CP-179 La conscience supramentale [fr]

CP-179 La conscience supramentale

“À toute question essentielle, il doit y avoir réponse essentielle. À toute question que l’Homme puisse se poser mentalement, il doit y avoir une réponse confirmant et non infirmant la question. Si l’Homme conscient désire savoir, comprendre quelque chose …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


À toute question essentielle, il doit y avoir réponse essentielle. À toute question que l’Homme puisse se poser mentalement, il doit y avoir une réponse confirmant et non infirmant la question. Si l’Homme conscient désire savoir, comprendre quelque chose concernant la réalité de son mental, la réalité de sa conscience, la réalité de la vie, la réalité derrière l’espace et le temps, il doit pouvoir avoir réponse à sa question. Et cette question doit être répondue, c’est-à-dire qu’elle doit être suffisamment intelligente pour que l’Homme puisse aller plus loin dans sa recherche.

La conscience supramentale n’est pas une conscience limitative, c’est une conscience infinie. Donc l’Homme, de par cette conscience, a le pouvoir de scruter tous les aspects de la vie, tant matériels qu’invisibles, afin de pouvoir normaliser sa conscience. La normalisation de la conscience humaine est un phénomène nouveau au cours de l’évolution. C’est un phénomène qui coïncide avec l’avènement sur la Terre d’une énergie nouvelle, c’est-à-dire d’une manifestation nouvelle, manifestation qui, éventuellement, au cours de la prochaine génération, permettra à l’Homme, à l’Homme universel, à l’Homme universalisé, de prendre conscience concrète de la relation qui existe entre lui en tant que mortel, et lui en tant qu’immortel. Et cette relation est profondément inscrite dans la réalité de l’Homme nouveau et elle doit être définie au fur et à mesure que sa conscience s’ajuste, afin qu’il puisse un jour supporter, non pas le choc, mais l’expérience de la réunion de deux principes : l’un planétaire et l’autre cosmique.

Lorsque nous parlons de conscience supramentale, nous parlons beaucoup plus loin que ce que nous pouvons, dans un certain temps, exprimer, parce que la conscience supramentale va au-delà de la conscience logique de l’Homme, elle va au-delà de la conscience égoïque et primitive de l’Homme. Elle va même jusqu’à transformer, transmuter et élever l’Homme à un statut d’énergie mentale capable de travailler directement avec la matière, d’en changer le taux vibratoire et de pouvoir s’immuniser contre les conditions primitives de sa civilisation actuelle.

Ceci n’est pas peu à dire. Nous voulons avancer que la conscience supramentale, c’est-à-dire ce troisième œil faisant partie de l’organisation psychique de l’Homme, est non seulement une expérience d’ordre intérieur, mais elle est aussi une expérience d’ordre matériel, physique, et elle contient en elle-même la totale réunion de ce qui est invisible avec ce qui est matériel, la totale réunion de ce qui est infini avec ce qui est particulier, ce qui donnera comme produit l’Homme nouveau, c’est-à-dire l’Homme qui n’appartient plus à la cinquième race-racine, donc qui ne vit plus, sur le plan matériel, selon les lois astrologiques de cette planète.

Il y va de la conscience supramentale d’exercer graduellement le pouvoir de s’introduire dans les plans subtils de la connaissance, du savoir, de l’intelligence, de la création, du mouvement, de l’atome, de l’énergie, afin que l’Homme puisse un jour manifester sur le plan matériel de cette planète, une conscience capable de transformer entièrement le tissu évolutif de cette civilisation qui tire à son terme. La limite psychologique de l’ego n’engage pas l’Homme à percer les mystères de vie, mais la conscience supramentale, de par son infinité, engage ce dernier à percer les voiles de la vie et à manifester, à rendre concrète, la trame du mystère qui découle du fait que l’Homme, à cause de sa sensorialité matérielle, est incapable de percevoir, de vivre et d’expérimenter.

Et l’Homme doit expérimenter cette infinité, il doit connaître cette infinité, il doit être prêt à vivre en relation avec cette infinité, et pour ce, il doit graduellement s’habituer à vivre très près de cette conscience nouvelle, c’est-à-dire de sa relation psychique, mentale, avec une dimension de sa réalité qui, pour le moment, lui semble être simplement une pensée plus ou moins occulte, plus ou moins objective, plus ou moins créative.

Donc l’Homme de la prochaine évolution sera obligé de s’habituer à un autre état mental de lui-même, un état mental qui ne découle d’aucune projection psychologique, qui ne découle d’aucune relation philosophique avec la pensée, mais qui représente, dans la manifestation instantanée de son moi, une ouverture, une manifestation de principe qui lui servira à mesurer, à sentir, à percevoir, l’infinité de tout à travers son mental évolué.

Mais pour que l’Homme en arrive à discontinuer sa psychologie personnelle, à ne plus perdre de temps avec cette psychologie qui ne mène nulle part, il sera obligé, quelque part au cours de son évolution, de pouvoir supporter la présence en lui de deux aspects : un aspect étant lui-même et l’autre aspect étant autre chose que lui-même. Et il devra s’habituer, petit à petit, à ramener ces deux aspects ensemble, à les unifier, et ceci se fera au fur et à mesure qu’il se sera libéré de l’émotion dans sa pensée, c’est-à-dire de la mémoire.

Si nous établissons un lien entre la mémoire et l’émotion, c’est pour cette raison suivante : l’émotion est une énergie qui découle, dans sa totalité, de la fragmentation du mental humain, c’est-à-dire que l’émotion n’existe jamais à l’état pur, elle est toujours reliée à une forme quelconque de mémoire. Donc nous établissons qu’il y a une relation étroite entre l’émotion et la mémoire, et c’est de cette relation que se manifeste, dans le mental de l’Homme en évolution, une perspective plus ou moins ajustée de sa nature réelle, de son intelligence créative, ou de cette partie de lui, de cet autre aspect de lui, qui lui donne l’impression de ne pas être seul dans son mental.

Le phénomène de la mémoire et le phénomène de l’émotion doivent être regardés, étudiés en très grande profondeur, afin que l’Homme puisse découvrir dans cette étude que là où il y a mémoire, il y a émotion, et que là où il y a émotion, il y a mémoire, et que ces deux aspects de sa conscience subjective entravent le développement de la réunion de ses deux principes – c’est-à-dire le planétaire et le cosmique – dans une unité totale de fusion, c’est-à-dire dans une parfaite manifestation intelligente de l’énergie.

Donc l’évolution de la conscience supramentale sera non seulement une évolution fondée sur l’éveil de la conscience de l’Homme, mais elle sera aussi une évolution fondée sur la capacité de l’Homme de vivre à la fois son egoïcité mentale et à la fois la dépersonnification psychique de son intelligence créative. C’est alors que l’Homme sera capable éventuellement de comprendre n’importe quoi, d’aller n’importe où dans son mental, de fouiner n’importe où dans le cosmos invisible et de rapporter dans sa vie matérielle, sur le plan de la parole, de l’information servant à constituer pour lui une réserve de mémoire nouvelle, c’est-à-dire une mémoire qui ne sera plus amenée en surface par l’émotivité, mais une mémoire qui sera amenée en surface par la puissance créative de son double, de son esprit, c’est-à-dire de cette partie de lui qui n’est pas personnifiable, mais qui, tout de même, est réelle, et avec laquelle un jour il viendra en parfaite harmonie sur le plan de ses principes inférieurs pour créer, pour fonder une nouvelle Humanité, une nouvelle race : la race de l’Homme au-delà des forces astrologiques, au-delà de la mémoire de l’âme, au-delà de l’impuissance caractéristique de l’involution.

Après quinze ans de pénétration dans la conscience humaine, la conscience supramentale est arrivée à un stage où elle doit faire exploser dans le mental de l’Homme ces parties de lui qui renferment de l’anxiété. L’anxiété chez l’être humain conscient ne peut pas coexister avec le pouvoir créatif de son mental. L’anxiété est une dose de mémoire. L’anxiété est une réflexion subtile, subliminale de l’ego sur sa condition humaine. L’anxiété est une façon à l’énergie de l’Homme planétaire d’entraver le processus de réorganisation psychique de ses neurones. L’anxiété est une façon, à l’Homme planétaire, de ne pas pouvoir assimiler la totalité de l’énergie dans son mental ; donc l’anxiété est directement reliée à un niveau ou à un autre de crainte.

Et la conscience supramentale ne peut pas continuer à descendre sur le plan matériel, elle ne peut pas continuer à se véhiculer à travers l’Homme tant que ce dernier n’aura pas reconquis le territoire que sa mémoire possède, que sa mémoire lui a volé et qui doit être parfaitement neutre, c’est-à-dire parfaitement libre de l’émotion, de cette émotion qui, d’une façon ou d’une autre, empêche toujours, même minimalement, que se manifeste d’une façon créative la puissance de la conscience supramentale.

L’Homme nouveau devra prendre conscience graduellement de sa réaction intérieure, de cette réaction qui lui donne l’impression de vivre, surtout lorsqu’il est confronté à une tâche, l’impression de vivre le doute de pouvoir rendre cette tâche. La qualité mentale de l’Homme est une qualité de mobilité. La conscience mentale supérieure de l’Homme est une conscience mobile, dynamique, effervescente, créative, elle n’est jamais statique pour des raisons d’impuissance.

Donc si l’être humain, pour une raison ou une autre, se trouve, se découvre, une sorte d’impuissance, c’est qu’il y a en lui de l’émotion qui nourrit la mémoire, et de la mémoire qui amplifie l’émotivité. Donc il est assujetti, à un niveau ou à un autre, à une sorte d’astralisation de son mental, c’est-à-dire que même s’il est très évolué, il y a des parties de lui qui ne sont pas suffisamment transformées, transmutées, pour pouvoir avoir accès à l’infinité de sa propre conscience.

La conscience supramentale est un état de transformation continue, d’expression continue et de capacité créative sans fin, et l’Homme nouveau doit le savoir ; l’Homme nouveau doit le ressentir ; l’Homme nouveau doit le percevoir ; l’Homme nouveau doit être fixé consciemment dans cette réalité, sinon il a encore devant lui beaucoup de chemin à faire, c’est-à-dire qu’il doit vivre encore pendant un certain temps une transformation interne de son énergie.

Nous parlons de conscience supramentale parce que nous sommes obligés d’utiliser un terme pour définir une nouvelle condition d’évolution, mais il y va beaucoup plus que ceci. Il y va de la fusion, de la réunion de deux principes de l’Homme, il y va du besoin éventuel de l’Homme de se transposer dans d’autres plans, de se manifester dans d’autres lieux, de pouvoir à la fois être et à la fois se transfigurer. L’Homme nouveau devra se transfigurer, il devra pouvoir s’exprimer dans une manifestation matérielle, éthérique concrète, à volonté. Et pour ce, il sera obligé d’avoir perdu contact total avec une forme ou une autre d’anxiété psychologique, d’anxiété psychique reliée à la mémoire humaine.

Il “sévèrera” (coupera) complètement ses liens avec l’impression d’être impuissant. L’Homme nouveau ne pourra pas sentir en lui une forme ou autre d’impuissance parce que l’impuissance ne fait pas partie de l’Homme nouveau, elle fait partie de l’Homme ancien. La conscience supramentale est une conscience infinie qui s’instantanéise dans le processus créatif, et l’Homme ne doit pas pouvoir soupçonner, douter, de sa présence, de sa puissance, de sa permanence, de son pouvoir, de sa réalité et de son mouvement, des plans les plus élevés du cosmos invisible aux plans les plus bas du cosmos matériel. Ceci est une condition d’évolution, condition d’évolution qui va beaucoup au-delà de la simple perception philosophique de mots rattachés à un avenir, mais très très séparés d’une réalité tant que l’Homme n’est pas réel.

Autrement dit la conscience supramentale, elle est sur la Terre. Elle n’est pas en devenir, elle est sur la Terre, elle est sur le plan matériel, et elle deviendra graduellement de plus en plus profondément manifestante dans sa réalité, de sorte que l’Homme deviendra de plus en plus avec elle l’expression de l’invisible sur le plan matériel, l’expression du mouvement de l’invisible à travers la matière, de l’expression de ce qui a toujours été au-delà de l’imagination pour devenir manifestement concret.

La conscience supramentale, au-delà des mots, deviendra l’impossible dans le matériel. Et tant que l’Homme ne pourra pas vivre sa conscience à un niveau vibratoire, à un niveau de subtile énergie dans son mental, il ne pourra pas saisir la réalité que tout ce qui sous-tend le matériel, tout ce qui sous-tend ce que l’Homme par sa sensorialité peut percevoir est, dans le fond, l’expression fondamentale et essentielle de ce que nous appelons les mystères.

Il existe, au-delà de l’espace et du temps, des mondes, des planètes, des galaxies, des gouvernements, des intelligences, des statuts, des technologies immatérielles, tout ceci fait partie de ce que l’Homme ne connaît pas et de ce dont l’Homme, inconsciemment, bénéficie, c’est-à-dire que tout ceci fait partie des grands mondes universels, des mondes où l’intelligence non seulement est réelle dans la forme, mais aussi où elle est réelle dans le personnage même de l’Homme.

Il faut que l’Homme comprenne un jour qu’être humain sur le plan matériel n’a aucune signification lorsque nous contemplons ce que veut dire être humain sur les plans invisibles. Il faut que l’Homme se désintoxique de son appartenance émotive à sa personnalité, il faut qu’il se désintoxique de ce lien émotif avec son êtreté matérielle, parce que celui-ci n’est pas ce que l’Homme en réalité est, et doit être. Autrement dit l’Homme, sur le plan matériel, ne vit que la fixation dans un espace-temps inférieur d’une énergie extrêmement puissante.

Retournons au phénomène de la vie, retournons au phénomène de la naissance : l’homme et la femme se rencontrent, le principe mâle et le principe femelle s’unissent, et dans la micro nature de cette union, une énergie allume les forces génétiques, moléculaires, de cette union et donnent naissance, avec le temps, à un être parfaitement développé et à un être qui a même le pouvoir mental de comprendre le processus qui se cache derrière la matérialisation de son énergie.

Autrement dit, ce que les Hommes appellent le mystère de la vie n’est, dans le fond, que le mouvement d’une énergie cosmique à partir d’un espace-temps dans un autre. Et c’est la relation entre deux espaces-temps, deux espaces-temps qui se “superimposent” et qui s’interpénètrent, qui permet que l’Homme, sur le plan matériel, soit.

Autrement dit, il y a, dans la nature de la réalité, un processus de pénétration sur le plan génétique. Eh bien, il existe aussi, sur le plan de la réalité mentale, un processus de pénétration similaire, où une infinité se “superimpose”, s’interpénètre avec une autre infinité. Donc nous disons que la conscience humaine représente un espace-temps, que la conscience cosmique représente tous les espaces-temps, et que la relation entre ces deux permet que l’Homme puisse bénéficier de la connaissance, du savoir, autrement dit de sa relation instantanée avec une dimension qui est plus haute que la sienne en fréquence vibratoire.

Sur le plan psychologique, sur le plan du moi, sur le plan de l’ego, sur le plan de la conscience, sur le plan de l’anxiété, sur le plan de tout ce qui fait de nous des êtres qui souffrent, il doit y avoir, quelque part dans le temps, une percée. L’Homme doit sentir quelque part dans l’avenir un point absolu, absolument stable, absolument fixe, absolument permanent où la souffrance ne peut plus créer d’anxiété. Et lorsque l’Homme aura perçu ce point, lorsque l’Homme saura, sera dans ce point, l’Homme sera au début de la prise de conscience éthérique de sa nouvelle formulation humaine.

Mais tant que l’Homme ne pourra pas, sur le plan matériel, manifester ou vivre de son intelligence, tant qu’il ne pourra pas saisir qu’il y a à la fois en lui une permanence éternelle et à la fois une impermanence matérielle, il aura toujours l’impression d’être un être qui siège en dehors du pouvoir de sa propre lumière, donc il aura l’impression qu’il n’est pas parfaitement développé. Et ayant cette impression qu’il n’est pas parfaitement développé, il souffrira, parce qu’il regardera sa vie et il verra ce qu’il peut et ce qu’il ne peut pas faire, et il sentira constamment des obstacles dans sa vie. Et lorsque l’Homme sent des obstacles dans sa vie, il n’est pas réel, il est simplement en voie de le devenir.

L’Homme nouveau devra comprendre que les obstacles dans sa vie sont placés dans sa vie justement pour tester sa capacité de se sentir au-delà de cette impuissance qui caractérise d’une façon subliminale l’émotion et le mental humain. Et tant que l’Homme pourra être transmuté, perfectionné dans son mental, tant que cette unité ne sera pas totale, il sentira en lui une sorte de division, une sorte d’impuissance, une sorte de souffrance et ceci sera le signe que le temps n’est pas venu pour lui de savoir, de pouvoir, d’être et de transfigurer.

La transfiguration de l’Homme sur la Terre est essentielle à l’évolution de la planète, elle est essentielle au contact entre l’Homme et d’autres intelligences dans la galaxie, elle est essentielle à la réunion des principes cosmique et planétaire, elle est essentielle à l’établissement sur la planète Terre d’une nouvelle science. Elle est essentielle à l’ajustement de la conscience planétaire des Hommes, de la conscience planétaire des gouvernements des Hommes, et elle est essentielle à la mise en marche sur la planète Terre d’un mécanisme, d’un gouvernement, d’une puissance, qui ne reçoit d’ordre de personne.

Non seulement la conscience supramentale représente-t-elle une nouvelle race-racine, mais elle représente aussi une nouvelle évolution, c’est-à-dire une nouvelle façon de vivre sur une planète galactique. Elle représente une nouvelle façon de vivre dans un lieu spatial qui n’est pas seul, dans un lieu qui ne peut pas de lui seul survivre, dans un lieu qui est maintenu en équilibre par des forces intelligentes dans l’univers systémique et invisible.

La pensée de l’Homme conscient doit s’étendre, doit s’infinitiser, doit dépasser d’une façon absolue la mémoire subjective de l’Homme inconscient. Et tant que cette pensée n’aura pas pu conquérir la mémoire, l’Homme n’aura pas pu conquérir son âme, donc il sera encore voué à la maladie ou à la mort. Tant que l’Homme n’aura pas complètement conquis l’âme, il sentira en lui qu’il y a un partage de sa puissance, qu’il y a une déficience dans son intelligence, qu’il y a une incapacité chez lui de réunir à la fois ce qui est invisible avec ce qui est matériel. Il sentira qu’il n’est pas capable de commander à la matière, il sentira qu’il n’est pas capable de commander à distance à l’Homme, il sentira que ses pensées n’ont aucun pouvoir, il sentira qu’il n’est pas maître de la vie.

Pendant l’involution, l’Homme a vécu sous le parapluie de l’autorité, autant de l’autorité temporelle que de l’autorité spirituelle. Pendant l’évolution, l’Homme ne vivra sous aucune autorité, c’est-à-dire qu’il vivra dans une condition de conscience tellement élevée que, lui, sera l’autorité. Mais ce sera une autorité partagée avec d’autres Hommes qui vivront la même autorité, et cette autorité sera tellement parfaite dans sa conscience totale, que chaque Homme saura ce qu’il aura à faire, chaque Homme aura sa place dans le monde et chaque Homme comprendra sa relation avec l’invisible. Et c’est à partir de ce moment-là que se créera sur la planète une nouvelle civilisation, c’est-à-dire un nouveau poste de gestion de toutes les affaires de la Terre, un nouveau centre d’équilibre de tout ce qui, sur la Terre, demande d’être équilibré.

Mais la conscience supramentale, telle que nous la connaissons, telle que nous la comprenons aujourd’hui, n’est qu’un pourcentage de la conscience future. La conscience supramentale deviendra de plus en plus puissante. Et un jour elle sera tellement puissante que même le corps matériel de l’Homme changera sous la pression de la conscience éthérique, mentale et volontaire de l’Homme, sorti de sa matérialité. Autrement dit viendra le jour où, sur la planète Terre, des Hommes apparaîtront qui n’auront pas la forme humaine que nous lui connaissons aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que viendra le temps, sur la planète Terre, où il sera nécessaire que les Hommes de l’involution reconnaissent qu’il y a d’autres Hommes qui sont nés du sein de la Terre, des Hommes qui ont survécu à ce que l’involution aura créé à la fin du cycle.

La conscience supramentale, ce n’est pas de la science-fiction ! La conscience supramentale, ce n’est pas de la science-fiction, et elle naît de l’infinité et elle retournera à infinité. Elle vient de la lumière et elle retournera l’Homme à la lumière. Elle prend sa science dans la totalité de la planification cosmique invisible des mondes et des univers. Elle prend sa science dans l’expérience totale de l’esprit, elle prend sa science dans la relation étroite entre tous les esprits de la galaxie, elle prend sa science totalement en dehors du monde de la mort, donc elle est suprême, donc elle est parfaite, donc elle est permanente, donc elle fait déjà partie de l’immortalité.

C’est absolument sans importance comment, quand, elle sera manifeste, comment ou quand elle travaillera d’une façon concrète. Mais ce qui est important, c’est que l’Homme nouveau qui la connaîtra, qui la vivra, qui en suivra en lui-même le développement, prenne conscience de tout ce qu’elle a à dire, de tout ce qu’elle a à expliquer de l’infinité de l’Homme, de l’infinité de l’invisible, de l’infinité de tout ce qui sous-tend l’organisation matérielle de la planète Terre.

L’Homme conscient ne peut pas se permettre de ne pas être à l’écoute de ce qui ne vient pas de l’Homme mais de ce qui vient de la transfiguration de l’Homme. L’Homme conscient ne peut pas se permettre de ne pas être à l’écoute de ce qui vient d’un monde qui n’appartient pas à la Terre, d’un monde qui n’appartient pas à l’Homme, mais d’un monde qui a donné naissance à la Terre et à l’Homme. On peut amener un cheval à la rivière mais on ne peut pas le forcer à boire. Et ceci représente la plus grande mesure de la liberté individuelle que peut avoir l’Homme en évolution, l’Homme qui se conscientise, l’Homme qui est prêt. Nul ne peut le forcer à boire, nul ne peut le forcer à vouloir demeurer près de la rivière, mais nul ne pourra être blâmé demain s’il n’a pas bu.

Nous ne vivons plus, au stage où nous en sommes rendus, sur le plan du désir spirituel, sur le plan du désir d’évoluer, sur le plan du désir de se connaître. Nous commençons à vivre sur le plan de la perception nette, pure, vibratoire de l’énergie. Nous apprendrons, au cours de la génération, à ne vivre qu’en relation vibratoire avec cette énergie, avec l’énergie qui donne naissance dans l’Homme à sa conscience, mais d’une façon parfaite et non plus d’une façon qui coïncide avec un aspect ou un autre de l’involution.

C’est pourquoi la conscience supramentale, son évolution, ce qui la définit, prendra de plus en plus d’envergure sur le plan du savoir, parce qu’elle a besoin de s’imprégner dans l’Homme, de faire connaître dans l’Homme des aspects de la réalité qui doivent être connus afin que son mental sache que sa mémoire ne sait pas, afin que son mental sache que l’âme n’a pas de puissance sur lui, autre que celle qu’il veut bien lui laisser avoir.

C’est pourquoi, au cours des prochaines semaines, des prochains mois, nous verrons et nous sentirons que quelque chose a été ajouté à la conscience, que quelque chose a été ajouté à la perception, que quelque chose a été raffiné dans le mental, et ceci fait partie du mouvement de la conscience supramentale sur la Terre. Et l’Homme devra s’habituer à cette sorte de subtile conscience, à cette sorte de subtile perception qu’il ne peut pas encore facilement contrôler, sentir, mais qui déjà fait partie de lui, parce que la conscience supramentale, dans quelques semaines, apportera à l’Homme un nouveau changement vibratoire, de sorte que l’Homme sentira déjà que quelque chose de neuf se trame dans sa conscience, dans son mental, que quelque chose de neuf se place, que quelque chose de nouveau tente de s’imprégner dans la matière humaine.

L’Homme nouveau devra apprendre à contrôler son anxiété, à voir, à percevoir ces mouvements subtils de l’âme qui lui donnent une perception d’impuissance. Il devra comprendre que toute forme d’anxiété relève du monde de la mort, que toute forme d’anxiété est une façon au monde la mort d’entraver l’énergie qui vient des planètes invisibles auxquelles il appartient. L’invisible doit devenir concret pour l’Homme dans sa manifestation vibratoire sur le plan mental, sur le plan émotionnel, de sorte que l’Homme doit réaliser instantanément dans sa conscience une interférence ou un blocage quelconque avec son énergie et il doit comprendre dans une même instantanéité que tout ceci n’est qu’illusion.

L’Homme nouveau doit comprendre le phénomène de l’illusion, très au-delà de ce que l’Homme ancien, le philosophe, le mystique ancien a perçu, parce que l’illusion pour l’Homme nouveau ne sera plus nécessairement de l’ordre de la forme évidente, elle sera de l’ordre simplement vibratoire qui fait résonner en lui un peu la forme sans l’amener à une grotesque concrétisation. L’Homme doit être dans un état mental parfaitement en paix, il doit être parfaitement en paix ! Ceci veut dire qu’il doit posséder une conscience au-delà de l’agitation interne. Il doit avoir une conscience qui surplombe la moindre agitation interne causée par l’astral sur le plan de son émotivité et sur le plan mental.

Viendra le point, au cours de l’évolution, où l’Homme nouveau réalisera la différence entre la paix et l’impression de la paix. Il saura ce que veut dire paix et il comprendra que paix veut dire absence de manifestation astrale dans sa conscience. Absence de manifestation astrale dans sa conscience ! Et ceci ne se fera qu’en fonction de sa capacité de développer en lui de plus en plus la foi universelle, c’est-à-dire la capacité intérieure de savoir qu’il est parfaitement et en permanence dans sa propre lumière. Mais tant que l’Homme ne saura pas, n’aura pas la certitude d’être dans sa propre lumière, dans sa permanence, tant qu’il n’aura pas la certitude de réaliser que quelque chose en lui est présent sur la Terre, il ne sera pas bien parfaitement dans sa peau.

mise à jour le 20/06/2024

Retour en haut