PE-129 L’unicité de l’Homme [fr]

PE-129 L’unicité de l’Homme

“On fait une lecture. Je vais étudier avec vous pourquoi est-ce que l’ego cherche toujours à se comprendre. Pourquoi est-ce que l’ego cherche toujours à se comprendre ? Pourquoi est-ce qu’on cherche toujours à se comprendre ? Premièrement, parce qu’on n’a pas confiance en soi, puis deuxièmement, parce qu’on ne …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


On fait une lecture. Je vais étudier avec vous pourquoi est-ce que l’ego cherche toujours à se comprendre. Pourquoi est-ce que l’ego cherche toujours à se comprendre ? Pourquoi est-ce qu’on cherche toujours à se comprendre ? Premièrement, parce qu’on n’a pas confiance en soi, puis deuxièmement, parce qu’on ne sait pas qu’est-ce que c’est le soi, qu’est-ce que c’est le moi, puis troisièmement, parce que la psychologie normale ne nous permet pas de connecter avec le mental. Et ça, c’est parce que l’Homme n’a pas conscience de son intelligence.

Pourquoi l’Homme n’a pas conscience de son intelligence ? Parce que la société ou la culture ne lui a jamais donné la certitude qu’il l’était, intelligent ! Notre culture ne nous donne pas, ne nous dit pas qu’on est intelligent. Et ça, c’est dommage, ils disent : Parce que ça met l’Homme en questionnement instantané par rapport à lui-même. Ne pas dire à l’Homme qu’il est intelligent ou ne pas avouer à l’Homme qu’il est intelligent, ça équivaut à l’empêcher à son droit d’être. C’est très grave ça. C’est très grave. D’ailleurs, c’est la grande faiblesse de l’involution, ça.

Mais ils disent : Si on n’est pas conscients, nous autres mêmes, de notre intelligence, comment voulez-vous que l’Homme rende l’Homme conscient de son intelligence ! Ça fait que c’est un problème qui se décuple ça, c’est un problème qui a des conséquences sociales, culturelles, à long terme. C’est pour ça que dans l’involution, tout ce qu’on a vécu dans le développement de l’ego, ça ne nous a jamais permis de reprendre conscience, autrement dit de perdre le besoin de se rechercher soi-même.

Quand l’Homme va commencer à évoluer, quand l’Homme va commencer à prendre conscience qu’il est intelligent, à ce moment-là ça devient facile pour lui de dire aux autres ou d’admettre aux autres qu’ils le sont, intelligents. Mais tant que l’Homme ne prendra pas conscience qu’il est intelligent dans le sens de sa conscience mentale, il ne pourra pas le faire, parce que la réflexion de l’ego va toujours vouloir contrôler ou dominer la valeur d’une autre conscience.

On ne veut pas que les gens soient plus conscients, plus intelligents que nous autres, on veut être plus intelligent qu’eux autres. Il y a un orgueil fondamental, hiérarchique, dans l’intelligence de l’involution, ce qui va disparaître avec l’évolution de la conscience de l’Homme, la conscience mentale de l’Homme. Ils disent que se rechercher, c’est se perdre en conjecture, et pourtant tout le monde le fait, toute l’Humanité le fait, surtout l’Humanité sophistiquée habituée à la psychologie freudienne du vingtième siècle.

Donc ce que je veux regarder avec vous autres ce soir, c’est le phénomène – puis le regarder au niveau d’une lecture occulte – le phénomène de la recherche personnelle qui n’arrête pas chez l’Homme, surtout quand on vit des problèmes, quand on a des problèmes, quand on réfléchit sur des problèmes. Il faut faire une autopsie de ça. Il dit : Quand vous vous recherchez, par le fait même vous mettez en questionnement votre intelligence. Autrement dit, vous n’admettez pas en tant qu’Hommes votre intelligence quand vous vous questionnez.

Le questionnement vous amène à vous comparer à l’Humanité, donc vous perdez votre centricité, donc vous perdez votre capacité de vous greffer à un plan plus avancé, plus développé, de votre conscience personnelle. Vous tombez sous la loi des majorités. Et quand l’Homme tombe sous la loi des majorités, l’Homme commence à se comparer, donc l’Homme commence à s’étudier lui-même, et en s’étudiant lui-même, il perd conscience de son caractère unique. Chaque être humain est unique.

Il dit : Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas parfaitement bien dans votre peau que vous n’êtes pas uniques. Le caractère unique de l’Homme est le résultat du degré de présence des plans en lui, ce qui se traduit par le degré de conscience intuitive qu’il a de lui-même. Un Homme qui n’a pas suffisamment l’amour de soi peut difficilement accepter le caractère unique de sa conscience. Donc à ce moment-là, ça devient difficile pour lui de se séparer du besoin de s’étudier.

Il dit : Vous vous étudiez parce que vous avez un besoin interne de vous sentir équilibré, mais cet équilibre-là n’a rien à voir avec votre réalité en tant qu’Hommes. Il dit : C’est simplement un exercice en réconfort de soi. C’est un exercice en réconfort de soi ! Vous essayez de vous réconforter. Mais il dit : Réconfort de soi n’est pas conscience. C’est simplement une couverture temporaire. Il dit : Conscience, ça veut dire dialogue avec la partie universelle de soi sans crainte, sans crainte !

Si l’Homme était capable de communiquer avec la partie universelle de lui-même sans crainte, il serait dans sa conscience. Il n’aurait pas besoin de se rechercher. Il n’aurait jamais le besoin de se rechercher. Il dit : S’étudier, c’est une maladie psychologique de l’ego… Une maladie psychologique de l’ego ! Ça n’arrête pas. Vous allez étudier toute votre vie. Il dit : L’Homme doit apprendre qu’il est unique. Si vous êtes uniques, vous n’avez plus besoin de vous étudier.

Si vous n’êtes pas uniques, là vous avez besoin de vous étudier parce que vous êtes obligés de vous comparer avec ce que les autres sont. Vous ne pouvez pas faire ça toute votre vie, vous comparer avec ce que les autres sont. Il dit : La psychologie de l’involution est basée sur le phénomène du blâme. Toute la psychologie involutive est basée, est fondée sur le phénomène du blâme ; le blâme de soi vers l’extérieur ou le blâme de soi vers soi, mais toujours le blâme. On est toujours moins grand que ce que le système veut qu’on soit, ce que les autres veulent qu’on soit. On n’est jamais capable d’être unique.

Il dit : Un nain, c’est un être qui est unique. Il est unique dans l’écourtement de sa physicalité. S’il commence à se comparer avec Schwarzenegger, il est fait. Mais s’il est un bon nain, puis s’il fait tout ce qu’un bon nain peut faire, c’est correct, il n’a plus de problème de nain. Bon, on est tous des nains. On est tous des nains ! Puis on est des nains qui se comparent à quelque chose, puis ce quelque chose-là, ben, c’est tout l’espoir qui dérive de la recherche personnelle, l’idéalisation de soi-même. C’est maladif ça ! Puis ce n’est pas les psychologues qui nous le disent, c’est sûr.

Il y a une écrivaine dernièrement qui disait : “Je n’ai rien contre la psychologie”… Mais elle dit : “Le problème avec les psychologues, c’est qu’ils veulent nous changer. Je refuse qu’on veuille me changer. Je suis ce que je suis”, elle dit. Les psychologues, ils veulent te changer. Qu’ils veuillent t’aider, c’est une chose, mais te changer, personne ne peut te changer. Qui c’est qui peut te changer ? Qui c’est qui a le droit de te changer ? À moins que vous vous laissiez changer. On se laisse changer, puis ça va loin, cette perversion-là. Le problème des cultures, la génération X des années soixante, quatre-vingt, soixante-dix, les parents qui voulaient changer les jeunes ! On ne change pas les jeunes, ça fait partie de la transformation de la conscience sociale à l’échelle individuelle, c’est mondial.

Les jeunes, ils se laissent pousser les cheveux longs, ça fait partie de ce qui se passe “now”. Il ne faut pas les changer. Ils vont changer eux-mêmes selon leur propre rythme, papapa-papapa… L’autre il est homosexuel, on veut le changer. C’est son expérience ! C’est à lui à “dealer” avec son expérience. Questions ?

Question : L’amour de soi, ça n’a rien à voir avec l’estime de soi ?

BdM : L’amour de soi, c’est une démo ça. L’amour de soi, l’estime de soi, c’est être bien avec soi-même. Quand tu es bien avec toi, on utilise le mot amour de soi, estime de soi. Tu es bien avec toi-même. Quelqu’un vient te voir, puis il te dit : “T’es plein d’marde” ! Ben, tu dis : “Toi aussi”. Au lieu de dire : “Ouais, “c’est-tu” (langage québécois) vrai, je suis plein d’marde”… ? Tu comprends ? Ça, c’est de l’estime de soi.

Question : C’est une certitude ?

BdM : C’est une certitude que tu n’es pas plein “d’marde”. Tu es unique. Tu es de même. Il dit : Que vous soyez ci ou que vous soyez ça, ce n’est pas important. Ce qui est important, c’est que vous puissiez travailler avec ça, puis le développer, puis le développer, puis le développer, puis le développer ! Il y a un cycle d’évolution dans la conscience humaine, c’est comme n’importe quoi. Tu ne peux pas devenir conscient instantanément, ça se fait petit à petit, petit à petit. Il dit : Il faut vous libérer des mauvaises habitudes de l’involution qui font partie de l’endoctrinement de l’Homme, ainsi de suite. Question ? Pendant qu’il n’y a pas grand monde dans la salle, c’est bon, t’sé ! Oui ?

Question : C’est quoi les petits traits ?

BdM : C’est de l’écriture automatique.

Question : Est-ce qu’il n’y a pas dans la recherche, le germe de la prochaine étape, c’est-à-dire quand tu es rendu dans le cul de sac de la conscience de recherche de soi, ce n’est pas là que justement la partie universelle mène à… (inaudible)…

BdM : La recherche, ça fait encore partie de l’inquiétude d’être. Tant que vous faites de la recherche, c’est parce que vous avez l’inquiétude d’être, vous n’êtes pas capables d’être. La recherche, ça vous donne un support psychologique en attendant que vous fassiez quelque chose pour vous améliorer, au lieu de simplement vivre ce que vous êtes, votre caractère unique. C’est comme une affaire de sauvetage, en attendant. Un jour, il va falloir que vous nagiez sans “balloune”, sans “life saver” (maître nageur). Il y a un temps pour ça. Moi c’est le principe qui m’intéresse, le temps que ça prend, ça varie avec chaque individu, mais le principe c’est qu’éventuellement il faut que l’Homme arrête d’en faire. Sans ça, vous ne pourrez jamais sentir le caractère illimité de votre conscience.

Vous ne pourrez jamais mettre le doigt sur votre intelligence créatrice, vous ne pourrez jamais savoir que vous êtes réellement intelligents, vous ne pourrez jamais sentir que vous êtes réellement créatifs, puis différents, puis universels en même temps, parce que vous allez toujours partitionner votre conscience. Vous allez toujours vivre dans votre personnalité au lieu de votre personne. Comment est-ce que tu veux qu’un Juif puis un Arabe se rencontrent, s’ils vivent de même ? Ils ne se rencontreront jamais. L’Arabe va avoir ses bonnes raisons, le Juif va avoir ses bonnes raisons, puis ils ne se rencontreront jamais. L’un fait sa recherche, l’autre fait sa recherche. C’est pour ça qu’ils sont contre la psychologie.

Ils disent : L’Esprit, c’est une science exacte. On appelle ça psychologie évolutionnaire parce qu’on est obligé d’utiliser des mots pour nous encadrer. Il dit : On n’a rien contre la recherche mais arrêtez de trop en dépendre ! Un jour, il faut que l’Homme arrête. Ça fait qu’à ce moment-là, il va commencer à se sentir, il va commencer à sentir son caractère unique.

Question : Mais la vie, ce n’est pas un caractère exploratoire ? On n’est pas dans la vie pour explorer ?

BdM : Tu es dans la vie pour évoluer seulement. L’exploration, c’est simplement le processus par lequel tu en arrives à évoluer. Le caractère exploratoire de la vie, ça fait partie du caractère psychologique de l’ego. Mais on est sur le plan matériel, selon eux autres, simplement pour évoluer. Puis évoluer, ça veut dire quoi ultimement ? Connaître, comprendre les lois occultes de l’Esprit, du mental, ce qu’on appelle l’intelligence.

Il faut qu’on passe de la personnalité qui est une manufacture de la société, à la personne qui fait partie du caractère unique de chaque individu. Sur le plan de la personne, sur le plan du caractère unique de la personne, c’est totalement universel ça, il n’y en a pas un plus grand que l’autre. L’un peut être plus créatif que l’autre, mais il n’y en a pas un plus grand que l’autre. Un petit verre plein, c’est aussi grand qu’un grand verre plein… C’est aussi grand qu’un grand verre plein ! Monsieur ?

Question : Cette recherche là, si on l’applique justement avant… (inaudible) qui est universel un peu comme tu dis, c’est quand même de la recherche de soi, donc est-ce que c’est mal ou est-ce que ça a sa place, dans le fond, de rechercher le…

BdM : Il dit : Ça a sa place parce que vous êtes dans cette place-là. C’est normal. Quand vous ne serez plus dans cette place-là, ben, ça n’aura plus sa place. C’est situationnel ça, c’est lié à vos personnalités. Regardez si on vous prend vous, en particulier, ils disent : Il a de la difficulté à sentir qu’il a raison. Que c’est ça ! Ça, ça fait partie de la personnalité. Ça fait que ça, ça vous amène au processus de recherche.

Mais si vous vous habituiez au fait que… Il dit : Il est intuitif, il est intelligent, mais il a le problème de toujours se questionner, il dit : Il arrivera à être bien avec sa situation intelligente. Il dit : Il n’est pas bête, lui. Aussitôt qu’il découvre quelque chose, là il le remet en question. Un autre, ça va être une autre affaire ; un autre, ça va être une autre affaire… Mais il dit : S’il partait du principe qu’il est unique, à ce moment-là il s’habituerait à être unique, puis il est tout là le jeu.

Puis l’Homme a de la difficulté à s’habituer qu’il est unique, parce que les autres ils n’aiment pas ça qu’on soit unique. Celui qui a les cheveux courts, il n’aime pas ça voir du monde qui ont les cheveux longs, ça le fatigue. Celui qui fume la cigarette, il n’aime pas ça voir quelqu’un qui fume la pipe. Celui ne qui fume pas, il n’aime pas ça voir quelqu’un qui fume. On n’est pas capable, on a de la difficulté à respecter le phénomène de l’unicité de l’Homme, ça fait qu’on a des conflits tout le temps, Est, Ouest, Chinois, Blanc, Noir, Arabe, Juif…

Ils disent que le plus grand problème de l’Homme sur la Terre, c’est sa capacité d’accepter, d’accepter puis de vivre, puis de la travailler cette unicité-là. Les brillants, ce qu’on appelle les grands cerveaux, ceux qui ont marqué l’Humanité, les philosophes, les artistes, quand ils étaient jeunes, ils ont vécu avec le dilemme de leur unicité. C’était difficile d’être différent des autres, supporter qu’ils étaient différents, mais la vibration d’être différent des autres était tellement grande que c’est ça qui finalement leur a permis en tant qu’individus d’avoir une tête au-dessus de la masse, puis de devenir pour nous autres des grands Hommes.

C’est pas facile d’être un Copernic, c’est pas facile d’être un Einstein, c’est pas facile d’être… Je ne sais pas moi… D’être unique, c’est pas facile. Pourquoi ? Parce qu’il dit : Quand tu es unique, tout le monde veut te couper la tête. Tu es unique ! Tu es premier de classe, tout le monde voudrait que tu sois dixième, trentième, vingt-cinquième, comme eux autres. C’est fatigant ! Le gars est toujours premier de classe, c’est fatigant/ Là ils vont trouver une raison : “Il doit amener des pommes au teacher, il doit avoir du favoritisme”… C’est fatigant du monde unique !

Puis dans n’importe quel domaine de l’Humanité, que ce soit en religion, dans les arts, en philosophie, n’importe quoi, en science, les gars qui ont fait quelque chose étaient tous uniques. Ça veut dire quoi être unique au niveau des plans ? Il dit : Ça veut dire avoir une vibration assez forte pour tirer le reste de l’Humanité. C’est ça être unique. À ton échelle, tu tires le reste de l’Humanité. Des gens qui ont perdu leur vie pour changer des systèmes politiques, qui sont allés en prison comme Mandela, pendant vingt-cinq ans pour changer des systèmes politiques en Afrique du Sud, ils sont uniques. Ils finissent en prison. S’ils ont assez de force, ils restent là vingt-cinq ans, ils ne crèvent pas, ils ne se suicident pas, mais quand ils sortent de là, il y a une unicité. Ils tirent le reste de l’Humanité dans une certaine direction qui est créative, qui fait partie de leur génie politique, “whatever”.

Mais si on ne s’habitue pas quand on est jeune, ou si on ne s’habitue pas quand on n’est pas important encore, à notre unicité, comment voulez-vous que demain on soit réellement ou suffisamment unique pour encore sortir l’Humanité de ses ombres, de ses pénombres ! On ne pourra pas le faire. On va être tiré encore dans la grosse masse là. Il dit : Être unique ça veut dire, en tant qu’individu, ne pas pouvoir disparaître dans la conscience des masses, c’est ça être unique.

Tu n’as pas besoin d’être Einstein pour être unique, mais tu ne disparais pas dans la grosse masse mondiale. Tu as toujours une tête “au-dessus de”, que tu sois dans n’importe quel domaine, tu as une tête au-dessus de la grosse masse là. Masse, mélasse, c’est pareil. Question ?

Question : La recherche de la reconnaissance qui est à la source de notre réalité, ce n’est pas une recherche valable ça ?

BdM : Pour savoir qu’il y a une source à l’origine de notre réalité, il faut connaître le phénomène de la pensée, il faut avoir conscience du phénomène de la pensée. Le phénomène de la pensée a été élucidé depuis une trentaine d’années dans le sens qu’il nous a été présenté comme étant un phénomène psychologique basé sur la réflexion de l’ego, puis qu’en réalité la pensée, le phénomène de la pensée, c’est un phénomène de télépathie, c’est-à-dire de communication, de voix intérieure suffisamment objectivable pour qu’éventuellement ça passe de la réflexion à la télépathie.

Une fois que l’Homme a ça, que l’Homme a cette conscience-là, le reste ça vient tout seul, parce que tu ne peux pas rentrer dans une conscience universelle, télépathique ou prendre conscience de ton unicité créative par des moyens qui ne font pas partie de cette conscience-là au niveau de l’évolution de l’ego. Sans ça, tu tombes prisonnier de la psychologie, de la philosophie ou des moyens utilisés pendant l’involution pour la recherche personnelle. Se rechercher personnellement, ça fait partie de l’involution.

L’Homme de l’évolution ne se recherchera plus. D’ailleurs, si vous me demandez : “Qu’est-ce que ça sera l’évolution”… ? L’Homme arrête de se chercher. Qu’est-ce que c’est l’involution ? L’Homme se recherche. Donc si tu retournes bien bien loin dans l’involution, au début, les sociétés agraires, les sociétés originales jusqu’à aujourd’hui, l’Homme s’est recherché, puis c’est ça qui a permis de développer le contenu de nos civilisations. Puis dans l’évolution, ça va être totalement différent, totalement différent.

Question : Se rechercher est-ce que c’est une infirmité ou est-ce que c’est un mouvement contestataire des gens sensibles qui refusent de se faire dire par “l’establishment” qu’il n’y a rien au-delà de la matière ?

BdM : Oui, mais ça, c’est encore un niveau de recherche. C’est un niveau de recherche qui est valable, c’est un niveau de recherche qui fait partie de l’évolution psychologique de l’individu, c’est un niveau de recherche qui fait partie aussi du point de vue de l’individu qui ne veut pas être absorbé dans cette conscience de masse-là. Mais éventuellement, quand l’individu en arrive à une conscience suffisamment autonome, suffisamment unique, autrement dit suffisamment stabilisée par rapport à son origine mentale, son problème de recherche philosophique là ou psychologique là n’existe plus.

Autrement dit, c’est une perche que vous avez besoin temporairement, c’est un moyen, c’est un mécanisme que vous avez besoin temporairement, parce que déjà, ça fait partie de votre caractère unique qui est suffisamment dégagé, si vous voulez, de la mémoire de la race. C’est dans ce sens-là que c’est valable, mais il faut que ça aille plus loin que ça. Un jour il faut que ça s’arrête, parce que si vous êtes constamment en recherche, vous ne pourrez jamais être créatifs dans le sens mental du terme.

Vous pouvez avoir des talents sur le plan matériel, mais quand je dis “être créatifs”, je veux dire que vous soyez architecte, médecin, ou ci ou ça, vous ne pourrez jamais en tant qu’Hommes libres ou libérés de la forme, amener dans le monde des notions qui ne font pas partie de la conscience de la race. Parce que pour amener dans le monde des notions qui ne font pas partie de la conscience de la race, autrement dit d’être totalement créatif au niveau d’une conscience réelle affranchie de l’involution, il faut que le phénomène de recherche soit éliminé de la conscience de l’Homme. Ça fait que c’est un processus d’évolution.

Je n’ai rien contre la recherche, ça fait partie d’ailleurs de la dynamique de l’ego mais c’est une dynamique constructive de l’ego, ce n’est pas nécessairement une dynamique créative de l’ego. Il y a une grosse différence entre une dynamique constructive de l’ego et une dynamique créative de l’ego. Probablement, si tous les Hommes de la Terre instantanément passaient à une conscience universelle, la civilisation telle qu’on la connaît, qui est le produit d’une conscience constructive, disparaîtrait pour passer à une conscience créative.

Ça serait quoi une civilisation en conscience créative ? Ça, c’est une autre paire de manches, mais ça ne serait certainement pas une civilisation qui fonctionnerait comme celle qu’on a aujourd’hui, qui est basée sur la construction mentale de l’ego pour le développement de certaines architectures inférieures nécessaires, et qui font partie du développement naturel, progressif, de l’ego libéré de plus en plus des facteurs existentiels karmiques de l’âme. Ça serait une autre civilisation, les valeurs seraient totalement différentes.

Ça fait que le phénomène de recherche, c’est un phénomène qui doit être éventuellement stabilisé dans la conscience de l’Homme pour que l’Homme passe de l’involution à l’évolution. Sans ça, on va toujours être pris dans la dynamique ou la dialectique entre la conscience occidentale puis la conscience orientale ; le moi structuré, constructif, contre le moi techniquement universel nirvanique de l’Orient. Puis dans les deux cas, il y a des limitations.

Dans le moi nirvanique, oriental, ben, la limitation c’est que l’Homme est assujetti à une conscience cosmique. L’Homme n’a pas à être assujetti à aucune conscience. L’Homme est conscience. Il n’a pas à être “assujetti à”, à se perdre dans un grand moi. Ça, c’est de la fabulation spirituelle de l’involution que les Orientaux vendent depuis vingt-cinq, trente ans, aux Occidentaux. Les moineaux qui s’en viennent de là-bas, qui s’en viennent ici là, les gourous, puis toute cette “gang-là”, ils viennent faire des millions, ensuite ils s’en retournent dans leur ashram !

Vous vous rappelez quand Babaji est arrivé ici au forum de Montréal, puis il avait son petit bol en plastique, puis il envoyait de l’eau de rose aux masses là, l’amour ! Faut-il nous prendre pour des cons, “câlisse” ! Faut-il nous prendre pour des cons ! Ensuite, ils s’en retournent chez eux dans des gros 747. Il ne faut pas que je commence à parler de ça parce que je vais m’énerver (rires du public). Il dit : Apprenez donc à vous prendre comme vous êtes, vous êtes plein “d’marde” puis sentez-la, puis soyez bien avec ! Avec le temps, la senteur va changer. Il y a bien des affaires que je ne vous dis pas qu’ils me disent ! Question ?

Question : C’est ça être unique ?

BdM : Ça fait partie de ça. Ça fait partie de ça… Il dit : Être unique, ça veut dire ne pas se comparer aux autres. Si vous étiez capables en tant qu’Hommes de ne pas vous comparer à personne, instantanément, vous arrêteriez instantanément de vous étudier.

Question : Si les gens se recherchent tant, est-ce que c’est à cause de mauvaises situations au niveau de l’enfance où les parents dévalorisent trop leurs enfants ?

BdM : Oui. Ils disent que ça ne fait pas partie de notre civilisation de donner de l’autorité à nos enfants. De l’autorité ! “Ce que tu dis c’est ça, ce que tu dis c’est ça, ce que tu dis c’est ça”. On est toujours dans un processus contestataire : “Hé t’es jeune parle pas, écoute t’es jeune, écoute”. Ils disent : Des enfants, ça n’existe pas, c’est des petits adultes. Ça ne devrait même pas être utilisé le mot “enfant”. C’est des petits adultes. Il y en a qui ont été vos pères dans une autre vie.

Ça fait que ça, ça fait partie de la psychologie, de l’éducation involutive qui est extrêmement déformatrice. Il y en a qui sont plus chanceux que d’autres. Il y a des gens qui ont eu des personnalités, des vies toutes déformées à cause d’une mauvaise éducation. C’est abominable ! Ils disent que l’éducation c’est une initiation, ça devrait être pris très très sérieusement. Une initiation ! L’enfant vient au monde, il ne sait pas ce qu’il est, il faut que tu l’éduques.

Ce n’est pas comme quand tu meurs. Quand tu meurs, tu es déjà grand, tu arrives de l’autre bord, tu es prêt. Tu arrives là à soixante-cinq ans, tu arrives là à soixante-cinq ans ; tu arrives là à dix ans, tu arrives là à dix ans ! Tu as toute ta conscience quand tu arrives de l’autre bord, tandis que quand tu arrives dans la matière, tu n’es plus rien, tu es petit. Quand tu viens au monde, tu as besoin des parents pour t’éduquer. Quand tu arrives de l’autre bord, tu n’as pas besoin de parents, tu as besoin rien que des guides pour te montrer sur quel plan tu es rendu, puis quelle sorte de job que tu as à faire. Ce n’est pas le même processus.

Question : Qu’est-ce qui fait que tu arrives dans telle ville ?

BdM : Ça fait partie de ton plan de vie. Vous choisissez où vous voulez venir. Il dit : Être unique, ce n’est pas un idéal, il dit : C’est une réalité.

Question : Quand on naît… J’ai lu dans un article que des enfants de deux, trois ans, surtout les enfants se souviennent d’une ancienne vie…

BdM : C’est sans importance pour vous autres ça, parce que vous ne pourrez jamais prouver, sans doute que le souvenir d’une ancienne vie ça fait réellement partie du souvenir d’une ancienne vie. Ça peut faire partie de votre conscience astrale. Vous n’aurez jamais la preuve absolue de ça. Comme vous ne pouvez pas avoir la preuve absolue de ça, à ce moment-là c’est mieux de ne pas vous en occuper parce que vous allez faire de “l’overtime”.

Imaginez-vous si vous avez l’impression que vous avez été Napoléon, puis tout d’un coup la semaine prochaine, vous rencontrez quelqu’un en avion qui vous dit : “Moi aussi, j’ai eu l’impression que j’étais Napoléon”. Là, vous allez vivre des gros conflits. Ça fait que vous ne pouvez pas avoir de preuve de ça. Puis ça, ça fait partie des jeux de l’Esprit, ça fait partie de l’astral de la conscience humaine. Puis il y en a beaucoup de ça dans le monde, de toutes ces idées-là ou de ces théories-là qui se promènent, puis c’est sans importance.

Ce que vous ne pouvez pas savoir absolument, c’est sans importance ! Ce que vous pouvez savoir absolument, ça fait partie de ce que vous pouvez savoir. Ça vous donne quoi de savoir quelque chose dont vous ne pouvez pas avoir l’absolue certitude que c’est ça ? Vous allez toujours demeurer prisonniers des théories. Ça fait que la meilleure chose, tu ne t’en occupes pas. Il dit : Occupez-vous juste de ce que vous pouvez contrôler. Ce que vous ne pouvez pas contrôler, ne vous en occupez pas.

Sans ça, vous allez vous faire ballotter à gauche puis à droite, parce qu’il y a du matériel intéressant là-dedans, mais si vous ne pouvez pas le contrôler, ça vous donne quoi de savoir ? Penses-tu que je vais aller voir dans mes vies antérieures moi, qu’est-ce que j’étais moi ? “No way”. Ça fait trente ans que j’ai des voyants qui disent : “Ah, t’étais ça dans ta vie antérieure, puis t’étais ça dans ta vie antérieure”. Je ne suis pas intéressé moi, à savoir ce que j’étais dans ma vie antérieure. J’essaie d’être bien dans ma peau “now” (maintenant). Sans ça, ça ne finit plus. Ça me donne quoi moi, de savoir ça ?! Faire de “l’overtime” encore ? Il dit : Tout ce qui fait partie du passé, c’est sans importance.

Question : Pourquoi vous dites que le passé c’est sans importance, alors que c’est à cause du passé qu’on est comme on est aujourd’hui ?

BdM : C’est sans importance dans le sens qu’on ne peut pas mettre de la valeur dedans parce qu’on ne peut pas le contrôler. Je m’en vais vous donner un exemple… Question : Mais pour apprendre à se connaître ?

BdM : Si l’Homme pouvait partir de zéro, n’importe quand dans sa vie, dans sa trajectoire, pouvait partir de zéro là, oublier complètement le passé, puis juste s’en aller vers là, l’Homme pourrait devenir conscient très très rapidement. C’est le passé qui le retarde. Le passé crée en lui de la réflexion, des valeurs qui sont totalement subjectives, puis ça, ça retarde son évolution, parce que ça l’empêche de développer une communication mentale avec le plan mental, donc entrer dans une forme de communication télépathique. Donc il reste toujours dans un processus de réflexion de l’ego, recherche de soi. Le passé, c’est mort, l’avenir n’est pas là, ce qui compte pour l’Homme c’est de vivre le plus possible dans le présent.

Question : Pour être à l’écoute du présent, c’est comme être conscient du passé ?

BdM : Non, non, non, non, non, non, non ! Si vous êtes conscients de votre passé, vous ne pourrez jamais être à l’écoute de votre présent, vous êtes à l’écoute de votre passé. Vous allez toujours être dans votre mémoire. Vous ne serez pas dans votre conscience, vous êtes dans votre mémoire. Si vous avez un “chum” que vous avez bien bien aimé, vous avez été en amour avec, vous l’avez bien aimé, vous n’êtes pas capables de le lâcher, comment est-ce que vous allez pouvoir vous faire un autre “chum” ? Vous n’êtes pas capables.

Mais la minute que vous allez lâcher le passé, là vous allez rentrer dans une nouvelle relation. C’est comme ça que ça marche. C’est la même chose pour la conscience personnelle. Le passé c’est toujours de la réflexion, c’est toujours de l’illusion, ça fait partie de la souffrance de l’Homme. Il y a des bons côtés du passé, il y a des mauvais côtés du passé, mais le passé en soi c’est du matériel qui est fini, ça fait partie de la mémoire subjective – pas universelle – subjective !

Question : Il faut passer comme à une autre étape, il ne faut pas faire le point sur ça ?

BdM : Si vous voulez faire du point, c’est parce que vous avez l’insécurité de ce que vous êtes maintenant. C’est pour ça que vous faites des points. Vous pouvez faire des points toute votre vie. Il y a du monde qui font des points, ça fait quarante ans qu’ils font des points. Ils font des mises au point. Ils sont rendus à soixante ans là : “Qu’est-ce que tu fais à cet âge-là”… ? “Ben, je fais une autre mise au point”. “As-tu vécu”… ? “Ben, dans les vingt prochains vingt ans, je vais vivre, je m’en vais avoir fait des mises au point”. (rires du public).

Là, il est rendu à quatre-vingt-cinq, il y a encore une autre mise au point : “Il m’en reste encore une couple, puis après ça je vais être correct”. Puis après ça, il est mort, il a fait toutes ses mises au point. C’est quoi cette affaire, les mises au point ! OK. Il dit : Être unique dans sa nature réellement fondamentale, il dit : C’est votre capacité de vivre votre présent sans taponner dans le passé, puis sans taponner dans le futur. Ça, c’est unique.

Si tu taponnes dans le passé un petit peu, tu perds de ton unicité. Si tu taponnes un petit peu dans le futur, tu perds ton unicité, mais si tu restes dedans, pouf, tu es unique, tu n’as plus de problème, pouf ! Mais si tu t’en vas dans le passé : Ah ! Puis tu regardes ton “chum” que tu as aimé quand il te “mangeait les oreilles”, t’es fait, tu n’es plus unique. Il dit : Unique, ça veut dire total.

Ça fait que si le passé t’enlève de la totalité parce que tu penses à ton “chum”, ton autre “chum”, comment est-ce que tu veux avoir une relation avec celui que tu as là parfaitement, tu n’es pas capable ! Ou tu penses à celui qui va venir. Ça fait qu’être unique, c’est vivre dans sa totalité. C’est quoi ça, sa totalité ? Il dit : C’est chaque seconde que t’es bien avec toi-même. Mais si tu penses à ton “chum” dans le passé, tu n’es plus bien avec toi-même là, il te manque quelque chose, tu as de la peine qu’il ne te “mange plus les oreilles” comme avant. Autre question ?

Question : (Question personnelle inaudible).

BdM : Posez-moi une question, là vous me contez votre vie, c’est trop long, je ne comprends rien. Posez-moi une question. Non, non, posez-moi une question. Posez-moi une question ! Si vous ne me posez pas de question, je ne comprends rien, je suis fait comme ça… Ben, posez-en une !

Question : Est-ce que ça peut être une bonne affaire d’étudier son passé et de bien vivre son passé ?

BdM : Ah ! Il dit : C’est bon si ça va vous amener à vivre dans votre présent plus.

Question : Alors il n’y a pas différence…

BdM : Oui, mais ça, c’est une valeur… Ça, c’est un alibi psychologique. Mais si vous allez étudier votre passé, même si votre passé est récent, il faut que ça serve à vivre votre présent plus. Si ça ne sert pas à vivre votre présent plus, à ce moment-là ben, ça ne vaut rien, c’est inutile. Le passé c’est bon simplement si ça vous sert à vivre votre présent plus, puis éventuellement vous n’aurez plus besoin de votre passé, vous allez être rien que dans votre présent.

Question : Et si on revit les mêmes affaires ?

BdM: Ça fait encore partie d’évaluer le passé par rapport au présent. Si vous revivez les mêmes affaires, c’est parce que vous n’avez pas ajusté votre passé par rapport au présent, c’est parce que vous avez trop taponné dans le passé, vous n’avez pas été assez dans le présent, parce que si vous étiez totalement dans le présent, vous ne vivriez pas les mêmes affaires. Dans le présent votre conscience est créative. Dans le passé elle est réfléchie. Dans l’avenir elle est réfléchie.

Regardez ce qu’il dit. Écoutez bien ça, c’est intéressant. Il dit : C’est une femme intelligente, mais elle ne veut jamais admettre qu’elle n’a pas raison. Elle a besoin de ça pour son ego d’avoir raison, puis ça, ce n’est pas mauvais. Où ça devient mauvais, il dit : C’est quand elle ne comprend pas qu’elle n’a pas besoin d’avoir raison. C’est l’ego ça. Vous n’avez pas besoin d’avoir raison ! Tout ce que vous avez besoin d’être, c’est d’être d’intelligente, être intelligente créativement.

Puis ça, il faut s’habituer à ça parce qu’on n’est pas habitué à ça. Habitué à avoir raison, ça, ça fait partie de notre culture, mais être habitué à être dans notre intelligence, ça on n’est pas bien habitué, ça prend un certain temps. Mais avec le temps, on devient habitué, puis à ce moment-là on n’a plus besoin d’avoir raison. On est rien que dans ce fluide-là tout le temps, tout le temps, tout le temps. Donc rappelez-vous de ça. Question ?

Question : Quelqu’un qui se recherche, c’est quelqu’un qui manque d’identité ?

BdM : Se rechercher, ça fait partie d’un manque d’identité.

Question : OK. Est-ce que l’identité, ça peut se construire personnellement, avec un agenda, ou l’identité c’est seulement le résultat des expériences qui ont été vécues ?

BdM : C’est le résultat des expériences que vous avez vécues. Vous ne pouvez pas arriver à de l’identité par un agenda ou la création d’un agenda, parce que la création d’un agenda ça fait déjà partie de votre insécurité, parce que ça fait partie des structures… Eux autres appellent ça les “structures involutives” de l’ego. La transformation, tout ça, ça amène à l’identité. L’identité c’est un résultat qui n’est pas sous notre contrôle. Ça fait partie des forces de vie ça, qui nous travaillent, ainsi de suite, qui nous amènent un jour à une certaine réalisation.

Question : Ça veut dire que c’est quasiment impossible d’avoir de l’identité quand on est jeune ?

BdM : Ah ! Ben, c’est sûr ! C’est sûr ! C’est sûr ! Vous pouvez avoir un certain niveau d’identité, mais votre identité elle va se consolider seulement à un certain âge. Avoir de l’identité là, ça vient… Avoir de l’identité là, quelqu’un qui a de l’identité vers la fin de ses vingt ans, il est très chanceux. La fin. Je parle de l’identité dans le sens de la consolidation complète de ton ego. Tu sens ta puissance créative… Bang ! Libre. C’est jeune ça !

Question : Il faut avoir vécu beaucoup d’expériences pour avoir de l’identité ou quelqu’un qui est dérangé peut quand même développer de l’identité ?

BdM : Premièrement, ça dépend de l’évolution de l’âme, ça dépend du caractère astrologique de nos planètes, des influences internes qui sont très puissantes, ça dépend du plan de vie. C’est très très différent pour chaque individu. Il y a des individus qui ne peuvent pas vivre des changements vibratoires trop profonds parce qu’ils ont des responsabilités sociales qui doivent être maintenues. Ça dépend des individus. On a tous des plans de vie différents.

Ils disent qu’il n’y a pas un Homme qui en arrive à l’identité par le même chemin, pas un ! Quand bien même vous auriez deux siamois, ils vont en arriver à l’identité différemment. C’est très très occulte l’identité de l’être, c’est très personnel, c’est très particulier. Ça fait partie du caractère unique de sa conscience. C’est pour ça qu’ils disent que c’est très très dangereux sur le plan psychologique de vouloir mouler les individus. Tu ne peux pas mouler les individus. C’est unique un individu.

Tu peux créer un terreau pour qu’il grandisse, la culture, le support émotionnel, toute l’éducation, la grande éducation, un mentor, je ne sais pas… Mais un individu, c’est très unique un individu. Vouloir mouler un individu c’est très dangereux. C’est le problème des pays socialistes, communistes, en Russie, par exemple, dans les années trente, quarante… Les religions.

Il y a des lois fondamentales concernant l’évolution de l’Homme, puis l’Homme va y arriver à ces lois-là. À partir du moment où l’Homme ou l’Humanité va prendre conscience de la nature de la pensée, à ce moment-là l’évolution va se faire, parce que ça a été ça notre blocage depuis des milliers, puis des milliers d’années. On ne savait pas c’était quoi la pensée. On connaissait le phénomène de la pensée, mais on ne connaissait pas la pensée en terme de phénomène occulte. L’origine de la pensée, ça vient d’où la pensée ? Qui c’est qui crée la pensée ? C’est quoi les structures mentales de la pensée, les architectures de la pensée ? Ça fait que ces connaissances-là nous ont jamais été transmises.

Maintenant qu’on commencer à y accéder à cette information-là, ben, c’est évident que l’Homme va arriver à la réalisation du caractère unique de son être beaucoup plus facilement, puis il va en arriver finalement à décrocher du besoin de se rechercher constamment. Ça fait que ça va être plus facile pour lui de se prendre comme il est, parce que se prendre… On n’est pas parfait tout de suite… FIN

mise à jour le 23/06/2024

Retour en haut