PE-138 La conscience pré-personnelle et la notion de liberté [fr]

PE-138 La conscience pré-personnelle et la notion de liberté

“Q : Concernant la pensée, comment on peut la différencier, comment on peut savoir ça vient d’où, est-ce que le corps a une mémoire puis peut nous donner des informations ? Comment ça fonctionne ? BdM : Ils disent que tout ce que vous vivez, c’est important quand c’est au niveau du mental. Autrement dit quand vous …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

Question : Concernant la pensée, comment on peut la différencier, comment on peut savoir ça vient d’où, est-ce que le corps a une mémoire puis peut nous donner des informations ? Comment ça fonctionne ?

BdM : Ils disent que tout ce que vous vivez, c’est important quand c’est au niveau du mental. Autrement dit quand vous vivez des choses, il faut que ce soit raccordé au mental. Si c’est raccordé au mental… Et que vous soyez conscients que le mental vient d’ailleurs, ça c’est fondamental, ça ! À ce moment-là, ben, votre sens de conscience se définit, s’ajuste, et éventuellement vous passez à des étapes de conscience interne très très avancées. Ça se fait petit à petit.

Question : Autrement dit, quand on a une sensation de base émotionnelle dans le sens…

BdM: Même vos sensations émotionnelles sont raccordées au mental. Une émotion, ça n’existe jamais seule, une émotion c’est toujours interprété par une partie de nous qui est mentale ; subjectif ou mental objectif mais il faut que ça soit interprété une émotion pour que ça ait une valeur.

Question : Il n’y a pas comme une sorte de mémoire du corps ? Des engrammes ?

BdM : Il y a des engrammes qui viennent du corps, c’est évident, mais il faut que ces engrammes-là soient interprétés quand même. Vous ne pouvez pas vivre en dehors de votre conscience mentale. Que vous viviez n’importe quoi au niveau du corps physique, il faut toujours qu’il y ait un rappel, qu’il y ait un raccord avec une partie de vous qui est intelligente. Sinon, c’est simplement un mouvement de conscience animale. Et même le mouvement de conscience animale, s’il est élevé à un niveau de conscience, il devient interprété, interprétable, il a une signification.

Vos émotions, vos émotions seules n’ont pas de valeur tant qu’elles ne sont pas interprétées par le mental. Quand elles sont interprétées par le mental, à ce moment-là elles ont une valeur, vous pouvez les comprendre, vous pouvez les saisir. Et plus le mental est ajusté, plus le mental est développé, plus la conscience est ouverte aux autres plans, plus tout ce que vous vivez sur le plan émotionnel devient facile à interpréter. Vos émotions les plus difficiles deviennent faciles à interpréter.

Il n’y a absolument rien dans la conscience de l’Homme qui ne soit pas interprétable à partir du mental, mais ça demande une vigilance, ça demande une conscience, ça demande une habitude, ça demande un constant renforcement. Moi je vis une fusion là, ça fait peut-être trente ans, trente-cinq ans et jusqu’à ma mort, Il y aura toujours un renforcement, un renforcement… Donc éventuellement on devient extrêmement adepte à pouvoir interpréter tout ce qui se passe au niveau de notre vie, de notre expérience, que ce soit corporel ou que ce soit émotionnel, que ce soit mental.

Il faut que l’Homme soit capable d’avoir l’intelligence de ce qu’il vit. Vous ne pouvez pas simplement vivre ce que vous vivez comme si vous étiez découplés de votre réalité. Sinon, vous allez tomber dans une conscience expérientielle, expérimentale, vous allez vivre à l’insu de toutes ces forces-là qui sont intelligentes et qui sont capables de vous éclairer constamment, constamment. C’est pour ça d’ailleurs que j’ai donné… J’ai fait la différence entre l’involution et l’évolution.

L’involution étant cette partie ou cette facette de la conscience de l’Homme où l’Homme est découplé de sa source, et l’évolution où l’Homme est accouplé à sa source. À ce moment-là ce qu’on vit sur le plan émotionnel, sur le plan mental, sur le plan physique, a toujours une interprétation correcte, objective. Et une fois qu’on est habitué à ces interprétations correctes et objectives, ça devient facile de pouvoir fonctionner sur le plan matériel sans souffrir subjectivement.

Le problème en tant qu’êtres humains sur la Terre, c’est que nous souffrons toujours subjectivement. Si nous étions capables de sortir de notre subjectivité, de notre souffrance subjective, nous aurions un inconfort, nous vivrions un inconfort temporaire, mais cet inconfort-là serait objectif, donc compréhensible, et il aurait une finalité, parce que Tout éventuellement a une finalité.

Mais quand nous vivons à l’intérieur d’une subjectivité, que nous ne sommes pas capables de greffer notre expérience humaine au plan mental, nous sommes totalement décousus, nous sommes incapables de donner raison à notre insatisfaction avec la vie. Et nous devons être capables de donner raison à notre insatisfaction avec la vie, mais pour le faire ça prend une conscience objective.

Moi quand je suis très très malade, quand j’ai été très malade et que je me posais la question ou que je leur posais la question : “Mais qu’est-ce qui se passe”… Il disait toujours : “Tout est correct”. Donc c’était une interprétation objective avec ce que je vivais. Si j’avais été dans l’inconscience, si j’avais été dans une conscience subjective, j’aurais souffert, j’aurais mélangé de l’émotion là-dedans, j’aurais probablement eu une crise cardiaque, j’aurais perdu le souffle. Donc c’est très important quand vous vivez des choses, quelles que soient les choses, que vous puissiez leur donner une signification.

Vous ne pouvez pas simplement les vivre, il faut qu’il y ait une signification, mais pour ça, ça demande un niveau de conscience suffisamment éveillée pour vous faire passer dans la conscience personnelle qui interprète subjectivement la chose, à une conscience prépersonnelle qui vous donne, qui vous dicte, qui vous explique objectivement la chose. Et ça, c’est de l’expérience. Ce n’est pas un secret de polichinelle, ce n’est pas simplement les initiés qui disent ça, ça fait partie de l’évolution de l’Homme. OK. Oui, Monsieur ?

Question : Traiter l’émotion, c’est une interprétation mentale ?

BdM : Non. L’émotion, elle vient toujours à la suite d’une mauvaise interprétation mentale.

Question : OK. Il y a une interprétation mentale ?

BdM : Toujours, toujours, toujours ! Oui, d’autres questions ? Pas de questions, vous n’avez pas de questions ? Oui, Monsieur ?

Question : Est-ce qu’il y a, à votre connaissance, une méthode scientifique pour arriver à se relier à la source ?

BdM : Une méthode scientifique ? Qu’est-ce que vous entendez… Question : Une technologie humaine pour approcher la source aujourd’hui ?

BdM : La source, premièrement la source c’est un plan de conscience qui est à l’extérieur de notre conscience personnelle. Éventuellement avec l’Homme, elle est télépathique parce qu’elle se sert de la communication, donc de la pensée, pour éveiller chez l’Homme la réalisation qu’il est en contact avec une conscience prépersonnelle, mais ça, ça demande que l’Homme sache que la pensée vient d’ailleurs.

Si vous me demandiez : Quel est le mécanisme… Quelle est la… Comme vous dites, la technique, il faut que l’Homme sache ou réalise éventuellement que la pensée vient d’ailleurs. Parce que réaliser que la pensée vient d’ailleurs, ça n’est pas simplement un manifesto philosophique, c’est une réalité. Bon, c’est une réalité que certains Hommes ont vécu, et cette réalité-là il faut qu’elle soit appliquée. Pour qu’elle soit appliquée, il faut qu’elle soit dite, il faut qu’on le sache. Bon, on le sait. Au vingtième siècle, on le sait que la pensée vient d’ailleurs.

À partir du moment où l’Homme prend conscience de ceci, éventuellement il commence à s’adapter psychologiquement à ce fait-là, parce qu’on doit s’adapter au fait que l’Homme est un être habité. Pendant l’involution, l’Homme ne se voyait pas habité. Dans l’évolution l’Homme se saura habité. Habité veut dire : Vivre à deux. Vivre à deux veut dire quoi ? Principe mortel/Principe universel.

Éventuellement l’Homme va s’habituer à cette cohabitation, va s’habituer à cette relation extrêmement étroite avec sa source, et éventuellement la relation entre lui et la source, au lieu d’être verticale, c’est-à-dire où l’Homme est extrêmement spiritualisé par cette conscience-là, par ce phénomène-là, éventuellement ça va s’horizontaliser ça, de sorte que la source et l’Homme, la source et le mortel deviendront égaux. À ce moment-là, lorsque l’Homme et la source seront égaux, l’Homme sera un être dans son intelligence, la source n’aura plus le pouvoir de le manipuler astralement.

La raison pour laquelle nous avons une conscience astrale sur la Terre, c’est parce que notre relation avec l’invisible est verticale. Si nous n’avions pas de relation verticale avec l’invisible, si nous avions une relation horizontale avec l’invisible, nous serions capables de parler avec ces intelligences-là qui font partie de notre conscience universelle, et à ce moment-là nous n’aurions pas besoin d’être astralisés parce que nous serions libres de ce qu’on appelle les influences de la mort.

Le grand problème de l’Homme sur la Terre, c’est qu’il est extrêmement influencé par les morts, parce que les morts sont en cohabitation inconsciente à son insu avec lui. Quand l’Homme sortira de son corps physique après la mortalité, l’Homme réalisera s’il retourne en astral, qu’être mort, autrement dit ce que nous appelons “être mort” veut dire être en communication insidieuse avec l’Humanité. Les morts ne vivent pas seuls, les morts vivent toujours en relation avec l’Homme.

Le fait qu’ils vivent en relation avec l’Homme par la pensée, par l’intuition, ainsi de suite, par le soufflement des mots, ça leur permet eux, d’avoir le sentiment de vivre alors qu’ils sont morts, mais nous ici, ça nous empêche d’être vivants, ça nous rend morts, autrement dit inconscients.

Question : Est-ce qu’une forme d’intuition, à ce moment-là, elle peut être astrale ?

BdM : Elle doit être vérifiée. L’intuition doit être vérifiée, et pour que l’Homme vérifie l’intuition, pour que son intuition… Autrement dit j’ai toujours dit que l’intuition c’était l’intelligence imparfaite de la conscience. Bon, pendant l’involution, on a considéré l’intuition comme une grande chose, mais avec l’évolution nous réaliserons que l’intuition est une intelligence diminuée, limitée de la conscience. Au lieu d’être intuitif, un jour l’Homme sera totalement télépathique.

Mais ça, ça demande transformation, ça demande ajustement de son corps mental, ça demande élévation de sa conscience, ça demande “dé-astralisation”, parce qu’une fois que l’Homme passe de l’intuition à la conscience télépathique, il ne peut plus être astral parce qu’il ne peut plus être influencé. Et ça va très loin d’être influencé. Être influencé, sur le plan universel, sur le plan cosmique, sur le plan systémique, ça veut dire : Ne pas avoir le pouvoir de prendre sur soi notre propre autorité. Ça va très loin l’influence.

C’est pour ça que l’involution, la conscience de la race, le fait que l’Homme a une conscience globale, collective, c’est parce qu’il est influencé. Je considère l’influence ou “être influencé” comme étant le plus grand danger au développement de l’identité de l’Homme. Pas seulement sur le plan matériel, mais aussi sur le plan morontiel. Un Homme qui n’est plus influencé ne fait plus partie de la race humaine.

Question : Bon, ben moi, mon problème, c’est qu’étant jeune, je m’apercevais que j’étais influençable, et je me suis dit : il faut cultiver aucune forme d’influence, c’est pour ça qu’aujourd’hui, je ne suis plus capable…

BdM : Bon, ben ça, ça faisait partie de votre intuition. Puis éventuellement, ça s’ajuste, et éventuellement on n’est plus influençable. Ne pas être influençable, ça ne veut pas dire être incapable d’écouter les autres. Ça, ce n’est pas ça que ça veut dire. Ne pas être influençable, ça veut dire ne pas être coloré par la conscience des autres. Alors quand on n’est plus coloré par la conscience des autres, ben, les autres ne sont plus un danger pour soi, l’Humanité n’est plus un danger pour l’Homme, les livres ne sont plus un danger pour l’Homme. Des fois, je regarde des bouquins, je dis : “Ah ! Ça c’est intéressant.” Je prends une petite section, une phrase, boop, c’est bien !

Question : Tout est dans la manière ?

BdM : Tout est dans la manière d’interpréter la vibration qui descend dans la forme. Et plus on est conscient, ben, plus le radar devient très très défini, plus ça devient facile. J’adore regarder les bouquins et dire : “Ah ! Cet Homme-là, je pourrais l’inviter chez nous et prendre un café avec”. Parce qu’il n’y a plus de danger ensuite. Mais si on n’est pas capable d’interpréter l’Homme, d’interpréter ce que les Hommes disent, ce que les Hommes écrivent, si on n’est pas capable de réellement demeurer dans notre identité, alors que le monde influe sur nous constamment, à ce moment-là c’est très très difficile pour nous d’identifier des gens, des Hommes intelligents dans le monde, et il y en a, il y en a !

Il y a des gens qui sont très clairs, qui ont le mental très clair. Tu les lis, tu les écoutes et c’est : “Ah ! Ce qu’il dit c’est ça, je le savais, je le savais, je le savais”. Alors ces gens-là deviennent à distance ou de près des amis. Tu peux facilement dire à tes enfants : “Lis cet Homme-là” ; dire à tes amis : “Lis cet Homme-là.” Je considère l’influence comme le plus grand danger de l’Humanité, et ça, ça fait partie de l’involution. Et c’est normal que l’Homme soit influencé et influençable parce que l’Homme n’a pas d’identité.

Et la raison pour laquelle l’Homme n’a pas d’identité, c’est parce que le contact avec le plan mental s’est actualisé au vingt-et-unième siècle. Avant ça, l’Homme devait développer une conscience égoïque, inférieure, astralisée, ça faisait partie des plans de l’involution. Mais maintenant que l’Homme passe de l’involution à l’évolution, sur le plan individuel beaucoup de choses vont changer. D’autres questions ? Pas de questions ! Vous n’avez pas de questions ? OK. Quand je ne veux pas travailler, je passe à la lecture.

Ils disent que dans chaque Homme, dans chaque être humain, il y a un petit coin de lui qui est réel, un petit coin de lui qui est réel ! Et ce qui se produit au cours de notre éducation, de notre développement, c’est que souvent ce petit coin de nous qui est réel éventuellement se rapetisse, se rapetisse, au lieu d’agrandir et d’agrandir. C’est pour ça que les parents ont un grand rôle, les éducateurs ont un grand rôle dans le développement de l’Homme.

Et ce rôle-là est basé sur la capacité de ceux qui ont la responsabilité de nous éduquer, de nous initier, si vous voulez, à la vie, de s’assurer que ce petit coin de l’Homme qui est réel grandisse. Nous ne pouvons pas en tant qu’individus fonder nos espoirs sur les idéologies religieuses ou politiques, parce qu’elles font partie de la conscience des autres. Donc si nous avons un petit coin réel quand nous sommes jeunes, cinq ans, six ans, sept ans, quinze ans, vingt ans, je ne sais pas, n’importe quel âge, si nous avons un petit coin réel, nous devons apprendre à le développer. Comment ?

Ils disent : En réalisant qu’un petit coin réel, ça n’existe pas seul. Ce n’est pas un accident, ce n’est pas une déformation, c’est notre réalité. Peut-être qu’il ne convient pas avec la réalité du monde, de notre société, de notre milieu. Je vous donne un exemple : Le plus grand… Et ça, ça appartient à toute l’Humanité ça, ce petit coin, c’est le petit coin de la liberté. Tous les Hommes sur la Terre, de quelque nation qu’ils soient, appartenant à quelque race qu’ils soient, privilégient la liberté.

Ils ne savent pas toujours comment y arriver mais tous les Hommes sur la Terre privilégient la liberté. Pourquoi ? Parce qu’ils disent : La liberté, ce petit coin de l’Homme, que vous soyez Chinois, Arabe, Africain, Français, ce petit coin de l’Homme, c’est l’Esprit qui veut s’exprimer. Nous, nous appelons ça de la liberté. Nous avons donné un concept, nous avons créé un concept pour cette pulsion interne, nous avons politisé ce concept. Nous lui avons donné une liberté, une dimension religieuse, à ce concept qui peut être astralisé.

Mais dans le fond, en dehors de la forme, le mot “liberté” veut dire : L’Esprit de l’Homme qui veut s’exprimer. C’est ça de la Liberté. Et tous les Hommes ont ceci, tous les Hommes ont cette partie d’eux, ce petit coin d’eux qui veut être libre. Et c’est le rôle des peuples, c’est le rôle des civilisations, c’est le rôle des chefs, c’est le rôle de ceux qui ont le pouvoir, d’aider à ce que cette liberté, ce petit coin de l’Homme devienne de plus en plus répandu dans le monde.

Quand nous avons ça sur le plan de l’évolution, nous avons de grandes civilisations : la France, les États-Unis, l’Angleterre, ainsi de suite, d’autres peuples, les Pays d’Arabie, au douzième siècle, quatorzième siècle, ainsi de suite. Mais lorsque nous perdons cette notion et que cette notion est “highjackée” (détournée) par des politiciens, par des démagogues, par des religieux, l’Homme n’a plus la capacité de s’exprimer, parce que les forces de vie, les forces de la Terre contre lui sont trop grandes. Donc il y a automatiquement souffrance planétaire expérientielle.

Regardez les communistes durant le règne de Staline, 1919, jusqu’à tant qu’il meure, l’utilisation systématique du mensonge politique, et ce ne sont pas simplement les démagogies, ce ne sont pas simplement les idéologies matérialistes qui ont utilisé le mensonge contre l’Homme. Même les religions l’ont fait, et les religions c’est encore pire parce que les religions le font sans le savoir.

Vous savez qu’est-ce que c’est le mensonge ? Regardez ! Ils disent que le mensonge c’est la déformation systémique de la conscience mentale de l’Homme. Ça veut dire que l’Homme, quand il n’est pas dans sa conscience mentale, ne peut pas comprendre la relativité de ce qu’il sait. Donc il tombe automatiquement dans la trappe de ce qu’on appelle la vérité. Aussitôt qu’on parle de vérité, c’est foutu, on est foutu, parce que le mensonge c’est toujours l’envers de la vérité. La vérité c’est toujours l’envers du mensonge.

C’est pour ça qu’un jour l’Homme devra mettre de côté la vérité et simplement prendre conscience du réel qui est en dehors de la forme et qui n’a pas besoin d’être sauvegardé, c’est-à-dire qu’il n’a pas besoin d’opinions personnelles pour être valable parce qu’il est en relation directe avec ce que nous appelons la liberté, donc le besoin de l’Esprit de s’exprimer. C’est très important de comprendre la notion de la liberté, c’est l’Esprit de l’Homme qui veut s’exprimer.

C’est pour ça que sur les plans… Quand on parle… Parce que je suis en train d’écrire un livre sur la femme et quand on regarde le phénomène de la femme dans le monde à partir des plans, pas à partir de nous en tant qu’hommes en tant qu’écrivains mais à partir des plans, ils sont absolument sévères en ce qui concerne le besoin de la femme de devenir libre dans le monde, de cesser d’être un être servile. Et c’est pour ça qu’il y aura de grands grands chocs dans les civilisations qui se refusent de libérer la femme. Il y aura de grands chocs et ils vont se servir sur le plan matériel des plus grandes puissances, pour le créer le choc !

Ce sera probablement les États-Unis. J’ai étudié l’évolution de la femme sur une base de trois, quatre-cents ans et la femme, dans deux, trois, quatre-cents ans, sur la Terre, sera libre, totalement libre. Et de cette liberté naîtront des relations avec les hommes que nous ne pouvons même pas nous imaginer aujourd’hui. Et cela aura des influences sur la politique, parce que la femme n’est pas comme l’homme. Elle ne pense pas comme l’homme. Elle n’a pas les mêmes besoins que l’homme. Elle est absolument nécessaire pour la complémentarisation de la dynamique civilisatrice. Son génie, son intelligence, son honnêteté, sa capacité de ne pas avoir peur, sa capacité de ne pas jouer les deux niveaux comme le font les hommes, sera nécessaire pour assainir les eaux de la politique mondiale.

Ceci ne veut pas dire que toutes les femmes sont parfaites, mais ceci veut dire que les femmes ont des capacités, des facultés internes, donc une lumière qui doit être utilisée et mise au service de la civilisation. Et ils utiliseront sur la Terre les grandes forces de frappe, les chocs permettant le bouleversement des statu quo. Si vous ne comprenez pas l’évolution, si vous ne comprenez pas la transformation des civilisations comme étant toujours le résultat des grands chocs, vous ne comprenez rien à l’Histoire.

Regardez la Révolution Française. Il a fallu que Louis XVI se fasse couper la tête pour qu’il y ait une libération de la monarchie. Grande révolution, grand choc qui a fait trembler l’Europe. Il ne peut pas y avoir d’évolution, ni sur le plan individuel ni sur le plan collectif, sans choc. C’est l’une des grandes conditions de la vie sur la Terre. Les gens les plus conscients, les plus télépathes, les plus dotés, si vous voulez, d’une préconscience, ont souffert des chocs abominables. Pourquoi ? Parce que ce sont les chocs qui élèvent le taux de vibration, ce sont les chocs qui enlèvent de la vision aveugle, les pièces qui amortissent le regard.

Regardez vos vies personnelles, dans vos vies personnelles, vous avez eu des chocs. Ce sont les chocs qui vous ont donné une seconde vision, qui ont ajusté votre vieille vision. Toujours ! Mais vivre les chocs dans un état d’inconscience, c’est une chose. Mais vivre les chocs dans un état de conscience, c’est une autre chose. Dans un état d’inconscience, ça démoralise, ça abrutit, ça pousse l’Homme vers la religion, ça pousse l’Homme vers la déification des symboles ; alors que dans la conscience, ça pousse l’Homme à la puissance, la puissance créatrice de son mental, la capacité de cesser une fois pour toutes en tant qu’êtres humains, d’appartenir à la race des Hommes.

Et quand je dis appartenir à la race des Hommes, je veux dire appartenir à la mémoire de l’Humanité, se libérer de cette menace qui nous attire toujours vers le bas. On n’a pas besoin d’être conscient pour s’identifier à cette réalité-là. Regardez les Hommes qui ont fait des grandes choses. Ils ont toujours été à “l’extérieur de”, “marginaux à”. On ne peut pas être envasé et à la fois tenir dans la main le flambeau de la liberté. C’est pour ça qu’ils disent que les religions sont le grand mal nécessaire faisant partie de l’involution, faisant partie de l’esprit caverneux de l’Homme de l’involution, l’Homme très près de l’animal, l’Homme très près de la crainte, l’Homme très près de la crainte des éléments, l’Homme ne comprenant pas les éléments.

Mais aujourd’hui, nous sommes dans l’ère de la science, nous sommes capables d’établir le lien entre la cause et l’effet, plus facilement qu’auparavant. Mais le lien entre la cause et l’effet n’est pas simplement un lien matériel. La cause et l’effet matériel c’est une chose, ça nous donne la science une fois qu’on le comprend, mais il y a la cause et l’effet entre l’Homme et le Surhomme, entre le mortel et ce qui à l’extérieur de lui ne meurt pas, entre l’âme et l’Esprit.

C’est quoi la différence entre l’âme et l’Esprit ? Si on fait une lecture : L’âme c’est la totalité de ce que vous ne savez pas, donc c’est la totalité de vos impressions. C’est la totalité des impressions que vous avez accumulées pendant toute une vie. Vous parlez de conscience matérielle, de conscience corporelle, l’âme c’est tout ça. Mais l’âme ce n’est pas de l’intelligence. Ils disent : L’âme c’est un raccordement extrêmement vivant et bien organisé de l’énergie, mais ça n’est pas de l’intelligence personnelle, ce n’est pas de l’intelligence prépersonnelle. C’est encore de l’âme.

Nous sommes cela et nous essayons de comprendre cela avec des outils que nous avons façonnés pendant l’involution, c’est-à-dire pendant cette période historique où l’Homme est passé de l’âge de la pierre à l’âge de l’électronique, sans pouvoir même aujourd’hui avec satisfaction dire : “Nous savons”. Quand nous avons “des Rostand” qui ose dire à la France et au monde qu’à soixante-douze ans : “Je ne sais pas”, c’est déjà une admission de l’Humanité pensante, de notre incapacité mentale et de notre impuissance à savoir, alors que l’Homme à vingt ans, vingt-cinq ans, trente ans, quarante-cinq ans, soixante-dix ans devrait pouvoir dire : “Je sais”.

Mais, pour pouvoir dire : “Je sais”, il faut des choses, il faut que des choses soient établies dans sa conscience, il faut qu’il ait accès à une conscience prépersonnelle. La conscience prépersonnelle, c’est le pilier du mystère de l’Homme. Oubliez Theilhard de Chardin, oubliez les grandes notions intéressantes d’un esprit académique qui compose intelligemment et facilement avec les mots, pour créer des églises de mots, de belles églises de mots, de belles cathédrales de mots qu’on appelle les philosophies. Oubliez ça !

S’amuser à lire, s’amuser à parler, c’est une chose, mais exprimer dans le monde des notions qui ne sont pas fondées sur l’architecture d’un mental subjectif mais fondées sur une préconscience, c’est une autre chose. L’Homme doit en arriver à ceci. Ça fait partie de lui, ça fait partie de son héritage, ça fait partie de ce qui est dans le coin, le petit coin de son jardin. L’Homme a toujours été connecté au cosmique. L’Homme a toujours été connecté au systémique. L’Homme a toujours participé au bal des dieux, mais il n’a jamais dansé avec eux. Et quand l’Homme ne peut pas danser avec les dieux, il craint les dieux. Les Grecs ont craint les dieux. Les Romains ont craint les dieux. La religion a fait de Dieu une puissance au-dessus de l’Homme.

Et même aujourd’hui, les plus grands penseurs, les plus grands philosophes, ceux qui osent mettre devant eux l’empire du matérialisme avec l’espoir qu’un jour l’Homme sera capable de déchiffrer avec le zéro et le un, les plus grands mystères de la vie, même ces Hommes ont peur de savoir qu’ils sont puissance. On ne délègue pas la puissance, ça ne se délègue pas la puissance, ça se prend en main.

Mais pour que l’Homme puisse prendre en main cette énergie, donc devenir créatif, il faut qu’il sache que la pensée vient d’ailleurs, parce qu’en sachant que la pensée vient d’ailleurs, en réalisant que lui et l’autre font UN, à ce moment-là il a non simplement le droit d’être mais il a la puissance d’être, parce qu’il a la puissance de nier qu’au-dessus de lui il n’y a rien, même pas Dieu. Parce qu’établir qu’au-dessus de soi il y a Dieu, c’est déjà donner à une notion un caractère fatidique, c’est donner déjà à soi une notion que nous sommes inférieurs à quelque chose, même si ce principe, exprimé avec notre conscience idéaliste, poétique, nous permet d’agrandir le champ de notre conscience spirituelle.

L’Homme deviendra intelligent sur la Terre lorsqu’il aura tué en lui toute spiritualité, parce que la spiritualité c’est la dernière des illusions, c’est la dernière des francs maçonneries, dont la religion est l’enfant (inaudible). Et lorsque nous ne sommes pas prêts, en tant que civilisation, en tant que conscience collective, en tant que groupe, en tant qu’individu malmené par la vie et incompréhensible des lois de son existence, nous avons ce que nous avons aujourd’hui dans le monde : des conflits d’ethnies, des conflits de religions, des hommes prêts à se bombarder eux-mêmes pour aller de l’autre côté, rencontrer soixante-douze vierges.

Je n’ai rien contre les religions, je ne peux rien contre les religions, mais en moi-même, pour moi-même, je n’ai rien à faire avec des religions. Et un jour l’Homme passant de l’involution à l’évolution se libérera, pas simplement des religions, parce que ça, c’est le plus grand, le plus facile des fardeaux à éliminer, mais la spiritualité. La spiritualité c’est le plus grand danger, c’est un plus grand danger que la religion, parce qu’il n’y a pas de raison pour l’Homme de mettre de côté, de renier l’importance de la spiritualité.

Vous savez pourquoi ? Parce qu’ils disent : La spiritualité c’est sa dernière assise, c’est son dernier ami avant la mort. Même Napoléon quand il était en train de mourir et qu’on l’a approché pour dire : “Bon, ben, est-ce que vous voulez qu’on vous donne l’extrême-onction”… ? Il a dit : “Bon, pourquoi pas, je n’ai rien à perdre”… ! (rires du public). Ça va très loin la façon dont on pense. Très loin ! Beaucoup plus loin qu’on pense.

Mais si nous n’avons pas de conscience prépersonnelle, que nous sommes fixés dans une conscience personnelle réfléchissante basée sur les philosophies, les réflexions intelligentes, intéressantes, de notre civilisation, comment voulez-vous que nous puissions épouser notre Esprit ! Pas dans le sens que le curé ou la sœur épouse le Christ, mais dans le sens que la sœur et le curé descendent le Christ, le descendent le “crisse” de Christ, autrement dit, tuent, détruisent la forme spirituelle d’une notion qui fait simplement partie de notre mémoire collective.

Regardez ! Vous avez tellement peur en tant qu’Hommes de détruire les formes spirituelles qui sont le dernier lien, la dernière frontière, que vous ne pouvez pas parler par télépathie avec nous. C’est pour ça que l’Homme est inconscient. Moi je regarde mon expérience, ou quand je regarde mon expérience à partir de 1969, pendant des années et des années, tout le travail surtout au début qui a été fait sur la transformation de mon corps mental, a été fait en fonction de la destruction de tout ce qui en moi était spirituel. Tout !

Et les souffrances ont été abominables, énormes, parce que j’étais né chrétien, j’étais né catholique, j’étais né polarisé entre le bien et le mal. Il a fallu passer à travers cet enfer-là, ce désert-là, cet astral-là, pour en arriver à avoir une communication télépathique directe. Question ? Il n’y a pas de question ? Bien, je continue. Ils disent : Regardez ce que vous êtes, et vous êtes sensés savoir que vous êtes plus que ce que vous regardez. Regardez ce que vous êtes et vous êtes sensés savoir que vous êtes plus que ça !

Si vous ne savez pas que vous êtes plus que ça, à ce moment-là il y a une partie de vous qui est endormie, qui est astralisée, mais si vous savez que vous êtes plus que ça, déjà il y a en vous une partie qui s’éveille. Il s’agit de la cultiver. La psychologie évolutionnaire c’est une science. On appelle ça “Psychologie évolutionnaire”, parce qu’il faut écrire des livres, il faut codifier, il faut laisser une mémoire, mais c’est une science. Mais c’est une science qui non seulement va être développée ou sera développée par moi de mon vivant, mais c’est une science qui sera développée par d’autres après, après, après, parce que l’Homme n’a pas fini d’évoluer. C’est un commencement, c’est un balbutiement.

Ce que nous considérons, ce que nous appelons aujourd’hui le monde des esprits, ce que nous appelons aujourd’hui le monde des doubles, ce que nous appelons aujourd’hui le monde des lumières, ce que nous appelons… Les noms, les notions que nous utilisons pour nous rassurer un peu, nous placer à l’intérieur d’une certaine magnitude qui ne nous effraie pas trop, pour nous placer à l’intérieur d’une certaine magnitude qui ne dérange pas trop notre petite vie, qui ne nous met pas trop encore en contact avec la dimension systémique de l’univers absolument énorme, bouillonnant de vie, vastement organisé, où le concept de Dieu n’existe pas, mais où il y a des intelligences à différents niveaux d’évolution veillant à l’évolution de tout ce monde, de toutes ces âmes : c’est ça la vie !

Et la mort ne fait partie que d’une partie de cette réalité, parce que la mort elle est temporaire. La mort sur la Terre est temporaire. Un jour, elle n’existera plus la mort sur la Terre parce que l’Homme sera trop évolué, trop avancé, il passera en conscience morontielle. À ce moment-là, il n’y aura plus de civilisations physiques sur la Terre. Ça fait partie de l’évolution, c’est normal, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.

Et quand on regarde dans les mystères, quand on regarde dans l’avenir, quand on regarde dans les autres temps, quand on essaie de comprendre qu’est-ce que c’est la vie, qu’est-ce que c’est la civilisation, qu’est-ce que c’est la conscience, qu’est-ce que c’est le double, quels sont les êtres “à l’origine de”, qui a créé l’Humanité, pourquoi l’Humanité a été créée, quel en était l’agenda, où s’en va l’Homme, que veut dire l’Homme, quelle est la conscience humaine, qu’est-ce qu’elle est, qu’est-ce qu’elle représente dans sa nature parfaitement unifiée – dans sa nature polarisée, nous le savons : des milliers d’années de souffrance, d’incompréhension, d’animisme, de religion et de science limitée – mais qu’est-ce que c’est l’Homme ?! Certains ont essayé de mettre le doigt dessus en créant de grandes œuvres : De Chardin. Mais l’Homme saura qu’est-ce que c’est l’Homme lorsqu’il aura compris la distance entre lui et sa propre infinité.

Et sa propre infinité, c’est son Esprit, et ensuite il voudra savoir : Qu’est-ce que c’est mon Esprit ? Que veut dire le mot Esprit ? Qu’est-ce qu’il représente le mot Esprit à ma conscience indubitablement liée à la matière, indubitablement limitée par mes sens ? Qu’est-ce que ça veut dire le mot Esprit ?! Et s’il a la puissance de supporter sa grande solitude, s’il a la puissance de ne pas être influencé par la mémoire de sa race, qu’il fut Européen, Oriental, Africain, Américain, on lui donnera le poids de son savoir à la mesure qu’il aura la capacité de supporter le poids de ce savoir. Et c’est pour ça que l’Homme dans sa caractéristique individuel est unique, sera toujours unique et il n’y aura jamais deux Hommes pareils.

Vous savez pourquoi les hiérarchies ont créé, ont donné à travers les initiés la notion de Dieu ? Pourquoi le nom de Dieu, la notion de Dieu est venue à l’Homme ? Parce que l’Homme ne pouvait pas se suffire à lui-même. L’Homme n’a jamais pu se suffire à lui-même ! Et même aujourd’hui au vingtième siècle, l’Homme ne peut pas se suffire à lui-même. Il est obligé de plier les genoux. Et ensuite l’Homme, dans sa position déjà de soumission, veut savoir, il veut qu’on lui donne les clés du royaume !

Il veut pouvoir lire le livre qui donne l’information ultime, irrécusable, il veut entrer dans l’occulte des choses, connaître le mystère de la vie, interpréter tout ce qui est systémique au-delà de sa planète. Pauvre abruti ! Nous ne sommes même pas capables de comprendre la généalogie des fléaux sur la Terre, les grandes raisons des fléaux sur la Terre, Nous ne sommes même pas capables de comprendre la raison des guerres sur la Terre. Nous voulons abolir les guerres parce que nous voulons nous amuser, alors que le plan de vie sur la Terre est plus vaste.

Il n’y aura plus de guerres sur la Terre lorsque les Hommes auront compris que finalement, pour unifier leur énergie, ils ont besoin d’être intelligents, qu’ils ne peuvent plus être divisés par les religions, que les États ne peuvent plus partager leurs idéaux à cause de leurs intérêts, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite, ainsi de suite.

Il y a quelqu’un qui me disait dernièrement : “Comment se fait-il qu’en Russie il y a de la mafia ? Comment se fait-il que c’est mafieux la Russie”… ? J’ai dit : C’est très simple, la Russie c’est mafieux parce que la Russie devient capitaliste. C’est normal, c’est transitoire. Ils vont développer des lois et éliminer avec le temps la mafia, comme les Américains l’ont fait, comme nous l’avons fait, et en attendant ça permet à la Russie de se libérer du joug du communisme, parce que les mafieux ne sont jamais intéressés au communisme. La raison pour laquelle le communisme ne reviendra jamais en Russie, c’est à cause de la mafia. Il me dit : “Ah ! C’est intéressant ce point de vue-là”.

L’Homme ne sait pas penser. Pourquoi ? Parce que l’Homme fait toujours un trait d’union entre ses émotions et les notions qu’il a de l’Histoire. Donc de donner à la mafia russe une fonction positive, moderne, transitoire, ça ne leur vient pas à l’esprit, parce que tout jugement qu’ils portent sur l’Histoire doit être un jugement moral. Si vous voulez comprendre l’Histoire et porter sur l’Histoire des jugements moraux, vous ne pourrez jamais comprendre l’Histoire. Ça, c’est sûr ! Donc nous sommes très naïfs. L’être humain est très naïf.

Et regardez ce qu’on dit sur la naïveté. Ils disent : C’est l’inhabilité de voir dans le mal, le bien. Intéressant ! L’inhabilité de voir dans le mal, le bien. L’inhabilité de voir dans la deuxième guerre mondiale, les alliés qui vont, les Allemands qui viennent, le bien en relation avec le mal qui a mené finalement à l’union de la France, de l’Allemagne, l’ouverture de l’Europe. Et nous sommes toujours limités parce que nous moralisons, nous mettons de l’émotion dans nos notions. Nous ne sommes pas capables de voir le bien dans le mal.

Et j’ai eu des discussions pendant des années, des années. Je disais : “Qu’est-ce qu’ils font les Américains ? Ils sont en train de faire des conneries”… Et on me disait : Ne regardez pas les conneries américaines, regardez la grande Constitution de son esprit. Ah ! J’ai fermé ma gueule. Regardez leur Constitution ! Quand ils détruiront leur Constitution, là vous vous poserez des questions, mais tant qu’ils se battront pour la Constitution, tant qu’ils se battront pour la liberté, ils seront toujours en voie de correction, de s’autocorriger.

Ils disent que pour voir le bien dans le mal, il faut avoir une plus grande conscience du connu. Une plus grande conscience ! Si vous voulez voir l’évolution de l’Humanité, sur deux, trois cents, quatre-cents ans, cinq-cents ans, il va falloir que vous regardiez le bien dans le mal. Le bien qui pousse le mal, qui travaille le mal, qui arrête le mal, mais qui le confronte, le mal. Churchill disait que le plus grand problème des démocraties, c’est que les démocraties ne comprennent pas le mal. Aujourd’hui nous ne comprenons pas le mal. Ces chères Nations Unies, nous leur permettons d’établir à la Chefferie de la Commission des droits de l’Homme, des dictatures comme Kadhafi, c’est une honte !

Qu’on me dise : “Ah ! Ben, ça fait partie des structures”. Changez-les les structures, c’est votre rôle de changer les structures, messieurs ! Qui se sont opposés à Kadhafi ? Les États-Unis et la Corée. Pas la France, la grande France ! Je l’ai dans le cul la France, jusqu’à tant qu’elle reprenne l’orientation qu’elle avait au début, quand elle était réellement chevaleresque, même quand elle était gaulliste et qu’il était capable de le dire : “À côté des Américains, je me battrai à Cuba”. Il n’avait jamais perdu le cap le grand de Gaulle. C’est facile de dire non, c’est plus difficile de dire oui quand tout le monde dit non !

Plus l’Homme sera conscient, moins il ne voudra dialoguer avec les Hommes. Moins il ne sera intéressé à leurs opinions. Il ne cherchera dans le monde que ces quelques têtes avec lesquelles il pourra entamer un dialogue éclairant. Faites attention qui vous lisez, dans n’importe quel domaine, que ce soit la presse, que ce soit l’ésotérisme, c’est encore pire. Il y a plus de merde dans l’ésotérisme que dans tout, dans l’occultisme que dans tout, parce que l’Homme en général n’a pas les moyens, il n’est pas suffisamment outillé pour mettre à bas les grandes architectures des “mentals” illuminés.

Je déteste l’ésotérisme ! Je regarde des livres qui sont imprimés à gauche et à droite par des éditeurs qui ne savent pas ! Je ne peux même pas les lire, ils sont tellement astralisés. Et on se gargarise ! Il y a des gens qui me disent : “Ben oui, mais vos livres, on peut pas, on n’a pas la mémoire quand on les lit”. J’ai dit : C’est bien ! “Je ne comprends pas vos livres”. C’est bien ! Dans dix ans, vous comprendrez. Facile !

Question ? Oubliez pas le petit coin chez vous, le petit coin, votre petit coin. S’il n’y a pas un petit coin chez vous qui vous permet de savoir que vous êtes intelligents, vous avez un gros, gros, gros problème ! Gros gros problème ! Qu’est-ce que ça veut dire “être intelligent” ? Il dit : Ça veut dire savoir qu’on sait quelque chose. Pas plus. Ce n’est pas compliqué. Si on sait qu’on sait quelque chose, on est intelligent. On part de ça. Mais si on ne sait pas qu’on sait quelque chose, on est réellement dans l’involution, on est réellement astralisé, on n’a réellement pas d’identité, on n’est réellement pas intelligent, même si on a un doctorat. Question ?

Question : (concernant la lecture de livres spirituels).

BdM : Ben, c’est trop spirituel, c’est trop bas en vibration, c’est trop astralisé, ça ne me permet pas de me nourrir. Si je lis un livre, il faut que ça me nourrisse. Il faut que je dise : “Ah ! Ben ce type-là, il dit ce que je sais”. Moi je ne suis pas intéressé à lire des livres pour apprendre, je suis intéressé à lire… Coupure – FIN.

mise à jour le 23/06/2024

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