RG-48c La sexualité [fr]

RG-48c La sexualité

“RG : La dernière heure avec Bernard de Montréal, Mai 1983, sur le sujet de la sexualité. Maintenant j’ai plusieurs questions écrites de la part du public ici. Qu’est-ce qui arrive lorsqu’une femme a des ovules qui ne produisent jamais d’enfant, des femmes non fertiles, et non fertilisables ? BdM : Lorsqu’une femme a des …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

Troisième partie

Richard Glenn (RG) : La dernière heure avec Bernard de Montréal, Mai 1983, sur le sujet de la sexualité. Maintenant j’ai plusieurs questions écrites de la part du public ici. Qu’est-ce qui arrive lorsqu’une femme a des ovules qui ne produisent jamais d’enfant, des femmes non fertiles, et non fertilisables ?

Bernard de Montréal (BdM) : Lorsqu’une femme a des ovules qui ne produisent pas d’enfant, c’est parce que, comme je le disais au début, l’ovule ne frémit pas. Lorsque l’ovule frémit, il attire vers lui le sperme ; s’il ne frémit pas à ce moment-là il n’a pas de vitalité éthérique. La vie commence sur les sous-plans de la matière, la vie ne commence pas dans la matière ; la matière c’est le support de la vie. Alors, dans les sous-plans de la matière s’il n’y a pas de vie, s’il n’y a pas de vitalité, s’il n’y a pas cette énergie qui est cosmique, à ce moment-là la matière est neutre, elle n’est pas fonctionnelle.

RG : À cause de quoi ça se produit comme ça ?

BdM : Ça encore, ça fait partie des lois karmiques.

RG : C’est dans son destin, autrement dit ?

BdM : C’est dans son destin, oui.

RG : Mais comment…

BdM : Ça fait partie de ses souffrances en tant qu’ego, ça peut faire partie de certains abus qui ont été vécus dans d’autres vies. Il y a toutes sortes de raisons. Quand on considère la vie de l’Homme, dans son expérience, il faut toujours voir sa vie en fonction – la comprendre sa vie – en fonction de son passé. C’est impossible d’avoir un portrait clair de la vie de l’Homme, un portrait intelligent de la vie de l’Homme, quelles que soient les expériences, si on n’a pas une compréhension des relations entre cette vie et son passé.

L’Homme vit des cycles d’expériences et ces cycles d’expériences qui font partie de la mémoire accumulative de l’âme sont nécessaires à l’évolution de l’âme. Et il y a des hommes ou des femmes qui, dans le passé, ont violé les lois de la vie à un certain niveau et dans une autre expérience doivent rebalancer l’énergie qui manque pour leur évolution.

RG : Quelles sont les lois de la vie ?

BdM : Les lois de la vie sont très complexes, elles font partie du domaine de l’Esprit, on ne peut pas expliquer les lois de la vie d’une façon catégorique ou philosophique, sans ça on fait de la philosophie avec ça. Mais les lois de la vie sur le plan universel, si on les regarde dans un cadre très simple, relèvent du pouvoir de l’Esprit de manipuler les plans inférieurs de l’Homme.

Autrement dit, si la lumière de l’Esprit, la Lumière de l’Intelligence peut pénétrer les plans inférieurs de l’Homme, dont le mental, l’astral, le vital et le physique, il y a harmonie entre l’Homme et ces plans-là. S’il y a une disharmonie entre cette énergie-là et l’Homme, à cause de l’égocentricité de l’Homme, à cause de son ignorance, à cause de son manque d’expérience, son manque d’évolution, à ce moment-là il y a violation des lois de la vie, c’est-à-dire qu’il y a violation des lois de l’Esprit, donc il y a assujettissement chez l’Homme du pouvoir de l’âme, qui est le pouvoir de la mémoire sur son ego.

Et à ce moment-là l’Homme doit vivre une expérience pour corriger ceci, afin qu’éventuellement le corps mental, le corps astral, ou les autres corps – mais surtout le corps mental et le corps astral, parce que ce sont les corps de conscience – soient ajustés à la vibration de la vie. L’évolution future de l’humanité, la prochaine évolution, la sixième race sera une évolution qui permettra à l’Homme d’être dans une plus grande harmonie avec les lois de la vie parce que l’Homme, pour la première fois, aura contact télépathique avec l’Intelligence.

Donc à ce moment-là, l’Homme aura une conscience autre; donc sa conscience éventuellement ne sera plus expérimentale, elle sera totalement créative. Alors, c’est pour ça qu’on dit que l’Homme, demain dans la nouvelle évolution, les Hommes seront les fils de la Lumière, ils ne seront pas les fils de l’Homme, ils seront les fils de la Lumière. Ceci veut dire qu’ils seront en harmonie avec les lois de la vie, donc ils auront en eux le pouvoir de la vie. Ils vivront selon cette loi, cet Esprit.

RG : Est-ce que ça fait référence aussi au texte de la Bible, quand on dit : “Et les enfants de cette époque auront la connaissance” ?

BdM : Oui, c’est ça, les enfants à cette époque auront la connaissance, ils seront dans l’Intelligence, il y aura connexion entre le mental inférieur de l’Homme qui est un mental planétaire et le mental supérieur de l’Homme qui est le mental cosmique.

RG: Encore une fois, par rapport à la sexualité, pourquoi dit-on : “Il faut être semblable aux enfants pour entrer au royaume des cieux”, et l’une des caractéristiques des enfants sur le plan sexuel, c’est qu’ils n’ont pas de sexualité fonctionnelle pour la procréation ?

BdM : Il faut faire attention aux analogies. C’est très dangereux les analogies, quand on dit qu’il faut être semblable aux enfants, c’est-à-dire qu’il faut être simple en Esprit, c’est-à-dire ne pas bloquer le chemin de l’énergie à travers le mental, parce que les enfants n’ont pas un ego suffisamment structuré pour bloquer subjectivement l’énergie. C’est dans ce sens-là, ce n’est pas dans un autre sens, parce que même les enfants sont inconscients.

RG : Qu’est-ce qui arrive lorsqu’une femme donne naissance à un bébé “mongol” ou difforme, c’est encore dans son karma, mais sur le plan de l’énergie sexuelle qui passe dans l’ovule, inséminé par le spermatozoïde, pourquoi est-ce qu’il y a des enfants qui naissent difformes ?

BdM : Su le plan de l’ovule ?

RG : Oui, si l’enfant naît “mongol”, il y a fallu qu’au niveau de l’ovule…

BdM : Si l’Homme pouvait regarder dans ce qu’on peut appeler le domaine de l’Éther, dans les sous-plans de la matière, il verrait que la construction génétique d’un être humain est le produit de la manipulation vibratoire de cette énergie-là. L’Esprit c’est de l’énergie. L’Esprit c’est de l’énergie! Donc l’Esprit vibre, il rayonne et en rayonnant il affecte la structure génétique, donc l’Esprit peut très facilement créer un désordre dans la structure génétique, c’est le karma de l’Homme.

RG : Donc il n’y a pas que l’astral qui soit contaminé, mais il y a l’Esprit qui peut être contaminé aussi, qui fait des désordres ?

BdM : Non, l’Esprit ne crée pas de désordre par contamination. L’Esprit crée un désordre pour permettre à l’ego d’évoluer, pour une expérience qui est conforme à la mémoire de l’âme. Si l’ego dans le passé a vécu des expériences, exemple, c’est toujours mieux de donner des exemples simples… Si par exemple, dans une période historique quelconque, une femme ou un homme a maltraité un enfant, infirmé un enfant – l’homme était très primitif, très barbare dans le passé, on peut s’imaginer ce qui se passait – à ce moment-là, dans une autre incarnation ce même personnage devra vivre une expérience conforme à ce qu’il avait auparavant vécu.

Ce sont les lois d’équilibre, si ces lois n’existaient pas, il n’y aurait aucune progression, il n’y aurait aucune évolution. Si l’Homme ne vivait pas… Et heureusement que l’Homme vit son karma à de très longues périodes, à de très longues échelles, parce que si l’Homme vivait son karma dans l’instantané, la civilisation ne pourrait pas continuer à évoluer, l’Esprit ne peut pas être présent instantanément dans “l’équilibration” des lois de son énergie. Donc l’Homme subit des périodes d’incarnation et ça fait partie des lois d’évolution, et c’est absolument nécessaire.

RG : Que pensez-vous de l’avortement ?

BdM : J’ai déjà parlé sur l’avortement. L’avortement aujourd’hui c’est une question qui est onéreuse pour le public, c’est une question qui est onéreuse pour ceux qui dirigent les mœurs ou les pensées religieuses, ou les pensées philosophiques dans le public, parce que l’Homme ne comprend pas les lois de la vie ; l’Homme met dans la vie de l’importance où il n’y en a pas. Et il n’en met pas où il y en a.

D’abord, l’Homme ne sait pas quand commence la vie, l’Homme pense que la vie, que l’être humain commence, que l’âme elle est descendue dans l’être humain, lorsque celui-ci est au stage embryonnaire. Ce n’est pas le cas, il faut aller sur les autres plans. L’Homme manque de sensorialité, il manque d’extrasensorialité pour voir que l’âme descend dans l’être humain quand il commence à respirer. Donc, dans le phénomène de l’avortement, il y a toute une situation d’évolution psychologique et philosophique qui fait partie de l’expérience de l’Homme.

Moi je ne peux pas en public avouer pour une conclusion ou pour une autre, je m’en remets constamment aux décisions qui sont prises universellement dans le monde, soit par les gouvernements, soit par le Vatican, pour des raisons qui font partie de l’Intelligence que j’ai, d’un certain ordre qui doit être maintenu dans le monde. Comme j’ai déjà dit, j’approuve, je suis en accord avec les décisions, par exemple, du Vatican vis-à-vis le comportement de la femme vis-à-vis l’avortement. Pourquoi ? À cause de l’inconscience dans les pays sous-développés.

Mais si je parle en mon nom ou si je parlais en mon nom dans une chambre privée, à ce moment-là il est évident que j’expliquerais l’avortement d’une façon autre, parce que je sais que l’âme, autrement dit la partie essentielle de l’Homme, devient affective, autrement dit devient, tente, dans l’expression matérielle de la chair, lorsque l’être respire, autrement dit lorsqu’il sort du corps humain. Mais c’est le plus loin que je peux aller dans cette question.

RG : C’est à nous à se dire qu’on pourrait quand même éliminer un fœtus, puisque ce n’est pas encore un être humain ?

BdM : C’est à l’être humain, d’ailleurs c’est l’être humain individuellement au cours des années, au cours des générations, qui prendra cette décision. Moi je connais très bien beaucoup de gens qui prennent leur décision et qui ne souffrent pas de culpabilité vis-à-vis l’avortement, ainsi de suite.

Mais parler ou faire référence à certains individus et faire référence à une très grande majorité dans le monde qui n’est pas encore arrivée à un stage d’autodétermination vis-à-vis leur passé, ainsi de suite, des masses et des millions de personnes, d’hommes et de femmes qui sont encore très spirituels, très religieux, et que l’on doit respecter dans leur état psychologique, on ne peut pas avancer des connaissances profondes et occultes ; et créer pour ces masses ou pour la hiérarchie qui essaie de les bien guider dans un certain chemin… Bien qu’il soit plus ou moins aveugle ce chemin parce qu’éventuellement l’Homme doit prendre en main sa propre destinée, c’est l’Homme lui-même en tant qu’individu qui a découvert sa destinée, qui doit être capable de prendre ses propres décisions par lui-même.

Mais comme la majorité des Hommes de la Terre ne sont pas capables de prendre par eux-mêmes leurs décisions, il n’est absolument pas bon ou magnanime qu’un Homme impose des vues, en tout cas moi je ne peux pas le faire, impose des vues qui iraient à l’encontre des sentiments profonds de ces êtres, et ces sentiments doivent être respectés.

RG : Que pensez-vous de l’insémination artificielle et par extension je parlerais des formes d’inséminations provoquées et voulues comme dans le temps d’Adolph Hitler, quand il disait que l’ordre des SS devait engendrer la race pure aryenne. Il accouplait des hommes fort physiquement, beaux, etc. avec…

BdM : L’insémination artificielle dans un régime nazi, dans un régime totalitaire, dans un régime qui est l’expression dans le monde d’un “dévionnisme” (déviance) ésotérique, le nazisme c’était du “dévionnisme” occulte ésotérique, ça peut être très dangereux et nous avons les preuves à l’appui. Mais dans le cas d’une science qui essaie de soulager les souffrances de certaines femmes qui veulent des enfants, c’est une technique qui est absolument remarquable et qui éventuellement prendra de plus en plus de place dans l’esprit de la civilisation.

RG : Arriver à contrôler la qualité des bébés qu’on produit, comme on produit une qualité supérieure, maintenant de télévisions en couleurs, est-ce que ça ne devrait pas être justifiable dans notre système, où on vise à l’amélioration continuelle du produit fini ?

BdM : L’Homme tend théoriquement de s’assurer du pouvoir scientifique et technologique visant à récupérer dans les structures génétiques un bon potentiel et éliminer le mauvais potentiel, ceci fait partie de la science de l’avenir et il y aura certainement des individus qui feront des erreurs, parce que la technologie n’est pas suffisamment à point, mais ces erreurs ne seront pas en général le produit d’une déviation psychologique de la part de “l’establishment” scientifique.

RG : Que pensez-vous donc de l’insémination artificielle, qu’est-ce qui se produit sur le plan cosmique lorsqu’on utilise, on sort de la congélation du sperme et puis on l’utilise sur un ovule. Qu’est-ce qui s’est passé pendant la période de congélation ?

BdM : C’est la même chose, il y a des milliards et des milliards d’âmes de l’autre côté qui veulent descendre dans la matière ; vous savez, descendre dans la matière aujourd’hui à la fin du cycle tel que le nôtre, c’est un peu comme aller au forum quand les Rolling Stones sont là (rires du public). Tout le monde veut y aller. Alors sur les autres plans, ils sont très très empressés de descendre.

Et si un scientiste sur le globe essaie des techniques, il est évident qu’il va recevoir de l’aide, de l’inspiration des autres plans, parce que ça fait partie de la relation occulte, inédite, hermétique qui est très voilée des relations entre le cerveau humain et la science du devenir qui fait déjà partie, qui est à un très haut niveau dans les mains de certaines Intelligences qui travaillent dans les plans astraux. Alors il n’y a pas de problèmes là non plus.

Plus l’Homme peut avancer la science, plus l’Homme peut aider à l’épanouissement de la science, du moment qu’il s’en sert avec Intelligence, plus il y a de possibilités et plus il y aura de fruits. Mais c’est là ou l’Homme commencera à transmuter la matière génétique, comme il a fait au niveau de l’atome, c’est là qu’il s’apercevra que ce n’est pas aussi facile.

Vous savez, les scientistes nucléaires ont, pendant quelques années, espéré pouvoir facilement transmuter les matières, le plomb dans un autre médium, ainsi de suite, et ils se sont aperçus que les matières atomiques sont très instables et pourquoi elles sont instables ? Parce que pour qu’une matière atomique soit ou demeure, ou maintienne sa stabilité, il faut que son ton, sa tonalité soit altérée, et l’Homme ne peut pas altérer le son de l’atome. Pour altérer le son de l’atome, il faut changer de plan.

Donc, tant qu’il n’y aura pas de science intégrale sur la Terre, l’Homme ne pourra pas changer le plomb en or ou changer le cuivre dans un autre métal parce qu’il n’a pas accès au ton, au son de l’atome et c’est encore pire au niveau de la génétique humaine. Avant que l’Homme puisse réellement stabiliser le réseau génétique et imputer à la matière une fraction de ce qu’il veut, ça prendra des années, et déjà nous serons arrivés dans un autre cycle ; nous sommes arrivés au vingt-et-unième siècle, et déjà la hiérarchie, à travers les scientistes occultes de l’humanité du nouveau gouvernement, travaillera avec ces Hommes-là.

RG : Vous utilisez le terme génétique depuis tantôt, les gènes, justement, le génie vient des gènes. Qu’est-ce que c’est ces fameux gènes ?

BdM : Le génie, ça c’est très “touchy” (délicat) , le génie vient des gènes ! Le génie ne vient pas des gènes, même des fois les gènes gênent le génie (rires du public). C’est que les gènes sont un support matériel pour l’énergie et lorsque vous avez des Hommes qui ont du génie, leur génie n’est pas le produit, ou n’est pas causé par leur nature génétique ; leur génie il est causé par leur sensibilité génétique à l’énergie astrale de haute vibration.

C’est l’énergie, c’est la sensibilité de leurs gènes à l’énergie astrale ou à l’énergie mentale qui fait que ces Hommes sont des génies. Ce ne sont pas leurs gênes ! Quand Einstein est mort, on a essayé de faire des études sur son cerveau et on s’est aperçu qu’il avait un cerveau plus petit que le reste des Hommes, alors il ne faut pas… C’est dans la vibration !

C’est dans les sous-plans de la matière génétique qu’on découvre véritablement… Et ce sont les voyants qui sont le plus aptes à découvrir si un Homme a du génie, parce que les voyants sont capables de voir les auras, ils sont capables de voir les lumières, la luminosité qui entoure le corps de l’Homme… Et ce sont ces gens-là qui, des années d’avance, lorsque l’Homme est au stage du biberon qu’ils peuvent dire : “Bon, cet Homme sera grand ou cet Homme sera petit”.

RG : Et lorsqu’on aura la science ou la confiance envers certains voyants qui sont efficaces réellement, est-ce qu’on ne pourra pas produire, comme par clonage, la répétition d’un concept de gènes qui sont sensibles et appropriés à la réception des énergies ?

BdM : Il sera permis à l’Homme de faire du clonage sur le globe terrestre, lorsque la Hiérarchie sera en contrôle de l’évolution de la Terre, pas avant. Autrement dit, les maîtres d’œuvre, la présence du Régent planétaire, celui qui porte le fardeau de l’évolution, celui qui raccorde les plans cosmiques avec le plan planétaire, celui qui pourra neutraliser les effets astraux sur la conscience de l’Homme, lorsque ces êtres-là seront actifs au niveau de leur mental, de leur statut universel sur la Terre, à ce moment-là il sera permis à l’Homme de commencer à investiguer les possibilités du clonage.

Parce que l’Homme aura besoin de clones lorsqu’il commencera à voyager dans le système solaire, surtout lorsqu’il sortira du système solaire, parce que l’être humain ne peut pas, dans sa constitution présente, faire de très grand voyages dans le cosmos, parce qu’il n’a pas suffisamment de densité dans le corps astral. C’est pour ça que les scientistes ou les astronautes qui vont sur la Lune ont toutes sortes de maladies, le corps astral n’est pas balancé, n’est pas stabilisé. Mais éventuellement il y aura des Hommes, des clones qui, dans le fond, seront des robots génétiques, créés par cette science, qui pourront faire des tâches que l’Homme n’aura pas à faire.

Mais l’Homme ne fait pas ce qu’il veut, le scientifique ne fait pas ce qu’il veut dans l’involution ; lorsque le scientifique aura découvert l’origine de ses pensées, lorsqu’il verra qu’effectivement quand il pense telle pensée, cette pensée vient d’un raccordement avec un plan parallèle, il verra que c’est le gouvernement invisible qui décide les étapes de l’évolution scientifique sur la Terre. Mais ce temps vient. Il vient, il n’est pas loin.

RG : Dans combien de temps ?

BdM : Il n’est pas loin. Pas loin pour moi, c’est peut-être loin pour vous, mais ce n’est pas loin.

RG: Que pensez-vous de la vasectomie et par extension des hommes vasectomisés ou qui n’ont pas la prostate, ou des femmes qui se font faire la grande opération, ont l’impression par la suite de ne plus être réellement homme ou ne plus être réellement femme ? Est-ce qu’il se passe réellement quelque chose à un autre niveau ?

BdM : Bon, je doute que les hommes se plaignent de perdre leur masculinité. Que les femmes soient affectées sur le plan de leur santé, oui ; d’ailleurs dans un couple, s’il y avait – naturellement c’est un problème de sensibilité aussi – mais dans un couple, s’il devenait nécessaire, à cause encore de l’inconscience du couple, parce qu’un couple qui est conscient n’a pas besoin de se faire couper, mais si un couple était inconscient, à ce moment-là, et qu’il devenait bon pour le couple, pour la femme, pour le soulagement de la femme de ne pas vivre cette anxiété vis-à-vis une procréation non désirée, à ce moment-là c’est mieux que ce soit l’homme qui passe par le “couteau” que la femme. Parce que la femme est beaucoup plus complexe, est beaucoup plus sensible, ses tissus sont différents, ses tissus ont un “bleeding rate” (taux de saignement) comme on appelle en anglais, qui est très différent de celui de l’homme.

Chez l’homme c’est purement mécanique tandis que chez la femme c’est… La femme est un être très compliqué au niveau de la génétique surtout en ce qui concerne les parties vaginales, donc il faut moins troubler cette section de son corps physique. Alors ça relève d’une certaine générosité de l’époux pour l’épouse.

RG : Comment une personne peut-elle réagir dans une société où c’est le macho ou le super mâle qui domine, comme en Orient…

BdM : Le quoi ?

RG : Le macho !

BdM : Le macho ? (rires du public).

RG : Le macho, ça veut dire le mâle “au boutte”…

BdM : Je vais le comprendre, oui… !

RG : (…) Pour des raisons médicales, est obligé d’avoir des opérations aux organes et qui fait qu’après, il ne peut plus…

BdM : Vous pouvez me répéter, j’ai perdu le macho là !

RG : Je vais la lire intégralement la question ici. Quand l’ablation de la prostate se fait soit en partie ou complète, quelles en sont les conséquences au point de vue du comportement de l’homme, quelle est sa réaction psychologiquement devant une société de super mâles par exemple, les machos, quelles sont en fait les conséquences d’une telle souffrance mentale reliée à son physique ? Le physique et le mental sont reliés par le fait que l’être humain est diminué biologiquement.

BdM : Je doute, je doute que la majorité des hommes se sentent diminués, dans l’expérience peut-être, on peut sentir une sorte de diminution biologique parce que perdre quelque chose qu’on possède c’est normal, si on le perd, on se sent diminué, mais je suis sûr qu’après un certain temps, l’homme ne pense plus à ceci et qu’il n’est pas affecté dans sa psychologie.

S’il est très macho, à ce moment-là peut-être qu’il est affecté dans sa psychologie parce que le macho c’est un homme qui a une certaine vanité de son mâle, c’est un homme qui a une certaine vanité de son rôle, c’est une sorte de dieu, c’est-à-dire qu’il se place lui-même sur un piédestal, il n’y a pas besoin de quelqu’un pour le mettre-là, et automatiquement il peut psychologiquement perdre confiance un peu dans son appétit personnel.

Le macho s’aime, il s’aime, c’est un peu comme celui qui se regarde dans la glace, il a des qualités que les autres hommes n’ont pas, ainsi de suite, mais ça, ça fait partie de son imagination aussi. Parce qu’il y a beaucoup de femmes qui mettent les machos à leur place et lorsqu’un macho se fait mettre à sa place, laissez-moi vous dire qu’il dégringole beaucoup plus vite que l’autre qui ne l’est pas, macho. Plus on est macho, moins on est macho après.

RG : Là vous parlez, de celui qui s’aime, justement on associe très souvent la masturbation à celui qui retourne l’énergie sexuelle sur lui-même, vers lui-même, on a souvent associé la masturbation à du vice ?

BdM : La masturbation naturellement a été associée à du vice parce que dans le passé, ça n’était pas l’avantage de certaines communautés ou de certaines… Sur le plan moral, je veux dire, mais sur le plan de l’expérience, la masturbation c’est normal. C’est le moralisme qui crée le doute dans celui qui se masturbe, le singe qui se masturbe dans le cirque, il ne se casse pas la tête avec vos doctrines philosophiques, pourtant il le fait devant vous avec tout l’égard qu’il a pour votre personne (rires du public).

Donc chez l’homme c’est la même chose, il se masturbe parce qu’il doit canaliser une certaine énergie sexuelle dans une expérience, ou il manque d’un partenaire, mais il ne faut pas se masturber toute la vie. À un certain moment il faut arrêter, il faut se chercher une femme, il faut se chercher un partenaire, sinon on souffre psychologiquement.

Il y a des cas, par exemple, particuliers, par exemple vous avez le célibataire endurci qui, soit vivra sa sexualité dans le rêve ou qui vivra sa sexualité sur le plan de la masturbation, mais s’il émure, c’est-à-dire s’il n’est pas criblé par le moralisme et la culpabilité qu’engendre le moralisme, il vivra sa masturbation et il n’en souffrira pas psychologiquement, sinon il en souffrira psychologiquement. Le problème avec la masturbation, c’est que si vous n’avez pas les épaules suffisamment fortes pour supporter moralement votre action, ben, à ce moment-là vous en souffrez ; si vous avez les épaules suffisamment fortes, vous n’en souffrirez pas et vous vivrez votre vie “en tant que”.

RG : On dit très souvent que la sexualité, débute par la découverte de ses organes ?

BdM : Excusez-moi, je fais un… Si on regarde les problèmes de la sexualité ou les aspects de la sexualité, de mon point de vue, je reviens toujours au même point central. Si l’Homme n’a pas de culpabilité, si l’Homme a un mental sain, si l’Homme est solide dans sa psychologie, dans son être, s’il a l’intelligence de son action, s’il comprend son action, à ce moment-là, même si son action est marginale, elle ne fait pas de dommage à la société et lui il la vit selon son expérience. C’est ça un peu le point.

C’est pour ça que je dis souvent qu’un Homme qui vit sa vie sexuelle, même d’ailleurs la vie sexuelle d’une personne, d’un homme, d’une femme ou d’un couple, c’est quelque chose qui est totalement intime et si c’est intime alors automatiquement, l’homme, le couple ou la femme doit être suffisamment mûr pour ne pas se laisser influencer par les doctrines moralistes qui viennent de l’extérieur et qui risquent d’affaiblir la fondation de leur psychologie sexuelle.

RG : On est pris actuellement par le problème d’enseigner la sexualité, où voyez-vous l’intervention de maître dans l’apprentissage de la sexualité, comme on trouve tout à fait naturel l’intervention de maître dans l’apprentissage de faire des tartes aux fraises ?

BdM : Quand vous parlez de maître, vous parlez d’enseignant ?

RG : D’enseignant, de maître, de… Sur le plan des techniques, sur le plan des connaissances ?

BdM : Un enseignant et un maître, c’est très différent pour moi. Un enseignant c’est un homme qui enseigne dans l’école la sexualité, qui est gouverné par une convention décrétée par le gouvernement, il y a une forme là. Alors cet homme-là il fait de son mieux selon ce qu’il connaît de la psychologie, de la sexualité parce qu’aujourd’hui il y a trop d’enfants qui n’ont pas accès à de l’information parce que les parents ne sont pas prêts émotivement ou mentalement, à véhiculer cette information. Donc c’est bon que ces enfants comprennent un peu la mécanicité de la sexualité.

Mais ce n’est pas parce que la sexualité est enseignée dans ces cadres scolaires qu’elle est nécessairement meilleure qu’une sexualité qui serait amorcée dans son enseignement à la maison. C’est très complexe ce problème-là, parce que dans une maison… Moi j’ai une enfant, j’ai une petite fille qui est très sensuelle de nature et j’observe sa sensualité, je l’observe dans son comportement, je la regarde avec mon Intelligence, je ne la regarde pas avec mes émotions.

Je la regarde avec mon Intelligence et lorsqu’elle fait quelque chose, souvent elle a des petites amies, ainsi de suite, lorsqu’elle fait quelque chose, je vais en moi-même et je me parle et je reçois l’information, et si ça me répond “qu’elle est bien, laisse-la vivre son expérience”, je la laisse ; si on me fait faire une remontrance quelconque, je la fais, mais toujours avec… Excusez-moi, je suis coupé alors je ne peux pas parler, je vais revenir… Toujours avec le respect de sa personne.

Je ne peux jamais m’imposer à elle, je ne peux jamais être moraliste, je peux lui expliquer des modalités de son évolution, ainsi de suite, mais je ne peux jamais être moraliste, il m’est impossible avec elle, à cause de la fusion, d’être moraliste. Donc elle va apprendre, elle va tâtonner, elle va apprendre et elle va grandir mais relax, et il faut qu’elle grandisse relax dans son mental et dans son émotionnel vis-à-vis de sa sexualité.

Donc lorsqu’elle aura quatorze, quinze ans, au fur et à mesure les questions deviendront plus complexes, elle aura toujours la capacité de venir à moi ou de venir à sa mère et d’avoir de l’information qui sera toujours libre, donc elle ne se sentira jamais dans une situation où elle peut être piégée, où elle peut perdre face. Elle aura toujours la réponse qui lui convient, donc à ce moment-là, plus elle va grandir, plus elle vivra une sexualité intelligente et non libre.

Il y a une différence entre une sexualité intelligente et une sexualité libre ; les gens aujourd’hui parlent de sexualité libre mais ce n’est pas une sexualité intelligente. Une sexualité intelligente, c’est une sexualité qui est libre dans l’Intelligence et automatiquement libre dans le matériel, libre dans l’émotion, ainsi de suite. Tandis qu’une sexualité qui est libre dans le cadre de l’inconscience de l’Homme peut comporter dans sa vie matérielle, dans sa vie émotionnelle, dans sa vie mentale, des dangers. Il y a des gens qui vivent une sexualité libre mais qui sont infestés de parasites.

Alors si une personne ne vit pas sa sexualité d’une façon intelligente, elle peut courir des risques, même si cette sexualité elle est libre. Donc moi je n’opte pas pour une sexualité libre, mais j’opte pour une sexualité intelligente, mais l’Intelligence de la sexualité elle est toujours conforme à l’Intelligence de l’individu et non à l’Intelligence de la race.

RG : Au début de cette intervention vous nous avez parlé de la différence entre le maître et le professeur de sexualité, et le maître de sexualité…

BdM : Le maître de la sexualité c’est une autre étape dans l’évolution de l’Homme. Il y a des Hommes qui, en passant par des maîtres qui leur donneront certains enseignements sur la sexualité, vont dépasser le blocage psychologique, le tabou occidental de la sexualité, pour pénétrer dans une sorte de liberté sexuelle qui fait partie de la sexualité orientale. Donc à ce moment-là, il y a l’ébauche d’une liberté, il y a l’ébauche d’un mouvement créatif, vis-à-vis la sexualité, mais un maître demeure toujours un maître.

Donc l’individu qui va vers le maître, si un jour il n’en arrive pas, lui, à sa propre Intelligence, sera toujours dominé par l’astralité du maître. C’est-à-dire que le maître, conforme aux lois de l’involution, aidera l’être à aller plus loin dans la reconnaissance de sa conscience sexuelle mais pourra aussi empêcher l’être de découvrir l’Intelligence de sa sexualité.

Donc cet être demeurera toujours un disciple d’un maître quelconque qui enseigne certains aspects d’une sexualité orientale, et ceci peut éventuellement le bloquer pace qu’il fera de la sexualité une philosophie. Et la sexualité ce n’est pas une philosophie. La sexualité c’est un acte généreux de la conscience créative dans l’Homme à travers le plan physique pour le bien-être et l’équilibre du plan mental et du plan émotionnel.

Et si l’on fait de la philosophie à la sauce occidentale ou à la sauce orientale de la sexualité, on diminue la nature de notre énergie, c’est-à-dire qu’on contamine éventuellement notre sexualité, parce qu’on la colore par notre astral. Autrement dit on lui enlève la substance supramentale pour lui donner une coloration mentale ou astrale qui, éventuellement, peut très très bien devenir une sorte de sodomie dans l’expérience matérielle. Et je sais très bien qu’il y a de la sexualité vécue ou exprimée par les maîtres qui devient, transposée dans un contexte occidental et qui devient une forme de sodomie, donc qui devient une exploitation de la nature animale pour le bénéfice du désir de l’ego, ce qui est contre la nature de l’Esprit.

RG : Justement, que dire de ces relations père/fille, mère/fils dans la même famille ou les mononcles (tontons) qui se mêlent de l’éducation et de la pratique avec les enfants puis tout le reste ?

BdM : Il y a des lois sociales très rigides, concernant cette sexualité, et souvent cette sexualité elle est imposée à des jeunes, et sous le joug de la crainte, sous l’empire de la dénonciation, auront peur de livrer publiquement leurs partenaires qui sont souvent des oncles ou des parents, ainsi de suite. Et ceci c’est dommage mais il y a déjà une grande surveillance, ou il y a déjà d’érigés dans notre société québequoise, des Tribunaux qui se servent de leur pouvoir judiciaire pour corriger ces situations.

Malheureusement il y a trop d’enfants qui vivent sous le règne de la terreur dans les foyers, et ces situations existent et continuent, et détruisent la fabrique sociale de la famille, et détruisent la fabrique psychologique de l’individu, du jeune enfant. Et éventuellement ces enfants-là deviennent tellement faibles dans leur psychisme qu’ils peuvent facilement devenir pervertis et encore détruire la fabrique sociale de leur communauté.

RG : Par ailleurs, est-ce qu’il pourrait y avoir des interventions d’adultes…

BdM : Je veux ajouter quelque chose, si vous m’excusez. Dans le domaine de la perversion sexuelle il y a deux aspects. Il y a l’aspect où l’influence est extérieure et l’aspect où l’influence est intérieure. Et je marque d’un trait très défini cette différence. Là où l’individu est affecté, influencé de l’extérieur sur sa sexualité, il doit y avoir réprobation sociale. Autrement dit il doit y avoir dans la société un corps qui vise à corriger ces excès.

Là où il y a influence intérieure, à ce moment-là, il y a aussi un autre corps dans la société, qu’on appelle le corps psychologique, les psychiatres, les psychologues, ainsi de suite, les éducateurs, et au fur et à mesure que ces êtres-là iront plus loin dans leur recherche personnelle, dans leur recherche individuelle, dans leur compréhension en dehors des cadres académiques, lorsqu’ils oseront voir et regarder avec des yeux nouveaux, à ce moment-là, ces êtres-là aideront beaucoup à corriger les excès de la sexualité qui est devenue perverse, mais par influence intérieure.

Donc je respecte un homme qui souffre dans sa sexualité à cause de l’influence intérieure astrale, mais un homme qui souffre dans sa sexualité à cause de l’influence extérieure, ou un homme qui influe sur un jeune de l’extérieur, à ce moment-là, si moi j’étais dans le Tribunal, je serais extrêmement sévère, pour que la société ou ceux qui vivent ces expériences puissent réellement reconnaître qu’il y a déviation dans leur psychologie.

RG : Se pourrait-il qu’il y ait des interventions vis-à-vis des gens, de différents âges, de la part d’adultes maîtres dans la sexualité ? On s’est aperçu dans des centres de rééducation que des enfants qui étaient hyper agressifs ou délinquants qu’on appelle, ou surdoués qui, par l’utilisation de l’énergie sexuelle, rééquilibrait leur champ d’énergie.

BdM : Un être qui est “hyper” comme vous dites, il est “hyper” où ? Il est “hyper” dans le mental, il est “hyper” dans l’astral ou il est “hyper” dans le physique ? Alors c’est évident que si un enfant, une personne est “hyper” et qu’elle canalise cette énergie, elle pourra se réajuster, c’est très juste. Mais la sexualité ce n’est pas la seule, il y a le danger, il y a un danger très présent dans l’utilisation de la sexualité pour canaliser cette énergie qui est un surplus d’énergie.

L’Homme doit canaliser son énergie non pas seulement sur le plan sexuel, il doit la canaliser sur le plan astral, sur le plan mental. Donc chez les gens qui sont “hyper”, on devrait leur donner des activités qui sont à la fois sexuelles, à la fois créatives astrales et à la fois créatives mentales. Pour que les trois plans se développent à la fois, sinon on devient un spécialiste de la sexualité, on devient un être qui ne vibre qu’à ça.

Moi je connais un type qui ne vibre qu’à ça, il ne pense qu’à ça, chaque fois qu’il me voit il est totalement dépourvu, il me dit : “J’ai une amie de fille”, il en tremble, vous vous imaginez, il en tremble, la peau, il a la chair de poule, c’est une souffrance. Alors je lui ai dit : “Va faire du football, construis une maison, fais du cheval… Je veux dire de l’équitation”… (rires du public).

RG : On doit se rendre compte d’une chose, c’est que la sexualité, c’est un conditionnement, parce que si vous envoyez des hommes en prison, qui sont des machos, quand ils sont en prison entre eux autres, ils vont se retrouver à devenir homosexuels. On reconnaît que dans des prisons d’hommes, il y a beaucoup….

BdM : Je vais vous en parler de ceci parce que c’est très intéressant. D’ailleurs j’ai déjà eu l’occasion d’aller faire une conférence dans une prison… Et je n’y suis pas allé, j’aurais aimé y aller, parce que ça aurait été intéressant pour les gens qui sont là-bas. Mais ce qui se produit… Et ça c’est intéressant, ça revient à ce que nous disions.

Quand je dis que l’Esprit est neutre, et lorsque l’Homme ne peut pas, lorsque l’Esprit ne peut pas fonctionner d’une façon normale dans la caractéristique positive du mâle, il fonctionne normalement dans la caractéristique négative de la femme. Donc dans une prison ou les portes sont vouées pendant une très longue période à neutraliser l’activité sexuelle normale de l’homme, l’Esprit, l’énergie va se canaliser dans une autre fonction.

C’est pour ça que c’est très important… D’ailleurs, je ne sais pas si c’est le cas, mais au Canada dans les prisons, on devrait permettre dans des conditions saines que les hommes aient accès à une femme, à toutes les deux semaines, je ne sais pas, on devrait permettre que l’homme ait accès à la femme et ceci réduirait les problèmes d’homosexualité dans ces prisons. On ne peut pas blâmer ces hommes de vivre l’homosexualité parce que l’énergie se recanalise. Si vous changez le lit d’une rivière, l’eau ira ailleurs, l’énergie doit passer, et si elle ne passe pas, ça veut devient dangereux, et c’est à ce moment-là que ça peut aller à la terre.

RG : Quelqu’un qui viendrait de très très loin qui vit sur d’autres planètes – d’autres types de sexualité arriveraient sur la Terre – il dirait : vous autres sur votre planète bleue, vous êtes dans une prison, vous devez vivre votre sexualité de telle et telle manière, mais vous ne savez pas, il y a d’autres manières de la vivre votre sexualité. Il y a des prisons qui ne sont pas juste limitées par quatre murs avec des barreaux dans les fenêtres.

BdM : Je crois que la sexualité aujourd’hui sur notre planète, surtout dans le monde occidental, à cause de notre tradition judéo-chrétienne, le moralisme, l’imposition d’une doctrine de vie, ainsi de suite, qui n’est pas conditionnée par le jugement personnel comme nous trouvons dans le bouddhisme, c’est une hiérarchie qui nous impose de penser de telle façon. Alors dans un monde tel que le nôtre, il est grand temps que les Hommes apprennent à comprendre que la sexualité c’est une œuvre intérieure, c’est l’utilisation interne de notre propre énergie et nous avons le droit de la vivre comme nous voulons, mais nous devons aussi respecter l’humanité ambiante.

Et si nous pouvons faire ceci, si nous pouvons nous dégager de la culpabilité parce que, prendre sur soi la règle du jeu, prendre sur soi le jugement de notre action requiert que nous ayons un Esprit très fort, que nous soyons très centrique. Vous savez qu’un Homme qui est centrique ne souffre jamais de la société, un Homme centrique ne souffre jamais de la religion, un Homme centrique ne souffre jamais de la psychologie ou de la philosophie contemporaine !

Un Homme centrique est dans sa propre Intelligence, c’est-à-dire qu’il va regarder autour de lui les différentes religions, les différentes philosophies, il va dire : “Oui, ça, ça a du bon ; ça, ça n’a pas de bon sens ; ça c’est bon”. Lui-même il fait le nettoyage, mais lui-même n’a aucun besoin de ces systèmes. Donc à ce moment-là sa sexualité, sa vie intérieure, tous les aspects de son activité créative, si vous voulez, sur un plan plus bas, tel que le plan sexuel, relève de son propre jugement à lui, de sa propre vitalité, de sa propre harmonie, et il est bien dans la façon dont il vit sa vie sexuelle. Et les Hommes doivent aujourd’hui commencer à comprendre ceci.

Sinon, les Hommes souffriront pendant longtemps de leur sexualité et s’ils souffrent trop de leur sexualité, ils ne pourront pas engendrer dans le mental et dans le corps astral une suffisante harmonie pour être bien dans leur peau. Et je sais que beaucoup d’hommes dans la société occidentale souffrent dans leur sexualité, beaucoup, beaucoup, beaucoup.

Et c’est pourquoi je vous disais dans la démarche que je commence bientôt, aussitôt que j’aurais le temps, un des grands mouvements que je ferai dans le monde occidental, c’est d’expliquer d’une façon finale ce qu’est l’homosexualité et tous les autres aspects de la sexualité qui n’est pas comprise chez l’Homme. Et je lancerai ça dans le monde, aux États-Unis, en Europe, en Amérique du Sud. Je ferai connaître et comprendre une fois pour toutes qu’est-ce que c’est la sexualité et quelle est la relation entre l’ego, sa sexualité, et son Intelligence, et son émotion.

Et l’Homme qui pourra commencer à vivre et à percevoir – parce que les gens qui souffrent dans leur sexualité ont de l’Intelligence, d’ailleurs tous les Hommes ont de l’Intelligence – mais si les Hommes peuvent sentir, vibrer dans leur Intelligence un peu avec la mienne, ils verront qu’il y a des clés dans cette instruction, et peu de temps s’en faudra-t-il pour qu’ils commencent à comprendre leurs souffrances et ne plus souffrir de leur sexualité quelque qu’elle soit.

RG : Encore une fois quand vous utilisez le mot Homme, depuis tantôt, c’est toujours l’être humain homme et femme.

BdM : Homme ou Femme, oui.

RG : Et aussi une question tantôt, c’est sur les lesbiennes et le lesbianisme, c’est la même chose que l’homosexuel ?

BdM : Il y a pas de différences entre le lesbianisme et l’homosexualité, la seule différence est dans la forme.

RG : Est-ce qu’on pourrait dire qu’on devrait être tolérant envers toute forme de sexualité tant qu’elle n’enfreint pas…

BdM : Je vais faire… Vous permettez que je fasse… Puisque ça vient… On dit souvent par exemple que l’homosexuel souffre d’une mère autoritaire donc on blâme, on blâme la mère autoritaire…

RG : On a déjà parlé de l’homosexualité, on pourrait peut-être continuer sur d’autre chose.

BdM : Bon, ça va, on va sur d’autre choses. Oui; il y a tellement de choses à dire !

RG : Est-ce qu’on pourrait être tolérant vis-à-vis l’utilisation de l’énergie sexuelle envers tout être humain tant qu’il ne devient pas violent physiquement ou moralement ? Qu’il peux vivre sa sexualité comme bon lui semble, comme bon lui semble à lui ou à elle, tant qu’il n’y a pas de violence vis-à-vis l’autre, sur le plan physique ou sur le plan spirituel ou mental.

BdM : Il faut qu’il y ait de l’intelligence dans sa sexualité, s’il n’y a pas d’intelligence dans sa sexualité, s’il y a violence il n’y a pas d’Intelligence, à ce moment-là il faut qu’il y ait correction, et si sa sexualité affecte l’humanité ambiante, parce que ton couple, si tu es dans un couple, tu as une femme ou tu as un mari, et si tu bats ton mari ou si tu bats ta femme dans la sexualité, et que cette personne est dominée à cause de ta sexualité qui est ravageante à ce moment-là, tu fais du dommage à l’humanité ambiante. À ce moment-là il faut qu’il y ait correction.

Mais si ça n’est pas le cas, que les gens vivent leur sexualité comme ils le veulent. Si un couple trouve ça absolument extraordinaire de faire la sexualité cinq pieds de terre, qu’il le fasse. Ça fait partie de leur sensibilité, de l’exploitation de leur astralité, il n’y a pas de jugement à faire, si lui il est accroché par un câble, et elle, elle est accrochée par le câble, ils se rencontrent… (rires du public).

RG : Notre système…

BdM : Mais le problème, c’est que si on vous invite vous, ou si on vous parle et qu’on vous dit : “Moi je fais ça comme ça, je suis dans un câble et ma femme est dans un câble”, et que vous, par influence, vous voulez vous mettre dans le câble, c’est là que vous faites erreur, vous comprenez ? Il ne faut pas se laisser influencer et c’est ce qui se produit. C’est pour ça que je n’aime pas la pornographie ou toutes ces éducations, ces méthodes qu’on enseigne, parce que, ce qui va pour un type d’homme ne va pas pour l’autre, ce qui va pour un type de femme ne va pas pour l’autre.

RG : Oui, ça, vous en avez parlé dans la première heure ensemble. Le système judiciaire est extrêmement intransigeant vis-à-vis les viols, mais il y a des maris légalement mariés avec leur épouse qui la violent régulièrement. Alors ou situez-vous justement l’interprétation entre…

BdM : Il y a une grosse différence entre violer sa femme et violer une étrangère. Lorsque l’on viole sa femme, il y a dans le couple une faiblesse dans la volonté de la femme. Une femme qui se fait violer par son mari, qui se fait abuser par son mari, si elle n’est pas intelligente, parce qu’elle n’est pas suffisamment forte dans sa volonté et qu’elle a peur, ainsi de suite, pour toutes les raisons que l’on connaît, à ce moment-là, ça fait partie de son expérience et elle en souffrira parce qu’elle n’a pas suffisamment de caractère pour mettre fin à cette expérience.

Alors le viol dans un cas comme ça, ce n’est pas un viol, c’est simplement un déséquilibre dans la relation entre l’homme et la femme. La femme est trop faible pour mettre le holà dans l’activité rampante de son mari. Tandis que lorsqu’un homme rencontre ou viole une étrangère, s’il s’agissait… Excusez si je dis : “Moi, si j’étais dans le Tribunal, je serais très sévère”. Parce que c’est attaquer l’Esprit, le mental, l’émotionnel et le physique d’une personne, donc c’est lui enlever sa capacité et le droit à la “rispote” (riposte). Tandis que la femme elle, elle a le droit et la capacité à la “rispote” (riposte), elle est capable de recréer l’équilibre…

RG : À la riposte !

BdM : À la risposte, la “rispote” c’est en anglais, “rispote”… Tandis que la femme qui est dehors n’a pas… Ça n’existe pas le mot “rispote”, “rispoter”, non ? (rires du public).

RG : Riposter !

BdM : Ah ! Riposter ! Excusez-moi (rires du public). Alors la femme qui est à l’extérieur ne peut pas “rispoter”… riposter ? (rires du public). Autrement dit, elle est totalement dominée, tandis que la femme qui est à la maison n’est pas totalement dominée, elle est très dominée, mais elle n’est pas totalement dominée.

RG : Mais ça, c’est un préjugé qu’on a dans notre société, le mari on dirait c’est normal, il a tendance à aller couiner partout, puis la femme elle attend tranquille à la maison.

BdM : Quand elle sera intelligente, elle ira couiner elle aussi (rires du public).

RG : C’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde en tout cas.

BdM : Si c’est nécessaire, on ne couine pas pour rien, on couine quand il n’y a pas de foin ! (rires du public).

RG : La prostitution, on en a parlé dans la première heure.

BdM : Couiner ce n’est pas se prostituer, c’est couiner. Il y a une différence entre couiner et se prostituer.

RG : Oui, mais là il est question de foin dans “prostituer”.

BdM : C’est une autre sorte de foin (rires du public).

RG : Il nous reste à peine sept minutes, vous dites que sur le plan astral, l’orgasme est meilleur, si cette union a lieu, que procrée-t-elle, qu’en résulte-t-il de l’orgasme astral ?

BdM : Sur le plan astral, l’orgasme… C’est parce que sur le plan astral vous n’avez pas les limitations du système physique, donc automatiquement la sexualité elle est vécue à un autre taux vibratoire, c’est une expérience qui est d’un autre ordre. Ce n’est plus une expérience qui est dominée par la matière, il n’y a plus de matière, c’est une autre matière.

RG : J’ai une question qui suit, puis comme il nous reste très peu de temps, l’amitié profonde apparaît-elle justement sur d’autres plans, comme le plan astral, ce serait une forme… ?

BdM : L’amitié ?

RG : Oui.

BdM : L’amitié existe sur les autres plans aussi.

RG : Une amitié cosmique là ?

BdM : L’amitié cosmique, ça n’existe pas l’amitié cosmique. Mais l’amitié, la fraternité entre des entités et des Intelligences sur d’autres plans existe, oui.

RG : S’aimer amicalement sans s’aimer charnellement, ça se peut ?

BdM : S’aimer amicalement sans s’aimer charnellement, ça se peut, oui, du moment qu’on n’est pas trop beau l’un l’autre. Non là, je fais des farces…

RG : Que se passe-t-il au niveau éthérique lors de la relation entre l’homme et la femme, que se passe-t-il au niveau éthérique dans le coït ?

BdM : La sexualité au niveau éthérique se fait au niveau de la thyroïde. C’est un autre plan d’énergie, et l’Homme connaîtra cette sexualité au cours de l’évolution, parce qu’au cours de l’évolution, lorsque l’Homme aura cessé d’avoir besoin de son corps matériel, il pourra procréer sur les autres plans à partir de ce centre, mais ce sera une sexualité beaucoup plus élevée, beaucoup plus parfaite et beaucoup plus puissante dans ses conséquences évolutives que la sexualité purement mécanique que nous connaissons aujourd’hui sur le plan matériel.

RG : Il y a des gens qui disent que dans une prochaine race, ça sera le larynx qui sera l’organe de la sexualité?

BdM : Oui.

RG : Le verbe se fera chair, c’est-à-dire que c’est la voix ?

BdM : Oui, le larynx sera le porteur de l’énergie pour la manifestation dans l’Éther de l’énergie sexuelle. Il y aura une connexion entre le larynx et toute la partie vocale de l’Homme, et cette connexion permettra à l’Homme de connaître, pour la première fois le pouvoir de la procréation, mais à partir d’un centre supérieur.

RG : Comme nous en sommes sur le Verbe se fera chair, le Christ, sa vie sexuelle est quand même très cachée, on n’en parle pas, mais à la fin de ses jours on a laissé entendre, qu’il se transmettait à l’humanité en disant : “Voici pas mon fils, voici pas mes livres, mais voici le pain qui est mon corps et le vin qui est mon sang”.

Cette forme de procréation de l’être à un autre niveau que le niveau charnel signifie-t-telle justement cette forme de transfusion à d’autres plans, à d’autres niveaux ? Ce que je veux dire tout simplement, c’est que l’être peut-il se procréer, exister, en dehors de l’acte charnel, génital qu’on connaît ?

BdM : La raison pour laquelle il faisait cet acte, c’était pour permettre à l’Homme sur le plan symbolique d’attribuer à son corps et à son sang une valeur magique. C’était pour permettre à l’Homme de continuer dans le temps et dans l’espace l’expérience de sa conscience. C’était un contrat, c’était un continuum de continuation entre lui et ses disciples.

Sur le plan cosmique, cette formule, ce rite magique n’avait pas d’importance, parce que sur le plan cosmique le symbole n’existe pas ; c’est sur le plan astral que le symbole avait de l’importance, avait une valeur, et si vous allez dans l’astral et vous regardez les archives de ce contrat, vous réalisez qu’il y a dans l’expression “ceci est mon sang” l’explosion de sa conscience, parce que l’explosion de la conscience du Nazaréen dans l’astral crée un Soleil éblouissant ; son sang qui représentait symboliquement l’énergie occulte de son âme.

Et si vous regardez l’expression “ceci est ma chair”, vous voyez dans l’astral un renversement de la polarité des âmes, il y a eu dans ce mouvement un renversement de la polarité des âmes, autrement dit, les âmes qui étaient très avancées ont été ramenées très près du plan de sortie dans la matière.

Si vous parlez à des êtres qui sont morts et qui ont “mémoire”, parce qu’il ont accès à ces archives, vous verrez qu’ils vous diront que lorsque le Nazaréen a dit “ceci est mon corps”, le monde de l’astral a été renversé et ceux qui étaient très très avancés et qui étaient près des hauts plans de l’astral, ont été ramenés sur les plans, près à être exécutés, à être incarnés dans la matière. Autrement dit, ça invitait les âmes à revenir dans la matière pour la prochaine évolution. Et ceux qui sont les premiers, ceux qui sont les premiers dans cette expérience… (Fin enregistrement).

mise à jour le 22/06/2024

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