RG-40b Les lois de la mort
“RG : Bernard de Montréal, on disait que les lois de la mort sont les lois qui sous-tendent toute la psychologie humaine. Les psychologues d’aujourd’hui étudient les comportements des gens qui essaient de trouver la norme, la normale dans ces comportements-là. Est-ce qu’on pourrait expliquer pourquoi il y a des anormaux …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Deuxième partie
Richard Glenn (RG) : Bernard de Montréal, on disait que les lois de la mort sont les lois qui sous-tendent toute la psychologie humaine. Les psychologues d’aujourd’hui étudient les comportements des gens qui essaient de trouver la norme, la normale dans ces comportements-là. Est-ce qu’on pourrait expliquer pourquoi il y a des anormaux dans les comportements, pourquoi il y a des psychiatres ? Je ne veux pas dire que ce sont eux les anormaux (rires du public).
Bernard de Montréal (BdM) : Pourquoi il y a des anormaux ? La variété de personnalités sur la Terre est tellement grande, puis dans une société comme la nôtre aujourd’hui par exemple, où les pressions sociales et les influences sociales sont très grandes, et où le diapason psychique est extrêmement et de plus en plus sensibilisé au fur et à mesure que les pressions grandissent, c’est normal qu’il y ait de plus en plus de gens anormaux. Mais il faut faire attention quand on parle de gens normaux, comme moi probablement, je suis anormal.
RG : C’est à ça que je voulais en venir (rires du public et de BdM).
BdM : Avec des “chums” (amis) comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis. Alors, moi probablement je suis anormal, si un psychologue ou un psychiatre voulait étudier mon cas. Alors pour me rendre normal, je serais obligé de le convaincre, autrement dit je serais obligé de lui faire réaliser qu’il y a des dimensionnalités d’intelligence qui ne sont pas calculables selon un barème symbologique qui est prescrit par la science théorique, mais qui, néanmoins permet à un individu de facilement s’intégrer dans une société qui ne comporte pas une norme psychologique ou une norme psychique telle que celle-là.
Pour les psychologues c’est bon, statistiquement de développer un barème pour mesurer le comportement social humain, mais ça c’est simplement pour mesurer le comportement social humain. L’Homme doit… Si l’Homme est normal ou anormal créatif, et que son comportement social humain n’est pas en conflit avec la société, à ce moment-là, la valeur statistique de cet individu-là, elle ne compte plus.
Moi je sais bien que je suis un bon citoyen, je respecte les lois, j’arrête au coin de rue à la lumière rouge, ainsi de suite, mais mon anormalité n’est pas dans mon comportement humain, mon anormalité est dans ma façon de penser. Alors, il y a deux sortes d’anormalités, et les psychologues ne sont pas sans savoir qu’il y a des gens dans la société qui sont anormaux par rapport à la masse, mais qui ont un comportement humain normal.
Alors ils ne sont pas considérés anormaux, ils sont considérés comme des types qui sont un petit peu “off the beaten track” (hors des sentiers battus), un petit peu marginaux, et tous les gens qui sont plus ou moins créatifs dans le monde, qui ont plus ou moins cassé d’œufs dans leur expérience, ils sont anormaux. Des gens normaux dans la société, ils ne font rien.
Les gens normaux dans la société sont le matériel humain, sont les ressources humaines qui permettent à la société de demeurer intacte et d’être viable, mais les gens dans la société qui, réellement, poussent, qui donnent un élan à la société, à l’esprit humain collectif de la société, en général ce sont des gens qui ne sont pas normaux. Ils sont anormaux, seulement qu’ils ont un comportement humain qui est en accord avec le social.
RG : Les plus créatifs sont les artistes et les plus marginaux sont aussi les artistes ?
BdM : Les plus créatifs sont les artistes parce que la créativité dans notre société, elle est toujours liée symboliquement et émotivement avec l’artiste. Mais il y a des scientistes aussi qui sont créatifs, mais un scientiste qui est trop créatif, il ne va pas aller loin dans la société, un scientiste aujourd’hui qui est très, très, très créatif là, serait rejeté par d’autres scientistes. On le sait ça, moi je le sais personnellement à cause de conversations qu’on a eues.
Moi, j’en connais des scientistes qui sont très créatifs mais ils appartiennent au vingt-et-unième siècle, ça fait qu’il n’y a rien à faire pour eux autres aujourd’hui, il faut qu’ils apprennent, ces types-là, à attendre. Ce n’est pas le temps, parce qu’ils ne peuvent pas bouleverser les structures sociales, les structures économiques, politiques, les structures militaires ou paramilitaires avec leurs inventions. Puis il y a des cartels puis il y a des monopoles, tu sais, c’est très complexe une société.
Alors automatiquement, on a tendance à dire : “Bon, ben, ce sont les artistes qui sont créatifs” ou les “tartistes, parce qu’il y a les deux : les artistes et les “tartistes” (rires du public). Mais il y a des scientistes aussi qui sont créatifs, autrement dit qui ont des idées qui, si elles étaient mises sur pied, révolutionneraient le mode de vie, comme tu as des artistes qui peuvent révolutionner, mais d’une façon très très lente, parce que les artistes révolutionnent la société très très lentement… Comparé avec ce qu’un scientiste créatif peut faire dans une société, s’il était laissé libre cours à son invention là, ça transformerait beaucoup plus la société que ce qu’un artiste peut faire. Parce qu’un artiste approche l’Homme dans son mouvement par le plan émotionnel, tandis qu’un scientiste va approcher l’Homme par son plan émotionnel et son plan mental.
La télévision, la venue de la télévision dans la société a changé, a fait beaucoup plus pour changer la société que tous les tableaux qui ont été peints, ou toutes les chansons d’amour qui ont été faites. Alors quand on parle, quand on dit que les artistes, les artistes sont des gens qui sont créatifs, c’est une façon d’expliquer que les artistes ont beaucoup plus de liberté d’exprimer leurs opinions personnelles à travers un médium quelconque, parce que les artistes ne créent pas de chocs dans la société, et quand je dis “de chocs” je veux dire qu’ils ne créent pas de chocs suffisamment forts pour mettre en conflit les puissances politiques et les puissances économiques.
La créativité profonde de l’Homme… Allons sur le plan politique, si aujourd’hui dans le monde ou dans un pays on trouvait un Homme politique là qui avait une intelligence créative, autrement dit qui serait “plogué” (connecté) à l’énergie créative ou lieu d’être “plogué” à l’astral, cet Homme-là créerait tellement de chocs dans la société qu’éventuellement, il se ferait descendre. Parce que les puissances monétaires, les puissances politiques les puissances paramilitaires ne pourraient pas absorber le choc.
Alors cet Homme-là serait obligé de travailler derrière, il serait obligé de travailler derrière un voile, il ne pourrait pas être en public, à moins d’avoir des pouvoirs particuliers donnés par cette énergie-là, pour qu’il devienne totalement intouchable. Tandis qu’un artiste, lui, il va toucher une petite population et le travail de l’artiste sur le plan collectif, c’est un travail qui permet à l’individu psychologiquement de se trouver une façon de bénéficier de la vie sur le plan de “l’entertainment”, sur le plan du plaisir des sens.
Tu prends par exemple Picasso. Picasso, il a créé une révolution dans la peinture mais Picasso n’a pas créé une révolution dans le monde. Le monde ne va pas mieux à cause que Picasso est venu puis qu’il a créé le cubisme. Alors, Picasso, quand il a créé le cubisme, il a créé une révolution dans la peinture, il a créé un changement dans la peinture mais ça n’a pas changé la conscience de l’humanité. Ça a altéré les données ou les paramètres psychologiques de l’étude de la peinture, ça a permis à des psychologues de développer des nouvelles conventions pour apprécier le médium de la peinture en fonction du classicisme ou en fonction de l’art contemporain, mais ça n’a pas changé la conscience de l’Homme.
Alors pour moi, la créativité, si elle ne crée pas de choc dans la société, si elle ne transmute pas le corps social, si elle ne transmute pas d’abord l’individu, pas le corps social, mais l’individu qui, ensuite, à cause de son “influx”, puis à cause de la grandeur de ses nombres, éventuellement, transmute le corps social, ce n’est pas de la créativité, c’est une activité créative. Alors il y a une grande différence entre l’activité créative d’un Homme et le pouvoir créatif d’un individu.
L’activité créative d’un Homme c’est tout en fonction de sa psychologie, de son tempérament de son caractère, c’est en fonction de son astralité, de sa mémoire d’âme. Tandis que la créativité de l’individu n’a rien à faire avec son ego, c’est un pouvoir d’intelligence qui passe à travers son ego et qui éclaire tous les aspects de la société, soit sur le plan militaire, sur le plan social, sur le plan scientifique, sur le plan biologique, sur n’importe quel plan que ce soit, parce que l’Homme automatiquement a accès à de l’information qui n’est pas réalisable systématiquement et qui n’est pas utilisable statistiquement.
Alors automatiquement… Puis c’est ce qui va se produire au vingt-et-unième siècle, parce qu’au vingt-et-unième siècle, les Hommes qui seront dans la conscience supramentale ou dans l’intelligence mutée, les mutants du vingt-et-unième siècle, n’auront pas besoin d’étudier. Ça passera à travers eux autres, puis eux autres établiront, créeront, et ça deviendra des modèles d’études pour des gens qui ne sont pas encore mutés.
Tandis que dans la société, pendant l’involution, les Hommes sont obligés d’étudier, les Hommes sont obligés de fonctionner en fonction de leur psychologie, autrement dit, sont obligés de se servir du symbolisme social qui est contemporain ; et si quelqu’un change, transforme quelque peu ce symbolisme social comme Picasso ou des gens qui ont une certaine valeur, automatiquement, on dit qu’il a créé une révolution dans ci… Il a créé une révolution dans quelque chose, mais il n’a pas créé une évolution dans la conscience de l’Homme.
Et il se doit dans tous les secteurs de l’activité humaine, sur le plan politique, sur le plan militaire, sur le plan scientifique, sur le plan artistique, sur le plan très très concret de la production des choses pour vivre, il se doit que l’Homme, un jour, soit capable d’être créatif, c’est-à-dire de faire passer cette énergie-là en lui qui éclaire son ego, et qui donne à l’humanité du matériel pour qu’il puisse constituer une nouvelle civilisation.
RG : Sur tous ces plans que vous venez de mentionner, il existe des monopoles par les êtres humains qui contrôlent, soit le pétrole ou soit… etc. Mais est-ce qu’il existe un monopole sur le plan de l’Esprit, mais contrôlé par autre chose que par les Hommes ?
BdM : Sur le plan de l’Esprit, le monopole c’est le pouvoir. Le pouvoir sur le pan de l’Esprit c’est un monopole, dans ce sens que le pouvoir sur le plan de l’Esprit, c’est monolithique, le pouvoir sur le plan de l’Esprit c’est de la Lumière ; et puis de la Lumière, c’est irréductible, c’est irréductible ! L’Homme ne peut pas empêcher, quand le cycle vient, quand c’est le temps, l’Homme ne peut pas empêcher la descente sur une planète de certains rayons qui sont lumineux et qui changent les neurones de l’individu et qui créent une nouvelle civilisation.
L’Homme a vécu des civilisations dans le passé durant la période Lémurienne, Atlantéenne, Indo-Européenne, il y a eu mutation, et aujourd’hui à la fin du vingtième siècle il y aura mutation, puis dans deux-mille-cinq-cents ans il y aura encore mutation, parce que “mutation” fait partie des chocs vibratoires créés par la Lumière pour qu’aille plus loin l’évolution.
Alors l’Homme ne peut pas s’opposer à ça, mais l’Homme peut se fondre avec cette énergie-là, et automatiquement il devient un agent créateur au lieu d’être un agent qui est assujetti psychologiquement et symboliquement à une psychologie sociale, qui est contemporaine et qui change au fur et à mesure que les siècles changent.
Autrement dit, il faut que l’Homme, un jour, ait son identité réelle et lorsque l’Homme aura son identité réelle en “contradistincition” ou par “contradistinction” avec les individus qui n’ont pas d’identité, qui ont simplement de la personnalité, qui est le produit de la comparaison entre eux autres et l’autre, ou entre eux autres et la collectivité, ou eux autres et l’histoire, à ce moment-là, l’Homme pourra créer une nouvelle société, une nouvelle civilisation et l’autre société, l’autre civilisation graduellement perdra de la force parce que l’autre prendra de la force, et éventuellement elle s’éteindra. C’est comme ça que ça marche.
Alors les forces cosmiques, l’évolution d’une planète, l’évolution d’un globe, c’est régi par des forces qui sont en dehors du domaine humain, en dehors de l’intellect humain, et un jour l’Homme doit, de par son Esprit, comprendre ces forces et communiquer avec ces forces. L’Homme ne peut plus se permettre, à la fin du vingtième siècle, de simplement se servir de son intellect symboliquement, pour s’entretenir puis meubler son Esprit ou meubler cette partie mentale intérieure de lui-même qui lui donne l’impression qu’il est intelligent, lorsqu’en fait il est totalement ignorant de sa condition humaine. L’Homme vit une vie totalement existentielle, il ne vit pas.
RG : Vous avez fait tantôt le portrait de celui qui pourrait régner sur les situations dans une civilisation ou dans un pays, en disant qu’il faudrait même qu’il soit derrière un rideau pour éviter que… Sans ça il se ferait tirer, ou alors qu’il ait des pouvoirs qui le protègent. Et là, j’ai eu l’image de l’antéchrist qu’on annonce comme étant un homme qui va dominer finalement sur toute la planète avec une philosophie, un mental, une façon de penser qui va modifier l’humanité complète, il aurait des pouvoirs pour le protéger justement ?
BdM : Oui, parce que si un Homme travaille avec des forces astrales très puissantes tel que l’antéchrist, ou qu’un Homme travaille avec des forces de lumière très puissantes comme viendra avec le temps, automatiquement cet homme-là a des pouvoirs, mais les pouvoirs d’un homme… L’antéchrist représente dans le fond la fin de l’involution, l’antéchrist représente l’homme, le canal qui devient le récepteur éventuel pour absorber le plus possible de l’astralité, pour maintenir le plus possible l’Homme dans la domination astrale.
Il y aura des Hommes qui seront dominés par l’antéchrist parce que ces Hommes ne seront pas dans leur intelligence. Le danger de l’antéchrist, ce n’est pas l’antéchrist lui-même, le danger de l’antéchrist c’est le fait que des Hommes vont être dominés à cause du fait qu’ils ne seront pas dans leur Intelligence. Automatiquement, ils n’auront pas le discernement, ils ne pourront pas voir à travers le voile, et automatiquement ils seront pris par la forme, et c’est ça la fonction de l’antéchrist.
Mais après l’antéchrist, viendra une autre force et cette autre force-là devra déchirer le voile entre l’astral et la lumière, puis c’est là que ça va commencer l’Âge d’or. Parce que le combat qui existe aujourd’hui dans le monde pour ceux qui en sont conscients, entre les forces astrales et les forces de la lumière, ce combat-là devient de plus en plus aigu, de plus en plus aigu, de plus en plus aigu.
Alors dans les années 90, ce combat-là va devenir très aigu, et s’il y a manifestation sur la Terre d’un homme qui a des pouvoirs, et que cet homme représente les forces de l’astral, cet homme-là sera reconnu comme étant l’antéchrist. Et l’antéchrist veut dire quoi ? “Antéchrist” veut dire “avant le Christ”, autrement dit avant cette autre partie de l’histoire où un être viendra, muni aussi de pouvoirs, mais de pouvoirs irréductibles devant lequel ou devant lesquels l’astral ne pourra rien.
Et c’est à partir de ce moment-là qu’il n’y aura plus de guerre sur la planète et que l’Homme créera une nouvelle civilisation, parce que l’Homme ne sera plus affecté par l’astral, ne sera plus dominé, et chaque Homme sera respecté totalement dans son Esprit. Le respect de l’Esprit de l’Homme c’est très important. C’est pour ça que je déteste tellement le communisme. Je déteste le communisme beaucoup plus que les gens peuvent s’imaginer, pourquoi ? Parce que je sais que cette forme de gouvernement traduit sur notre planète une fonction totalement décadente du pouvoir de l’Esprit pour le bénéfice de quoi ? Pour le bénéfice des forces astrales.
Et la seule puissance au monde qui est totalement anti-communiste de par conviction et de par constitution, c’est l’Amérique, les États-Unis. Alors il est évident que l’Homme, un jour, devra être capable d’être suffisamment dans son intelligence, pour voir à travers de tout ça. Il y en a très très peu qui vont voir ; parce que l’Homme n’est pas réellement équipé pour discerner à travers le pouvoir. La plus grande faiblesse d’un Homme qui travaille avec des forces astrales, c’est que, quelque part dans le temps, quelque part il va vouloir montrer des pouvoirs, c’est toujours l’orgueil avec l’astral.
Alors automatiquement, il va vouloir montrer, puis éventuellement l’énergie va passer, puis éventuellement il y aura probablement un homme qui aura des pouvoirs sur la matière, qui aura des pouvoirs sur les Hommes, qui aura du pouvoir sur les gouvernements. Et il y aura des gens qui ne seront pas suffisamment bâtis, qui prendront cet homme pour ce qu’il n’est pas ; et automatiquement, ces gens-là seront affectés, influencés par lui. Mais il y en a d’autres qui verront à travers et qui ne seront pas affectés par lui.
RG : Est-ce qu’on peut faire une petite parenthèse d’une étude politique très courte, parce que le système communiste n’est pas le système de l’astral, il est le système du supermental où on vérifie, on met en laboratoire, où on analyse, on donne la chance à chacun de développer des capacités vérifiées en laboratoire. Et le système américain, c’est le système de la libre entreprise, c’est le système où on joue beaucoup sur l’émotivité, on sait que le peuple américain est un peuple de grands bébés où les émotions sont mises en évidence dans tout, à travers les sports et la musique. C’est la décadence de l’intelligence alors que là-bas, on va chercher la véritable intelligence scientifique ?
BdM : Bon.
RR : C’est une parenthèse.
BdM : Ouais, ça, c’est un argument que beaucoup de gens donnent. Le point n’est pas là, le point n’est pas dans le communisme ou dans le capitalisme. Ça c’est des discussions politiques, c’est une perte de temps. Le point est que vous regardiez le système, le politburo Russe, la machinerie, le militarisme Russe et que vous regardez la vie en Amérique, il y a en Amérique une liberté relative d’esprit qui n’existe pas en Russie, et c’est ça qui est dangereux.
Je ne dis pas que l’Amérique c’est un peuple conscient. Il n’y en a pas de peuples conscients sur la Terre, d’ailleurs il n’y en aura pas pendant un bon bout de temps, parce que la conscience c’est individuel, il y aura des individus qui grandiront en nombre et qui formeront des cultures au fur et à mesure que les siècles se développeront.
L’Amérique et la Russie sont deux peuples qui forment une polarité mais à l’intérieur desquels les forces agissantes sont proportionnellement ajustées à l’individu ou contre l’individu. Et la Russie c’est un peuple qui est contrôlé énormément par les forces astrales, comme Hitler durant la deuxième guerre mondiale était contrôlé par les forces astrales. Et les peuples européens et les autres nations, la Ligue des nations, sont contrôlés aussi par des forces astrales mais beaucoup plus spirituelles.
De sorte que l’Amérique c’est un peuple plus spirituel que la Russie et quand je parle de la Russie, je ne parle pas du peuple, je parle de l’oligarchie, les meneurs là, Brejnev et compagnie, KGB tout ça. C’est de ceux-là que je parle, je ne parle pas du peuple, le peuple Russe c’est un très grand peuple, il ne faut jamais attaquer un peuple. C’est comme le peuple Juif, le peuple Juif c’est un très grand peuple qui vit son initiation présentement avec les Arabes, c’est un très grand peuple, le peuple Juif.
Ce n’est pas le peuple qu’il faut attaquer, c’est l’inconscience des individus et l’inconscience des individus dans une certaine hiérarchie en Russie est très dangereux, c’est pour ça que le communisme Russe est beaucoup plus négatif que le communisme Chinois ; le communisme Chinois c’est intelligent, c’est bon pour le peuple, mais le communisme Russe c’est très “détrimental” (préjudiciable) à l’Esprit de l’Homme, et un jour il s’effondrera ce système-là.
Alors quand je parle de l’Amérique ou je parle… Penses-tu que si j’étais en Russie je pourrais parler avec eux comme ça ! On serait en Sibérie depuis longtemps, moi puis Richard, on mangerait des carottes, (rires du public), ça fait que la preuve elle est là, elle est dans le pudding… Quand tu veux parler de la Russie, puis tu veux voir l’Amérique et la Russie, pense à toi puis moi. Tu vas voir, ça va te donner une idée tout de suite. Pas besoin d’aller loin, le reste c’est tout de la conversation. Ça c’est de l’intellectualisme.
RG : Est-ce qu’avant de parler de la politique qui est le fruit finalement du comportement des individus, on ne devrait pas parler de l’éducation qui forme déjà la future société, et quelles seraient d’après vous, les clés fondamentales à mettre dans la machine du supramental ou de l’intelligence dans le système d’éducation ?
BdM : Le système d’éducation aujourd’hui ne peut pas absorber l’intelligence supramentale, il craquerait. Les professeurs aujourd’hui dans les écoles, dans les universités ils font de leur mieux pour essayer de comprendre, comprendre, comprendre, ça fait partie de l’évolution ça. Un Homme qui aurait une position de, je ne sais pas moi, de gérance ou d’influence, disons à la Commission des écoles catholiques de Montréal, puis qui serait dans la conscience supramentale, il y aurait deux choses qui se produiraient.
Il ferait soit craquer tout le système, il serait obligé de rencontrer des gens, il aurait le pouvoir de le faire, puis de parler, d’expliquer son système, mais il y aurait bien du monde dans toute la structure, surtout les vieux, ceux qui sont plus créatifs là, il y aurait du monde, les jeunes peut-être, les jeunes profs là, mais il y aurait bien du monde là-dedans qui… Il y aurait des rides, il y aurait des rides parce que ça… L’intelligence qui passe à travers un ego… Je vais vous donner un exemple.
Prenons que je sois en politique, prenons que je sois en politique aujourd’hui, puis moi je ferais cinq choses en politique tout de suite. Bien vite. D’abord, si j’étais en politique je formerais un cabinet totalement fermé, autrement dit les journalistes, ils n’auraient pas d’affaire avec ça, c’est final ! Ça ne veut pas dire que je couperais l’information.
Ça veut dire que j’irais en société puis j’irais chercher les meilleurs cerveaux en société, pas les plus grands intellectuels, les cerveaux, autrement dit les gens là, dans différents domaines, dans l’économie, la science politique, ceux qui sont un peu philosophes de l’esprit, mais des gens avec qui tu peux parler, des gens qui ont un cerveau suffisamment élastique là, pour absorber des idées créatives parce que déjà ils sont créatifs.
Et à ce moment-là, je ferais un plan et je l’expliquerais le plan, moi je suis capable de parler, je suis capable de parler un an sans arrêter… Déjà, j’en prendrais à peu près vingt-quatre de ces hommes-là. Ce serait fermé, ce serait un conclave, ce serait un concile, et ces gens-là seraient là à vie. Parce que ce serait des purs, ça fait que quand ils sont purs, tu ne t’inquiètes pas, ça serait des purs, puis c’est moi qui les choisirais, je ne me ferais pas influencer moi. Moi, j’irais les chercher !
Là je formerais un conclave, puis de ces Hommes-là, on construirait ce qu’on a à construire, et à l’extérieur de ce cercle-là, j’irais chercher des journalistes-clés, puis eux autres je leur parlerais pendant six mois, puis je leur en dirais tellement là, le gars il ne comprendrait plus rien (rires du public). Puis en dehors de tout ça, là on aurait l’organisation politique naturelle originale, l’exécutif, tout ce qui existe.
Et là, l’énergie elle passerait de moi puis je la descendrais jusqu’en bas, mais ça serait tellement, tellement bien expliqué, ça serait tellement radical, mais il faut que ce soit bien expliqué, il faut que tout le monde comprenne ce qui se passe… Tu ne peux pas parler à un Homme tant qu’il ne comprend pas, tu ne peux pas laisser un Homme tant qu’il n’a pas bien compris ce que tu as à dire. Puis je m’organiserais pour que le contact télépathique se fasse entre ces individus-là et l’intelligence. Puis ça, je suis capable de le faire.
Une fois que les gens auraient le contact télépathique avec l’Intelligence, ça serait facile pour nous autres de parler parce qu’on serait tous sur la même longueur d’onde. Quand tu as un gouvernement qui est sur la même longueur d’onde, tu n’as plus besoin du parti libéral, puis du parti opposé, puis l’autre parti, tu n’as pas besoins de trois, quatre partis. Tu n’as pas besoin de partis “pantoute”, tu as besoin d’une tête gouvernementale, autrement dit d’un pouvoir, d’une volonté créative politique.
Puis à ce moment-là, là tu crées des départements dans la société, supposons c’est à Québec là, où les individus dans la masse qui ont des idées créatives, parce que le boulanger, puis le cordonnier, puis le plombier, c’est pas tous des yoyos ce monde-là, ces gens-là, il y aurait une place à aller à Montréal, à Québec à Saint Tite, n’importe où là, où ils pourraient mettre leurs idées ; puis ces idées-là iraient en haut, parce qu’on ne peut pas tout penser, et on prendrait, nous autres, l’intelligence dans l’idée, puis on la développerait encore plus, parce qu’on a plus d’énergie.
Ça fait que de ça, il y aurait un lien entre le haut et le bas, et ça, ça formerait une nouvelle sorte de politique, autrement dit ça formerait une nouvelle forme de gouvernement, et c’est un petit peu comme ça qu’au vingt-et-unième siècle et après, que va être développé sur la Terre le gouvernement mondial.
RR : Comment seriez-vous élu ?
BdM : Comment ? Je n’ai rien qu’à parler. Moi je suis ministre, (rires du public), j’ai rien qu’à parler, c’est facile, c’est la chose la plus facile au monde. Essaie donc toi de t’obstiner avec moi ! Il y a une différence !
RG : C’est que ça me fait penser un peu à un système oligarchique ?
BdM : Ben oui, je sais ce que tu vas dire…. Ben oui…. Ce n’est pas ça que je veux dire ! C’est pour ça que je dis : “C’est pas le temps”, comprends-tu ? Il y a un temps ! Mais je te dis… C’est pour ça que je te dis… Je viens de te le dire, la conscience supramentale, ça ne fonctionne pas comme l’intellect. Ça fait que si tu veux me parler de “Bell Téléphone”, je vais t’en parler de “Bell Téléphone”, je vais parler au gérant de “Bell Téléphone”, puis au directeur de “Bell Téléphone”, je vais te parler des statistiques de “Bell Téléphone”, du capital de “Bell Téléphone”, des inventions de “Bell Téléphone”, les inventions qui ne sont même pas arrivées de “Bell Téléphone” !
Là il est convaincu, puis tu vas en voir un autre, puis tu vas en voir un autre, tu vas en voir un autre, c’est ça la conscience supramentale, ça n’appartient pas à l’ego ça, c’est une énergie qui passe, l’ego s’en sert de cette énergie-là.
RG : Est-ce que la politique, pour qu’elle soit parfaite, elle doit être mondiale ?
BdM : Non, pour que la politique soit parfaite, non il faut qu’elle soit conscientisée, être conscientisée ! Autrement dit, elle ne doit pas être contrôlée par l’astral. Il ne faut pas qu’il y ait d’ego là-dedans, il ne faut pas qu’il y ait d’ego, il ne faut pas qu’il y ait de la personnalité, il n’y a rien que de l’énergie créative.
RG : Entre les nations ?
BdM : Entre les nations, oui.
RG : Parce qu’une seule nation conscientisée puis les autres à côté qui ne le sont pas ?
BdM : La conscientisation des nations va se faire graduellement au cours des siècles puis toutes les nations vont graduellement se conscientiser. Mais il va y avoir des chocs à la fin du cycle qui vont permettre aux nations de réaliser qu’il n’y a pas rien qu’un Homme matériel dans le cosmos, qu’il y a des Hommes qui viennent d’autres cosmos puis qui sont liés à l’Homme matériel. La Terre ça ne nous appartient pas, ça nous est prêté, c’est un jardin. C’est une conscience expérimentale qu’on vit nous autres.
Alors l’Homme… Pourquoi est-ce qu’il y a une mutation présentement sur la Terre ? Pourquoi est-ce qu’il y a des mutants ? Parce que les mutants sont préparés à pouvoir communiquer télépathiquement avec ces intelligences-là, quand ils vont venir. Et ces intelligences-là vont permettre à l’Homme de développer une science très rapidement au cours des siècles pour réorganiser la société.
RG : Dans les chocs qui doivent venir, est-ce qu’on a entendu parler du troisième secret de Fatima qui a été révélé, une troisième guerre mondiale etc.?
BdM : Les secrets de Fatima, c’est toutes des choses que le Vatican ne veut pas dire au public puis ils font bien parce que ça découragerait le monde pour rien. La vie est assez dure comme elle est là, puis l’économie est assez dure… (coupure enregistrement)…
RG : On parle aussi d’une réaction matérielle terrestre tellurique ?
BdM : Ça, ça va venir après le contact entre l’Homme et l’Éther, après le contact entre l’Homme et les extraterrestres. Moi je hais ça ce mot “extraterrestre”, ce n’est pas un bon mot ça, le mot “extraterrestre”. E.T. ! (rires de BdM et du public). Les races, c’est des races, c’est des races qui nous ont donné naissance il y a plusieurs siècles, les “extraterrestres”. Alors ils ont un lien vibratoire avec nous autres très très intense. Quand le contact va se faire, ça va nous créer un choc, nous autres les Hommes sur la planète, il y en a qui vont passer à travers, il y en a qui vont être contents, il y en a qui ont hâte que ça arrive ! Mais le point n’est pas là, c’est que ça va créer un choc, et ça va changer aussi l’Éther de la planète.
RG : L’Éther, on a dit que c’est comme un champ électrique ?
BdM : L’Éther c’est un champ vibratoire, c’est un plan d’énergie qui n’est pas densifié, qui n’est pas solide comme ici. Mais c’est un champ d’énergie à l’intérieur duquel, une dimension à l’intérieur duquel le monde est très réel, il y a du monde là-dedans. Quand tu rêves, il y a du monde dans tes rêves, pourtant ils ne sont pas solides, c’est la même chose dans l’Éther. Alors l’astral, puis l’éthérique, il y a du monde ! Quand tu rêves à ta “guidoune” dans le rêve, tu la vois (rires du public). C’est un fin lui, il n’en a pas de tout ça, il joue encore avec ses trains (rires de BdM et du public).
RG : Les extraterrestres sont-ils seulement éthériques ?
BdM : Les “extraterrestres” fonctionnent beaucoup au niveau de l’Éther quand ils se déplacent. Quand ils arrivent sur leur planète, ils reprennent leur forme, mais quand ils se déplacent dans le temps, ils sont obligés de fonctionner au niveau de l’Éther, parce qu’ils se déplacent trop vite et quand ils reviennent sur le plan matériel, ils se rematérialisent.
Quand tu vois une soucoupe volante qui est arrêtée puis qui s’en va, as-tu remarqué qu’à un certain point elle disparaît, tu ne peux pas la suivre indéfiniment cette affaire-là ! À un certain point elle disparaît, elle change de dimension… Wouououppp… Elle n’est plus là ! C’est de même que ça marche. Ils ne voyagent pas dans l’espace ces gens-là, c’est bon pour nous autres !
RG : Si on en revient au terme même de la soirée, les lois de la mort et la psychologie, est-ce qu’on peut dire que, comme on dit dans l’ésotérisme : le visible est le reflet de l’invisible ?… (BdM s’allume une cigarette). Quelqu’un qui fume est le reflet de quelque chose en dedans de lui ou alors quelqu’un qui… (éclats de rires du public). Tout est en relation !
BdM : (BdM rit). Je fais exprès de fumer, ça taquine bien du monde. Un ami m’a amené un gros carton de cigarettes, parce que les gens ont des notions spirituelles, comprends-tu ? Les gens ne sont pas capables de réaliser que si tu as un certain taux vibratoire, quand bien même tu fumerais dix paquets par jour, tu transmutes tout ça, ça fait que ça ne te dérange pas, anyway !
Mais c’est bien plus important pour moi de fumer que de ne pas fumer, parce que quand je fume, ça crée des petites distorsions là-dedans (BdM rit) : “Regarde-moi ce gars là, il dit qu’il faut être conscient puis il fume, puis Richard il ne fume pas”, (éclats de rire du public et de BdM). Autrement dit, quand tu es conscient, tu peux faire bien des affaires, t’sé ! (rires du public). Ça ne change pas grand-chose, il n’y en a pas un qui a du “pot” dans la salle ? (rires du public). De quoi on parlait donc ?
RG : On parlait que les comportements…
BdM : Les quoi ?
RG: Les comportements, ce qu’on appelle la psychologie ou l’étude des comportements, c’est la psychologie humaine, est-ce qu’ils ne sont pas déjà le reflet d’un certain niveau intérieur ?
BdM : Le comportement humain reflète l’état émotif et mental de l’Homme, oui, émotif et mental, et le comportement, quand l’Homme se conscientise, change. Parce que l’état émotif et mental change.
RG : Alors quand on voit des peuples, que ce soit en Italie, suivre des processions tout habillés en noir avec les larmes aux yeux parce que la Sainte Vierge… BdM : Parce que ce sont des peuples très émotifs, très spirituels.
RG : Simplement, à regarder les comportements des peuples, on peut savoir quel est leur niveau mental ?
BdM : Oui, si vous regardez le comportement d’un peuple, vous verrez que le comportement d’un peuple c’est exactement comme le comportement d’un individu.
RG : Maintenant j’en arrive en Amérique où on donne des émissions de télévision où les enfants ou les jeunes peuvent suivre dans la télévision ou dans les discos des choses très précises, préparées. Est-ce que finalement on ne les force pas à rentrer dans un système un peu comme en Russie on le fait, on le fait mais d’une façon plus subtile ici ?
BdM : Effectivement le système, c’est le système. Il y a un système dans toutes les nations, toutes les nations sont systématisées, seulement la systématisation de l’Homme en Amérique est beaucoup moins hasardeuse pour son Esprit, pour la liberté psychologique de son Esprit qu’en Russie. Ça ne veut pas dire que le système en Amérique est plus créatif pour l’Homme qu’en Russie, ça veut dire qu’il est moins hasardeux qu’en Russie.
RG : Et si vous étiez au pouvoir, est-ce qu’il y a des choses que vous feriez à travers les émissions de télévision, les communications ?
BdM : Si j’étais au pouvoir, je créerais une relation entre la masse, le peuple et le gouvernement, une relation qui serait totalement étroite mais qui serait contrôlée par un groupe d’individus dont la responsabilité serait de répondre à la masse pour qu’il y ait un équilibre entre le haut de la pyramide et la base de la pyramide, pour pas qu’il y ait de scission.
Il faut qu’il y ait une relation, parce qu’une société c’est un organisme vivant et le sang doit aller de bas en haut et de haut en bas tout le temps, tout le temps, tout le temps. Si on regarde un peu la République de Platon ou si on regarde un peu dans l’esprit du monde, des gens, le maire Drapeau le fait ça à Montréal un petit peu, le maire Drapeau il répond au téléphone apparemment ou des lettres, les gens écrivent des lettres puis il répond aux lettres, il est paternaliste le maire Drapeau !
Puis ça, ça fait partie de sa personnalité, et ça c’est déjà quelque chose, parce que la petite personne quelque part, elle sait qu’elle peut écrire au maire puis le maire va lui répondre. C’est déjà quelque chose de positif, c’est à petite échelle, mais c’est la même chose. Au niveau du gouvernement c’est la même chose, mais ça prend une organisation, il faut que ce soit partie intégrale des structures de la société gouvernementale.
D’ailleurs un gouvernement ne devrait jamais être systématisé, ce qui tue le gouvernement c’est le système, ce qui tue la commission des écoles catholiques c’est le système, il y a trop de systématisation. Qu’est-ce que c’est la systématisation ? C’est l’incapacité à chaque individu de créativement engendrer le pouvoir de son Esprit pour le bénéfice de son travail dans la société.
Qu’il y ait des structures créatives qui puissent être changées, altérées, flexibles, transformées, ça c’est bon, parce que ça permet à un individu de constamment nourrir les structures, mais aussitôt qu’on a un système, éventuellement il se fossilise. C’est pour ça d’ailleurs j’ai déjà dit, j’ai déjà dit… C’était pour expliquer un point, j’ai déjà dit que la meilleure forme de gouvernement c’est la monarchie.
Parce que dans un pays où il y a un monarque, un vrai monarque, un vrai de vrai, un monarque qui est paternaliste qui aime son peuple, un peu comme les Incas, ainsi de suite, là, un monarque qui se promènerait dans son pays et qui verrait un pauvre, il trouverait quelque chose dans son royaume pour changer sa situation, un grand monarque, c’est ça un grand monarque ! Un grand monarque ne vit pas dans un système, il crée des structures, des structures créatives qui permettent à son peuple d’être heureux.
Alors c’est la même chose dans une société contemporaine future, c’est qu’il y aura des gens – il n’y aura pas de monarchie – mais il y aura des gens très très évolués qui seront conscients, autrement dit qui seront en rapport avec des intelligences dans l’invisible et qui ne pourront plus astralement confiner l’Homme en un système, qui seront obligés de créer des structures pour permettre à l’Homme de plus en plus d’expliquer ou d’exploiter sa créativité personnelle à quelque niveau qu’il soit dans la société, pour qu’il soit un citoyen heureux.
RG : Ce serait à ce moment-là, dans cette structure d’éviter que le hasard… BdM : Le hasard n’existe pas dans un gouvernement conscient parce qu’un gouvernement qui serait conscient, automatiquement connaîtrait la conséquence de ses actes. Alors, un gouvernement conscient par exemple qui s’intéresserait à créer des stations pour… Des stations où, par exemple, on aurait des téléporteurs, le gouvernement saurait que pour établir dans une société des téléporteurs permettant des individus de passer d’un point A dans l’espace à un autre point A dans l’espace, il faut que ces individus-là soient suffisamment évolués pour que, lorsqu’ils sont rendus dans l’autre espace, ils continuent d’exercer leur conscience créative.
Sans ça, tu finirais par une nation qui aurait des téléporteurs qui projetterait des gens dans un autre pays, des gens qui seraient totalement végétatifs. Je te donne un exemple : Supposons que dans un pays on aurait des prisonniers puis on aurait des bandits, tu les mets sur le téléporteur puis tu les envoies aux États, t’sé !… Ça ne marche pas. Tu comprends ce que je veux dire ? Il y a des lois, mais ça ce sont des lois créatives qui feraient partie du gouvernement créatif.
Et ça, on parle de ça pour le fun, mais c’est pour montrer que l’intelligence créative, elle est synthétique, elle est universelle, et elle comprend tout instantanément ; et lorsque l’Homme est dans cette intelligence-là, et qu’il travaille à organiser un gouvernement à une échelle régionale ou mondiale, automatiquement tout se fait selon les lois de cette intelligence-là, mais il faut que les Hommes ait communication télépathique avec ces plans-là.
RG : Comme le hasard final amènerait des êtres démunis de certaines capacités qu’on appelle déficients ou avec des problèmes à la naissance, vous les élimineriez de ce système ?
BdM : Dans une société supramentale où la science reste totalement sous le contrôle de l’Intelligence, les êtres qui seraient déficients seraient retournés par dématérialisation à l’astral pour être reconstruits afin d’avoir des corps subtils de meilleure qualité plus tard.
RG : Tuer en d’autres mots ?
BdM : Non ! Dématérialiser ce n’est pas tuer. Tuer c’est détruire la vie avec une émotion et une idée, tandis que dématérialiser, c’est remplir le rôle de l’Intelligence sur le plan matériel en fonction des pouvoirs de la science qui sont donnés à une civilisation par cette Intelligence, pour maintenir un équilibre constant dans la population. Ce n’est pas pareil !
RG : C’est peut-être pas dit de la même façon, mais ça donne le même résultat.
BdM : C’est parce que vous avez des émotions, si vous avez des émotions vous n’êtes pas capable de voir les nuances entre les mots. C’est pour ça que vous chicanez tout le temps. Vous faites de la psychologique puis de la philosophie sur les mots. Puis il y a une différence entre tuer puis dématérialiser.
RG : C’est comme l’autre qui meurt par sacrifice en se donnant à son dieu…
BdM : Celui qui meurt par sacrifice en se donnant à son dieu, c’est parce que c’est un “sans-dessein” (rires du public et de BdM). C’est parce qu’il est encore pris dans l’astral spirituel. Quand il sera un petit peu plus évolué, il ne se donnera pas à personne. Qu’est-ce que tu veux que je te dise… C’est de même que ça marche.
RG : C’est évident que dans des notions comme ça que vous émettez, on ne peut pas discuter ?
BdM : Non ! (rires du public). On peut parler.
RG : On risquerait de se retrouver en Sibérie tous les deux si on ne pensait pas comme vous, hein ? (rires du public).
BdM : Je ne te demande pas de penser… D’ailleurs tu ne peux pas penser comme moi, mais tu peux parler avec moi. On parle ensemble, c’est le fun. Du moment qu’on parle, c’est correct, je ne t’ai jamais demandé de penser comme moi. On parle, on échange, on peut parler ensemble ! C’est le fun. Si je ne t’avais pas, je ne pourrais pas parler, je resterais chez nous. Je t’ai, je parle.
RG : Alors parlons-en de la psychologie, où on se rend compte que finalement cette forme de psychologie supramentale nous amène à un prototype idéal de l’être ?
BdM : La psychologie supramentale, la conscience supérieure ou la conscience de l’Intelligence, c’est ça dans le fond, la psychologie supramentale c’est la conscience de l’Intelligence – au lieu de l’inconscience de l’intellect – nous amène à un niveau supérieur d’humanité, c’est-à-dire qu’elle crée chez l’Homme une mutation qui permet à son Intelligence, son ego, d’être en relation télépathique avec une autre Intelligence qui fait partie des Intelligences dans le cosmos.
RG : La race hyperboréenne qui a donné la race aryenne, un beau jour ça pourrait être la race canadienne très branchée sur le supramental de Bernard ? (rires du public).
BdM : Tu sais… Là, je vois ce qui va venir : “Bernard, il veut se lancer en politique”… ça va “toute”, parce que le monde c’est comme ça, le monde pense, le monde déduit !
RG : Le pire, c’est qu’il est aussi dangereux qu’Hitler ?
BdM : Je suis bien plus dangereux qu’Hitler (rires de BdM). Je suis encore bien plus dangereux qu’Hitler, parce que la différence entre moi puis Hitler, c’est que moi, je vois et je comprends ce que je fais, tandis qu’Hitler lui, il était assujetti aux forces astrales.
RG : Oui, mais il disait aussi qu’il voyait puis qu’il comprenait ce qu’il faisait…(rires du public et de BdM) !
BdM : Il disait ça aux Allemands.
RG : À qui vous parlez en dehors de ceux qui écoutent ici ?
BdM : Je parle à bien du monde !
RG : Ce que vous avez dit, c’est enregistré, tout ce que vous dites est enregistré ailleurs, dans un autre niveau à nous…
BdM : C’est évident, les plans sont interconnectés.
RG : Les êtres éthériques ?
BdM : Je peux dire une chose : Je ne dis rien de ce que je ne pourrais pas dire.
RG : Mais ces êtres éthériques, qu’on appelle “extraterrestres” dans l’expansion, mais qui préparent l’Homme de la sixième race font partie eux aussi d’une dualité. Bernard représente un des côtés de cette dualité, une des facettes de cette dualité ?
BdM : Les êtres conscients, non, ils ne sont pas prisonniers de la dualité. Pour être prisonnier de la dualité, il faut fonctionner symboliquement. La psychologie humaine elle est dualistique, parce que dans la psychologie il y a une polarité. Dans l’Intelligence, il n’y a pas de polarité, c’est pour ça d’ailleurs qu’un Homme qui est dans l’Intelligence, il ne peut pas penser, c’est sa sécurité. S’il fallait que je pense, je ne pourrais pas vivre. Ma sécurité c’est de ne pas pouvoir penser. Mais j’ai le pouvoir de parler. Mais je n’ai pas la mémoire de ce que je dis. Ça fait que je sais.
RG : Je ne sais pas en psychologie, comment on dirait : quelqu’un qui n’a pas la mémoire de ce qu’il dit, on dirait : il est peut-être… Il est débranché sur la réalité, il dit ce qu’il voudra, il n’est pas responsable de ce qu’il dit ?
BdM : La responsabilité de ce qu’on dit… Quand je parle moi, que je dise n’importe quoi, je parle toujours en fonction de ce qui est bon que je dise, c’est évident que je ne dis pas tout le fond de ce que je peux dire, mais il y a des choses qui ne doivent pas être dites. Mais ce que je dis, c’est pour faire comprendre aux gens que l’Homme, que la psychologie humaine doit être transmutée. L’Homme ne peut plus vivre de sa petite psychologie humaine, ce n’est plus assez !
RG : Mais parlez-moi donc de ce serpent qui, au paradis, a amené l’Homme à manger des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal ?
BdM : Le serpent symbolise l’orgueil de l’ego, la connaissance, le fruit de la connaissance, c’est le développement du mental inférieur humain, ça a coupé l’Homme automatiquement du Savoir. Alors l’Homme, à la fin de l’involution retourne à la Lumière, l’Homme retourne au Savoir, c’est ça qui se passe. Alors symboliquement, ce qui est écrit symboliquement, ça se comprend quand tu es dans ton Intelligence, c’est très simple.
L’ego de l’Homme, l’intellect de l’Homme, son panache c’est l’orgueil, l’orgueil le motive à développer de la connaissance ; la connaissance fait partie de l’exploitation sur le plan matériel du monde des sens, pour comprendre les lois de la matière et ses relations avec la matière.
Mais un jour l’Homme va être obligé d’avoir une autre intelligence, une autre mutation d’intelligence pour pouvoir regarder dans l’invisible, voir du monde là, parler avec du monde là, sortir de son corps matériel, rentrer dans la matière, rentrer dans la conscience d’un oiseau, rentrer dans la conscience d’une abeille, savoir qu’est-ce que c’est cette affaire-là, rentrer dans la conscience du minéral, changer la conscience atomique, ainsi de suite.
Alors ça demande une mutation, et automatiquement l’Homme sera dans le Savoir, l’Homme canalisera l’énergie du Savoir et l’Homme créera une nouvelle civilisation qui n’est pas polarisée, qui n’est pas prisonnière symboliquement du bien et du mal. Moi je n’ai rien contre la psychologie, je trouve que c’est un effort superbe de l’Homme du vingtième siècle, mais c’est beaucoup trop tard, la psychologie aurait dû exister sur la Terre depuis dix à quinze-mille ans.
Si la psychologie avait existé sur la Terre depuis dix à quinze-mille ans, l’Homme aujourd’hui serait un petit peu plus évolué, mais la psychologie elle a commencé à sortir à la fin du vingtième siècle, fin dix-neuvième siècle, parce qu’il y a eu des Hommes qui ont commencé à comprendre, parce que justement la religion commençait à perdre de son pouvoir, le symbolisme religieux commençait à perdre son pouvoir.
Alors tu as eu des individus, des philosophes, des psychologues qui ont commencé à penser de plus en plus créativement, mais c’est rien, ça c’est le début, c’est primitif la psychologie de l’Homme, totalement primitif. Il y a combien de psychologues dans le monde qui sont capables de rencontrer une personne qui est déficiente mentalement ou qui est en dépression, ou qui est folle, ou qui souffre dans son Esprit, et qui sont capables de communiquer directement avec l’astral pour briser le lien astral sur cette personne-là pour la rendre saine ? Il n’y en a pas gros !
Alors la psychologie un jour va atteindre son niveau de maturité, elle n’a pas atteint son niveau de maturité encore, la psychologie cherche à être mécaniste, elle cherche à être aussi précise que la science, que la physique ou que la chimie, puis elle peut devenir très précise la psychologie. Mais non pas selon le barème des exigences méthodiques ou méthodologiques de la science cartésienne physique et chimie.
La psychologie c’est la science de l’Esprit, puis la science de l’Esprit c’est très précis, mais pour que l’Homme ait la science de l’Esprit, il faut qu’il puisse communiquer avec l’Intelligence. Tu communiques avec l’Intelligence, ils vont te dire qu’est-ce que c’est que l’Homme, ils vont t’expliquer le gars là, il va te dire… ba ba ba ba ba… Ils connaissent tout, ils savent tout.
Nous autres, il faut qu’on devienne, les Hommes, des canals. On doit devenir un canal au lieu d’être fermés sur nous-autres mêmes, il faut qu’on soit un canal ouvert à cette énergie-là. À ce moment-là, elle passe cette énergie-là dans son temps, puis éventuellement elle nous ajuste, elle nous ajuste, elle nous ajuste, parce que notre cerveau c’est un radio. Mais il faut que l’Homme soit émotivement et mentalement changé, transformé, pour subir ça, sans ça il craquerait. Alors l’Intelligence est trop intelligente pour détruire l’Homme, elle attend.
RG : La radio parle bien, parle autant à l’autre bout, à l’émetteur, il y a quelqu’un dans le studio qui parle bien ?
BdM : Très juste, très très juste, très juste.
RG : Mais ça serait peut-être intéressant le mois prochain de se rencontrer pour parler de ceux qui sont dans les émetteurs, dans différents postes de radio, et une radio ici qui parle bien à l’autre bout reçoit son information de qui exactement, dans les forces du monde de l’éthérique ?
BdM : Ça fait partie de son expérience de le savoir, c’est ça qui est si important. Un Homme qui est en communication… D’abord, tous les Hommes sont en communication avec les plans. Ça, on ne le réalise pas, c’est parce qu’on a une psychologie subjective, mais un Homme éventuellement doit savoir avec qui il parle dans l’astral, avec qui il parle, avec qui il est en communication dans le mental.
Mais une fois qu’il sait avec qui il est en communication, là il est bien dans sa peau, il est relax. Mais il faut que l’Homme sache avec qui il est en communication. Pour qu’il sache avec qui il est en communication, et bien le savoir, il faut qu’il ait du discernement, puis du discernement ça se développe lentement, lentement, lentement, lentement.
On a besoin sur la Terre d’une nouvelle psychologie, d’une psychologie créative d’une psychologie informative et non plus d’une psychologie normative ; la psychologie normative, ça ne sert à rien à l’Homme, parce qu’elle maintient constamment la difformité psychologique subjective de l’émotion et du mental dans la société, elle ne crée pas d’évolution, elle peut créer une progression, elle peut stabiliser les forces sociales mais elle ne crée pas, elle ne transforme pas l’Homme, elle ne le rend pas supérieur, l’Homme, elle ne le rend pas supérieur à ce qu’il était.
RG : Vous qui parliez tant de cette énergie qui va travailler sur les neurones de l’être humain, n’endossez-vous pas un peu les recherches faites par les Allemands ou par les Américains au Vietnam sur le cerveau humain avec des électrodes, puis tout le kit, pour voir si l’Homme ne pourrait pas développer plus que 10% de son cerveau ?
BdM : L’Homme peut et doit, et l’Homme devra développer plus que 10% de son cerveau, mais ce ne sont pas des machines qui vont faire développer le cerveau de l’Homme, c’est l’Esprit qui doit faire vibrer les neurones de l’Homme. Si la science commence à taponner avec les neurones de l’Homme, on va finir par des vrais yoyos puis des vraies machines, puis des gens totalement déformés.
La science aujourd’hui n’est pas suffisamment intelligente pour pouvoir travailler avec du matériel aussi subtil que les neurones de l’Homme, parce qu’il faut comprendre que toute matière, surtout les neurones, surtout le biologisme dans l’Homme, est sous-tendu par de l’Esprit. Alors l’Homme ne peut pas se permettre de travailler avec ces énergies-là sans réellement savoir, connaître les conséquences de sa science, c’est très dangereux, c’est très dangereux. Et il y a des scientistes aujourd’hui qui y pensent deux fois avant de commencer à travailler dans ces zones-là.
RG : Le clonage ?
BdM : Le clonage c’est un exemple, c’est un exemple ! D’ailleurs le clonage, il n’y en aura pas, je l’ai déjà dit, le clonage il n’y en aura pas tant que le nouveau cycle ne sera pas arrivé. Il n’y en aura pas de clonage. D’abord, pour créer un clone, il faut pouvoir stabiliser la forme éthérique de l’Homme, puis il n’y a pas de science aujourd’hui, vous n’êtes pas capables aujourd’hui de projeter sur un écran, le corps éthérique de l’Homme.
Alors pour créer du cloning, il faut pouvoir projeter d’abord le corps éthérique d’un Homme sur un écran, le mesurer, l’irradier ce corps-là, ensuite le réduire, détruire sa multidimensionnalité pour l’amener à un point, puis là, le faire rentrer dans un champ de force qui est créé par cette science-là, pour qu’il puisse parfaitement reproduire tous les aspects de l’Homme, et non pas simplement les aspects que la science, que les gouvernements ou les politiciens voudraient avoir pour leur propre bénéfice personnel.
Le clone dans le cosmos, l’être qui est cloné dans le cosmos, c’est un serviteur des êtres conscientisés. Le clone c’est le produit d’une science très avancée ; dans le clone il n’y a pas d’âme, il y a simplement de l’énergie, mais l’énergie elle est sous le contrôle d’êtres très évolués. Sans ça, ça serait la destruction, ça serait des robots, ça serait des machines de guerre.
Non ! On est des enfants, on est ignorant totalement, on est absolument ignorant et on va être absolument ignorant tant qu’on n’aura pas le contact télépathique avec l’Intelligence, et tant qu’on sera affecté, influencé à notre insu par le biais d’une psychologie normative par des forces qui sont astrales ! Ça, c’est la condition de l’involution. Et l’évolution nous montrera des jours autres et aujourd’hui le travail est commencé sur la Terre parce que les mutants sont déjà là, et il n’y a rien qui peut arrêter ça. Ça ne s’arrête pas la mutation, c’est créé par les forces cosmiques. FIN.
mise à jour le 22/06/2024