la science matérielle ça. Il y a des Hommes sur la Terre qui vont créer de la musique, il y a des Hommes sur la Terre qui vont créer de l’architecture, il y a des Hommes sur la Terre qui vont matérialiser des cristaux. Il y a des Hommes sur la Terre qui vont matérialiser des Éthers de vie dans le plan éthérique, qui vont être d’une sublimité, d’une beauté tellement grande qu’on appellera ça dans le temps : Le Paradis Terrestre, qui est très différent du ciel, parce le ciel c’est pour les ignorants. Alors que Le Paradis Terrestre… Coupure. Fin.
mise à jour le 22/06/2024