RG-14 Les béatitudes
“RG : Bernard de Montréal, pouvez-vous nous expliquer pourquoi certains enseignements comme celui des Béatitudes, dans des termes aussi simples, sont si importants, puisque paraît-il, toute la chrétienté va essayer maintenant de, j’allais presque dire de survivre, en appuyant son enseignement sur les Béatitudes ? Et vous …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Richard Glenn (RG) : Bernard de Montréal, pouvez-vous nous expliquer pourquoi certains enseignements comme celui des Béatitudes, dans des termes aussi simples, sont si importants, puisque paraît-il, toute la chrétienté va essayer maintenant de, j’allais presque dire de survivre, en appuyant son enseignement sur les Béatitudes ? Et vous savez maintenant, vous savez aussi le contenu des Béatitudes, pourquoi ce message qui est pourtant si simple – qui revient à dire qu’aux gens simples appartiendra le ciel – soit si important pour qu’on mise toute la chrétienté ?
Bernard de Montréal (BdM) : Alors le message est important parce que d’abord, le message est occulte. Il est occulte dans le sens que le Christ était supramental, il avait une conscience cosmique, et tout ce qu’il disait, il le disait en vertu de certains principes qui sont liés à la loi unique, des principes qui sont directement le résultat d’une compréhension totale des lois de vie. Et étant cosmique, étant éternel, étant ultimement immortel, le Christ pouvait, avec sa pensée créative, générer des formes de pensées et organiser un mental pour la perception des masses, la perception des gens, au cours des siècles, qui demeurait inviolable, c’est-à-dire que la loi est inviolable.
Et les termes qui étaient employés dans ces moments de conditionnement de l’esprit humain, étaient des termes très simples, mais étaient aussi des termes voilés dans ce sens que le Christ savait très bien que ce qu’il disait ne pouvait pas être vécu. Il pouvait être appliqué mais il ne pouvait pas être vécu, parce que pour vivre, pour que soit vécu un texte ou l’expression d’une loi universelle, il faut que l’Homme soit arrivé dans son évolution à une réorganisation de son mental, afin de pouvoir comprendre ce qui se cache derrière le voile de l’intellect, derrière les mots.
D’un autre côté, ce qu’il disait pouvait être appliqué dans la vie, et c’est ce qui est devenu la fondation des principes humanitaires religieux de la chrétienté. Lorsque le Christ parlait, il ne parlait pas en connaissance de cause, il parlait en relation avec la cause originale de l’évolution, avec les principes de base de toute réorganisation de l’esprit humain, il parlait en relation avec une intelligence qui n’était pas conditionnée par l’ordre de notre monde matériel, il parlait dans le cadre d’un savoir total, et la loi qu’il expliquait avec des mots devenait pour lui dans l’avenir une réalité, dont les Hommes, en ces temps-là, ne pouvaient pas réaliser.
C’est pour ça que la chrétienté telle que nous la connaissons, telle que nous l’avons connue au cours des siècles s’épanouira une fois que l’Homme aura été transmuté. Avec la transmutation, la réorganisation mentale de l’Homme, la compréhension supérieure de son mental, l’exécution parfaite dans la loi de l’action de tous les mouvements de vie, permettront à l’Homme d’exercer sur le plan matériel et d’exécuter la loi qui était connue dans ces Béatitudes.
Alors dans les Béatitudes, il y a deux phases, il y a la phase historique, il y a la phase contemplative qui est aussi une phase historique et il y a la phase cosmique, la phase de mutation, il y a la phase de la lumière, et cette phase n’est pas encore totalement commencée dans ce sens qu’elle n’est pas encore directement liée à l’évolution matérielle, scientifique, cosmique, philosophique et intellectuelle de l’Homme.
RG : Alors n’y a-t-il pas un risque évident là, pour que la chrétienté d’aujourd’hui s’engage dans ce sens-là en disant : On va essayer de voir les fruits et on va essayer de cultiver l’arbre qui donnera ces fruits-là ! Autrement dit, dans les Béatitudes, on dit : Si tu es de telle sorte d’Homme, tu seras fils de Dieu, si tu es telle sorte d’Homme, tu profiteras du ciel, si tu es telle sorte d’Homme, tu auras tel attribut, telle récompense. Et la chrétienté maintenant va essayer de s’engager dans le sens inverse, c’est-à-dire, voici les fruits, cultivons l’arbre. Soyons miséricordieux, soyons reconnaissants envers la justice, etc.
BdM : Oui mais la chrétienté, le corps professoral de la chrétienté, le corps éducatif de la chrétienté, le corps théologique de la chrétienté, ceux qui pensent la chrétienté, ceux qui essaient de l’ajuster aux différents modes d’évolution psychologique et philosophique de l’humanité au cours des siècles, cette chrétienté-là est une chrétienté pensante. C’est une chrétienté humaine. Ce n’est pas une chrétienté cosmique, alors automatiquement les efforts spirituels et les efforts religieux de cette chrétienté, font partie de l’évolution spirituelle de l’humanité, mais la chrétienté qui viendra, ce ne sera plus une chrétienté, ce sera une conscience universelle dans le Christ.
La chrétienté telle qu’elle est aujourd’hui, telle qu’elle est vécue, telle qu’elle a été vécue pendant des siècles, était une chrétienté sociale, était une chrétienté qui avait un rôle à jouer sur le plan politique, sur le plan historique, sur le plan des peuples, sur le plan de l’évolution des nations.
Tandis que la chrétienté qui viendra, la chrétienté universelle, ne sera pas une chrétienté qui aura un rôle à jouer sur le plan évolutionnaire des peuples, mais ce sera un état d’esprit qui permettra à l’Homme de contrôler la matière et d’élever l’esprit des masses afin de permettre éventuellement aux masses d’atteindre ce même niveau de conscience, et de communiquer éventuellement avec les intelligences, les races supérieures de la galaxie qui ont pour charge, dans le cosmos, ce que la chrétienté a pour charge sur le plan matériel physique.
Alors quand on parle de chrétienté, il faut considérer deux aspects de la chrétienté, il faut considéré l’aspect historique qui est dominé par les pensées humaines, qui est conditionné par le fardeau du karma humain, et la chrétienté universelle qui, automatiquement, devient pléonasme, parce que si on parle de chrétienté universelle, on emploie le terme universel qui est un terme continu, qui est un terme complet et on y ajoute un concept chrétien qui implique aussi la personnalité radiante d’un Christ qui est déjà universel.
Alors de parler d’une chrétienté universelle, c’est un pléonasme, il s’agit éventuellement de parler de l’universalité de la conscience humaine, et l’universalité de la conscience humaine est une version chrétienne des rapports totaux entre l’Homme et le cosmos, mais que l’Homme aujourd’hui ne peut pas vivre parce que l’Homme aujourd’hui est inconscient.
RG : La première des Béatitudes pourtant est sans équivoque : Bienheureux les pauvres d’esprit, car le Royaume des cieux leur appartient.
BdM : Alors, je viens de dire qu’il y a deux phases dans la chrétienté, il y a une phase occulte, il y a une phase future, il y a une phase qui est liée à la transmutation de l’Homme et il y a une phase historique, psychologique et philosophique. Alors, ce que vous me dites, ce que vous me donnez est le matériel psychologique qui se rapporte dans les deux occasions.
Il se rapporte dans la phase historique, effectivement, tous les gens, les peuples, les nations, les prêtres, les Hommes ont essayé de vivre par ces préceptes chrétiens et ont manqué leur coup, mais ils ont quand même progressé un petit peu. Et il y a la phase cosmique, qui va venir, que l’Homme ne connaît pas, que l’Homme connaîtra, qui est totale, et qui permettra à l’Homme un détachement total de la forme vertueuse des mots, pour le faire pénétrer dans la conscience totale de l’organisation matérielle de son énergie, qui lui permet d’activer ce qui est réel dans les mots, mais de dépasser l’illusion spirituelle qui est dans les mots aussi.
Je vous donne un exemple, on dit : “Bienheureux les creux – quelque chose comme ça – bienheureux les simples d’esprit”, alors effectivement, “bienheureux les simples d’esprit”, c’est un terme qui est réel sur le plan universel ; sur le plan humain, psychologique, historique, il faut faire attention, parce qu’il y a des peuples, il y a des organisations qui vont se servir des simples d’esprit pour la création d’une basse politique de puissance.
Alors on dit… C’est bien beau de dire aux gens : “Soyez patients, tout s’arrange, Dieu va s’occuper de tout… bababa”… Ce qu’on a fait là… Bon, ce que Nietzsche a voulu défaire au dix-neuvème siècle. Bon, ça c’est un côté. Mais quand on parle de “simple d’esprit”… Moi, je suis un simple d’esprit. Alors je suis simple d’esprit parce que je n’ai pas d’orgueil spirituel, je suis simple d’esprit parce que je n’ai pas d’orgueil intellectuel, c’est ça un simple d’esprit.
Un simple d’esprit, c’est un Homme qui peut écouter ce qui vient à lui d’un autre monde, d’un autre plan, et qui réussit éventuellement à organiser sa vie en relation avec les préceptes fondamentaux universels de cet enseignement. Alors effectivement, pour pouvoir recevoir cette information, cette énergie, cette vibration, il faut être un simple d’esprit, parce que si on n’est pas simple d’esprit, on ne l’accepte pas. Alors, “simple d’esprit” ça veut dire un être qui n’est pas lié, qui n’est pas façonné par l’orgueil intellectuel, ça c’est un simple d’esprit.
Alors si vous êtes dans cet état, vous êtes simples d’esprit. Les gens qui sont dans cet état sont simples d’esprit, mais, je parle toujours des mots, les Hommes emploient les mots à toutes les sauces, alors c’est évident qu’un esprit machiavélique qui va se servir du terme “simple d’esprit”, ou un esprit tel qu’Hitler qui va se servir du mot “simple d’esprit”, ils vont s’en servir à leur façon, du mot “simple d’esprit”.
Il ne s’agit pas d’être emprisonné dans la forme, mais de bien comprendre ce que veut dire le terme “simple d’esprit”. Et “simple d’esprit” veut dire avoir l’esprit humain ouvert pour pouvoir recevoir de la connaissance des autres plans de l’évolution afin d’éclairer notre vie personnelle. Ça, quand tu as ça, tu es simple d’esprit.
RG : Quand on parle du Christ, on parle souvent du Christ qui a guéri des malades, guéri des problèmes physiques autant que des problèmes moraux. Il y a un point qui me touche de près, parce que c’est un peu sensationnalisme sur les bords, c’est lorsque le Christ agit sur les malades en Esprit justement, car a-t-il déjà dit, le seul péché qui ne sera pas pardonné, c’est le péché de l’Esprit. Il rejette Belzébuth de certains possédés. Qui sont ces entités qui viennent travailler sur l’ego de l’être humain, qui viennent travailler sur la fondation même de l’être humain, qu’on appellera Satan, qu’on appellera Belzébuth, qu’on appellera le démon, le diable ?
BdM : À la dernière conférence et dans les séminaires, j’ai parlé de ça. J’ai dit que l’Homme ne connaît pas, ne comprend pas la constitution des mondes invisibles, l’Homme connaît un petit peu la constitution de son monde matériel, dans ce sens qu’il peut avoir une compréhension assez terminale de ce monde-là. Mais en ce qui concerne les plans invisibles, l’Homme n’a aucune compréhension de ces mondes-là.
Il ne peut pas juger directement de la valeur psychologique qui détermine les rapports entre son Esprit et des esprits qui sont sur d’autres plans. Et c’est justement à cause de cette incapacité que l’Homme, surtout l’Homme moderne, est en danger de violer les lois de la vie sans en être conscient ; et ça, c’est dangereux parce que les autres mondes, les entités, les gens qui meurent et qui vont sur les autres plans, ils ont la capacité de communiquer avec l’Homme.
Et ceux qui s’occupent de communiquer avec l’Homme, en général, sont des gens, des ego qui manquent de compréhension, qui manquent de ce que vous appelez la lumière pour comprendre la dimension dans laquelle ils sont, pour comprendre qu’ils sont prisonniers du temps, pour comprendre les lois qui leur permettraient de sortir de ces zones de temps, afin de se libérer et d’aller dans d’autres champs d’énergie qui leur permettraient d’évoluer sur ces plans-là comme ils peuvent le faire sur la planète Terre.
Alors ce qu’ils font, ils se mettent en communication avec un Homme ou une femme qui est réceptive à leurs vibrations. L’Homme ne le sait pas, la femme ne le sait pas et la première chose qu’on sait, c’est que ces personnes reçoivent de l’intelligence ou de l’information que j’appelle, entre parenthèses, négative ; négative dans ce sens que c’est de l’intelligence qui retarde l’évolution de l’individu, qui rend sa vie sur le plan matériel plus pénible, mais qui aide l’évolution de l’ego ou de l’autre intelligence qui est sur les autres plans.
Alors ces intelligences-là sont affectées par des forces aussi, et ils sont sous le contrôle de certaines lois, et les lois qui affectent leur intelligence, leur comportement psychologique à l’extérieur du temps humain, mais à l’intérieur du temps universel, font partie de ce que vous appelez communément les forces sataniques ou les forces lucifériennes.
Alors l’Homme est en danger devant ces forces parce que l’Homme n’a pas le pouvoir de se protéger contre ces forces. Effectivement, il y a des gens qui vont dire : “Bon, ben, je me protège, je fais ci, je fais ça”. Ceux qui disent : “Je fais ci ou je fais ça”, je me protège, ils le font parce qu’ils peuvent le faire. Mais il y a des gens qui ne peuvent pas le faire et même s’ils essaient de se protéger, ils sont incapables de se protéger.
Il y a des raisons pour ça, il y a des ouvertures d’énergie, il y a des réseaux d’énergie qui sont ouverts et qu’eux ne peuvent pas fermer par eux-mêmes, parce qu’ils n’ont pas la connaissance des lois de l’énergie, ils n’ont pas la connaissance des lois des réseaux, alors automatiquement ils souffrent de ces interférences et ils sont affectés sur un plan chrétien, par les forces sataniques. Les forces sataniques ne s’occupent pas directement de l’Homme, elles s’occupent de l’involution ou de l’évolution de l’Homme.
Mais ces ego qui sont sur les autres plans s’occupent directement de l’individu, de l’Homme, parce que c’est avec l’Homme qu’ils ont des rapports étroits, et l’Homme doit connaître l’existence de ces intelligences. Et il y a seulement une façon de les connaître, ces intelligences, et d’en connaître les raisons de rapport avec elles, c’est de comprendre le mécanisme, le fameux mécanisme de la pensée que personne ne comprend.
Quand je dis que l’on ne pense pas, que ce n’est pas l’Homme qui pense, que derrière la pensée humaine, il y a une autre pensée universelle, que de cette pensée universelle sont issus deux courants : un qui est l’intelligence négative et un qui est l’intelligence positive ; quand je dis que la plupart des Hommes fonctionnent, les Hommes de bonne volonté – qu’on appelle les Hommes de bonne volonté – fonctionnent avec le courant d’énergie d’intelligence positive, mais il y a des Hommes aussi qui fonctionnent avec le courant d’énergie négative, c’est une polarité ! Et le mental inférieur de l’Homme est un corps polaire, il y a une polarité.
Alors tous les Hommes sont susceptibles de recevoir de l’intelligence négative ou de l’intelligence positive – ce que vous appelez des pensées positives ou des pensées négatives – et à un certain moment, l’Homme doit être capable de savoir d’où viennent ses pensées, surtout si ce sont des pensées négatives et d’éliminer la correspondance vibratoire qui existe entre lui et ces intelligences qui sont sur les autres plans.
Alors c’est là que commence le niveau de la grande psychologie universelle de l’Homme, où il en arrive éventuellement à se libérer des courants d’énergie négative et tendre vers les courants d’énergie positive pour éventuellement sortir de la polarité du mental inférieur et travailler directement avec le mental supérieur. Alors le Christ faisait ça, parce que le Christ connaissait ces lois !
Alors automatiquement, s’il y avait des gens qui étaient possédés ou qui souffraient d’une relation personnelle, psychologique, souvent karmique, avec des entités qui étaient sur les autres plans, et qui se servaient de leur intelligence pour leur propre évolution, à ce moment-là le Christ se servait de son pouvoir de connaissance pour éliminer ces intrus et permettre à l’individu de continuer une vie normale à l’intérieur de son propre karma personnel.
RG : Ces intelligences rejoignent l’être humain à différentes époques pour l’évolution générale, on peut remarquer qu’à l’époque du polythéisme, les dieux sont presque toujours à l’image d’êtres humains, des Surhommes, on les voit dans la Bhagavad-Gita, on le voit dans le polythéisme des Grecs ou ailleurs. Après cette grande époque qui est très ancienne, on arrive au monothéisme, que ce soit le christianisme, le judaïsme ou l’islamisme. Qu’est-ce qui s’en vient, maintenant qu’on a connu le monothéisme ?
BdM : La période polythéiste était une période ou l’âme humaine était très astralisée, alors l’âme humaine étant très astralisée avait besoin de plusieurs formes d’expression de son devenir cosmique en elle, mais le mental humain n’était pas assez développé, la connaissance était dans les mains de quelques initiés, et les peuples étaient forcés d’attiser en eux le feu de la réalisation à un niveau astral, en manifestant dans leur culture, dans le cadre culturel de leur vie, des impressions psychologiques qui servaient à supporter le fardeau de la vie. Alors on avait le polythéisme à toutes les sauces.
Ensuite est venu la période monothéiste. La période monothéiste c’était la période ou l’Homme commençait à devenir intelligent, c’est-à-dire la période ou l’Homme commençait à développer la philosophie, la période ou l’Homme commençait à réaliser qu’il y avait en lui-même un Dieu. Mais il réalisait qu’il avait en lui-même un Dieu, parce qu’on lui disait qu’il y avait un Dieu ! Si on ne lui avait pas dit qu’il y avait un Dieu, l’Homme ne l’aurait pas réalisé, parce que l’Homme était encore trop isolé du cosmos. L’Homme n’avait pas la centricité qui lui permettait d’accéder à des vérités universelles sans passer par le biais d’un enseignement quelconque.
Et dans l’avenir qui viendra, lorsque l’Homme aura atteint le niveau, le stage de la centricité, où l’Homme sera capable de dialoguer avec les intelligences universelles, où l’Homme sera capable par lui-même de confronter son intelligence avec les intelligences universelles, lorsque l’Homme sera capable de comprendre toutes les lois du cosmos, et de réaliser en vérité que toutes les lois ne font qu’une, à ce moment-là l’Homme réalisera qu’aussi le monothéisme est une façon arbitraire de développer le principe de la suprématie de l’Esprit dans l’Homme.
Une fois que l’Homme aura compris que la suprématie de l’Esprit dans l’Homme est un diapason vibratoire qui lui permet d’établir des relations d’énergie entre le cosmique et lui-même, à ce moment-là, il pourra renverser le monothéisme et ne plus s’attirer, ne plus vibrer à la conception unique d’un Dieu, mais de partager avec la hiérarchie les différents mondes de lumière qui existent afin de se servir des énergies qui existent dans le cosmos, et de retravailler l’essence divine qui existe dans toutes les galaxies.
À ce moment-là l’Homme sera créateur et l’Homme sera en relation parfaite avec ce qu’il appelle le divin, mais le concept d’un Dieu, le concept unique d’un Dieu ne sera plus égal à la portée de son intelligence, parce qu’il aura déjà dépassé la capacité de penser. Et une fois que l’Homme cesse de penser, il n’a plus besoin de support psychologique pour entrer en transe vibratoire en relation avec son émotionnel, il est capable de supporter l’isolation cosmique et de rentrer en faveur totale avec lui-même ; ce qui lui permet d’entrer en faveur totale avec ses atomes, et de redistribuer dans le cosmos l’énergie dont il a besoin, afin de procréer comme les entités dans le cosmos idéal le font.
On doit repenser la réalité, on doit repenser la vertu, on doit repenser la religion, on doit repenser les grands concepts philosophiques parce que les grands concepts philosophiques font partie de l’évolution de l’Homme mais ils font partie aussi de l’involution de l’Homme. Lorsque l’Homme sera dans l’évolution, il ne pensera plus, alors il saura. Quand il saura, il n’aura plus à penser et quand il n’aura plus à penser, il saura. C’est un cercle vicieux, mais c’est un cercle vicieux qui projette en lui-même une forme constante d’énergisation de son mental et qui le projette où il veut éventuellement lorsqu’il a la volonté et la capacité de se servir de ses propres forces, qui sont les forces de son âme.
RG : Que dire de ces enfants de la lumière ?
BdM : Les enfants de la lumière sont ou seront les gens qui auront accès à la transmutation du corps matériel. Ce sont ceux qui pourront connaître et converser avec les Intelligences supérieures, ce sont ceux qui connaîtront leur âme, qui verront leur âme, qui pourront se servir de l’énergie de leur âme pour transmuter l’énergie. Ce seront ceux qui pourront voyager dans le temps, ce seront ceux qui auront le pouvoir de discuter, de parler sur un plan d’égalité avec les races d’outre-espace, ce seront ceux qui auront le pouvoir sur la matière minérale, ce seront ceux qui auront le pouvoir sur la matière végétale, ce seront ceux qui pourront créer de nouvelles formes animales, ce seront ceux qui pourront influer sur l’Esprit de l’Homme.
Et ce seront ceux qui créeront une nouvelle civilisation, mais dans l’invisible de la planète Terre, mais qui auront le pouvoir de revenir sur le plan matériel, physique, s’ils le veulent ; ils seront libres, ils auront la disponibilité totale de se servir d’eux-mêmes pour travailler avec la hiérarchie dont ils ont besoin, la lumière, pour être guidés dans les voyages dans l’espace, et dont ils font partie et avec laquelle éventuellement ils seront initiés totalement, ce que j’appelle la fusion.
RG : Il est plus facile actuellement de faire le mal que de faire le bien, se peut-il qu’un jour il sera plus facile de faire le bien que de faire le mal ?
BdM : C’est plus facile de faire le mal aujourd’hui que de faire le bien, parce qu’aujourd’hui le mal a une plus grande influence sur l’Homme que le bien. Mais lorsque le bien aura une plus grande influence sur l’Homme que le mal, l’Homme fera le bien. Mais faire le mal et faire le bien, ça équivaut à la même chose, c’est karmique, que vous fassiez le bien ou que vous fassiez le mal c’est karmique. Lorsque l’Homme est muté, il ne fait ni le bien ni le mal. Il fait ! Tant que vous faites le bien, tant que vous faites le mal, vous êtes dans l’inconscience. Quand “vous faites”, vous n’êtes plus sujet aux lois karmiques.
RG : Et ces lois karmiques, est-ce qu’elles lui sont imposées par l’extérieur ou est-ce qu’il ne se les crée pas lui-même, il se crée son propre enfer, il se crée son propre ciel, et bienheureux les faibles en esprit, car pour eux le ciel existe ?
BdM : Les lois karmiques sont des lois d’organisation de la lumière, elles font partie des lois cosmiques ; si le karma n’existait pas, à ce moment-là il y aurait un déséquilibre total dans l’universel, alors les lois karmiques sont des lois nécessaires pour engendrer de nouvelles vibrations. Alors au fur et à mesure que l’Homme évolue, il engendre de nouvelles vibrations. Mais il engendre de nouvelles vibrations en passant par un retour à la fermeture de son esprit, ce que j’appelle le “blanc de mémoire”.
Alors il revient sur un plan matériel, il a oublié ses antécédents, mais il a choisi un plan de vie qui constitue un projet idéal pour la reformulation d’un autre traité avec la vie, ce que vous appelez “l’expérience”, et ça, ça s’accumule pendant des siècles, et des siècles, et des siècles. Une fois que l’Homme a compris les lois, les leçons, à ce moment-là il peut comprendre la vie, et lorsqu’il comprend la vie, il n’a plus rien à apprendre, c’est évident !
Si vous comprenez vos leçons, vous n’avez plus rien à apprendre, à ce moment-là il peut commencer à faire un travail d’enseignement ou un travail d’instruction, quelque part dans le cosmos, pour aider les races ou pour aider les humanités qui sont en évolution et qui ont besoin d’aide, parce qu’elles sont retardées par un karma qui est trop pénible. Mais tant que l’Homme pense faire le bien ou qu’il s’occupe de faire le bien, ou qu’il s’occupe de faire le mal, c’est parce qu’il n’est pas conscient. Quand on est conscient on ne s’occupe pas de faire le bien ou de faire le mal, on fait.
RG : Pour prendre des leçons de vie, de vie en vie, si on peut dire, pourquoi c’est la méthode qu’on utilise pour l’être humain ? Est-ce qu’il ne pourrait pas y avoir d’autres façons, d’autres approches pour que l’être humain développe en lui les connaissances, qu’il n’ait pas à revenir vivre de vie en vie ?
BdM : Oui, mais ça, ça aurait nécessité un autre plan de vie.
RG : C’est que tout le problème vient du départ. L’être humain vivait dans un paradis…
BdM : Non, non, non ! Le problème vient du fait que l’Homme… Que le temps existe. Le problème de l’Homme c’est le temps, ce n’est pas le bien, le mal. Le bien et le mal, c’est le problème secondaire de l’Homme ; le problème original de l’Homme c’est le temps. Alors le temps a été créé avec le renversement de la galaxie, alors c’est le renversement de la galaxie qui a créé la polarité dans tous les corps humains.
Si la polarité n’existait pas dans l’Homme, il serait capable de se dématérialiser, il serait capable de pénétrer dans la matière et de sortir de son corps, il aurait une liberté totale, mais le temps a figé l’Homme dans son enveloppe physique et sur les autres plans ; et lorsqu’un Homme est fixé sur un plan matériel, il y a toujours un espoir d’évolution parce qu’il a quand même la capacité d’organiser sa vie en relation avec des principes qui sont donnés par des initiés ou ces gens-là.
Mais lorsque l’Homme est sur les plans invisibles et qu’il est fixé dans le temps, ce n’est pas un cadeau ! Les morts, les gens qui meurent, ce n’est pas un cadeau ! S’ils ont un bon karma, si ce sont des êtres évolués, s’ils meurent et qu’ils voient la lumière, autrement dit s’ils font l’expérience d’une mort qui est assez avancée, à ce moment-là, ça vaut la peine, ça vaut le coup, ils peuvent continuer, ils ont des points de référence.
Mais s’ils meurent et qu’ils tombent dans des régions sombres, et qu’ils sont affectés par le magnétisme luciférien ou satanique, ces gens-là peuvent passer des longues périodes dans la noirceur et à ce moment-là ils sont totalement dépourvus d’aide, et c’est pour ça qu’ils ont besoin de l’Homme, parce qu’ils sont les frères de l’Homme.
RG : Ils sont issus eux-mêmes de l’Homme…
BdM : Ils sont issus de l’Homme, ils font partie de l’Homme, mais c’est avec le temps que l’Homme a commencé la débandade. S’il n’y avait pas eu de temps, à ce moment-là, aujourd’hui notre civilisation serait différente, et on serait comme des races d’outre-espace, on fonctionnerait en relation avec la lumière.
Mais ça a été voulu que l’Homme fasse l’expérience du temps, parce que les forces sataniques ont décidé que le temps était la meilleure mesure, pour eux, de déterminer s’ils étaient capables dans le cosmos, d’évoluer avec une civilisation terrestre ; et ils se sont aperçus qu’ils ne peuvent pas évoluer avec une civilisation terrestre parce que les forces de la lumière sont trop puissantes et qu’éventuellement les forces de la lumière doivent, à un certain moment, trancher la question et permettre à l’Homme d’évoluer par lui-même… Parce que l’Homme est trop faible.
Le but original des forces satanique c’était d’évoluer avec l’Homme, ils voulaient évoluer avec l’Homme – comme ils avaient été chassés, ce que vous appelez « chassés » dans votre langage émotif là – comme ils ont été chassés du paradis, ils avaient besoin d’évoluer, alors l’Homme leur permettait d’évoluer. Et on retrouve ce même phénomène chez les ego qui contactent les individus, ça fait partie du même processus. Mais ils se sont aperçus qu’ils ne pouvaient pas évoluer avec l’Homme parce que l’Homme est protégé, et l’Homme est protégé parce que l’Homme a une âme, c’est pour ça qu’il est protégé.
Et à part ça, il y a le Christ qui est venu ! Si le Christ n’était pas venu, là on serait dans de beaux draps, mais il est venu ! Et une fois que… Quand un être comme le Christ vient sur le plan matériel, c’est final ; les forces sataniques, éventuellement doivent se retirer, quitte à revenir plus tard, ils ont la chance de revenir plus tard, les cycles d’évolution continuent. Mais au moins, l’Homme a une chance de se repérer, et lorsqu’il se repère, à ce moment-là il y a une évolution.
RG : Oui, parce qu’on laisse entendre qu’après le retour du Christ, il y aura une période ou la bête sera inaccessible, l’Homme sera inaccessible à la bête pendant un jour, un demi-jour, mais qu’après, ça peut revenir, ça peut reprendre encore, le bal va repartir ?
BdM : Oui ça va revenir, parce que les Hommes sont cons, ça va revenir parce que les Hommes aiment la matière, les Hommes aiment… (coupure enregistrement)…
RG : On a l’impression à t’entendre Bernard, que l’être humain n’est pas – l’être humain qu’on imagine en psychologie ou autrement, en biologie – l’être humain est quelque chose qui n’est pas nécessairement le corps humain ?
BdM : L’être humain est multidimensionnel, il est multidimensionnel, on s’imagine qu’on est ce qu’on est, c’est rien ça, c’est le plan le plus bas de notre réalité, on est multidimensionnel, et tout est magnétique, tout est énergie. C’est pour ça que c’est si important à l’Homme, éventuellement, d’être fusionné. Alors, lorsque l’Homme est fusionné, les cycles d’évolution et d’involution, il n’y en a plus, parce qu’il est fusionné. Quand tu es fusionné, tu es bien, mais tant que tu n’es pas fusionné tu as besoin d’aide de quelque part, il faut que ça vienne de quelque part. Ceux qui te le donnent, ben, il faut qu’ils sachent, tu n’achètes pas ça chez Steinberg’s !
RG : Lorsque l’être humain perd son corps, il est encore être humain malgré tout ?
BdM : Lorsque l’être humain perd son corps… Pourquoi perdre son corps, il ne perd pas, il transmute ! Vous autres vous ne voulez pas perdre, vous voulez perdre, vous avez peur de perdre, c’est tout dans vos mots, tu ne perds rien, tu transmutes, tu dématérialises, tu te rematérialises ; ton intérêt pour ton corps, ça n’existe plus cet intérêt-là. L’intérêt que l’Homme a pour son corps, c’est l’intérêt de sa personnalité ; si la personnalité est fusionnée, si la personnalité n’est plus polarisée par le corps émotionnel puis le corps mental, à ce moment-là que tu ais un corps ou tu n’en as pas, tu ne perds rien !
RG : Parfois on est bien heureux d’avoir un corps, parfois on est malheureux dans la souffrance physique ?
BdM : On est bien heureux d’avoir un corps quand ça marche bien, quand il n’est pas malade ; quand il est malade, on n’en veut plus là…
RG : Est-ce que comme d’autres disent, on voit l’âme par les yeux ou est-ce que le corps est finalement le reflet de l’âme ?
BdM : On voit l’âme par les yeux !… Vous ne voyez pas l’âme par les yeux ! Vous voyez la reflexion, les vibrations de l’énergie de l’âme par les yeux.
RG : Ceux qui voient l’aura, le corps astral ?
BdM : Ce n’est pas l’âme ça, l’âme c’est l’âme, des mots, des mots, des mots !
RG : Ça vient d’où ?
BdM : Ça vient de notre imagination !
RG : L’âme j’entends, ça vient d’où ?
BdM : L’âme elle vient d’où ? Elle vient de nulle part, elle est tout partout en même temps.
RG : Et est-ce qu’elle est située dans un temps ?
BdM : L’âme est indépendante du temps, c’est pour ça qu’elle est tout partout.
RG : Dans le même temps, elle est dans tous les espaces ?
BdM : L’âme est multitemporelle, l’âme est faite d’une énergie qui se suffit à elle-même, l’âme c’est une essence “divine”. L’âme… Ça ne cherche pas l’âme, ça ne se place pas l’âme, c’est universel l’âme.
RG : C’est pourtant attaché à un corps ?
BdM : C’est attaché à un corps parce qu’il y a des relations vibratoires entre l’âme et le corps, mais l’âme n’a pas besoin d’être attachée à un corps pour que le corps vive. Un corps peut très très bien vivre et fonctionner sans que l’âme soit dedans. En général l’âme est dedans, puis ça fonctionne mieux. On pense toujours en terme d’espace puis de temps, puis on pense toujours en terme de quantité puis en terme de rapport. On pense ! Tant qu’on pense, on ne sait rien, c’est normal !
RG : Comment pouvez-vous, Bernard, m’expliquer le phénomène d’évolution sans y mettre la notion de temps et d’espace ?
BdM : Le phénomène d’évolution n’a rien à faire avec le temps, c’est le phénomène de temps qui a à faire avec l’évolution. Tant qu’il y a du temps, il y a de l’évolution, quand il n’y aura plus de temps, il n’y aura plus d’évolution.
RG : Les forces sataniques sont-elles soumises au temps ?
BdM : Les forces sataniques sont soumises au temps, très bien.
RG : Et c’est pour cette raison qu’elles s’accrochent à l’âme ?
BdM : C’est pour ça que les forces sataniques sont malheureuses parce qu’elles sont soumises au temps. La plus grande souffrance d’une intelligence c’est d’être soumise au temps, la plus grande ! Les forces sataniques sont soumises au temps, la preuve c’est que dans le monde satanique, il n’y a pas de lumière, parce que dans le temps, il n’y a pas de lumière. C’est en dehors du temps qu’il y a de la lumière, pas dans le temps. Dans le temps il n’y a pas de lumière, il y a de l’électricité, il n’y a pas de lumière.
RG : Est-ce qu’une âme est de soi, intelligente ?
BdM : Non, non, non, ça ne marche pas de même, l’âme c’est un phénomène cosmique, l’âme ! C’est tout partout, c’est TOUT, l’âme, c’est total, c’est ominipotentiel une âme ; c’est du “divin” l’âme, vous aimez ça le mot “Dieu” là, c’est du “divin”, l’âme. Vous m’avez demandé si c’est intelligent l’âme ? Je vous ai dit que l’intelligence c’est une illusion, le phénomène de l’intelligence c’est une illusion ; le principe d’Intelligence c’est une réalité, mais le phénomène de l’intelligence c’est une illusion.
RG : Quand vous dites, les intelligences veulent communiquer, les intelligences…
BdM : Quand je dis que les intelligences veulent communiquer je veux dire que le rapport d’énergie entre l’Esprit de l’Homme et ces esprits-là, on appelle ça de l’intelligence, c’est pour ça qu’on appelle ça de l’intelligence. Le phénomène de l’intelligence, ce sont… Ils font partie d’un principe d’énergie ces êtres-là, c’est pour ça qu’on dit les intelligences, il faut bien que je vous parle !
RG : Donc, même ces intelligences-là possèdent une âme ?
BdM : Ces intelligences-là n’ont pas d’âme, non, l’âme c’est un phénomène humain ; l’âme, ça a été fait pour descendre dans la matière sur la Terre, pour une évolution ici, pour permettre éventuellement qu’un corps matériel avec des pouvoirs quelconques, puisse éventuellement fusionner avec eux autres. L’âme c’est humain, c’est un phénomène humain, c’est un phénomène morontiel. Ces entités-là n’ont pas d’âme. L’Homme a une âme.
RG : “Morontiel” ! Tiens, ça me rappelle la Cosmogonie d’Urantia, vous pourriez nous donner une petite idée de ce que vaut la Cosmogonie d’Urantia, non pas en valeur financière mais en valeur ésotérique ?
BdM : C’est un grand livre, c’est un beau livre, c’est un bon livre, il faut le lire molo, lentement parce que… Il ne faut pas lire ça pour apprendre des choses, c’est un grand livre, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise… C’est un beau livre… Je l’aime ce livre-là, c’est intelligent à lire… (rires du public)…
RG : Alors si on récapitule assez rapidement, l’être humain a un corps dont il va se débarrasser, il va se transmuter, il y a l’âme qui le rattache à la divinité. Cette âme est soumise au temps, c’est à cause de cette raison-là que les forces sataniques…
BdM : Vous venez de dire quelque chose d’intéressant, c’est important…
RG : Alors si je reprenais mon raisonnement de tantôt…
BdM : C’est un point important, l’âme peut co-exister sur plusieurs plans, tous les plans, mais elle est sujette aux lois des temps des plans, l’âme est sujette aux lois des temps des plans ! Alors sur le plan matériel, il y a un temps, l’âme est sujette aux lois du temps humain. Si l’âme est sur un autre plan de l’Homme, elle est sujette aux lois du temps de ce plan-là. C’est pour ça que l’âme souffre. Puis c’est ça qu’on appelle le phénomène d’incarnation, c’est l’assujettissement aux lois du temps de l’âme. C’est ça le phénomène d’incarnation.
RG : Qui ou qu’est-ce qui régit le temps ?
BdM : Le temps est une condition, le temps est une condition, c’est ça ! Le temps c’est une condition… Je pensais aller plus loin puis ça arrête là… (rires du public). Le temps c’est une condition d’évolution. Le temps c’est une condition d’évolution, c’est clair ça. C’est une condition, prenez un sens le plus vaste possible, c’est une condition d’évolution, le temps. Sans temps, il n’y a pas d’évolution. Alors c’est une condition !
RG : Lorsqu’il y a eu donc le renversement de la galaxie, on est rentré dans un espace-temps polarisé, y a-t-il des mondes qui n’ont pas vécu…
BDM : On a fait l’expérience du temps ; maintenant sur le plan matériel, bon, on fait l’expérience de l’espace-temps. Sur les autres plans, il y a du temps pareil. Un gars qui meurt, il a un accident puis il se retrouve sur un autre plan, il est pris dans du temps. Alors le temps existe sur les autres plans aussi, pas seulement sur le plan matériel.
RG : Serait-ce possible que je fasse une association avec les indulgences qui donnaient cent ans, cinquante ans, deux-cents ans… C’est en étroite relation avec le phénomène de… Lorsqu’on meurt on se retrouve aussi dans un temps.
BdM : Ça n’a pas de relation avec le phénomène financier, mais ça faisait partie du désir spirituel de l’Église de donner à l’Homme un espoir sur son évolution. C’était pas bête l’affaire… T’sé, quand…
RG : Sur son évolution post…
BdM : Sur son évolution personnelle, post-mortem. Les gens critiquent l’Église catholique, mais je vais vous dire une chose, il n’y a pas de religion au monde qui est aussi au “boutte” que l’Église catholique. Dans le sens qu’il n’y a pas une région au monde qui possède dans son intelligence autant de psychologie que l’Église catholique. Aucune ! C’est la religion la plus avancée qu’on a sur la planète Terre.
Mais lorsque son intelligence, l’intelligence de l’Église se manifeste sur un plan humain, et qu’on regarde ça, trois, quatre-cents ans après, éventuellement, effectivement, bon, ben, on dit : “C’était comique dans ce temps-là, c’était comique dans ce temps-là”, c’est normal. Mais si on regarde la chose d’une façon objective, qu’on se plonge dans le mental de ces gens-là, des papes ou des clercs qui ont travaillé avec l’intention de donner à l’Homme quelque chose, on retrouve dans l’histoire de l’Église catholique, une ferme intention d’aider l’Homme et de sauver l’humanité, quelles que soient les apparences extérieures du phénomène lié à la politique ou lié à l’économie !
Alors l’Homme se doit… L’Homme n’est pas capable, parce que pour étudier les vertus d’une Église qui a vécu ou qui a compris tant de siècles, il faut réellement être objectif… L’Église où il y a eu tellement de haut et de bas et toutes sortes de pour et de contre, à cause des personnalités humaines ! Mais si on se plonge dans l’Esprit de l’Église chrétienne de Rome et qu’on regarde objectivement les désirs spirituels, les désirs philosophiques, même les désirs politiques de l’Église, il y a toujours quelque chose de bon.
RG : Comme en toute chose il y a du bon !
BdM : Comme en toute chose il y a du bon, parce que ce n’est pas avec la religion des Indes qu’on serait arrivés aujourd’hui à développer une technologie comme on a. Ça va tout ensemble cette affaire-là. L’évolution d’une religion a une influence profonde sur l’adaptation psychologique des masses, c’est évident que si la religion elle dit : “Reste là, ne fais rien”, les masses vont rester là puis ne feront rien, puis les universités vont fermer leurs portes.
Mais si la religion préconise un développement de l’Homme, un développement de l’intelligence humaine, en relation avec des facteurs spirituels, l’Homme peut aller pas mal loin, puis l’Homme est allé pas mal loin sur le plan technique, sur le plan de l’intelligence humaine. Le problème avec l’Homme, c’est son inconscience, ça c’est normal.
RG : Lorsqu’on voit venir Jean-Paul II, suivi de peut-être un prochain, on les nomme par des sous-titres, si on veut… De labore salis (De la gloire du soleil), De Gloria Olivæ (De la gloire de l’olivier/de l’olive)… Qui sera sensiblement le dernier. Est-ce que ça signifie vraiment une mutation de l’Église ? Est-ce que Bernard de Montréal peut nous parler de la mutation qui se fera dans l’Église ?
BdM : La mutation, elle ne se fera pas dans l’Église, elle va se faire chez les Hommes, elle va se faire chez les Hommes la mutation, pas dans l’Église. L’Église a fini son cycle. C’est l’Homme ! L’Homme va être individualisé. La mutation va se faire chez l’Homme, dans l’Homme.
RG : Et ils n’auront plus besoin de l’Église après ?
BdM : Ce n’est pas qu’ils n’auront plus besoin de l’Église, mais les relations entre l’Homme et l’intelligence de l’Église seront coupées, parce que l’Homme aura des relations avec un autre plan. Moi, je veux bien m’asseoir avec un théologien puis jaser de ci, puis de ça, mais éventuellement, on va finir que la partie ne sera pas égale. C’est normal tout ça.
RG : Bernard, même s’il répond des fois très brutalement, il n’a pas d’ego ?
BdM : J’en ai un d’ego, mais il est fusionné… Pas d’ego ! (rires du public). Je ne suis pas une plante !
RG : Est-ce qu’il est possible à un moment donné d’échapper aux lois du temps ?
BdM : Oui, on doit.
RG : On doit sortir ?
BdM : Oh ! Oui on doit ! Puis l’Homme va sortir des lois du temps, ouais ! C’est important, très important. Très, très, très important ! Vous ne pouvez pas rentrer en contact avec les forces de la lumière, puis travailler avec ces forces-là, puis les voir, puis se servir de leurs énergies si vous êtes dans le temps.
RG : C’est ça la phrase qui dit : À la fin des temps… ?
BdM : La fin des temps, c’est ça. Ça, il en parlait pour deux-mille ans, tout ce qu’il dit là-dedans, tout ce qui est dit, ce qui était dit à Jérusalem, ce n’était pas comprenable. Là, on va commencer à comprendre.
RG : “Je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que passe le ciel et la Terre, pas un iota, pas un trait de l’être ne passera de la loi que Tout ne s’accomplisse”…
BdM : Tout est connu, tout est connu ! Deux-mille ans, dix-mille ans, quinze-mille ans. Tout est connu.
RG : Il y a des fois des choses qui me déçoivent un peu, lorsque je lis la Bible, c’est de me rendre compte que la plupart des informations ésotériques, on les retrouve dans l’enseignement Égyptien ancien, on le retrouve dans le Bardo Thödol, dans la Bhagavad-Gita de l’Orient, que finalement c’est une répétition, si on veut, mais à une nouvelle sauce, à une sauce monothéiste ; les mêmes informations ésotériques fondamentales ! Y a-t-il eu un commencement de tout ça ici sur la planète ? Puis tantôt je vous demanderai : Quand, la fin ?
BdM : Un commencement à quoi ?
RG : À toute cette recherche ésotérique, mystique ou autre qui veut que l’Homme, est allé quand même à une source, puiser des informations qu’il a transmises, soit dans la Bible, soit dans d’autres textes sacrés d’ailleurs, mais c’est toujours les mêmes informations qui passent ?
BdM : Bon, quand on prend un texte ésotérique, disons comme la Bible par exemple, on peut le prendre à différents niveaux. Si vous étudiez ce que le Christ a dit, ça c’est ce que le Christ a dit, à ce moment-là ce qui est venu après ça, ce qui a été interprété de ce qu’il a dit, ça c’est une autre paire de manches, ce n’est pas de ses affaires. Mais lui ce qu’il a dit, c’est immuable. Ça, c’est universel.
Alors dans les autres religions c’est la même chose, il y a des initiés qui ont dit des choses, mais ça a passé dans les mains de tout le monde, ça a passé dans les mains des scribes, ça a passé dans les mains des Pharaons qui ont tout voulu changer les choses pour mettre ça à leurs valeurs, ça fait qu’éventuellement, le peuple, il ne reste plus rien ! Mais les textes ésotériques tels qu’ils ont été donnés… D’abord il y a une chose qu’il faut comprendre, quand un initié parle, il parle, puis quand il parle il ne sait rien, puis quand il dit quelque chose, ce qu’il dit, ça peut être pour des années à venir, ça peut être pour dans deux-mille ans, ça peut être dans cinq-cents ans, quinze-mille ans, il n’y a pas de temps !
Ces choses-là, quand ces choses-là tombent dans la main des Hommes, les Hommes automatiquement, à cause de leur intelligence, la coloration de leur corps astral, de leur imagination, ce qu’ils ont appris… Patati patata… Les gens, les Hommes, les scribes essaient d’établir des relations parce que l’Homme veut toujours comparer.
Ça fait que le Grec va voir ce que les Égyptiens ont dit, puis les Égyptiens veulent voir ce qui a été dit en Atlantide ou aux Indes. Donc on essaie toujours de faire des rapprochements pour donner du poids à ce qu’on dit. Puis c’est là que des erreurs se glissent. C’est comme ça que ça arrive les erreurs, puis ça se développe ; tu passes du grec au latin puis du latin au français, du français à l’anglais, puis à l’allemand, puis au russe, puis au chinois, il ne reste plus rien ! Rendu au chinois tu peux oublier. Avez-vous essayé de parler d’ésotérisme à un chinois ? Il faut communiquer mentalement, sans ça, ça ne passe pas.
Ensuite, Il faut considérer les vieilles cultures, les Tibétains qui sont pognés dans des superstitions à tout casser ! C’est pour ça qu’éventuellement l’ésotérisme, il faut le vivre en soi-même, autrement dit il faut savoir soi-même, puis là, si on lit un texte comme ça… On voit clair là-dedans, il y a du discernement, puis ce qui est humain, ce qui a été teinté, tu le mets de côté, puis ce qui est universel, ben, ça dure, c’est une communication entre toi-même puis un personnage qui a dit quelque chose de fondamental.
RG : En revenant aux Béatitudes, est-ce que finalement, ces Béatitudes s’appliqueront le jour du dernier jour ?
BdM : Elles ne vont pas s’appliquer ! Tant qu’elles s’appliquent, c’est parce qu’il y a du temps, quand il n’y a plus de temps elles ne s’appliquent plus. Tu en as plus besoin, tu es dedans, tu es dedans ! Là, c’est parce qu’on tend vers un idéalisme, d’ailleurs ces affaires-là, ces Béatitudes-là c’est idéaliste pour l’Homme.
RG : Mais c’est un idéal qui fait peur ?
BdM : C’est un idéal qui fait peur parce que l’Homme ne peut pas l’atteindre. Mais dans le fond, l’Homme peut l’atteindre, mais ça fait peur à l’Homme, parce que l’Homme pense qu’il ne peut pas l’atteindre. Si tu penses que tu ne peux pas l’atteindre, ben, tu voudrais l’atteindre, puis si tu veux l’atteindre à ce moment-là tu ne peux pas l’atteindre, c’est un cercle vicieux. C’est pour ça que la fusion, le contact avec le supramental est important pour nous faire comprendre les limites de l’illusion de la forme contenue dans tous les textes ésotériques, pour en arriver à comprendre ce qui est derrière le voile de la forme.
Et à ce moment-là, une fois que tu comprends ce qui est derrière le voile de la forme, ben, tu es dedans, ça fait que tu n’en as plus besoin. Tant que les Hommes ont besoin de ça, c’est parce qu’ils ne sont pas dedans.
RG : Si vous arrivez à conclure que toutes les intelligences qui entrent en relation avec l’être humain sont des intelligences capables de se situer dans un temps, sont donc toutes des intelligences sujettes aux lois du temps, donc toutes des intelligences en évolution, donc toutes des intelligences qui ne sont pas parfaites ?
BdM : Tant que les intelligences ne sont pas libres du temps ! Qu’une intelligence respecte les lois du temps, là c’est normal, ça va de soi. Mais tant qu’une intelligence n’est pas libre du temps, ne peut pas passer d’un temps à un autre temps, à ce moment-là, elle est en évolution cette intelligence. Ça veut dire qu’elle a quelque chose à apprendre, ça veut dire qu’elle ne peut pas travailler avec l’énergie de la lumière.
Parce que le phénomène d’exercice du cosmique humain sur une planète quelconque comme la nôtre, c’est justement la capacité humaine de pouvoir coexister éternellement sous les plans que l’on veut. Et chaque plan a un temps, c’est ça l’immortalité. L’Homme doit pouvoir éventuellement être libre du temps, toujours en respectant les lois du temps.
S’il y a des lumières rouges, des lumières jaunes, des lumières vertes au coin de la rue, tu peux être libre des lumières jaunes, des lumières rouges, des lumières vertes, tu respectes les lois, tu n’es pas prisonnier des lumières jaunes, des lumières vertes, la preuve c’est que si tu veux, tu peux passer au-dessus. Si tu es sûr, tu sais qu’il n’y a pas de police, c’est correct.
Mais tu respectes les lois de la société, alors tu t’arrête à lumière rouge, tu es libre, tu connais les… Le temps c’est la même chose. Il y a des lois du temps mais tu peux être libre du temps, mais tu respectes toujours les lois du temps. D’ailleurs, tout le phénomène vibratoire puis l’utilisation des lois vibratoires, puis les lois des sons, les lois des sons c’est directement lié à ça, la capacité de se libérer du temps à volonté, mais toujours en en connaissant les lois.
RG : La formule E = Mc2 ?
BdM : La formule quoi ?
RG : E = Mc2, l’énergie ?
BdM : Oui, mais ça c’est la formule de l’énergie de Einstein, c’est une formule matérielle, ce n’est pas une formule spirituelle. Alors elle fonctionne sur le plan matériel, mais la continuité de l’application de cette formule-là, en relation avec la matière, amène l’Homme éventuellement à la destruction. Parce que c’est une formule dans laquelle l’Homme est prisonnier des lois de temps qui font partie de l’intelligence atomique. Si l’Homme pouvait se libérer ou comprendre les lois du temps de l’atome, à ce moment-là, il n’y aurait pas de problème avec la formule d’énergie. Mais la formule d’énergie ne lui servirait pas techniquement, elle lui servirait mentalement.
À ce moment-là, si l’Homme veut changer l’atome, il la change par sa volonté, mais il ne la change pas en créant des bombardements à gauche puis à droite, puis en fracturant des atomes, puis en laissant s’évaporer ou se diffuser dans l’espace éthérique les énergies qu’il ne peut plus contrôler, puis qui font interférence avec l’évolution technique, mécanique, spirituelle des races supérieures.
RG : Et ces races supérieures, si on en disait juste un mot, est-ce qu’elles sont en relation avec les lois du temps, soumises aux lois du temps ?
BdM : Les races supérieures connaissent les lois du temps, les respectent mais sont libres des lois du temps.
RG : Elles sont libres des lois du temps ?
BdM : Ben oui, elles sont libres des lois du temps.
RG : Ces races supérieures qu’on pourrait aussi appeler “extraterrestres” ?
BdM : Le mot “extraterrestre”, c’est une drôle de patente, le mot “extraterrestre” je ne l’aime pas parce que le mot “extraterrestre” implique qu’il y a du monde là puis nous autres on est ici. L’Homme aussi peut être un extraterrestre dans le sens entre parenthèses. “Être extraterrestre”, c’est être arrivé à un certain niveau d’évolution où on est dans la lumière. C’est ça “être extraterrestre”.
RG : Car eux sont dans la lumière ?
BdM : Il y en a qui sont dans la lumière, c’est pour ça que je n’aime pas le mot “extraterrestre”, parce que dans le mot “extraterrestre”, il y a des bons puis des méchants ! Alors il y a des bons… Il y a des extraterrestres qui viennent de Pluton par exemple, qui sont acharnés à retarder l’évolution scientifique de l’Homme moderne.
Par contre, il y a des extraterrestres qui viennent de la galaxie et qui sont directement liés avec un programme d’évolution pour l’Homme ; des extraterrestres qui ont suivi l’Homme depuis l’Atlantide, qui ont donné à l’Homme des connaissances sur l’Atlantide, les connaissances de la métallurgie occulte sur l’Atlantide, ça ne leur vient pas du nombril cette affaire-là ! Ça leur a été donné.
La construction des pyramides, originalement – pas celles qui ont été transformées plus tard – mais les pyramides originales qu’ils vont retrouver dans l’Atlantique, ça faisait encore partie des sciences occultes données à l’Homme par les extraterrestres pour permettre éventuellement à ce que l’Homme puisse se libérer du temps. Mais l’Atlantide a manqué son coup, parce que l’Homme n’était pas assez évolué, l’Homme était trop astral.
RG : Les multitudes dont parle le Christ, qui sont ses armées, sont-elles en relation avec justement ces intelligences ?
BdM : Ça, je ne peux pas vous le dire. Je ne peux pas vous le dire, parce qu’il y a certaines choses que vous ne devez pas connaître pour un certain temps, parce que si vous les connaissez, vous aller manquer de connaître d’autres choses qui doivent venir avant. Vous allez sauter une marche. Il ne faut pas que vous sautiez de marche. Autrement dit, qu’est-ce que c’est la différence entre les extraterrestres puis les anges par exemple ? Bon, ben, je ne la réponds pas celle-là ! (rires du public).
Je ne peux pas répondre, même si je voudrais répondre, je ne peux pas. Je n’ai pas la liberté de la répondre. La connaissance c’est une énergie, puis l’énergie elle fait un travail, puis le travail doit suivre des phases ; ça fait que c’est inutile de savoir certaines choses avant le temps, parce qu’il y a des phases avant ça qui doivent être vécues au niveau émotionnel, puis au niveau mental par les Hommes.
C’est pour ça que je dis, toute connaissance écrite est sujet aux lois du mensonge cosmique. Quand les gens vont comprendre ça, ils vont comprendre quelque chose, on se fait bourrer le crâne à gauche puis à droite, puis c’est voulu de même, puis c’est fait comme ça, puis c’est bon comme ça ; jusqu’à tant qu’on soit libre de la loi du mensonge, puis quand on est libre de la loi du mensonge, ben, on n’a plus de curiosité face à ces choses-là.
RG : Ces intelligences, entre guillemets “extraterrestres”, sont complices de la loi du mensonge ?
BdM : Les extraterrestres connaissent les lois du mensonge cosmique, parce qu’ils sont dans la lumière, ils travaillent avec la lumière, alors automatiquement ils connaissent les lois du mensonge cosmique ; la preuve, c’est quand ils viennent sur la Terre, ils vous content des salades puis vous les croyez.
RG : Ils font quoi, vous dites ?
BdM : Ils vous content des salades, puis vous les croyez parce que vous n’avez pas le choix, parce qu’eux autres aussi sont gérés par des forces universelles qui sont encore supérieures à eux autres, ça fait qu’ils sont obligés. Les extraterrestres comme les races d’initiés, au lieu d’avoir un initié, il y en a tout un groupe, c’est tous des initiés, les extraterrestres.
Un “extraterrestre” qui viendrait ici, il descendrait à Washington Square dans son petit “char” là, il pourrait initier tout le monde, c’est normal… Ils connaissent, ils savent. Alors les lois du mensonge cosmique, ils l’appliquent automatiquement, ils ne peuvent pas faire autrement, mais c’est à l’Homme de savoir ça, c’est à l’Homme de savoir qu’il ne peut pas se faire bourrer le crâne par un extraterrestre. Il y a des extraterrestres qui prennent des formes qui sont absolument angéliques, je ne dirai pas dans quelle religion, mais il y en a des religions comme ça qui se sont faites bourrer le crâne. L’Homme dans sa petitesse d’esprit, il les prend pour des dieux, il se fait raconter des salades.
RG : Les extraterrestres qui ont été capturés soi-disant au désert du Nevada aux États-Unis dans les années 1947, dont on a un exemplaire à “Terre des Hommes”, ça signifie quoi, des bonshommes avec des grosses têtes comme on le voit dans le film Close Encounters ?
BdM : Tu me demandes trois questions dans une !
RG : Puis il nous reste une minute pour la réponse !
BdM : Qu’est-ce que tu m’as demandé ? (rires du public).
RG : Les façons que t’es en train de dire que j’ai appris la leçon… Je n’ai plus de mémoire, mais ces êtres extraterrestres physiques qu’on a capturés, dont on a un exemplaire à “Terre des Hommes” au Pavillon de l’Insolite, comme ceux qui ressemblent dans Close Encounters ?
BdM : Un exemplaire en quoi…. En chair et en os ? Ils ont une photo ?…
RG : En trois dimensions ?
BdM : En trois dimensions ?…
RG : Comme ceux qui sont congelés actuellement aux États-Unis… (rires du public). On se laisse là-dessus… FIN.
mise à jour le 22/06/2024