“Nous abordons la pensée comme si elle nous appartenait et ce faisant, la structure complexe du mental et de son origine cosmique échappe à notre entendement… Nous aimons croire que nous sommes des êtres autonomes, mais nous sommes absolument interdépendants, par extension en des temps inconnus, avec des intelligences autres dont la relation avec l’homme est tissée dans l’étoffe de sa réalité individuelle et indivisible.” BdM
PAR-DELÀ LE MENTAL
Ch.08 – Le double fantasme
En Français vous lisez la traduction professionnelle du texte anglais de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette traduction, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Par l’éducation formelle ou informelle, nous avons été façonnés de sorte à isoler notre mental par notre manière de penser, de la pensée profonde ou d’un dialogue interne conscient. Nous sommes prédisposés à suivre le sentier battu des idées reléguées à la mémoire, prenant la pensée pour acquis, comme si elle était un processus par lequel nous seuls étions concernés.
Nous avons peine à réaliser que le mental est un réseau universel de communication interdimensionnelle entre divers plans : le mental, l’astral et le monde physique. Nous avons été dupés par ignorance de ce qui concerne le mental qui ne connaît aucune finalité, étant si avancé, de par son potentiel créatif que, pour le rationalisme égocentrique, il se situe au-delà de toute compréhension intellectuelle. Nous voulons le comprendre, or nous refusons de nous aventurer au-delà de points de référence égocentriques.
Le mental subjectif nous limite au cadre de notre territoire psychique, servant de base à toute catégorie possible de pensée, en raison d’un manque d’intégration d’énergie astrale et mentale intimement reliées à la constitution psychique complexe de l’ego.
Ces forces non intégrées deviennent les frontières de notre existence conditionnée par les sens. Sans cette limite, le mental serait libre d’explorer les aspects multidimensionnels de la réalité psychique globale, d’un point de vue personnel ainsi que pré-personnel, ou cosmique. Notre myopie résulte d’une perception subjective du mental, et d’une interprétation rationnelle de la pensée. Ce résultat final d’une énergie descendante, qui amorce son mouvement irradiant au sein de dimensions de lumière qui constituent le fondement de la réalité de l’être, est autrement illimité en sa capacité d’informer le Moi. Nous abordons la pensée comme si elle nous appartenait et ce faisant, la structure complexe du mental et de son origine cosmique échappe à notre entendement. Ce point mort a prédéterminé les conditions qui ont provoqué une souffrance inutile, au cours de l’Histoire, et qui ont rendu la conscience supramentale évolutionnaire impossible.
Nous aimons croire que nous sommes des êtres autonomes, mais nous sommes absolument interdépendants, par extension en des temps inconnus, avec des intelligences autres dont la relation avec l’homme est tissée dans l’étoffe de sa réalité individuelle et indivisible.
En tant qu’êtres humains, nous ne pouvons comprendre, par manque d’éveil, que notre réalité en soutient une autre, qui à son tour soutient la nôtre à un point si avancé que le mental inconscient s’effondrerait s’il entrevoyait, ne serait-ce qu’un instant, son réseau universel.
Nous menons une double existence et en sommes totalement inconscients. Nous avons toujours considéré la mort comme un no man’s land alors qu’elle est intimement reliée à notre existence quotidienne et à notre capacité décisionnelle. Inconscients de la présence immédiate d’entités plus ou moins évoluées dans le monde de la mort, ou de l’astral, agissant à titre de guides et de visiteurs souvent inattendus, nous sommes incapables de communiquer, ou d’établir un dialogue avec le principe guidant notre conscience, notre ajusteur de pensée ou Moi supérieur. Notre mental s’étend rarement au-delà d’un niveau inconscient astral, qui exerce une influence indue sur lui en tant que force prédominante dans le développement de la personnalité. Cette condition sub-mentale est responsable de notre manque d’éveil conscient au Moi supérieur. Nous ne sommes pas maîtres de notre esprit, gouvernés tel que nous sommes, par des pensées non créatives et égocentriques animées par des entités qui s’alimentent de nos forces vitales.
Nous sommes tombés en esclavage pour des maîtres à penser et des idéologies dont les influences puissantes ont créé les faux centres magnétiques qui façonnent leurs impressions en nos personnalités fictives. Nous avons perdu la capacité universelle de nous instruire par nous-mêmes, car nous vivons sous une forme ou une autre d’influence. Il n’est guère surprenant que nous errions si loin de nous même et que nous fassions l’expérience d’une part si infime du mental en son entier. Nous nous croyons intelligents en raison du statut de nos sciences, alors qu’elles représentent, en fait, une infusion directe de conscience astrale en la nôtre, par des forces, ou entités qui poursuivent leurs desseins dans des mondes parallèles ne correspondant pas toujours à notre bien-être. Leur monde est celui de la mort. Celui-ci devrait être renommé ‘plan astral’, ne serait-ce que pour détruire l’illusion de finalité que recèle son acception.
Lorsque nous évoquons la mort en tant que terme à la vie, nous nous laissons manipuler par le monde astral. Nous tirons un voile sur notre conscience, ce qui nous empêche de traiter avec le phénomène de la mort de manière consciente.
La psychologie actuelle, qui ne comprend pas la mort au-delà de ses apparences morbides, ou de son symbolisme mythique, est une science prométhéenne liée par les chainons de sa propre inconscience.
Son génie se voit affaibli par des évaluations intellectuelles qui anéantissent la science du mental, puisqu’elle est étudiée à partir d’un point de vue purement psychologique. Le mental est d’origine psychique et devient psychologique à son niveau subjectif. La psychologie classique ne traitera pas avec la mort directement à l’aide de l’outil extraordinaire qu’est le contact de la pensée, car elle n’a pas encore saisi la nature objective de sa réalité. Toute personne peut communiquer avec le monde de la mort. Toute personne étant munie d’un esprit ouvert peut discerner les mensonges qu’avance cet “au-delà”, qui tend à maintenir les illusions du mental, issues de la pensée subjective. L’univers n’est guère aussi nettement défi ni et physique que nous aimerions qu’il le soit. Les forces astrales de l’involution et leurs tromperies accommodantes sont entières en leur domination de la vie psychique et, par conséquent, la vie psychologique de l’homme.
Le mental est un territoire psychique qui s’étend aux niveaux supramentaux de la conscience. Il peut être exploré librement, moyennant des changements fondamentaux portés au Moi, ayant pour effet de sécuriser une compréhension plus ample des ses mécanismes internes. Le mental survole impérieusement les conventions et la dualité. Il se propulse bien au-delà de telles polarités, se mouvant à travers le réseau de l’intelligence supramentale. L’inconscience est un fantasme, en ce que sa perception représente une part si infime de la réalité du mental. Le fantasme réside dans l’incapacité de discerner entre la dimension astrale subjective et la dimension mentale objective du mental, débilitant le Moi dans son habileté à manœuvrer au-delà du champ de conscience subjectif. La personnalité devient son terminal, laissant la réelle identité dans l’inconnu. La conscience demeure une frontière inexplorée plutôt qu’un champ psychique ouvert par lequel nous pouvons nous mouvoir à volonté dans notre quête d’une compréhension globale de la vie, de la mort et de l’au-delà.
L’univers du mental est apparenté aux structures psychiques de la vie intelligente. Notre compréhension de ce dernier est soit mystique ou matérialiste, créant des conditions qui contrarient l’entendement objectif nécessaire de ses dimensions occultes. Lorsque l’on s’y adresse en termes mystiques ou spirituels, il demeure insondable et sujet aux aléas d’un vide menant à une foi dépourvue d’intelligence, naïve et aveugle. En fait, le vide n’est que la totalité des dimensions psychiques méconnues du mental, inexplorable par un ego mystique ou matérialiste. Il n’y a rien de tel que le vide dans un sens absolu.
L’univers est habité sur divers plans par des intelligences de statuts évolutifs variés. Toutes les dimensions évoluent absolument et en termes relatifs absolus. Dans le processus objectif créatif du mental, l’homme peut se mouvoir à travers le vide de sa conscience, suivant ses lignes de force psychiques en vue d’en découvrir les mécanismes et principes. Comme tel, le vide cesse de signifier une vacuité, mais bien une liberté par rapport aux débris psychiques et psychologiques.
Lorsque le fantasme du mental a été identifié, l’auto-instruction débute et l’ego cesse d’être le pion sur l’échiquier astral cosmique.
La communication interne est la clef de la compréhension des mécanismes de la conscience, et ne peut être vécue sans que le mental se soit d’abord entièrement ouvert à un plan mental libre de toute coloration astrale. La communication interne est au mental ce que la pensée subjective est à l’ego inconscient, la différence étant apparentée à ce qui réside entre connaître et ne pas connaître. La connaissance subjective trouve ses racines dans le processus réfléchi de la pensée.
Cette part de l’activité mentale est la « pointe de l’iceberg » de sa portée créative d’ensemble. Au-delà de l’étape réfléchie s’étend la vaste réalité des circuits universels, pouvant être captée par le mental dans son développement évolutif ascendant vers la sagacité objective du Moi.
L’univers psychique fait partie intégrante de la conscience. Ignorer ce fait contredit le fondement même de la réalité humaine, ce qui a pour effet d’amenuiser le talent naturel [de l’homme] à traiter avec la vie selon des termes qui correspondent à sa signification ultime.
Nous ne sommes pas sur Terre pour simplement exister mais bien pour acquérir une science universelle de la réalité et pour l’appliquer.
Voilà ce en quoi consiste l’évolution. La croissance doit s’étendre au-delà de l’intelligence conditionnée par les sens et mener à une compréhension intégrale des mécanismes du mental. Ce dernier est d’un ordre qui se déploie bien au-delà des simples rouages intellectuels de la conscience. En l’homme physique résident une conscience astrale et une conscience éthérique par lesquelles le monde psychique partage la réalité humaine. Jusqu’à ce que la fonction interne de la communication de la pensée ait été pleinement comprise par un éveil en évolution, le contact avec les circuits universels du mental demeurera un mystère et l’expérience se poursuivra, selon ce qui convient à tout être astral destiné à un éventuel retour au monde de la mort.
La notion selon laquelle l’univers est parfait, au-delà de son modèle physique n’est que rêverie. Dans tous ses aspects composites et multidimensionnels, il demeure un processus évolutif dans lequel des forces cosmiques assurent les conditions nécessaires au développement d’une relation unifiée entre le Moi supérieur et inférieur, sur les plans inférieurs de la réalité humaine. L’homme prend part à l’évolution et à l’intégration de ces principes inférieurs, vers un contact potentiel de la pensée avec des intelligences interdimensionnelles. Le problème fondamental auquel l’ego se voit confronté, à l’égard d’un tel dessein de vie, réside dans la forte influence vécue au niveau astral. Ignorant cette condition existentielle, l’ego est en proie à des forces qui s’alimentent de sa mentalité plus dense. La difficulté est aggravée par le défaut d’intégration de la réalité physique, astrale et mentale. Dès lors que le Moi a surpassé l’illusion corps-esprit, les forces astrales à l’œuvre à l’intérieur sont mises en évidence. C’est alors que la chaine des illusions entravant l’union du physique, de l’astral et du mental supérieur peut être brisée afin de libérer le Moi de la personnalité subjective rationnelle et émotionnelle et des influences astrales au sein d’un mental qui n’a pas encore atteint sa pleine maturité.
La conscience pulse des courants d’énergie subliminale qui distraient l’ego d’un contact objectif de la pensée avec le plan mental supérieur. Ceci conditionne la vie mentale inférieure, ou vie intellectuelle à la pollution de la pensée et empêche que le Moi puisse reconnaître sa source mentale. La conscience est ici divisée et une expérience mentale d’ordre inférieur lui est imposée. Une telle pollution déprave les années formatives et post-formatives du développement égoïque. Elle plonge l’individu sans défense dans une série d’expériences et de luttes offrant, à la fois, une mesure du défaut de réalité intégrée et étant une source de souffrances inutiles.
Ce fléau de l’existence fait de la vie de l’homme un combat constant plutôt que ce qu’elle devrait être, c’est-à-dire une vie de construction continue et sans douleur. La double nature de sa conscience crée le point mort qui doit être constaté afin que ce dernier puisse accroître son pouvoir sur le karma de la vie, qu’il qualifie d’expérience.
La conscience, dans son plan évolutionnaire, ne peut échapper au fait que des réalités alternatives s’entrecroisent avec l’expérience physique. Jusqu’à ce que ce fait ait été constaté, l’ego continuera à rechercher le sens de l’existence à travers la philosophie, la religion ou la science matérielle, plutôt qu’à travers un processus coïncidant avec le pouvoir individualisé et intégré de sa pleine conscience. Sa double nature doit être saisie afin que l’homme puisse être libre de la pensée astrale, fantasme qui trouble le discernement et nie le lien entre les mondes physique, astral et mental. Sans la volonté nécessaire à cette réalisation, le « libre arbitre » demeure pour l’ego une condition involutive limitée. L’univers, en tant que vaste réservoir d’intelligence en mouvement à des niveaux spécifiques d’interaction avec l’homme, et invisibles à lui, est plus concret que le monde physique qu’il engendre. L’ego conscient a l’habileté innée de vivre sa vie en conjonction avec un niveau de développement mental supérieur, dès lors qu’il se libère des habitudes de la pensée subjectives et opiniâtres.
En dépit de son état de conscience, le mental fait l’expérience, à des degrés variés, soit du plan astral ou du plan mental, dimensions d’intelligence à part entière. Le mental est un co-terminal avec des circuits d’intelligence faisant autant partie de l’homme qu’il en fait partie. Le fondement de l’intelligence s’étend au-delà du monde physique. L’univers réside au-delà de l’imagination humaine, et la compréhension de la vie demeurera un mystère jusqu’à ce qu’elle soit étudiée à l’aide des canaux supérieurs du mental, tâche impossible pour l’intellect, étant donnée la qualité astrale de sa pensée. La pleine mesure de l’étude de la vie ne peut être communiquée qu’à travers le plan mental, ou explorée qu’à l’aide d’un corps tissé d’énergie éthérique subtile.
Les catégories fondamentales de l’intellect camouflent leurs voiles astraux correspondants et appartenant à l’âme. Au-delà de ces voiles est située l’énergie éthérique du mental supérieur, ou double, ou de l’ajusteur de pensée, tel qu’il est aussi qualifié. Ceci est le principe cosmique de la lumière et de l’intelligence, seul siège du savoir objectif et de la liberté, et but ultime de toute évolution sensitive. La religion, la science ou la philosophie ne peuvent guère traiter objectivement les questions portant sur la réalité, en raison des limites astrales de la pensée inconsciente. Ce n’est que lorsque le mental aura dépassé ses fonctions inférieures que l’homme accèdera entièrement à l’étendue de la vie et sera apte à expliquer les mystères, de manière à introduire la science des sphères à sa conscience. Le double fantasme n’est guère simplement une condition inférieure de la vie mais plus précisément une condition inférieure de la pensée.
La réalité du mental est un phénomène galactique impliquant des milliards et des milliards d’individus dans la coordination de la pensée avec l’action, à tous les niveaux du processus cosmique.
Lorsque l’homme fait l’expérience de l’illusion astrale du libre arbitre, il est temporairement soulagé et protégé d’une réalisation troublante par le mécanisme d’une liberté illusoire. Ce mécanisme lui permet de vivre son expérience terrienne sans qu’il soit conscient de la présence de forces agissant en lui aux niveaux de l’âme et de l’esprit, et qui luttent pour une position de force au sein de son expérience. L’âme est contrôlée par des forces involutives alors que l’esprit, le double ou Moi supérieur est une force évolutive qui tente, avec le temps, de ramener l’homme à sa source, par la communication de la pensée avec lui.
Le Moi supérieur est un être dont le rôle ou l’activité dans le monde mental est de perfectionner l’expérience de l’âme, puisque l’âme s’incarne dans l’obscurité totale de sa mémoire astrale. A travers ce long processus, l’homme vit, meurt et renait jusqu’à ce «Sentient » que l’âme cesse de devoir revenir à l’expérience physique. A ce stade de son évolution, elle est suffisamment évoluée pour fusionner avec la force d’esprit de son Moi supérieur, ou double, brisant enfin le cycle réincarnationnel qui constitue son lien et son contrat avec la mort et le monde astral. Ici débute la réelle liberté, par rapport à l’expérience planétaire et astralement dominée. Des légions d’êtres, sur des plans inférieurs d’évolution et sous une forme désincarnée, ou astrale, intercèdent dans l’évolution de l’homme selon ses besoins spirituels. En dépit de sa relation astrale inférieure ou supérieure avec eux, le Moi doit éventuellement en être libéré afin que la fusion avec la force de son propre esprit puisse être établie, en vue d’intégrer les dimensions mentale, astrale et physique de la réalité du Moi. Les êtres astraux, ou les âmes désincarnées sont limités aux mêmes conditions de connaissance que l’homme, exceptant leur accès à ses archives planétaires, qu’ils peuvent utiliser sagement ou non, selon leur stade d’évolution. Puisque l’homme est insuffisamment conscient des lois
astrales qui sous-tendent et conditionnent les activités du monde de la mort, il est une proie facile à leur influence qui peut soit spiritualiser ou animaliser son mental, selon le lien karmique entre l’âme incarnée et l’influence astrale. Aussi longtemps que l’ego dépend de l’appui d’êtres astraux, sa vie perpétue le lien karmique avec des formes de vie astrale. Elles, en retour, lui canalisent leur propre conscience et expérience limitée, et en bien des cas de purs mensonges qui ne peuvent être discernés par l’ego naïf. Le mensonge est une loi du monde de la mort dont l’ampleur choquerait le mental non préparé et crédule. Pour les êtres astraux, il est une manière de maintenir leur pouvoir sur l’homme. Cette gigantesque joute cosmique fait partie de l’évolution de la conscience. Le jeu d’esprit est si fi n, sa science si avancée et ses lois si occultes que des générations d’hommes peu judicieux y succombent, sans en avoir le moindre aperçu ou la moindre volonté de s’y opposer. C’est de cette étoffe qu’est composée la vie sur Terre, comparable aux subtils jeux d’esprit auxquels se livre l’homme dans l’arène de la diplomatie mondiale. Ces stratèges émanent, en fait, du plan astral de l’inconscience humaine.
L’homme n’est nullement maître chez lui. Inconscient des jeux d’esprit auxquels se livrent les êtres astraux à ses dépens, il vit en marge de sa réalité et compose avec des pensées internes qui sont, fréquemment, d’origine astrale plutôt que mentale. Sa lumière, ou son savoir interne est si distant de sa conscience qu’il passe la majeure partie de sa vie à la recherche d’un sens qui ne peut être trouvé. Le double fantasme de son existence inconsciente le pousse vers des expériences qu’il doit subir par défaut d’intelligence créative qui ne peut être acquise que par le contact conscient avec son Moi réel. Il mène ses recherches auprès de la religion, de la philosophie et de la science, pour découvrir, très tôt, que la réalité est inatteignable par ces chemins involutifs. Il meurt aussi ignorant qu’il est né. L’âme a accumulé plus d’expérience, l’ego est encore dupe et l’âme est le bénéficiaire, alors que la vie demeure un chemin ne menant qu’à la mort.
L’orgueil intellectuel et la naïveté spirituelle sont les pires ennemis de l’homme. Par orgueil, les mécanismes de la pensée et de ses origines lui échappent, croyant qu’il est en contrôle de son destin.
Par dogmatisme religieux ou par naïveté spirituelle, il mystifie le paradis et l’enfer et adhère à un concept traditionnel du divin qui l’isole de la réalité de l’univers psychique et multidimensionnel de ses instances gouvernantes. Ses émotions sont utilisées pour tisser en lui une toile d’arrogance ou de crainte, qui tamponne son expérience de l’intelligence mais qui ne la rend jamais entière. Sa conscience est dépourvue de continuité et le force à rechercher le bonheur sous toutes les formes possibles, afin qu’il puisse oublier son ignorance de la loi et de l’ordre cosmique. S’il s’aventurait au-delà des portes du monde physique et de l’ignorance astro-mystique que recèlent les concepts du paradis et de l’enfer, il comprendrait que la réalité qui sous-tend son expérience dépasse la fiction, une science si exacte à faire de la philosophie involutive, de la science et de la religion un moindre parcours qui dévie d’un avenir beaucoup plus intelligent, libérateur et organisationnel.
L’homme inconscient est incapable de pénétrer les profondes couches de son mental par un état cognitif d’enquête. Par conséquent, il ne peut concevoir le mystère de l’âme. Il ne réalise pas que sa constitution originelle en est une de pure énergie, qui dégénère à travers le processus de l’incarnation jusqu’au revers de ce cycle involutif, à une époque où le corps mental est suffisamment développé afin qu’il puisse passer à un autre niveau d’évolution. Ce n’est que lorsque la libération envers les idéologies dominantes aura été atteinte que la pleine conscience sera possible et que le contact de la pensée avec les plans mentaux sera une expérience consciente. Résultant de ce changement dans la dynamique évolutive du mental, l’âme, ou les forces astrales se retireront et les forces de l’esprit de la conscience s’imprègneront dans le mental, libérant l’homme de la servitude de l’ignorance et lui permettant de prendre contrôle des forces astrales sur Terre. Sa nature mentale croîtra, jusqu’à ce que l’habileté à travailler à volonté avec les forces élémentales ait été restaurée.
Les forces élémentales sont d’origine astrale mais elles ne participent pas aux activités du monde de la mort. Elles n’appartiennent pas à la mort. Leur fi délité aux forces de la lumière les a rendues inapprochables. Elles ne furent jamais à la merci des forces qui contrôlent le plan astral. L’homme doit, un jour, reprendre contrôle de ces dernières et travailler avec elles afin d’ajouter une nouvelle dimension à l’expérience de la vie, au-delà des possibilités de ses sciences matérielles. Les élémentaux sont les seules forces dépourvues d’intention dans le monde astral. Ceci en fait de parfaits serviteurs.
Contrairement aux entités en voie de parfaire leur évolution astrale par le biais de leur contact manipulateur et subliminal avec l’homme, les élémentaux sont à son service, mais l’homme ne peut bénéficier de leur présence et de leurs activités au-delà du plan de son imagination spirituelle. Pour cette raison, il est, depuis la nuit des temps, assoiffé de magie ou de la suspension des lois physiques. Cette soif provient d’un contact perdu, au fi l du temps, avec les forces élémentales. Or, les entités astrales du monde de la mort ont l’habileté d’utiliser le désir de l’homme pour la magie contre lui, par les arts noirs ou blancs.
Inconscient tel qu’il est, il n’a que peu de référents lui permettant de voir à travers le jeu subtil, joué contre lui pour des raisons jugées bonnes par lui et en dépit des prédispositions de sa personnalité vers le bien ou le mal.
La fi n du vingtième siècle témoigne du retour des masses à l’attrait de la magie, à l’aide de techniques cinématographiques avancées en général et des sciences occultes en particulier. L’intérêt pour les activités paranormales et les sciences psychiques a repris force dans les nations plus avancées de la Terre, à un point tel qu’il contredit leurs doctrines et leurs avancées scientifiques. Le [fait] psychique et le [fait] scientifique, traditionnellement opposés, sont en voie de se rejoindre à leur manière, chacun sous ses propres conditions. De nombreuses questions demandent à être clarifiées dans le domaine des sciences occultes, avant qu’elles puissent être présumées sûres pour celui qui fait enquête sur les dimensions paranormales de la réalité. De nouvelles directives doivent être établies afin de protéger le naïf chercheur de vérité. Les sciences occultes demeurent, en majorité, dangereuses pour le mental humain, même à présent, faute de n’avoir pas encore été déastralisées ou décodées de leurs acceptions anciennes.
mise à jour le 25/03/2024