CP-139 Le prix de la conscience individualisée
“L’Homme conscient doit payer un certain prix pour le développement d’une conscience mentale individualisée. Il doit payer le prix de l’opinion, il doit payer le prix qui coïncide avec le support que lui donne expérimentalement la conscience sociale, en …” BdM
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
L’Homme conscient doit payer un certain prix pour le développement d’une conscience mentale individualisée. Il doit payer le prix de l’opinion, il doit payer le prix qui coïncide avec le support que lui donne expérimentalement la conscience sociale, en relation avec sa façon de penser. Un mental individualisé veut dire un mental qui n’est pas assujetti dans sa façon de voir les choses à une conscience autre que la sienne, c’est-à-dire un mental qui est capable de voir, d’une façon objective, la relation qui existe entre les valeurs humaines et ce que lui représente en tant que nouvelle conscience humaine sur le plan matériel.
Donc le mental individualisé de l’Homme nouveau pourra de moins en moins se définir en fonction de l’extérieur de lui-même. Il devra nécessairement, au cours de son évolution, s’ajuster de plus en plus à la coordination vibratoire de son intelligence créative, au-dessus et au-delà des conditions psycho-émotives que lui impose une société à l’intérieur de laquelle il est obligé, ou à l’intérieur de laquelle il a été obligé, de vivre et de supporter un système quelconque de penser.
Il est évident que le développement du mental individualisé de l’Homme n’a pas de parallèle au cours de l’involution que nous avons connu dans le passé. Donc cette nouvelle conscience représente un pas vers l’avant dans la manifestation sur le plan matériel d’une conscience humaine parfaitement harmonisée à l’esprit de l’Homme, c’est-à-dire à l’aspect universel et créatif de son essence. Et pour cette raison, l’Homme nouveau de la nouvelle évolution sera obligé éventuellement de se soustraire des jugements de valeur et des opinions qui, dans le passé, ont fait partie de la structuration psychologique de l’ego et de la formation psychologique de ce dernier.
Le développement chez l’Homme nouveau d’un mental individualisé coïncide ou coïncidera avec l’ajustement de plus en plus perfectionné de ses vibrations, c’est-à-dire avec le développement d’une plus grande lucidité. Pour que le mental individualisé devienne pour l’Homme la fondation même de son intelligence, il faut que la lucidité devienne éventuellement, la pointe même de cette intelligence, sinon le mental individualisé peut amener l’Homme à commettre des aberrations qui, au lieu de lui faciliter la vie, lui rendraient cette même vie plus difficile.
L’évolution du mental individualisé de l’Homme nouveau est foncièrement le produit d’une conscience assise de plus en plus sur le roc de l’intelligence créative de l’Homme. Dans le mental individualisé, il n’y a pas de place pour le doute personnel, il n’y a pas de place pour la question psychologique de l’ego, il n’y a pas de place pour l’incertitude de l’ego, puisque le mental individualisé de l’Homme, lorsqu’il est arrivé un point de très haut développement, remplace chez ce dernier l’inquiétude ou la question psychologique qui avait asservi l’ego pendant sa période existentialiste pour lui permettre finalement d’atteindre un sommet de conscience qui est sans équivoque, et qui représente sur le plan humain, à l’intérieur de la vie humaine, le plus grand bien pour le plus grand bien.
Ce qui rendra difficile le développement d’une conscience autonome, c’est-à-dire d’une conscience individualisée, c’est le fait que l’Homme a beaucoup de difficultés à mettre de côté l’émotivité qui colore son mental et qui donne à sa personnalité une définition qui est toujours parallèle à celle qui a été établie avant lui. C’est-à-dire qu’il est très difficile pour l’Homme, en tant qu’ego, de supporter le poids de sa conscience individualisée parce qu’il possède une mémoire, il est en contact avec le monde.
Et à cause de ces deux facteurs, il se voit toujours forcé de supporter le doute de vivre, le doute qui mène à la question et qui mène encore plus loin à l’impuissance du mental de l’Homme. Pour que le mental individualisé se manifeste sur la Terre, il faudra que l’Homme qui se conscientise en arrive un jour à pouvoir supporter suffisamment la présence de son esprit sans défaillir émotivement sur le plan de son intelligence.
C’est-à-dire que l’Homme devra être suffisamment conscient de lui-même pour pouvoir réaliser qu’il y a une nette relation entre ce qu’il sait, ce qu’il sent, et ce qu’il fait. Et pour que cette relation devienne de plus en plus nette, de plus en plus claire, il faudra que l’Homme, au cours de l’évolution de son intelligence vers la lucidité, apprenne à reconnaître les illusions que peuvent lui imposer les forces créatives en lui, afin de l’amener éventuellement à dépasser ses illusions et à s’asseoir finalement sur le roc de sa conscience créative. À partir du moment, dans la vie de l’Homme, où il se sent assis sur le roc de sa conscience, il devient de plus en plus solide, il devient de plus en plus centrique, et son intelligence devient de plus en plus capable d’exercer le rôle, dans la vie, d’éclaireur, c’est-à-dire le rôle permettant à l’égo de vivre de mieux en mieux, dans un monde qui devient de plus en plus difficile et de plus en plus obscur.
L’être humain ne peut pas atteindre l’état d’un mental individualisé totalement perfectionné sans avoir passé à travers le labyrinthe de ses impressions. Il ne peut pas en arriver à ce stage sans avoir réalisé derrière lui certaines illusions. Il ne peut pas non plus progresser vers cette fine pointe de l’intelligence qui a reconnu quelque part, dans son passé, que la différence entre l’intelligence créative et l’intelligence de l’ego est une différence de sensibilité vis-à-vis de soi-même, vis-à-vis de cette partie de soi-même qui doit être le parapluie ou l’enveloppe qui contient la partie inférieure de soi-même, cette partie qui est façonnée par la mémoire et conditionnée par l’émotion.
Donc pour que l’Homme en arrive à réaliser un mental qui réunit à la fois la lucidité, et la précision, et la justesse dans la pensée, il faut qu’il puisse convenir avec le temps que le développement d’un tel mental ne peut se faire qu’en fonction de la destruction des mauvaises habitudes ou des habitudes retardataires qui font partie de son ancienne façon de penser. L’Homme pense d’une certaine façon, il a été habitué à penser d’une certaine façon, et ce sont ses habitudes de penser qui doivent être transmutées afin qu’il puisse en arriver un jour à vivre et à connaître le plaisir, la joie et le calme d’un mental exercé à la résonance qui provient du contact entre son propre esprit, son double, et son ego.
Le concept d’un mental individualisé relève d’une nouvelle conscience sur la Terre. Donc nous n’avons pas encore suffisamment d’expérience vis-à-vis de cette nouvelle conscience pour pouvoir avoir une idée juste de ce que veut dire le mental individualisé, jusqu’au moment où nous sommes réellement dedans, c’est-à-dire jusqu’au jour où nous pouvons, avec très grande facilité, prononcer que nous possédons une telle conscience.
Le mental individualisé n’est pas le produit d’une attitude philosophique ou d’un moyen ou d’une méthode, il est réellement le produit d’une conscientisation, c’est-à-dire de la conversion d’une énergie inférieure dans notre mental en une énergie supérieure, énergie qui fait partie de l’évolution de l’Homme, de la réorganisation de son mental psychique et du développement graduel de ces nouvelles facultés psy.
Il y a dans le mental individualisé, une consonance du facteur psy, c’est-à-dire que le mental individualisé devient une boîte de résonance qui permet à l’Homme de développer des facultés suprasensibles qui l’amèneront demain à exploiter d’une façon plus vaste, plus précise et plus dimensionnelle, tant la réalité matérielle de sa vie que la réalité psychique de son existence nouvelle.
C’est pourquoi le développement du mental individualisé est nécessaire parce qu’il est le premier mouvement de l’esprit de l’Homme, menant ce dernier à pouvoir éventuellement reconnaître une aptitude naturelle pour le contact instantané entre un plan de vie qui est le mental de l’ego et un autre plan de vie qui est le plan de la lumière, à l’intérieur duquel évolue le double, et en relation avec lequel il doit un jour créer, pour le bénéfice de l’Homme et le bénéfice de l’évolution, une sorte de synthèse, une sorte d’unité, de fusion.
Donc le mental individualisé est très important et fait partie essentielle du développement de la conscience supramentale sur la Terre. Lorsque nous parlons d’un mental individualisé, nous parlons réellement d’un mental supramental, c’est-à-dire d’un mental qui n’est plus alourdi par les conditions psychologiques de l’existence de l’ego, mais qui est fondé purement sur la relation étroite entre l’énergie de l’esprit et la capacité de l’ego d’enregistrer ou d’absorber cette énergie, sans que la nature inférieure de l’Homme vienne faire interférence avec ce processus de descente de l’énergie dans la matière.
Le mental individualisé représente pour l’Homme nouveau une nouvelle qualité d’expression dans sa conscience. Donc il représente aussi pour l’Homme nouveau une nouvelle étape dans sa conscience, étape qui l’affranchira éventuellement des lourds fardeaux psychologiques de l’ego, fardeaux que ce dernier doit supporter dans une vie existentielle pour l’amener un jour à connaître réellement la liberté, pour l’amener un jour à pouvoir bénéficier d’être libre dans le sens de l’esprit, et non plus jamais dans le sens relatif et philosophique que son ego avait au début développé pour des raisons de définitions idéalistes.
Le mental individualisé est la porte à travers laquelle s’ouvrira demain la conscience de l’Homme. C’est la porte vers laquelle l’Homme de demain doit avancer afin de connaître éventuellement les conditions de vie multidimensionnelle et mystérieuse qui s’étendent au-delà de la sensorialité conditionnée par une conscience spatiotemporelle. Mais le premier développement de cette conscience future de l’Homme doit être fondé sur le développement d’un mental individualisé où l’émotivité de l’Homme, ses sentiments, sa mémoire, ce qui caractérise sa psychologie égoïque, est constamment testé dans le feu de son propre esprit, c’est-à-dire à l’intérieur de sa propre lumière.
Tant que l’Homme n’aura pas développé une conscience mentale suffisamment avancée, il ne pourra bénéficier d’un mental individualisé, donc sa créativité demeurera toujours impermanente, assujettie aux conditions extérieures, et l’Homme se verra forcément lié, pour ainsi dire, au fameux phénomène de la survie, tant sur le plan matériel que sur le plan psychologique.
Donc le mental individualisé est la première force dans l’Homme qui le libérera de la survie, c’est-à-dire de cette condition de vie qui est à la fois planétaire et à la fois existentielle, et qui ne peut être élevée ou plutôt neutralisée dans sa vie qu’en fonction d’une volonté extrêmement puissante, volonté qui ne peut relever que de l’exercice, dans la vie de l’Homme, d’un mental qui n’est plus assujetti ni alourdi par des facteurs de conscience psychologique qui sont reliés d’une façon ou d’une autre à un passé quelconque.
Donc le mental individualisé de l’Homme nouveau ne représente pas simplement une forme d’intelligence, il représente aussi une forme de volonté, et il représentera demain une forme d’amour. C’est-à-dire que les trois principes de vie supérieure de la conscience humaine seront réunis dans l’expression de son mental afin de donner à l’Homme sur la Terre une conscience dite universelle, conscience qui convient parfaitement avec les lois de la vie et qui s’oppose naturellement dans sa créativité aux forces de destruction, d’aberration ou de la mort.
Le mental individualisé, afin de se développer, doit être amené petit à petit à réaliser l’impossibilité chez l’être humain de ne pas savoir. À partir du moment où l’ego est amené à réaliser qu’il est impossible pour un être humain de ne pas savoir, à partir du moment où l’ego est amené à réaliser qu’il est impossible à un être humain de ne pas savoir, à partir de ce moment-là, l’ego commence à savoir, c’est-à-dire qu’il commence à être de plus en plus sûr qu’il sait. C’est à partir de ce moment-là que l’ego commence à transmuter sur le plan mental et qu’une nouvelle couche d’énergie entre en lui, se manifeste, et devient en réalité son nouveau plan d’intelligence.
Mais tant que l’ego n’a pas une prise de conscience suffisamment avancée pour réaliser qu’il sait, c’est-à-dire qu’il agit en fonction de son énergie, il lui est difficile de développer un tel mental qui nécessite une très grande concentration d’énergie mentale, une très grande concentration d’énergie dont l’expression, dans notre vie, devient une volonté réelle, une intelligence réelle, et un amour réel et profond.
Pour que le mental individualisé de l’Homme se développe, il faut que ce dernier prenne conscience graduellement de la nécessité d’être seul dans la découverte du bien et du mal. Être seul dans la découverte du bien et du mal veut dire être seul à pouvoir décoder les variations innombrables qui existent à l’intérieur de cette polarité afin de s’affranchir de cette polarité. Lorsque l’Homme pourra s’affranchir de la polarité du bien et du mal, il aura été seul à combattre à l’intérieur de la dualité, il aura été seul à se sortir cette polarité, pour en arriver un jour à posséder un mental totalement individualisé, c’est-à-dire fixé dans une conscience dont la lumière, l’énergie, devient le seul facteur relationnel entre l’invisible et le matériel, entre le mental supérieur et le mental inférieur, entre l’esprit et l’ego.
Mais tant que l’Homme n’a pas suffisamment de force dans l’esprit pour combattre la dualité dans son mental, il trouvera difficile le développement d’un mental individualisé. Ceci parce que le mental collectif, fait de mémoire, de sentiment, et d’impression venant de l’extérieur de l’Homme, saura neutraliser le pouvoir créatif sa conscience afin de le garder dans une sorte d’inconscience où l’extérieur est plus puissant que son propre intérieur à lui-même.
Donc le développement du mental individualisé reflète nécessairement le combat de l’Homme au-delà de la dualité, il reflète nécessairement la capacité créative de la conscience humaine à travers l’ego. Il prévient l’Homme de l’illusion de la polarité pour le mettre en contact direct avec la synthèse du bien et du mal, c’est-à-dire de la polarité, c’est-à-dire des aspects qui coïncident avec son impuissance, qui lui enlèvent le droit à la liberté réelle, c’est-à-dire au pouvoir de vie sur le plan matériel.
Lorsque l’Homme en tant qu’ego fait face aux opinions ou à la dualité qui ressort de toutes les constatations psychologiques que nous avons dans le monde, il est évident que cet ego, s’il n’est pas supporté par une énergie puissante en lui, ne peut en arriver un jour à vivre et à connaître le bénéfice et l’élan d’un mental individualisé. Mais si l’Homme en arrive un jour à cause de l’esprit en lui qui est puissant, à raccorder l’énergie de cet esprit avec l’ego, il saura facilement reconnaître la qualité primordiale d’un mental individualisé et la nature profonde d’une conscience qui est neuve, qui n’est plus rattachée au passé et qui fait partie de la nouvelle définition de l’Homme de l’avenir.
Le développement du mental individualisé pour l’Homme nouveau est tellement important qu’il deviendra sa sécurité dans le monde de l’avenir. Ceci veut dire que dans l’avenir, l’Homme, au lieu de fonder ses opinions, ses pensées sur ce que la masse pense, fondera son savoir sur sa conscience. Et c’est de ce savoir qu’il pourra bénéficier d’une éclaircie à travers les ténèbres, c’est-à-dire à travers la confusion qui viendra avec la fin d’un cycle de vie et de civilisation. Ceci n’est pas peu dire, puisque ceci représente inévitablement la finalisation d’un contrat de vie sur une planète, pour le développement d’une nouvelle conscience et d’une nouvelle évolution.
Lorsque l’Homme vit à l’intérieur d’un mental individualisé, il n’est plus assujetti aux lois de retour. Donc il n’est plus assujetti aux lois qui, naturellement, à long terme ou à court terme, créent en lui une débilité de vie. C’est à partir de ce moment-là que l’Homme commence à bénéficier d’un équilibre dans ses forces sur tous les plans, qu’il voit graduellement s’éteindre dans sa vie les abus d’une conscience expérimentale et bénéficie grandement de la présence d’une conscience créative qui donne à sa vie mentale et à sa vie matérielle un équilibre, une santé, une longévité qui lui permet de vivre sur le plan matériel une vie pleine et heureuse.
Le développement du mental individuel réunit à la fois dans l’Homme l’expression de sa conscience créative et aussi celle de sa volonté. C’est dans le jeu de ces deux aspects en lui, qui sont nouveaux, que l’Homme commence à pouvoir briser les chaînes de la survie et se créer dans le monde une niche qui devient la mesure même de cette nouvelle conscience, donc la sécurité même de sa nouvelle conscience.
À partir du moment où l’Homme possède un mental individualisé, il ne peut plus être consterné par les aspects de la vie qui conviennent à l’involution et qui font partie de l’Histoire de l’Homme inconscient. Cet Homme vit une vie sur un autre plan, il la vit en relation avec une orientation qui vient de lui-même et il la sent, cette vie, dans la mesure où il a le pouvoir d’en supporter la présence dans le monde de son propre esprit, c’est-à-dire dans le monde vibratoire et résonnant d’une intelligence créative instantanée et toujours prête à mettre en mesure des forces qui contiennent, détournent, neutralisent, ce qui pour lui représente une forme quelconque de dégénération et de mort.
Donc l’évolution de la conscience humaine fera naître sur le globe un mental individualisé qui représentera la nouvelle conscience de l’Homme et qui permettra à cet Homme ou à ces Hommes de devenir de plus en plus équilibrés, si vous voulez, dans la mesure où ils doivent vivre leur vie. Et cette mesure à l’intérieur de laquelle ils doivent vivre leur vie doit leur être imprimée par le rapport qui existe entre le mental de l’Homme, le mental de l’ego, et sa conscience pure.
L’Homme, un jour, doit posséder une conscience pure, une conscience qui n’est conditionnée en aucune façon par le système de miroir qui crée la congestion des forces de vie dans un ego diminué par un mental inférieur et rendu impuissant par une émotivité qui atrophie sa conscience.
Donc le mental individualisé n’est pas simplement une constatation bénéfique qui relève de l’évolution de la nouvelle conscience sur la Terre, il est aussi le produit nécessaire d’une conscience qui doit un jour intervenir dans la vie, dans la vie de l’Homme, individuellement, et dans la vie de la collectivité. Et ceci lorsque cette conscience sera suffisamment intégrée pour donner à l’Homme nouveau des forces psychiques, des sensibilités extrasensorielles qui lui permettront dans ce temps d’agir dans le monde à l’intérieur d’un plan de vie et d’évolution qui coïncidera avec le bien-être de toute une Humanité.
Tant que le mental individualisé ne sera pas suffisamment perfectionné chez l’Homme, ce dernier ne se sentira pas libre dans la vie. Il sentira qu’il y a encore dans sa vie de la survie, il percevra qu’il y a encore dans sa vie des fils invisibles qui le lient à une sorte de muraille, à une sorte d’impossibilité et qui diminuent naturellement son pouvoir de s’exprimer créativement dans un monde qui lui offre toutes les possibilités. Tant que l’Homme n’a pas saisi dans sa vie qu’il a toutes les possibilités et que ces possibilités sont directement le produit du développement de son mental individualisé, il n’a pas encore senti en lui les forces de vie, il n’a pas encore perçu la puissance, réalisé que la vie est infinie, que l’intelligence créative est infinie, et que la volonté de l’Homme est infinie en puissance et directement proportionnelle à cette même intelligence créative qui pulse en lui.
Donc le mental créatif individualisé de l’Homme nouveau représente la première étape dans l’évolution d’une nouvelle conscience supramentale sur la Terre. Elle est la première et la plus importante parce qu’à partir du fait ou du point dans la vie de l’Homme où il réalise qu’il possède un mental individualisé, il ne peut plus se retourner et regarder vers le passé et en pleurer des aspects. Il ne peut vivre que vers l’avenir, qu’en fonction de l’avenir, et il ne peut apprécier cet avenir qu’en fonction de son présent, c’est-à-dire qu’en fonction d’une conscience qui maintenant pulse et l’amène, petit-à-petit, graduellement, dans cette direction qui fait partie de l’avenir de l’Homme nouveau, qui sera demain l’avenir d’une nouvelle race-racine sur la Terre.
Pour que le mental individualisé se développe, il faut que l’Homme prenne conscience de certaines choses qui, dans le passé, ne lui avaient pas été expliquées ou ne pouvaient pas lui être expliquées. Une de ces choses, c’est le fait que l’Homme possède déjà de l’esprit, c’est le fait qu’au-dessus de l’ego, il y a l’Homme-esprit, c’est le fait que dans tout Homme, il y a de l’esprit et que seulement le blocage entre l’esprit et l’ego donne à l’Homme sa stature diminutive, et que l’expression créative de sa conscience, le mouvement libre de sa conscience, ne peut se faire que lorsque l’ego réalise ces blocages, les transcende. Ceci, afin de transmuter l’énergie de l’émotion qui affecte son mental et qui donne à sa personnalité une fausse mesure, une fausse valeur, une fausse orientation, donc naturellement, une diminution de son pouvoir créatif.
L’Homme nouveau ne découvrira jamais dans le passé les clés à son avenir. Il ne découvrira jamais dans les énoncés passés, les vérités de sa réalité future. Il ne pourra jamais fonder son avenir dans un présent qui coïncide avec une conscience créative s’il passe son temps à réfléchir en fonction d’un passé qui est déjà la mort de l’esprit, et la vie de l’âme ou de la mémoire. L’Homme, soit qu’il grandisse, ou qu’il demeure petit ! S’il grandit, il doit cesser d’être petit, donc il doit cesser d’être à la mesure de ce qui le rend petit. Et ceci est tout ce qui le remplit dans une conscience subjective, quelle que soit l’apparence de la vérité de certaines formes, de certaines valeurs qui veulent l’assujettir afin de le garder encore plus longtemps dans une forme quelconque d’ignorance.
Il n’y a pas de place dans la vie pour le passé, donc il n’y a pas de place dans la conscience humaine créative nouvelle de l’Homme mentalement individualisé pour le mental collectif qui a été utile dans le passé, parce que l’Homme ne pouvait pas savoir par lui-même et qu’il devait penser avec les pensées des autres. Il n’y a pas de place dans la vie de l’Homme nouveau pour le regard vers l’arrière, il y a simplement de l’espace pour celui qui ose dépasser les conditions psychologiques dans un temps, ou plutôt d’un temps, pour entrer dans les nouvelles conditions de vie qui font partie d’un autre temps que l’Homme découvrira au fur et à mesure qu’il sera de plus en plus près de lui-même, de plus en plus capable de monter dans l’expérience de sa propre conscience afin d’en découvrir l’infinité créative et la puissante intelligence.
Donc le mental individualisé n’est pas facile à vivre, n’est pas facile à développer. L’Homme sera obligé, constamment, de voir que ses actions d’aujourd’hui sont cintrées dans la crainte, que ses actions réfléchissent la crainte, que ses actions l’empêchent d’aller plus loin dans la définition de sa réalité.
L’Homme peut mentir à l’Homme et ne peut pas se mentir à lui-même. Et c’est le fait que l’Homme ne peut pas se mentir à lui-même indéfiniment qui le forcera un jour à réaliser que s’il doit aller vers une conscience supérieure et embrasser l’expression de cette conscience dans une vie planétaire, il doit être suffisamment fort, solide, pour supporter le poids de cette conscience, la solitude de ce mental individualisé, et affronter la vie qui lui a été léguée par un passé qui était mort, mais qui a servi à créer sur la Terre des conditions de vie de plus en plus équitables, mais aussi des conditions de vie de moins en moins conscientes.
Le mental individualisé de l’Homme nouveau représente la distinction entre la nouvelle et l’ancienne race. Il représente la définition de ce que les Hommes dans le passé ont toujours cherché à connaître et ont toujours cru impossible, c’est-à-dire la définition de ce qui peut être appelé sur la Terre le bonheur, c’est-à-dire l’équilibre dans tous les centres de l’Homme, sur tous les plans de l’Homme.
Tant que l’Homme ne possède pas un mental individualisé, il ne peut pas être équilibré dans ses centres, donc il ne peut pas être heureux parce que sa conscience est constamment fouettée par des évènements et des conditions qui colorent soit mentalement, soit émotivement, sa conscience, et qui ont naturellement, en effet second, des influences négatives sur son comportement biologique, d’où la maladie.
Le voile est extrêmement mince entre la santé et la maladie. Et ce voile ne dépend pas seulement des aspects physiques de l’Homme. Ce voile dépend des conditions mentales émotives de l’Homme et à un degré beaucoup plus avancé que la science aujourd’hui ne voudrait le croire. Le mental individualisé de l’Homme le protège contre le déséquilibre des vibrations des énergies dans ses centres. Le mental individualisé de l’Homme représente pour lui un point d’appui dans le monde de l’invisible, point d’appui qui lui permet, sur le plan matériel, de maintenir en équilibre des forces de vie très instables et qui changent facilement avec l’humeur de l’Homme, ou l’humeur de la vie autour de lui.
Donc pour que l’Homme progresse dans la vie, pour qu’il en arrive un jour à vivre une vie sur le plan matériel qui coïncide avec un bien-être réel, il lui faut connaître le mental qui ne fonde pas sa réalité sur l’extérieur mais fonde sa réalité sur l’esprit, c’est-à-dire sur sa propre réalité multidimensionnelle. À partir du moment où l’Homme prend conscience de ceci, son état mental se stabilise, son état émotionnel se stabilise, et son état physique se stabilise.
Mais pour qu’il en arrive à cette stabilité, il faut nécessairement qu’il coupe, graduellement et sans arrêt, les fils invisibles de l’asservissement aux conditions extérieures de vie. Il faut qu’il apprenne graduellement à faire confiance à la vie en lui, et non simplement faire confiance à des évènements qui font partie de l’extérieur de la vie, qui font partie de la vie de sa société, et qui ne conviennent jamais parfaitement avec ce que lui a besoin afin de bien vivre sur le plan matériel.
La seule sécurité de l’Homme, c’est sa vie, c’est-à-dire les forces de sa vie, et ces forces de vie s’expriment à travers un mental lucide, à travers une émotivité balancée, à travers une vitalité et une physicalité qui sont bien amorcées dans leur programmation génétique, matérielle, avec le mental et l’émotion qui sont les substances les plus raffinées, si vous voulez, de la conscience de l’Homme.
C’est à partir du mental et de l’émotivité que se constitue l’équilibre dans le reste de l’Homme. C’est à partir d’un mental individualisé que se nourrit l’Homme. C’est à partir d’un mental individualisé que l’Homme cesse d’avoir peur. C’est à partir d’un mental individualisé que l’Homme peut voir à 360 degrés la vie, ses aspects, ses conditions, sans être bafoué par son manque d’harmonie et sans être découragé par sa déconfiture. Donc sa santé demeure, son acuité sensorielle se développe, sa télépathie se fait sentir, ses sens s’ouvrent, et l’Homme devient un jour multidimensionnel, c’est-à-dire qu’il a le pouvoir, un jour, de vivre une conscience qui fait partie d’un nouveau type d’Homme sur la Terre, un type d’Homme qui n’est plus prisonnier de la gravité existentialiste, mais qui est libre de cette gravité et qui peut s’élancer lui-même dans la stratosphère de sa propre vie pour prendre contenance de lui-même et aussi ne plus jamais être décontenancé par la vie de sa planète.
À partir du moment où l’Homme est décontenancé par des évènements extérieurs à lui-même, il n’est pas dans son mental individualisé, il n’est pas dans sa conscience pure, il est dans une conscience subjective. Et s’il donne libre cours à son imagination, il s’enfoncera de plus en plus dans cette conscience, il trouvera de plus en plus difficile le chemin de retour. L’Homme doit apprendre à se dompter de l’inquiétude, il doit apprendre à se dompter de la mémoire, il doit apprendre à se dompter de ce qui n’est pas de la vie et qui a sur lui, ou qui a eu sur lui, une très grande influence.
L’Homme doit devenir centrique, c’est-à-dire concentré dans son énergie mentale afin de ne pas être absorbé par les forces qui, autour de lui, sèment la confusion, le doute, l’inquiétude, et aggravent l’état d’anxiété d’une Humanité de plus en plus malheureuse et de plus en plus à la dérive. L’Homme ne peut pas se permettre d’être à la dérive, il n’a pas besoin d’être à la dérive même si les continents éclatent, même si les nations se combattent et se violentent.
L’Homme est un microcosme et un macrocosme. L’Homme est une totalité. Mais pour vivre de cette totalité, il faut avoir une foi totale et parfaite dans la vie qui coule en nous, dans la vie qui nous éclaire sur le plan du mental, qui nous donne de la facilité de conversion avec la matière à travers l’émotion, et qui maintient dans toute sa splendeur et dans tout son équilibre, le vital dont la fonction est de maintenir dans une stabilité moléculaire un corps matériel qui est en fait le dernier réservoir, le dernier plan à l’intérieur duquel la vie coule. La vie, c’est de l’esprit, mais malheureusement nous ne comprenons pas encore ceci…
mise à jour le 20/06/2024