DM-080 Les causes occultes de la délinquance
“DM : Ce soir, nous aborderons un sujet qui est assez médiatisé : “Les causes occultes de la délinquance”. Bernard, on remarque dans notre société moderne, une augmentation extrêmement sensible de la délinquance et même ici au Québec, un facteur de décrochage scolaire particulièrement accentué, particulièrement …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Ce soir, nous aborderons un sujet qui est assez médiatisé : “Les causes occultes de la délinquance”. Bernard, on remarque dans notre société moderne, une augmentation extrêmement sensible de la délinquance et même ici au Québec, un facteur de décrochage scolaire particulièrement accentué, particulièrement avancé. Est-ce que, dans ce qu’on parlait tout à l’heure, de tensions dans le développement du corps astral, est-ce que ces tensions-là sont plus sensibles chez les jeunes que chez les adultes ? Est-ce que la mise en situation d’une involution est plus sensible chez les jeunes que chez les adultes ?
Bernard de Montréal (BdM) : Les jeunes sont en évolution psychologique progressive, ils n’ont pas atteint un niveau d’intégration de personnalité, ils n’ont pas de référent personnel, ils ont les référents de la société où les référents parentaux, ils n’ont pas d’identité. Ils sont en voie de s’en créer une, d’identité, qui demeurerait quand même une identité involutive. Ils vivent dans des temps où l’ego n’est plus sécurisé par les valeurs traditionnelles. Donc quand je parle de valeurs traditionnelles, je parle de la religion et je parle d’une gestion équilibrée du patrimoine social. Ils vivent dans un temps où les forces de la civilisation deviennent de plus en plus impuissantes à contenir l’astral de la civilisation.
Ma fille me disait quelque chose dernièrement que j’ai trouvé très très intelligent. Je lui demandais : “Qu’est ce qui se passe aux États-Unis, qu’est ce qui fait que les États-Unis sont en train, en tant que pays, de réellement déborder à l’extérieur d’eux-mêmes, le bordel tout partout, la remise en question tout partout, la désorganisation systématique”… ? Et elle me disait que les Américains… D’ailleurs c’est un des peuples sur la Terre, les Américains sont une nation qui, à cause de l’affranchissement psychologique de leur structure sociale, donc religieuse, sociale, gouvernementale, ainsi de suite, à cause de cette liberté américaine, entre parenthèses, les Américains aujourd’hui sont incapables de contenir leur astral. Donc techniquement le peuple Américain sur la Terre est le peuple le plus astralisé au monde !
Et c’est rendu dans des registres de sophistication, tellement avancés que pour nous, les Américains, ou pour les peuples sous-développés, pas pour les Canadiens, mais pour les peuples qui évoluent, les Américains sont réellement un modèle. Et c’est vrai que les Américains sont un modèle, mais le modèle américain change constamment, “l’American Dream” des années 40, 50, 60, change, de sorte qu’aujourd’hui les Américains eux-mêmes se demandent s’ils vont revenir, s’ils vont le refaire, le reprendre, leur “American Dream”. Est-ce qu’il y en a un véritable, “American Dreams” !
Si nous revenons dans notre société qui, dans un sens, miroite un peu “l’American Dream” Américain, puisqu’on est un peuple ou une nation techniquement avancée sur le plan économique, social, on s’aperçoit que nos jeunes ont été forcés malgré eux, à vivre l’expérience, d’abord d’un système éducatif que les éducateurs remettent constamment en question. Les jeunes en même temps ont été amenés à vivre des expériences par rapport à la drogue qui est ce que j’appelle du “fachisme” (fascisme) intégral.
La drogue pour moi, c’est l’effort astral le plus poussé servant à la destruction des fondations de la civilisation occidentale. Les connexions astrales avec la drogue dans le monde, ce sont des connexions qui sont totalement, totalement sataniques, totalement voudouesques, totalement orientées vers la destruction des fondations de notre civilisation. Donc nos jeunes participent à ce processus-là parce qu’ils n’ont pas d’identité, parce que les parents ont perdu le contrôle sur leur éducation.
Puis les parents ont perdu le contrôle sur leur éducation parce que dans les années 60, quand il y a eu la révolution de la jeunesse, ou l’éloignement entre les jeunes et les parents, l’ancienne autorité parentale, ceci a été mis en relief à travers le grand et fameux catalyste de la drogue et aussi la musique. La musique des années 60 là, qui était aussi connectée à la drogue qui, jusqu’à aujourd’hui, continue dans le rap et tout ça, aux États-Unis, bon !
Alors les jeunes sont les héritiers d’une civilisation qui n’a pas pu contenir ses forces astrales. Donc je parle de la civilisation américaine qui déborde au Canada, qui déborde en Europe, ainsi de suite. Donc comment voulez-vous que les jeunes aujourd’hui qui sont réellement démunis, puissent vivre leur scolarité, leur jeunesse, leurs ambitions même idéalisées, comme nous, nous les avons vécues dans les années 60 ou 50.
C’est très difficile, à moins d’avoir des parents qui sont réellement au parfum, c’est-à-dire des parents qui ont réellement la capacité de s’entretenir avec le jeune, savoir où, ce qui se passe à l’extérieur ne vienne pas contaminer l’éther de leur maison, de leur chez eux – “tout en étant libéral” – dans le sens de permettre aux jeunes de vivre leur vie à l’extérieur, mais de ne pas ramener toute cette pollution-là, toute cette cochonnerie-là à la maison. Et ça, c’est un tour de force. Ça se fait quand les parents ont une certaine conscience et qu’ils ont commencé avec les jeunes dans un très bas âge à se préparer contre cette avalanche d’impressions astralisées qu’ils vivent à l’âge de treize, quatorze, quinze ans.
Mais tu ne peux pas commencer ça à l’âge de treize, quatorze, quinze ans, il faut que tu commences quand ils sont jeunes. Puis il y a toutes sortes de principes là-dedans, au niveau de l’éducation, au niveau de la responsabilité parentale, je ne veux pas rentrer là-dedans là, parce que je ne veux pas donner un cours en éducation. Mais les jeunes aujourd’hui sont les fruits de l’incapacité du foyer et de la société de leur assurer une voie suffisamment intelligente pour qu’ils puissent progresser sans trop de contraintes extérieures. Si cette voie-là n’est pas existante, ils vivent les contraintes extérieures qui créent en eux des contraintes intérieures et qui, éventuellement, fait de ces jeunes-là des êtres qui ne savent plus où mettre la tête.
DM : Est-ce qu’un jeune est plus handicapé qu’un adulte pour se prendre en main ?
BDM : Un jeune est plus handicapé qu’un adulte dans ce sens que le jeune doit d’abord se créer sa première fondation. Un adulte lui, qui a entre vingt-cinq, trente, quarante ans, puis ça va mal, le business va mal, la récession… Papapapapapa… Il traite avec une psychologie de son être, en fonction des évènements, mais toujours par rapport à une sorte de consolidation psychologique de son moi.
L’adulte lui, à vingt-cinq, trente, quarante, quarante-cinq ans, même s’il n’est pas conscient, il est quand même pour lui-même un personnage, il est vendeur, ou il est avocat, ou il est plombier ou il est boulanger, que ça aille mal en affaires ou que ça aille bien en affaires, il s’est créé un personnage, même s’il est fragmentaire ce personnage-là, même s’il peut sauter n’importe quand ce personnage-là, au moins il y a un personnage.
Tandis que le jeune lui, il n’en a pas de personnage, les parents n’ont pas été capables de l’aider à avancer pour qu’il se crée un personnage, la société est incapable ou le système d’éducation est incapable de lui assurer le temps, la disponibilité temporelle nécessaire, parce que ça prend un certain nombre d’années pour se créer un personnage.
Donc les jeunes aujourd’hui n’ont plus de personnage, et quand on n’a plus de personnage, qu’est-ce qui se crée ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Quand on était jeune dans les années 50, 40, bon il y avait Édith Piaf, il y avait Yves Montand, il y avait je ne sais pas moi, il y avait Elvis Presley. Bon ! C’était nos idoles parce que dans ce temps-là on était romantique… Mais on était capable de retourner notre attention, de reprendre notre attention, et de concentrer sur nos études, puis nous concentrer sur ce qu’on voulait faire, puis en fin de semaine on s’amusait avec Elvis Presley, on allait danser, puis ainsi de suite.
Tandis qu’aujourd’hui, les idoles, l’idolâtrie hollywoodienne, qui est rendue partout dans le monde, est en train de remplacer le personnage que le jeune n’est pas capable de se créer, parce que la société et les parents n’ont pas pu remplir un rôle. Puis je ne dis pas qu’ils n’ont pas pu remplir un rôle parce qu’ils n’ont pas voulu remplir un rôle, ce n’est pas les éducateurs, puis les systèmes éducatifs ou les gouvernements qui ne veulent pas remplir leur rôle, c’est que les forces astrales de la société moderne sont tellement puissantes que c’est rendu que les gouvernements ont les mains liées et les parents sont “faits à l’os”.
De sorte que les jeunes, quand ils regardent des gars comme Prince, puis des gars comme je ne sais pas moi, je ne les connais pas toutes ces idoles-là, Madonna puis toutes là, qui font des millions à chanter des chansons – premièrement, même ça, ça n’a pas d’allure, puis ça c’est une autre conférence, je ne veux pas rentrer là-dedans (rires du public) – mais qui font des millions à chanter des chansons, puis à créer une mythologie psychologique que les jeunes qui sont sans identité – à laquelle les jeunes vont s’accrocher – parce qu’ils n’ont rien d’autre !
Tu t’en vas dans les chambres des jeunes aujourd’hui, qu’est-ce que tu vois sur les murs ? Ce n’est pas le portrait de la Ste Vierge, puis Jésus, puis Jean Baptiste, puis celui de Christophe Colomb, puis Bernini ! C’est le portrait de ces gars-là qui, dans les années 60… Aujourd’hui peut-être qu’ils se tassent un petit peu là, parce qu’il y a un gros “public relation machine” là, “You’ve got to appear good, to show that you have a good side” (Tu dois avoir l’air bon, pour montrer que tu as un bon côté)… Mais dans le temps, dans les années 60 puis dans les années 70 quand ça se “potait” (fumer du hashish) jusqu’aux oreilles puis quand ça fumait… Ça sniffait de la coke, ainsi de suite là, pour faire le show, puis que ça faisait leurs chansons par rapport à ça, puis les jeunes aujourd’hui prennent ces gens-là, les mettent sur leurs murs, puis c’est leurs idoles. Pourquoi ? Parce qu’ils ont “nowhere to go” (nulle part où aller).
Donc quand t’as “nowhere to go”, c’est quoi le “next step” (la prochaine étape), ben, c’est le suicide ! Si les forces astrales sont trop puissantes dans la société, puis tu n’es pas capable de les contenir les tiennes, puis tu n’es pas capable de maintenir un équilibre entre ce qui se passe à l’extérieur puis ce qui se passe dans ta tête, parce que tu n’as pas été éduqué, il ne t’a pas été donné de psychologie par tes parents ou par la société, pour savoir comment traiter dans une situation aussi démoniaque et stérile qu’aujourd’hui.
Dans notre temps, quand je dis dans notre temps, je dis dans les années 50, au début des années 60, puis je ne veux pas trop rentrer dans les années 60 parce que c’était déjà pollué, mais disons dans les années 50, les années 40, l’Homme, l’individu avait des idéaux, même si les idéaux étaient factices, les idéaux faisaient partie des artefacts de la civilisation. Tandis qu’aujourd’hui, il n’y a plus rien. Est-ce que c’est mieux qu’un jeune ait des idéaux qui sont fictifs, qui sont des artéfacts de la civilisation, ou que le jeune ait des idéaux qui sont totalement imaginaires qui font partie de Hollywood, qui fait partie de la grosse finance internationale qui “brainwash” (endoctriner) des millions et des milliards de jeunes, qui prennent ces capitaux-là, qui enlèvent à la jeunesse le droit de se sentir un petit peu idéaliste, à travers leurs propres efforts ?!
Dans le temps, les infirmières elles disaient : “Ben moi, je veux devenir infirmière”, c’était un idéal, l’avocat veut devenir un bon avocat, on veut toujours être des bonnes infirmières, puis des bons avocats, puis des bons médecins quand on est jeune, c’est quand on grandit qu’on devient des pourris ou des ripoux, mais quand on est jeune on veut devenir des bons avocats, des bons médecins, des bons éducateurs. Mais aujourd’hui les jeunes n’ont même plus la volonté de devenir ça, parce que les idéaux de la civilisation, les artefacts de la civilisation ont été remplacés par une phénoménologie astrale tellement puissante que, si les jeunes, dans les générations qui viennent, n’en arrivent pas à recomposer leur personnalité, à reprendre le contrôle de leur être, sous le choc, l’avalanche de tout ce cirque-là à l’américaine, l’empoisonnement mondial, les jeunes au vingt-et-unième siècle vont être “faits à l’os” !
Puis la maladie mentale, puis les suicides ça va grandir, puis ça va grandir, ça va grandir, ça va grandir Puis j’ai déjà dit, les psychologues souvent, ils vont dire : “Bon, ben, ce que tu as vécu dans ta jeunesse, dans ton passé, tes parents, supposons que ton père il buvait, ta mère c’était une guidoune, ça a affecté ta personne”. Quand tu es inconscient, tu peux blâmer tes parents pour avoir “guidouné”, ou ton père pour avoir battu ta mère, pour t’avoir marqué. Tu peux blâmer la société pour ne pas avoir rempli son rôle social adéquatement mais quand tu es conscient puis que tu connais les lois astrales, tu ne peux plus faire ça.
Puis c’est pour ça que dans mes séminaires, quand je dis dans mes séminaires, je dis : “À partir du moment où l’Homme passe de l’involution à l’évolution, qu’il se reprend complètement en main, tu recommences à zéro”. Parce que, ce que tu as été dans ton passé : ta mère a été “guidoune”, ton père a été buveur, ton père a été ci ou la société ne t’a pas aidé comme tu aurais voulu qu’elle t’aide, c’est absolument sans importance.
Ça fait que l’Homme a raison, quand il est inconscient, de blâmer au niveau de sa mémoire, ses parents, puis la société parce qu’il n’a pas de référent, il ne sait pas comment est-ce que ça marche la conscience humaine. Mais quand l’Homme rentre dans un séminaire ou rentre dans une science qui est très exacte puis qui explique comment fonctionne d’abord l’ego, le moi, comment est-ce que le moi est soutenu par le passé quand qu’il est involutif, puis comment est-ce que le moi devient totalement, totalement intégral quand il prend conscience, à ce moment-là vous ne pouvez plus blâmer vos parents puis la société.
Puis tant que les jeunes vont blâmer leurs parents, puis vont blâmer leur société, les jeunes vont rester dans la merde et les jeunes vont rentrer dans une plus grosse merde, parce que les parents aujourd’hui sont à bout de souffle, ils n’en ont plus de référent, les parents sont incapables maintenant de réellement prendre le contrôle de l’éducation, et la société est incapable maintenant de reprendre le contrôle ou de recréer des artefacts comme elle pouvait le faire dans le passé, comme le patriotisme, ainsi de suite, “whatever”.
La société n’est plus capable, parce que ces temps-là sont passés, la psychologie humaine a changé, la psychologie individuelle a changé, l’Humanité est en transmutation très très rapide. Ça fait que si on me demandait aujourd’hui : “Quels conseils tu peux donner à un jeune concernant son éducation, son passé, la société”… ? Je lui dirais, mon petit gars, regarde tes parents en face là, tes parents on fait ce qu’ils ont pu, ils ne pouvaient pas faire plus parce que tes parents ont été pris dans la vague, dans la vague anti-sociale, anti-lumière, totalement astrale de la civilisation moderne.
Le gouvernement, les gouvernements ont été assiégés par les besoins d’une masse de plus en plus grande qui, elle aussi, a été affectée par la vague. Puis je dirais : Si tu n’es pas capable de te prendre en main mon “petit cul” là, puis oublier ton passé puis arrêter de blâmer tes parents, puis arrêter de blâmer la société, tout à l’heure quand la pression va continuer, parce qu’on arrive à la fin d’un cycle là, la babylonisation de la conscience humaine c’est pas fini, on arrive à la fin d’un cycle, tout à l’heure tu ne seras pas capable de stander la pression, tu vas te faire sauter !
Ça fait que si tu veux t’organiser, si tu veux revenir un petit peu dans le passé avec des artefacts différents, parce qu’on n’en a plus besoin des anciens artefacts du patriotisme, puis les anciens artefacts qu’on avait dans le temps, mais si tu veux revenir comme dans le passé dans le sens d’être suffisamment équilibré au niveau psychologique, psychique, puis te créer ta propre vocation personnelle, te donner les outils pour fonctionner demain matin, “grouille ton cul” !
Retourne à l’école quand bien même t’aurais vingt-cinq ans, “câlisse” (juron exprimant une colère), parce que tu ne peux pas te permettre, dans une société aussi développée qu’aujourd’hui, de ne pas avoir de l’éducation, de ne pas avoir de formation, de ne pas avoir d’outils ou de ne pas te recycler pour te réembarquer dans la galère, mais avec un petit peu d’intelligence, d’une façon plus consciente.
Si tu ne fais pas ça, t’es “fait à l’os”, ça fait que ton père qui a fait de son mieux, puis qui a été pris dans la vague, puis le gouvernement qui a fait de son mieux, ou de “leur pas mieux” quand ils ont été pris dans la vague, si tu regardes ça, t’es fait. Parce demain, ça va être pire. Ça fait que “grouille ton cul”, va-t’en à l’école puis si tes parents ne t’envoient pas à l’école, puis la société ne t’envoie pas à l’école, envoie-toi, toi, à l’école ! (rires du public). Puis si tu n’es pas capable de comprendre ça, viens pas me voir dans dix ans pour dire : “Ben, Bernard de Montréal, comment est-ce que je peux me sortir de mon trou”… Parce que je vais te l’avoir dit dans le temps !
Tu ne seras même pas équipé dans le temps pour “dealer” avec ce que je donne dans mes séminaires, tu vas craquer, parce que ce que je donne dans les séminaires, ça révolutionne le mental humain ! Ça te met sur une autre vibration, puis même si tu ne comprends pas tout de suite, tu vas comprendre dans cinq ans, puis dans dix ans, parce que l’affaire des jeunes aujourd’hui, les jeunes aujourd’hui dans nos sociétés, il faut que les jeunes se reprennent en main. C’est plus difficile parce qu’ils n’ont plus les artefacts d’avant, ils n’ont plus l’idéalisme d’avant. Mais ils ont un besoin de se sortir d’une condition qui, s’ils ne la prennent pas en main par eux-mêmes, va totalement les absorber puis va faire d’eux autres, des “poteux”, des drogueux, des chanteux, des swingueux, puis des gars qui ne sont pas capables de se créer des familles, des gars qui ne sont pas capables de développer leur sens de responsabilité quand tu as des enfants, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.
DM : Bernard, est-ce que la délinquance, c’est un refus du système ou si c’est un refus…
BDM : La délinquance c’est une révolte accentuée qui a débordé le cadre naturel de la rébellion psychologique du jeune en voie de découverte de sa… Comment t’appelles ça, les gars qui ont douze, treize, quatorze ans… La puberté ! Quand tu arrives à la puberté, tu deviens révolté, c’est normal ! Mais c’est pas grave, c’est pas grave, tu découvres les filles, tu découvres les gars, tu commences à développer une sorte de narcissisme, c’est normal. “It’s healthy” (c’est sain), ça fait partie du développement de la personnalité.
Mais de là à passer à la délinquance, puis de là à prendre un “gun” (une arme), puis de rentrer dans une “Perette” (boutique) pour t’acheter… Pour avoir de l’argent, puis de là à tirer le monde, puis de là à te droguer, puis de là à sniffer, puis de là à faire tout ce que les jeunes font aujourd’hui, il y a une “crisse” de paire de manches, il y a une “crisse” de différence. Là, tu vas dire : “Ben oui, mais c’est à cause du passé”… ! Moi je vous le dis aujourd’hui, le passé je m’en “câlisse” comme de l’an quarante ! Si jamais un jour, j’arrête de donner des séminaires, probablement que je vais donner un séminaire ouvert à la province de Québec pour les jeunes, je ne changerai pas une scène, je vais louer le forum là pour un soir, vous allez savoir que j’ai fini là, que je disparais réellement de la carte, puis là, je vais vous le mettre dans le front !
Mais en attendant, en attendant, s’il y a du monde qui m’écoute ou s’il y a du monde qui vient à mes conférences publiques, c’est pour ça que je parle en public, s’il y a du monde qui a accès à mon matériel, des jeunes, occupez-vous d’une chose, remettez-vous dans la “crisse” d’éducation, revenez à l’éducation. Vous allez dire : “Mais oui, mais c’est plate (ennuyeux) l’éducation, les gars ne savent plus comment nous enseigner la géographie, les maths”… C’est pas grave parce que le système va te récupérer quelque part.
Ça fait que si les gens ne savent pas comment enseigner aujourd’hui, au niveau du Cégep, je ne sais pas qu’est-ce que c’est, supposons que tu n’as pas des bons profs ou que tu n’aimes pas le matériel, continue, perdure, passe le Cégep, vas-t’en à l’Université, va chercher ton BA, va chercher ta maîtrise, vas-t’en en doctorat. Quand tu seras rendu au doctorat, “you can write your own check”. “Câlisse” ! Parlez-moi pas trop d’éducation… Parce que je fume ! (rires du public) DM : C’est le sujet de la deuxième partie (rires), vous avez déjà dit, vous avez dit tout à l’heure que les gens n’avaient pas..
BDM : Je te donne un exemple. Si j’étais psychologue ou psychiatre, si j’avais un beau doctorat en psychiatrie, je pourrais former une clinique, je pourrais former une nouvelle école comme Jung l’a fait, comme Adler l’a fait, comme la “gang” l’a fait, comme les gars ont fait. Je pourrais fonder une belle école sans trop chambarder la psychologie ou la psychiatrie moderne, je travaillerais avec des psychiatres, parce que ce serait mes collègues, je travaillerais avec les psychologues, les psychiatres, mais je n’ai pas le privilège, parce que je ne l’ai pas le doctorat en psychiatrie.
C’est pour ça que je dis : Demain les jeunes, allez donc à l’école, allez les chercher vos BA puis vos maîtrises, au sein de l’administration, “whatever”, puis après ça : “you write your own ticket”. Si vous ne faites pas ça, vous êtes “faits à l’os” ! Puis ne pensez pas que… Puis faites pas l’erreur de dire : “Bon, ben je m’en vais dans l’ésotérisme, puis je vais faire de l’ésotérisme, puis de l’occultisme”… parce que de l’ésotérisme puis de l’occultisme, c’est la science des perdus qui veulent se retrouver !
Puis à l’intérieur de toute cette grande majorité ou grands nombre d’individus, il y en a très peu qui vont devenir réellement des autorités créatives que les psychologues, les psychiatres sont “willing” (disposés) d’écouter, parce qu’ils sont capables de réellement composer avec des éléments extérieurs à leur étrange manipulation des mots. Ça fait que c’est pas tout le monde qui peut aller en ésotérisme, et puis dire : “Ah ! Ben moi, je vais donner des conférences, moi je vais faire des ci puis je vais des ça”… Parce que vous allez voir un jour que donner des conférences, puis aider le monde à se comprendre, ça prend plus que le simple désir spirituel d’aider l’Humanité, ça prend réellement une capacité d’avoir d’abord soi-même été passé dans le tordeur de la transmutation !
Puis c’est pas tout le monde qui est prêt, puis capable de passer dans le tordeur. Alors en attendant, vous êtes bien mieux d’aller chercher des BA, puis des maîtrises, puis des doctorats. Puis, si j’étais jeune encore, je retournerais moi-même à l’université pour aller chercher un BA, une maîtrise ou un PhD, dans la mesure où “les chiens” en haut me le permettraient. OK. Ça fait que faites-vous pas d’illusions, la génération d’aujourd’hui, celle qui vient en contact avec des idées nouvelles, allez à l’Université, puis allez à l’école. Quand vous aurez vos degrés, là vous aurez le respect de la communauté, vous serez mûrs, vous serez capables à ce moment-là probablement d’amener des idées nouvelles, puis mixer ça avec les idées anciennes, pour faire de tout ça une nouvelle ouverture pour l’Homme.
Mais si vous voulez rentrer dans l’ésotérisme puis écrire des livres… Papapa… Papapa… là, parce que vous êtes en dehors du sytème, vous avez lâché l’école à la deuxième année, vous avez une “troisième forte” là, j’ai des petites nouvelles pour vous autres. Puis c’est ça l’erreur qui se produit, parce qu’il y a bien des gens qui sont dans , puis tout ça, puis ils sont “plogués” à ça, parce que ça devient pour eux autres un second système d’éducation.
Puis je vous dis : “Faites-vous pas prendre la trappe”, il n’y a rien de glorieux à parler comme je parle, puis il n’y a rien d’intéressant pour un Homme à parler comme je parle. Puis la seule raison que je parle comme je parle, c’est parce que je parle comme je parle ! Puis si je ne parlais pas de même, puis si je n’avais pas la capacité de briser les formes comme je le fais, puis réellement contenir les conséquences de tout ça dans le public, puis par rapport à tout le monde, je serais un pauvre gueux qui court après sa queue (rires du public).
Allez à l’école, les jeunes ! Peut-être qu’un jour vous ferez une thèse doctorale ou une maîtrise sur la psychologie astrale, c’est intéressant, c’est très intéressant puis si vous ne le faites pas, j’en ferai une pour vous autres, c’est intéressant, mais au moins organisez-vous en attendant pour vous donner une plateforme, puis la meilleure plateforme pour les jeunes aujourd’hui, c’est l’école. Je suis tanné de voir du monde là, “gaga” : “Je vais donner une conférence en ésotérisme pour parler aux entités, je vais dans l’astral moi, tous les jours”. Pauvre monde !
On n’est pas tous des Rudolph Steiner puis des Krishnamurti. On est tous des fonds de poubelles psychologiques ! Ça fait qu’avant qu’on nettoie nos poubelles, puis qu’on puisse transmuter tout ce matériel-là pour pouvoir parler d’une façon décente, intelligente, même à des scientifiques, avec des gens qui ont une formation, puis qui ont travaillé fort pour l’avoir, ça va nous prendre du temps ! Ça fait partie de l’évolution ça, donc en attendant, si vous pensez que vous allez aller dans l’ésotérisme, puis donner des conférences patati-patata, parce que, pour compenser le fait que vous n’avez pas de formation, vous n’êtes pas capables de travailler dans la société normale comme tout le monde, vous en aurez des problèmes ! Bonjour ! Continue !
DM : L’importance de l’esthétique pour le jeune, vous avez dit tout à l’heure…
BdM : L’importance… Bon, OK. Allez-y ! (rires du public).
DM : Vous avez dit que les jeunes n’avaient pas de paramètres sociaux. Mais est-ce que l’esthétique pourrait remplacer ce que les adultes avaient dans le passé ?
BdM : Bon, aujourd’hui, dans un temps comme aujourd’hui où les formes sont brisées, où l’esthétique est constamment avilie, regardez les modes, regardez comment le monde (les gens) s’habillent, comment est-ce que le monde (les gens) meublent leur maison, regardez comment est-ce que la vie moderne accentue la débandade ! L’individu aujourd’hui qui a une famille, un enfant dans une famille, ça fait partie de l’éducation, le développement de l’esthétique.
Si les parents n’apprennent pas à enseigner l’esthétique, la beauté, à leurs enfants, à travers comment s’habiller, comment écouter de la musique, comment se comporter en société… Les manières c’est de l’esthétisme, avoir des manières quand tu parles au monde, ça fait partie de l’esthétique, la politesse ça fait partie de l’esthétique, donc l’esthétique c’est quoi ? C’est la formulation psychologique de la beauté de l’Esprit à travers la forme.
Si on n’enseigne pas à nos enfants le minimum d’esthétisme dans l’habillement, la politesse, le comportement social, tout ça, ce qui faisait partie naturelle presque de l’ancienne génération, mais qui était camouflé, hein ! Quand tu changes de bottines là, si il y en a qui changent de bottines de temps en temps là, quand t’as des “crisses” de grosses bottines de guerre là, tu ne te sens pas dans ton corps astral comme quand tu as de beaux souliers italiens !
Quand tu te mets une belle chemise, c’est pas comme quand tu te mets un chandail tout troué avec des fils qui pendent. Quand t’as un bras propre, tu ne te sens pas comme quand t’as un gros tatoo dessus ! Quand tu te promènes en Harley Davidson, c’est pas la même chose que quand tu te promènes avec un “bicycle” à gazoline là, qui est normal. Quand t’as un “char” (voiture) propre, c’est pas comme quand tu te promènes avec un “char” qui est tout “décrissé” puis qui fait du bruit, puis le “bumper” (pare-choc) promène en arrière, puis la fumée qui sort en arrière. Hein ?
DM : C’est évident !
BdM : Bon Ça veut dire quoi ça ? Ça veut dire que la façon dont on vit maintenant a tendance à violenter notre conscience, à faire vibrer l’adrénaline de notre corps astral. Quand t’es bien habillé, t’es pas prêt tout de suite à donner un coup de poing sur la gueule à un gars, mais quand t’as un “coat” (manteau) de cuir puis des chaînes, c’est facile !
DM : C’est vrai !
BdM : Quand t’es bien habillé, ben, t’es obligé d’enlever ton “coat”, “crisse”, il t’a coûté 400 piastres (rires du public), t’sé ! Mais un “coat” de cuir, il reste là, puis la chaîne elle part, “you don’t give a fuck” (t’en as rien à foutre). Tu vois ce que je veux dire ? Puis la population, le monde, le monde, les adultes comme les jeunes, puis les gens qui sont dans l’industrie, dans l’industrie de la communication, la télévision, la radio, les gens là qui communiquent des idées là, tous ces gens là sont responsables de la désensibilisation des masses modernes.
Déjà l’Homme est inconscient, déjà l’Homme n’a pas de paramètres, puis on lui fait miroiter toutes sortes de formes non esthétiques astralisées, qui font partie de la babylonisation de la conscience moderne, puis après ça, ces gens-là ont le culot de me dire : “Ben oui, le monde, c’est ce qu’il veut”… Allez dont chier “câlisse”, c’est pas ce que le monde veut, c’est ce que vous autres, leur donnez.
“Crisse”, parle-moi plus (rires du public). C’est nous autres, nous autres, on leur donne, les gens qui sont au pouvoir, les gens qui manipulent la presse, les gens qui manipulent toute la “entertainment industry”, c’est nous autres qui donnons aux masses des petites mesures de ce que les masses veulent et voudraient être. Alors cassez-moi pas le cul avec vos histoires, “câlisse” ! Puis après ça, on va prendre nos jeunes, puis on va prendre nos parents, puis il y a bien du monde dans la société qui sont responsables de ce qui se passe dans le monde. Puis je ne parle pas de la société au large.
Quand t’as des gars de la BBC… De la CBS aux États-Unis qui est dans l’avion, puis qui rencontre un gars à côté, puis le gars, il dit : “Jusqu’où c’est rendu la musique là, qu’est-ce que c’est qui va arriver après le heavy metal puis tout ça”… Puis le gars, il dit : “Vous autres, vous avez votre Christ, vous autres vous avez votre Dieu qui est le Christ, nous autres on a notre Dieu qui est Satan”… “Tabarnak”, il est temps qu’on trouve la lumière en “ostie” !
Je vais te dire une chose, ce n’est pas sur une base collective, je ne parle même pas à la masse, je parle à l’individu, à un gars, c’est tout sur une base collective, il va falloir que l’Homme sur une base collective, individuelle se reprenne en main. Moi ma fille, “câlisse”, s’il fallait qu’elle m’arrive avec tous les gadgets de la vie moderne, quand je l’ai éduquée à partir de zéro, qu’elle m’arrive avec ça aujourd’hui, elle sortirait sur son cul demain matin ! Je lui donne tout, je la nourris, je l’habille, je lui donne tout au niveau de son éducation puis je dis : “Crisse, t’as ça là, tu t’en vas par là, t’es libre, je te l’impose pas, t’es libre, t’es libre de devenir une personne intégrale qui aime la vie, qui aime le monde, qui est balancée psychologiquement et psychiquement, ou tu es libre d’aller dans une autre direction qui est astrale, “you take your choice” ! (Tu prends ton choix)”. Je lui ai fait à l’age de neuf ans, “crisse” !
Les parents, il est temps que les parents reprennent l’éducation de leurs enfants dans leurs mains. S’ils ne sont pas capables, c’est leur problème, ça fait qu’à ce moment-là, les jeunes ils vont à la dérive, mais quand je parle au monde, je parle de ceux à qui je parle, je ne parle pas de ceux à qui je ne parle pas, je parle des gens à qui je parle, des individus en herbe, des individus qui sont capables de reprendre le contrôle de leur vie puis de leur destinée.
Il y a des choses que tu ne peux pas passer à côté, tu ne peux pas passer à côté de l’esthétique, tu ne peux pas passer à côté du respect des gens, tu ne peux pas passer à côté de toutes les anciennes valeurs qui étaient un petit peu déformées, il faut que tu reprennes ces anciennes valeurs-là, que tu les remettes dans un moule moderne conscient moins assujetti au pouvoir temporel séculaire du passé, et que tu t’en ailles avec ça ! Il n’y a personne qui va me dire que l’éducation ce n’est pas nécessaire, il n’y a personne qui va me dire que de la belle musique, ça ne vaut pas “d’la marde”, que c’est mieux du gros rock, il n’y a personne qui va me dire que de la beauté, c’était pour les Anciens, et que ce n’est pas pour nous autres. Bye ! (Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024