CP-118 Le mortel [fr]

CP-118 Le mortel

“Qu’est-ce que le mortel …” BdM

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Qu’est-ce que le mortel ?

Que veut dire dans toute sa définition psychologique : mortel, le mortel ?

S’il y a dans l’Homme une entité psychique, indépendante de sa matérialité, mais liée à sa matérialité, où est la différence entre l’ego mortel et l’ego psychique ?

Cette question doit être répondue pour que l’Homme, le mortel, ait pleine conscience de lui-même face à l’ego psychique en lui qui fait partie de sa réalité invisible et libre de sa matérialité. Ce qui donne à l’Homme une conscience matérielle, c’est son système nerveux. Son système nerveux est utilisé couramment par l’ego psychique ou l’entité psychique, ou l’entité réelle de lui-même, afin de perfectionner la matière dite mentale, astrale, vitale et physique du mortel ou de l’être humain.

Il y a chez l’être humain une limite où il ne peut plus souffrir d’être utilisé, si vous voulez, par la partie psychique de lui-même, et c’est ici que se pose la question de la liberté fondamentale de l’être humain ou de l’être dont le système nerveux a ses limites. Il y a des choses qui n’ont jamais été expliquées à l’Homme car il n’aurait pu en bénéficier, n’étant pas alors suffisamment évolué dans l’esprit, dans le mental.

Par exemple, il n’a jamais été expliqué à l’Homme la nature complexe de son propre phénomène, c’est-à-dire qu’on ne lui a jamais révélé qu’il n’était pas réel en soi mais que sa réalité dépendait d’une autre réalité. C’est pourquoi il était voué à la mort jusqu’au jour où il pourra comprendre ceci par lui-même, et lorsque nous disons voué à la mort, nous ne parlons pas nécessairement de la mort du corps matériel, nous parlons de la discontinuité de sa conscience après la disparition du monde de la matière.

Donc que la réalité de l’Homme dépende d’une autre réalité est en soi une grande réalisation, de prime abord, mais elle ne nie pas non plus le besoin absolu chez l’Homme, chez le mortel, de bénéficier d’abord de sa réalité la plus matérielle, à cause de la nature de son système nerveux qui veut que sa réalité ultime ne soit que l’expression énergétique de sa réalité matérielle. Si l’Homme avait su catégoriquement depuis très longtemps que sa réalité ultime était plus près de lui qu’il ne pouvait se l’imaginer, il ne se serait pas créé au cours des siècles ce fossé immense entre sa conscience et son inconscience.

Donc il aurait évolué très rapidement et aujourd’hui l’instruction ne serait pas nécessaire, car il aurait compris par lui-même qu’il était un dieu incarné pour le bien ou pour le mal selon l’évolution de son être réel, ce que nous appelons encore son esprit. Mais le mot esprit peut trahir une faiblesse dans l’expression de ce que nous voulons dire, car déjà, il fait partie de la mémoire de l’Homme.

Si l’Homme, le mortel, n’est pas ce qu’il croit être et que par contre il est ce qu’il sent être, il doit y avoir en lui un pont qui unit l’invisibilité de sa réalité avec la physicalité de sa réalité, pour donner ou créer un être intégral, c’est-à-dire un être équilibré parfaitement ou un être conscient. Où est ce pont ? Quelle en est la nature ? Ce pont c’est le plan mental ou le monde de sa pensée, qui donne à son système nerveux la valeur réelle de son expression électrique, la valeur réelle de l’expression électrique de sa souffrance lorsque l’ego psychique ou l’entité cosmique de l’Homme tente de s’intégrer à la partie matérielle, mortelle, pour la descente sur le plan matériel des forces de la lumière.

L’entité psychique n’a pas le droit de dépasser les bornes de la limite psychologique de l’Homme pour en exercer son pouvoir vibratoire sur le mortel. Ceci veut dire qu’il y a un point dans la conscience de l’Homme où un raccordement doit être fait entre l’entité psychique en lui et son ego. Et ce point ne peut être fait que par la diminution dans l’Homme de toutes les formes possibles et imaginables qui, dans le passé, ont créé l’illusion de sa mortalité. Mais l’Homme, le mortel, ne peut empêcher que l’entité psychique aille ou semble dépasser les bornes de la limite psychologique de l’être humain car le mortel lui permet de le faire, par manque d’intelligence parfaite, autrement dit parce qu’il y a encore en lui de l’illusion.

Si le mortel avait une intelligence parfaite, il n’aurait pas besoin de la partie psychologique de lui-même, il serait semblable à un clone, mais comme ce n’est pas le cas et que l’entité psychique en lui veut perfectionner son lien avec lui, il se produit éventuellement inévitablement une brèche à son droit de vie dans la paix de sa mortalité physique, ou de sa mortalité qui se conscientise.

Et c’est ici que l’être humain, le mortel, doit prendre conscience de l’importance de sa vie matérielle et aussi de l’importance de sa vie psychologique, afin de contrôler le pouvoir de descente et d’influence vibratoire de l’ego psychique. Et ceci n’est pas facile parce que les forces de l’ego psychique sont tellement grandes que l’être humain, tant qu’il n’est pas parfaitement ajusté, n’est pas capable de se ressaisir, c’est-à-dire qu’il n’est pas capable de voir que l’importance psychologique qu’il donnait auparavant à sa vie doit lui revenir, qu’il doit la rapatrier afin de pouvoir bénéficier de la vie, mais cette fois, la rapatrier d’une façon consciente, c’est à dire de bien comprendre les aspects psychologiques de son intelligence parce que ces aspects, maintenant, correspondent à l’intelligence pénétrante de son ego psychique en lui qui éclaire les aspects psychologiques de son intelligence mentale et leur donne une puissance.

Sinon, il risque de vivre une vie malheureuse, car elle perdra de plus en plus son équilibre, pour toutes sortes de raisons qui n’auront rien d’intelligentes mais qui réfléchiront des mécanismes imparfaits chez le mortel, utilisés par la force en lui pour une plus grande intégration mais dont lui ne pourra bénéficier dans cette vie. Il ne s’agit pas pour l’être humain d’être dévêtu de sa réalité pour embrasser une autre réalité, il s’agit pour l’être humain que sa réalité soit intégrée à une autre réalité afin qu’il puisse bénéficier de cette autre réalité.

Donc l’être humain ne doit rien perdre dans la vie lorsqu’il se conscientise. Il s’agit pour l’Homme, le mortel, de faire respecter les lois de sa matière et ceci requiert beaucoup d’intelligence, c’est-à-dire beaucoup de lucidité, c’est à dire peu d’émotion dans le mental. Ce n’est pas le corps humain en soi qui est important dans la vie, c’est le système nerveux, c’est par le système nerveux que tout se joue dans la vie de l’Homme, c’est par le système nerveux qu’est affecté le mental, c’est par le système nerveux qu’est affectée l’émotion, le vital et le physique. Le système nerveux c’est la grande chaîne électrique qui lie l’invisible au matériel.

Donc le système nerveux de l’Homme doit être respecté. Et pour qu’il soit respecté, il faut qu’il y ait dans l’Homme beaucoup de lucidité, sinon l’introduction en lui où la pénétration en lui de l’énergie puissante de l’ego psychique traverse ce système nerveux, l‘ébranle et rend la vie de l’Homme très difficile.

Lorsque le système nerveux est excité au-delà d’une certaine tension, il se passe deux choses chez l’Homme : il devient fou ou intelligent à un autre niveau. Donc pour l’être humain, devenir fou ou intelligent à un autre niveau est équivalent à la mort de l’ego ou à la transmutation de ce dernier. Mais lorsque l’ego a conscience suffisante qu’il va vers la transmutation, il doit s’occuper de prendre soin de son système nerveux, c’est-à-dire de ne pas laisser trop de force, trop de son ego psychique le contrôler ou contrôler sa vie, car il perdra tout ce qu’il peut posséder en tant que mortel puisque l’intelligence doit être en lui et non en dehors de lui.

L’Homme, à cause de sa spiritualité, a perdu contact avec son système nerveux, donc il a perdu contact avec lui-même électriquement, donc il souffre électriquement, donc il vit une tension constante, il a simplement pris contact avec le plan astral à travers ses illusions. Et un jour ou l’autre il devra redonner à son système nerveux ce qui lui fut enlevé, car son système nerveux c’est sa réalité électrique.

Et l’Homme ne peut se séparer trop longtemps de sa réalité électrique, car cette réalité est la mesure de l’intensité de sa conscience, c’est-à-dire du courant d’énergie qui passe entre l’ego psychique et le mortel. L’ego psychique ou l’énergie non personnalisée de l’Homme, c’est l’expression la plus totale de l’être. Mais cette expression ne peut être manifestée dans sa totalité tant que l’Homme, égoïquement, n’a pas reconnu le lien entre son énergie et son ego.

Ce lien lui permet de vibrer, c’est-à-dire de faire descendre sur le plan plus bas de sa réalité le pouvoir de son double. Le mortel n’a pas conscience de son immortalité car il n’a pas de mesure de l’énergie de son ego-psychisme. C’est comme s’il vivait à l’extérieur de lui-même, s’il ne s’était jamais senti ou perçu parfaitement, s’il ne s’était jamais rendu compte de lui-même, donc il n’a pas bien conscience de lui-même et le lien avec son invisibilité est ténu.

Il n’a que des liens psychologiques, inconscients et mécaniques à travers le monde de la pensée qui le manipule psychiquement et lui fait perdre de l’énergie vitale. Le mortel, tant qu’il n’aura pas compris les lois de son énergie, ne pourra contempler autre chose que la mortalité de sa conscience, la mortalité dans sa conscience, car il ne pourra voir plus loin que le monde de sa pensée subjective.

Or, ce monde n’est pas sous son contrôle, mais sous le contrôle de forces en lui qu’il n’a pas réussi à maîtriser, à intégrer psychiquement. Le mortel doit traverser le monde de la pensée avant de pouvoir réunir tous les attributs de sa conscience créative, car le monde de la pensée subjective n’est pas à la hauteur de son esprit. C’est-à-dire qu’il n’est pas en harmonie vibratoire avec son énergie psychique pure.

Le monde de la pensée subjective est en fait un univers énergétique qui doit être traversé par l’esprit du mortel, afin de retourner à la source de l’énergie indifférenciée où se situe sa réalité psychique, sa réalité énergétique pure. Alors le mortel bénéficie d’une conscience supérieure, c’est-à-dire d’une conscience explorative de l’absolu. Tant que l’Homme n’aura pas cette conscience explorative de l’absolu, il n’aura pas la capacité de concrétiser dans son mental les aspects infinis de son psychisme, c’est-à-dire les aspects infinis de l’énergie créative qui évolue sur des plans supérieurs, mais qui doit éventuellement descendre sur des plans plus bas afin que bénéficie l’Homme, le mortel, de sa réalité absolue.

L’exploration de l’absolu n’est pas une exploration psychologique. L’exploration de l’absolu fait partie du mouvement entre l’absolu et le particulier, fait partie du mouvement entre l’esprit et l’ego, fait partie du mouvement entre l’Homme qui évolue sur des plans très évolués du cosmique, à l’extérieur des voiles du mystère, pour être enfin assimilé par l’Homme, le mortel, l’Homme planétaire.

Le mortel ne peut s’exprimer en fonction de l’absolu parce qu’il est trop attaché au monde inférieur de la pensée conditionnée par l’émotion, c’est-à-dire la pensée astralisée. Donc il ne peut élever sa conscience au-delà d’un certain point, car il ne possède pas de pouvoirs d’expressions autres que ceux qui le clouent à la conscience existentielle, et cette conscience n’est en elle-même qu’une mesure inférieure de lui-même, mesure qui lui permet de survivre mais non pas de vivre au-delà des limites de la conscience humaine. Le mortel est beaucoup plus taxé par l’inégalité des forces en lui qui résulte en dislocation énergétique qu’il ne s’en rend compte.

L’appui qu’il pourrait retirer de l’intégration de ses forces lui apporterait une nouvelle conscience qui le propulserait dans une direction nouvelle de l’évolution personnelle. Le mortel, tant qu’il n’aura pas compris qu’il y a en lui une réalité dont la présence croissante diminue son lien astral avec la matière, et que cette décroissance de l’énergie, en fonction du psychisme humain, élimine le support psychologique que le mortel ordinairement a besoin pour vivre en équilibre, ne pourra construire de pont entre sa conscience planétaire et sa conscience cosmique ou l’ego-psychisme.

Le mortel, quoiqu’il découvre de la vie matérielle, ne peut l’approfondir et en connaître les causes profondes et réelles car il n’a pas suffisamment allié aux forces communes ou universelles son ego qui cherche, son ego souffrant. Donc il ne peut sentir qu’il va quelque part dans la vie, qu’il y a en lui une évolution et un réarrangement de son énergie en fonction d’une conscience supérieure.

Si le mortel emploie son intelligence pour apprendre quelque chose, il a l’impression de perdre son temps, tandis que s’il était conscient, il verrait qu’il lui est impossible de perdre son temps car tout est utilisé dans son expérience psychique.

Le mortel, tel que nous le connaissons aujourd’hui sur la Terre doit évoluer, il doit apprendre à se servir de son énergie, c’est-à-dire qu’il doit apprendre à réaliser qu’il est parfait dans son action, qu’il est parfait dans son action ! Et ceci n’est pas facile pour l’Homme de réaliser qu’il est parfait dans son action, parce que pour le réaliser, pour le sentir, il faut l’être.

Mais il est bon que l’Homme sache, qu’il lui soit dit, qu’il est parfait dans son action parce que s’il n’est pas dit à l’Homme qu’il est parfait dans son action, il ne pourra jamais prendre possession de lui-même, quelque part dans le temps, parce qu’il y aura toujours en lui du doute vis-à-vis de son action. Donc il y aura toujours en lui une expérience qu’il ne pourra pas vivre pour en arriver à la vérification de ce fait.

Le mortel, tel que nous le connaissons aujourd’hui, doit réaliser qu’il est possible de transposer l’énergie de son mental en énergie créative. Ceci veut dire qu’il est possible à l’Homme de rendre parfaitement créatif ce qui est en lui, dans son ego. Ceci veut dire qu’il est possible à l’Homme de transposer son ego psychique en ego planétaire. Autrement dit, il est possible à l’Homme de se créer une doublure matérielle, mortelle, planétaire, de sa réalité psychique transcendantale.

Ceci est beaucoup, ceci est de dire, beaucoup, parce que ceci est d’affirmer que l’Homme, le mortel, à un certain point de son évolution, à un certain niveau d’évolution, est un être absolument conscient de sa qualité absolue. C’est-à-dire qu’il a la capacité absolue de rendre dans la matière l’aspect particulier, planétaire, de cet absolu qui fait partie de son invisibilité, mais toujours en fonction des possibilités du temps où il est vivant et en action.

Autrement dit, l’être humain doit être capable de sentir que dans le temps, un an, deux ans, trois ans, dix ans, vingt ans, cinquante ans, soixante ans, il sera capable de manifester l’absolu de son ego-psychisme dans la matière lorsque le temps sera venu pour qu’il y ait intégration suffisante de son énergie électrique.

Sinon, il est forcé de demeurer un être purement biologique dont l’intelligence mécanique n’a de valeur qu’en fonction de la matière et non en fonction des évènements. Le mortel doit apprendre à contrôler les évènements de la vie planétaire s’il veut rendre intelligente et créative sa conscience mentale, et agréable sa vie.

Le contrôle des évènements de la vie doit faire partie de la descente sur la Terre de la pensée supramentale. Cette pensée fait partie de la nouvelle conscience de l’Homme et servira à corriger à distance les évènements qui troublent l’évolution et empêchent l’Homme d’accéder à un plan plus haut de civilisation. Tant que l’Homme ne pourra pas, sur la Terre, contrôler les évènements de la vie, il sera incapable de prendre conscience parfaite de son ego-psychisme donc il demeurera une créature, donc il demeurera un être qui est voué à la mortalité de la conscience, c’est-à-dire à la discontinuité de sa conscience.

Le mortel ne peut plus demeurer au stage d’évolution qu’il a connu depuis des siècles, des millénaires, il doit maintenant explorer les domaines internes de sa conscience mentale, il doit comprendre l’électrique aspect de son pouvoir. Et lorsque nous disons l’électrique aspect de son pouvoir, nous disons que son pouvoir est un pouvoir électrique, c’est-à-dire que c’est un pouvoir qui naît de l’énergisation de son ego-psychisme, et qui permet à l’ego planétaire, à travers le système nerveux, évolué, développé, d’absorber cette énergie qui devient pour lui l’aspect électrique de sa conscience.

La conscience mentale est à la disposition du mortel lorsque ce dernier a éliminé les catégories psychologiques de son moi intellectuel pour épouser le vide créatif d’une pensée supramentale, c’est-à-dire “extrasensoriellement” créée. Et l’Homme doit être capable de créer “extrasensoriellement”, c’est à dire sans le support catégorique des pensées de l’involution. Tant que l’Homme ne sera pas capable de créer “extrasensoriellement”, sans le support psychologique de sa mémoire, il ne pourra jamais bénéficier de sa mortalité. Donc il sera voué à sa mortalité, il ne pourra jamais connaître un jour l’immortalité qui est, inévitablement, le déploiement éventuel de la conscience pure et électrique de l’Homme et son contrôle de la matière.

Toute pensée, “extrasensoriellement” créée, possède le pouvoir de sa volonté car elle n’est plus régie par l’éther astral de l’Homme, du mortel, mais par l’éther mental de l’immortel. Nous avons tendance à penser que le fait de l’immortalité est un fait occulte. Ce n’est pas un fait occulte. Est-ce que nous disons que le Nazaréen est un fait occulte ? Nous observons, nous acceptons que le Nazaréen est immortel. Et pourquoi l’Homme ne pourrait pas accepter le fait de sa propre immortalité ? Pour la simple raison qu’il n’a pas la capacité de vivre électriquement son intelligence. Et c’est parce que l’Homme n’est pas capable de vivre électriquement son intelligence que l’énergie de son ego-psychisme ou de son psychisme ne descend pas dans ses principes inférieurs, et ne change pas la vibration de ses principes, lui donnant une conscience supérieure qui mène vers l’immortalité.

Ce ne sont pas les philosophes, ce ne sont pas les penseurs cartésiens qui ont le pouvoir d’altérer la conscience créative et électrique du psychisme humain, ce ne sont pas les Hommes qui ont le pouvoir d’empêcher que se manifestent sur la Terre les conditions évolutives du pouvoir créatif de l’ego-psychisme humain. L’ego-psychisme humain détermine sa propre définition de la réalité, il détermine sa propre définition du pouvoir de l’Homme, il détermine sa propre définition de sa descente dans la matière.

C’est l’énergie qui est absolue, et non la pensée subjective égoïque et catégorique de l’esprit cartésien et philosophe de l‘Homme. Le mortel, au cours de la prochaine évolution, sera ou saura découvrir en lui-même les aspects les plus occultes de l’énergie mentale et faire apparaître à la surface de la Terre le pouvoir de sa lumière. Ce pouvoir sera essentiel à la survie et à la continuité de la civilisation humaine, même à une très petite échelle, car la nature animale du mortel aura encore le pouvoir d’influence nécessaire pour retarder le retour de la conscience pure.

Aucune force ne peut retarder la conscience pure que la conscience impure elle-même, c’est pourquoi la conscience pure se manifestera dans des conditions qui seront totalement occultes, c’est-à-dire non reconnaissables à partir des plans plus bas de la conscience humaine.

Le mortel doit apprendre à se retrancher derrière le mur de sa propre lumière afin de travailler en paix dans le laboratoire de sa propre conscience individualisée. Et ceci veut dire beaucoup ! Ceci veut dire que le mortel conscientisé doit être capable de supporter le vide que crée la réorganisation psychique de son mental, pendant qu’il est en voie de transmutation, afin de développer son système nerveux et d’agrandir sa radiation afin que ce système nerveux, un jour, puisse par éclatement et par pulsations, créer dans l’ether les conditions nécessaires à la réorganisation atomique de sa conscience, c’est-à-dire de son double, permettant ainsi à l’être humain de transposer instantanément sa conscience individualisée en une conscience cosmique, atomique.

Un tel retour au silence philosophal permettra au mortel de transmuter son énergie interne et de concentrer cette énergie sur le plan mental d’où il pourra agir en puissance et en intelligence. Le plan mental de l’Homme est aussi un autre aspect de sa nouvelle réalisation. Le plan mental de l’Homme n’a rien à faire avec son intellect, donc ce plan mental est un espace inévitablement relié aux conditions d’extrasensorialité futures qui permettront à son psychisme d’employer à volonté l’énergie électrique de son système nerveux, pour puiser dans la matière les forces qui sont contenues dans l’atome, et rendre ces forces à la lumière d’une autre forme que nous appelons l’éther.

Le mortel engendrera sur le plan matériel des forces qui se répercuteront sur la Terre et créeront une nouvelle inspiration dans la masse humaine. Le mortel ne pourra plus vivre simplement de ses abrutis sens, mais de ses pouvoirs internes. Ses pouvoirs extrasensoriels rendront le mortel de plus en plus conscient d’une autre dimension, d’une autre réalité. Et c’est vers cette réalité qu’aujourd’hui il commence à avancer, et c’est pourquoi la dislocation psychologique qui se crée en lui, crée en lui une certaine confusion, un certain égarement, car bien qu’il sente quelque chose, il ne voit pas ce qu’il sent. Et c’est la connexion avec l’autre réalité qui lui permettra de prendre conscience de la fonction psychique de son être. Dès que le mortel aura réalisé sa fonction psychique sur la Terre, la civilisation commencera à se modifier à partir de l’action de ces nouvelles forces.

Le mortel de demain sera plus conscient de l’espace-temps que ne l’était l’Homme de la cinquième race-racine. Sa conscience de l’espace-temps élèvera son sens d’isolation psychique et lui permettra d’éliminer le reste de la mémoire humaine qui fut utilisée pendant la dernière phase de l’involution, pour l’équilibre de son mental et de son émotionnel.

Le mortel de l’an 2000 prendra de plus en plus conscience des forces cosmiques en œuvre sur la Terre et ceux qui le réaliseront passeront à un autre niveau de conscience, c’est-à-dire à un autre niveau de capacité créative. Dans le fond, la conscience n’est que l’exécution sur le plan matériel d’une capacité créative qui prend son origine sur le plan de l’ego psychique et qui traverse le système nerveux de l’Homme à travers les centres d’énergie qui correspondent à ces différents principes.

Tant que le mortel devait se nourrir seulement de ses sens, il ne pouvait se nourrir des forces en lui qui cherchaient à se projeter dans la matière. Car ces forces en lui étaient trop diminuées dans leur vibration par les formes utilisées catégoriquement par l’Homme pour se sécuriser émotivement et intellectuellement dans une vie qui était existentielle et vouée à la mort.

Mais maintenant que le temps est venu pour la réorganisation psychologique de l’Homme, le mortel doit être capable de s’instruire à partir de lui-même, non en fonction de ce qu’il sent, mais en fonction de ce qu’il sait parce que sentir est inévitablement relié à une expérience qui peut lui donner, de temps à autre, l’impression de savoir. Et cette impression de savoir est catégoriquement une impression, c’est-à-dire qu’elle ne fait pas partie de sa réalité, elle ne fait que partie de son évolution.

Le mortel n’est pas un être qui a le pouvoir de dominer son esprit car il est dominé par lui. Et tant qu’il n’aura pas appris à dominer son esprit, à dompter son esprit, il ne pourra conquérir la Terre, et la Terre mourra, car elle ne peut plus supporter l’opprobre de l’Homme inconscient. Le mortel devra extraire de sa conscience une énergie qui lui permettra de corriger les erreurs de sa civilisation. Ce sera sa contribution créative à l’évolution de la Terre.

La science cosmique lui permettra de réorganiser les forces sociales de sa planète et d’intervenir dans l’évolution des peuples, des races et des nations. Cette science ne peut lui être donnée que s’il possède une suffisante conscience pour réaliser qu’il n’est pas seul dans le cosmos et que le plan matériel physique est plus éloigné de la réalité que d’autres espaces-temps. Le mortel devra réaliser qu’il y a plusieurs espaces-temps et que chacun représente une échelle d’évolution d’êtres intelligents.

Tant que le mortel n’aura pas compris la leçon de son passé, il ne pourra pénétrer dans l’avenir, car l’avenir est fermé à ceux qui n’ont pas l’intelligence de leur présent. Le mortel évolué sera forcé de se séparer du mortel retardataire car les forces créatives dans l’un ne pourront coexister avec les forces dégénératives dans l’autre. Si nous employons le terme mortel pour qualifier la nature de l’Homme, c’est pour créer un relief nous permettant de saisir que l’Homme, l’Homme réel, n’est pas mortel, l’Homme réel a l’impression d’être mortel, il vit l’expérience ou les conséquences de la mortalité, mais il n’est pas mortel. Et tant que le mortel n’aura pas réalisé ceci, c’est qu’il n’aura pas touché du doigt le fond absolu de sa réalité, c’est-à-dire qu’il n’aura pas suffisamment absorbé, à travers son système nerveux, l’énergie de son psychisme.

Tant que la vie de la Terre ne sera pas renouvelée, le mortel oubliera le but de son évolution et cet oubli le remplira de crainte, de terreur. Il n’y aura plus de place sur la Terre, dans quelques années, dans quelques générations, pour les Hommes de bonne volonté, car les forces retardataires auront pris le contrôle avant la fin du cycle.

C’est pourquoi le mortel évolué sera obligé de vivre de son énergie pour neutraliser ces forces qui terroriseront les Hommes. La vie de la fin de cycle ne pourra pas être contrôlée par les gouvernements car trop de forces retardataires auront pris le contrôle de l’esprit humain. L’être humain ne pourra plus continuer à espérer, car il verra que l’espoir est une drogue pour les pauvres en esprit.

C’est pourquoi le mortel évolué, graduellement, prendra conscience de ses pouvoirs internes afin de neutraliser les forces qui opéreront dans le cerveau de l’Homme. Le cerveau de l’Homme est un appareil de transmission et de réception. Jusqu’à nos jours, il n’a été qu’un instrument de réception, c’est pourquoi l’Humanité de demain sera divisée entre ceux qui seront réceptifs et d’autres, très peu au début, qui seront de l’autre type : émetteur. Les cerveaux réceptifs serviront les forces retardataires. Les cerveaux émetteurs serviront les forces de l’évolution.

Pour que le mortel évolue, ou plutôt pour que le mortel évolué prenne conscience de sa relation avec les forces nouvelles, il lui faudra saisir la différence entre sa personnalité planétaire et sa personnalité réelle, c’est-à-dire la différence entre son cerveau récepteur et son cerveau transmetteur. Les forces retardataires sont ces forces qui utilisent des matières inférieures, c’est-à-dire les émotions de l’Homme pour se construire un univers à l’échelle de leur intelligence.

Mais l’Homme, lui, doit être capable, à cause de sa sensibilité, de transposer cette réalité et d’affirmer dans le monde de sa matière les lois de son énergie, c’est-à-dire les lois de sa conscience. Et pour qu’il puisse faire ceci, il faut qu’il puisse transmettre, dans le monde, l’énergie codifiée sur le plan de sa créativité mentale, au lieu d’être simplement récepteur, dans le monde, à des influences de toutes sortes, internes et externes, qui polluent sa conscience et lui enlèvent le pouvoir. Les forces de la lumière utilisent les matières subtiles de l’esprit pour se construire un univers à l’échelle de leur intelligence.

L’Homme, le mortel, travaille avec les unes ou les autres, c’est ce que nous appelons la conscience ou l’inconscience. Le mortel conscient doit apprendre à reconnaître qu’il est né pour dominer, c’est-à-dire pour contrôler la matière à partir de la subtile énergie de son esprit mais pour ça, il lui faut vibrer à l’énergie sans en être l’esclave. Il doit reconnaître l’énergie et être à la fois suffisamment mental, volontaire, pour l’utiliser à des fins créatives; sinon elle l’utilisera, lui, jusqu’à ce qu’il comprenne que l’énergie doit être utilisée par l’Homme.

Le mortel est le point terminal de l’évolution, il est le porteur de cette énergie, de cette lumière, il ne peut la porter que lorsqu’il a suffisamment conscientisé ou élevé le taux vibratoire de son mental. La pensée supramentale sur la Terre n’est que la première étape de la nouvelle évolution. Cette étape sera suivie par la dépolarisation de cette pensée, ce qui créera sur la Terre la grande conscience télépathique.

Le mortel à ce stage n’aura plus à se préoccuper de son évolution, il sera dans la science de son esprit et pourra commander à la matière. C’est ainsi que se fera sentir sur le Globe, le pouvoir de la conscience nouvelle. Le mortel évolué, tant qu’il n’aura pas la force de se concentrer sur lui-même, sera obligé de se diffuser sur et envers la masse, et cette diffusion socialisera son esprit mais lui enlèvera le pouvoir de son esprit.

L’Homme doit apprendre à se concentrer sur lui-même, c’est-à-dire qu’il doit apprendre à concentrer son énergie envers et contre les formes socialisantes de sa mémoire, sinon il perd le contrôle de son énergie. Et cette énergie, au lieu d’être utilisée par lui, l’utilise à travers le vortex et la matrix d’énergie créée par l’âme, et qui ne sert plus l’individu, mais sert plutôt l’Humanité en général.

La masse ne vaut pas la peine d’être élevée en conscience cosmique puisqu’elle doit continuer son expérience jusqu’à ce qu’elle n’existe plus, car le mortel se sera individualisé. Là où il y a individualité, dans le sens cosmique du terme, il n’y a plus de masse, il n’y a que de la personnalité créative individualisée et identique à elle-même. L’esclavage est fini, c’est l’âge du Surhomme, de l’Homme réel, c’est l’âge de l’Homme du Verseau, le retour à la source, à l’intelligence, à la lumière des corps subtils.

Le mortel évolué comprendra, au cours des prochaines générations, que la vie ne peut être vécue selon les lois de la masse, mais selon les lois cosmiques et universelles de l’esprit dans l’Homme. C’est pourquoi la période de transition sera pénible pour lui car il n’aura rien pour la remplacer. Il sera incapable de changer son état psychologique pour une convention psychologique, car son mental supérieur sera trop développé pour qu’il puisse perdre de vue sa nouvelle intelligence, sa nouvelle conscience.

Autrement dit, son cerveau aura été altéré par les énergies créatives qui naissent sur la planète et qui enflamment de plus en plus les centres d’énergie de l’Homme, les centres psychiques de l’Homme. Mais la Terre est beaucoup plus qu’une simple planète, un simple globe. La Terre est un lieu dans l’espace qui doit être parfaitement utilisé afin de permettre que, dans un avenir assez rapproché, l’Homme puisse reconnaître sa place dans le cosmos visible et invisible.

Au fur et à mesure qu’il se conscientisera, le mortel réalisera sa mortalité, c’est-à-dire qu’il en comprendra les aspects occultes, les aspects qui définissent non pas simplement les limites de sa matière mais aussi la continuité de sa conscience au-delà de sa matérialité.

Le mortel ne peut pas comprendre les limites de sa mortalité tant que son système nerveux n’a pas été suffisamment transformé par l’énergie de son psychisme. Une fois cette transformation amenée un point d’évolution suffisant, il est possible à l’Homme, le mortel, de conscientiser son énergie. Et c’est à partir du moment où il conscientise son énergie qu’il n’est plus considéré, sur le plan de l’évolution, comme un être mortel planétaire mais qu’il est considéré, sur ce plan, comme étant un immortel, c’est-à-dire un être dont la capacité de conscience définit la réalité au lieu que sa réalité soit définie par son état d’inconscience.

Donc plus le mortel prendra conscience électriquement de son énergie, plus sa conscience lui permettra de définir les limites extrasensorielles de son évolution future. Et c’est à partir de ce moment dans la vie de l’Homme que le mortel ne se considérera plus mortel, c’est-à-dire qu’il ne se sentira plus un être limité par la matière, mais pourra réaliser, dans l’instantanéité de sa conscience, la nature infinie de sa conscience et la dimensionnalité plus ou moins vaste de son expérience future, selon l’évolution de son esprit, selon le rapport entre son esprit et son ego, autrement dit selon la capacité à l’ego de sentir son psychisme interne.

Dans une génération près, le mortel conscientisé, le mortel évolué, n’aura plus la conscience du mortel d’aujourd’hui, c’est-à-dire qu’il ne se sentira plus le mortel d’antan, il sentira en lui autre chose, il sentira en lui une autre conscience qui, par elle-même, définira sa propre réalité. Et cette réalisation lui fera comprendre les aspects occultes et évolutifs de l’Humanité. Il verra, à partir de cet état, que sa conscience planétaire n’est qu’un état temporaire lui permettant d’atteindre éventuellement une conscience morontielle, et que c’est cette conscience morontielle qui représente le début de sa vie, le début de son évolution et la constatation inévitable de son rapport intelligent, créatif, avec les plans, les espaces parallèles du cosmos.

mise à jour le 20/06/2024

Retour en haut