CP-092 Le travail de l’Homme conscient [fr]

CP-092 Le travail de l’Homme conscient

“Le travail et l’Homme supraconscient constitue une des majeures transformations que connaîtra la société future. L’être conscient ne peut travailler sous les mêmes conditions que l’être inconscient et planétaire, à cause de l’extrême sensibilité de son …” BdM

 

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Le travail et l’Homme supraconscient constitue une des majeures transformations que connaîtra la société future. L’être conscient ne peut travailler sous les mêmes conditions que l’être inconscient et planétaire, à cause de l’extrême sensibilité de son éther. Par conséquent, la transformation éventuelle des corps subtils de l’Homme conscient le poussera à exercer son travail à l’intérieur d’une structure sociale sensibilisée à ses besoins. Le travail chez cet Homme ne peut plus avoir la même valeur psychologique qu’il comportait alors que ce dernier était encore aux prises avec une conscience personnelle qui relevait d’une expérience inconsciente sociale, à l’intérieur de laquelle aucune intelligence créative et réelle ne pouvait coordonner les activités de l’ego selon ses besoins réels.

L’être supramental ne peut que constater son éventuel besoin de réunir ses forces créatives et de les diriger dans une direction qui convienne parfaitement à sa sensibilité et à son intelligence créative nouvellement découvertes. Mais tant que sa sensibilité éthérique n’a pas atteint un point culminant de développement, il peut continuer à travailler sous des conditions qui favorisent son état présent.

Le travail de l’être inconscient est formulé selon les évènements de vie qui précèdent sa conscientisation, donc ce travail, par le fait même ne peut servir la partie sensible et éthérique de l’être, il ne favorise que sa partie astrale. Et cette partie astrale, une fois transformée par l’énergie, ne peut plus répondre aux besoins du travail tel qu’elle le pouvait auparavant, et l’être se trouve tout à coup dans une situation où ce même travail n’a plus l’attrait qu’il offrait auparavant.

Et l’ego se voit obligé vibratoirement de changer de travail possiblement, de changer complètement son optique vis-à-vis du travail. Et plus il est impliqué dans ce travail, plus cette situation est difficile car il sait qu’il ne peut retourner en arrière, et en même temps il sait qu’il doit travailler, mais où et dans quoi ? Il ne le sait pas encore parfaitement. Il semble qu’il ne peut pas avoir d’ouverture, qu’il ne peut pas y avoir de porte derrière laquelle un travail adéquat pourrait lui servir. Alors il panique, car il a des obligations sociales etc. etc.

Si l’être conscient est suffisamment conscient, il réalisera sa condition sans être pris de panique. Sinon, il connaîtra l’angoisse, et cette angoisse servira à la transmutation de son corps astral, car bien qu’il ne le réalise pas parfaitement, sa vie est totalement écrite d’avance. Donc l’ego souffre astralement de la condition temporaire et cette souffrance lui sert, car elle lui permettra de connaître une plus grande sensibilité au niveau de sa conscience éthérique, sensibilité, qui en fait, sera demain la corne d’abondance créative. Il faut être sensible éthériquement pour être créatif mentalement, car la conscience éthérique est la conscience du double qui se sert de l’énergie mentale pour activer, sur le plan matériel, la conscience de l’ego.

Le travail de l’être inconscient n’est pas suffisant pour l’être conscient, à la longue. Car l’énergie de ce travail, l’énergie mise dans ce travail ne valorise pas la conscience de l’Homme, elle valorise l’exploitation de l’Homme. Et l’Homme conscient ne peut être exploité, car sa conscience est d’un ordre qui ne peut être assujetti par l’astralité de l’ego. Donc le travail de l’être conscient doit être à la mesure de sa sensibilité, et non à la mesure de l’exploitation, qui convient à l’ego inconscient, des lois de l’énergie.

Si l’être conscient doit travailler selon ce qu’il ressent, au lieu de travailler selon ce qui lui est offert dans la société, ceci veut dire qu’il est obligé, éventuellement, de vivre d’un travail qui le lie aux Hommes conscients, au lieu d’un travail qui le sépare de ces êtres.

Voilà une des raisons pourquoi le développement de la conscience supramentale et de la sensibilité éthérique forcera éventuellement l’être conscient à reconnaître qu’il n’est pas sur la Terre pour travailler, mais pour se servir des conditions créatives du travail, dans le but d’en arriver un jour à ne plus travailler mécaniquement mais plutôt créativement, c’est-à-dire selon le pouvoir créatif de son double, de sa conscience.

Le travail inconscient est une habitude, le travail conscient est un point d’appui dans la matière, pour l’expression de la conscience de plus en plus réelle de l’être nouveau. L’ego est très limité dans sa conscience, c’est pourquoi il craint ou s’inquiète de sa condition de travail lorsqu’il se sensibilise à la conscience éthérique.

Mais nul ne peut rien contre ceci, car l’ego doit voir un jour que les obstacles de la vie coïncident avec une expérience qu’il doit connaître, afin de vivre un jour en dehors de l’expérience. Donc l’ego doit connaître le poids du travail inconscient qui lui semble de plus en plus difficile, et l’anxiété du travail qui ne convient pas à sa sensibilité et dont il ne voit pas encore de remplacement.

Mais si l’ego était le moindrement conscient dans sa conscience, il réaliserait que le travail qui pourrait le combler, relève de conditions qui doivent et seront créées par des êtres conscients tels que lui, qui s’acheminent tels que lui vers l’évolution de la conscience, par le truchement des évènements de plus en plus contrôlés par eux, pour leur bénéfice collectif et personnel en même temps.

Le travail, tant que l’être conscient n’a pas été totalement mis à l’épreuve, ne peut être qu’une situation temporaire. Car pour que le travail soit une situation permanente et créative ou permanente dans sa créativité, bien que la forme puisse changer, il faut que l’intelligence créative soit active à travers lui. Et tant que le travail ne sert pas la conscience supérieure de l’Homme, il ne peut être utilisé de façon permanente. Il n’est qu’une condition temporaire pour l’évolution de la conscience et la préparation des corps subtils.

L’être conscient qui travaille, ne travaille pas seulement pour des raisons pécuniaires, ou pour des raisons de personnalité, il travaille pour un ordre supérieur sur le plan matériel, dont le plan universel dépasse les limites de la compréhension de l’ego. Donc son travail n’est plus simplement une activité mécanique de l’ego, mais une activité créative et dynamique de l’ego qui convient à un plan de vie créé de toutes pièces, et monté petit à petit par l’être de lumière qui supporte la matière et les plans de l’Homme. Ce travail ne peut être exécuté que lorsque la conscience de l’Homme a été fixée dans une énergie supérieure à celle de l’ego.

L’Homme inconscient travaille, car il a besoin de travailler pour survivre. L’Homme conscient travaille, car son lien avec l’énergie le prépare à œuvrer en fonction d’un plan racial d’évolution et de construction, qui fait partie du cycle nouveau de la conscience planétaire de l’Homme de demain qui s’éveille aujourd’hui.

Il faut que l’être conscient réalise vibratoirement que son travail conscient ne se fixe dans son expérience qu’en fonction de sa conscience grandissante. Tant que la conscience de l’ego n’a pas été impressionnée par l’énergie du double, l’ego ne peut concevoir le travail en tant que la formulation d’un plan de vie supérieur dirigé par l’intelligence universelle de l’Homme. Donc il est impossible à l’ego de pouvoir comprendre intelligemment les conditions que peut lui imposer le double. Et c’est ici que le travail de l’Homme perd son sens, sa valeur créative, et sa fonction élévatrice de la conscience humaine planétaire.

Pour l’être conscient, le travail ne se termine jamais, car l’énergie qui le nourrit doit être utilisée là et où elle permet que se manifeste l’évènement qui doit servir au plan de construction. Donc il est impossible pour un être conscient de travailler mécaniquement à l’intérieur d’un cadre horaire fixé à long terme par une société inconsciente.

Lorsque l’être conscient en arrive à son état de maturité, le travail devient alors pour lui une œuvre, c’est-à-dire une activité qui ne peut plus être dissociée de sa vie physique. Il est alors parfaitement conscient de son travail et son travail est parfait, c’est-à-dire qu’il sert une condition de vie évolutive, et non simplement une condition socioéconomique. Ce genre de travail ne vient pas facilement à l’Homme car il est dirigé, c’est-à-dire qu’il fait partie d’un plan voilé.

Le travail de l’Homme conscient coïncide avec l’expérience de sa conscience vibratoire. Donc il est un outil utilisé par le double de l’Homme pour maximaliser son lien avec la matière en dehors des conditions astrales de sa conscience.

Ceci veut dire que tant que l’être conscient ne pourra se dédoubler et se servir des pouvoirs de sa conscience supérieure, il devra travailler afin de transposer dans ses corps inférieurs une énergie qui le lie à la matière par le biais de sa conscience éthérique, mais sans le support du corps de désir. Ce travail sera donc sous le contrôle de la conscience supérieure de l’Homme et ne pourra plus servir à lier son corps astral aux autres corps astraux des Hommes inconscients. Donc le travail conscient n’aura plus de valeur pour l’Homme inconscient, car il sera trop subtil.

Si l’Homme inconscient voit un Homme conscient travailler, il ne verra que la partie matérielle du travail et non la partie consciente et vibratoire. L’être conscient dans son travail s’apercevra que son travail est une plateforme pour l’exécution subtile d’un plan de vie qu’il reconnaîtra au fur et à mesure que les évènements, au cours de son travail, se manifesteront selon une programmation qui découlera de la perfection du plan de vie alloué à sa conscience en éveil.

Plus il sera conscient, plus il verra les subtilités des évènements à l’intérieur de son travail, tant sur le plan humain des relations que sur le plan purement matériel. Autrement dit, le travail deviendra un vrai atelier d’expériences où sa conscience percevra ce qu’elle n’aurait pu auparavant percevoir à l’intérieur d’un travail inconsciemment exécuté.

Plus la conscience de l’être supramental se développera, plus il réalisera qu’il lui est impossible de travailler simplement pour travailler. Il réalisera que le travail est l’expression, dans le monde de l’Homme, d’une volonté créative qui dépasse en vision l’intellect de l’ego, les désirs de l’ego, et qui prépare en silence une nouvelle vague, une nouvelle évolution.

Le travail conscient comporte des avantages pour l’être, qui coïncident avec le matériel, le domaine pécuniaire, c’est normal puisque l’être conscient doit encore vivre en conformité avec les lois de la civilisation de son temps. Mais il comporte aussi des désavantages qui sont reconnus ou reconnaissables si le travail n’est pas parfaitement ajusté à sa vibration créative.

Et c’est ici que l’être conscient peut souffrir du travail, car c’est ici qu’il réalise qu’il y a beaucoup plus à la créativité ressentie intérieurement que ce qu’il vit dans son travail. Et ceci lui causera une tension, car il sentira qu’il peut ou pourrait faire plus qu’il ne le peut pas. Et cette souffrance, surtout chez l’homme, culminera dans une manifestation créative, lorsqu’il aura absorbé l’énergie voulue pour la transmutation du corps astral.

C’est le corps astral de l’Homme inconscient qui a rendu le travail désagréable sur la Terre. Car le corps astral de l’Homme d’aujourd’hui est totalement contaminé par une suite d’expériences qui l’ont nourri d’illusions, au lieu de l’avoir nourri d’impressions créatives réfléchies par une intelligence créative.

Donc le corps astral de l’Homme moderne ne peut plus supporter un travail qui reflète une conscience supérieure. C’est pourquoi l’être qui se conscientise ne peut découvrir son travail tant qu’il n’a pas été transformé astralement. Ceci ne veut pas dire que l’être qui se conscientise laissera le travail qu’il fait aujourd’hui, mais que ce même travail sera exécuté demain avec une conscience autre où l’astralité aura de moins en moins d’emprise.

Pour que l’être conscient puisse travailler en paix, il faut que le travail coïncide avec ses besoins internes réels, et non les besoins fictifs créés par une socialisation du travail. Mais comme l’Homme inconscient ne réalise pas ce que veut dire créativité dans sa vie, créativité réelle, il ne peut comprendre que le travail qu’il ferait s’il était conscient pourra être totalement différent de ce qu’il fait dans un état de conscience inférieure.

Et ceci est normal, car autrement il serait angoissé, même dans son travail inconscient. L’angoisse du travail se fait parfois sentir chez certains êtres inconscients, mais les conditions physiques de leur vie les empêchent de voir plus loin dans leur vie de travail. Donc ils en découvrent l’esclavage pendant des années et ils en meurent.

Le travail conscient ne taxe pas l’individu, mais l’énergise, et ce travail sert à lui apporter des forces physiques qu’il n’aurait pas s’il était inconscient. Tant que l’être conscient prend conscience de lui-même de façon de plus en plus avancée, de même son travail change et s’ajuste à ses besoins réels. Plus sa conscience grandit, plus son travail devient créativement important dans le plan de son évolution. Donc le travail de l’être conscient fait partie de l’évolution créative de l’Humanité, naturellement.

Tant que l’être conscient perçoit son travail comme un fardeau, il ne comprend pas son travail et ne peut aimer travailler. Et s’il n’aime pas travailler, c’est qu’il n’y a pas suffisamment d’esprit dans son travail, il y a encore trop d’astralité, de subjectivité.

Le travail conscient grandit en importance dans le monde selon le degré d’évolution de celui qui l’exécute. Et ce degré d’évolution s’enchaîne avec d’autres degrés d’évolution pour former une échelle de travail qui, un jour, couvrira la Terre, et tous les êtres conscients seront situés quelque part sur cette échelle. Chacun exécutant un travail qui lui est propre, car chacun sera conscient de son intelligence créative et sera aussi dans son intelligence créative.

Le travail conscient, alors, sera une œuvre et engendrera sur la Terre suffisamment d’énergie pour transformer la société de l’Homme. L’être conscient s’apercevra que son travail se connecte avec le travail d’un autre être conscient, et que l’échelle des travailleurs conscients couvre toute la gamme des activités essentielles à l’actualisation, sur la Terre, d’un plan de reconstruction qui ne peut que défier, aujourd’hui, la plus grande et la plus hardie imagination humaine.

Le travail conscient, à ce stage de l’évolution, sera l’application des lois du pouvoir mental de l’Homme sur la Terre. Et ce sera à ce point que la conscience de la Terre sera transformée et que les Hommes reconnaîtront qu’ils sont unis par des forces qui relèvent d’une autre dimension que celle à laquelle l’Humanité a été habituée pendant des millénaires à cause de l’esclavage de l’Homme à ses sens physiques contrôlés par le corps astral.

Le travail conscient représente, pour une planète telle que la Terre, la conquête de la matière par l’esprit. Mais un tel travail ne peut se concrétiser qu’avec le développent de la conscience individuelle de l’être humain. Tant que l’être conscient n’aura pas vibré aux plus hautes énergies possibles pour lui, il ne pourra pas connaître son travail, il ne pourra goûter de son travail. Donc le travail demeurera pour lui un fardeau, ou un plaisir agréable quelconque qui l’empêche de s’ennuyer dans la vie.

Il y a beaucoup plus au travail conscient que l’être qui se conscientise ne peut s’imaginer. Il y va d’un plan de vie conforme à son niveau d’évolution, plan de vie qui, pour un certain nombre, dépassera un jour les limites matérielles du corps physique pour atteindre les dimensions cosmiques de la conscience individualisée.

Le travail conscient ne peut échapper aux lois de l’énergie, car ce sont ces forces qui l’ont rendu possible. Donc ce seront ces mêmes forces qui le raffineront, jusqu’à ce que le travail puisse un jour faire partie du pouvoir de la conscience humaine nouvelle.

L’être conscient qui travaille consciemment voit petit à petit son travail comme faisant partie intégrante d’un plan d’action qui se déroule selon la vibration mentale qui agit créativement chez lui. Cette vibration mentale prend de plus en plus de pouvoir sur le plan matériel lorsque l’ego s’ajuste à elle, et c’est à partir de la réalisation de cette vibration, de cette énergie dans le mental, que le travail devient conscient, et que l’Homme conscient ne travaille plus simplement en fonction de sa psychologie subjective, mais en fonction du pouvoir créatif de son mental de plus en plus ajusté aux forces intelligentes de l’évolution.

Le travail conscient permettra à l’Homme conscient de s’intérioriser, d’intérioriser ses activités planétaires. Il pourra travailler, donc trouver substance dans le maintien de sa vie matérielle, en fonction d’une activité créative qui sera commune d’intelligence avec d’autres êtres conscients, afin que le travail devienne un plaisir créatif, au lieu d’être un fardeau expérientiel.

Tant que l’être conscient n’aura pas atteint un certain niveau de maturité vis-à-vis de sa sensibilité nouvelle, le travail continuera à servir de plateforme pour la transformation de ses corps subtils. Mais dès que l’être conscient sera réellement dans son intelligence, le travail fera partie intégrante de sa conscience créative et ne sera plus un fardeau, car il n’y aura plus de souffrance rattachée à la vibration, à l’énergie.

Pour que l’énergie du travail soit intégrée à la conscience mentale de l’Homme, il faut que son énergie astrale ait été transformée afin qu’elle ne puisse faire interférence avec les lois d’harmonie que requiert l’intelligence créative et supramentale pour sa manifestation et son pouvoir organisationnel sur le plan matériel. Son travail ne peut faire autre que de servir à un plan d’évolution supérieur, et les conditions d’évolution de son travail sont liées à ce plan d’évolution.

Le problème de l’Homme inconscient, c’est qu’il ne connaît pas les conditions évolutives de son travail, donc il subit son travail. L’être conscient ne subit pas son travail, il peut pendant un certain temps subir la tension vibratoire de l’énergie de son travail, mais cette condition temporaire sert à ajuster son corps mental et son corps émotionnel à l’énergie de son travail, afin que ce dernier devienne de plus en plus parfait, perfectionné.

Lorsque le travail de l’Homme conscient est parfait parce que sa conscience est parfaite, le travail sert à l’évolution de l’Homme, de sa société, de sa civilisation.

L’être conscient doit apprendre à travailler, car l’Homme ne sait pas travailler. Il travaille mais ne sait pas travailler, il ne sait pas comment travailler. C’est pourquoi son travail est un fardeau et non une œuvre. La différence entre l’œuvre et le travail inconscient, c’est son inconscience. C’est l’inconscience de l’Homme qui le fait travailler au lieu d’œuvrer sur le plan matériel. L’être conscient apprend petit à petit à ne pas travailler inconsciemment, à travailler consciemment donc à œuvrer. Il devient maître d’œuvre. Et lorsqu’il œuvre, le travail n’est plus fardeau mais plaisir, car il apprend à canaliser l’énergie créative qui est en lui et qui sert de façon précise à un plan d’évolution qu’il voit de plus en plus et comprend de plus en plus.

Pour que l’Homme travaille bien avec l’énergie, il faut qu’il soit patient, car s’il est en défaut sur ce point, il fait interférence avec le temps de l’intelligence créative, car le temps de celle-ci n’est pas nécessairement le temps de l’ego. Alors il s’assujettit à des interférences, et ces interférences lui servent d’expériences, et ces expériences lui permettent éventuellement d’accéder à un taux d’énergie supérieur et de développer ainsi une maturité, c’est-à-dire un équilibre entre le mental et l’émotif.

Lorsque l’Homme conscient travaille, il se nourrit de l’énergie de son travail tant sur le plan mental, astral que vital. Donc son travail devient pour lui non pas seulement une activité créative mentale, mais aussi un support de vie qui lui permet de plus en plus de s’intégrer à l’énergie, afin que l’énergie elle aussi s’intègre de plus en plus à la matière, à la vie de l’Homme de la Terre.

L’être conscient apprend à travailler avec le temps et lorsqu’il a compris ceci, il s’aperçoit qu’il ne travaille plus, mais qu’il vit d’une autre façon, qu’il vit en créant, et œuvrer veut dire vivre en créant.

L’ego de l’Homme inconscient se sert du travail, car il a besoin de travailler pour survivre. L’être conscient, dans les conditions actuelles de la civilisation, a aussi besoin de survivre tant qu’il ne possède pas le pouvoir de la lumière en lui. Mais au lieu de travailler simplement pour sa survie, il travaille créativement, et son travail devient conjointement l’activité dont il a besoin pour sa survie matérielle. Mais il ne travaille pas pour survivre, il travaille et survit en même temps ! Donc la tension, psychologiquement, du travail, n’existe plus, il n’y a que la tension vibratoire de l’énergie créative en lui, et c’est cette énergie qui lui donne le support dont il a besoin pour bien survivre pendant qu’il crée ou pendant qu’il œuvre.

Durant l’involution, l’Homme devait subir le fardeau du travail, car il devait connaître les conditions de sa vie planétaire et existentielle. Mais au cours de l’évolution, l’Homme n’a plus à souffrir des conditions planétaires existentielles de l’ancienne Humanité, car son niveau de conscience a été élevé au-delà de l’inconscience historique et expérimentale de l’Humanité. Et il prendra possession, alors, de sa volonté et de son intelligence créatives.

Donc le travail n’a plus ici la même valeur et son importance change, se transforme, en fonction de ce qu’il voit, de ce qu’il sait. Le travail n’a plus d’importance sur le plan psychologique, il n’a d’importance que sur le plan vibratoire du mental supérieur. Donc son importance devient d’ordre évolutif, car il engendre une énergie qui affecte les Hommes, qui affecte l’ordre planétaire.

Pour l’être inconscient, le travail a une importance psychologique, tant sur le plan purement pécuniaire ou matériel que sur le plan de sa valeur sociale statuaire, selon son insécurité psychologique. Donc pour l’être inconscient, le travail a une valeur de sécurisation psychologique, tandis que pour l’être conscient le travail n’a pas de valeur psychologique, mais simplement une valeur créative en fonction de l’énergie créative et vibratoire dont il a conscience, et qui lui donne le support de vie à tous les niveaux dont il a besoin pour être en harmonie avec lui-même.

Lorsque l’être conscient commence à œuvrer, il ne peut plus cesser, car œuvrer veut dire travailler avec les forces de vie et générer, sur le plan matériel ou sur d’autres plans, les conditions qui relèvent de l’intelligence de ces forces, avec lesquelles l’Homme conscient est de plus en plus en fusion, en harmonie.

Mais pour vivre ainsi en étroite relation créative avec les forces de vie dans l’Homme, il doit être suffisamment en harmonie avec son énergie, car c’est son énergie créative qui le fera travailler, œuvrer sans cesse. Sinon, tel dans le cas de l’Homme inconscient qui n’est pas en harmonie vibratoire avec lui-même, le travail mécanique peut devenir un fardeau qui affecte l’Homme et ne le nourrit plus. Le travail n’est plus alors un support de vie, mais une pénalité dans la vie, où l’Homme, au lieu de grandir en intelligence créative, perd petit à petit sa personnalité à travers un travail qui le mange, qui le ronge et peut le détruire.

Le travail conscient s’impose à l’être conscient, car l’intelligence créative, l’énergie, devient de plus en plus forte, de plus en plus présente, car l’esprit de l’Homme devient de plus en plus uni à l’intelligence universelle. Et lorsque l’être conscient commence à s’apercevoir que le travail conscient s’impose à lui, il réalise concrètement que l’intelligence, qu’une force créative, agit derrière lui, et qu’elle prend de plus en plus de place dans sa vie de travail.

Il devient important alors pour l’Homme conscient de réaliser qu’il doit y avoir équilibre entre l’énergie en lui et le travail créatif qui naît d’elle, car s’il n’y a pas d’équilibre, il souffrira. Et s’il souffre, ce ne sera pas à cause de l’énergie, mais parce que ses corps subtils ne seront pas suffisamment ajustés à elle pour bien la recevoir et bien la canaliser.

Il ne s’agit pas pour l’Homme conscient, seulement, de canaliser l’énergie créative, mais d’en comprendre les illusions qu’elle peut créer lors de son passage à travers l’Homme. De là, la maturité, la grande maturité, de là l’importance de l’expérience. Mais l’être conscient ne peut pas trop souffrir de l’énergie lorsqu’il travaille, sinon il ne pourra pas travailler avec efficacité, il ne pourra bien la canaliser.

Pour l’être conscient, pour qu’il travaille bien, il faut qu’il soit en paix, qu’il n’ait pas de tension. S’il souffre trop intérieurement, il ne peut travailler créativement, car il détestera, il haïra même, l’énergie créative en lui qui le fait souffrir. C’est pourquoi le travail conscient vient après la transformation de l’Homme.

Lorsque la conscience de l’Homme a été suffisamment développée, le travail conscient crée. Et ses opportunités, ses conditions se manifestent, car alors l’Homme peut bien canaliser l’énergie, maintenant il la comprend bien, il connaît l’effet de cette énergie sur ses corps subtils.

Mais avant que le travail conscient fasse partie de la vie de l’Homme, il faut que l’énergie se soit harmonisée en lui. Lorsqu’elle est harmonisée, lorsqu’il a la maturité dans son intelligence et qu’il peut la vivre, cette énergie d’intelligence, sans souffrance, le travail progresse mais la transformation de sa conscience n’est pas terminée car tout dans la vie sert à sa transformation.

Pour que l’Homme travaille consciemment et bénéficie de son travail, de son œuvre, il faut que son travail se manifeste selon l’harmonie, l’équilibre, la centricité de ses corps subtils. S’il y a dysharmonie dans ses corps subtils, il y aura interférence et c’est à ce moment-là que l’Homme doit prendre conscience de l’interférence, comprendre et voir pourquoi il y a interférence. S’il ne comprend pas et ne voit pas pourquoi, il travaillera contre l’énergie avec trop de voile en lui, et s’il y a trop de voile, il y aura souffrance dans son travail.

C’est pourquoi il importe que l’Homme conscient comprenne les lois du travail conscient. Qu’il réalise que le travail conscient fait partie de l’activité de l’esprit à travers l’ego, et non seulement partie de l’activité psychologique de l’ego.

La patience est fondamentale dans le travail conscient, car si elle fait défaut c’est que l’ego est trop impliqué au niveau de sa conscience subjective. Il y a alors subjectivité dans l’intelligence et ceci résulte en interférence avec l’intelligence créative. S’il n’y a pas de patience dans le travail conscient, l’énergie de l’intelligence l’imposera, car l’ego ne peut faire interférence avec l’œuvre qu’il peut, s’il est sensible à son énergie, exécuter.

L’intelligence créative neutralise toute interférence que peut faire l’Homme égoïquement avec elle lorsqu’il commence sa fusion. Ceux qui connaîtront l’intelligence créative seront amenés petit à petit à être en diapason avec elle et non en opposition. C’est pourquoi il est de grande importance pour l’Homme conscient qui apprend à travailler avec l’intelligence créative, de réaliser que le travail conscient ne doit pas être vécu avec trop de sérieux égoïque. Il doit être exécuté consciemment mais non coloré par un trop plein de sérieux qui reflète l’insécurité de l’ego.

Lorsque l’intelligence créative est implantée dans la conscience humaine, elle est permanente et grandit, mais elle n’est pas parfaitement ajustée, elle est de plus en plus présente. Et s’il en est le cas, l’Homme qui en prend conscience n’a pas à s’inquiéter d’elle ou de sa relation avec elle, il n’a qu’à suivre son cours, souvent subtil, souvent irrationnel, vu du point de vue de l’Homme, mais toujours présente à lui faire reconnaître ses erreurs du passé, ses erreurs présentes, erreurs qui furent nécessaires à l’expérience, et qui ne furent erreurs que parce qu’il ne possédait pas encore la maturité qui put le libérer de l’expérience afin qu’il put vivre d’intelligence pure et indivisible.

Donc l’Homme conscient n’a qu’à suivre le rythme de son intelligence créative, ne pas essayer de la faire évoluer plus rapidement qu’elle ne peut descendre en lui, et ne pas se soumettre à la fantaisie de l’ego qui veut subjectivement que les choses aillent toujours à sa guise. C’est une illusion et l’Homme en payera le prix éventuellement, car la vie inconsciente ou ses actions non suffisamment conscientisées forceront l’énergie à lui faire comprendre la réalité de fond entre elle-même et l’Homme qui “ascende” (monte) vers la conscience de l’énergie de la lumière.

L’être conscient s’aperçoit à la longue que son travail n’est pas simplement une activité d’ordre social, mais une activité créative et hiérarchique, c’est-à-dire qu’il s’aperçoit que son œuvre fait partie d’une œuvre plus vaste qui prend ses origines derrière le voile de la matière sur les plans subtils de la vie supérieure et perfectionnée.

C’est à ce point que le travail de l’Homme conscient devient important dans la vie créative du nouvel initié. Il devient important pour lui et pour la vie, l’évolution de la conscience planétaire. C’est ici que son travail prend une envergure, une qualité qui ne peut pas être perçue ou reconnue dans le monde du travail inconscient, car cette qualité n’est pas du monde de l’ego mais du monde de l’intelligence canalisée par l’ego.

C’est pourquoi le travail conscient est une œuvre, et que peu d’Hommes dans un même temps sont doués pour cette œuvre. Et ceux qui le sont, le reconnaissent lorsqu’ils ressentent l’énergie de l’œuvre et savent reconnaître autour d’eux ceux qui sont doués pour une autre facette de la même œuvre.

Et c’est avec eux qu’ils travaillent, qu’ils travailleront, et qu’ils établiront des liens fraternels et indivisibles qui assureront la propagation dans le temps d’une activité créative qui ne sera comprise dans toute son ampleur que par ceux-là qui seront les plus sensibles à leur intelligence créative, et qui auront le plus absorbé l’énergie de cette intelligence, donc qui auront le plus souffert en tant qu’initié, en tant que canal.

L’être conscient qui travaille doit apprendre à s’ajuster graduellement à sa vibration, afin qu’elle puisse coïncider à travers son ego avec celle d’autres Hommes conscients tels que lui, qui font partie d’un même plan de vie intégrale qui prend son origine sur le plan mental supérieur de l’Homme.

Le travail conscient, bien que lent dans son évolution, est profond dans son intention créative et grand de conséquences pour ceux qui vivent et en retirent les fruits de ses effets conséquentiels. Et seuls ceux qui au-delà de l’ego peuvent voir, en comprendront les aspects et pourront en découvrir les manœuvres ou en réaliser l’extrême et subtile intelligence.

L’Homme qui travaille consciemment n’a plus à s’inquiéter de la vie du travail et de son aspect matériel et pécuniaire. Cet Homme vit dans son travail et la vie s’exécute à travers son travail. Donc il devient de plus en plus “sécure” dans son être et devient de plus en plus inviolable dans son droit au matériel de la vie. Il devient de plus en plus autonome et centrique et dépend de moins en moins psychologiquement des aspects fictifs d’un travail qui relève d’une convention et d’une organisation sociale, créées ou mises en place durant l’involution.

L’être conscient apprend à travailler selon un rythme qui dépend de plus en plus de l’énergie créative qui pulse en lui. De sorte que l’ego, avec le temps, devient clairement désengagé subjectivement et s’engage objectivement dans l’énergie. Cette énergie nouvelle crée chez l’Homme conscient à la fois le support vibratoire de son intelligence créative et la force motrice de l’ego.

Pendant l’involution, l’ego traitait personnellement dans son travail, tandis que dans le nouveau cycle de conscience supramentale, l’ego traite simplement en fonction de son énergie créative. Donc son traitement, dans ou au cours du travail, ne relève plus de lui subjectivement, mais de l’énergie créative en lui, qu’il sent de plus en plus présente et de plus en plus forte.

Le travail conscient n’est pas un travail dans le sens ordinaire du terme. C’est un processus d’expérience et d’intelligence créatives qui domine par sa puissante et créative manifestation les facteurs psychologiques de la conscience de la cinquième race.

De sorte que tout être conscient contrôle toujours à long terme l’évolution de son activité créative vis-à-vis de l’Humanité ambiante. Il ne lui suffit plus, à un certain moment donné, d’être conscient par période, il a besoin d’être conscient de façon continue et de voir la continuité de sa conscience créative en action. C’est de cet ordre de choses que naîtra sur Terre une microsociété à l’intérieur de laquelle une puissante volonté créative, une puissante intelligence créative, guidera la destinée de l’Homme nouveau.

L’être conscient doit en arriver à considérer son travail comme faisant partie de lui-même et de quelque chose d’autre dont il ne comprend pas encore la totalité du plan d’ensemble, sans faire d’erreur, c’est-à-dire sans perdre d’énergie. Cet apprentissage peut être souvent difficile car vient le moment dans la vie de l’Homme, du nouvel initié, où finalement il lui est facile de voir les mécanismes inconscients de l’ego faire interférence avec l’énergie créative de l’être. Et cette perception peut devenir une certaine souffrance, car l’être conscient aspire à être conscient de façon permanente et continue.

mise à jour le 20/06/2024

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