DM-075 La frustration
“DM : On commence l’année 1993, on s’en souhaite une bonne. Pour commencer, avec un sujet assez léger : “La frustration”, nous aurons pour nous entretenir sur ce sujet, Bernard de Montréal, et toutes les questions qui seront posées auront un caractère très psychologique et psychique. Nous accueillons donc Bernard de …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : On commence l’année 1993, on s’en souhaite une bonne. Pour commencer, avec un sujet assez léger : “La frustration”, nous aurons pour nous entretenir sur ce sujet, Bernard de Montréal, et toutes les questions qui seront posées auront un caractère très psychologique et psychique. Nous accueillons donc Bernard de Montréal. (Applaudissements). Bonsoir Bernard.
Dans l’expérience humaine, Bernard, on est souvent confronté à des besoins, à l’expression de certains besoins, de certaines demandes, vis-à-vis de la vie ou de l’expérience de vie, et ça ne semble pas répondre, on veut des choses, mais ça ne semble pas répondre. Est-ce que c’est une illusion de penser que tout ce que l’on veut, on peut l’atteindre, et dans cet esprit, est-ce que les frustrations qu’on vit, l’effet de frustration qu’une personne peut vivre, est-ce que c’est justifié ou si c’est simplement encore là, une illusion ?
Bernard de Montréal (BdM) : Laissez-moi prendre mon souffle deux minutes là ! J’arrive de vacances ! C’est quoi votre question ! (rires).
DM : On va faire ça bien simple. La frustration, Bernard, est-ce que c’est… Pour la personne, est-ce que c’est une condition de vie qui est justifiable ou si c’est simplement une attitude ou un état émotif que l’individu doit dépasser ? Est-ce qu’on peut justifier le fait d’une frustration ? Est-ce que la volonté que l’on met à vouloir atteindre certaines choses est une illusion ? Est-ce qu’on peut vraiment se vendre à terme quand on veut quelque chose ?
BdM : Bon, OK. Premièrement, pour en arriver à atteindre ce que vous appelez vos objectifs dans la vie, il faut que ce soit des objectifs qui soient conscientisés, puis chez l’Homme, chez l’être humain, la conscience est inexistante. L’Homme ne se connaît pas lui-même. Donc ne se connaissant pas lui-même, c’est très difficile pour lui de savoir réellement où il s’en va, il peut avoir des penchants, il peut avoir des attitudes, il peut avoir des goûts, il peut avoir des désirs, mais la vie, au cours de son évolution, crée des changements, crée des conditions, qui vont faire en sorte, qu’elle l’amène ailleurs. L’Homme est toujours amené ailleurs !
DM : Ailleurs de ce qu’il pense !
BdM : Oui. Autrement dit, la vie, dans quelque domaine où on l’expérience, que ce soit en amour, que ce soit dans le travail, la vie a son propre agenda pour l’Homme. Ça, j’appelle ça la conscience expérimentale. Et tous les Hommes sur la Terre sont sujets à la conscience expérimentale, parce que l’Homme ne se connaît pas lui-même, c’est-à-dire que l’Homme n’a pas de contact direct avec sa source, donc il ne peut pas se connaître lui-même. Donc l’Homme vit sa vie sur le plan de l’âme, il ne vit pas sa vie pas sa vie sur le plan de l’Esprit, c’est-à-dire de sa source, donc il ne vit pas sur le plan mental. Il vit une conscience astrale, il ne vit pas une conscience mentale.
Et puis le fait qu’il ne vit pas une conscience mentale, ça lui enlève de la connaissance de soi, et automatiquement il est obligé de vivre sa vie par rapport à des données qui font partie de son incarnation, donc de sa programmation astrale. Donc il vient au monde, il vient au monde dans tel pays, dans telle famille, avec tel talent, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite. Puis il travaille avec ça, mais tous ces instruments-là que la vie lui donne par incarnation, sont rouillés !
DM : Sont rouillés ?
BdM : Rouillés, c’est-à-dire limités.
DM : OK.
BdM : Et la raison pour laquelle ils sont limités, c’est parce que, pour que l’Homme soit dans son potentiel créatif, il faut qu’il soit en union ou en fusion de conscience avec le plan mental, et ça, ça ne fait pas partie de l’involution, c’est-à-dire, ça ne fait pas partie des conditions ou des caractéristiques de la vie planétaire actuelle, ça ne fait pas partie des conditions de la conscience expérimentale, ça fera partie de la conscience humaine à venir.
Donc l’Homme aujourd’hui vivant une conscience expérimentale, si on le regarde des plans occultes, des plans invisibles, il est constamment testé dans la matière, il est testé dans son émotivité, et dans sa mentalité inférieure, ce que vous appelez l’intellect. Il est testé ! Et ces tests-là démontrent, sont une mesure à sa source – parce que tout est enregistré dans les archives – c’est une mesure pour sa source de connaître, de savoir, de pouvoir mesurer jusqu’à quel point il est capable, éventuellement dans une vie ou dans une autre, de subir le contact de la fusion que l’Homme de la prochaine évolution connaîtra.
Autrement dit, tout ce que l’Humanité vit aujourd’hui sur la Terre fait partie de l’involution, sur le plan collectif des nations, comme sur le plan individuel de l’Homme. Dans l’évolution, la conscience sera très grande chez l’être humain, parce que l’Homme ne vivra plus à partir des pulsions de l’âme, autrement dit il ne vivra plus ce que j’appelle une conscience expérimentale, donc les outils, les talents, les conditions de vie, les conditions d’incarnation, ainsi de suite, seront à la mesure de son potentiel créatif, c’est-à-dire à la mesure de ce que lui peut s’exécuter dans le monde en fonction de cette fusion-là, c’est-à-dire de cette union-là avec le plan mental.
Et ça, ça demandera que l’Homme vive, reconnaisse ou en arrive éventuellement au cours de son expérience à vivre le contact télépathique avec les circuits universels. Donc l’Homme ne peut pas sur la Terre techniquement faire ce qu’il veut. Il y a des Hommes qui sont riches, il y a des Hommes qui sont pauvres, mais même les Hommes qui sont riches ou qui ont du pouvoir, ont leurs déboires, de la même façon que les Hommes pauvres ont leurs déboires.
Donc l’Homme ne peut pas sur la Terre vivre sa vie comme il le veut, parce que sa vie ne lui appartient pas. Sa vie appartient aux forces de l’âme, c’est-à-dire que sa vie appartient, sa vie est un résultat d’une programmation de deux, trois, quatre, cinq vies, autant sur la Terre que dans d’autres parties du système local. Et quand il s’incarne, il vient au monde avec des outils, mais qui sont déjà rouillés ! Quand je dis qu’ils sont déjà rouillés, ça veut dire que l’Homme n’a pas sur la Terre ce que j’appelle d’Intelligence intégrale et de Volonté intégrale. Il y a un intellect, il y a une volonté, mais il n’a pas d’Intelligence intégrale, il n’a pas de Volonté intégrale.
Là, vous allez dire : “Mais c’est quoi la différence entre les deux”… Bon, ben, une Intelligence intégrale, c’est une Intelligence qui n’est pas assujettie à l’âme, donc qui n’est pas assujettie à la mémoire, donc qui n’est pas conditionnée par les valeurs “socio-culturo-raciales” de l’ego. C’est une intelligence totalement libre en dehors du conditionnement psychologique d’une civilisation quelconque. Ça, c’est l’intelligence intégrale. Donc c’est le résultat d’un contact fabuleux entre le mortel, la source, dans un état de fusion progressif pour l’Homme en général.
Pourquoi je dis : “L’Homme n’a pas de Volonté”, parce que la Volonté, ce que j’appelle la Volonté créatrice, ou ce que l’Homme aura de Volonté, c’est l’exécution dans une vie de son intelligence en puissance. Une Volonté, ce n’est pas simplement un effort, d’ailleurs dans la Volonté intégrale, il n’y a pas d’effort. Alors que dans la volonté de l’Homme, il y a un effort. Donc il ne faut pas mélanger effort avec Volonté. Là où il y a effort, il n’y a pas de Volonté intégrale. Il y a une volonté subjective qui fait partie encore du conditionnement ou de la condition de l’âme par rapport au mortel.
Donc l’Homme, éventuellement, aura une Volonté intégrale, il aura une Intelligence intégrale, et suivra, de ces deux Principes universels là, un Amour intégral, qu’aujourd’hui il ne peut pas connaître, parce que l’Amour encore fait partie des sentiments qui se manifestent dans sa conscience à partir du plan de l’âme. Si vous me demandez : “Qu’est-ce que l’Homme” ? L’Homme c’est un être qui vit de l’âme. Qu’est-ce que sera demain le Surhomme ? Autrement dit l’Homme qui aura dépassé les conditions planétaires de l’involution, c’est un Homme qui ne vivra plus de l’énergie de la mémoire ou du périsprit de l’âme, mais qui vivra de la fusion de l’Esprit avec l’âme.
Et à ce moment-là, cette fusion-là détruira complètement le périsprit, c’est-à-dire les reliquats de ses expériences antérieures, l’Homme sera dans une Conscience intégrale, une Volonté intégrale, et il pourra à ce moment-là s’exécuter sur le plan matériel, ou sur d’autres plans, en fonction de ses besoins. Et ça, ça créera les fondations pour une nouvelle civilisation qui sera totalement occulte à l’Homme de l’involution.
DM : Donc les frustrations sont liées à la programmation de l’âme, et l’âme donne, finalise… On voit un manque de Volonté à travers l’âme ?
BdM : Les frustrations sont des blocages créés dans la conscience humaine de l’ego par les forces de l’âme, parce que l’ego n’a pas suffisamment de puissance pour les faire éclater. Donc une personne qui est frustrée dans la vie… Autrement dit une frustration c’est une limite qui nous est imposée, même que cette limite nous soit imposée par la société ou les gens autour de soi, ou que cette limite nous soit imposée intérieurement, toute limite chez l’être humain est un conditionnement de son être et va à l’encontre de sa liberté réelle. Donc ça fait partie de l’illusion cosmique universelle sur la Terre de ce qu’on appelle le libre arbitre.
Et il a été donné à l’Homme l’illusion du libre arbitre qui est une illusion absolue, pour qu’il puisse en tant qu’être se développer psychologiquement. Mais lorsque l’Homme sera conscient, dans la mesure où l’Homme deviendra de plus en plus conscient au cours de l’évolution, l’Homme passera du libre arbitre, qui est une condition immanente de sa conscience astrale, il passera à la liberté intégrale de sa conscience, c’est-à-dire le pouvoir de maintenir un équilibre entre les forces psychiques de la vie et lui-même dans la matérialité, ou lui-même sur le plan éthérique.
Tandis que l’Homme aujourd’hui, l’Homme de l’involution ne peut pas faire ça. Quand l’Homme vient au monde en Afrique ou qu’il vient au monde au Canada, ou qu’il vient au monde en Russie, qu’il vient au monde malade, ou qu’il vient au monde avec des organes qui sont faibles, ou qu’il vient au monde avec des parents qui manquent d’intelligence, ou qu’il vient au monde chez des êtres qui l’ont battu quand il était jeune, ainsi de suite, tout ce que l’Homme vit en tant qu’être exposé à ce que j’appelle le malheur de la Terre, c’est-à-dire l’astral karmique de l’Humanité, ceci fait partie des conditions involutives de son âme.
Et un jour, il faut que ça soit cassé par l’Homme lui-même, et c’est pour ça d’ailleurs, puisqu’on parle aujourd’hui de conscience supramentale ou de psychologie supramentale, parce qu’on doit utiliser des termes pour définir un peu l’avenir de l’Humanité, on réalisera éventuellement que l’Homme un jour aura accès, déterminera la fonction, la fondation de sa propre psychologie qui est ultimement la science de son lien avec le plan le plus élevé de sa conscience, qui est le plan mental supérieur, qui est le siège ou le point de jonction entre lui en tant que mortel et son Esprit.
Donc l’Homme un jour devra en arriver à développer cette psychologie supramentale, et cette psychologie supramentale fait déjà partie d’une instruction qui commence à descendre sur le globe aujourd’hui, mais l’appliquer, la vivre, l’intégrer, ou en intégrer les énergies qui se manifestent au fur et à mesure où les centres psychiques de l’être s’ouvrent, au fur et à mesure que l’Homme commence à voir un petit peu comment ça marche la vie, comment ça fonctionne. Ça, ça fait partie de son initiation solaire, et ça, c’est la partie difficile que l’Homme devra avec le temps… À laquelle l’Homme devra avec le temps faire face.
Mais effectivement, ça sera plus difficile pour les premiers êtres conscients que pour ceux qui viendront ensuite, puis que ceux qui viendront ensuite. Les autres vagues de vie pourront plus facilement comprendre la vie, parce que ça aura déjà été expliqué par des vagues de vie antécédentes, de sorte qu’il viendra un temps, même à la fin du vingtième siècle, ou au tout début du vingt-et-unième siècle où il y aura énormément de connaissances occultes concernant les mécanismes psychiques de l’Homme sur la Terre.
Autrement dit l’Homme saura réellement comment est-ce que ça fonctionne la machine humaine, et quand je parle de la machine humaine, je parle des émotions, je parle de l’intellect, je parle de l’intuition, je parle de l’âme, je parle de l’Esprit, je parle du corps physique, je parle du corps éthérique, toute la composition vitale, psychique, matérielle de l’Homme, ces mécanismes seront compris à partir de l’Homme. Et l’Homme aura au moins une science pour commencer à progresser vers la reconquête de ses forces psychiques, qui font partie de lui, de sa réalité, pour en arriver éventuellement à ne plus être dominé par l’âme.
Parce que pendant l’involution, les religions ont été très très nécessaires, parce que si l’Homme n’avait pas eu de religions ou si les religions n’avaient pas été amenées à l’Humanité par des initiés, c’est évident que l’Homme aurait été, serait demeuré très très longtemps dans une sorte de conscience très animalisée. Donc les religions ont été très très importantes et elles le sont encore aujourd’hui, et elles le seront encore pour un bon bout de temps.
C’est sur le plan individuel de la conscience en évolution que la religion disparaîtra. Par contre, les religions étaient impuissantes à donner à l’Homme une science de l’Homme, parce que les religions, toutes les religions de la Terre, que ce soit la chrétienté, l’Islam, n’importe quelle religion, la religion juive, protestante, toutes les religions de la Terre, même la religion hindoue, qu’ils appellent eux, les philosophies hindoues, toutes les religions sont des manifestations astrales d’une énergie qui fait partie de la communion des esprits désincarnés.
Donc quand vous parlez de religions sur une planète expérimentale, vous parlez de la communion d’esprits désincarnés, ça veut dire quoi, ça ? Ça veut dire que dans la mort, au-delà du plan matériel, quand on meurt, il y a des êtres sur la Terre, des grands êtres qui meurent puis qui s’en vont sur les plans, qui continuent leur évolution sur les plans. Il y a des êtres qui ne reviennent pas dans la matière, ils préfèrent rester en forme astrale, parce qu’en forme astrale, ils sont bien là, ainsi de suite.
Et ces êtres-là, souvent, en incarnation, viennent sur une planète, et apportent à l’Humanité une lueur d’espoir ; cette lueur d’espoir là, qu’est-ce que c’est ? C’est la “technicalité” psychique de la conséquence de l’évolution spirituelle de l’Humanité à travers une religion qui permet à l’Homme inconscient encore très astral, de pouvoir supporter l’infinité d’une divinité, en bénéficier comme apport nocturne ou occulte de son impuissance matérielle, mais qui ultimemement, une fois que l’Homme est arrivé à un certain niveau d’évolution, à partir du moment où l’Homme est capable en tant qu’être en fusion de conscience, de supporter intégralement la totalité de son psychisme, à ce moment-là ces concepts-là qui sont donnés par les religions ne sont plus nécessaires.
Alors la religion ne peut pas en même temps donner à l’Homme des concepts qui lui sont utiles pendant l’involution, et à la fois les détruire quand elles ne sont plus nécessaires. Autrement dit, pour que les religions au cours de l’évolution cessent leur fonction psychique ou morale, ou religieuse ou spirituelle chez l’Homme, ça va demander des Hommes qui sont en contact avec des forces qui ne viennent pas du monde spirituel, hiérarchique, de la mort. Ces forces-là font partie de ce que j’appelle l’architecture du mental, c’est-à-dire que ce sont des intelligences qui n’ont pas à s’incarner, qui ne s’incarnent pas, qui sont totalement dans un plan de lumière, qui ne fait pas partie de notre expérience mortelle ou de notre expérience de mortalité astrale.
L’une des choses que l’Homme comprendra un jour, et ça, ça fera partie de sa conscience, ainsi de suite, l’Homme comprendra un jour que quand tu meurs, la pensée que tu as expérimentée sur la Terre dans un corps matériel, ne t’est plus accessible. C’est évident que si on attend que les morts nous expliquent la mort, on va attendre longtemps, parce que les morts sont régis par des lois qui leur interdisent absolument d’éclaircir le mental de l’Humanité. Ça, c’est une chose. L’autre chose, c’est que les morts ne sont pas capables, ne sont pas disposés et prédisposés, à éclaircir le mental de l’Humanité, parce que les morts n’ont pas accès à la pensée.
Un être qui meurt, il est simplement mémoire. Ça ne veut pas dire qu’une mémoire n’est pas en soi une existence autonome, ça veut dire qu’une mémoire, lorsqu’elle est dissociée du corps matériel, ne participe plus à l’évolution de la conscience des cellules. Et pour que l’Esprit contacte l’Homme, pour que l’Esprit se manifeste sur une planète en évolution, à travers un corps ou à travers un être, ou à travers une âme, il faut qu’il y ait un “ground”, et le “ground” de l’Esprit, c’est la conscience des cellules.
Lorsqu’il y a conscience des cellules, c’est-à-dire lorsqu’il y a vitalité, à ce moment-là l’Esprit est capable de communiquer avec l’être, et cette communication-là, nous autres, on la vit sur la Terre comme étant une forme de pensée. Pour le moment, on la vit comme une forme de pensée, parce que c’est le stage où on en est rendu pour vérifier l’exactitude et la “technicalité” de notre existence. Si on n’avait pas une forme quelconque de pensée, à quelque niveau d’évolution qu’on est rendu, on ne pourrait pas vérifier la “technicalité” de notre existence. Et un jour, l’Homme découvrira que la “technicalité” de son existence, elle est basée sur un principe de résurrection et de mortalité instantanée.
Autrement dit, l’Homme découvrira… D’ailleurs la science s’en va vers ça, l’Homme découvrira un jour qu’il n’est pas en vie de façon permanente, il a l’impression d’être en vie de façon permanente, un petit peu comme quand tu regardes un film. Quand tu regardes un film tu vois des images qui s’intègrent l’une à l’autre et qui donnent une continuité visuelle, pour apprécier ou pour rentrer dans la vie du film, l’Homme vit de la même façon, l’Homme vit et meurt instantanément.
Mais si l’Homme vivait et mourait instantanément et qu’il était conscient de sa vie et de sa mort instantanées, l’Homme serait absolument incapable de produire sur la Terre l’équivalent d’une manifestation psychique mentalisée que j’appelle l’ego, autrement dit l’Homme serait totalement un être zombi. Par contre, dans l’évolution, il y a des Hommes sur la Terre, qui ont vécu ça, il y a des Hommes sur la Terre à qui il a été enlevé l’illusion de la continuité de leur conscience. Ces Hommes-là ont vécu une fusion instantanée.
Et dans cette fusion instantanée, la conscience de l’ego qui donne à l’Homme l’impression ou l’illusion d’être en vie pendant cinquante ou soixante ou soixante-dix ans, elle a été remplacée par une autre niveau de conscience, une supraconscience qui ne donne pas à l’Homme l’impression de vivre pendant cinquante, soixante, soixante-dix ans, mais qui donne à l’Homme la conscience de vivre au-delà de ça, mais pas dans une forme nécessairement matérielle.
Autrement dit, un être en fusion est capable de vivre sur deux plans à la fois. Il peut vivre sur le plan matériel une vie qui est techniquement ou relativement plate, et il peut vivre sur le plan éthérique une vie qui est complète, totale, et qui fait partie de ce que j’appelle l’immortalité. L’Homme de l’évolution, au cours de l’évolution, l’Homme en arrivera à cette conscience-là. Mais avant qu’il puisse en bénéficier, ce qui fait partie de son droit naturel, avant que l’Homme puisse en arriver à passer à travers les égrégores astraux que crée la mémoire de l’âme, il va falloir un jour que l’Homme prenne conscience de sa source.
Et les Hommes prendront conscience de leur source à différents niveaux, et les Hommes vivront toutes sortes d’illusions à travers ça, parce que quand on prend conscience de notre source, au début, on peut facilement avoir l’impression qu’on est en communication télépathique avec notre source, lorsqu’en fait, on est en communication télépathique avec le plan astral. Et le plan astral, c’est le monde spirituel, c’est le monde des guides spirituels, c’est plein de monde dans le monde qui ont des communications télépathiques avec leur guide spirituel. Mais l’Homme n’est pas arrivé à un âge de maturité suffisante pour pouvoir réellement confronter ses guides spirituels, parce que l’Homme a peur d’être dans l’erreur.
Et la crainte d’être dans l’erreur chez l’Homme, ça fait partie du besoin chez lui d’être dans la vérité. Puis le besoin chez lui d’être dans la vérité fait partie de l’impuissance de son Esprit, donc il fait partie de la domination de l’âme sur sa carrière, sa destinée en tant qu’être morontiel, mais dans la matière. Autrement dit, un être qui est conscient ne vit plus, n’est plus assujetti à la polarité du bien puis du mal, du bon puis du mauvais, du vrai puis du faux. Ça, c’est bon pour des enfants, c’est bon pour les enfants de l’Humanité, c’est bon pour l’expérience de l’âme, ça fait partie de l’expérience de l’âme, ça fait partie du pouvoir des dominations sur l’Homme.
Et l’Homme, pendant des millénaires et des millénaires, jusqu’à aujourd’hui, même l’Homme très moderne, très avancé en science… D’un côté, dans la science il n’y a pas de problème de vrai ou de faux, c’est simplement la méthode scientifique, l’objectivité scientifique, mais aussitôt qu’il rentre dans le domaine intérieur de sa psychologie personnelle, aussitôt qu’il rentre en confrontation avec des valeurs, puis des valeurs morales, aussitôt qu’il s’agit pour lui de se confronter avec des valeurs morales… Regardez le problème de l’euthanasie auquel les scientistes font face par exemple ou les médecins, aussitôt que l’Homme traite avec des valeurs morales, il est assiégé dans son être par la polarité du bien ou du mal, du vrai ou du faux.
Et ça, ça fait partie de la “catharsis” de la mort, ça fait partie d’un mouvement astral chez lui nécessaire pour calmer son “p’tit énervé”, son “p’tit esprit” énervé. L’Homme n’a pas suffisamment conscience pour pouvoir traiter de façon magistrale avec le bien, le mal, le vrai, le faux, autrement dit avec la polarité de l’âme. Parce que l’Homme n’a pas suffisamment de lumière, il n’a pas suffisamment de lumière parce qu’il n’a pas suffisamment de force.
Vous savez, quand on parle de la Lumière du plan mental, ce n’est pas la lumière spirituelle qu’on retrouve dans les églises puis qu’on retrouve dans les sociétés ésotériques, puis qu’on retrouve chez les gens qui flottent dans les airs, les “mangeux de balustre” (pieux, trop dévots), les gens qui se gargarisent, les gens qui te touchent pour voir si t’as une bonne vibration, puis qui mangent des céréales à trois heures du matin, qui ne font pas de “péchés”, puis… T’sé… Ça c’est une lumière astrale, c’est du “bon monde”, ils sont fins, il y en a qui sont intelligents, d’autres un petit peu moins, mais ce sont des êtres qui ont un centre d’impuissance, et la preuve, c’est qu’ils se recherchent.
Un être qui se recherche sur la Terre ou sur une planète dont la conscience est expérimentale, c’est un être qui ne se sait pas. Puis là, on a des religions, on a des philosophies, on a de l’ésotérisme, on a de l’occultisme, tout le monde se cherche ! On recherche tous un gourou ou un maître, quelqu’un qui sait quelque chose qu’on ne sait pas. Ça fait que tout le monde se cherche et quand on se cherche comme ça, éventuellement, on finit par se perdre !
Laissiez-moi finir, parce que j’ai blen des affaires à dire ! (rires du public). Tu ne peux pas te chercher toute ta vie, parce qu’un jour, tu vas te placer dans les mains de quelqu’un. Donc la recherche de soi, ça fait partie de l’inévitabilité de l’inconscience spirituelle, ça fait partie du besoin de l’Homme de se sentir un petit peu juste correct entre le bien puis le pas mal, pas trop mal. C’est un effort de l’âme d’être à l’aise, assez à l’aise avec ce qu’elle fait pour avoir son salut spirituel. Tout le monde veut un salut spirituel.
Ça fait que là, il y a quelqu’un qui arrive chez vous, qui cogne à la porte, ils vont vendre un salut spirituel, il y a des religions qui le vendent le salut spirituel, qui te décrivent des portraits tellement grossiers de la vie après la mort, que si tu ne t’accroches pas à cette religion-là, tu t’en vas en enfer ! Ça fait que le gars, lui, qui n’a pas une grosse formation occulte ou ésotérique, ou “whatever”, qui est un être bien sensible, ainsi de suite, puis qui ne veut pas aller en enfer, il s’accroche !
Ça fait qu’il va venir un temps, au cours de l’évolution, où l’être humain va apprendre, puis ça, il n’aura pas le choix parce que c’est comme ça que ça marche, l’Homme va arriver un jour à réaliser qu’il n’a pas à se rechercher, qu’il n’a pas à se chercher, il a simplement à devoir, pouvoir se prendre lui-même en main, c’est-à-dire pouvoir se supporter. Pourvoir supporter ce qu’il sait un petit peu, parce qu’on sait tous quelque chose un petit peu. Puis ça, ça va grandir, ça va amener l’Homme à développer une Volonté puis une Intelligence, ainsi de suite.
Puis avec les sciences qui deviennent de plus en plus… Qui descendent maintenant sur le plan matériel, à ce moment-là, l’Homme va réellement avoir des référents universels pour mesurer ou est-ce qu’il s’en va. Mais si l’Homme se met dans les mains de quelqu’un, puis quand je parle de quelqu’un, je ne parle pas nécessairement de quelqu’un de physique, je parle même des guides spirituels, l’Homme, à ce moment-là il ne fait qu’échanger un niveau d’ignorance qui est le sien pour un niveau d’ignorance qui est le leur. Pourquoi ? Parce que les guides spirituels, les âmes des désincarnés n’ont pas accès à la pensée.
Puis ce n’est pas eux autres qui vont vous le dire, il faut que vous le sachiez. Après ça, ben, si vous voulez communiquer avec eux autres, vous pouvez leur faire savoir, ils vont être obligés de vous l’admettre, ça marche comme ça. Donc on est rendu à un point dans l’histoire de l’Humanité où l’Homme ne peut plus vivre sa conscience comme avant. Puis quand je dis comme avant, je parle à tous les niveaux, tous tous les niveaux, il va venir un point où l’Homme va être obligé de prendre complètement en main… (coupure enregistrement)… (Reprise en cours)… (…) Je vous parle comme ça pour des raisons… Je fais exprès, pour créer le choc dans les amoureux, de tout qui se passe de l’autre bord, pour savoir qu’un mort, c’est un désincarné, autrement dit il a déjà été ici, puis il n’est pas plus intelligent de l’autre bord que quand il était ici.
DM : Pour la personne qui fait une recherche, inévitablement, elle vit encore un processus d’intégration, comment elle peut différencier le monde des morts dans sa pensée de ce qui peut être intelligent ? Quand vous dites que quelqu’un sait toujours un petit peu quelque chose ?
BdM : Un des grands principes, une des grandes lois de la conscience supramentale demain ou une des grandes fondations de la psychologie de l’Homme de demain, sera la conscience très précise, très nette, que toute forme de croyance est anti-Homme. Donc un Homme qui croit quelqu’un, je ne parle même pas des Hommes sur la Terre, on croit quelqu’un sur la Terre, c’est pas grave, on les voit au moins, on peut les toucher, tu peux les emmener en Cour, mais de l’autre bord, tu ne peux pas les emmener en Cour, ils sont la Cour ! Puis ils te courtisent !
Un Homme qui croit le moindrement une entité astrale, il est fait à l’os ! C’est dit, c’est dit, ça a été dit et redit, ça a été écrit, l’Homme le sait, l’Homme le saura, le reste c’est dans vos mains ! L’Homme ne peut pas se permettre de croire, surtout des entités en forme astrale. Pourquoi ? Pas parce qu’elles ne sont pas fines, il y a des entités en forme astrale qui sont sur des plans très élevés, comme il y en a qui sont dans la cochonnerie dans le bas astral, mais ce que l’Homme ne réalise pas, c’est que le monde de la mort, il est géré ! Il y a du monde qui contrôle ça !
La planète est gérée ici, on a des gouvernements ici, il y a le PQ, il y a les Libéraux, les Gouvernements provinciaux, les Américains, les Nations Unies, ben, de l’autre bord c’est la même chose ! Donc les mondes invisibles sont simplement invisibles, parce qu’on ne les voit pas. Ils ne sont pas matériels parce qu’ils sont sur un autre plan vibratoire. Tous les mondes sont gérés et les morts sont gérés par des forces cosmiques de très grande amplitude qui couvrent la totalité de l’univers local. Et les morts, de par leur statut planétaire, de par leur statut cosmique, de par leur statut karmique, sont impuissants à aller contre la volonté de ces êtres-là, de ces intelligences-là, dont le rôle est de faire la gestion des affaires, des archives de la mort, pour que les morts à leur tour, fassent la gestion des archives de l’Humanité.
DM : Mais vous dites que tout est géré, il ne faut pas croire, même si on ne croit pas le gouvernement, on est obligé de payer de l’impôt ?
BdM : OK. OK. Même si on ne croit pas un gouvernement, on est obligé de payer de l’impôt, mais la raison qu’on est obligé de payer de l’impôt, c’est parce que la sorte de gouvernement qu’on a, ou les sortes ou les conditions de vie sur la Terre font en sorte qu’on est obligé de payer de l’impôt. Par contre, si on parle d’autres plans, l’Homme, quand il sera conscient, au cours de l’évolution, l’Homme cessera de payer de l’impôt. L’Homme sera, autrement dit, libre.
Mais tant que l’Homme ne sera pas libre, il paiera des impôts. Puis il s’agit d’en payer de l’impôt, mais en payer le moins possible, de l’impôt ! En payer d’une façon intelligente, de l’impôt. Mais il y a du monde qui paie de l’impôt pour rien. Il y a du monde qui se met dans des conditions d’expérience sur la Terre, parce que ça fait partie de leur tête de cochon, ça fait partie de leur orgueil ça fait partie de leur vanité, ça fait partie de leurs illusions, ça fait partie de leurs hallucinations, ça fait partie, autrement dit de la domination astrale sur eux. Ça, ça fait partie de leur expérience, tu ne peux rien faire pour ça.
DM : Est-ce qu’un individu est appelé à se substituer au gouvernement de l’astral pour aller à un gouvernement qui serait éthérique ?
BdM : Le gouvernement éthérique… L’Homme fera partie du gouvernement éthérique, c’est ça la différence entre le plan astral puis le plan mental, ou le plan éthérique, puis sa continuité sur le plan… Le plan mental puis sa continuité sur le plan éthérique. Au niveau du plan éthérique, la conscience éthérique, autrement dit l’Homme qui a une conscience morontielle fera partie intégrale des gouvernements invisibles sur la Terre ou sur d’autres planètes.
Alors que l’Homme inconscient matériel, en astral, confiné dans la matière, a simplement droit à une conscience expérimentale, et il est régi par des gouvernements invisibles, mais ça, ça fait partie de son inconscience. Et sur la Terre, il est automatiquement… Sa conscience est contiguë avec la conscience des nations, avec la conscience des peuples, avec la mémoire de la race, avec la mémoire des nations, ce qui fait partie de l’expérience humaine sur le plan matériel.
DM : Bon, est-ce que… Je veux bien comprendre, est-ce quand on est conscient astralement, on subit une gestion, et lorsqu’on est conscient dans le sens mental, on est gestionnaire ?
BdM : On est gestionnaire ! C’est ça ! En tout cas, quand on parle publiquement, ce n’est pas le temps d’amener des notions dans le public. Ça se fera graduellement ça. Mais je peux vous assurer une chose, lorsque l’Homme saura comment ça marche l’invisible, de la même façon qu’il sait comment ça marche le matériel, l’Homme cessera d’être ce qu’il est aujourd’hui. Autrement dit, l’être humain n’aura plus de problème concernant sa destinée, concernant ce qu’il veut faire, concernant son potentiel, concernant son intégration, ainsi de suite. L’Homme sera réellement un autre Homme, et ça, ça fera partie de la race mentale future, ça fera partie de la création d’une race-racine nouvelle, mais totalement sur une base individuelle.
DM : Bon, je comprends assez bien maintenant pourquoi on n’a pas de Volonté si on n’est pas capable de gérer, mais est-ce que c’est possible, dans le processus de conscientisation, pour un individu, d’apprendre à gérer dans sa vie matérielle sa destinée, sa programmation future ?
BdM : Oui, parce que petit à petit il s’aperçoit jusqu’à quel point il est manipulé dans sa conscience, au niveau de ses pensées. Où l’Homme est manipulé, c’est à travers sa pensée.
DM : Est-ce que c’est de la manipulation d’étudier sa pensée ? Quand une personne étudie sa pensée ?
BdM : La regarder, sa pensée ! Savoir d’où elle vient sa pensée, la comprendre sa pensée, connaître les jeux, parce que de la pensée c’est toujours de la communication, hein, la radio ne pense pas toute seul, ça vient de CKVL. Ça fait qu’il faut que le gars sache d’où ça vient, est-ce que ça vient de CKVL, est-ce que ça vient de Radio Canada ? L’Homme en arrivera à être capable d’identifier d’où vient sa pensée, mais pour le moment ce n’est pas nécessaire qu’il sache que ça vient de CKVL, que ça vient de Radio Canada, mais ce qui commence à être important, c’est qu’il sache que ça vient de quelque part. Parce que si l’Homme pense que ça vient de sa radio, là il est réellement dans une situation difficile. Là, il vit réellement ce qu’on appelle une conscience expérimentale. Là, il est réellement con ! Je m’excuse !
DM : Est-ce qu’on peut être sûr qu’il n’y a seulement que deux postes dans les sources d’information ?
BdM : Est-ce que quoi ?
DM : Est-ce qu’un individu peut être sûr qu’il n’y a que deux postes qui émettent ?
BdM : Ah ! Ça, c’est intéressant ! Il peut y avoir une force qui émet dans le bien puis dans le mal. Autrement dit, si vous prenez… Je vais vous donner un exemple là, vous prenez un être qui commence à s’intéresser aux sciences ésotériques puis aux sciences occultes, quelque part il va avancer puis il va avancer, puis quelque part, surtout s’il rencontre quelqu’un qui est spirituel puis qui est occulte… Les gens qui disent : “Moi, j’ai eu des expériences avec mon guide, puis tout ça, puis mon guide me parle”… Il rentre dedans ces courants d’énergie là…
Éventuellement ce qui va se produire, c’est que le guide, autrement dit cette entité-là en forme astrale, elle va manipuler sa pensée avec tellement d’agilité, d’habilité, que l’Homme ne pourra pas savoir si c’est réel ou si ça ne l’est pas. Ce qui va l’amener à découvrir si c’est réel ou si ça ne l’est pas, c’est la souffrance inutile que cette pensée-là va créer. Autrement dit si on parle de la conscience supramentale, puis qu’on parle de la fusion au cours de l’évolution, ce n’est pas par le biais de la vérité ou du mensonge que l’Homme va pouvoir déterminer s’il est intelligent. Parce qu’un mensonge, ça peut apparaître très, très, très, très vrai, comme une vérité peut apparaître très, très, très, très fausse.
Ça fait qu’il n’y a aucune sécurité pour l’ego là, c’est la souffrance qui naît de la naïveté spirituelle de l’Homme qui va l’amener éventuellement à faire sauter cette polarité-là, puis là, à ce moment-là rentrer dans une conscience intégrale, réelle, puis là il va savoir qu’est-ce que c’est le réel.
DM : Donc vous dites que toute souffrance est greffée à l’astral ?
BdM : Toute souffrance est greffée à l’astral !
DM : Alors que tout bien-être est lié au mental ?
BdM : Toute conscience !
DM : Toute conscience !
BdM : Oui.
DM : Il y a deux sources donc, d’information ; il y en a une qui, inévitablement, nous fait souffrir et une autre, inévitablement, qui nous crée un bien-être ? Est-ce que c’est un moyen de situer les… BdM : Oui mais le bien-être il est long à venir. Le bien-être, autrement dit la conséquence du rapprochement du double avec le mortel, ou de la fusion de l’Homme, c’est un processus qui est long, donc ce bien-être là il est proportionnel à la diminution de la souffrance chez l’ego, il est proportionnel à la conscience qui se développe. Autrement dit, plus que tu as de conscience, plus que tu as de bien-être ! Le bien-être, ce n’est pas l’affaire qu’ils te “ploguent” du bien-être, tu n’es pas “plogué” du bien-être, on ne va pas te donner deux semaines de bien-être, là, woop, t’es en vacances, ça ne marche pas de même, t’sé, (rires du public).
Ça fait que le bien-être, c’est une résultante de la transmutation des corps subtils, donc le corps astral, puis le corps mental, donc la conscience inférieure. Le bien-être c’est un résultat de tout ça. Et les Hommes auront un bien-être à la mesure de leur capacité de vivre dans un étroit rapport avec cette source d’énergie là qui est la leur, autrement dit qui fait partie de leur principe cosmique. Ça, ça fait partie de l’initiation solaire de l’Homme.
Les êtres le vivront à différentes échelles, différents temps, mais ça, ça fait partie de l’initiation solaire, mais où l’Homme se fera prendre dans son évolution vers une conscience supérieure, c’est dans l’illusion spirituelle de sa conscience personnelle face à l’astral qu’il ne verra pas. Donc ça créera de la souffrance, et un Homme qui souffre, à cause de son astralité, même s’il n’en connaît pas tous les aspects, un jour, il faut qu’il se rebiffe ! Il faut qu’il s’enligne, autrement dit qu’il devienne intelligent et qu’il s’éloigne de ce qui le fait souffrir. Un être qui n’est pas capable de s’éloigner de ce qui le fait souffrir reste dans cette conscience, dans cette mémoire, dans ces égrégores-là, et ça, ça fait partie de son expérience.
DM : Bon, l’élimination de la souffrance, est-ce que c’est le chemin qui nous emmène à avoir accès à une information mentale, à une information ?
BdM : La transmutation, l’élimination de la souffrance, oui !
DM : Donc c’est impossible pour un individu qui n’a pas assez souffert, d’avoir une bonne information ?
BdM : C’est impossible à l’Homme de devenir supraconscient sans passer par la souffrance, parce que la souffrance est équivalente à sa sortie du plan astral. Quand on parle de souffrance, on ne parle pas de la souffrance, nécessairement de la souffrance psychologique que les gens connaissent tous les jours, c’est une autre sorte de souffrance, puis les Hommes la vivent à leur niveau, dépendant de leur propre statut évolutif. Mais quand l’Homme vit une souffrance intérieure, c’est parce qu’il y a quelque chose qui n’est pas ajusté intérieurement.
DM : La frustration qui est souvent liée à l’impuissance, est-ce que c’est l’aspect de la souffrance qui est le plus évident pour un individu qui est en train de… BdM : Oui, c’est ce qui est plus évident, c’est ce qui est le plus terre à terre, puis il y a des degrés là-dedans, puis la souffrance peut être extrêmement… Probablement, si vous me demandez jusqu’où ça va la souffrance ? Ultimement, ça devient totalement vibratoire… La souffrance ! Ce n’est même plus psychologique, ce n’est même plus sous forme de pensée, ça peut être même simplement vibratoire, ça fait que là c’est rendu pas mal raffiné.
Mais quand tu es rendu à vivre de la souffrance à ce niveau-là, ben, déjà, cette souffrance-là fait partie d’autres mouvements de ta conscience sur d’autres plans, donc ce n’est plus une souffrance psychologique. Tandis que l’Homme lui, sur la Terre, il vit des souffrances psychologiques, il vit des souffrances basées sur son ego, tandis que demain, l’Homme ne vivra plus de souffrances basées sur son ego, il vivra des souffrances qui sont réellement d’un autre ordre.
Puis ça, ça fera partie de sa fusion, ça fera partie de sa pénétration dans d’autres plans, ça fera partie du mouvement très rapide de son Esprit vers d’autres dimensions, une accélération de son psychisme, mais il sera capable de contenir puis de “dealer” avec ça. Ça fait que ça ne sera plus une souffrance dans le sens involutif du terme, ça ne sera plus une souffrance astrale. Ça sera simplement une grande accélération de son moi sur les plans parallèles.
DM : Bon, comment la souffrance vient affecter ou altérer la conscience cellulaire, j’imagine que toute souffrance a un effet corporel ou physique ?
BdM : Quand la souffrance est consciente, elle altère instantanément la conscience des cellules et elle reprogramme les cellules humaines.
DM : Elle reprogramme ?
BdM : Oui. Quand la souffrance est inconsciente, elle affecte les cellules mais elle ne les reprogramme pas. Elle va les mettre en action, autrement dit une cellule qui serait programmée pour une certaine maladie, par exemple, une souffrance inconsciente va accélérer, la mettre en marche cette maladie-là.
Une personne, par exemple, qui serait au niveau cellulaire, qui serait programmée pour de l’arthrite, au niveau de l’âme, avant l’incarnation, ben, à un certain moment de la vie, il y aura quelque chose qui fera en sorte que cette programmation cellulaire là se mettra en marche pour que la personne devienne, souffre de l’arthrite, ainsi de suite. Tandis que la souffrance qui vient de la fusion de l’être, qui vient de la mise en vibration de la conscience cellulaire, cette souffrance-là est capable de neutraliser toute programmation cellulaire. D’ailleurs, c’est ce qu’elle fera d’ailleurs.
DM : Donc on peut changer notre destinée ?
BdM : L’Homme en arrivera à pouvoir changer sa destinée, mais quand on parle de changer sa destinée, ça ne veut pas dire aller dans une direction qui n’est pas déjà connue, parce que la destinée est toujours connue sur les autres plans, mais là, à ce moment-là l’Homme connaîtra sa destinée, alors que l’Homme aujourd’hui ne la connaît pas. Connaître sa destinée, ça fait partie d’avoir une voyance personnelle de sa vie, à différents niveaux, à différentes échelles de temps, ainsi de suite.
DM : Bon. J’essaie d’imaginer une personne très consciente qui a accès ou qui a conscience de sa destinée, est-ce que cette personne-là, quand elle est consciente de sa destinée, veut changer sa destinée ?
BdM : Non. Quand tu es conscient de ta destinée, tu ne veux plus changer ta destinée, parce que ta destinée représente ton potentiel maximal de créativité. Tu ne peux pas demander à un riche de devenir pauvre, à moins qu’il soit “sans-dessein”, puis spirituel.
DM : Donc toute forme de programmation devra toujours s’exécuter totalement que tu sois inconscient ou conscient ?
BdM : Oui, que tu sois inconscient ou conscient. La seule différence, c’est que quand tu es inconscient, tu la subis. Tandis que quand tu es conscient, tu en es le gestionnaire.
DM : Oui, mais elle est déjà programmée ?
BdM : Elle est déjà sue, mais ce n’est pas une programmation astrale, c’est une programmation universelle.
DM : Quel est l’avantage d’être conscient quand tout est programmé, que tu sois conscient ou inconscient ?
BdM : Quand tu es conscient, tu n’as pas besoin de savoir quoi que ce soit. Quand tu es inconscient, tu as besoin de tout savoir.
DM : En réalité, l’individu, tout ce qu’il a besoin, c’est d’éliminer sa recherche, son intérêt pour la recherche ?
BdM : Ça, ça fait partie de l’évolution de sa conscience. Qu’un Homme conscient sache quelque chose, ça fait partie de sa conscience, mais il n’y a pas besoin de savoir ça. Tandis qu’un Homme inconscient, il a besoin de savoir ça, parce que ça fait partie de la recherche de sa conscience.
DM : Est-ce qu’à ce moment-là, on pourrait dire que l’ultime frustration, c’est de ne pas savoir ?
BdM : L’ultime frustration, c’est de chercher à savoir, puis de réaliser que plus tu cherches, plus tu découvres rien (rires du public). Ça fait penser un petit peu à Jean Rostand qui meurt à soixante-douze ans, puis qui dit : “Quand j’étais petit gars, je pensais savoir tout, puis je pensais de l’univers savoir tout, là je suis rendu à soixante-douze ans, puis je m’aperçois que je ne sais rien”… Il faisait pitié, Rostand, t’sé !
Mais ça, ça fait partie des conditions involutives de l’âme, parce qu’à travers l’ego, l’âme crée le besoin de savoir. Puis le besoin de savoir, ça fait partie d’une pernicieuse affiliation entre le mortel puis l’âme. Une fois que l’Homme est en contact direct avec les circuits universels, il n’a plus besoin de savoir, ça fait partie de sa conscience de savoir. Ça fait que cette frustration-là, cette angoisse existentielle là, cette recherche philosophique spirituelle là disparaît. C’est fatigant de toujours avoir besoin de savoir.
DM : À ce moment-là, est-ce qu’on pourrait presque mesurer… BdM : C’est comme si tu demandais au cadran quelle heure il est, il dirait : Regarde ! Tu vois ce que je veux dire ? (rires du public).
DM : Donc l’intérêt que les gens portent à se connaître, est-ce que… BdM : Je l’aime l’affaire du cadran (rires du public). Tu regardes le cadran tu veux savoir quelle heure, le cadran lui il n’est pas intéressé à voir le cadran, il est l’heure. Tu comprends ? C’est la même chose ! C’est intéressant, hein ! (rires du public).
DM : Oui, c’est intéressant ! (rires du public). Il ne faut pas qu’il manque de courant, hein !
BdM : Ouais, c’est ça ! Quand tu es conscient, tu ne manques pas de courant !
DM : T’es toujours “plogué” !
BdM : T’es toujours à l’heure !
DM : Ça veut dire que c’est des cadrans qui sont hydro-électriques !
BdM : C’est des cadrans qui marchent tout le temps, ton cadran il marche tout le temps !
DM : Oui, c’est vrai, c’est à pile solaire ! (rires du public). Bernard, l’effet de la recherche d’être conscient dans le sens supramental, ça place l’individu pratiquement dans une espèce d’élimination de la connaissance constante ? Est-ce que c’est possible que vouloir être conscient, c’est simplement brûler un intérêt qu’on a d’être intelligent ?
BdM : Oui, vouloir être conscient, quand tu veux être conscient, ça t’amène éventuellement à brûler l’intérêt que tu as pour ça. Il y a une connaissance qui est importante dans la vie, quand vous êtes comptable, médecin, puis avocat, ça, c’est des connaissances pour tous les jours. Ça, vous avez besoin de ça. Ça, ça fait partie de votre mémoire. Mais la connaissance dont je parle, la connaissance de la vie ou la connaissance de soi-même, tout ça là, le besoin d’être évolué : “Je veux être évolué”, ça, à ce moment-là éventuellement, on le perd.
DM : L’intérêt, mais on acquiert quand même… BdM : Tu le deviens, c’est quand tu le deviens que tu n’es plus intéressé à l’être.
DM : Mais c’est normal de courir après ?
BdM : C’est normal de courir après, parce que tout le monde t’en a parlé, puis tu as lu des livres, puis les entités astrales t’en ont parlé, puis les maîtres t’en ont parlé, tu sais il y a un gros marketing là-dedans, dans le monde !
DM : Mais ça fait bizarre de se faire dire par quelqu’un d’évolué que c’est inutile de vouloir évoluer ?
BdM : Ben, je ne dis pas que c’est inutile, je dis que plus vous allez en vouloir, plus vous allez vous écœurer. Puis quand vous allez être bien écœurés, c’est parce que vous allez l’être !
DM : Évolués ou écœurés ?
BdM : Évolués ! (rires du public).
DM : Mais l’intérêt qu’on a pour l’évolution, ça dure combien de temps, en temps normal ?
BdM : Ça dure tant qu’on est spirituel.
DM : Donc c’est la mesure de notre spiritualité ?
BdM : Ah ! Ça, c’est bien dit, c’est la mesure de notre spiritualité.
DM : Le fanatisme, ça serait ?
BdM : Ah ! Ben, le fanatisme de ça, c’est réellement l’astralisation profonde de tout ça. Puis ça, ça peut réellement t’amener à la maladie mentale.
DM: Mais est-ce que c’est possible d’être fanatisé par une évolution supramentale… ?
BdM : Non !
DM : C’est impossible, pourquoi ?
BdM : Parce que c’est une évolution qui ne se pense pas.
DM : Donc pour être fanatique, il faut pouvoir penser ?
BdM : Il faut pouvoir utiliser la pensée à profit spirituellement, oui.
DM : Puis comment ça se passe, utiliser à profit spirituellement ?
BdM : Utiliser une pensée à profit spirituellement, ça veut dire avoir l’impression d’être évolué, avoir l’impression ou la conviction d’avoir raison, avoir la conviction d’être dans le droit chemin, avoir la conviction de posséder la vérité, avoir la conviction que moi je vais aller au ciel, toi tu n’iras pas, tout ça là.
DM : Il faut qu’il y ait un facteur de sélection ?
BdM : Il y a un facteur de sélection, oui. Il y a un facteur que toi tu es choisi, les autres ne sont pas choisis, tout ça !
DM : Ça, ça fanatise, ça astralise ?
BdM : C’est ça, ça fait partie de l’astral.
DM : C’est ça !
BdM : Puis de l’autre bord, ils ont bien du fun avec ça !
DM : Les entités ?
BdM : Oui.
DM : Mais les plans de lumière, eux autres, ce n’est pas ça qu’ils veulent !
BdM : Eux autres ont de la misère à passer à travers ça, parce que c’est beaucoup de cochonneries.
DM : OK. La personne vraiment évoluée, elle partage quoi avec son environnement… ?
BdM : Elle partage quoi avec son environnement ?
DM : Oui.
BdM : Dépendant de sa créativité, elle partage sa créativité avec son environnement, ça fait que si c’est un scientiste il va partager sa science, si c’est un philosophe il va partager sa philosophie, si c’est un artiste il va partager son art, il va partager un aspect de sa conscience avec son environnement.
DM : Donc il demeure matériellement engagé ?
BdM : Pardon ?
DM : Je veux dire, une personne évoluée, la façon dont on le saisit, il ne semble pratiquement pas intéressé à ce qu’il est ou à ce qu’il fait, parce qu’il sait ce qu’il est, mais il reste quand même matériellement engagé ?
BdM : Ah ! Ben, il est engagé, tu ne peux pas être créatif dans ta tête puis ça reste là, il faut que ça descende dans la matière cette affaire-là, il faut que ça serve, il faut que tu construises avec. Un médecin il faut qu’il guérisse, un architecte il faut qu’il construise une maison, un gars comme moi qui parle, il faut qu’il parle à une salle !
DM : Mais vous vous parlez à une salle, est-ce que vous êtes intéressé de parler ?
BdM : J’aime ça !
DM : Mais c’est ça, c’est juste ça ?
BdM : Oui.
DM : Le scientifique qui fait de la science, il aime ça, point ?
BdM : Il aime ça, oui.
DM : S’il ne le fait pas deux semaines, un mois, ce n’est pas grave ?
BdM : Ça ne le dérange pas.
DM : Tandis que l’autre qui est vraiment astralisé, il en manque ?
BdM : Il en manque, oui.
DM : C’est là qu’il y a de la souffrance ?
BdM : Oui.
DM : Donc ce n’est pas le processus d’évolution qui est difficile, c’est comment on le vit émotivement ?
BdM : C’est comment on le vit émotivement, oui. Puis c’est ça qui détermine sa difficulté.
DM : Mais le processus d’évolution supramentale, peut-il venir d’un contact avec notre source, une sorte de volonté de notre source, et constamment être bombardé par l’autre zone d’influence, qui est l’astral ?
BdM : Oui.
DM : Les deux ensemble ?
BdM : Oui.
DM : Bon. La grande problématique chez les gens, c’est de faire la différence quand c’est astral et quand ça vient de la source, parce que ce n’est pas un an avec l’astral puis un an avec la source, c’est que les deux sont en parallèle ? Comment on différencie ?
BdM : Parce que l’astral déforme l’énergie de la source, puis la source n’est pas capable de passer directement claire… L’astral qui déforme, la mémoire qui déforme.
DM : Une fragmentation ?
BdM : Oui, c’est pour ça qu’une personne, pour répondre à votre question qui est très importante, je dirais… Bon, ben, quand tu es intelligent, tu es intelligent. Quand tu fais quelque chose d’intelligent, tu sais que c’est intelligent, alors ce qui est intelligent, ça ne se discute pas.
DM : Ça, c’est une base, quand c’est intelligent, ça ne se discute pas, puis quand ça ne l’est pas… BdM : Je vous donne un exemple, tu t’achètes une maison, disons que tu t’achètes une maison de 50 000 piastres, je ne sais pas moi, 100 000 piastres, puis le gars il te demande de payer tant, c’est intelligent de faire vérifier ta maison, si elle est en bon ordre ta maison, pour ne pas avoir des problèmes, des murs qui craquent une fois que tu vas l’avoir achetée. Bon, ben, t’assurer que quelqu’un peut vérifier ta maison avant de l’acheter, c’est intelligent. C’est intelligent, ça ne se discute pas, ça ! C’est intelligent !
Tandis que si tu vas par en dedans, avec ces moineaux-là de l’autre bord, puis tu fais ton petit télépathique, parce qu’on aime ça, être télépathique, hein : “Moi j’ai un contact intérieur, puis je lui parle… Papapa… Puis il me répond, puis on me donne des réponses”, là tu demandes au niaiseux de l’autre bord : “Est-ce que je devrais faire checker ma maison”… Il va dire : “Non, non, tu n’as pas besoin de faire checker la maison”… Ça, c’est eux autres ça. Puis la première chose que tu sais, au bout de six mois, ben, ta maison elle a des craques dans le mur !
C’est comme ça que ça marche. Pourquoi ? Pour t’amener à pas croire ! Ça fait qu’en attendant, si tu ne veux pas avoir ces problèmes-là, ben, fais “checker” ta maison. C’est comme le monde, ils disent : “Ah ! Ben moi, je suis conscient, je n’ai pas besoin de barrer mes portes chez nous, je n’ai pas besoin de barrer les portes de mon char, je suis conscient”…
DM : Donc c’est deux sources d’information, il faut toujours quand même être… BdM : C’est quoi être intelligent aujourd’hui ? Est-ce que c’est croire l’invisible ou croire les compagnies d’assurances ? Tu crois les compagnies d’assurances (rires du public).
DM : Merci, Bernard.
BdM : Pourquoi on est toujours obligé d’arrêter, on ne peut pas continuer ? (rires). Bon, disons qu’on a fini la cassette là, y a-t-il des gens dans la salle qui ont des questions ? Je suis fin ce soir, si vous êtes fins, on va la refaire ! (rires du public). FIN.
mise à jour le 22/06/2024