“Aujourd’hui, les religions sont supplantées par une variété de cultes d’une nouvelle espèce qui envahissent et perturbent la conscience à l’aide d’idéologies astrales puissantes, et parfois sous la direction douteuse [de maîtres] opérant sous couvert de l’inspiration… En bien des cas, ils affaiblissent l’identité personnelle, la sacrifiant à une forme collective de connaissance qui supplante et élimine lentement les ressources internes de l’individu.” BdM

PAR-DELÀ LE MENTAL

Ch.11 – Les cultes et le contrôle mental

En Français vous lisez la traduction professionnelle du texte anglais de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette traduction, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

Les cultes sont l’indice des forces de division présentes dans le monde contemporain de l’homme, embryons d’idéologies spirituelles et politiques au cours des civilisations. Ils se sont éteints pour la plus grande part, alors que d’autres se sont développés et ont proliféré au cours de périodes d’aliénation accrue, alors qu’une identité politique et religieuse dominait les plus faibles personnalités.

Certains ont apporté un réconfort moral et spirituel par la création de valeurs consacrées par le temps. Ils perdurent jusqu’à nos jours dans les religions universelles du monde, issues de la vie et de l’œuvre d’initiés dont les destinées correspondaient aux besoins de l’humanité à un moment précis de son évolution, et dont les attributs jaillirent des profondeurs de la contemplation des mystères. D’autres cultes constituent un viol regrettable de la dignité humaine et doivent être exposés pour ce qu’ils sèment.

Alors que les religions classiques, voire leurs versions modernes perdent de leur attrait, les cultes gagnent en popularité, en raison de leur profil marginal et de la qualité hermétique de leur culture.

Qu’ils soient d’ordre psychique, religieux, politique ou commercial, ils constituent une menace potentielle à l’identité personnelle, même lorsqu’ils clament la liberté individuelle. Beaucoup a été dit et fait au nom de la liberté. L’Histoire la réclame mais la réelle liberté est difficile à atteindre, et une grande lucidité mentale est requise afin que l’on puisse y parvenir et se l’approprier.

Aujourd’hui, les religions sont supplantées par une variété de cultes d’une nouvelle espèce qui envahissent et perturbent la conscience à l’aide d’idéologies astrales puissantes, et parfois sous la direction douteuse [de maîtres] opérant sous couvert de l’inspiration.

Certains cultes vont jusqu’à s’emparer de l’identité individuelle, invitant les membres naïfs à penser en des termes qui menacent leur équilibre psychique. En bien des cas, ils affaiblissent l’identité personnelle, la sacrifiant à une forme collective de connaissance qui supplante et élimine lentement les ressources internes de l’individu.

Le mental ne peut alors plus opérer à un niveau créatif, se voyant confiné à des idées qui encouragent les illusions hermétiques.

Lorsque la dépossession de soi-même mène à une expérience de culte, l’ego se trouve au point le plus éloigné du Moi et au point le plus périlleux de son développent personnel vers une évolution consciente. Les membres, souvent incapables, par abus de conviction, de voir les motifs astraux du culte, mettent leur identité en péril en adhérant à des systèmes de croyance dont la fonction première est d’imposer un état de soumission psychologique à une doctrine qui asservit l’esprit humain, faisant vibrer les forces de l’âme aux dépens de l’intelligence créative. La conscience de culte amorce, à différents niveaux, une forme de servitude mentale, sous le présage de l’habile disposition d’idées mises au profit d’illusions intéressées. La qualité idéologique des cultes, interpellant le profil psychologique et psychique de l’individu, transmet à l’être émotif un sens qui satisfait son angoisse fondamentale, nourrissant à la fois la convoitise et la domination du culte.

Les cultes s’employant au lavage de cerveau et à la reprogrammation, portent atteinte à la résistance psychologique de l’ego, de manière à implanter de nouvelles valeurs dictées par des idéologies affirmatives qui menacent la ligne de vie en soi de l’évolution individuelle vers la conscience de soi. De telles activités sont périlleuses et mues par des forces astrales occultées qui tentent de dominer le mental par la manipulation de la personnalité. Ces forces sont fort présentes dans la conscience de nombreux meneurs de cultes, sous une subtile forme de possession, suffisamment dissimulée en vue d’éviter toute interrogation portant sur leur équilibre mental.

Certains cultes voient leur pouvoir s’accroître grâce à leur profil hermétique. Toute organisation s’appuyant sur le secret à l’endroit de leur politique fondamentale, à titre d’exemple, risque d’astraliser ses activités aux dépens de la liberté du mental. Le secret est un outil utilisé par les forces astrales, en vue de mener ses adhérents vers la déception à court ou à long terme. Le secret est dangereux du moment où il sert le pouvoir, car cela implique que les membres d’un culte ne sont pas suffisamment intelligents pour juger par eux-mêmes de la validité de l’orientation du culte. Si les adhérents étaient conscients ou du moins éveillés aux conséquences du secret au sein de leurs vies, ils fuiraient par essaims et jamais n’adhéreraient à certaines organisations machiavéliques qui paraissent intègres mais qui sont, en fait, profondément anti-homme, anti-liberté et anti-réalité. Les forces astrales utilisent les cultes insidieusement afin d’élever leur pouvoir vibratoire sur le plan physique par la fracture des facultés critiques personnelles, seul outil pouvant assurer une perspective vers le développement éventuel d’une identité créative et libre. L’homme inconscient est déjà fort astralisé et affaibli, étant dépourvu d’une identité réelle. Lorsqu’il intègre certaines organisations, son mental devient la cible de puissants agents astraux pouvant neutraliser sa capacité à demeurer objectif par rapport à lui-même. Les cultes exposent l’individu à des forces psychiques par la manipulation de ses émotions. Plus la source est négativement astrale, plus puissantes seront leurs suggestions subliminales, et plus fallacieux sera le subterfuge.

Notre monde moderne entretient la fièvre des cultes à un degré étonnant. Le besoin de satisfaire la soif d’expériences non conventionnelles et d’identification à une variété d’idées fascinantes est sur le point d’atteindre des proportions qui menacent d’engendrer, avec le temps, un effet débilitant sur l’esprit de masse ainsi que sur les mentalités individuelles. Le tempérament mercantile américain risque d’accroître le pouvoir propagateur de certains cultes, au détriment potentiel du processus démocratique et de son dévouement à la question des droits humains. Le phénomène des cultes, en Amérique, est en voie d’atteindre des proportions qui menacent de se transmettre, éventuellement, aux arènes politiques et économiques.

Certains cultes convoitent le pouvoir politique, alors que d’autres sont voués au développement d’un contrôle commercial à sa base, suscitant l’allégeance des consommateurs. D’autres ont institué des formes de connaissance spirituelle ou occulte à travers un contact subliminal ou direct avec le monde des esprits. Dans les pays plus libéraux, certains cultes organisés tirent profit, sans scrupules, des lacunes législatives et de lois laxistes en vue de renforcer le maintien qu’ils exercent sur leurs adhérents. Ce n’est que lorsque des tentatives excessives de lavage de cerveau sont exposées à l’attention publique que la société agit, en vue de restreindre ou de mettre fi n au viol des droits humains, souvent trop tard, alors que l’inertie libérale se traduit en faveur de la prolifération de ces organisations.

La personnalité spirituellement naïve est, par nature, attirée par les cultes. Ces derniers inculquent des valeurs fortement renforcées par le groupe et leur maître. La désinformation psychique, voire la déformation s’ensuit lorsqu’un maître crée ou établit un système de croyance dont le dessein astral ne peut être évalué objectivement par l’adhérent de ce groupe, étant dépourvu de ressources internes, emporté par un renforcement de groupe et magnétisé par les effets psychiques de ces nouvelles croyances sur le mental. La personnalité est lentement et inconsciemment prise en charge par des entités qui en viennent à exercer une forte influence sur le Moi réel, empoisonnant ainsi le mental. La pollution de la pensée va de pair avec la pollution astrale des cultes. Le niveau de pollution de la pensée augmente selon l’étendue de leur pouvoir, jusqu’à ce que les leaders eux-mêmes en perdent leur propre identité. La pollution de la pensée s’accroît imperceptiblement jusqu’au moment où ses membres en viennent à réaliser que quelque chose a mal tourné. De telles observations ne procèdent pas habituellement des maîtres, ayant pu s’écarter eux-mêmes de l’intention originale, mais bien des adeptes susceptibles de ressentir qu’ils ont peut-être été attirés dans un maelström d’expérience ayant dévié vers une direction inattendue.

Les cultes encouragent la soumission à des forces astrales pouvant, en bien des cas, donner suite à des réactions paranoïaques, par rapport à des menaces externes réelles ou imaginaires. La paranoïa est à la mesure du degré de marginalité du culte, jusqu’à ce que les maîtres et les adeptes tombent sous l’influence d’un besoin imaginaire de protection armée. Certains membres de cultes se font soldats, non loin de se transformer en milice. A ce stade, la paranoïa devient le profile psychologique général, et le culte dérive vers un théâtre périlleux de figurants piégés et confrontés à la difficulté grandissante de retenir le peu d’identité qu’ils ont pu avoir, précédent leur manipulation vers un tel rôle collectif.

Certains cultes imprègnent profondément et durablement la personnalité, à l’aide de puissants courants astraux animés par leurs maîtres. Lorsque le mental se voit encadré dans une structure hermétique, il perd sa centricité et adopte, avec enthousiasme, des perspectives qui d’emblée, semblent offrir une vision attrayante de la réalité. Le maître paraît particulièrement fort et imposant, contrastant avec les plus faibles personnalités, ce qui lui accorde une aura d’autorité qui méduse l’adepte, le rendant incapable, par la crainte, de défier celui qui aura su créer une fixation psychique de suprématie. Certains cultes enlèvent littéralement leurs membres pour en extraire les dernières ressources. De telles organisations ne tendent pas à libérer ceux qui viennent à eux en toute confiance.

Elles ne tendent pas à émanciper, de leur propre chef, ceux qui y ont cherché refuge. Certains ont développé l’art de l’enlèvement à travers la possession et l’ont affiné à l’aide du canevas législatif, à la cadence des droits constitutionnels, d’amendements législatifs, voire de pures menaces.

Les cultes engendrent des égrégores dans le corps astral et imprègnent la personnalité d’une structure mentale rigide projetant la réalité humaine comme un programme de pensée mécanique et omniprésent, qui affadit toute sensibilité aux centres internes de la personne. Ils détruisent le potentiel créatif de l’identité propre et y substituent des paramètres illusoires de la personnalité qui augmentent la dépendance du Moi envers des forces astrales qui magnétisent facilement le mental naïf. Ils recèlent un pouvoir unique, ayant pour effet de diluer l’image de soi en amplifiant l’importance de l’autoportrait. Ils conditionnent le mental et cultivent les pouvoirs du plan astral aux dépens d’un plan mental supérieur. Les cultes ont le pouvoir d’interférer avec l’équilibre psychique de leurs membres, en créant des modes de perception souvent irrésistibles qui, par inadvertance, confinent l’ego à une forme de servage dont il serait libre si seulement il lui était permis de dévier vers sa propre réalité.

Les cultes fascinent par l’exaltation de sentiments internes qui compensent un manque d’identité solide et centrée. Ils offrent une identité fictive fondée sur le besoin d’appartenance, plutôt que d’aider leurs membres à réaliser la plénitude et la qualité d’autosuffisance de leur propre identité. Suite à une expérience de culte, il est fréquent que les anciens membres en viennent à reconnaître les illusions qui les ont introduits avec de telles organisations, renforçant la conviction heureuse et chèrement payée, que le fait de dévier trop loin de soi-même risque d’être périlleux pour la santé mentale et émotionnelle.

Il est souvent difficile de supporter seul la rudesse de la vie et de ses problèmes fondamentaux. Le culte permet l’adhésion à un programme qui promet de traiter avec de telles sensibilités existentielles, dont l’autosuffisance ou les avantages personnels. Dans l’expérience, en revanche, on en vient à réaliser que le culte est une béquille qui doit être écartée afin que soit comprise la vie réelle. Les cultes psychiques, par exemple, peuvent paraître inoffensifs à la personne spirituellement naïve, mais constituent en réalité de subtils pièges qui entrainent un état de servitude astrale envers le monde de la mort. Le charisme d’un maître psychique donne à un faible ego l’impression d’être spécial et d’être le dépositaire privilégié d’information unique et de la plus haute importance. L’orgueil spirituel de nombreux maîtres « désignés » peut ne pas être évident à celui qui les perçoit sous une noble lumière. Cette duperie manipulatrice et astrale est plus perfide que l’on pourrait se l’imaginer. Une stratégie consciente contre celle-ci doit être développée, afin que les médiums puissent savoir ce qui se trame réellement entre le plan de la mort et le monde physique.

Ce n’est que lorsqu’un niveau d’éveil mental suffisant aura été atteint que les inspirés seront en mesure de se prémunir eux-mêmes, ainsi que leurs adeptes, des griffes astrales d’entités gouvernées par une lumière qui est loin d’être universelle. Le contact astral cessera alors et ses influences subtiles s’amoindriront sous le contrôle d’un éveil mental supérieur.

Les cultes psychiques peuvent constituer une menace à l’équilibre psychologique de l’individu. Les médiums, ou ceux qui se font canal par la transe et reçoivent de l’information du plan astral, ne comprennent pas nécessairement l’intention sous-jacente des forces avec lesquelles ils s’entretiennent, quelle que soit la qualité spirituelle des messages.

Le plan astral n’est pas le plan mental, où l’âme individuelle est vouée à s’unir en fusion avec sa propre réalité. Le monde astral a toujours mené une guerre non déclarée contre l’humanité. Ceci est son rôle et sa fonction officieuse et il en fut toujours ainsi. Il sera reconnu, avec le temps, que la lumière ne provient guère des mondes astraux mais bien des mondes du mental. Les entités n’ont aucun avantage sur l’homme en termes de connaissance, dès lors qu’il se trouve dans sa propre identité consciente. La spiritualité émotionnelle de l’amour, actuellement administrée à partir du plan astral par le biais des médiums, n’offre aucune indication d’intelligence créative. Sous cette forme, la spiritualité présente une faille astrale correspondant à la constitution psychique de l’humanité inconsciente. Jusqu’à ce que l’homme devienne intelligent de plein droit, la spiritualité sur Terre sera utilisée aux dépens de son état mental supérieur, pour le contrôle ultime exercé sur sa forme astrale, en tant que connexion vitale reliant le monde de la mort à l’expérience physique. Peu importe ce qu’ils puissent dire à un médium ou canal ouvert d’esprit et crédule, les morts sont tristes et envient l’expérience physique humaine; ils feront tout en leur pouvoir pour maintenir leur lien avec le plan physique.

Les arts noirs constituent les nids et les lieux ultimes où œuvrent les entités astrales inférieures. Ils fascinent et puis envoûtent ceux qui développent un intérêt pour les rituels servant de contact et de mécanismes canalisateurs à des forces puissantes et déviantes.

De ces cultes émanent les formes de domination les plus avancées, pouvant mener à la possession psychique, un danger très réel pour les adhérents à de tels systèmes de croyance, et un danger qui ne peut être objectivement étudié qu’à l’aide de méthodes encore étrangères à la psychologie classique. Les hautes et basses sphères astrales sont réelles. Dans les deux cas, l’homme en est subjugué jusqu’à ce qu’il ait appris à reconnaître, à travers sa propre intelligence créative, le fait caché du mensonge cosmique qui permet à des entités astrales, qu’elles soient négatives ou positives, d’empiéter sur la liberté humaine par une variété d’enseignements qui dissimulent la réalité cosmique de l’intelligence supramentale existant au sein de la conscience de l’homme. Dès lors que la fusion avec le principe mental supérieur de l’identité propre a été établie, le monde astral se voit menacé par l’intelligence supramentale de l’homme, enracinée dans une fusion consciente au-delà du plan de la mort.

Les cultes ne nécessitent pas une organisation sociale rigide pour retarder l’évolution individuelle et le développement de l’identité.

L’excroissance de l’hyperculture issue de l’industrie du spectacle a engendré sa propre forme de culte et ses membres, les fans, contribuent au soutien moral de ces artistes qui requièrent l’amour du public pour y puiser la crédibilité de leur art. En dépit du fait que l’hyperculture apporte beaucoup à l’humanité, il existe une fi ne ligne entre la créativité et ses aberrations.

L’hyperculture a une lourde part de responsabilité pour sa popularisation de l’expérience de la drogue, dans les années soixante, à l’aide de l’image et du son. Elle a influencé le mental de millions [d’individus] par le médium commode et puissant de l’industrie du spectacle. Toute une génération en fut affectée alors que de nombreux héros issus de l’hyperculture infligeaient, indirectement, un dommage irréparable à tant d’autres qui auraient pu se développer autrement, à travers un processus évolutif plus naturel, épargnés de l’ultime maladie mentale qu’est la possession engendrée par la drogue et par des entités astrales négatives. Il ne doit jamais être permis que l’hyperculture oublie ses excès, en dépit des bénéfices charitables déductibles d’impôt qui compensent, à petite échelle, pour ce qu’elle a réussi à accomplir à une échelle mondiale. Elle a fait usage de son pouvoir sans faire preuve de maturité. En dépit du fait que plusieurs de ces vedettes se sont redressées, bon nombre d’entre elles sont encore sous l’influence et perpétuent, de ce fait, la mystique de l’aliénation qui contribua au développement et à l’expansion du culte de la drogue, et par conséquent, à son invasion sociale et à l’épidémie mentale.

Contaminés par le fléau de la drogue, nombre d’artistes populaires se livrent à la magie noire. Leur relation avec le satanisme s’est traduite en impulsions soi-disant « créatives » les incitant à influencer des admirateurs crédules, en vue de profiter d’une liberté illusoire vouée à la destruction des valeurs et de l’équilibre social ainsi que de l’ordre dans le processus évolutif. Elles ont projeté une image puissante aux masses, par la stimulation d’instincts inférieurs dissociés de l’harmonie d’un ordre social progressif. Des millions de jeunes en quête d’une identité ont succombé à l’idolâtrie. Ils ont été déracinés de leur opération de secours, à la mesure de leur nihilisme existentiel. Les artistes portent une lourde responsabilité par rapport à l’évolution de la conscience sociale à travers le monde, et ils doivent réaliser que l’usage des médias doit rendre un service social, et non faciliter la manipulation astrale à travers un mental drogué, qu’il s’agisse de leur personne ou de leur public.

Le syndrome américain de l’amour témoigne d’un mécontentement envers la maquette totalement irréelle de la vie matérialiste moderne et du besoin de ressentir un apaisement émotionnel par rapport à son expérience peu concluante. Les États-Unis sont la nation la plus avancée au monde, en raison de leurs attributs spirituels, mais ils sont accablés de graves problèmes sous-jacents, dus à leur naïveté spirituelle. La mission culte de contourner ces problèmes ne fait que se traduire en une instrumentalisation d’illusions subtiles additionnelles. Alors que les Américains font de l’ « amour » une maxime populaire de leur conscience sociale, la réalisation mentale de ses mystères s’impose.

Les cultes hollywoodiens de l’amour sont bien placés pour transmettre une forme d’amour astral dans ce monde. Le grand écran fait miroiter les illusions de la force de l’amour astral et la perversion de ce qui en résulte. Le lien astral puissant avec les guides spirituels de certains cultes et leurs centres formateurs, dans la tradition de la Côte Ouest, ainsi que les cultes de l’amour qui pullulent en Californie, témoignent du legs politico-spirituel de cette grande nation dont le rôle est de la plus grande importance au niveau de la conscience populaire. Néanmoins, les courants astraux profonds qui alimentent ses centres de fétichisme spirituel requièrent une perspective créative, en vertu d’un contact avec les plans mentaux supérieurs, libres des influences du monde de la mort et de ses agents spirituels. Une telle perspective est nécessaire afin que soit compris le spectre complet de la spiritualité humaine, au-delà des sentiments et des enseignements sincères, canalisés par des individus encore reliés karmiquement à des plans parallèles. Les enseignements de l’astral portant sur l’amour ne sont que des paramètres spirituels d’une science de feu qui ne participe pas encore d’une connaissance universelle sur Terre. L’amour demeure une fonction astrale de l’âme et sert le monde spirituel des morts plutôt que de servir l’homme à titre d’entité cosmique, à moins qu’il ne soit porté à un niveau mental conscient.

L’amour réel est bien plus qu’une fonction spirituelle de la conscience. Il constitue un principe universel d’intelligence et de volonté individualisée et intégrée. Sous sa forme mentale, l’amour ne peut être traduit en une simple fonction socio-spirituelle des émotions. A titre de principe cosmique, il ne peut être vécu que dans l’unité de la résolution du Moi, sous un aspect universel qui rendrait sa contrepartie astrale risible. En tant qu’expérience englobante et intégrée, il est fort éloigné des tendances et cultes qui sont sur le point de transformer l’amour en une chose qui doit être chantée ou édifiée en public. L’amour a bien plus de profondeur qu’il se peut chanter, et plus de pouvoir que ses performances hollywoodiennes ne peuvent transmettre.

Le choc social qui accompagne les miracles, ou phénomènes paranormaux dont celui de Fatima ou de Medjugorje, pour ne nommer que deux [cas] célèbres, donne lieu à des cultes spirituels dont la nature apporte le soutien moral aux nécessiteux et aux être spirituels. L’Église a toujours maintenu une position ouverte mais critique envers les miracles, jusqu’à ce qu’elle soit pleinement convaincue de leur fondement spirituel, or leur origine astrale n’a jamais été soumise à l’épreuve à l’aide des facultés d’enquête de médiums pleinement qualifiés. Ceux-là étant entrés en contact avec l’entité spirituelle sont, en général, des gens simples et religieux qui, en raison de l’absence de centres psychiques hautement cristallisés, ont perdu, dans le processus, la faculté de dialoguer objectivement et de faire preuve d’esprit critique avec l’entité et de la confronter au propre savoir mental supérieur de l’homme, en ce qui concerne la politique interdimensionnelle des plans astraux. Un médium centrique, se gardant d’être impressionné par l’aura spirituelle de la force miraculeuse, découvrirait le camouflage interdimensionnel de l’entité et les intelligences derrière la manifestation. Il ou elle pourrait mettre la connaissance psychique de l’homme à l’épreuve, portant sur la dimension spirituelle ou le plan astral, au-delà de l’influence de la projection matérialisée.

La réalité des miracles n’est guère mise en cause ici mais bien les intentions astrales et la politique qui sous-tendent la projection.

Le choc psychique au mental que causent les miracles, alors que l’entité pénètre la dimension spatio-temporelle du champ de perception humaine, hypnotisant ainsi par la suspension des facultés psychomotrices, doit être contrecarré par une capacité interne de demeurer alerte mentalement et psychiquement tout en maintenant le contact avec le plan astral. Il y a plus aux miracles que ce qui transparait à première vue. La multi-dimensionnalité des phénomènes doit être scrutée par un agent humain dont la conscience est spirituellement et astralement libre et pouvant entreprendre une étude objective et créative par une communication avec la forme astrale, portant sur les intentions de l’entité. Quelle que soit la représentation symbolique utilisée lors de la matérialisation, les messages de paix et de prière, valables en eux-mêmes, sont hypnotiques et insuffisants à ce que la vie, la mort et l’immortalité soient mises en perspective cosmique. L’effet hypnotique de l’appel à la prière incessante fait partie des tactiques spirituelles du monde astral. Alors que cela aide les sphères à soutenir leur propre évolution au cours de la longue pérégrination astrale, cela nuit à l’homme et à son besoin d’une compréhension mentale supérieure des mystères.

Les dictats d’entités astrales enrobées de l’archétype universel de la vierge, ne transmettent aucune information intelligente et intelligible pouvant mener à une évolution supérieure de la race humaine. Ils servent plutôt leurs propres besoins et portent en germe la manipulation astrale subtile des émotions, interférant et retardant le développement humain et la croissance consciente. Le monde astral se nourrit de l’humanité. La souffrance sur le plan terrestre est une conséquence directe de l’ignorance de certaines lois astrales qui minent la conscience humaine, karmiquement reliée aux plans de la mort. L’évolution ne peut se limiter à la science. Elle doit aussi s’enraciner dans le mental afin que soient libérées les forces psychiques de l’homme, essentielles à sa connaissance des mystères.

Les cultes miraculeux constituent une conséquence nécessaire de la naïveté spirituelle. Ils ont éloigné l’homme de la science des vastes mondes qui s’étendent au-delà de la vie physique.

Les limites psychiques ont engendré des illusions psychologiques portant sur la structure de l’univers, laissant dans leur sillage des perceptions myopes qui, fussent-elles pleinement comprises, donneraient accès à un savoir infini se trouvant actuellement bloqué par des influences astrales dont résulte l’innocence spirituelle, utilisée pour nuire à la croissance de la connaissance mentale d’un univers parallèle. Ce n’est guère par l’appel incessant à la prière que le monde spirituel portera la lumière au mental de l’homme. La prière soutient l’âme dans sa propre souffrance mais l’essentiel est de comprendre le motif derrière le miracle. Lorsque nous aurons appris, à travers notre propre conscience, comment le plan astral exerce son influence séculaire sur l’humanité, nous aurons compris le miracle. Tout groupe ou organisation souhaitant comprendre l’aspect occulte du miracle devrait faire appel aux services de médiums conscients mentalement, et karmiquement libres du plan astral. Une personne occupant cette position verrait au travers de ce dédale spirituel, en vue d’obtenir de l’information objective portant sur la nature de l’entité, sans que soit dénigré son message ou la représentation spirituelle utilisée dans la matérialisation de la forme astrale. Les groupes religieux ne sollicitent pas la perception de ceux étant le plus aptes à voir au travers de la mystification astrale, dans un univers qui contient bien plus qu’un plan physique et un plan astral. Afin de comprendre la relation karmique subtile qui existe entre ces deux mondes, la vie doit être comprise telle une joute cosmique, dans laquelle l’homme est un participant inconscient plutôt qu’un étudiant intelligent.

Les miracles doivent être vus et compris comme faisant partie de l’activité du monde de la mort sur le plan physique. Leur bénéfice moral ne peut être dissocié du fait qu’ils contrôlent l’état d’esprit spirituel humain, en vue d’empêcher que la lumière de l’intelligence créative puisse diffuser les lois et les mécanismes du monde astral dans l’expérience physique. L’homme conscient comprend les mondes invisibles tout comme il comprend le monde physique, en vue de mettre un terme à son expérience, en tant que pion dans un jeu cosmique dont la dimension astrale entrave la croissance mentale, en raison d’un endoctrinement spirituel. Les religions sont nécessaires au développement spirituel de la civilisation, mais elles ne constituent pas la phase finale de la science des dimensions parallèles qui, même à ce jour, rendent l’intelligence moderne perplexe. Plus l’univers est apprivoisé, plus il devient accessible à l’investigation scientifique, soit par la méthodologie empirique au niveau matériel, ou par l’investigation psychique des dimensions intemporelles. Jusqu’à ce que nous devenions conscients de notre propre plan supramental, libre de la domination astrale de la pensée, le lien entre les sciences physique et cosmique demeurera inatteignable et l’humanité qu’une expérience.

mise à jour le 25/03/2024

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