CP-101 L’aube de la nouvelle conscience
“L’Homme est à l’aube de sa nouvelle conscience, donc il n’a pas encore commencé à réellement comprendre l’Homme avec lequel il vit. Il n’a pas commencé réellement à pouvoir utiliser le matériel créatif plus ou moins perfectionné de l’Homme conscientisé …” BdM
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
L’Homme est à l’aube de sa nouvelle conscience, donc il n’a pas encore commencé à réellement comprendre l’Homme avec lequel il vit. Il n’a pas commencé réellement à pouvoir utiliser le matériel créatif plus ou moins perfectionné de l’Homme conscientisé avec lequel il trafique dans la vie de tous les jours.
L’Homme conscient d’aujourd’hui commence lentement, péniblement, à pouvoir utiliser, en échange avec l’être conscient, le matériel créatif qui passe à partir du double et qui traverse la personnalité qui n’est pas encore ajustée totalement. Et ceci crée entre les Hommes conscients un grand problème, car ils sont obligés, pendant un certain temps encore, d’interpréter subjectivement l’action ou la parole qui leur est adressée.
Et tant que l’Homme n’est pas capable de vivre dans la totale centricité de son intelligence, il n’est pas capable de complètement et parfaitement comprendre l’action ou la parole de l’Homme, avec lequel il travaille et vit. Ceci dans un sens est malheureux, mais dans un autre sens, c’est normal, puisque l’évolution de la conscience qui vient est une évolution nouvelle et que la nature même de l’Homme est en transformation.
Et tant que l’Homme est en transformation, il est obligé de se servir un peu de son passé pour comprendre parfaitement son présent. Donc il est obligé d’interpréter selon sa mémoire, selon son attitude, ce que l’Homme dit ou fait, afin de pouvoir s’orienter, afin de pouvoir se donner une idée de la relation entre lui et l’autre.
Mais ceci est dangereux, car interpréter le geste d’une personne demande que l’on puisse avoir déjà une idée précise de ce geste, lorsqu’en fait nous n’avons pas et nous ne pouvons pas avoir d’idée précise d’un geste ou d’une parole, tant que nous ne sommes pas totalement en dehors de la polarité de ce geste ou de cette parole.
Ce n’est pas à l’Homme d’interpréter le geste ou la parole de l’autre, c’est à l’Homme de pouvoir recevoir le geste ou la parole sans vibrer sur le plan émotionnel ou mental. C’est à l’Homme conscient d’être capable d’absorber l’énergie de l’autre sans être bouleversé dans sa propre personnalité.
C’est à ce moment-là que l’interprétation disparaît et qu’il est donné à l’autre d’être libre dans son action et dans sa parole. Si l’Homme interprète constamment ce que l’autre dit ou fait, il force automatiquement l’autre à retarder le débit de sa créativité par crainte de choquer celui qui reçoit ce débit.
Donc il y a automatiquement ralentissement dans l’activité créative de l’Homme, il y a automatiquement ralentissement dans le développement de la conscience créative, et il y a aussi naturellement la fameuse tension qui existe entre l’un et l’autre. Parce que celui qui parle ou qui fait l’action, ne voulant pas créer de tensions à celui qui reçoit la parole ou l’action, est obligé de marcher sur des œufs, et marcher sur des œufs, ça devient fatigant pour l’Homme qui dit ou qui acte, car il est obligé constamment de s’assurer de ne pas faire de peine à celui qui reçoit sa parole ou qui est conscient de son action.
Donc il est nécessaire et très important pour les Hommes qui se conscientisent de pouvoir lentement, d’une façon gracieuse, se donner une certaine liberté dans la parole et dans l’action, une certaine liberté qui leur permet de recevoir la parole et l’action, tout en sachant que même si elle n’est pas parfaite, elle n’est pas enracinée dans une mentalité foncièrement négative ou foncièrement retardataire.
Interpréter l’action d’une personne consciente devient de plus en plus délicat, parce que plus la personne est consciente, plus son action et sa parole relèvera de l’activité créative du double. Et nous savons que l’action créative du double à travers la parole ou l’action de l’Homme est toujours une action qui dépasse les conditions psychologiques de l’Homme et qui amène l’Homme, éventuellement, à se rattacher de plus en plus à un palier d’énergie vibratoire plus élevé que celui qu’a connu la cinquième race-racine, afin d’amener l’Homme au-delà de ses limites psychologiques.
Donc si l’Homme interprète l’action de l’Homme conscient, il est évident que son interprétation sera démontrée comme étant affaiblie par la réalité qui soutient l’action et la parole. Et de cette interprétation naîtront toutes sortes de souffrances, car l’Homme qui interprétera celui qui est conscient, ne pourra pas ne pas bénéficier à long terme de son interprétation, puisque l’action créative à long terme démontrera l’origine intelligente de sa qualité. (Veuillez excuser le changement de rythme) Lorsque l’Homme conscient interprète l’action ou la parole d’un être conscient, il doit réaliser que cette parole ou que cette action naît de l’activité créative du double à travers la personnalité pour des raisons qui conviennent au double, et qui doivent être graduellement absorbé par la personnalité. Donc il est évident que le double, que la partie cosmique de l’Homme, travaille à travers la personnalité afin de créer un ajustement quelconque sur le plan mental et sur le plan émotionnel.
Donc, il est très important que l’être conscient ne succombe pas à la tentation d’interpréter l’action de l’autre être conscient, car cette action n’est pas délimitée par la psychologie humaine normale, elle est en fonction d’une psychologie de plus en plus supramentale, c’est-à-dire qu’elle est en fonction d’une énergie qui se situe au-delà du plan mental inférieur de l’Homme.
Pour que l’être conscient réalise l’importance de ne pas interpréter subjectivement l’action ou la parole de l’être conscient, il est nécessaire qu’il prenne en considération sa propre parole et sa propre action et qu’il réalise que lui-même, petit à petit, devient de plus en plus sensible à son énergie, et que plus il devient sensible à cette énergie, plus il s’aperçoit que cette énergie en lui est forte et puissante.
Donc si lui-même devient conscient de l’énergie créative en lui, il est normal que d’autres personnes deviennent aussi conscientes de l’énergie créative en elles. Et cette énergie créative ne doit pas être assujettie au jugement personnel de la personnalité, puisqu’elle n’est pas déterminée selon les lois de l’ego mais déterminée selon les lois doubles, selon les lois de la conscience supérieure qui, petit à petit, s’ajuste à la personnalité.
Si nous jugeons ou si nous interprétons une action dite créative mais non ajustée, nous nous plaçons dans une situation délicate vis-à-vis des Hommes conscients, situation qui peut nous faire reconnaître que nous manquons d’objectivité. Et l’objectivité entre les Hommes conscients est très importante, parce que ces êtres en évolution sont en relation, à un niveau ou un autre, avec des forces créatives qui cherchent à descendre dans la matière.
Donc si l’être conscient interprète subjectivement l’action ou la parole d’un être conscient, il vivra le voile de sa propre personnalité, il s’empêchera d’établir avec cet être une liaison de plus en plus remarquable, une liaison de plus en plus créative.
Il ne s’agit pas pour l’Homme conscient d’interpréter l’action ou la parole de l’autre, il s’agit pour lui d’être capable d’absorber cette action ou cette parole d’une façon objective, de sorte qu’il puisse, à la longue, transmuter les aspects astraux de sa conscience subjective et apporter sur le plan matériel une forme de conscience objective et universelle, qui englobe à la fois sa conscience et celle de l’autre.
Pour que deux Hommes s’entendent bien dans la conscience universelle, il faut que les deux Hommes soient capables, dans un même temps, de s’absorber mentalement et émotivement l’un et l’autre. Si dans le cas contraire, c’est-à-dire dans le cas où l’un ne peut absorber l’autre, évidemment l’interprétation lui servira d’outil mais l’empêchera en même temps de pouvoir se lier d’amitié avec ce dernier et d’établir un réseau d’énergie entre lui et la personne qu’il aura interprétée.
Les lois de la chimie mentale sont des lois très complexes, c’est-à-dire que lorsque l’Homme parle, ou qu’il agit d’une façon consciente plus ou moins perfectionnée, il crée chez l’être qui l’observe un choc, c’est-à-dire qu’il crée un débalancement sur le plan mental et sur le plan émotionnel. Et ce débalancement sert à réorganiser l’énergie émotionnelle et mentale de l’autre, mais ceci non pas à partir de l’ego, mais à partir du plan supérieur de sa conscience, à partir du double.
Ici, dans la relation entre deux Hommes, l’un est incapable d’absorber l’énergie de l’autre sans vibrer subjectivement sur le plan émotionnel. Ce lien entre les deux ne peut pas être créé, et automatiquement il sera nécessaire dans l’avenir que le double de l’un travaille avec le double de l’autre d’une autre façon.
Les lois de l’énergie mentale sont des lois très complexes parce que ce sont des lois qui dérivent non pas des lois psychologiques de l’Homme, mais des lois pures de l’esprit. Et ces lois vibratoires sont, sur le plan mental supérieur, organisées en fonction du pouvoir de descente de l’esprit dans la matière et non en fonction de la réception que peut créer l’ego à volonté envers cet esprit.
L’involution et l’évolution sont deux aspects très différents de la réorganisation psychologique mentale et émotive de l’Humanité. Au cours de l’involution, l’Homme a été assujetti à des formes, et au cours de l’évolution l’Homme sera amené à comprendre la loi des formes et à transgresser les formes qui ne serviront plus à son évolution.
Donc sur le plan de la psychologie relationnelle entre l’être conscient et un autre être conscient, il est absolument nécessaire que l’interprétation, qui fait partie de la mécanicité psychologique de l’ancienne race, soit retenue afin de permettre que les deux êtres puissent se compléter dans un dialogue plus ou moins ouvert selon les lois de l’énergie, et non selon les lois psychologiques de la mémoire humaine.
Lorsque nous interprétons l’action ou la parole d’une personne consciente, nous nous assujettissons automatiquement aux lois de notre mémoire et nous nous empêchons aussi, naturellement, d’avancer dans la graduation éventuelle de notre énergie. C’est-à-dire que nous nous basons égoïquement sur un barème de valeurs qui fait partie de notre ancienne mémoire, au lieu de nous baser sur une action créative instantanée de la part de notre conscience réceptive afin d’élever le taux vibratoire de notre mental et d’ajuster le taux vibratoire de notre émotion, en relation avec ce mental.
Interpréter l’action ou la parole d’une personne n’est pas simplement un acte psychologique, c’est aussi un acte astral, c’est-à-dire un acte qui découle de la conscience subjective planétaire de l’Homme et qui permet aux forces astrales de faire facilement influence avec l’évolution de l’individu.
Lorsque l’Homme est incapable de comprendre les lois de la vie, il doit lentement et graduellement s’habituer à ces lois. Et pour qu’il s’habitue à ces lois, certains aspects de ces lois lui sont donnés, afin qu’il puisse comprendre que la relation entre lui et un autre être conscient sont des relations qui sont établies depuis très longtemps, avant le temps de la descente dans la matière.
Donc s’il est, avant la descente dans la matière, décidé que deux êtres conscients doivent se retrouver dans une action et dans une parole, il est évident que la prédisposition qui vient avant la matérialisation est déjà enregistrée dans la programmation évolutive des deux individus.
Donc il est évident que deux êtres qui se rencontrent dans le monde, pour une expérience quelconque, font déjà partie d’un plan d’évolution qui a déjà été programmé avant l’incarnation. C’est pourquoi l’interprétation devient dangereuse, parce que l’interprétation bouscule ou fait obstacle à ce plan d’évolution future.
Et si l’interprétation demeure trop longtemps, c’est-à-dire que si l’ego ne réussit pas à dépasser cette attitude psychologique, il lui sera imposé, éventuellement, dans le temps, de dépasser cette condition afin de ne pas retarder son évolution ni l’évolution des autres.
Les lois de la vie sont des lois occultes, c’est-à-dire que ce sont des lois qui ont toujours été cachées à l’Homme parce que l’Homme n’avait pas la capacité de les comprendre.
Maintenant que l’Homme a la capacité de comprendre ces lois, maintenant que l’Homme est suffisamment développé sur le plan du mental, il est essentiel qu’il comprenne la qualité supérieure de ces lois et la subtilité de ces lois, afin de pouvoir transposer éventuellement sur le plan supérieur de conscience, des aspects de son expérience, qui dans le passé servait à l’évolution de l’âme, mais qui dans le futur serviront au développement de son double et de sa conscience atomique.
Ce n’est pas dans la nature de l’Homme conscient de comprendre ces choses d’une façon instantanée, au stage où il est rendu aujourd’hui, mais ce sera, et ceci fera partie de la conscience future de l’Homme de très bien comprendre sur le plan vibratoire que l’interprétation de l’action et de la parole d’un autre n’est réservée qu’à ceux qui ont encore une mémoire planétaire suffisante.
Mais lorsque l’Homme perd sa mémoire planétaire et qu’il commence à entrer dans une mémoire plus vaste, une mémoire cosmique, il n’a plus besoin d’interpréter le geste ou la parole de l’autre, car il est capable de se suffire à lui-même, c’est-à-dire qu’il est capable de vivre ou d’absorber l’énergie de l’autre sans réflexion. Et c’est lorsque l’Homme est capable d’absorber l’énergie de l’autre sans réflexion qu’il devient libre, c’est-à-dire qu’il devient libre de l’erreur que peut imposer l’autre sur sa conscience à cause du manque de perfectionnement.
Donc la sécurité psychologique de l’Homme est réservée à celui qui possède une maturité suffisamment grande pour être capable d’absorber l’énergie de l’autre, sans troubler son esprit par la confusion que crée ou que peut créer une mauvaise interprétation. Donc il est très important à l’Homme conscient de comprendre ceci, car ceci fait partie d’une des grandes lois de la conscience universelle.
Ne pas interpréter l’action ou la parole d’un autre mais la comprendre dans son entité réelle, c’est-à-dire dans son essence, sans voile et sans réflexion, demeure la plus grande réserve et la plus grande sécurité de l’Homme, car elle empêche l’ego de s’enfilocher dans le problème de la polarité du vrai et du faux, du mensonge et de la vérité. Donc il est très important pour l’Homme de comprendre que l’interprétation mène au jugement et que le jugement est l’apport qu’ils donnent à la partie astrale de sa conscience.
C’est pourquoi les initiés ont toujours expliqué à l’Homme, et redit à l’Homme, que l’Homme ne peut pas juger son frère. Non pas qu’il ne peut pas connaître son frère, mais qu’il ne peut pas le juger. Et lorsque nous interprétons l’action ou la parole d’une personne, nous portons un certain jugement, car pour interpréter il faut penser, et pour juger il faut que nous ayons un matériel psychologique à la base de notre vision des choses.
Un être qui a des relations avec les Hommes et qui est capable de vivre en relation avec eux sans jamais interpréter leurs paroles ou leurs actions est un être libre des Hommes. Il est libre dans ce sens que les Hommes n’ont pas de pouvoir sur lui à travers leurs erreurs ou à travers leur manque de conscience. Donc à partir de ce moment, cet être est capable de vivre avec les Hommes, de les aimer sur le plan où il se situe, et ne pas juger de leur action à travers l’interprétation qui pourrait facilement colorer son rapport avec eux.
C’est pourquoi il faut très bien comprendre le phénomène de l’interprétation psychologique, car ce phénomène est un phénomène astral. Et il est tellement astral, ce phénomène, qu’il fait partie foncière de la nature de l’Homme et empêche l’Homme de voir clairement, c’est-à-dire de pouvoir, avec grande facilité, réaliser sa relation avec les autres sans pour cela être affecté dans la qualité de sa relation.
Plus l’être conscient se raffine, plus il devient conscient, plus son intelligence devient vibratoire, plus il pourra comprendre les aspects subtils de la conscience supérieure, et plus il sera fasciné par le rapport étroit qui existe entre l’intelligence créative et l’Homme, mais plus aussi il sera abasourdi par la lourdeur de l’esprit humain. Et plus il sera attristé par l’incapacité naturelle de l’Homme de voir à travers les formes qui constituent sa conscience subjective et qui lui donnent l’impression d’être juste et honnête en esprit vis-à-vis de celui avec lequel ils ont une relation.
Pour que l’Homme soit juste en esprit vis-à-vis de l’être conscient, pour que l’Homme soit juste en esprit vis-à-vis de son ami l’Homme, alors il lui faut être capable d’absorber la conscience de l’autre sans vibrer sur le plan de sa conscience planétaire. Et ceci n’est pas facile, car l’Homme a une tendance naturelle à la méfiance lorsque le rapport entre lui et l’autre n’est pas un rapport fondé sur un certain amour intime ou personnalisé.
Donc pour l’Homme, il est très difficile de ne pas interpréter l’action de l’autre, parce qu’il se doit constamment de mesurer la nature de sa liaison. Et pourtant, la nature de la liaison entre deux Hommes conscients est une nature qui naît d’une conscience supérieure plus ou moins perfectionnée, mais qui, dans le temps, devrait être de plus en plus parfaite. Mais l’ego n’a pas la patience d’attendre ce moment, et pour se sécuriser, pour se donner une certaine valeur une certaine carence, il se sent obligé d’interpréter l’action et la parole de l’autre parce qu’il n’est pas suffisamment “sécure” en lui-même pour absorber l’énergie de l’autre sans que la personnalité et son égocentricité soient mis en question.
Donc que le phénomène d’interprétation est un phénomène de subjectivité, il fait partie de la conscience subjective de l’Homme. Et plus l’Homme se conscientisera, moins il aura besoin d’avoir recours à ce mécanisme psychologique pour interpréter, pour donner une valeur à l’action ou à la pensée de l’autre.
Tant que l’Homme ne sera pas capable d’avoir des relations avec l’Homme conscient en dehors de ce mécanisme, il ne pourra pas apprécier objectivement la conscience créative d’une autre personne. Il sera obligé de vivre cette conscience à travers la coloration de son propre ego, et il perdra contact automatiquement avec l’instantanéité de la conscience créative de l’autre.
Interpréter l’action ou la parole d’une personne fait partie de la conscience subjective de l’Homme. C’est normal dans le cas présent parce que l’Homme, aujourd’hui encore, n’est pas suffisamment dans son intelligence créative, donc il n’est pas suffisamment près de lui-même pour pouvoir, voir, ou regarder l’action et la pensée de l’autre sans être obligé de la réfléchir pour l’absorber et se l’intégrer.
Au fur et à mesure que l’Homme se conscientisera, ce mécanisme disparaîtra parce que la centricité devenant plus grande chez lui, le besoin de se sécuriser disparaîtra proportionnellement à cette centricité, la centricité elle-même devenant pour lui le point d’appui de toute sécurité.
L’être humain inconscient a besoin d’interpréter les gestes de l’Homme parce qu’il n’a pas de conscience instantanée, c’est-à-dire que sa conscience doit être réflective afin de pouvoir se rapporter à son cerveau et d’être décodé. Dans le cas de l’Homme qui se conscientise, sa conscience devient de plus en plus instantanée parce que la réflexion avec le temps disparaît.
Et lorsque la réflexion disparaît, il n’a plus besoin de règle de mesure, c’est-à-dire qu’il n’a plus besoin de mémoire pour classer l’information qui lui vient de l’extérieur. Donc n’ayant plus besoin de mémoire pour classer cette information, elle se classe par elle-même, c’est-à-dire qu’elle peut pénétrer son être, sans être obligée de passer par le mécanisme subjectif de l’intellect et de l’émotion.
Une fois que l’Homme est dans cet état d’esprit, il se désengage objectivement et instantanément de toute valeur polarisée liée à l’action ou à la parole. Donc si l’action et la parole sont bonnes, à ce moment-là il n’a pas de problème avec ce qu’il reçoit. Si l’action et la parole sont mauvaises, il agit d’une façon instantanée de la même façon, c’est-à-dire qu’il est capable instantanément de repousser l’action ou la parole, mais il ne le fait pas d’une façon subjective ou réflective, il le fait d’une façon créative.
Et c’est ici que le point est extrêmement important. Un Homme conscient qui entre en contact avec une bonne parole ou une bonne action n’a pas de problème. Un Homme inconscient est dans une même situation. Mais un Homme conscient qui entre en contact avec une mauvaise parole une mauvaise action, à cause de l’instantanéité de sa conscience, sera capable au moment où il perçoit la vibration de la parole, de l’action, de la neutraliser sur-le-champ, c’est-à-dire de la neutraliser en lui-même, mais non pas nécessairement de se confronter à l’action ou à la parole par le biais de l’interprétation. Donc automatiquement il pourra facilement renverser ce qui, dans un cas ordinaire, pourrait ou aurait créé des ennuis.
Par exemple, un Homme conscient qui rencontrerait un ennemi qui serait devenu son ennemi à cause de l’interprétation de la parole ou du geste, pourrait facilement neutraliser cette inimitié, parce qu’il n’interpréterait pas l’action négative ou la parole négative de son ennemi. Donc automatiquement, avec le temps, il pourrait absorber son ennemi et faire de lui un ami permanent.
Le problème de l’interprétation est un problème classique du manque de communication entre les Hommes. C’est un problème classique parce que les Hommes ont toujours essayé, par l’interprétation, de voir et de comprendre d’une façon précise et objective ce qui ne peut être compris objectivement que par une intelligence qui est au-delà de la polarité intellectuelle ou émotive de la personnalité.
C’est pourquoi d’ailleurs tant de problèmes existent dans le monde sur le plan de la communication. Et comme la communication entre les Hommes est très importante et surtout entre les Hommes conscients, il devient évident qu’au cours de l’évolution de la race-racine, les Hommes devront se dépasser sur ce plan psychologique afin de vivre leurs relations humaines amicales d’une façon consciente, d’une façon supramentale, et d’une façon qui est totalement décousue de l’ancienne mémoire c’est-à-dire des anciens mécanismes psychologiques de l’ego.
Tant que l’Homme conscient n’aura pas compris ceci, il ne pourra pas travailler d’une façon merveilleuse avec son ami, avec les gens conscients, parce qu’il y aura toujours dans la vie des situations qui serviront à perfectionner cette relation. Et si l’Homme continue à interpréter le geste de la parole de l’Homme conscient, automatiquement il sera difficile de continuer une relation humaine créative et merveilleuse.
Interpréter le geste de la parole d’une personne consciente est normal chez l’Homme inconscient et doit disparaître avec le temps. Mais continuer à interpréter l’action ou la parole de l’être conscient peut devenir extrêmement dangereux, surtout si l’être conscient a atteint un niveau d’évolution suffisamment avancée pour que l’action créative du double se permette d’activer la personnalité en fonction d’un plan d’évolution future et occulte.
Donc c’est très important pour l’Homme de comprendre ceci, parce que plus l’Homme entre en relation avec des êtres qui sont sur une échelle d’évolution avancée, plus ces êtres sont automatiquement en relation étroite avec des forces créatives qui domptent naturellement la personnalité et ajuste cette personnalité à leur énergie.
Donc si l’Homme ne comprend pas ceci, il est évident qu’au niveau de sa personnalité il souffrira de recul vis-à-vis de l’être conscient, parce que trop d’émotions et trop d’intellect, autrement dit trop de mémoire sera versé dans l’activité de reconnaissance en ce qui concerne la polarité d’une action ou d’une pensée.
L’action créative, ou la parole créative, étant une sorte de vibration extrêmement subtile, la normalisation qu’elle doit créer entre deux êtres conscients ne peut pas être établie tout d’un coup. Cette normalisation doit s’établir avec le temps, mais il est très important et très pressant que l’être conscient comprenne et réalise l’importance, la valeur, et la nécessité, de bien prendre en considération la valeur subjective de tout phénomène d’interprétation.
L’être humain est un être créatif. Et plus il se conscientise, plus il devient créatif, donc plus sa personnalité est assujettie à des lois vibratoires qui sont d’un autre mode que le mode que nous avons connu au cours de l’involution et à la fin de la cinquième race-racine.
Il est normal que l’être humain de demain agisse sur le plan mental et sur le plan de l’action d’une façon totalement créative, d’une façon totalement différente de l’Homme de la cinquième race-racine. D’ailleurs il n’y a pas de choix puisque ça fait partie de l’évolution, puisque ça fait partie de l’ajustement des corps subtils à l’énergie.
Mais d’un autre côté ce changement, cette transmutation dans les corps subtils de l’Homme, amenant des pensées, ou des paroles plutôt, et des actions créatives d’un autre ordre, peut créer une sorte de dislocation entre les Hommes qui, par le passé, agissaient et avaient l’habitude ou l’attitude d’agir d’une certaine façon.
L’être conscient doit être suffisamment centrique c’est-à-dire suffisamment “sécure” dans sa personnalité pour ne pas être troublé ni par une action ni par une autre, ni par une parole ni par une autre.
La fonction de la conscientisation de l’Homme, la fonction de la réunion entre les principes cosmiques et les principes planétaires, invoquent justement cet état futur chez l’Homme, celui de ne pas être troublé, de ne jamais être troublé par le semblant de déséquilibre créé par la polarité à l’intérieur de la forme, lorsqu’il perçoit de l’extérieur une parole ou une action qu’il ne comprend pas parfaitement.
Donc si l’Homme ne comprend pas parfaitement une action, une parole, il n’a qu’à simplement prendre du recul, c’est-à-dire se mettre en position de neutralité, afin d’attendre que cette parole qui dans sa créativité doit faire le chemin qu’elle doit, afin de créer ce qu’elle doit. Il en est de même pour l’action créative.
Mais si l’ego s’acharne à vouloir continuer à interpréter la parole ou l’action créative, qui en fait est une parole, une action, dont l’origine est occulte, il est évident que l’ego souffrira, parce que sa conscience, son niveau de conscience, ne sera pas capable d’absorber une vibration supérieure à celle qui normalement fait partie de sa conscience subjective.
Et ainsi l’ego sera amené avec le temps, quelle que soit la longueur du temps, à reconnaître l’exactitude de destruction vis-à-vis du mécanisme de l’interprétation.
Ce qui rend naturelle chez l’Homme l’interprétation, c’est parce que l’Homme n’a pas encore réalisé, de par son expérience personnelle, qu’il est en fait de tout une coque, c’est-à-dire que si l’Homme pouvait se voir d’une façon réelle, il verrait qu’il est sur un certain plan et que sur le plan matériel sa personnalité ainsi de suite n’est qu’une coque.
Mais l’Homme n’ayant pas conscience d’être une coque et ne réalisant pas que lui, s’il est une coque, l’autre Homme aussi face à lui est une coque, perd conscience que le mécanisme de transmission de la pensée, de la parole, de l’action, est un mécanisme universel qui devient de plus en plus perfectionné au fur et à mesure que la relation entre la coque et l’énergie créative devient une.
Donc dans le processus de fusionnement, l’Homme apprend à travailler de plus en plus avec son énergie, et de la même façon l’énergie descend de plus en plus dans l’Homme. Ceci crée éventuellement une situation mentale créative suffisamment perfectionnée pour permettre à l’Homme conscient de se servir de l’énergie à travers la parole et l’action d’une façon suffisamment précise et exacte pour diminuer la nécessité de l’interprétation.
Cependant, dépendant de ce que l’énergie créative veut faire sur le plan matériel afin d’ajuster les personnalités, il se peut très bien que l’Homme, au cours de son expérience, soit obligé de canaliser certaines vibrations, c’est-à-dire manifester d’une certaine façon la parole et l’action d’une façon tellement subtile qu’il est très difficile à l’ego encore non intégré à son énergie de bien la comprendre et de bien la réaliser, d’où l’interprétation.
Il est évident, par exemple, où le choc de l’énergie est nécessaire pour la transmutation et l’évolution de l’Homme, que l’interprétation de l’intelligence de ce choc, l’intelligence derrière cette parole ou derrière cette action, devient absolument inutile puisque que la fonction du choc de la parole, ou de l’action, est justement de créer une transmutation du corps subtil de l’Homme.
Donc si l’Homme se sert de l’interprétation pour comprendre ou pour mesurer l’action créative de la parole ou de l’action, naturellement il se verra en confusion et se placera devant une situation inexplicable sur le plan psychologique. Ce n’est que lorsqu’il sera dans son intelligence créative, dans sa vibration interne, qu’il pourra très facilement comprendre le but de cette action et de cette parole choc et vibratoire.
Donc interpréter l’action ou la parole d’un être conscient ne mène à rien, parce que plus cet être conscient grandit en conscience, plus son action et sa parole seront liées directement avec les aspects créatifs de sa conscience, aspects qui souvent défient la nature même de la personnalité.
C’est justement là que se situe le problème de fusionnement avec l’Homme.
Donc que pour que l’Homme soit bien avec l’Homme conscient, il faut qu’il puisse se détacher de l’envergure psychologique de l’action et de la parole, qu’il puisse absorber l’énergie de cette action et de cette parole sans vibrer sur le plan émotif et mental.
À partir de ce moment, la conscience des deux Hommes se fait de plus en plus une, c’est-à-dire que l’un et l’autre bénéficie de plus en plus de l’énergisation de la parole et de l’action.
Les deux grandissent dans la perception, les deux grandissent en objectivité, et les deux peuvent faire des choses ensemble qui défient les lois naturelles de la psychologie inférieure et subjective de l’Homme inconscient de la cinquième race-racine.
Interpréter une parole conscientisée équivaut à se mettre le doigt dans l’œil, parce que la parole conscientisée, ou l’action conscientisée, ne réfléchit aucunement l’ego. Et même si cette parole et cette action ne sont pas parfaitement conscientisées, il est important que celui qui les reçoit puisse s’ajuster à la vibration et non pas être assujetti à la forme.
L’Homme conscient qui comprend bien ceci commence à cesser de souffrir de l’autre. Un Homme qui ne cherche plus à interpréter l’action de l’autre cesse de souffrir psychologiquement de l’action et de la parole, et peut commencer lentement à bénéficier de l’autre, à être bien avec l’autre, même si l’autre n’est pas parfaitement ajusté. Ceci est d’une très grande valeur parce que ça permet à ce moment-là à l’Homme conscient de développer une amitié profonde avec l’autre, même si l’autre n’est pas encore parfaitement ajusté à son énergie. Et les deux dans le même processus grandissent en conscience et il s’établit sur le plan matériel, une liaison d’Homme à Homme qui fait partie du grand enchaînement de la conscientisation de l’Homme de la race-racine.
mise à jour le 20/06/2024