PE-121 La conscience du verbe [fr]

PE-121 La conscience du verbe

“Bonsoir Messieurs-Dames. Je vais faire une lecture pour me lancer là… Ils disent que la psychologie évolutionnaire, c’est une science de l’Homme, une science de l’Esprit, une science de l’être, une science de la conscience qui se développe avec la conscience du verbe. Probablement que la conférence ce soir va être sur ce sujet-là : “La conscience du verbe”. Qu’est-ce que ça veut dire la conscience du verbe ? Disons que l’étude de …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.


Bonsoir Messieurs-Dames. Je vais faire une lecture pour me lancer là… Ils disent que la psychologie évolutionnaire, c’est une science de l’Homme, une science de l’Esprit, une science de l’être, une science de la conscience qui se développe avec la conscience du verbe. Probablement que la conférence ce soir va être sur ce sujet-là : “La conscience du verbe”. Qu’est-ce que ça veut dire la conscience du verbe ? Disons que l’étude de la conférence, c’est la conscience du verbe.

Qu’est-ce que ça veut dire la conscience du verbe ? Premièrement, ils disent que dans la conscience du verbe, au niveau de la conscience évolutionnaire, sur le plan de la conscience évolutionnaire – pas sur le plan de la conscience involutive qui est fondamentalement une conscience égocentrique, réflective, subjective – mais au niveau d’une conscience objective, universelle, la conscience du verbe, c’est la capacité de l’Homme d’interpréter par vibration toutes ses pensées.

Quand l’Homme pense, quand l’Homme a une conscience évolutionnaire, autrement dit quand l’Homme passe de l’involution à l’évolution et qu’il est dans un processus de pensée ou de réflexion, ce processus de pensée ou de réflexion, il est ajusté ou interprété par vibration, il n’est pas interprété par la valeur simplement des mots, il est interprété par vibration. Parce qu’à ce moment-là l’Homme, au lieu d’être simplement un être qui pense dans le sens de l’involution, c’est un être qui devient conscient de la vibration dans le mental, c’est-à-dire de l’énergie qui sous-tend la forme-pensée.

Dans l’involution ou dans la psychologie involutive, l’Homme n’était pas conscient ou l’Homme n’est pas conscient de la vibration qui sous-tend la pensée-forme, de sorte que pour lui, la pensée-forme devient une manifestation réfléchie de sa conscience universelle, ce qui lui donne un ego, ce qui lui donne une conscience subjective. Alors que dans le cas de la conscience évolutionnaire, l’Homme est très très conscient de la vibration qui sous-tend la pensée-forme. Et ça, ça lui permet de commencer à pouvoir étudier ce qu’il sait.

Moi dans mon travail, tout ce que je fais c’est d’étudier ce que je sais, mais ce que je sais, je ne peux pas le manifester dans sa totalité. C’est un processus vibratoire, c’est un processus créatif ça, c’est infini ce que l’Homme peut savoir. Donc si l’Homme est pour étudier ce qu’il sait, c’est-à-dire développer une identité fondamentale de sa conscience pour avoir avec le temps une capacité mentale suffisamment ouverte sur l’infini, pour se découvrir ce qu’on pourrait appeler une conscience effective, il faut qu’il ait conscience vibratoire du verbe, parce que s’il n’a pas conscience vibratoire du verbe, il y a une partie de sa conscience qui est dans la noirceur.

Donc s’il y a une partie de sa conscience qui est dans la noirceur, c’est-à-dire qu’il ne peut pas s’infinitiser, si vous voulez, ou se développer sans fin, à ce moment-là l’Homme est obligé de constamment faire un mouvement sur lui-même pour avoir l’impression d’être. Et c’est ça la conscience subjective. C’est pour ça, par exemple, dans le phénomène de l’étude de soi, même si vous vous étudiez ou si vous vous analysez toute votre vie, vous n’en arriverez jamais à vous comprendre.

Tu ne peux pas te comprendre en t’analysant pour la simple raison que, déjà, les mots ou les formes-pensées que tu utilises pour t’analyser sont déjà contaminés par ton ego, sont déjà contaminés par l’ego. Ça fait que si vos formes-pensées ou vos analyses sont contaminées par l’ego, vous n’avez pas accès à une réserve infinie de conscience à laquelle l’Homme, n’importe quel Homme a accès pour pouvoir vous savoir, parce que vous prenez la forme que l’analyse vous permet d’acquérir, mais vous perdez, vous n’avez pas la conscience de la vibration.

Ça fait qu’à ce moment-là, quand vous étudiez quelque chose ou quand vous regardez quelque chose, vous êtes obligés de chercher la vérité. Ça fait qu’en essayant, en cherchant la vérité, automatiquement vous sortez du réel et vous vous impliquez dans un processus mental psychologique involutif qui est coloré par la culture, que vous soyez Chinois, que vous soyez Judéo-Chrétien, Arabe, Juif.

Alors ce processus-là de recherche de la vérité, il est coloré par votre culture et vous ne pourrez jamais en arriver à avoir une conscience réelle parce que vous avez simplement conscience de la forme, vous avez conscience du verbe, mais vous n’avez pas conscience de la vibration derrière la forme. Là, vous allez dire : “Ben, c’est quoi une vibration”… Premièrement, pour avoir Conscience Vibratoire, il faut que l’ego soit suffisamment éduqué pour savoir que la pensée vient d’ailleurs.

Si vous ne savez pas ça, puis si vous ne reconnaissez pas ça, puis si vous n’avez jamais ressenti ça, que la pensée vient d’ailleurs ou vient d’un autre plan de votre conscience, ou d’une autre zone de votre conscience, ou d’une autre dimension de votre conscience, oubliez ça la conscience vibratoire ! Parce qu’à ce moment-là, vous êtes obligés sur le plan subjectif de votre ego de vous conditionner psychologiquement pour vous développer ce que j’appelle une conscience personnelle, la conscience de votre “petit moi”.

Mais la conscience de votre “petit moi” ne va pas vous donner Conscience Universelle, ça va vous donner conscience de votre “petit moi”. Pourquoi ? Parce que la conscience du “petit moi” c’est celle qui est très bien techniquement ou qui ne veut pas techniquement, ou qui n’est pas capable techniquement ou psychiquement, prendre conscience que derrière la forme de toutes les pensées qui font partie de son univers personnel, il y a toujours une vibration. Et cette vibration-là, c’est l’énergie créative qui vient du plan mental, qui vient des autres plans et qui permet à la pensée de devenir créative.

Une pensée ne devient pas créative si vous n’avez pas Conscience Vibratoire. Quand je dis qu’une pensée ne devient pas créative si vous n’avez pas de conscience vibratoire, ça veut dire que votre pensée elle appartient à un niveau ou à un autre à votre culture, à votre civilisation. Elle appartient à votre culture. Ça fait que vous pouvez être très intelligents à l’intérieur de votre culture, vous pouvez avoir un doctorat à l’intérieur de votre culture, mais ça ne veut pas dire que vous avez une pensée créative, parce que cette pensée-là elle appartient à votre culture, et il y a seulement la vibration qui est capable de découpler votre pensée de votre culture.

Quand on parle de l’Homme universel, qu’il soit Chinois, qu’il soit Arabe, qu’il soit Français, qu’il soit Allemand, un Homme universel, c’est un être qui à l’aide de la vibration derrière la forme est capable de se découpler de la pensée qui fait partie de sa culture. À ce moment-là, un Allemand comprend un Français, un Arabe comprend un Juif, un Juif comprend un Chinois. Il n’y a plus de problème.

Mais si vous n’êtes pas capables de vous découpler des pensées qui font partie de vos cultures parce que vous n’avez pas conscience vibratoire, vous aurez toujours une conscience égoïque, égocentrique, plus ou moins développée, plus ou moins subtile, plus ou moins raffinée, sophistiquée, ainsi de suite, mais vous n’aurez jamais de conscience créatrice. Donc vous n’aurez jamais de conscience universelle et vous ne pourrez pas vous savoir, parce que vous n’aurez pas participé au processus de développement de votre identité.

Il y a beaucoup de gens qui me demandent : “Mais qu’est-ce que c’est de l’identité, est-ce que j’en ai de l’identité”… Non, l’Homme n’a pas d’identité. L’Homme ne peut pas avoir d’identité. Pourquoi ? Parce que l’Homme est incapable psychologiquement dans l’involution de substituer une pensée réfléchie pour une pensée qui est totalement vibratoire. Ça fait que le phénomène de l’identité, quand on parle d’identité universelle, quand on parle d’identité fondamentale, quand on parle de genèse du réel pour l’Homme, c’est le passage de sa conscience involutive à une conscience évolutive.

C’est le passage d’une manière de voir ou de ne pas voir à une manière de voir qui est universelle et qui appartient à tout le monde, et dont l’intelligence n’est pas fragmentable, n’est pas colorable. Un Chinois qui voit ou qui sait, un Arabe qui sait, un Juif qui sait, un Québécois qui sait, un Allemand qui sait, ils savent tous la même chose. Parce que “savoir” à ce moment-là devient quoi ? Ça devient un processus créatif basé sur la vibration et non pas sur la forme.

Ce qui divise les Hommes et ce qui nous crée une Tour de Babel dans le monde, c’est que notre connaissance, nos connaissances, bien qu’elles soient très intéressantes, très grandes, ainsi de suite, et très parachevées, sont basées toujours sur la division. Elles divisent les Hommes, regardez ce qui se passe dans les religions ! En science, c’est moins pire. Dans les religions, dans les domaines de philosophie, dans toutes les sphères de la pensée humaine où réellement on a besoin de beaucoup d’unification, il y a beaucoup de divisions.

Puis on en souffre au niveau des guerres, on en souffre au niveau des divisions démographiques, au niveau des séparations de cultures. Pourquoi ? Parce que l’Homme n’a pas – pour des raisons d’évolution qui commence – l’Homme n’a pas conscience de la vibration qui sous-tend la forme. Une pensée, ça n’existe pas par soi-même. Une pensée c’est soutenue par des spirilles d’énergie qui la configurent, qui lui donnent sa vitalité, sa vitesse, sa rapidité, sa perfection, sa sensibilité, sa précision. C’est un phénomène totalement extraordinaire, la pensée !

On ne le réalise pas, parce qu’on n’a pas de science encore aujourd’hui, ou on n’est pas suffisamment voyant pour les voir, les pensées. Mais si l’Homme était voyant, s’il pouvait voir la pensée, ou quand l’Homme pourra voir la pensée, l’Homme verra que la pensée c’est réellement un monde éternel qui fait partie de la dimension humaine de l’Homme, parce qu’elle est manifestée dans son cerveau à travers ses cellules par des énergies extrêmement volatiles, extrêmement cosmiques, qui permettent à ces spirilles d’énergie là de configurer ce qu’on appelle des moments d’êtreté.

Une pensée c’est un moment, dans l’histoire de l’Homme, d’êtreté. Quand vous pensez là, vous êtes dans un moment d’êtreté. C’est un moment d’êtreté. Ça se mesure ça, une pensée. Ce moment-là même se mesure. Alors la pensée pour l’Homme, c’est un moment d’êtreté. Le problème avec la pensée de l’involution ou les systèmes de pensée qui sont reliés à la mémoire de l’Humanité ou reliés à la culture, ainsi de suite, ou à la mémoire de l’Homme en tant qu’individu, c’est que la pensée n’a pas de puissance créative parce qu’elle a toujours des assises dans le passé, alors que la pensée créatrice elle est totalement instantanée.

Elle peut faire référence au passé, elle peut faire référence à l’avenir, mais son statut, sa nature, son dominium, c’est le présent. C’est le présent parce que c’est totalement instantané, puis l’ego il n’a pas besoin d’être là en tant que miroir réflectif, parce que l’ego devient éventuellement un très bon canal très ajusté à pouvoir composer avec cette énergie-là qui est très fluide, et qui donne à l’Homme finalement de l’intelligence, c’est-à-dire une capacité de s’interposer sur la Terre entre les plans, donc entre les forces psychiques spirituelles, spirites, du monde de la mort, ou les forces psychiques et spirites des mondes plus avancés, comme le monde mental. Et aussi en relation avec l’Homme qu’il tend ou qu’il peut avec le temps amener à comprendre le mystère de son Humanité ou de sa conscience personnelle.

Le verbe, c’est quoi ? Oubliez la définition judéo-chrétienne ! Oubliez ça, cette affaire-là ! Le verbe c’est… Ils disent que le verbe, c’est le constat infini de la pensée manifestée. Quand tu es dans ton verbe, quand tu es dans le verbe, tu es capable de faire un constat infini parce que tu n’es pas dans un processus de réflexion. Ça fait que tu es capable de faire un constat infini de la pensée manifestée. Quand un Homme est dans le verbe, il fait un constat infini de la manifestation de la pensée. Pourquoi ?

Ils disent : Parce qu’il est capable de ne rien s’attribuer comme connaissance. Un Homme qui est dans le verbe, il n’est pas capable de s’attribuer de la connaissance, il n’en a pas de réflexion. C’est le phénomène de la réflexion qui fait que nous, en tant qu’ego, on s’attribue de la connaissance. Mais quand il n’y en a plus de réflexion, l’Homme ne peut plus s’attribuer de la connaissance. Qu’est-ce qui se passe à ce moment-là ? Alors qu’est-ce qui se passe à ce moment-là, quand l’Homme n’est pas capable de s’attribuer de la connaissance ? Ils disent : Il devient instantanément créateur d’une pensée qui n’a jamais existé.

Là, ça commence à être intéressant ! Pourquoi ? Parce qu’ils disent : C’est à ce moment-là qu’il commence à apprendre, mais apprendre le réel, pas apprendre ce qui a été mâché pendant des siècles, puis réingurgité pendant des siècles, puis vomi pendant des siècles, puis remangé pendant des siècles. C’est neuf ! Il apprend ! Puis il va apprendre jusqu’à tant qu’il change de plan, puis sur les autres plans c’est la même affaire. Tu apprends !

Pourquoi est-ce que tu es obligé d’apprendre ? Parce qu’ils disent : Tu es obligé de prendre conscience qu’une partie de ta conscience est ailleurs. Ça fait que si tu prends conscience qu’une partie de ta conscience est ailleurs, qu’est-ce qui se passe ? Tu deviens multidimensionnel dans le sens que tu commences à pouvoir être ici, puis “pas ici” en même temps. Tu es sur le plan matériel, puis tu es ailleurs en même temps. Les deux !

C’est comme si tu vis deux états de vie, deux états de conscience. Un qui est ici à cause de tes sens, mais un qui est ailleurs, parce qu’il dit : Tu reconnais que ton intelligence n’est pas réfléchie par toi-même. Aussitôt que tu reconnais que ton intelligence n’est pas réfléchie par toi-même, tu es ailleurs. Ça peut être fatigant au début, mais avec le temps tu t’habitues, puis tu t’habitues, puis tu t’habitues, puis un jour tu es ici, puis tu es ailleurs en même temps. Ça fait que dans un sens, tu as une conscience double.

Tu as une conscience très très matérielle qui te permet de porter une cravate, ainsi de suite, puis une conscience d’ailleurs qui te permet de savoir, qui te permet d’interpréter par vibration l’énergie créative qui fait partie de ta conscience personnelle à toi-même, en tant qu’individu. Il dit : À ce moment-là, ça devient intéressant pour l’Homme ! Parce que là, c’est la première fois qu’il peut commencer à se construire une science de l’Esprit, parce que l’Homme va se construire une science de l’Esprit qui va durer des siècles, puis des siècles, puis des millénaires, parce que c’est infini l’Esprit.

Avant, l’Homme ne pouvait pas se construire une science de l’Esprit… L’Homme était… On lui communiquait une doctrine de l’Esprit, les religions ont fait ça. Mais se construire une science de l’Esprit, c’est-à-dire : Prendre charge de la destinée de sa pensée instantanément quand elle passe, en prendre charge, ça fait partie de son évolution. Ça fait partie d’amener de nouvelles connaissances à l’Humanité, puis ça fait aussi partie de se construire une nouvelle science parce que tu le réalises quand tu le fais ça, que tu prends charge de la destinée de la pensée, parce que cette pensée-là elle a une base vibratoire, puis elle est totalement sans réflexion.

Donc quelque part dans le temps, elle va mettre une autre conscience en évolution, en vibration. Elle va mettre une conscience en vibration. Il y a quelqu’un qui va dire : “Ah ! Ce gars-là, il pense comme moi, je le savais ça”. Moi, il y a bien du monde (des gens) qui m’ont dit ça, pendant des années, des années : “Ce que vous dites, Monsieur Bernard, je le sais depuis des années, mais je n’ai jamais pu l’expliquer”. Là, j’ai des Américains qui commencent à s’intéresser à mon travail là, puis ils sont prêts !

Tu vois que les gars sont prêts. Ils sont intelligents, ils sont juste sur le bord là. Tout ce qu’ils ont besoin là, c’est de réaliser ou de prendre conscience de la fameuse clé que l’Homme pense qu’il pense. Quand tu as réalisé ça, cette affaire-là, que l’Homme pense qu’il pense, là ça devient facile après. J’ai une relation avec un Américain, puis c’est bien rare que je fasse ça, parce que je ne communique jamais par e-mail moi, avec personne. Mais il y en a un quelque part aux États-Unis dans le Massachussetts, à l’Université là, il est bien prêt, il est mûr comme une pêche (rires du public).

Puis c’est la première fois que je me donne, pas le trouble, mais le plaisir contrôlé d’y répondre. Mais là, il est trop énervé là. Là aussitôt que je lui réponds, il me répond, puis je lui réponds, puis il me répond, puis je lui réponds, puis il me répond ! Ça fait que là, il a été assez intuitif dernièrement pour m’envoyer un mail me disant : “Mais peut-être que je vous réponds trop vite”… Autrement dit, je suis pas mal énervé là, tu sais !

Puis effectivement, il avait raison parce que j’étais “tanné” (en avoir assez) de lui répondre. Ça fait que je vais peut-être le faire attendre deux ans (rires du public). Mais pendant deux ans, il va apprendre à travailler, parce que là je deviens une becquée pour lui. Ça, c’est pour lui donner un coup de pouce, pour lui faire dire : “Bon, ben, tu t’en vas par-là, c’est correct. Tu es entré, tu vas sortir de ton bouddhisme là”. Là, il est prêt à ce que j’aille aux États-Unis me faire des rencontres, me faire faire des séminaires, là il est rendu réellement, là… Il faut qu’il se calme là ! (rires du public).

Le verbe, ce qu’on appelle le verbe, ce que moi j’appelle le verbe, pas l’Église catholique là, ce que j’appelle le verbe, c’est la construction instantanée à partir de rien. Quand l’Homme construit instantanément à partir de rien, simplement à partir d’une vibration, pas à partir d’une forme, ça c’est le verbe. Ça fait que ce n’est pas une grosse patente, il ne faut pas en faire toute un “chiale” de tout ça.

Quand tu passes d’une vibration, tu construis une pensée-forme à partir d’une vibration et non pas à partir d’une pensée-forme, à ce moment-là tu es dans le verbe. Alors qu’est-ce qui se passe au niveau de ton ego à ce moment-là ? Premièrement, tu commences à réaliser que tu es intelligent. Deuxièmement, tu commences à réaliser que tu es dans l’intelligence. Troisièmement, à ce moment-là, tu réalises que tu n’es pas intelligent, ce n’est pas toi ! C’est important là !

Étape numéro un, tu penses que tu es intelligent, pas de problème, on a droit à ce faux pas là. Après ça, tu commences à réaliser que tu es dans l’intelligence, puis quand tu commences à réaliser que tu es dans l’intelligence, ben là, tu réalises que ce n’est pas toi qui est intelligent. L’intelligence c’est un processus, toi tu es simplement un récepteur là-dedans. À ce moment-là, ils disent : Le verbe, ce qu’on appelle le verbe, ça fait partie de ta quantification de l’énergie, ça ne fait pas partie de sa qualité, parce que tu n’es plus responsable.

Ton seul rôle, le seul rôle que tu joues dans toute cette synergie-là, entre le plan matériel puis les autres plans, c’est que tu es capable si tu es très très ajusté, très conscient, tout ça, tu es capable de quantifier extrêmement cette vibration-là. Autrement dit tu es capable de réellement parler, puis tu es capable de plonger ton Esprit dans l’infini pour faire sortir l’information dont tu as besoin pour le travail que tu as à faire, que tu sois architecte ou conférencier comme moi, ou “whatever”. Ça part !

Il dit : À ce moment-là, la seule chose que l’Homme réalise qu’il a à faire par rapport à la connaissance, c’est de réaliser qu’il n’en est pas responsable. Tu n’es pas responsable parce que tu n’es pas pris dans la vérité. Tu ne demandes pas à personne de croire parce que tu as mis ça de côté depuis longtemps. Ça fait que si tu ne demandes pas à personne de croire ce que tu dis, puis tu n’es pas pris, tu n’es pas enchaîné dans la dualité de la vérité, tu n’es plus responsable de la connaissance.

Ça fait que, qu’est-ce qui se passe avec ce qu’on appelle la connaissance ou le savoir ? Qu’est-ce qui se passe ? Il dit : Il fait son petit bonhomme de chemin dans le temps, puis ça ne te regarde plus. Ce n’est plus tes affaires. Ça ne te regarde plus. Alors à ce moment-là en tant qu’individu, qu’est-ce qui se passe ? Il dit : L’Homme va commencer à arrêter de se chercher. Tu arrêtes de te chercher, parce que se chercher de leur point de vue à eux autres, ils disent : C’est comme le chien qui court après sa queue. Même si vous vous cherchez pour des bonnes raisons : Rose-Croix, Bouddhiste, “whatever”, philosophie, vous vous cherchez pareil, puis se chercher c’est du stress.

Quand tu te cherches, tu te stresses. Pourquoi est-ce que tu te stresses ? Parce que tu veux atteindre la vérité. Puis c’est quoi la vérité ? Il dit : C’est l’incapacité chez l’Homme de transcender la forme. Si tu n’es pas capable de transcender la forme, tu es fait à l’os ! Qu’est-ce qui se passe dans les pays musulmans aujourd’hui là, en Israël ? Ces peuples-là ne sont pas capables de transcender la forme.

Ça fait que la vérité pour eux autres, c’est tellement fort, c’est tellement important, puissant, ainsi de suite, c’est tellement astral, que les conséquences de ça c’est ce qu’on vit. On a passé la même chose nous les Chrétiens durant Moyen Âge : l’Inquisition. Ça fait que l’Homme doit en arriver un jour à pouvoir transcender la forme. Mais tu ne peux pas la transcender, la forme, si tu l’équivaux à de la vérité. Si elle est véritable pour toi, la forme, tu es fait à l’os. Tu es déjà polarisé !

Puis là, tu vas demander à l’autre de croire ce que tu dis, c’est ça que je reproche aux Témoins de Jéhovah, ils en sont fatigants ! Ils ont eu leur claque là, en l’an deux mille, quand le monde ne s’est pas écroulé là ! Il y en a bien des millions qui ont pensé que le monde s’écroulait en l’an 2000 là. Ça fait que ça va loin l’affaire de la vérité. Je vais vous en donner des petits exemples, on le regarde d’un point de vue à partir des autres plans.

La vérité c’est essentiellement du mensonge bien formulé pour que l’Homme se sente bien. Intéressant ! Ça aide toujours à rendre l’âme prisonnière de l’Esprit. Ça fait qu’on souffre tout le temps en dedans. Il dit : La vérité existe sur la Terre parce que l’Homme ne s’est pas adapté à sa propre infinité. Si l’Homme était adapté, comme il s’adaptera avec l’évolution à sa propre infinité, la vérité ça n’existe plus. Alors qu’est-ce qui remplace la vérité, ben, c’est le réel.

Puis c’est quoi du réel ? Tu ne le sais pas ! C’est un processus instantané qui se développe. Tu ne demandes pas à une molécule d’eau où aller dans la rivière. Elle se promène, elle se promène, elle se promène, elle se promène, elle se promène. Savoir, c’est la même affaire, ça se promène, ça se promène, ça se promène. Nous autres, on veut l’arrêter le savoir, en faire une connaissance véritable. Ça a été la faute des civilisations, c’est la faute des cultures, ça fait partie d’un processus involutif, c’est normal !

Ça fait partie du développement de l’Homme, la recherche de l’Humanité, le fait que l’Homme est obligé de se créer un concept de Dieu pour pouvoir supporter l’infinité universelle. Pourquoi ? Parce qu’il n’a pas Conscience Vibratoire. Si l’Homme avait Conscience Vibratoire, les structures mentales, les architectures mentales inférieures qui font partie de l’involution, qui font partie du passé de l’Humanité ou des cultures auxquelles l’Homme a appartenu, ça ne lui servirait plus.

Ça fait qu’il y aurait un gros, gros, gros poids sur ses épaules philosophiques, ses épaules psychologiques, ses épaules d’identité, gros poids qui serait totalement éliminé. Ils disent : L’Homme doit comprendre un jour que la constante universelle c’est l’élimination d’un moi réflectif. C’est une constante universelle pour eux autres. Autrement dit, un jour avec l’évolution, ça prendra le temps que ça prendra, l’Homme va vivre dans une constante universelle, c’est-à-dire qu’il y aura abolition de la réflexion du moi.

Ça ne veut pas dire que le moi est éteint comme dans le sens, comme souvent des gens pensent, dans le sens de s’unir spirituellement avec l’infini là, puis devenir un autre genre de mystique, puis ça, ça nous met dans la merde aussi, c’est ce qui s’est produit aux Indes, ainsi de suite. Il faut que l’Homme en arrive éventuellement à dépasser les catégories. Et l’Homme va en arriver à dépasser les catégories quand il ne pourra plus les maintenir valables dans sa conscience à travers un mécanisme subjectif de réflexion qu’on appelle la recherche de la vérité.

La recherche de la vérité c’est essentiellement la destruction ou l’arrêt de son infinité. L’Homme ne peut pas sentir son infinité s’il est à la recherche de la vérité, donc ne pouvant pas sentir son infinité, c’est ce qui a créé pendant des longues périodes de l’évolution humaine ce que j’appelle l’involution, c’est-à-dire l’incarnation de l’âme dans la matière. Mais avec l’évolution, donc la libération de l’Homme de la matière, c’est-à-dire le contact entre l’Homme et d’autres dimensions de sa conscience, à ce moment-là, ben, l’Homme va éventuellement se sortir de la vérité.

Puis à ce moment-là, il n’aura plus à recourir à des états de conscience subjectifs comme il a connus pendant l’involution, où des agglutinations de pouvoir, des religions, des gouvernements, des idéologies comme le socialisme en Russie, ainsi de suite, ou des périodes philosophiques comme les Lumières en France, ont voulu imposer à l’Homme une manière de penser. Ça fait que c’est quoi une manière de penser, l’imposition d’une manière de penser ?

Qu’est-ce qu’ils disent que c’est ? Ils disent : C’est violer son identité, ça fait que l’Homme s’est fait violer son identité pendant des siècles, des millénaires : les Grecs, les Romains, les Hindous, les ci, les ça. On s’est fait violer notre identité. Ça fait qu’on arrive aujourd’hui à la fin du vingtième siècle suffisamment savant au niveau des sciences matérielles – parce que ça, on peut le contrôler, on a une méthodologie scientifique – mais au niveau de la pensée, au niveau de la philosophie de la pensée, on n’est pas plus avancé qu’on était avant. Pourquoi ? Parce qu’on est incapable de supporter notre propre conscience personnelle.

On est obligé de toujours avoir le support d’une conscience collective, d’un Pape qui va dire : “Croyez”, ou d’une Université qui va dire : “Bon, ben, c’est comme ça”. Ça fait que l’Homme n’a pas d’identité. Son identité est totalement violée. Puis après ça, on se demande, quand on vit dans des périodes très très douloureuses comme on en vit là, puis comme on en vivra dans les années à venir, où le monde craque !

Pourquoi est-ce que le monde craque ? Le monde craque parce qu’il n’y a aucune façon d’identifier, comprendre le phénomène humain, même si le phénomène humain est très négatif dans le sens qu’il crée beaucoup de souffrances : le terrorisme international, les bombes qui sautent à gauche, à droite, les feux de forêts, la pollution… Si vous n’avez pas d’identité, c’est évident qu’au vingt-et-unième siècle, vingt-deuxième siècle, vingt-troisième siècle, vous allez “freaker” (paniquer) net. C’est sûr !

Parce que la civilisation est dans un processus d’accélération au niveau astral à des niveaux tellement élevés que si l’Homme le voyait aujourd’hui avec sa conscience réfléchie, ben, il deviendrait fou, puis il faudrait le ramasser à la petite cuillère. C’est pour ça qu’il y a de plus en plus de gens qui craquent. Regardez les petites filles qui se font violer aux États-Unis là, par des gars là, il y en a quasiment tous les trois jours. Puis les gens disent : “Ah ! Ben, c’est aux États-Unis”…

Ce n’est pas rien qu’aux États-Unis, ça se produit en France, puis ça se produit en Allemagne, puis ça se produit là. Puis on ne sait que ce que les gouvernements veulent révéler. Ça se produit en Chine, ça se produit un petit peu partout. Ça fait que c’est un phénomène mondial cette affaire-là. Ça fait que si l’Homme n’a pas d’identité, si l’individu n’a pas d’identité, puis si vous lisez le journal de Montréal, vous êtes faits ! Vous allez tomber en déprime, c’est sûr, parce que la fonction de ces journaux-là, c’est de vous donner des nouvelles !

Ils vous les donnent à pleines pelletées, la population de Montréal, tous les matins, quand ils prennent leur café au restaurant, ils ont le journal de Montréal ; il y a bien du monde parmi nous autres qui l’ont eu, un matin. Si tu comprends ce qui se passe au niveau universel, au niveau karmique, au niveau planétaire, au niveau “involution-évolution”, si tu as de l’identité, ben, ce qui se passe dans le monde, ça ne te regarde plus, ce n’est plus tes affaires.

Mais si tu es fin, puis si tu es une bonne sœur, puis si tu veux aider l’Humanité, puis si tu es un bon gars, puis si tu es sensible à tout le monde, ben, tu es fait, tu es fait, tu rentres dans l’Ordre tout de suite. Tu rentres dans l’Ordre, tu n’as plus qu’à signer tout de suite. Au moins, tu vas avoir un salaire ou si tu n’as pas de salaire, ils vont te donner de la bouffe puis un lit, tu vas être “safe” (rires du public). On est rendu là !

Il y a du monde qui me disent à moi : “Ben oui, Monsieur Bernard, mais si on n’avait pas de monde pour aller en Afrique, puis aider les Africains, ainsi de suite, au niveau des aides humanitaires”… Ben, j’ai dit : “Il y en a, donc il n’y a pas de problème, il y en a. C’est plein”… J’ai dit : “Demande-moi pas à moi, par exemple, mais toi, tu peux y aller, pas de problème”. J’ai un de mes amis Juifs, il me dit… Il a fait bien de l’argent, puis il est bien intelligent, puis il me dit à moi un jour : “Il faut que je fasse quelque chose pour l’Humanité”… Je lui ai dit : “Répète-moi ça là”… ! (rires du public).

Il dit : “I have to do something for mankind”. “Tu veux faire quelque chose… Tu es un Juif puis tu veux faire quelque chose pour l’Humanité”… ? J’ai dit : “Les Juifs, ils ont été intelligents jusqu’au moment où tu m’as dit ça” (rires du public)… Faire quelque chose pour l’Humanité… Faire quelque chose pour l’humanité ! “Si tu fais quelque chose pour l’Humanité en fonction de l’illusion que tu as de faire quelque chose pour l’Humanité, ça, ça marche”… Si tu me dis : “Bon, j’ai une grande illusion, je veux faire quelque chose pour l’Humanité, j’aimerais ça aller en Afrique, puis tout corriger les problèmes”…

Pas de problème ! On te met sur le bateau, va rencontrer Jean Chrétien, puis il t’envoie, mais au moins tu es dans ton illusion, tu es encapsulé dans ton illusion, ça fait partie de ton illusion, puis personne, même pas moi, j’ai le droit d’y toucher à ton illusion. Je n’ai pas le droit d’y toucher à ton illusion. Puis là, il dit : “Ben oui, mais si tout le monde pensait comme vous”… ! J’ai dit : “C’est ça le problème, personne ne pense comme moi”… (rires du public). Ça fait que j’ai réglé son affaire tout de suite.

Ils disent que le verbe, c’est la relation entre l’Homme, le mortel et son double, sa source, sans aucune interférence. Sans aucune interférence ! Ça, ça veut dire qu’il n’y a rien qui vient entre lui puis toi. Il n’y a rien ! Rien, ça veut dire qu’il n’y a pas d’astral ici, il n’y a pas de pensées subjectives, il n’y a pas de mémoire ici, il n’y a pas de culture ici. C’est lui à toi. Point final ! Ça fait que c’est ça qui va créer, qui va donner à l’Homme ce que j’appelle une identité universelle, puis une capacité de réellement comprendre où il “fit” (s’adapte, s’ajuste), où il se situe dans le schéma des choses.

S’il y a une guerre, s’il y a une bombe qui éclate dans le coin, s’il se passe quelque chose, si les eaux montent puis commencent à menacer nos villes, il faut que l’individu sache quoi faire. Mais il faut qu’il sache quoi faire par rapport à lui-même, en fonction de son identité. À ce moment-là, il n’y a plus de problème. Ça n’a plus d’importance ce qui se passe dans le monde “tal’heure” (tout à l’heure). Mais s’il n’a pas d’identité, là il va avoir des gros problèmes, c’est sûr. C’est sûr !

Il dit : Vous pensez que c’est difficile de vous connaître, puis dans le fond, c’est facile. Il dit : Arrêtez de vous chercher. Mais on a été entraîné à se chercher, Platon, Socrate, la “gang” là, les philosophes, les Lumières. Il dit : Quand l’Homme termine sa propre programmation, il dit : Il se prononce devant son propre tribunal. Ça veut dire quoi ça ? Il dit : C’est toi qui “run ton show”. Ton show, il n’est pas “runé” par la culture, par la mémoire de l’Humanité, par l’astral de l’Humanité, l’inconscience de… Tu “run ton show”, c’est ton show !

Tu ne te fais pas dire par un prélat de croire, ça, c’est bon pour les masses. Pas de problème avec ça ! Les masses ont besoin d’un support. Pas de problème ! Je n’ai rien moi contre les religions au niveau des masses, mais ce n’est pas aux masses que je parle, je parle à l’individu, l’Homme, UN, un à la fois. Il dit : Le verbe, c’est ta capacité en tant qu’Homme de pouvoir absorber ce que tu ne savais pas tout à l’heure pour pouvoir l’exprimer après.

C’est intéressant ça ! Quand tu es dans le verbe, tu es capable d’absorber la vibration de ce que tu ne savais pas tout à l’heure pour l’exprimer après. Ça fait que “tal’heure”, tu ne le savais pas. Avant de le dire, tu ne le savais pas. Quand tu l’as su, tu l’as exprimé, mais avant, tu ne le savais pas. Ça fait qu’il n’y a pas de réflexion. L’ego n’est pas impliqué. Avez-vous des questions ?

Question : La différence entre la vérité et une conviction ?

BdM : La différence entre une vérité puis une conviction ? Il dit : Une conviction, c’est une façon de penser qui donne l’impression que tu as raison. C’est une façon de penser. C’est simplement une façon de penser que tu as raison. Puis ce n’est pas bon, parce que tu peux avoir l’impression que tu as raison, mais ça ne veut pas dire que ça va être réel ton affaire. Ça fait qu’une conviction puis la vérité, c’est tout connecté ça, c’est tout des cousins, des petits frères ensemble. Ça fait partie des mêmes platitudes de la conscience humaine.

Question : Est-ce qu’on peut avoir des fois des convictions… BdM : Si vous avez une conviction, vous allez vouloir me convaincre. De quel droit vous avez de vouloir me convaincre ? Vous n’avez pas le droit de me convaincre. Vous avez le droit de me parler, puis si c’est intelligent je vais dire : “Bon, ben, c’est intelligent, on s’en va ensemble, on pige la même affaire”. Mais de me convaincre, vous n’avez pas le droit. C’est ça que j’ai contre les religions : “Crois ou meurs”, t’sé, regardez ce que ça a fait !

Question : Peut-on avoir l’impression qu’on a une certitude, puis c’est une conviction qu’on a ?

BdM : Vous pouvez avoir l’impression que vous avez une certitude, puis c’est une conviction, puis c’est avec le temps que ça s’ajuste ça. C’est parce qu’il y a encore trop d’ego. Mais avec le temps, ça s’ajuste, il y a moins de réflexion, puis un jour vous êtes dans une certitude, puis la conviction vous n’avez plus besoin de ça. Il y a des trappes dans l’évolution de la conscience. C’est évident que vous n’allez pas passer de zéro à soixante-mille à l’heure instantanément.

C’est un processus évolutionnaire, c’est long. Mais vous allez le voir, ça se voit, parce que vous allez regarder en arrière, vous allez dire : “Bon, ben, je pensais que j’avais la certitude, mais c’était réellement de la conviction”. Mais ça, ça fait partie des illusions astrales de l’Homme. On passe à travers ça avec le temps.

Question : Je suis peut-être niaiseux, mais je voulais savoir la raison pour laquelle tu fais des “barbos” (barbouillages) ?

BdM : Pourquoi est-ce que je fais des “barbos” ? Je fais des “barbos” premièrement pour me reposer. Ça me repose. Puis au lieu de supporter ça dans ma tête, je l’envoie directement sur le tableau, c’est comme un support matériel. C’est ma façon à moi de canaliser pour vous autres l’information. Sans ça, ben, je resterais ici devant vous autres là, puis je pourrais vous parler pendant des heures, il n’y aurait pas de “break” (pause). Puis à ce moment-là, la vibration monterait trop, puis vous arriveriez chez vous puis vous auriez beaucoup de difficulté à dormir (rires du public). Comme ça, ça vous donne un “break”.

Parce que si je restais ici devant vous autres, comme un sphinx là, puis je vous parlerais pendant quatre heures, vous verriez que vous auriez de la misère à dormir le lendemain matin. Ça fait que ça, ça casse ça, pour vous permettre en tant que personnalité d’absorber des sections de tout ça, sans être obligé de vivre des changements vibratoires trop, trop, trop intenses. Ça fait qu’en même temps, ça vous protège, puis moi ça me repose, parce qu’aussitôt que je vais au tableau, moi ça part, c’est comme une…

Question : C’est quoi la différence entre penser que nous sommes contrôlés de l’extérieur, et par exemple un dieu qui est à l’intérieur de nous qu’on ne voit pas ?

BdM : Un Dieu, c’est un concept humain. Premièrement Dieu, le concept de Dieu c’est un concept humain. Quand l’Homme pourra rentrer dans un dialogue télépathique avec les autres plans, à ce moment-là sa cosmologie va changer. Autrement dit la structure des mondes, la structure de l’invisible, la structure des plans, la structure des forces qui font la gestion de toute l’évolution à différents niveaux, va changer, parce qu’à ce moment-là il aura accès à des réponses fondamentales, parce qu’il pourra poser une question fondamentale.

Et à ce moment-là, l’Homme ne pourra plus substituer dans sa conscience personnelle des valeurs qui étaient nécessaires durant l’involution, pour ce qu’il vivra à ce moment-là. Il va changer. Parce que le concept de Dieu, c’est un concept spirituel, c’est un concept religieux. Puis avec l’évolution, au fur et à mesure où l’Homme va entrer dans un autre partenariat avec cette énergie créative-là qu’aujourd’hui probablement vous appelez Dieu, l’Homme va s’apercevoir qu’il y a des instances, il y a des hiérarchies dans les mondes parallèles, puis que l’univers est extrêmement complexe.

Puis ça sera absolument non intelligent que le concept de Dieu existe en réalité, la seule raison que le concept de Dieu existe, c’est parce que nous les Hommes sur la Terre pendant l’involution, on a eu besoin d’un concept comme ça pour nous aider à supporter la grande infinité de la création. Mais à partir du moment où on commence à communiquer par télépathie avec les autres plans, ainsi de suite, à ce moment-là cette relation psychologique conceptuelle qu’on avait avec Dieu dans le passé, change.

Puis éventuellement on n’en a plus besoin, parce que la réflexion qui auparavant créait notre ego n’est plus là. Ça fait que tu n’en as plus besoin de ça, ça fait que qu’est-ce que tu as à la place ? Ben, tu as un ajusteur de pensée, ça fait que là, tu rentres dans la cosmologie du monde, de l’Homme ; tu rentres dans le mystère de l’Homme ; tu en arrives éventuellement à pouvoir comprendre comment est-ce que l’invisible fonctionne, comme tu peux comprendre comment est-ce que le matériel fonctionne. C’est quoi la mort ? Tu peux la comprendre, tu peux parler avec des entités dans la mort, ainsi de suite.

Puis eux autres peuvent t’expliquer qu’est-ce que c’est qu’ils font, pourquoi est-ce qu’ils sont là, où c’est qu’ils s’en vont, c’est quoi leurs illusions, c’est quoi leur relation avec l’Homme, ainsi de suite. Donc la cosmologie de l’Homme va changer. Autrement dit la science de l’invisible va devenir pour l’Homme aussi concrète que la science de la matière. Puis à ce moment-là, ben, le concept de Dieu qu’on a utilisé pendant l’involution, ça ne servira plus parce que ça ne sera plus suffisant pour nous donner une explication valable du réel, parce que pour que l’Homme ait une explication valable du réel il faut que quelqu’un lui parle.

Mais le quelqu’un qui parle ou l’entité qui parle, ou la réalité qui parle, ou le principe qui parle, ce principe-là il faut qu’il soit identifié, il faut que l’Homme s’identifie avec lui, il faut que l’Homme soit capable de supporter ça ! Puis éventuellement, une fois qu’il est capable de le faire, ben, le reste dépendant de sa vibration, le reste s’ensuit parce qu’il n’y a plus de limite à comprendre les mystères.

Ça fait qu’à ce moment-là le concept de Dieu qui faisait partie des religions, qui était nécessaire pendant l’involution, puis qui a été apporté par des initiés pendant l’involution, ça va disparaître. Puis l’Homme va passer à un autre niveau de conscience qu’on appelle une conscience universelle. Mais les religions n’existeront plus dans ce temps-là. Le concept de Dieu ne fera plus partie de l’architecture du mental inférieur de l’Homme.

Question : Bernard, quand vous êtes en état de réception, c’est qui qui vous donne la réponse ?

BdM : C’est le contact avec lequel je travaille.

Question : C’est qui ?

BdM : C’est qui ? Ce n’est pas important pour vous autres de savoir parce que si vous commencez à vous intéresser dans la nature du contact, là vous allez encore entrer dans une cosmologie personnelle, puis là, vous allez vous créer encore des formes. Puis en vous créant des formes, ben, vous allez retarder votre propre évolution parce que là, vous allez tomber sous les lois de la curiosité. Si vous tombez sous les lois de la curiosité, vous allez tomber sous les lois de la connaissance, éventuellement ça va vous amener sous les lois de la vérité.

Vous allez vouloir savoir : “C’est vrai, c’est pas vrai, c’est bon, c’est pas bon”… Puis ça n’arrête pas ! Là, je vous donne un exemple pour expliquer ce qui se passe, parce que chaque être humain a un contact “anyway”, chaque être humain a un double, chaque être humain… Mais l’évolution de l’Homme va permettre avec le temps que cette télépathie-là soit rendue possible. C’est là que l’Homme passera de l’involution à l’évolution. En attendant, ben, il y a beaucoup de vieux bois qui doit être brûlé dans la chaîne, parce qu’on en a des mémoires !

Mais je vais vous la rappeler cette “joke-là” parce que ça, ça a été une des meilleures. Je me rappelle en 1969, puis ça va vous donner… vous répondre un petit peu plus encore à votre question. Quand j’ai vécu la fusion en 1969, j’étais comme vous autres, j’étais un bon catholique moi là, j’étais niaiseux. Je ne savais pas ce qui se passait avec moi là, c’était neuf. Ça fait que j’ai dit… J’ai dit : “C’est quoi l’affaire du Notre Père qui êtes aux cieux”… ? J’ai dit : “Je peux étudier ça aujourd’hui”… ? Il dit : “Dis-les”.

Ça fait que j’ai commencé dans ma tête à lui parler. Bon, ben : “Notre Père qui êtes aux cieux”. Il dit : “OK. Je suis ici”. “Que votre nom soit sanctifié”. Il dit : “Je suis dans la lumière”. Puis j’ai tout fait ma prière comme ça, puis quand je suis arrivé à “Amen”, il dit : “C’est fini”. (rires du public). Ça fait qu’il m’a tout démoli la spiritualité, toute la conscience spirituelle de l’Homme par rapport à la prière.

Ça fait que j’ai dit : “Je ne peux pas prier”… ? Il dit : “Tu es bien mieux de me parler que de prier”. Ça fait qu’il m’a démoli ça, cette affaire-là. Je ne l’oublierai jamais ça : “Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive”. Il dit : “Ça va prendre bien bien du temps, ça. C’est bien long l’évolution de l’Homme”. Puis il m’a tout mis ça… Il m’a tout reformaté ça dans un langage intelligent, compréhensible. Ça fait que j’ai trouvé ça bien intéressant.

Question : Et que votre volonté soit faite ? Il a dit quoi ?

BdM : “Que votre volonté soit faite”… C’est quoi la prière ? “Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel”. Il dit : “Ça, ça va être long”. Qu’est-ce qu’il m’avait dit ? Il y a une partie là-dedans : “Pardonnez-nous nos péchés… Nos offenses… Comme nous pardonnons à”… Il dit : “La culpabilité c’est très très mauvais”. Il y avait une autre partie dans la prière : “Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien”… Il dit : “Tu t’inquiètes pour rien”. Ça fait qu’il m’a réellement tout reformaté ça. Je ne l’ai jamais oubliée celle-là ! C’est là que j’ai compris l’illusion de la prière, quand tu es dans une conscience télépathique. Ça fait qu’imaginez-vous les autres études que j’ai faites après ça, parce que moi j’avais quand même une mémoire judéo-chrétienne.

Ça fait que votre question à Monsieur (en arrière) est très très importante, puis je vous y réponds un petit peu là, pour vous donner un petit peu un encadrement de ça. Ça fait que la cosmologie, autrement dit la science des mondes parallèles, de l’univers dans sa totalité, ben ça, ça fait partie de la science de l’Homme. Mais rendu à ce point-là, l’Homme pensera plus bien gros. L’Homme va être en conscience télépathique. Ça fait que si tu veux savoir quelque chose, tu leur demandes, ils te le disent s’ils veulent te le dire, parce que des fois ils ne veulent pas te le dire, puis à ce moment-là, ben, l’Homme va arrêter de chercher, puis le verbe va faire partie de sa conscience créative.

mise à jour le 23/06/2024

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