DM-025 Les déclencheurs de la mort
“DM : Bonsoir Bernard. Le sujet ce soir c’est : “Les déclencheurs de la mort”. Beaucoup de films, beaucoup de documentations commencent à circuler dans le grand public qui traitent des sujets de passage à l’au-delà, de visible de l’au-delà, et pour nous qui sommes de bons vivants, la mort se présente comme une …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Daniel Ménard (DM) : Bonsoir Bernard. Le sujet ce soir c’est : “Les déclencheurs de la mort”. Beaucoup de films, beaucoup de documentations commencent à circuler dans le grand public qui traitent des sujets de passage à l’au-delà, de visible de l’au-delà, et pour nous qui sommes de bons vivants, la mort se présente comme une dimension effrayante, plus qu’amicale.
Est-ce que les gens sont en droit de penser que la mort a un aspect aussi terrifiant qu’on peut le vivre ? Que l’arrêt qui se présente dans le phénomène de la mort puisse avoir un caractère aussi catégorique et limitatif, ou si c’est vraiment une illusion, si on s’en tient au cinéma tel qu’il nous le présente ? Est-ce que la mort est vraiment un arrêt final ? Est-ce que c’est une dimension qui limite l’individu dans son évolution, dans son développement ?
Bernard de Montréal (BdM) : La mort c’est simplement un passage à un autre plan d’énergie. La raison pour laquelle l’Homme est très affecté par la mort surtout l’Homme occidental judéo-chrétien, c’est parce qu’on a toujours associé, nous autres les gens de l’Est, les gens de l’Ouest, on a toujours associé la mort avec des punitions de l’autre bord. Pendant l’involution, l’Église catholique, l’Église protestante, l’Église de la réforme, le pouvoir spirituel temporel, ont beaucoup insisté sur le fait que la vie sur la Terre ça ne valait rien. Puis tout commençait de l’autre bord.
Mais par contre, pour arriver de l’autre bord en bonne et due forme, il faudrait vivre une bonne vie ici, sinon on était puni, ainsi de suite. Donc le concept de rétribution faisait partie de l’enseignement spirituel des grandes masses occidentales. Il y a des peuples qui ne vivent pas le phénomène de la mort de la même façon que nous, les Japonais, les Orientaux, les Indiens, ainsi de suite. Disons que quand ils s’en vont de l’autre bord, ils vont chasser, puis il y a plus de gibier qu’ici, bon ! (rires du public).
Par contre, ce qui aussi inquiète l’Homme par rapport à la mort, c’est la souffrance du corps physique avant le détachement des corps subtils. C’est évident que quand on souffre du cancer ou quand on est très très malade, quand on souffre physiquement, la mort c’est très très difficile, on voit les gens souffrir. Puis ça, ça conditionne l’ego, ça conditionne le psychique, ainsi de suite. Mais la mort en soi… La mort en soi c’est réellement un moment très facile, parce que c’est à ce moment-là que l’Homme se décompose au niveau de ses corps subtils.
Donc sa conscience passe à un autre niveau d’énergie, à un autre niveau vibratoire. L’Homme rentre en contact avec un autre plan, une autre dimension, et le phénomène de la mort lui-même n’est pas ce que l’Homme psychologiquement pense. Autrement dit on peut dire de façon absolue que la mort c’est réellement une délivrance, la mort c’est facile, la mort même peut être une très grande joie. Par contre, pour l’Homme sur le plan matériel, qui pense, pour l’Homme qui vit dans la matière, la mort peut être une source d’angoisse, parce qu’il ne sait pas où il s’en va.
DM : Mais s’il est expliqué à l’individu la mort – parce que là il semblerait qu’avec le phénomène religieux on ait créé une pression pour qu’on empêche l’individu de voir dans la mort une délivrance – si on éliminait ces barrières qui ont été créées psychologiquement dans l’individu, est-ce que ça faciliterait pour les gens la compréhension de l’au-delà ?
BdM : Il faudrait que les idées des religions reviennent à l’ésotérisme. L’ésotérisme chrétien, par exemple, a été éliminé de l’Église. Donc toutes les sciences occultes, toutes les sciences de l’au-delà, toutes les sciences de l’invisible, toutes les sciences de l’Esprit, les sciences de l’âme, les sciences réellement importantes pour l’évolution de la conscience humaine ont été remplacées par des dogmes, par des théologies, par des philosophies spirituelles qui sont limitées et aussi limitatives.
Si les religions ou lorsque les religions revenaient à des doctrines ésotériques, autrement dit les religions puisaient dans l’ésotérisme ancien de l’expérience spirituelle, que ce soit en Occident ou en Orient, à ce moment-là les gens bénéficieraient de l’étude de récits ou de l’étude – pas nécessairement de l’enseignement philosophique de la mort – mais de l’étude ésotérique de la mort, à ce moment-là les gens seraient moins… L’Homme serait moins affecté.
Par contre, les religions se sont séparées de l’ésotérisme traditionnel fondamental, parce que les religions ont voulu développer au cours des siècles – sans s’en rendre compte naturellement – mais au cours des siècles, les religions ont développé le pouvoir psychologique sur les masses. Et en enlevant à l’Homme le pouvoir psychologique de gravir les marches de l’invisible ou de gravir la conscience des ténèbres, ou la conscience de la lumière, soit par les voies intérieures ou soit par les voies explicatives extérieures telles que philosophiques, ainsi de suite, ou ésotériques, les religions ont fait un grand dommage dans l’évolution de la conscience psychologique de l’Homme face à la mort. Puis aujourd’hui on est pris, nous les Hommes, avec le paquet !
DM : On parle souvent d’initiation dans les sectes ésotériques, et dans l’initiation on parle toujours d’affronter la mort. En réalité on ne parle pas de mourir, mais on parle d’affronter l’impression que peut créer chez l’individu la mort. Est-ce que si les religions, comme vous dites, redonnaient à l’individu une conscience de ce passage, est-ce que ces religions perdraient leur pouvoir ?
BdM : Si les Hommes ou si les masses humaines prenaient conscience véritable de la science occulte de l’Esprit ou de la science occulte de l’âme, ou de la science de la mort, ou si les Hommes apprenaient à communiquer avec les plans subtils, ainsi de suite, puis s’ouvraient graduellement à ces réalités-là, à ces dimensions-là, effectivement l’Église perdrait son pouvoir psychologique sur l’Homme. Parce que ce qui donne à l’Église ou ce qui donne aux Églises ou aux religions leur pouvoir sur l’Homme, c’est que les Hommes n’ont pas la capacité d’identifier par eux-mêmes, sur une base psychologique absolue, leur relation avec l’invisible, et c’est l’Église qui a servi pendant des siècles de médiation entre l’Homme et l’invisible. Mais elle a servi de médiation entre l’Homme et l’invisible en fonction et par rapport à des doctrines qui, originellement, avaient été instituées par des initiés.
Donc les descendants, ceux qui sont venus au cours de l’histoire n’ont vu dans ces fondations ésotériques ou occultes là, que des moyens de pression ou des moyens d’orientation ou des moyens de désorientation pour garder le pouvoir. Et c’est ce qui s’est produit au cours des siècles. Ça n’a pas été nécessairement une intention volontaire de la part de l’Église. Mais ça a été une intention qui a découlé des circonstances historiques, puis les relations qui devaient exister entre les hiérarchies spirituelles temporelles, puis les masses humaines.
Aujourd’hui on est rendu au vingtième siècle, l’Homme est très évolué techniquement par rapport à l’Homme du Moyen Âge, par exemple, mais d’un autre côté, il est plus fermé à des aspects occultes de la vie. Par contre, si l’Homme moderne s’ouvre à l’ésotérisme ou à l’occulte dans la vie, à ce moment-là il est évident que les Églises, les religions ou les formes anciennes de connaissance mystique ou occulte, ou spirituelle, vont perdre du chemin. Parce que l’occultisme ou l’ésotérisme ou les sciences fermées, ou les sciences cachées sont très très vivantes une fois qu’on entre en contact avec elles, dans la mesure où on est suffisamment maître de soi, dans ce sens que dans la mesure où on a suffisamment de centricité pour ne pas se laisser influencer par des courants astraux qui les ont formées et alimentées pendant plusieurs générations.
Le problème avec les sciences occultes qui touchent au domaine de la mort ou les sciences ésotériques, c’est que ces sciences-là doivent être vérifiées par l’Homme. Là vous allez dire : “Mais comment est-ce que l’Homme peut vérifier les sciences occultes ou les sciences ésotériques ou les sciences de l’Esprit ou les sciences de l’invisible”… Sa seule façon c’est de le faire en fonction ou par rapport à son propre contact intérieur. Si l’Homme est affecté, conditionné, coloré dans ses perceptions par des lectures ou des communications, ou par des rencontres avec des gens qui eux-mêmes sont astralisés, à ce moment-là il est en voie de perte de son identité.
C’est comme si je disais : “La meilleure façon pour soi d’avoir une réponse aux mystères, c’est d’être en contact soi-même, avec notre propre source”. Mais ça, ça nécessite aussi une transformation des corps subtils. Ça nécessite une initiation solaire. Ça nécessite une “dé-astralisation” du mental, une coupure complète entre les mémoires de l’âme et le pouvoir de l’Esprit. Et c’est ça qui est long. Par contre, l’Homme a accès à cette information-là, et une fois que l’Homme a accès à ceci, à ce moment-là il peut réellement connaître et comprendre les aspects occultés de la mort ou de la vie au-delà du plan matériel.
DM : Est-ce que vous sous-entendez qu’il est impossible de donner une crédibilité à des gens qui nous parlent de la mort ou de domaines qui sont totalement occultes ou ésotériques, si soi-même on n’a pas la communication intérieure qu’eux, ces gens-là, ont ?
BdM : Le problème avec l’ésotérisme – ça je l’ai toujours dit depuis des années – c’est qu’au-delà de la mort, si on prend la mort en tant que phénomène lui-même c’est une chose, mais le problème c’est que dans le phénomène de la mort, il n’y a pas simplement le phénomène de la perte de la vie de l’individu. Le phénomène de la mort c’est un phénomène universel. Et c’est un phénomène aussi qui se perpétue au cours des millénaires en fonction d’une communication et d’une connexion astrale subliminale avec l’Homme.
Autrement dit le phénomène de la mort, ce n’est pas quelque chose qui est complètement séparé de la vie sur la Terre. Alors quand les Hommes parlent de la mort, ils parlent de mourir, tu sors de ton corps, tu t’en vas quelque part, puis ça s’arrête là, puis tu espères aller quelque part où tu es bien. En général pour les gens, la mort ça s’arrête là !
DM : C’est ça !
BdM : Le phénomène de se réincarner, ça, ils verront ça plus tard, c’est vrai ou ce n’est pas vrai, bon ! Tandis que si on regarde dans le phénomène de la mort, au-delà de ça, à ce moment-là il faut considérer les habitants de la mort. Il faut considérer les habitants du plan astral. Il faut considérer les gouvernements qui régissent ces mondes-là. Il faut considérer la nature de ces gouvernements-là, leur politique, si vous voulez, leur façon d’agir par rapport à l’Homme. Il faut considérer à quel niveau ces gouvernements-là ou ces forces-là travaillent et utilisent l’énergie de l’Homme au niveau de la pensée, au niveau de l’émotion.
Il faut considérer la nature de la vérité dans ces mondes-là. Qu’est-ce que c’est la vérité pour les morts et qu’est-ce que c’est la vérité pour les vivants ! Il faut considérer aussi la relation entre la conscience humaine et ces mondes-là, en ce qui concerne leur capacité d’altérer l’énergie créative du mental humain lorsque l’énergie passe par le corps astral, passe par les mémoires de l’âme, et infuse l’ego. Donc le phénomène de la mort, ce n’est pas simplement un phénomène terminal.
DM : De passage !
BdM : C’est un phénomène qui est terminal dans un sens, mais aussi c’est un phénomène qui est conséquentiel, qui a une très grande portée au niveau de l’évolution de l’Humanité. C’est un phénomène qui est en soi aussi important sur le plan occulte, historique, directionnel, déterministe, que le phénomène de la vie sur le plan matériel.
La mort… Quand les gens pensent à la mort : “Ben, tu t’en vas de l’autre bord, c’est fait”… Alors que pour une personne qui a moindrement étudié ou qui a moindrement visité ces plans-là ou qui a moindrement été en contact avec ces plans-là sur une base télépathique, et qui a parlé avec des êtres qui – entre parenthèses – sont morts, mais qui n’a pas été influencée par elle ou par eux, la mort devient toute autre chose.
DM : Vous ne faites pas allusion au spiritisme là ?
BdM : Je ne fais pas allusion au spiritisme.
DM : Parce qu’il y a des gens qui parlent avec les morts !
BdM : Non. Le spiritisme ce n’est pas une sécurité pour l’Homme sur le plan matériel. Le spiritisme c’est une voie d’accès qui permet à l’Homme de communiquer avec le plan astral, avec les morts. Par contre si l’Homme n’a pas de conscience centrique, si l’Homme n’est pas dans son intelligence, si l’Homme n’est pas dans SON INTELLIGENCE, puis quand je dis “dans son intelligence” je veux dire ceci : Si l’Homme est influençable, il est fait ! On est fait quand on parle avec des humains, ça fait qu’imagine-toi quand on parle avec des morts, on est encore plus fait ! (rires du public).
Alors si l’Homme n’est pas influençable – ce qui nécessite un haut degré de conscience, ce qui nécessite un haut degré de centricité, ce qui nécessite une totale déspiritualisation de son mental, ce qui nécessite une incapacité intégrale de croire, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite – à ce moment-là, l’Homme, s’il communique avec les plans de la mort par les voies du spiritisme, par exemple, à ce moment-là il ne risque pas de se faire remarquer. Parce que les morts ne sont pas intéressés à donner à l’Homme ou à dire à l’Homme la vérité, parce que ça va à l’encontre des lois de leur monde.
DM : Mais est-ce que les morts ont vraiment… Quand on parle des entités dans le monde des morts, est-ce qu’ils ont vraiment accès à de l’information qu’on n’a pas nous, sur le plan des vivants ?
BdM : Oui, parce qu’ils sont dans un autre temps, donc ils ont accès… DM : Un temps en avant de nous ?
BdM : En avant, en arrière, ils ne sont pas… T’sé (tu sais), ils n’ont pas de problème de cervelle, donc… (rires public). Ils n’ont pas de problème de sens, donc ils sont dans un autre temps, ils sont dans une autre dimension. À ce moment-là les morts peuvent facilement utiliser l’information à laquelle ils ont accès et utiliser cette information-là contre l’Homme.
Mais comme l’Homme est très très serré dans son corps matériel, il n’a pas grand espace, il ne peut pas faire grand chose. On est très limité, on a de la difficulté à voir dans l’avenir, on a de la difficulté à aller chercher des archives dans le passé, ainsi de suite, eux autres peuvent te la fournir cette information-là et en te fournissant cette information-là, ils veulent “one shot” (un tir), parce qu’on est naïf. D’abord on est des “ego”, on est sujet à l’orgueil.
Pour nous, avoir accès à de l’information dans le futur ou dans le passé – qui n’est pas statistique ou qui n’est pas rationalisable, ou qui n’est pas linéaire – pour nous, ça devient une sorte de pouvoir, et l’Homme aime le pouvoir. Dans un sens, c’est normal parce qu’il n’en a tellement pas, ça fait qu’il en veut. Mais d’un autre côté, ce qu’il ne réalise pas, c’est que le pouvoir c’est très dangereux quand ce pouvoir-là lui est octroyé à partir du plan astral, parce que les morts sont un peu comme des usuriers, quand ils donnent quelque chose ils veulent quelque chose en retour.
Chez les gens qui ont étudié la magie noire ou qui ont étudié les contrats occultes, ou karmiques qui existent entre le plan astral puis le plan matériel, ils savent très bien que : “Ouais, on va te donner quelque chose, mais il faut que tu nous donnes quelque chose en retour”. Puis si tu vas jusqu’au satanisme, ben là, c’est l’échange… Ils vont faire l’échange de pouvoir pour la reddition de ton âme, ainsi de suite. Ça fait que ça va très, très, très loin !
DM : C’est réaliste ça ?
BdM : C’est réaliste ? Toi tu me demandes ça, si c’est réaliste ?
DM : Ouais… BdM : Mon cher, je vais te dire une chose… DM : Je fais une interruption (rires de DM et du public).
BdM : Je vais te dire une chose. L’Homme n’a pas d’idée ! L’Homme n’a pas d’idée ! D’ailleurs tu sais, quand je dis l’invisible ou tous ces plans-là, c’est plus grand que la science fiction, hein !
DM : Mais dans la mesure que c’est réaliste… Parce que là vous semblez être étonné que ça ne pourrait pas l’être… Tout le monde ici dans la salle pourrait faire un pacte pour se dégager d’un problème dans sa vie ? Dans la façon dont on parle, ce serait comme aller voir le gérant de banque pour faire un emprunt pour une auto ? Ça a l’air d’être plus conséquentiel que ça. Ça a l’air d’avoir une plus grande conséquence que juste d’aller voir un gérant de banque ?
BdM : Tu ne peux pas faire un pacte avec l’astral. Si tu fais un pacte avec l’astral à travers des méthodes qui existent, puis qui sont connues, à ce moment-là tu ouvres tes centres à l’astral, puis tu deviens facilement une proie.
DM : Est-ce qu’il y a des gens qui font des pactes avec l’astral sans s’en rendre compte ?
BdM : Ben oui, il est là le problème. Il y a des gens qui font des pactes avec l’astral puis qui ne s’en rendent pas compte, puis pour eux autres c’est un jeu, puis tu ne joues pas avec l’astral !
DM : Bon, ben, un exemple de pacte ?
BdM : Le petit gars qui joue avec… Je vais te donner un exemple simpliste là. Les jeunes qui jouent avec des “ouija board”, sans s’en rendre compte, ils font un pacte à long terme avec l’astral. Un petit gars qui jouerait avec un “ouija board”, qui serait moindrement sensible, un petit peu sensible, moyennement sensible, puis qui aurait des curiosités là, puis qui serait fasciné par ces affaires-là, puis qui ferait ça pendant des années, puis des années, puis des années, puis des années là, puis qui ne serait plus réellement enligné par son père ou des gens qu’il connaît, éventuellement il en arriverait à ouvrir ses centres, puis il en arriverait à être éventuellement une proie à ces forces-là.
La raison pour laquelle on a de la difficulté à comprendre le monde de la mort, c’est parce que nous autres, on a l’impression que quand on meurt, on est tous bien, comme quand on était ici, puis ça ne marche pas de même. J’ai toujours dit… Si tu rencontres quelqu’un qui n’est pas bon, qui est négatif, ça devient évident, facile d’identifier quelqu’un qui est négatif. Tu le mets de côté, puis, bon… Mais y a-t-il quelque chose de plus dangereux, de plus dangereux qu’une bonne petite vieille de soixante-cinq ans avec des beaux petits cheveux gris, puis des petits “minous” autour de la bouche, puis des petites lunettes, qui peut te “jouer le cul” ? Tu ne le verras jamais ! Tu ne peux pas t’imaginer une petite vieille… Mettre ton enfant dans le poêle, puis le brûler, t’sé ! Ça, c’est jeune, c’est la drogue, t’sé ! Mais dans le monde il y a des petites vieilles, c’est un exemple. Il y a des petites vieilles !
Autrement dit il y a du monde dans le monde qui ont une grande apparence de gentillesse, puis de ci, puis de ça, dans le fond, ils ne sont pas de même ! La mort c’est un petit peu comme ça. Puis les gens vont dire : “Ben oui, mais une telle, la fille là, qui a travaillé comme médium avec des entités” – je ne veux pas donner de nom là – “telle entité, telle entité, telle entité, telle entité, telle entité, c’est pas bon ça”… ? Puis je suis obligé de répondre : “Tout est bon, parce que tout te sert”. Mais quelque part dans le temps, tu ne peux pas, à court ou à long terme, être assujetti à des entités. Quand bien même ce serait le gourou le plus beau, le plus fin, parce que quand tu es dans la mort, tu n’es plus régi par les lois de la Terre, les morts ne sont pas régis par les lois de l’Homme. Puis c’est ça que les gens ne comprennent pas.
Les morts ne sont pas régis par les lois de l’Homme. Puis les morts peuvent communiquer avec les Hommes par télépathie, ainsi de suite. Puis l’Homme lui, il va toujours communiquer avec les morts en fonction de sa mémoire. Ah ! Tu parles avec ta mère, tu t’entendais bien avec ta mère quand elle était sur la Terre, elle était fine ta mère, là elle est de l’autre bord, puis tu ne peux pas t’imaginer que ta mère de l’autre bord, elle peut te “jouer le cul”. Ça fait que là, tu communiques avec ta mère, puis là elle t’embarque, puis tu ne le sais pas, parce que tu vis par rapport au mort en fonction de ta mémoire. Tu ne réalises pas parce que tu n’as pas la science de tester ta mère de l’autre bord, puis réellement lui demander : “Qu’est-ce que c’est sa relation avec toi”… Puis là, elle te le dirait, elle serait obligée de te le dire, si tu as la vibration pour lui demander.
DM : Vous êtes capable d’obliger un mort à vous parler ?
BdM : Ils sont obligés. Ils n’ont pas le choix !
DM : Pourquoi ils n’ont pas le choix ?
BdM : Ils n’ont pas le choix parce que ta vibration est plus puissante que la leur.
DM : À cause du corps physique ?
BdM : À cause du corps astral, puis à cause du corps mental qui est allumé quand ils communiquent avec toi. Quand tu communiques avec un mort, il y a deux lumières. il y a une lumière mentale puis il y a une lumière astrale. Ils la voient eux autres ! Puis si tu communiques avec ça, puis que tu as une lumière mentale plus forte, ils sont obligés de te répondre, parce que c’est la seule voie qu’ils ont, eux les morts, pour aller contre les lois de leur monde.
Ce sont les vivants… Ce sont les vivants qui sont capables de libérer les morts. Un mort… Quand t’es mort, puis que t’es pris de l’autre bord, tu n’as aucun pouvoir. Mais si l’Homme communique avec les morts, puis que l’Homme force le mort à parler, à cause de sa vibration, il libère le mort. C’est pour ça que les morts aiment beaucoup parler avec l’Homme. Par contre, les Hommes ne sont pas assez intelligents pour leur parler comme du monde. Les Hommes, eux autres, veulent parler aux morts pour avoir de l’information concernant la vie ici.
DM : Ils veulent se faire enseigner !
BdM : Ils veulent se faire enseigner. Puis tu ne peux pas te faire enseigner par des morts, parce que les morts n’ont pas le droit de t’enseigner. Puis s’ils t’enseignent, ils vont toujours t’enseigner en fonction des lois de leur monde, puis ultimement ça t’enlève ton individualité, que tu sois “gourou” ou “mazout,” ça n’a pas d’importance. C’est ça que l’Homme ne comprend pas. Puis la raison pour laquelle l’Homme ne comprend pas ça, c’est parce qu’il n’a pas la science, l’Homme n’a pas la science du mental, il n’a pas la science de l’Esprit, il n’a pas la science de la lumière. Donc il n’a pas la science de ces mondes-là, donc il n’est pas capable, au niveau de son mental, de se décrocher psychiquement du pouvoir d’influence qu’ils ont eux, sur lui.
DM : Ils nous voient comment les morts ?
BdM : Ils nous voient comme des êtres totalement habitués inconsciemment à supporter leur présence sans le réaliser. Ou ils nous voient comme des êtres totalement incapables de prendre la vérité, le réel. Puis ils jouent avec ça. Ils jouent constamment avec ça. Les morts sont très très conscients que les Hommes sont naïfs, et que la vie sur la Terre c’est réellement une “game” que l’Homme ne connaît pas, et que l’Homme ne comprend pas, puis ils jouent avec ça.
DM : Est-ce qu’ils ont la même perception physique qu’on a ? Parce que nous autres on a une perception de certaines règles d’atmosphère – d’ambiance – d’exigence – de mouvement – de culpabilité d’une personne à l’autre. Est-ce qu’eux autres perçoivent les mêmes choses ? Est-ce que la forme a la même réalité que la nôtre quand on vit sur le plan matériel ?
BdM : Nous autres, quand on vit des pensées qui sont subjectives ou on vit des émotions qui réellement nous troublent, ainsi de suite, les morts les vivent, les perçoivent ces énergies-là. Et ils se servent de ces énergies-là pour nous manipuler. La pensée puis l’émotion, pour un mort, c’est comme du bois puis du ciment pour nous autres. Ça fait partie de la structure de leur monde. Ce sont des mondes parallèles.
DM : Donc ils ne voient pas la forme ? Moi je touche une table ils ne la voient pas ? Ils peuvent juste voir la vibration qui se dégage ?
BdM : Ils peuvent voir la forme s’ils sont réellement pris sur des plans inférieurs d’énergie. Mais en général, les morts sont un petit peu plus hauts que ça en vibration. Puis ils vivent plutôt avec les effets, les humeurs, les énergies. Pour eux autres là, tout ce qu’on vit nous autres, c’est dans le domaine du subtil pour eux autres. Sinon, si les morts pouvaient voir la forme, puis s’ils étaient trop trop proches du plan matériel, à ce moment-là ça ferait beaucoup trop d’interférence, puis ça nous empêcherait d’évoluer nous autres, parce que ça nous créerait beaucoup de tension. L’Homme n’est pas guéri émotivement pour “dealer” avec des morts qui rentrent dans sa maison, puis qui déplacent les tables, puis qui écrivent sur les murs, puis qui jettent de l’eau à terre. Ça fait que ça joue avec tes nerfs ça ! Il y a des lois. Il y a des lois, puis ces lois-là, c’est des lois qui sont cosmiques, ainsi de suite.
Par contre il y a des morts qui sont entre les plans, puis pour eux autres, ils ne sont pas morts encore. Pour eux autres, ils sont encore très près de la matière, puis ces êtres-là peuvent interférer avec la matière, c’est ça que vous appelez le phénomène du “poltergeist”. Mais par contre les “morts morts”, ceux qui sont réellement “morts morts”, à ce moment-là ils sont assez loin dans les plans pour ne pas avoir de contact direct avec la matière. Mais ils ont accès à l’énergie subtile du corps mental de l’Homme, du corps astral de l’Homme. Puis c’est là que le travail se fait.
DM : Donc vous dites que les vibrations qu’on dégage quand on vit une colère, quand on vit une affection pour quelqu’un, vous dites que cette vibration-là qui se dégage, c’est du matériel aussi palpable que pour nous autres ?
BdM : Pour eux autres c’est du matériel qui fait partie de la structure de leur monde.
DM : Est-ce que c’est ça qui construit leur monde ?
BdM : Ce sont ces énergies-là dont ils se servent pour se nourrir et vivre. Les morts sont des vampires. Un mort c’est un vampire. Quand bien même tu me dirais : “Ben, c’est mon grand-père, il avait une belle barbe, puis je m’en crisse”… De l’autre bord un mort c’est un vampire ! Puis on ne comprend pas ça. Puis la raison qu’on n’aime pas ça – voir les morts comme des vampires – c’est parce que quand ils étaient sur le plan matériel, on les a aimés. Puis on ne réalise pas que les mondes sont séparés, c’est d’autres mondes, d’autres lois, puis les morts sont des vampires, puis un jour il va falloir que l’Homme sache ça.
Mais par contre l’Homme va le savoir seulement par lui-même, intérieurement, tout seul, une fois qu’il va avoir suffisamment de conscience mentale pour réellement pénétrer dans ces mondes-là, par le biais de sa parole ou par le biais de sa pensée, puis de les faire avouer qu’effectivement le monde de la mort, c’est un monde qui est à l’inverse du monde de la vie, c’est-à-dire que c’est un monde qui est anti-Homme et anti-vie.
DM : On est loin de la délivrance du début de la conférence là. Donc la raison que les gens ont d’avoir peur de mourir est justifiée. C’est pas juste une affaire de religion ?
BdM : Non. La raison pour laquelle les gens ont peur de mourir ,c’est parce que les gens ne connaissent pas et ne comprennent pas le phénomène de la mort. Donc automatiquement, ils ont tendance à faire de la psychologie ou de la philosophie ou à lutter psychologiquement contre le phénomène. C’est une réaction normale parce que l’Homme a des sens, il est très très pris dans la matière.
Par contre les gens qui ont vécu des sorties en astral ou des gens qui ont vécu une séparation temporaire avec leur corps physique – à l’hôpital par exemple – et qui sont revenus dans le corps physique, qui ont été forcés de revenir dans leur corps physique, ces gens-là en général n’ont plus peur de la mort après. Même, ils ne veulent même pas revenir, ils sont forcés de revenir, mais leur expérience des mondes font qu’ils n’ont plus peur. Ils ne vivent plus la mort de la même façon. Même il y en a qui ont hâte de mourir une seconde fois éventuellement !
Mais les gens ne vivent pas tous ces expériences, puis c’est une faveur. Les gens qui vivent ça, c’est une faveur pour eux autres. Mais le phénomène de la mort, il faut le regarder de deux façons. Soit qu’on le regarde sur le plan purement objectif, communication, télépathie, ou qu’on le regarde sur le plan purement subjectif expérientiel, qui vient plus tard à la fin de la vie.
Si on le regarde sur le plan communication télépathique, à ce moment-là on peut apprendre beaucoup de choses sur la mort, dans la mesure… Dans la mesure où on est suffisamment centré, centrique, dans le mental, pour ne pas être influencé par eux autres, et savoir comment est-ce que ça marche, comment ça fonctionne le monde de la pensée, le monde du mental. Et à ce moment-là, on peut avoir de l’information extraordinaire du monde de la mort. Puis ils vont te répondre, puis ils vont te l’avouer… (coupure enregistrement). Mais il y a des gens qui sont très très connectés avec les entités dans l’astral à cause du karma plus ou moins épais qu’ils ont avec elles. Donc… DM: Mais comment, Bernard, avoir de l’information ? Parce que moi j’ai eu l’occasion de parler avec des gens qui pouvaient communiquer avec le monde des entités. Comment on peut résister dans certains cas d’entités qui sont assez évoluées, comment on peut résister à la réalité de leur information ? Parce qu’à un certain moment donné, c’est impressionnant la qualité. Je pense à certains médiums qui vont avoir une justesse incroyable dans de l’information, même des fois à caractère scientifique. Comment on peut en arriver à se dégager de l’impression qu’il y a face à ça ?
BdM : Il ne faut pas CROIRE !
DM : Oui, mais “pas croire”, c’est une réalité… Les choses c’est… BdM : Non. “Pas croire”, ce n’est pas le fait que c’est une réalité. “Pas croire”, ça veut dire : “Ne pas se faire prendre les culottes à terre”. Autrement dit même si vous communiquez avec l’astral, le monde de la mort, puis qu’ils vous donnent de l’information, s’ils donnent de l’information, tu t’en sers, OK. Mais de là à tomber dans la croyance… Parce qu’eux autres vont se servir de l’information simplement pour faire des connexions, pour magnétiser le mental. Les morts ne sont pas intéressés à nous informer de quoi que ce soit. Quand ils le font, c’est qu’ils ont un but.
DM : Une stratégie ?
BdM : Ils ont une stratégie.
DM : Ils te donnent un “chèque” ?
BdM : C’est ça. Parce qu’éventuellement ils veulent magnétiser l’Homme. Ils veulent réellement s’unir à lui, ce qui dans notre vocabulaire à nous autres veut dire “le posséder”. Le mort veut posséder l’Homme.
DM : Il veut posséder quoi dans l’Homme ?
BdM : Il veut posséder son Esprit.
DM : Mais est-ce que ça, c’est possible, l’Esprit ? On a toujours dit que l’Esprit c’était plus haut en vibration que l’âme ?
BdM : L’Esprit c’est haut en vibration quand c’est haut en vibration, mais quand ça ne l’est pas ?!… (rires).
DM : Il faut faire une conférence là-dessus (rires).
BdM : Une grosse ! Penses-tu que les Hommes ont tous des Esprits qui sont hauts en vibration, voyons ! Ça fait qu’il y a des gens qui ont l’Esprit tellement bas en vibration que c’est quasiment du plastique (rires public), ça fait que… Quand l’Homme a un Esprit qui est haut en vibration là, à ce moment-là ils essaient, ils ne peuvent rien contre lui. Mais tant que l’Homme n’est pas dans son identité, à ce moment-là il y aura de l’espace, puis ils vont l’utiliser, puis ils sont très forts.
Les gens qui font de la magie noire, par exemple, les gens qui travaillent avec des esprits sataniques, ils se font embarquer. Ils vont avoir des pouvoirs, mais ils se font embarquer. Heureusement que les gens en général “taponnent” pas trop avec ça, que les gens restent loin avec ça, que les gens ont peur de tout ça, ou que les gens, à cause de leur éducation, de leur religion… L’Église est complètement à l’envers avec des affaires de même, puis c’est bon, parce qu’au moins ça tient le monde à distance. Parce que si l’Église n’avait pas été aussi rigoureuse dans sa position par rapport à tout ce qui est ésotérique, astral, ainsi de suite, il y a bien du monde qui se serait fait embarquer.
L’Église a réellement rendu un grand service à l’Homme en le protégeant contre ça. Par contre l’Église a limité la conduite personnelle de l’individu par rapport à des recherches ultérieures. C’est ça le problème ! Autrement dit comme ils disent en anglais : “They threw away the baby with the bathtub… the bath water” (ils ont jeté le bébé avec l’eau du bain). Ça fait qu’il faut faire la part des choses. Il y a des choses dans l’ésotérisme, l’occultisme, toutes ces sciences parallèles-là qu’il faut réellement, réellement protéger les masses, les gens, contre.
Par contre il y a des choses qui doivent être regardées de proche, étudiées avec circonspection, ainsi de suite. Si tu ne fais pas ça, ben, tu demeures un beau niaiseux “forever” ! Tu ne peux pas indéfiniment vivre ta conscience mentale par rapport à ce qui est historiquement sanctionné. Il y a d’autres choses, comme Whitley Strieber dit dans son fameux livre. Il dit : “Tout ce qui vaut la peine d’être su sur notre planète, dans notre monde, dans les gouvernements, c’est top-secret”. Puis c’est vrai ! Ce qui vaut la peine d’être su, c’est top-secret. Puis éventuellement, bon, ben, il faut que ça se démocratise l’information ! Il faut que ça se démocratise la science. Il faut que l’Homme ait accès à des choses qui sont de valeur et qui vont l’amener à une plus grande conscience, une plus grande réalisation de soi.
Par contre, sur le parcours, il y a des dangers. Et l’Église a mis l’Homme en garde contre ça, puis elle a bien fait. Mais d’un autre côté, elle ne peut pas indéfiniment empêcher l’Homme… D’ailleurs, elle ne le pourra pas, elle ne peut pas indéfiniment empêcher l’Homme de regarder dans des domaines qui sont réellement extraordinairement réels. Parce que si elle le fait, ben, à ce moment-là elle retarde l’évolution de la conscience humaine. Mais si ce n’est pas elle qui le fait, à ce moment-là c’est d’autres. Donc, il va y avoir des écrivains dans le monde, il va y avoir des cinéastes… Le film GHOST qui vient de sortir il n’y a pas longtemps… Il y a des films qui sortent dernièrement qui sont pas mal intéressants. C’est intéressant. Tu regardes ça et tu vois que c’est de même que ça se passe.
Même la petite fille dans sa cuisine ou la petite femme dans sa cuisine qui est allée à l’Église pendant soixante ans, elle commence à se poser des questions : “Est-ce que c’est comme ça que ça se passe”… Ça fait que ça ouvre l’Esprit à d’autres possibilités, donc il y a des gens dans le monde… Heureusement qu’on a le cinéma pour nous éclairer comme on a le cinéma pour nous abrutir. Mais au moins il y a deux côtés ! Mais tu ne peux pas mettre de côté le cinéma parce que ça nous abrutit. Bon, ben, c’est la même chose ! L’Église ne peut pas mettre de côté l’ésotérisme ou les sciences occultes parce qu’il y a du danger. Il faut quand même laisser le monde respirer, puis leur donner une chance.
Par contre, il faut leur rendre compte des lois profondément occultes qui sous-tendent le développement de la conscience par rapport au monde de la mort, aux communications avec l’insolite, aux communications avec l’astral, aux communications par voie du spiritisme avec des entités qui, souvent, en nous parlant, nous donnent l’impression qu’ils sont bien fins, qu’ils sont bien gentils !
DM : Gentils et accueillants ! Mais où est-ce qu’est la limitation dans un individu où il est certain que son Esprit est assez, je dirais haut en vibration, pour se dégager de l’information qu’il peut recevoir du plan astral ? Où est-ce que se situe la petite ligne là ? Parce que tout le monde a une forme quelconque de communication mais pour une place là, que tu sais que c’est ton Esprit là ?
BdM : OK. L’Esprit n’a aucune curiosité. Quand tu es dans ton Esprit, tu n’as pas de curiosité, parce que si tu vis ces choses-là ou si tu fais des expériences, ou si tu rencontres des gens qui ont vécu ces expériences-là, ton Esprit… L’Esprit ce n’est pas curieux ! L’ego c’est curieux. Mais quand l’ego puis l’Esprit… Quand l’ego est en communication avec l’Esprit, quand tu as accès à ton Esprit, il n’y en a pas de curiosité !
Ça fait que si tu “deales” avec ça, si tu regardes ça, si tu étudies ça, tu vas toujours avoir ton Esprit qui va te dire : “Ouais, ouais”. Il va toujours te mettre une barrière. Ton Esprit va toujours te mettre une barrière ! Il va te dire : “C’est intéressant”. L’Esprit, ça ne croit pas, l’Esprit pur, je parle là, l’Intelligence intégrale, le Rayon, ça ne croit pas, bon ! Comme ça ne croit pas l’Esprit, que tu parles avec des morts ou que tu parles avec des extraterrestres, ou que tu parles avec n’importe qui, ça fait partie de l’expérience évolutive de l’ego, mais ça ne fait jamais partie de l’expérience de l’Esprit !
DM : Est-ce que l’Esprit a besoin de se faire confirmer ?
BdM : Non, non. L’Esprit n’a pas besoin de se faire confirmer parce que l’Esprit c’est une force créative rayonnante. Tu ne peux pas pénétrer de l’Esprit. Ça ne se pénètre pas de l’Esprit ! Un Homme qui est très très dans son Esprit devient impénétrable de l’extérieur. Il peut recevoir, mais il devient impénétrable. L’Esprit, ça ne se pénètre pas, par contre l’Esprit ça s’intéresse à travers l’ego. Ton Esprit va s’intéresser à travers l’ego à différentes facettes de certains phénomènes, mais c’est toujours ton Esprit qui demeure maître des conditions qui lui sont subalternes.
L’Esprit aime ça, parler avec les morts, par contre l’Esprit ne peut pas se laisser englober par les morts, parce que déjà il connaît toute la “game” des morts. Ton Esprit sait qui est-ce qui parle dans le mort, où est-ce qu’il vit, dans quelle région de la mort il vit, pourquoi est-ce qu’il est mort, combien de temps il va rester là. D’ailleurs, l’Esprit sait plus et connaît plus la condition du mort que le mort lui-même. L’Esprit connaît les lois de la mort, l’Esprit connaît TOUT.
Donc si tu es dans ton Esprit, à ce moment-là le mort le sait, il voit, il voit ta vibration. Puis automatiquement, il est obligé de s’assujettir à ta vibration. Puis là, il va te délivrer de l’information qui va servir à l’alléger lui, puis à l’amener à changer de plan, mais non pas te convaincre, parce qu’un mort ne peut pas te convaincre si tu es dans ton Esprit, parce que tu sais déjà ce qu’il va te dire. Puis s’il essaie de t’en passer une “petite vite” (tromperie), tu vas l’accrocher… Un mort ne peut pas mentir à ton Esprit. N’oublie pas ce que je dis là : Ton Esprit. Je ne parle pas de ton ego ! À ton Esprit !
Si tu n’as pas d’Esprit, puis que tu as plus d’ego, ben, à ce moment-là il peut t’en passer une “petite vite”, parce que tu crois, mais si tu as une grande transparence égoïque, puis que tu es réellement dans ton énergie, dans ta lumière, le mort il ne peut pas te passer des “petites vites” parce que tu vois à travers.
DM : Moi, il me vient à l’idée… Est-ce qu’on peut être chevauché par des entités ou une entité au point que c’est elle qui parle mais on a l’impression que c’est nous autres qui parlons, puis qu’on vit notre vie tous les jours, en ayant l’impression qu’on vit notre vie, alors qu’on vit de la vie qui est dirigée, pilotée carrément par une entité astrale ?
BdM : C’est exactement ce qui se passe. Il y a des hommes, il y a des femmes, il y a du monde dans le monde qui sont effectivement chevauchés. Puis toi, tu emploies le terme “chevauché”, puis il y en a qui disent… Comment ça s’appelle… Il y a un terme… Quand un chaman en Haïti est en contact avec l’astral, (l’autre il n’appelle pas ça de même, il ne voit pas ça de même là)… Quand ils sont en contact avec les plans, il disent justement : “Ils sont à cheval, ils sont chevauchés”.
Autrement dit une entité rentre fortement, puis ils sont “chevauchés” ! Puis effectivement l’Homme aujourd’hui, l’Homme inconscient, l’Homme dans la rue, il y a des êtres qui sont réellement chevauchés par des entités, mais ils ne le réalisent pas, puis la présence de l’entité à travers leur conscience se fait sentir de temps en temps, quand ils ont l’impression de faire des choses qui sont quasiment plus fortes qu’eux autres. Ils ne sont pas capables de le casser.
Les gens vont dire : “Ah ! Ben ça, c’était plus fort que moi”. Le gars il va violer une petite fille, puis il va dire : “C’était plus fort que moi, je n’étais pas capable de m’empêcher”. Ou le kleptomane qui va dire : “C’est plus fort que moi, quand je pars chez Eaton, il faut que je prenne l’affaire sur le comptoir, c’est plus fort que moi”. Ou la petite fille qui va toujours avoir l’impression d’être une “bobonne”, puis une ci, puis une ça… Les gens qui vivent toujours dans des états psychologiques de dépression ou de haine personnelle ou de diminution personnelle. Ça, c’est de l’astral. Ces êtres-là sont chevauchés.
Un être humain qui est moindrement conscient, qui a moindrement de lumière, ne peut pas vivre ces pensées-là, il peut les vivre de temps en temps, mais il ne peut pas les vivre d’une façon permanente. Que tu aies des pensées de même qui te rentrent, parce que quand même, la pensée c’est un grand système de téléphonie, c’est normal… Tu es intelligent, tu sais que tu n’es pas comme ça, tu ne t’en occupes pas de ces pensées-là. Mais il y a des gens qui vivent réellement, qui sont très très assujettis à des formes de pensée qui les dominent pendant des années et des années, et des années. Et ce sont ces entités-là qui éventuellement, ultimement, ruinent leur vie !
DM : Ils ne sont pas nécessairement conscients de ça ?
BdM : Ah ! Non ils n’en sont pas conscients. Ils n’en sont pas conscients !
DM : Ça, ça ne touche pas seulement les gens spirituels, ça peut toucher des gens dans le domaine des affaires, la politique, n’importe quoi ?
BdM : Oui, oui. N’importe où. Effectivement effectivement, par contre il y a des gens qui vont être chevauchés par des entités qui sont suffisamment évoluées, ça fait que les gens vont dire : “Bon, j’ai été inspiré par”… DM : Des artistes ?
BdM : Oui. Mais par contre, il y a des gens qui sont chevauchés par des entités qui sont réellement de basse vibration. Puis c’est là que tu vois là, le travail réellement nocturne que ces êtres-là font. Et un jour il va falloir que la psychologie s’ouvre à ça, puis que les psychologues s’ouvrent à ça, puis les psychiatres, le monde, les gens qui pensent, les gens qui s’intéressent. Il va falloir que les gens s’ouvrent à ça, mais par contre les gens ont peur de ça !
DM : Oui, mais justement, si on dit qu’ouvrir un intérêt ou une communication avec les plans, on n’est pas capable de faire la différence entre ce qui est astral ou ce qui est de l’Esprit, les gens ont beau dire : On va aller chercher une communication à l’intérieur, mais on se fait dire d’un côté que les médiums c’est dangereux, où est-ce qu’est la crédibilité ?
Je ne parle pas de la crédibilité qu’on donne à quelqu’un mais la crédibilité qu’on a soi-même à regarder où est la bonne information. Vous parlez de la curiosité comme étant un facteur qui ouvre un canal à l’astral. Est-ce qu’il y a d’autres clés qu’il faut avoir, finalement, que l’individu est en connexion ou en communication télépathique ou mentale avec l’astral, autre que la curiosité ? La conséquence de ses gestes ?
BdM : Ce qui est intelligent est intelligent. Ce qui n’est pas intelligent, ce n’est pas intelligent.
DM : Mais vous êtes d’accord que… BdM : Si l’Homme est en communication avec les plans subtils d’une façon suffisamment objective, à ce moment-là, si c’est intelligent, c’est intelligent. Puis ce qui est intelligent, c’est ce qui ne fait pas à court ou à long terme souffrir. Donc si un être humain a de la communication avec les plans, puis ça l’amène éventuellement, dans cette communication-là, à de la souffrance, il y a de l’astralisation de son mental là !
C’est évident que les gens ne peuvent pas – peut-être au début parce que ça demande quand même une transformation de tout le psychisme de l’Homme – peut-être que l’Homme ne peut pas au début voir la différence entre ce qui est astral puis ce qui est mental. Il ne peut pas faire la différence entre ses corps réels, puis ses corps… OK. Ça, je suis d’accord, parce que c’est quand même de la pensée. Par contre, l’Homme devrait être assez intelligent pour connaître la différence entre ce qui est intelligent, puis ce qui ne l’est pas. Puis ce qui est intelligent, c’est intelligent. Ça ne se discute pas de l’intelligence !
Par contre, si le gars se laisse embarquer par quelque chose qui n’est pas intelligent parce qu’il y a toutes sortes de facteurs personnels intérieurs émotifs, à ce moment-là il se fait embarquer, là ça fait partie de son expérience. Puis un jour il va réaliser qu’il a fait une gaffe, parce qu’il a suivi un mouvement d’énergie qui n’était pas intelligent, puis qui l’a astralisé.
DM : Les conséquences sont… BdM : Donc ma définition ou ma façon d’expliquer la différence entre ce qui est astral puis mental, c’est de dire toujours : “Si c’est intelligent, c’est intelligent”. Si ça vous amène plus loin créativement, ça vous sert. Mais si ça vous dessert, à ce moment-là, vous vous laissez astraliser. Ça fait que c’est le seul paramètre que, pour le moment, l’Homme a. Si l’Homme a plus de communication, si l’Homme est plus en conscience, là ça devient plus évident à lui, parce qu’il est plus centrique. Donc ça devient plus évident pour lui ce qui est intelligent, puis ce qui ne l’est pas, ainsi de suite.
Mais dans le début de ce développement-là entre sa conscience égoïque puis la conscience subliminale, l’Homme doit être assez intelligent pour s’assurer que son contact avec les plans ne lui amène pas de la souffrance. Si ça t’amène à de la souffrance, ce n’est pas intelligent. Je vous donne un exemple. Bon… Moi je sais par exemple qu’au Québec il y a des gens qui se sont fait dire par les plans : “Bon, ben, vends toute ta maison là, puis achète-toi une roulotte, va-t’en à Saint-Jovite, puis attends, les extraterrestres vont descendre”…
Le gars il vend sa maison. Il amène sa femme ses enfants, il s’en va à Saint-Jovite dans sa roulotte, puis là il attend ! Là, tu vas attendre longtemps, mon cher. Comprends-tu ? Là, finalement il n’a plus d’argent, il perd sa femme éventuellement, parce que les femmes sont bien intelligentes, plus que nous autres. Puis éventuellement il a appris. Ça, ça va l’avoir amené à voir la “game”.
Puis il y a des gens qui vivent des expériences comme ça, les gens qui sont les plus occultés, les plus “occultifiables”, les plus spirituels, les plus psychiques, les plus sensibles, les plus partis, les gens qui sont réellement la crème de la crème mais qui sont soufflés comme des “ballounes”, parce que la crème de la crème au début est soufflée comme des “ballounes”. La crème de la crème est très très naïve au début. Autrement dit la crème de l’Humanité c’est la partie la plus naïve de l’Humanité.
Puis cette crème-là, il faut qu’elle soit un jour rassie, il faut qu’elle passe du 35 %, puis qu’elle devienne du 8 %, comprends-tu ? Mais au début là, c’est du 35 %, puis ça gonfle, puis ça gonfle, de la crème de la crème ! Puis ce sont ces gens-là qui sont les premiers à s’intéresser à ces choses-là, puis à vivre des expériences, puis à devenir des grands êtres spirituels. Puis ça, c’est bon, mais d’un autre côté, au bout de tout ça, ils ont beaucoup de souffrance que moi j’appelle une initiation.
Puis un jour les gens vont en avoir ras-le-bol de souffrir, parce qu’ils se sont fait prendre les culottes à terre. Mais le problème c’est que dans le passé – en tout cas avant que je vienne, moi – avant que je commence à parler en public, il n’y avait personne pour mettre le monde au parfum. Il n’y avait personne pour réellement là, parler de l’occulte d’une façon objective, mais toujours en fonction de protéger l’Homme au lieu de parler de l’occulte en fonction d’amener l’Homme dedans.
C’est facile d’amener l’Homme dedans, mais pour réellement là, casser l’occulte, puis permettre à l’Homme de voir objectivement les dangers par rapport à l’occulte, puis aux forces occultes, puis à tout ce qui est ésotérique puis marginal, ça, ça n’a jamais été fait. Puis c’est probablement ma contribution à l’évolution spirituelle de l’Homme, la plus importante, celle de faire voir les “games” qui se jouent sur ces plans-là. Puis il y a des gens qui n’aiment pas ça, parce que c’est fascinant l’occulte. Il y a des gens qui vivent de tout ça.
Il y a des médiums qui vivent de tout ça, il y a des libraires qui vivent de tout ça. Ils ne sont pas intéressés à se faire dire en public par Bernard de Montréal : “Il faut faire attention à ci, il faut faire attention ça”. Il y a des gens qui vivent de la magie noire. Il y a des gens qui vivent du channeling. Il y a des gens qui vivent de te passer les mains en dessous des oreilles pour t’enlever le cancer. Puis il y a des gens qui vivent de toutes sortes de niaiseries, de toutes sortes d’expériences spirituelles. Il y a des gens qui vivent… Qui sont réellement des vampires ici, de l’Homme ! Puis moi je leur fais la guerre, puis je vais continuer à leur faire la guerre tant que je vais être ici.
DM : Mais est-ce qu’à ce moment-là il faut pousser plus dans le sens de la forme, c’est-à-dire être en affaire, penser juste à notre… Puis éliminer tout l’occulte ?
BdM : Non, non, non, non. Sais-tu quand est-ce que tu reviens les deux pieds à terre ? Quand t’as vendu ta maison, puis tu as dit à ta femme : “Viens t’en là, mon nounou, on s’en va à Saint Jovite dans notre roulotte, on va attendre les extraterrestres, Richard Gleen nous en a parlé, ils vont descendre”. Puis là, tu t’en vas, voilà que t’attends six mois en dessous d’un arbre (rires public). Là, quand tu vas revenir à Montréal, laisse-moi te dire que tu vas l’aimer ton job ! Tu vas être content d’avoir un petit job chez Eaton avec un petit salaire à la fin de semaine. Tu vas en avoir tellement bavé. Tu vas t’être tellement fait chier dessus… Tu vas avoir… Puis si tu… Je ne dirais pas si tu as le malheur de tomber sur des extraits de mes conversations, mais si tu viens en contact avec ce que j’ai dit pendant dix ans, là tu vas voir ce que je voulais dire dans ce temps-là, que tu ne pouvais pas voir dans ce temps-là, parce que là, il y avait la curiosité, il y avait toute la spiritualité, il y avait toute la grosse illusion, la grosse “balloune” qu’il fallait que tu pètes avant de devenir un petit peu plus intelligent !
DM : Quand on devient plus intelligent dans le sens que vous dites là, qu’on est déçu, désabusé de toutes ces philosophies abstraites là, est-ce qu’on ferme le canal ou le canal ouvre mieux ou plus ?
BdM : Ça dépend des individus. Chez certains individus le canal va se fermer une fois pour toutes, puis chez d’autres… DM : Le canal astral ?
BdM : Le canal astral ! Puis chez d’autres individus, le canal va s’ouvrir dans leur Esprit. À ce moment-là le canal s’ouvre. Tu deviens pas moins occulte, c’est pas que tu t’intéresses moins à l’occulte, mais t’es moins niaiseux, t’es moins naïf, t’es moins con ! Tu sais, le mot conscience, la science des cons, tu deviens moins con ! Ça fait qu’éventuellement tu deviens pas mal “smart” (intelligent). À ce moment-là, tu peux réellement travailler avec tes énergies, puis faire des choses, puis descendre ça ici dans la matière. Sans ça, t’es un petit con !
DM : Une vie intelligente, c’est une vie qui n’a pas besoin de conscience de l’abstrait ou de plans astraux ?
BdM : Une vie intelligente c’est une vie créative qui peut comprendre l’abstrait, qui peut comprendre… Si l’Homme est dans son intelligence il peut comprendre. C’est intéressant de parler de ces choses-là. C’est interessant de communiquer intérieurement avec ces plans-là ou tes propres plans, ou c’est intéressant de parler de tout ça avec des spécialistes que tu rencontres dans le monde, ou des gens qui ont eu des expériences. Mais il faut que tu sois centrique, il ne faut pas que tu sois influençable.
Moi il y a des gens qui m’ont dit, quand ils viennent à mes séminaires… Parce que c’est une des premières choses que je leur dis : “Il ne faut pas que tu croies”. Puis ça, ça leur a mis la batterie à terre. Là ils viennent dans mes séminaires, puis ils veulent… On dirait que c’est le “last show”. Ils veulent absolument… Bernard de Montréal… La “patente” (le truc) ! Il va me donner ça en trois jours là ! Comme il s’en va à la pêche, t’sé ! Puis la première chose que je leur dis, c’est : “Tu ne peux pas te permettre de croire”, là ça leur met la batterie à terre, ils tombent en dépression. Il y en a un qui est tombé en dépression… J’ai tout enlevé son fun. Pourquoi ? Parce qu’on veut croire. On veut réellement se pendre aux paroles de quelqu’un qui est connu, puis ainsi de suite. Puis ça, c’est la pire chose qu’on peut faire !
DM : Mais pourquoi les gens veulent croire ?
BdM : Ils veulent croire, les gens, parce qu’ils n’ont pas d’identité !
DM : Juste pour ça ?
BdM : C’est assez ! (rires du public). C’est assez ! Quand tu n’as pas d’identité tu peux croire. Pourquoi est-ce que l’Homme veut croire ? C’est parce qu’il n’a pas d’identité. Si l’Homme avait de l’identité il n’aurait pas besoin de croire. Tu SAIS, point final. Puis tu ne t’en occupes plus ! Quand tu sais quelque chose, tu ne t’en occupes pas. Mais quand tu n’as pas d’identité, puis tu ne sais pas, puis tu cherches, ben là, tu peux croire ! Puis automatiquement, tu deviens une proie à l’astral comme tu es devenu une proie aux idéologies. Il y a des gens qui ont cru au communisme, puis ils ont été la proie des idéologies communistes ! On n’a pas d’identité ! Ça fait qu’après ça, la “patente” elle saute. Le système pète. Puis là, tout le monde est affolé, c’est ça qui se passe !
DM : Des gens qui savent, est-ce que ça se réunit ensemble ou c’est tout divisé ces gens-là ?
BdM : Les gens qui savent ?
DM : Oui. Des gens qui… Disons, une personne qui sait… Il y quelqu’un dans la salle pour qui c’est la première fois qu’il vous rencontre, puis ce que vous dites là, il considère qu’il sait ou il sent du moins assez pour savoir qu’intérieurement c’est ça, est-ce que c’est une personne qui doit vous rencontrer ou qui doit se réunir avec vous, qui doit travailler ou fonctionner avec vous ?
BdM : Une personne qui sait n’a pas besoin de personne.
DM : Parce qu’elle n’a pas besoin de se faire confirmer ?
BdM : Elle n’a pas besoin de se faire confirmer. Tu peux travailler avec du monde, tu peux faire des choses avec du monde mais tu n’as pas besoin de personne. Quand tu sais quelque chose, tu le sais. Puis c’est par rapport à toi-même, c’est par rapport à ta propre énergie. Tu n’as pas besoin de personne. Tu peux parler avec du monde. Vous, vous savez des choses, c’est le fun, on peut parler ensemble mais vous n’avez pas besoin de moi.
DM : Il n’y a pas de dépendance dans le savoir ?
BdM : Il n’y a pas de dépendance dans le phénomène de savoir, mais il y a beaucoup de dépendance dans le phénomène de croire. Puis on est rendu à un point à la fin du vingtième siècle où ça devient très très subtil la croyance. Quand tu regardes les mouvements qui se passent dans le monde, puis les religions toutes les sectes – surtout les Américains – sont “au boutte” (incroyables) les Américains ! Je n’ai jamais vu un peuple naïf comme ça. Eux autres, ils ont tellement besoin de croire, puis ils se font embarquer une affaire, une affaire, une affaire, une affaire. Ça n’arrête pas. C’est une roue qui n’arrête pas.
DM : Pourtant, c’est un peuple fort ?
BdM : C’est un peuple fort parce qu’ils ont des grandes croyances patriotiques.
DM : Est-ce que c’est les croyances patriotiques qui font leur force ?
BdM : C’est leurs croyances patriotiques qui leur donnent, qui leur a donné – après la deuxième guerre mondiale, puis durant la première guerre mondiale, puis la deuxième – qui leur a donné un sens de destinée, oui. Par contre ça, c’est au niveau de la conscience de la masse. Mais au niveau individuel, les Américains ils n’ont pas d’identité.
DM : On regarde les Arabes là, avec leur fanatisme religieux ?
BdM : Même chose !
DM : Ils nous tiennent en haleine au niveau mondial, au niveau économie mondiale juste avec… BdM : C’est ça, oui !
DM : C’est une force de groupe ?
BdM : C’est une force de groupe. C’est une force collective mais ça n’a rien à faire avec la conscience individuelle. Si on parle de conscience individualisée, un Homme, un Arabe qui a une conscience moindrement individualisée, il ne vivra même pas là-bas. Il s’en viendra ici !
DM : Parce qu’au Québec, au Canada ou dans le Nord de l’Amérique, on est plus individuel ?
BdM : Ça veut dire que dans le Nord de l’Amérique, dans l’Amérique du Nord, on respecte plus l’individualisme de l’Homme. Mais l’Homme n’est pas individualisé encore. Il y a une différence entre l’individualisme de l’Homme, le respect des droits, ainsi de suite, le respect des libertés qui fait partie de la Constitution, puis l’individualisation de l’Homme. L’Homme n’est pas individualisé encore ! L’Homme va commencer à s’individualiser au vingt-et-unième siècle. À ce moment-là l’Homme va vivre une conscience totalement par rapport à lui-même.
DM : Est-ce qu’on a les moyens de supporter cette individualité parce que le respect des droits de l’Homme, on y a goûté pendant un été indien complet, puis ça devient un coût, ça a une conséquence énorme ? Est-ce que les êtres sur notre planète ont les moyens de supporter une individualité, une identité, parce que ça a des conséquences collectives ?
BdM : L’évolution de la conscience, l’évolution de l’individualisme, c’est parallèle à l’évolution de la politique de la démocratie. Puis on est obligé de supporter les valeurs qu’on a mises en marche avec nos révolutions, la Révolution française ou le développement des constitutions. On est obligé. Par contre, on a fait des erreurs le long du chemin, puis on s’est laissé embarquer dans le libéralisme, on s’est laissé embarquer dans l’illusion de la liberté.
Autrement dit la liberté ce n’est pas… La liberté sociale, la liberté politique, la liberté collective ou des individus dans une collectivité, ce n’est pas quelque chose qui doit être absolu au point où des groupes souffrent pour qu’elle soit maintenue. Ça, c’est une illusion. tu ne peux pas garder… Il y a des limites à la liberté sociale, politique. Mais l’individualisme a été tellement fort en Amérique, l’individualisme a commencé à ronger la liberté, de sorte qu’aujourd’hui, l’individualisme qui est une forme astralisée d’identité est en train d’astraliser la liberté. Puis là, on paie le prix beau !
DM : OK. Pour terminer, l’évolution de l’individu au niveau de son identité, est-ce qu’elle peut se raccorder aujourd’hui à notre époque à quelque chose de vraiment certain, au niveau de son information intérieure ? Est-ce qu’il y a des éléments à travers le monde qui peuvent être des caractéristiques qui permettent à l’individu de vraiment savoir que sa communication, sa pensée est vraiment sûre, qu’il peut se fier dessus pour construire ?
BdM : La pensée de l’Homme va devenir sûre quand il va avoir brûlé l’astral de sa pensée.
DM : Mais avant ce temps-là, il n’y a rien à faire ?
BdM : Non. La pensée créatrice, la pensée… Autrement dit la pensée qui est issue du rayonnement du double à travers la conscience de l’Homme, ce n’est pas quelque chose à laquelle tu as accès comme ça. Ce n’est pas le résultat d’une philosophie. La pensée créatrice, universelle, si vous voulez, ou la pensée qui est le résultat du contact avec les sphères mentales, c’est le résultat de l’épurement dans la conscience mentale involutive de l’Homme. L’Homme va être obligé de payer un très très grand prix pour être libre.
L’Homme ne va pas être libre là, parce que comme je disais tout à l’heure… La liberté future de l’Homme nouveau, si tu veux, ce n’est pas une liberté qui va être le résultat de l’individualisme, ça va être le résultat de l’individualisation. L’individualisme c’est purement psychosocial, c’est purement psychopolitique, psycho-philosophique. Alors que l’individualisation, c’est le résultat intégral d’une initiation solaire qui va faire en sorte que l’Homme qui sera connecté par les plans, sur le plan mental, va être obligé de vivre une transmutation de son corps mental, à l’exclusion complète de sa conscience astralisée ! C’est ça la différence.
DM : Merci, Bernard de Montréal. (Applaudissements).
mise à jour le 22/06/2024