PE-125 Se libérer des valeurs morales de son expérience
“Alors si on continue toujours dans le domaine de la conscience évolutionnaire, la comprendre, en comprendre les aspects, ses structures, si on fait une lecture concernant la conscience évolutionnaire, on reçoit ceci… Ils disent qu’un Homme qui est en conscience évolutionnaire ou en conscience pure en arrive éventuellement à avoir un sens de certitude absolue. La certitude absolue fait partie de sa conscience. Et pourquoi la certitude absolue fait …”
En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.
Alors si on continue toujours dans le domaine de la conscience évolutionnaire, la comprendre, en comprendre les aspects, ses structures, si on fait une lecture concernant la conscience évolutionnaire, on reçoit ceci… Ils disent qu’un Homme qui est en conscience évolutionnaire ou en conscience pure en arrive éventuellement à avoir un sens de certitude absolue. La certitude absolue fait partie de sa conscience. Et pourquoi la certitude absolue fait partie de sa conscience ? Parce que l’Homme en arrive à pouvoir comprendre les évènements de sa vie.
Certitude absolue, ça ne veut pas dire que l’Homme va faire des mouvements dans sa vie qui vont lui amener une certitude par rapport aux mouvements qu’il fait, mais dans les mouvements qu’il fait, en raison des mouvements qu’il fait, en fonction des conséquences, en fonction des chocs de vie par rapport à sa culture personnelle, donc par rapport à sa psychologie personnelle, l’Homme en arrive éventuellement à avoir une certitude absolue.
Certitude absolue dans le sens qu’il peut comprendre les évènements de sa vie parfaitement, ça veut dire quoi ça ? Comprendre les évènements de sa vie parfaitement, ça veut dire qu’au niveau de l’ego, l’Homme n’en subit pas une valeur morale négative. Autrement dit, si on vit des évènements dans la vie et qu’on ne subit pas de valeurs morales négatives par rapport à ces évènements-là, ça veut dire que techniquement, on a, l’Homme a une conscience absolue par rapport à l’évènement lui-même.
Et ça, c’est essentiel et ça fait partie de la construction d’un nouveau mental humain parce que pendant l’involution, lorsque l’Homme était dans un processus de réflexion, au niveau de sa pensée, il n’avait pas la capacité de comprendre son karma, c’est-à-dire il n’avait pas la capacité de comprendre à partir du plan mental pourquoi les choses dans la vie lui arrivaient, excepté après des années où il pouvait faire une sorte d’analyse expliquant ces évènements-là.
Mais dans l’instantané, quand les évènements arrivaient, l’Homme n’était pas capable de pouvoir se libérer de l’incertitude parce qu’il réfléchissait à l’évènement, portait une valeur morale à l’évènement, et n’étant pas conscient d’un plan supérieur, était obligé en tant qu’ego de substituer sa conscience universelle pour une conscience personnelle qui était incapable d’évaluer absolument la valeur de l’évènement.
Exemple : Vous avez par exemple une mère qui perd son enfant dans un accident d’automobile. Si la personne, autrement dit la mère en question n’a pas une conscience suffisante, donc une conscience qui est connectée à un plan universel, il lui sera difficile de pouvoir saisir l’expérience sans y apporter une valeur morale par réflexion. Donc automatiquement elle va vivre une déflexion de sa conscience qui va lui créer une souffrance personnelle par rapport à l’évènement. Et dépendant de son état spirituel, sa conscience spirituelle, sa conscience religieuse, ben, elle va se retourner contre Dieu, contre ci, contre ça, contre les saints, mais elle va continuer malgré tout ça à souffrir sur un plan psychologique.
Alors que si elle était en évolution de conscience, donc dans une conscience évolutionnaire, et qu’elle pouvait partager l’expérience nominale en relation avec des plans qui ont la capacité d’expliquer l’expérience de manière parfaite, à ce moment-là, la personne sur le plan psychologique aurait la certitude dans l’évènement, autrement dit elle aurait une certitude concernant la compréhension de l’évènement et ne souffrirait pas de cet évènement-là de manière morale, comme l’Homme de l’involution l’a fait et l’a vécu pendant des siècles.
Et automatiquement l’ego, à cause de sa nouvelle teneur en lumière, serait capable de disposer de tous les évènements de la vie avec une facilité extraordinaire, alors que l’Homme de l’involution n’est pas capable, devient philosophiquement alourdi par la vie, et développe avec le temps un caractère existentiel au lieu d’avoir un caractère parfaitement créatif concernant la vie et sa programmation.
La certitude de la conscience, c’est une marque, c’est une marque de la conscience évolutionnaire, pourquoi ? Parce que ce que nous appelons certitude, c’est la capacité inévitable de pouvoir tout s’expliquer. Donc pour que l’Homme puisse tout s’expliquer – donc tout comprendre de sa vie – donc se comprendre parfaitement lui-même, il a besoin d’un support psychique, il a besoin d’un support télépathique, il a besoin d’une conscience créative, il a besoin d’avoir accès à des aspects de lui-même qui ne sont pas conditionnés par son humanité.
Donc s’il a accès à des aspects de lui-même qui ne sont pas conditionnés par son humanité donc sa mémoire personnelle, donc les valeurs de sa race, à ce moment-là il est libre du karma involutif, et il se projette graduellement au cours de son expérience, au cours de sa vie, dans une libération des forces de l’âme, et dans une unification ou dans une fusion de plus en plus avancée avec son propre Esprit.
On dit que l’Homme a de la difficulté à bénéficier d’une concience gratuite parce qu’il ne donne pas à sa conscience la chance de pouvoir d’elle-même, par elle-même, substituer ce que lui veut, par ce qu’elle sait qu’il doit expérimenter. Si l’Homme en tant qu’être qui réfléchit, qui pense, était capable de supporter ce que j’appelle le choc de l’irraisonnable – l’irraisonnable étant cette partie de la vie qui n’est pas exposée parfaitement à l’ego rationnel – à ce moment-là l’Homme serait capable d’absorber le choc de vie, comprendre le choc de vie, se libérer des valeurs morales qui s’y rattachent, donc des valeurs qui donnent à son expérience une valeur existentielle, et l’Homme serait automatiquement par le fait même dans un mouvement de conscience certaine. Et à ce moment-là, il sortirait de l’imbroglio psychologique de l’Homme de l’involution et se propagerait, se développerait, évoluerait vers une conscience pure, c’est-à-dire une conscience qui est libérée des valeurs morales faisant partie de la conscience de sa race.
Ils disent que la conscience évolutionnaire est le produit, le résultat, le résultat de l’élimination de l’Homme intérieur et son remplacement par l’Homme supérieur. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que c’est l’Homme intérieur ? Pour eux, l’Homme intérieur c’est celui qui pense. L’Homme supérieur c’est quoi ? C’est la partie de soi avec laquelle on communique.
La différence entre ces deux paliers de conscience est infinie, c’est-à-dire qu’elle est sujette à un processus d’évolution qui n’a pas de fin, et à partir du moment où l’Homme intérieur, donc l’Homme spirituel, l’Homme psychologique, l’Homme réflectif, l’ego du mortel, à partir de ce moment-là, ces aspects-là de l’Homme intérieur sont obligés de s’affiner avec, de se connecter avec, de se mélanger avec la partie supérieure; donc l’Homme supérieur qui est totalement lumière, qui est libre dans ce sens qu’elle n’est pas connectée à la mémoire de la race.
Donc à ce moment-là, cette partie de l’Homme qui n’est pas connectée à la mémoire de la race est libre de ce que nous appelons les valeurs morales de la vie existentielle. Les valeurs morales de la vie existentielle sont les valeurs que nous en tant qu’Hommes, en tant qu’êtres réfléchissant, donnons à nos expériences psychologiques sur le plan matériel.
Donc dépendant de notre conscience personnelle, dépendant de notre conscience raciale, dépendant de notre mémoire raciale, dépendant de la façon dont on pense, dont on a été élevé à penser, on est victime de ces façons de penser là, parce qu’elles sont toutes réfléchissantes et elles sont toutes morales. Et étant morales, elles n’appartiennent pas à la région libre de l’Esprit, donc à la partie de l’Homme supérieure en soi.
Ils disent que pendant l’involution, surtout les gens qui ont appartenu à des religions, ont essayé, ont dilué le cosmique, ont essayé de comprendre le cosmique en voulant se perdre en lui. L’Homme n’a pas à se perdre en quoi que ce soit, l’Homme n’a pas à se perdre dans le cosmique, l’Homme n’a pas à se perdre dans une unité universelle, l’Homme n’a pas à se perdre dans une unité divinisante, l’Homme n’a pas à se perdre. Pourquoi ? Parce qu’ils disent : L’Homme est déjà intrinsèquement lumière à la source.
À la source il est intrinsèquement lumière, et étant intrinsèquement lumière à la source, il n’a besoin d’aucune autre lumière pour être, donc il n’a pas besoin d’une infinité pour transposer sa nature. Donc à ce moment-là, à partir du moment où l’Homme réalise ceci, il sort du domaine de la mémoire de la race, il épuise le vocabulaire des religions, il élimine les formes des philosophies, il devient maître penseur, c’est-à-dire il n’a plus besoin de réfléchir pour comprendre parce qu’il est en mode télépathique, donc dans un processus créatif instantané qui amène à ne plus avoir besoin de “validiter” sa conscience.
Quand l’Homme n’a plus besoin de “validiter” sa conscience ou de valider sa conscience, qu’est-ce qui se produit ? Il n’a plus besoin de support extérieur. Il n’a plus besoin d’appartenir à aucune moralité fut-elle spirituelle, religieuse ou philosophique, parce qu’il est essentiellement juge de sa propre certitude. Il devient juge de sa propre certitude. Donc il a la capacité d’interpréter la vie, il a la capacité de comprendre sa vie, et il a la capacité d’être seul sans jamais s’oublier lui-même. Ils disent que l’Homme sera toujours testé sur le plan matériel parce qu’il sera toujours amené à douter de cette certitude.
Quand vous perdez vos enfants, quand vous perdez votre job, quand vous perdez votre ami, quand vous perdez votre femme, votre mari, quand vous perdez la santé de votre corps, quand vous avez le cancer, quand il vous arrive des choses, quand vous êtes dans la famine, quand vous êtes dans l’ouragan, quand vous êtes dans la pestilence, quand vous êtes, autrement dit testés, vous êtes dans le fond amenés à “validiter” la certitude de votre Esprit. C’est la seule chose qui se produit, la seule, il n’y en a pas d’autre !
Et si l’Homme est capable de supporter, disons, cette souffrance, ce délit de la vie, parce que c’est un délit de la vie, si l’Homme est capable de supporter ce délit de la vie, il aura la capacité d’avoir la certitude d’en être libre. À un Homme libre, rien n’arrive, même si tout arrive. À un Homme libre, rien n’arrive même si tout arrive !
Ils disent : Cherchez pas à vivre comme vous voulez, cherchez à vivre comme vous le pouvez, ce n’est pas pareil. Quand l’Homme cherche à vivre comme il veut, il s’assujettit aux lois karmiques parce que l’Homme ne connaît pas l’avenir, mais lorsque l’Homme vit comme il peut, autrement dit en fonction de sa volonté, de son intelligence, et de l’équilibre entre ces deux aspects-là et ses émotions, il neutralise son existentialité et il devient certain d’être en vie.
Même dans la maladie, il peut être certain d’être en vie. Même quand la mère perd ses enfants, elle est certaine d’être en vie, c’est-à-dire… Je l’ai perdu… OK. Je continue… Ils disent : Être en vie, ça veut dire ne pas avoir peur de la vie ; être en vie, c’est ne pas avoir peur de la vie ! Si vous avez peur de la vie, vous n’êtes pas en vie. Ne pas avoir peur de la vie demande une certaine certitude, ça c’est le produit de l’évolution, du développement de l’Homme vers une conscience évolutionnaire.
Qu’est-ce que c’est une conscience évolutionnaire, une psychologie évolutionnaire, une science de l’Esprit, c’est quoi ? C’est une capacité d’interpréter l’inconnu comme si on le connaissait. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tout ce qui peut vous arriver dans l’avenir n’a pas la capacité de créer en vous le désordre. Un Homme où le désordre ne peut pas être créé ne fait plus partie de la conscience de la race. Il fait partie d’une autre race, il fait partie d’un devenir, il fait partie d’autre chose, il fait partie d’une évolution qui pour nous aujourd’hui est inconnue, mais reconnaissable dans son point de contact avec l’Homme individualisé.
Ils disent : Le problème de l’Homme sur la Terre, c’est de toujours être sur le plan matériel, le produit de sa propre terreur personnelle. Il dit : On est victime, on est le produit de nos propres terreurs personnelles. C’est pour ça que l’Homme a de la difficulté à savoir, à comprendre qu’est-ce que c’est la certitude de son Esprit. Sans certitude, ils disent : Un Homme appartient aux forces astrales de la mort, donc il est voué à y retourner en conscience astrale. Il ne veut pas se séparer de son enveloppe charnelle et en même temps, savoir où il s’en va.
Quand un enfant vient au monde, il part du plan astral, s’en vient dans la matérialité, s’incarne, mais il ne sait pas où il s’en va. Il est obligé d’avoir des parents qui vont l’aider pendant des années. Avec le temps, il y a un certain éveil de conscience, la mémoire de son involution s’imprime, elle fait partie des forces de l’âme, et avec le temps il commence petit à petit à s’enligner vers un plan de vie, vers une programmation qui lui a déjà été dictée par ordonnance.
Mais quand l’Homme retourne et qu’il ressort de l’enveloppe matérielle, il devrait savoir où il s’en va. Pourquoi l’Homme quand il retourne doit savoir où il s’en va, et comment ? Ils disent : Il ne peut savoir où il s’en va que s’il est dans son Essence. C’est quoi son Essence ? C’est sa capacité en tant que mortel de transposer son incertitude existentielle en certitude universelle. C’est ça que son Essence lui donne. C’est quoi de l’Essence ? C’est l’élévation du taux vibratoire au point où l’ego, en tant que structure mentale inférieure, disparaît.
Il dit : Ce n’est pas l’Homme qui la crée cette condition, ce sont les forces de lumière en lui qui le créent, ce qu’on appelle l’évolution, transformation, appelez ça comme vous voulez. Ils disent que le problème de l’Homme, c’est de ne pas pouvoir comprendre sans être obligé de croire. Puis ils disent que c’est un problème plus grave qu’on pense parce que c’est un problème qui est basé sur son incertitude existentielle.
Donc l’Homme techniquement est un être qui vit de l’incertitude existentielle, dans son ego il est incertain, et toute sa vie il est incertain jusqu’à la mort. Donc cette incertitude doit être remplacée et elle sera remplacée avec l’évolution, avec le temps, lorsque l’Homme en arrivera à ne plus rattacher de valeurs morales à son expérience. C’est quoi, rattacher une valeur morale à son expérience ? Premièrement, ils disent : C’est souffrir pour rien. Ils disent : C’est blâmer tout à l’extérieur de soi et à l’intérieur de soi.
Ils disent : N’oubliez pas que blâmer vous impose une restriction de lumière. À partir du moment où vous blâmez, que ce soit blâmer Dieu, blâmer les saints ou blâmer le Président, ou blâmer le patron ou le mari ou la femme, à partir du moment où vous êtes dans un état psychologique de blâmer, quand vous blâmez, c’est parce que vous n’avez pas de certitude. Blâmer, c’est ne pas avoir de certitude, donc c’est très malsain de blâmer.
C’est très malsain de blâmer vos parents, c’est très malsain de blâmer la société, c’est très malsain de blâmer le passé, qu’est-ce qui arrive quand vous blâmez ? Vous vous empêchez d’empoigner votre volonté avec puissance. C’est très grave, blâmer ! Il dit : Blâmer, c’est le discours des pauvres en esprit. C’est une illusion qui fracasse l’unité de l’Homme, qui empêche l’Homme de développer sa certitude.
Et ce sont des habitudes qui font partie de notre jargon de tous les jours, ça fait partie de nos habitudes psychologiques, ça fait partie de notre relation avec la mémoire, ça fait partie de notre façon d’interpréter le monde, ça fait partie de notre façon de voir la société, on passe notre temps à blâmer, nos parents, l’autre gars, le patron, les saints, Dieu, “whatever” ! On passe notre temps à blâmer !
Et un Homme qui blâme et qui passe sa vie à blâmer ne peut pas en arriver un jour à développer la certitude, parce qu’il n’aura jamais mis la main sur sa volonté et sur le cheval de race de sa volonté, parce que la volonté c’est un cheval de race, c’est une puissance, c’est une manifestation personnelle, ça appartient à soi, à chacun de soi. Et tous les Hommes y ont accès, y ont droit à cette volonté, ça fait partie d’eux, ça fait partie de leur propre lumière, la volonté. Donc blâmer, c’est très, très, très malsain !
Il dit : Quand vous blâmez, vous vous instituez en petit juge, vous vous donnez le rôle de petit juge au lieu de devenir empereur de vous-même. Il dit : La notion de blâme n’a pas été étudiée dans votre civilisation parce que vous en avez besoin de cette notion, pour vous dorer la pilule. Il dit : Si vous aviez étudier le blâme comme tous les autres aspects de votre psychologie personnelle, vous verriez jusqu’à quel point blâmer est très malsain pour l’Homme.
Vous devrez avec le temps développer une catéchèse de la psychologie humaine. Il y a une raison pour chaque chose qui vous arrive dans la vie, que vous le sachiez ou non. Ils disent : L’invisible est tellement présent dans la vie de l’Homme qu’il faut que ça lui soit caché, pour que l’ego ne soit pas affecté par un certain déterminisme qu’il n’est pas capable de comprendre, parce que pour lui, déterminisme veut dire dirigé d’en haut, alors qu’en fait, déterminisme veut dire présence totale.
On est prêt à accepter l’idée que Dieu est partout, hein ! L’Homme religieux, l’Homme spirituel, l’Homme mystique est prêt à accepter que Dieu est partout, d’ailleurs il aime ça l’idée que Dieu est partout, mais on n’est pas capable d’accepter que tout soit connu d’avance par d’autres structures, par d’autres entités, par d’autres niveaux d’intelligence, par d’autres structures, par d’autres architectures, par d’autres civilisations, par d’autres mondes appelés différemment que Dieu !
Vous avez besoin de Dieu parce que vous avez peur d’être seuls dans une infinité que vous ne comprenez pas. Tant que l’Homme croira en Dieu, il ne pourra pas se libérer du connu, parce qu’ils disent : Pour comprendre l’univers, il faut déjà ne plus penser. Et c’est seulement le phénomène de la pensée qui permet à l’Homme de s’octroyer ou de se gargariser avec le concept de Dieu.
Ils disent que la conscience évolutionnaire c’est l’élargissement éventuel ou graduel de la conscience de l’ego, jusqu’au point où l’ego sera capable éventuellement de pouvoir absorber ce qu’on appelle l’universel. Pour ça, il faudra que l’ego se libère du connu, et il faudra qu’il comprenne que sa résistance à la lumière, donc à sa propre unité avec l’Homme supérieur, c’est sa crainte. Il dit : Regardez la crainte, qu’est-ce que la crainte ? Il dit : La crainte c’est ce que vous êtes quand vous êtes un peu divisés, imaginez-vous quand vous êtes beaucoup divisés ! La crainte, c’est ce que l’on est quand on est un peu divisé, imaginez-vous quand on est beaucoup divisé !
Il dit : Les Hommes aujourd’hui ont peur de la gobalisation parce qu’ils ne veulent pas être séparés de leur petit terreau local. Il dit : Vous croyez que vous allez empêcher la globalisation, vous croyez que vous allez empêcher la mondialisation en brisant des vitrines ?! La cosmicité de la Terre est en effervescence, vous pensez que l’Homme va empêcher l’évolution de la Terre, vous croyez que vos intérêts personnels paroissiaux content ?! Vous croyez que la Terre vous appartient, vous croyez que la concience c’est votre aventure personnelle, vous croyez que la vie c’est une dimension matérielle ?! Vous croyez que vous êtes seuls ?! Il dit : Prenez conscience, vous comprendrez la vie à tous les niveaux !
À ce moment-là, vous ne perdrez pas votre temps à vous battre pour rien ! Vous cesserez d’être communistes, vous cesserez d’être socialistes, vous cesserez d’être de la droite. Il dit : Vous serez simplement conscients des propres illusions, et que ces forces font partie de l’évolution de la Terre, mais n’ont rien à voir avec l’évolution de l’Homme en tant qu’être. Comment doit-on traiter avec les idées ? On doit apprendre à ne jamais s’en occuper.
Donc comment doit-on traiter, comment peut-on arriver à ce que nous appelons la science, le savoir ? Il dit : En prenant conscience des principes fondamentaux qui viennent de la lumière, c’est tout ! Il y a des principes fondamentaux ! C’est quoi un principe fondamental ? C’est une chose que personne ne peut renier s’il est intelligent. Qu’est-ce que c’est être intelligent ? Ça veut dire avoir un peu de lumière.
Exemple, est-ce que quelqu’un peut nier que c’est le droit de tout Homme d’avoir la liberté de parole ? Quelqu’un qui est intelligent ne peut pas nier ça ! Quelqu’un qui veut vous dominer va le nier ! Est-ce qu’un Homme peut s’empêcher de savoir que le droit de possession à un lopin de terre, ça fait partie des lois territoriales de sa conscience animale ? Non ! Qui est-ce qui va vous empêcher ? Ceux qui veulent votre territoire ! Ceux qui veulent votre terrain ! Les États-Providence, pas les États démoratiques !
Donc il y a des principes de vie qui font partie de la conscience, qui font partie de l’intelligence, et ces principes de vie là, au fur et à mesure où l’Homme en prend conscience, il peut aller avec eux et comprendre sa relation avec la société. Mais s’il n’a pas accès à ces principes de vie, à ce moment-là il devient confondu dans la société, dans ses architectures, dans ses développements, dans ses paroles au service de l’ego, de l’orgueil intellectuel, de la critique de la raison pure.
Il dit : Un principe c’est une certitude qui n’a rien à voir avec la raison ou l’irraison. Ça fait partie de la vie et c’est ça qui crée l’évolution, ce sont ces principes-là qui dictent l’évolution des grandes sociétés, des grandes Nations, des grands États. C’est ça qui permet un développement sur la Terre, c’est ça qui permet une élimination des dictatures avec le temps, le temps qui est si long, si rigoureux, on voit qu’avec le temps il y a une évolution.
Avec le temps, il y aura une évolution. Avec le temps, il y aura élimination des dictatures. Avec le temps, il y aura élimination de la pauvreté. Avec le temps ! Il dit : Si vous ne comprenez pas le temps, vous ne pouvez pas comprendre l’essence de l’expérience, et la seule raison pour laquelle l’Homme ne comprend pas le temps, c’est parce que sa pensée en est prisonnière.
Vous vivez dans des temps difficiles, vous vivez dans des temps extraordinaires dans la mesure où vous n’êtes pas impliqués. Si vous êtes impliqués, vous êtes foutus, parce que ce sont des temps difficiles, mais si vous n’êtes pas impliqués, ce sont des temps merveilleux. Vous avez plus de “bouffe” aujourd’hui qu’avant. Vous avez plus d’automobiles aujourd’hui qu’avant. Vous avez plus de vêtements aujourd’hui qu’avant ! Vous avez plus de travail aujourd’hui qu’avant.
Donc dans le fond, sur le plan d’une Humanité en évolution matérielle, vous êtes mieux aujourd’hui qu’avant. On a un esprit romantique quand on regarde le dix-neuvième siècle, le dix-huitième siècle, le seizième siècle, les vêtements étaient beaux, les châteaux étaient grands, la “bouffe” était festive, l’élite était en joie, mais les peuples mouraient de faim. On a fait les révolutions, les communistes ont essayé par excellence de faire la grande révolution, ils ont voulu manger le gâteau tout d’un coup, ils ont eu une indigestion.
Ils disent : Vous vivez dans un temps extraordinaire parce que la dépolarisation des valeurs est telle, la polarisation des valeurs est telle que ceux qui veulent dominer, maintenir, contrôler, ne peuvent plus le faire ! Regardez ce qui se passe dans les rues de Prague en 68, regardez ce qui se passe devant les bureaux de la Banque mondiale, les jeunes, regardez ce qui se passe avec les jeunes qui s’enlèvent les poils sur la tête pour ne laisser que les plumes ! Vous croyez que vous pouvez mettre ces jeunes-là en boîte ! Vous croyez que vos religions peuvent les dominer ! Vous croyez que les religions peuvent les empêcher de vouloir vivre la sexualité !
Vous êtes confondus parce que les valeurs vous choquent, vous avez peur parce que vous n’êtes pas habitués à vivre ce trémolo moderne, parce que vous comparez votre vie aujourd’hui avec celle que vous aviez il y a trente, quarante, cinquante ans, cent ans, quand les masses étaient des brebis et que l’État-Providence était suprême ! Chassez ces idées, parce que les temps changent ! Pourquoi ?
C’est la fin graduelle de ce que vous appelez sur la Terre, la domination. L’Homme deviendra libre, l’Homme sera libre sur le plan social, et éventuellement sur le plan personnel ! Mais la liberté de l’Homme conscient sur le plan personnel sera beaucoup plus large, beaucoup plus grande que la liberté de l’Homme sur le plan social. Mais l’Homme deviendra libre, pourquoi ? Parce que les nations ne peuvent plus empêcher que l’esprit bouleverse leurs structures, que ce soit le communisme en Chine, que ce soit le grand folklore mystique des Indes, que ce soit la spiritualité américaine, que ce soit la raison française, que ce soit le flegmatisme britannique, que ce soit l’engouement africain, que ce soit l’esprit messianique, le vaudou haïtien !
Mais à partir du moment où l’Homme a renié essentiellement les valeurs de ses ancêtres, il commence à se libérer. Et c’est ce que la jeunesse aujourd’hui fait ! Les “jeans”, la sexualité libre, tout ce qui se passe qu’on n’aime pas ! Il y a des gens qui me disent : “Ah ! Ben il y a tellement de matérialisme aux États-Unis, ils ont mis l’Internet et dans l’Internet vous avez la pornographie”… C’est la pornographie, le petit voyeur qui va sur le site pornographique et qui a la chance de se cacher dans sa chambre quelque part en Arabie Saoudite qui un jour va vouloir la liberté, va vouloir apprécier la femme, va vouloir “goûter” de la femme !
Tous les chocs que les cultures vont vivre dans les cent prochaines années, deux-cents prochaines années vont amener une évolution sur la Terre et vont amener sur le plan individuel de la conscience de l’Homme une émancipation qu’on n’a jamais connue durant l’histoire. Pourquoi ? Parce que les Hommes ne veulent plus de Dieu ! Autrement dit, les Hommes ne veulent plus être dominés, même dans leur inconscience ils ne veulent plus être dominés. Alors imaginez-vous dans leur conscience !
La domination, ça a été le sceau de l’involution, ça a été la marque de l’involution, c’est ce qui a créé un ego apeuré, son élimination créera un Homme nouveau, un Homme neuf, un Homme différent. La conscience évolutionnaire, ce n’est qu’un début dans l’évolution de l’Homme. Avec le temps, l’Homme en tant qu’individu réalisera qu’il n’appartient plus à la conscience de la race. Quand l’Homme n’appartiendra plus à la conscience de la race, il sera simplement un Esprit dans un corps qui fait son affaire !
Il dit : Il y a un prix à la liberté et c’est la compréhension de la domination. Si vous ne comprenez pas la domination, vous ne comprendrez jamais la liberté. Qu’est-ce que la domination ? C’est l’imposition d’une lumière qui n’est pas la vôtre, donc c’est l’imposition d’une intelligence qui n’est pas la vôtre, donc c’est le partage de votre réalité. Donc si votre réalité est partagée, vous n’êtes pas unifiés, vous n’êtes pas dans votre conscience, vous n’avez pas d’identité. Et si vous n’avez pas d’identité, vous ne pouvez comprendre la vie. Question ?
Question : Entre le blâme et la critique constructive… ?
BdM : Une critique constructive, une critique pour qu’elle soit constructive, il faut que ça soit une étude, vous étudiez, vous étudiez quelque chose. Vous pouvez étudier n’importe quoi. Vous pouvez étudier le bien, vous pouvez étudier le mal. Mais blâmer quelqu’un du bien ou du mal, ce n’est plus la même chose. Blâmer ce n’est pas une critique, ce n’est pas une étude, c’est un jugement. Moi je peux vous étudier, j’ai le droit de vous étudier, pourquoi j’ai le droit de vous étudier ? Parce que si je vous étudie, je vous fais voir des choses que vous n’avez pas vues, premier.
Deuxièmement, et je vous les fais voir avec gentillesse. Troisièmement, je vous les fais voir avec intelligence. Quatrièmement, je vous les fais voir sans prétention, donc sans orgueil. Cinquièmement, je vous les fais voir avec une certaine affection. Sixièmement, je vous les fais voir avec un certain amour. Septièmement, je vous les fais voir avec de la conscience.
Vous allez dire : “Pas de problème, c’est bien ce que vous dites”… Papapapa… Mais si je me prononce, si je vous blâme dans une action, ça veut dire que je n’ai même pas compris pourquoi vous l’avez faite cette action. Parce que si je comprenais le pourquoi de cette action, je ne pourrais pas vous blâmer parce que je verrais au-delà de la forme, je verrais pourquoi vous avez été amenés à faire telle chose.
Je pourrais comprendre votre vie d’une manière intégrale au lieu de la voir d’une façon partielle, donc blâmer ce n’est pas une étude, alors que de l’étude d’une critique objective, une étude c’est merveilleux parce que ça vous permet d’apprendre des choses pendant que moi je les apprends en même temps. C’est malsain, blâmer ! Étudier c’est merveilleux, étudier une personne, étudier son caractère, sa nature, lui faire part de choses que l’on voit mais en relation avec de la conscience !
Aucune personne va rejeter, aucune personne va rebiffer, aucune personne va renier, vouloir renier, ou s’éloigner de ces observations, parce qu’elles seront faites avec conscience pour aider, pour élever, pour agrandir le champ de vision personnelle. Si quelqu’un me fait une critique objective de moi-même et me dit : “Je suis con”, et que c’est bien expliqué, je vais le remercier, je vais dire : “Tu me fais voir des choses que je n’avais pas vues”, mais il faut que ça soit fait avec conscience.
Question : Vous avez dit tantôt qu’au niveau de la structure, le principe… Vous avez parler de l’ordre et du désordre…
BdM : De l’ordre c’est de la beauté dans l’organisation du mental humain. Un mental humain qui est en beauté, qui est en conscience, il va créer de l’ordre, ça va de soi. Le désordre c’est son opposé. Pourquoi il y a tant de désordre dans le monde aujourd’hui ? Parce qu’il y a une disparition de la beauté. Regardez les grands mouvements de société, les grands mouvements culturels, les grands mouvements de civilisations, quand les civilisations atteigent leur apogée, il y a un maximum de beauté. Il y a un maximum d’ordre… FIN
mise à jour le 23/06/2024