PE-120 L’insécurité versus la crainte [fr]

PE-120 L’insécurité versus la crainte

“Q : La relation entre la crainte et l’insécurité ? BdM : La relation entre la crainte et l’insécurité, ils disent que la crainte fondamentalement, ça vient de l’âme ; l’insécurité c’est psychologique. Je vais étudier ça avec vous autres. Je vous donne quelques lignes de pensée sur ça. La crainte c’est …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

Question : La relation entre la crainte et l’insécurité ?

BdM : La relation entre la crainte et l’insécurité, ils disent que la crainte fondamentalement, ça vient de l’âme ; l’insécurité c’est psychologique. Je vais étudier ça avec vous autres. Je vous donne quelques lignes de pensée sur ça. La crainte c’est souvent lié à des pulsions fondamentales, irrationnelles, tandis que l’insécurité c’est culturel, c’est psychologique. L’insécurité psychologique, ça demande d’être dépassé ; la crainte ça demande d’être maté.

C’est deux vibrations bien différentes. “Maté”, ça veut dire : l’Homme doit tout faire pour ne pas en être victime, puis dans le cas de l’insécurité, l’Homme en arrive à le dépasser en se testant dans l’expérience. “Insécurité”, c’est lié à l’intelligence ; “crainte” c’est lié avec les émotions. Ça fait que c’est bien différent. La crainte a tendance à nous paralyser ; l’insécurité a tendance à nous faire prendre de mauvaises décisions ; la crainte ça peut être incontrôlable, l’insécurité ça se contrôle toujours.

La crainte, ça viole notre indépendance d’action, ça la viole carrément ! L’insécurité, c’est réellement un manque de centricité de notre part, au niveau de l’ego, ça fait que c’est différent. La crainte, ça peut être dangereux à long terme pendant des situations, tandis que l’insécurité c’est plus un débat de l’ego avec lui-même, ça fait que c’est différent. Puis si on regardait dans la salle, si on faisait une étude de la crainte chez elle, l’insécurité chez elle, la crainte chez elle, la crainte chez lui, l’insécurité… On verrait que c’est tout différent !

C’est pour ça que c’est important pour l’Homme éventuellement d’étudier la vie, sa vie ou la vie des autres à partir des plans, parce que la pensée humaine est trop limitée. On a besoin d’être expliqué le phénomène humain. On ne peut pas seulement y penser parce qu’on arrive éventuellement à tourner en rond. C’est comme les gens qui s’analysent tout le temps, tu peux t’analyser, t’analyser “forever”, alors que l’Homme doit savoir comment ça marche telle chose, comment ça marche la machine humaine, comment ça marche la psyché, comment ça marche les rêves, comment ça marche la pensée, d’où ça vient la pensée !

Pourquoi est-ce qu’on a des pensées intelligentes, des pensées qui sont pauvres, pourquoi est-ce qu’on a des craintes, pourquoi est-ce qu’on a de l’insécurité, on doit connaître tout de l’Homme, de soi-même. Mais pour ça, il faut avoir une communication assez développée avec les autres plans ou une grande intuition. Puis si on a une communication télépathique avec les autres plans, avec le plan mental, surtout le plan mental – je ne parle pas des entités astrales – le plan mental, à ce moment-là tout devient très très clair parce que déjà tu tombes dans la science de l’Esprit, puis le phénomène humain devient transcendé dans sa condition existentielle.

Ça fait que la vie tu la comprends, tu la sais, tu es bien dedans, tu es capable de voir l’avenir sans nécessairement en voir tous les contours, puis tu es moins sujet à l’atrophie de ta conscience, tu es plus dans l’expansion de ta conscience. Tu ne vis plus par rapport à l’extérieur de toi-même, tu vis par rapport à toi, point final. Tu peux être en relation harmonieuse avec le monde mais tu vis réellement par rapport à toi. Autrement dit il n’y a plus de maître au-dessus de toi, ni dans le matériel, ni dans l’invisible.

On regarde l’insécurité, ils disent : La raison pourquoi il y a de l’insécurité dans l’ego, c’est parce que l’ego n’est pas suffisamment appointé à lui-même ; ça fait que si tu n’es pas appointé à toi-même pour toutes sortes de raisons, ça peut être la culture, ça peut être la mémoire, ça peut être la mémoire de la race, ça peut être la façon dont tu as été élevé, ainsi de suite, à ce moment-là c’est difficile pour l’Homme de pas vivre d’insécurité. Quand tu es très très appointé à toi-même, à ce moment-là l’insécurité ça n’existe plus. C’est à ce moment-là que l’Homme devient très très créatif, puis que là, il peut pousser très très loin les frontières de son Esprit puis de sa conscience, puis entrer dans un processus créatif qui n’a plus de limite.

Moi un de mes plaisirs dans la vie, c’est de… Parce que je parle, je suis en communicaion avec du monde, je suis toujours après parler avec du monde, puis des fois à travers des conversations, je regarde des choses, puis la vie pour moi c’est un petit peu comme une corde, un peu comme une corde avec des nœuds, pas la vie mais la conscience, c’est un petit peu comme une corde de même là, puis tu as des nœuds sur la corde. Puis quand je suis en conversation avec des gens, ou que je lis des articles, des choses, tout d’un coup, hop, il y a un problème que l’Homme vit qui est comme un nœud, puis on dirait que mon challenge créatif c’est de faire éclater le nœud !

Mais souvent le nœud est très très occulte, ça fait qu’à ce moment-là je suis obligé de faire de l’écriture automatique ou faire de la télépathie directe avec eux autres pour le comprendre. Puis souvent, si c’est trop trop compliqué, trop subtil, ben, je suis obligé d’attendre la conférence pour le faire, parce qu’il y a des couches puis des couches, c’est comme des couches d’oignons, mais effectivement la conscience, c’est fait de nœuds. Puis quand tu élimines tous ces nœuds-là, quand tu n’as plus de nœuds dans ta propre conscience personnelle, l’insécurité ça n’existe plus.

Tu peux avoir de la crainte, tu peux vivre une certaine crainte, parce qu’il faut que tu sois protégé souvent à travers des mécanismes de réflexe réellement animal pour te protéger. Ça fait que la crainte… Il y a des sortes de crainte qui sont utiles dans la vie pour te protéger. Mais l’insécurité psychologique, ça ne devrait pas exister. Que l’Homme ait de la crainte, c’est normal, c’est très bon d’ailleurs, quand tu es dans une cage aux lions il faut que tu aies un petit peu de crainte, sans ça tu risques de te faire déchirer le pantalon.

Tandis que l’insécurité, ça, ça n’a pas sa place dans la vie de la conscience de l’Homme, ça fait qu’avec l’évolution, ça va disparaître. Il faut comprendre que la crainte c’est normal, puis l’insécurité ça ne l’est pas. Si quelqu’un me disait : “J’ai la crainte de telle, telle affaire”, j’aurais moins de problème avec ça que si vous me disiez : “J’ai de l’insécurité avec telle, telle affaire,” parce que c’est plus fondamental, c’est plus proche de la conscience animale de l’Homme.

Il peut y avoir des bonnes raisons d’avoir de la crainte, tandis que l’insécurité, ça, il faut travailler ça, puis éliminer ça, parce que ça diminue nos vies, ça diminue la qualité de vie. Puis ce qui est drôle, c’est que des gens… Comme vous, vous avez une grande sensibilité, les gens qui ont une grande sensibilité comme vous, souvent vont vivre une certaine insécurité. Pourquoi est-ce qu’il y a une relation entre la sensibilité et l’insécurité ? Pourquoi ?

Ils disent : Parce que la sensibilité c’est le contact avec une partie de soi qu’on ne contrôle pas. Quand on est sensible… Quand on est des êtres sensibles comme les artistes, ainsi de suite, les êtres sensibles sont en contact avec une partie d’eux-mêmes d’où ils reçoivent une vibration créative qu’ils ne sont pas capables de contrôler. Tu vois ça souvent les artistes qui vont sur le “stage” (scène), ils vivent des blocages, des… Comment est-ce qu’ils appellent ça ? Le trac !

Sur le “stage” ils vivent le trac, il faut qu’ils se mettent en marche, puis après ça, ça disparaît. Tandis que moi, je vais sur le “stage”, le trac je n’ai pas ça, pourquoi ? Parce que j’ai une sensibilité, mais je n’en suis pas victime à cause de la fusion. Ça fait qu’il y a une relation entre la sensibilité puis l’insécurité. Puis avec le temps, ça s’ajuste, c’est une affaire d’ajustement. Puis une des manières de corriger cette aberration-là, il dit : C’est de prendre conscience qu’on est toujours intelligent… Toujours intelligent !

Même quand on fait une erreur, on est toujours intelligent. L’Homme devrait savoir qu’il est toujours intelligent. À partir du moment où vous questionnez que vous êtes toujours intelligents, vous commencez à vous comparer. Là, vous êtes faits ! L’Homme devrait savoir qu’il est toujours intelligent. Puis à partir du moment qu’on commence à s’habituer, à réaliser qu’on est toujours intelligent, autrement dit, toujours dans ce flux d’énergie créative là, éventuellement le flux s’élargit, s’agrandit, puis un jour tu deviens plus créatif, puis ça ne te dérange plus, puis tes corps sont ajustés, donc tu ne souffres plus de sensibilité puis d’insécurité de l’ego.

Moi je ne peux même pas m’imaginer “pas être intelligent”, je ne pourrais pas ! D’être dans ce flux-là, je ne suis pas capable, je ne suis pas capable, je ne suis pas capable ! Autant c’est anormal pour l’Homme, autant pour moi c’est le contraire ; imaginez là, que je ne serais pas capable de répondre à des questions, je ne suis pas capable ! Pourquoi ? Parce que je suis trop dans ce flux-là ! Ça fait qu’avec ma sensibilité… Alors je ne souffre plus de ma sensibilité. Pourquoi ? Parce que je ne suis plus victime de l’insécurité de l’ego.

Mais c’est avec le temps, aujourd’hui je suis habitué, ça fait trente ans que je suis dans ce processus de fusion là, je suis habitué. Mais si je retourne voilà trente ans en arrière, vingt-cinq ans en arrière, je trouvais ça très très difficile de toujours être dans le flux de cette énergie-là ! Les gens venaient me voir, les gens me parlaient puis j’avais toujours une réponse, j’étais toujours contre tout, moi je suis toujours contre, je suis contre, j’ajustais, puis j’ajustais, puis j’ajustais dans tous les domaines de la vie !

Puis c’est au cours des années que je suis devenu habitué à ne plus souffrir de tout ça ; aujourd’hui, ben, c’est évident que je n’ai plus d’insécurité, ça ne me dérange plus, c’est comme tout est gelé dans un morceau. Ça fait que c’est important pour nous autres de savoir qu’on est toujours intelligent, il faut le supporter ça, d’être intelligent. Si on ne le supporte pas, ben, à ce moment-là on le questionne ; en le questionnant, ben, on devient insécure puis c’est comme un cercle vicieux. Puis plus on est sensible, plus c’est important pour nous autres de pouvoir supporter le fait qu’on est toujours intelligent !

Il dit : Être intelligent, ça ne veut pas dire que vous allez changer la société, ça veut dire que vous êtes capables d’être parfaitement ajustés à votre condition. Quand tu es parfaitement ajusté à ta condition, tu es intelligent. Puis près ça, tu t’habitues à être de même, puis après ça tu t’habitues à être plus de même, puis après ça tu t’habitues à être plus de même, puis c’est là que l’Homme devient très créatif. Ça ne se fait pas tout d’un coup.

Il dit : Être inconfortable, être dans l’inconfort avec notre vie, c’est pas accepter qu’on est intelligent ; ça fait qu’on questionne notre intelligence, on questionne la qualité de notre intelligence, on questionne l’état de notre intelligence, on questionne sa magnitude, ainsi de suite. C’est de l’ego, ça ! C’est sûr que ça nous mène à de l’insécurité, puis ça crée toutes sortes d’autres mécanismes de réflexion, comparaison, c’est mortel “se comparer aux autres”, il n’y a rien de plus malade que ça, plus mortel que ça ! OK. Question ? D’autres questions ?

On regarde, on étudie avec eux autres l’affaire de toujours se savoir intelligent ; ça c’est intéressant. Il dit : Se savoir intelligent, ça veut dire : Pas se questionner intellectuellement, donc pas se questionner au niveau de l’ego. Il dit : C’est évident que vous allez faire des choses qui ne sont pas correctes, votre boss va dire : “T’es bien sans-dessein”, mais ton boss il ne sait pas que tu as fais quelque chose qui n’était pas correct, parce qu’eux autres t’ont retenu ta mémoire ! Ils t’ont bloqué temporairement ta mémoire, tu as oublié la “filière” (meuble dans lequel on range des dossiers), mais le blocage de ta mémoire, ça vient des plans, vous comprenez ?

Ça fait que si tu comprends ça, que le blocage de ta mémoire ça vient des plans, ça n’a rien à faire avec toi, à ce moment-là tu n’as plus de raison en tant qu’ego de pas te croire intelligent, puis de croire ce que ton boss te dit quand il te dit que tu n’es pas intelligent ! Comprenez-vous ce que je veux dire ? Des fois, vous en avez des pertes de mémoire, vous oubliez le nom de votre mari, tu as le nom de ton chat mais tu as oublié le nom de ton mari (rires du public), t’sé !

Eux autres ils s’amusent, c’est parce que vous n’avez pas de télépathie avec eux autres, sans ça, si vous aviez une télépathie avec eux autres, vous diriez : “Ben, comment ça se fait que j’oublie le nom de mon mari”, il dirait : “Bon, ben, apprends à être patient”. Comprends-tu ce que je veux dire ? Ils jouent avec l’ego pour emmener à entraîner l’ego petit à petit à jamais questionner qu’il est toujours intelligent même si tu oublies le nom de ton mari, tu es intelligent ; même peut-être que si tu oublies le nom de ton mari, c’est très très intelligent ! (rires du public).

Il dit : N’oubliez pas que l’Esprit joue toujours avec l’Homme, tout le temps, c’est un jeu, c’est un ajustement, c’est un jeu. Ça fait que c’est important de se savoir toujours intelligent, parce qu’à partir du moment où on s’habitue à ça, surtout quand on est jeune, c’est quand on est jeune que c’est important ça aussi.

C’est important tout le temps, mais quand on est jeune, qu’on va à l’école puis.. Je regardais des filles qu’on connaît nous autres, qui sont allées à l’Université, puis quand elles sont rentrées dans leur première année d’Université, elles se posaient la question : “Est-ce que ça va marcher, est-ce que je suis assez intelligente pour aller à l’Université”, puis hop, l’insécurité de l’ego, elles sont rentrées à l’Université puis elles avaient des bonnes notes, des A, puis des… Ça fait qu’on s’en fait trop pour rien !

Ça fait que c’est très important de savoir qu’on est toujours intelligent, ça veut dire ça, qu’on est toujours dans l’intelligence. Puis ce n’est pas évident ça. Ce n’est pas évident ! Ça prend beaucoup de conscience de soi pour ça, pous savoir qu’on est toujours intelligent, toujours dans notre propre lumière… Puis une fois qu’on est capable d’absorber ça, ce fait-là, ce phénomène-là, c’est comme si on peut l’absorber plus, puis avec le temps on devient plus créatif.

Question : Ceux qui souffrent de manque d’intelligence, est-ce qu’on peut envisager qu’il existe un remède contre ça, dans le sens que ça se cultive, dans le sens que l’oisiveté de l’Esprit, j’aimerais ça qu’on en parle… L’oisiveté de l’Esprit…

BdM : L’oisiveté de l’Esprit, c’est intéressant ça. Ils disent que l’oisiveté de l’Esprit, c’est un manque de contact avec nos propres ressources intérieures. C’est comme si… Quand l’Homme est oisif au niveau de son Esprit, ça veut dire que son attention est connectée avec le monde mais pas connecté avec lui-même. Si l’Homme était connecté avec lui-même profondément, il ne serait jamais oisif dans l’Esprit, même s’il ne faisait rien. Parce que l’oisiveté de l’Esprit, ça n’existe pas quand tu es bien bien conscient de l’Esprit, mais ça existe quand tu n’es pas conscient de l’Esprit, puis à ce moment-là tu te connectes avec des choses extérieures qui sont banales.

Un Homme peut être très très actif dans le monde et aussi être oisif au niveau de l’Esprit. Parce que l’oisiveté de l’Esprit, c’est un phénomène qui fait en sorte que l’Homme est détaché de sa réalité, détaché de sa source, et automatiquement il en souffre, parce que la seule chose qui nous remplit fondamentalement c’est notre propre lumière. Le reste c’est simplement une “game”. C’est purement accidentel, c’est purement astral, c’est purement secondaire.

Tandis qu’un Homme qui est très très dans son Esprit, il ne vit jamais d’oisiveté, il est toujours plein, même s’il ne fait rien il est plein. Ils disent qu’il faut comprendre le concept de l’oisiveté de l’Esprit comme ils l’expliquent et ne pas le mélanger avec l’oisiveté psychologique qu’on parle en général. Parce qu’il y a deux niveaux d’oisiveté d’Esprit. Autrement dit, un curé peut dire : “Ben, c’est pas bon l’oisiveté parce que vous allez faire des péchés”. Ça, c’est l’Église qui veut te tenir occupé pour pas que tu fasses des péchés ! Mais au niveau de l’Esprit, l’oisiveté c’est une autre paire de manches.

L’oisiveté c’est une conscience… C’est une absence de conscience mentale, c’est un manque ou une diminution de conscience mentale qui fait que dans l’action ou dans l’inaction, l’Homme n’est pas plein de lui-même ou n’est pas plein en lui-même. Ça fait qu’il y a une grosse différence entre les deux.

Question : Se trouver des intérêts, est-ce que ça peut tuer l’oisiveté de l’Esprit ou le diminuer ?

BdM : Se trouver des intérêts, ça dépend, ça dépend ! Ça c’est intéressant cette question-là ! Si vous vous trouvez des intérêts parce que vous êtes vide, c’est une chose. Si vous vous trouvez des intérêts parce que ça fait partie de votre plan, c’est une autre chose. Ça fait qu’il y a deux façons de se trouver des intérêts. Il y a des gens qui vont se trouver des intérêts parce qu’ils sont vides, puis ces intérêts-là éventuellement ne vont mener à rien parce que c’est purement de la compensation astrale.

Alors qu’un Homme peut se trouver des intérêts qui font partie de son Esprit, qui font partie de sa vibration, qui font partie de son plein, et ces intérêts-là à ce moment-là sont des actes créatifs, ça devient un acte créatif. Aller pisser à temps c’est un acte créatif, si tu vas à la toilette à temps c’est un acte créatif ; si tu vas à la toilette en dehors de ton timing ce n’est plus créatif. Là, je pousse l’image ! (rires du public). Autrement dit quand on parle de créativité, on ne parle pas nécessairement d’un acte qui mène à une réalisation à la Michel-Ange. La créativité c’est un processus qui permet à l’Homme d’être harmonisé au niveau de ses corps subtils, de son corps matériel.

Alors quand l’Homme est harmonisé au niveau de ses corps subtils puis son corps matériel, il est fondamentalement créatif, que cette créativité-là soit exprimée dans une forme plus sophistiquée ou dans une forme très banale, très animale, ça fait partie de sa conscience créative. À ce moment-là, ben, il n’y a plus d’oisiveté possible chez l’Homme, parce qu’il est toujours plein. Il est toujours plein de son Esprit. Il est toujours présent dans son Esprit. Puis éventuellement l’Homme aura conscience télépathique, ça fait qu’à ce moment-là, il n’est jamais seul dans le monde même s’il n’y a personne autour de lui.

Il dit : Vous êtes supposés tout comprendre de vous ; si vous ne comprenez pas tout de vos vies, c’est parce que vous ne vous donnez pas la peine de savoir que vous êtes intelligents. Parce que si vous vous donniez la peine de savoir que vous êtes intelligents, vous ne questionneriez pas votre vie, vos vies, à ce moment-là, ben, vous seriez pleins dans vos vies, puis ça, ça vous donnerait une vibration qui mènerait à une autre vibration, puis qui mènerait à une autre vibration, parce qu’une fois que l’Homme a atteint un certain niveau vibratoire, il passe à un autre, puis il passe à un autre, puis il passe à un autre !

Question : Bernard, est-ce que c’est le même processus pour éliminer une entité ?

BdM : Si c’est le même processus pour éliminer une entité ? Ils disent : Les entités ce n’est pas le problème, c’est l’Homme qui est le problème. Si l’Homme connaît les lois occultes, l’entité elle saute ! Si l’Homme ne connaît pas les lois occultes, l’entité reste greffée à lui parce que l’entité ça fait partie de son inconscience astrale, ça fait partie de sa personnalité, ça fait partie de son inconscience planétaire existentielle.

Si l’Homme connaît les lois occultes, autrement dit s’il est expliqué pendant des années de temps, ben, à ce moment-là il n’y a plus de problème avec les entités parce qu’il n’est plus capable de croire. C’est quoi le problème des entités dans la conscience de l’Homme ? C’est que l’Homme croit. À partir du moment ou tu crois, tu vis un certain niveau d’entitésation. Tu es astralisable. Tu n’es pas supposé de croire. Croire ça fait partie de l’involution, ça ne fait pas partie de l’évolution.

Un Homme conscient ne peut pas croire, croire à quoi ? Ça fait que si tu crois moindrement, à ce moment-là tu as un certain niveau d’inconscience, tu as un certain niveau de vibration astrale, puis tu es à un certain point enraciné dans ton âme, automatiquement tu vis une subjugation; parce qu’en tant qu’ego tu as une insécurité de savoir. L’insécurité de savoir, c’est ça de la croyance !

C’est pour ça qu’il y a toujours une différence entre la connaissance puis le savoir. L’Homme de l’involution il cherche la connaissance ; l’Homme de l’évolution sera dans le savoir. Ça ne se cherche pas du savoir, c’est là ! Ça fait que le phénomène de la croyance, ça fait partie, c’est lié à l’insécurité de l’ego. Puis comme vous les appelez vous autres, des entités… Souvent les gens disent : “Bon, ben, comment est-ce que je peux savoir si c’est mon double ou si c’est l’entité”… ? Occupez-vous pas de ça !

D’ailleurs, tu ne les vois pas, donc tu ne pourras jamais savoir tout de suite évidemment, ça fait que la seule chose que je dis : Si c’est intelligent c’est intelligent, si ça ne l’est pas ça ne n’est pas ! Ça vient de régler ton problème. Ça fait que si tu sors avec une fille qui est bien belle, puis tu la rencontres un soir avec un beau noir, puis tu vis une grosse jalousie, puis tu te sens “p’tit cul”, ben là, tu as un problème de jalousie ! (rires du public). Tu comprends ? Ça fait qu’à ce moment-là, c’est sûr que tu vas être astralisé par une entité quelconque ! Ou si tu n’es pas astralisé par une entité, tu peux même être astralisé par eux autres, ça fait que ça n’a pas d’importance qui c’est qui t’astralise.

Toi techniquement, tu dois être capabe de regarder ce qui se passe, vivre ce qui se passe, puis pas être impliqué au niveau de l’ego. Si tu n’es pas impliqué au niveau de l’ego, à ce moment-là tu ne vivrais pas de jalousie, puis si tu n’es pas astralisé, tu n’as pas une entité astrale qui te confine à une expérience de jalousie, ben, à ce moment-là tu n’as plus de problème.

Je sais que c’est dur pour un blanc de voir sa belle “blonde” (amie) partir avec un beau noir ! C’est “tough” (langage québécois : toffe : difficile), c’est dur, ça ! Mais ça fait partie de l’expérience de la vie. Le noir, ils l’ont mis sur son chemin, comprends-tu ? La “blonde”, elle l’a rencontré, ils étaient là, ça fait que la “blonde” elle le rencontre… Puis ça fait partie de la vie. Mais si tu es conscient, à ce moment-là tu es content pour lui, tu es content pour la “blonde”. Mais si tu n’es pas content, ben, à ce moment-là tu as un gros gros problème de jalousie.

Ils disent : La vie c’est une “game”. Là, vous allez dire : “Mais peut-on être sûr que ça existe : “ être sûr” ? Être sûr, ça existe”… ? Il dit : Quand tu es sûr d’être sûr, c’est parce que tu n’as plus d’insécurité. Ça fait qu’à ce moment-là, ils ne peuvent plus jouer sur tes nerfs, c’est pour ça que tu es sûr d’être sûr. Être sûr d’être sûr, c’est parce que tu as été tellement lavé, “cleané”, nettoyé, il n’y a plus de poussière, ils n’ont plus besoin de passer le balai ! C’est ça “être sûr d’être sûr”. En attendant ils peuvent toujours passer le balai. On appelle ça l’évolution !

Comme toi, ils disent que tu te questionnes trop ! Ils disent : Lui, il se questionne tellement, c’est devenu un job ! (rires du public). C’est vrai ? Alors il faut que tu arrêtes ça, tu comprends ? Étudier c’est une chose, questionner c’est une autre affaire ! Moi j’étudie tout le temps, je ne me questionne jamais. Vous autres, vous n’étudiez pas, vous vous questionnez, ce n’est pas pareil, faites-là la différence, il y a une grosse différence entre les deux. Vous avez le droit d’étudier pour le restant de vos jours mais vous devez en arriver un jour à ne plus vous questionner, faites la différence entre deux, puis ce n’est pas pareil.

Question : Se questionner, ça empêche d’être validé dans son intelligence ?

BdM : On va voir ce qu’ils disent. Il dit : Questionner, c’est ne pas avoir… Comment est-ce qu’il m’a dit ça… Il dit : C’est ne pas avoir la certitude d’accéder à la source instantanément, c’est ça se questionner, c’est de l’insécurité, oui, c’est connecté c’est sûr. Se questionner, c’est un corollaire de l’insécurité. Moi quand je viens ici à la conférence, je ne sais pas ce que je vais dire, je ne sais pas ce que je vais faire, je suis obligé d’aller au tableau pour savoir ce que je vais dire.

Ce soir, on veut parler de ça. OK. “Rouvre la champlure”, puis je vais en parler… Mais si je m’en viens de chez nous puis je dis : “Qu’est-ce que je parle ce soir”… ? Ils vont dire : “Ce n’est pas de tes affaires”. Ça fait qu’à ce moment-là, tu ne peux pas avoir d’insécurité, si tu as de l’insécurité dans un cas de même, tu vas être bien bien malheureux, là tu as le trac ! Là ils vont jouer avec mes nerfs. Il dit : Trop se questionner ce n’est pas bon parce que c’est un chat qui se court après sa queue.

Là il fait une “joke” (blague), là il dit : Lui, il a une grosse queue (rires du public), c’est une “joke”, c’est une “joke”, autrement dit il se questionne beaucoup ! (rires du public). T’sé, à leur niveau ils sont comiques ! (rires du public). Trop se questionner, ce n’est pas bon parce qu’il dit : Vous ne vous habituez pas à supporter votre vide, d’être dans votre vide plein ! C’est toujours l’intellect qui fait de “l’overtime”, l’intellect qui fait de “l’overtime”, tu ne peux pas te comprendre en te questionnant, comment est-ce que tu te comprends ?

Il dit : Tu te comprends en sachant, en pouvant supporter le fait que tu es toujours dans ton intelligence. Ça fait que tu fais une gaffe, ton boss il te dit : “Tu n’as pas été intelligent, tu as oublié la filière”, si tu es capable de supporter ça, tu es toujours dans ton intelligence, tu vas en arriver à te comprendre, tu vas en arriver à saisir que ça fait partie de ta vie, ça fait partie des trucs qui se jouent entre toi puis les plans.

Ça fait que tu vas mettre de coté l’insécurité, puis comme ça éventuellement tu développes une fondation solide. Puis plus on vit dans une société compétitive, où la relation boss-patron, la vie est dure, ainsi de suite, plus on est testé parce que c’est une vie de compétition, c’est une vie où l’Homme doit performer. Quand tu es régis par des lois sociales où il faut que tu performes, c’est évident qu’éventuellement tu vas faillir un peu, puis tu vas être critiqué ou tu vas te critiquer toi-même, puis tu vis des états psychologiques abominables. Ce n’est pas pour rien que les gens sont “insécures”.

Mais c’est toutes des illusions ça ! Le boss, il ne le sait pas ! Le boss n’est pas supposé de savoir que tu te sais intelligent, même si tu oublies la filière. Ça se passe entre toi puis toi. C’est supposé se passer entre toi puis toi, autrement dit entre toi puis eux autres. C’est comme le phénomène de la créativité, comment ça marche ? Il dit : La créativité c’est une énergie qui passe seulement quand vous avez un certain niveau d’ouverture, de liberté intérieure. C’est là que ça passe la créativité, sans ça si vous êtes bloqués ça ne passe pas.

Question : Ça serait quoi la relation entre le magnétisme, l’insécurité, la créativité ?

BdM : Le magnétisme dans quel sens ?… L’insécurité, ça bloque toujours, ça bloque toujours la créativité… Parce que le magnétisme c’est simplement l’accordement des corps subtils, c’est ça du magnétisme. Quand tu as beaucoup de magnétisme, le corps mental est à la bonne place, le corps émotionnel est à la bonne place, le corps éthérique est à la bonne place, le corps physique est à la bonne place ; tous ensemble, ça crée une plateforme consistante avec tout le processus créatif de l’Homme, c’est ça du magnétisme.

Quand on dit par exemple : Tel gars ou telle fille ont du charisme, c’est parce qu’au niveau mental, émotionnel, ça se tient tout, l’affaire ! C’est ça du magnétisme. Mais en réalité, ce qu’on appelle la créativité, c’est le mouvement de l’énergie à travers les corps qui sont le plus possiblement ajustés, donc des individus qui ont un magnétisme positif, si tu veux. Puis ça se sent, ça. Mais ils disent : Avoir un magnétisme positif, ça ne veut pas dire avoir de la conscience.

La conscience c’est une autre affaire. Tu peux avoir des gens, par exemple des gens qui sont dans le cinéma, ça a du magnétisme, ça pète le feu, ça rentre dans un restaurant, tout le monde se retourne de bord, puis souvent ça tombe en bas de leur chaise ! Mais ça ne veut pas dire qu’il y a de la conscience. Ça fait que la conscience, c’est réellement un contact mental de l’Homme avec un autre plan. Autrement dit, tu tombes dans l’occulte de ta conscience.

Le magnétisme, ça n’implique pas nécessairement “conscient”. Pour un être conscient, le magnétisme est l’expression de sa conscience, ça fait qu’à ce moment-là, ça devent une mesure de sa présence dans le monde. Ça fait qu’étant une mesure de sa présence dans le monde, ça devient aussi une mesure de son travail, ça devient une mesure de son outil de travail, mais son intérêt n’est pas là. Ça, ça fait simplement partie de l’ajustement de ses corps puis de la projection dans le monde. Mais c’est une mesure de sa conscience. Parce qu’ils disent : Trop de magnétisme, l’utilisation du magnétisme, le magnétisme pour lui-même, ça peut mener à de la magie noire, ça peut mener à la domination dans le monde, ça va des deux bords le magnétisme.

Moi j’en connais des gens qui sont très très magnétiques, puis ce sont des gens dangereux, ça fait que si tu n’es pas réellement allumé, tu tombes dans la trappe, ils vont t’avoir, ça c’est sûr ! Ça c’est du magnétisme, mais c’est très astralisé là. Ça fait que ça dépend comment est-ce qu’on le regarde, comment est-ce qu’on le voit. Ce qui doit primer chez l’être humain c’est sa conscience, le reste ça se fait tout seul. Le magnétisme il se développe naturellement.

Tandis que si une personne cherche à devenir magnétique, à ce moment-là il va entrer dans des processus de manipulation, des processus de conquête, des processus de domination, ainsi de suite, sur son environnement, la magie noire c’est ça. La magie noire c’est du magnétisme astral. Il dit : Quand vous êtes insatisfaits avec ce que vous faites ou ce que vous avez fait dans la vie, il dit : Cherchez-vous des points de repère, qu’est-ce que ça veut dire ça ? Les points de repère ce sont des façons d’être qui vous vont bien. Il y a des façons d’être, n’importe qui, pour un boulanger, pour un médecin, pour un avocat, des points de repère qui vous vont bien.

Il dit : Quand vous avez trouvé un point de repère qui vous va bien, il dit : Cherchez à en profiter le plus longtemps possible jusqu’à tant que votre vibration change, pour que vous soyez amenés plus loin dans votre développement, dans votre recherche, puis dans votre perception de vous-mêmes. Mais chaque être humain devrait être capable de se touver un point de repère qui convient. Comme moi, j’en ai un de point de repère qui me convient, c’est rien faire, j’adore ça, rien faire ! (rires du public).

Pourtant je fais toujours quelque chose, je suis toujours actif, mais rien faire, j’aime rien faire. Parce que quand je ne fais rien, autrement dit j’appelle ça “quand ma vie est plate”, c’est là que je suis le plus créatif. Quand ma vie est “plate”, là je suis créatif, des livres, j’en ai quatre, cinq dans mon computer là, puis là ça marche, quand ma vie est “plate”.Mais quand ma vie est toute occupée là, puis je m’en vais ici, je m’en vais en voyage là, puis je rencontre du monde ici, puis je m’en vais à un “party” ici, je ne fais rien, parce que je suis trop excité au niveau de mes sens.

Quand ma vie devient bien bien “plate” là, assis dans le désert là, il ne se passe rien, c’est là que je suis créatif. Ça, c’est un point de repère pour moi. Quand je veux être créatif, je me coupe du monde complètement, je m’en vais où il ne se passe rien, je m’en vais où personne me connaît, puis tout d’un coup je deviens créatif. Chaque être humain devrait se trouver son propre repère, puis quand vous allez découvrir votre point de repère, à ce moment-là c’est là que vous allez commencer à la sentir votre créativité, parce que votre Esprit pousse là, pousse, il veut sortir, pousse.

Amenez-vous sur une plage là, sur une île à rien faire, c’est “plate” (ennuyant) là, c’est “plate”, puis vous allez voir que vous allez commencer à avoir des idées. “Ah, je vais me faire une petite cabane en paille ! (rires du public). Ah, je vais me faire du feu en frottant du bois”, vous allez devenir des “Robinson Crusoé”, l’Esprit pousse tout le temps, c’est une illusion ça, que l’Esprit n’a rien à vous dire, que l’Esprit n’a rien à transformer de ce qui est dans le monde par rapport… C’est une illusion ! Mais vous êtes tellement occupés à aller dans des “Shopping Malls” (centre commerciaux), vous êtes toujours dans un processus de compensation, ça je vais le développer.

Ça je vais le développer, ça c’est intéressant, je le vois venir ! Il dit : On est toujours en compensation. Ce que vous appelez vous autres la société de consommation, c’est de la société de compensation. De la consommation, c’est de la compensation. Ça fait que quand tu consommes, tu compenses puis tu ne peux pas être créatif. Mais si tu ne pouvais plus consommer là, tu serais sur une île, c’est “plate”, la vie serait plate, plate, plate… Puis on te dit : “Arrange-toi, organise-toi,” vous seriez surpris de la créativité que vous auriez.

Ça fait que dans un sens, la consommation ça tue la créativité, pourquoi ? Il dit : Parce que l’Homme a de la difficulté à ce moment-là à s’atteler à une vibration qui sort de l’ordinaire, à une vibration plus haute. Le danger avec la consommation, c’est que ça banalise notre vibration, c’est comme si ça fait de nous autres des êtres humains homologués. Homologués ! On est tous pareils ! Là, je suis allé en France dernièrement, tu vas en France, c’est rendu la France, ça s’en vient comme les États, tu arrives au coin de la rue, il y a un “gros Géant”, il y a un gros “Shopping Mall” !

Puis les Français se plaignent de tout ça, mais ça va venir graduellement, les “Shopping Malls”, les gros centres d’achat, comme ici là. La vie s’en vient de plus en plus comme ici, comme en Amérique, les buildings modernes qui n’ont pas d’allure parce qu’ils ne connaissent pas ça, l’art réel, l’architecture moderne américaine… Sur certains endroits c’est beau mais en général souvent ça a l’air réellement dégueulasse, le moderne européen là…

Question : Bernard, est-ce que c’est possible, dans un contexte de travail, que ça s’avère être de la compensation ?

BdM : Ils disent : Travailler c’est fait pour payer votre loyer, c’est fait pour vous nourrir, c’est essentiel à votre nature animale ; à l’intérieur de ça, il peut y avoir une certaine créativité mais elle est toujours régie par votre civilisation. Il dit : Vous pouvez être très bien là-dedans, il y a des gens qui sont très bien là-dedans, dans leur job, ils sont très bien. Pas de problème avec ça. Mais ça, ça dépend de la programmation de chacun.

Question : Tu travailles, quel qu’il soit, créatif ou non ?

BdM : C’est toujours nécessaire, oui, c’est toujours nécessaire. Le travail c’est toujours bon parce que ça paie ton loyer, ça paie ta nourriture. Le travail c’est pour survivre ; la fondation du travail. Après ça, ben, tu peux voir d’autres niveaux plus subtils où tu rentres dans la créativité, mais le fondamental du job, c’est pour manger. Après ça, ben, il y a d’autres niveaux où ça rentre dans la créativité.

Puis dépendant de ton état de conscience, dépendant comment tu traites avec l’environnement, dépendant de ta puissance créative, dépendant de ta capacité de traiter des nouvelles notions dans un monde extrêmement mécanisé, bon, ben, c’est là que tu vois jusqu’à quel point tu peux être créatif. Il y a des êtres qui peuvent plus jouer de leur créativité dans un monde extrêmement contrôlé, dominé, structuré. Ça dépend des individus.

Si tu es un avocat par exemple, puis tu es bien, bien, bien, bon avocat, puis tu as du génie, puis tu connais la jurisprudence, puis tu as une mémoire phénoménale, tu peux réellement en arriver à faire ce que tu veux quasiment au niveau légal. Parce que tu es capable d’instituer une nouvelle notion de justice puis de jurisprudence, simplement par ta puissance créative, puis ta capacité de mater les vieilles formes, puis d’entraîner des nouveaux juges, des nouveaux avocats à voir ou à percevoir le caractère apolitique de toute justice sociale.

Si tu es capable de faire ça, ben, tu deviens très créatif. Ça, c’est ton génie, c’est ta mission sur Terre. En médecine c’est la même affaire. En menuiserie c’est la même affaire. On a tous, au-delà de manger, se nourrir, puis de payer le loyer, on a tous des couches plus ou moins créatives de conscience qu’on peut exercer en société, puis ça, ça dépend de notre programmation. Mais à l’intérieur de ces échelles de conscience créative là, ben, il faut qu’à un certain moment donné on soit capable de s’apprécier soi-même.

Autrement dit, si tu es un avocat, puis tu n’es pas capable de faire comme l’autre avocat qui engendre et qui engendre, il faut que tu sois capable d’être bien dans ta peau. Là, l’autre question qui me vient, c’est : Comment est-ce que tu peux être bien dans ta peau quand tu regardes à côté de toi, puis il y a un géant ? Tu es un avocat, puis il y a un autre avocat, puis lui là, il brûle le papier, comment est-ce que tu peux être bien ? C’est intéressant ça !

Il dit : Chaque être humain a un potentiel énergétique qu’il doit brûler. L’autre avocat, il a le “feu dans le cul” (très très énergique), il a le mental, il a la psychologie, il a l’énergie, il a le vouloir, il a la volonté. Il fait des affaires que toi tu ne feras jamais. Il va prendre l’avion, il va aller en Europe rencontrer la Cour en Belgique, rencontrer tel avocat, il va revenir, il va en rencontrer un autre, il va faire des démarches incroyables pour en arriver à ses fins, à ses buts, ainsi de suite.

Il va se connecter à du monde. Quand il fait des “party”, c’est plein plein de monde. Toi tu es un avocat mais tu n’es pas capable de vivre cette vie-là. Toi, tu veux être avocat, tu veux pratiquer comme tu veux à ton niveau, aller jouer au golf. Lui, il ne joue jamais au golf, il est toujours dans la poursuite de son excellence, toi tu es dans la poursuite de ta paix, ce n’est pas pareil. Ça fait que lui, il est dans la poursuite de son excellence, ça fait qu’à ce moment-là laisse-le faire, c’est son affaire, compare-toi pas à lui, parce que lui il va te brûler, parce que lui c’est une force de la nature, c’est une Vierge sur Vierge, une Vierge double, tandis que toi tu es un petit Poisson. Ça fait que reste Poisson, essaie pas d’être une Vierge quand tu es Poisson, puis tu vas être correct.

Question : Bernard, c’est pour ça qu’il n’y a pas de petitesse ?

BdM : C’est pour ça qu’il n’y a pas de petitesse, c’est ça, c’est pour ça qu’il n’y a pas de petitesse ! On a tous le potentiel, l’énergétique nécessaire pour la mission qu’on a sur le plan matériel. Moi je regarde du monde là, puis je me dis : “C’est des forces de la nature, ça n’arrête pas”. Il y a un gars que je connais, quand il me… comment est-ce qu’on dit ça… Quand il me sert la main, il me brise la main là… Il te brise la main, je lui dis : “Prends un break, je ne pourrai plus écrire tout à l’heure”…

Une force de la nature ! Incroyable. Il ne s’arrête pas, tu n’arrêtes pas ça, un train ! Tu le laisses aller sur la “track” (piste). Moi je ne vais pas dire : “J’aimerais ça être de même”, je ne peux pas être de même, moi il faut que je monte ma batterie tous les matins ! Lui, la batterie elle monte tous les matins ! Moi il faut que je la monte ma batterie tous les matins ! (rires du public). Comprends-tu ce que je veux dire ? On n’est pas pareil, on n’a pas le même potentiel. Ça fait que si tu commences à regarder de même, tu as un complexe d’infériorité, le pipi diminue de même, c’est sûr ! (rires du public).

Question : C’est quoi le point que l’humain renverse… Ce qui le domine ?

BdM : Le point ? Ouais ! Il dit : Le point où l’Homme renverse ce qui le domine, c’est dans la Volonté pure. Mais il faut qu tu saches ce que tu veux ! Puis après ça, tu y vas “full speed ahead” (à pleine vitesse). C’est la Volonté intégrale. C’est comme je disais souvent, un gars il disait : “Bon, ben, je n’ai pas de job”. Ça n’existe pas, ça : “Il n’y a pas de job”. Tu ne peux pas me dire : “Il n’y a pas de job”, il y en a sixante-quinze-millions de jobs ! Déplace ton corps, va chercher, il y en a un de job, tu as un problème sur le job, corrige le problème !

Ce n’est rien qu’une affaire de volonté, c’est une affaire de volonté ! Sans ça, vous ne pourrez jamais contrôler votre astral. Ça fait qu’à ce moment-là, ben, vous ne pourrez jamais en arriver à le sentir ce fameux point-là ! Parce qu’il est tout dans la volonté, le point ! Puis c’est plusieurs choses la volonté. Regarde la volonté, c’est quoi de la volonté ? Je vous donne des échantillons. Il dit : La volonté, ça peut être… C’est intéressant ce coté-là, la volonté ça peut être de ne pas opposer notre nature à des conditions extérieures.

Ce que ça veut dire ça, je te donne un exemple, un gars va te dire : “Bon, ben, je perds toujourd mes jobs parce que je ne suis pas capable d’arriver à neuf heures le matin, j’essaie d’arriver à neuf heures le matin, je ne suis pas capable”. Puis il perd ses jobs, puis il perd ses jobs. Un jour s’il veut garder son job, il va falloir qu’il ne s’oppose pas aux conditions extérieures. Ça fait que pas s’opposer aux conditions extérieures, ça veut dire : neuf heures le matin, il faut que tu “run”.

Il faut que tu te “crisses” en bas du lit, quand bien même ça te prendrait trois heures pour te “crisser” en bas du lit, il faut que tu prennes tous les moyens pour “crisser” en bas du lit, tu vas casser ça, tu vas rentrer dans le point ! Parce que tout se casse ! Mais si tu ne fais pas ça, puis tu n’opposes pas ta nature, autrement dit tu laisses ta nature s’opposer aux conditions extérieures, tu ne pourras jamais arriver à neuf heures le matin.

C’est comme les gens qui veulent arrêter de fumer, ils ne sont pas capables d’arrêter de fumer : “Veux-tu arrêter de fumer ou tu ne veux pas arrêter de fumer”… Là, vous allez tous me donner l’histoire que c’est de la drogue ! Mais quand c’est le temps d’arrêter de fumer parce que tu veux arrêter de fumer, tu arrêtes de fumer. Moi j’ai fumé pendant quarante-quatre ans, puis j’ai arrêté le lendemain, au final c’est comme si je n’avais jamais fumé de ma vie, c’est sûr, mon corps a eu un choc, puis tout ça là, mais un corps ça s’ajuste. Ça, c’est le point.

Un gars te dit : “Je ne suis pas capable d’arrêter de boire”… Tu es toujours capable d’arrêter de boire. Ça fait que ce point-là, que l’Homme a besoin dans la vie pour corriger des excès, “whatever it is”, il est fondé sur un besoin fondamental de rendre sa vie meilleure. Tant que tu n’as pas atteint ce point fondamental là de rendre ta vie meilleure, tu ne le feras pas. C’est pour ça que le gars, souvent, il faut qu’il ait le cancer avant d’arrêter !

Quand il a le cancer, puis le médecin lui dit : “Bon, ben, il faut que tu arrêtes de fumer”… “OK. Doc. j’arrête de fumer”. Mais tant qu’il n’a pas eu le cancer, ça fait quinze ans, le cancer est quinze ans plus loin, vous fumez. La boisson c’est la même affaire ! Courir après les femmes, c’est la même affaire, “whatever”, ce qu’on fait dans la vie ! On dirait que c’est rien que la souffrance qui nous donne cette volonté-là, ce petit coup de pouce là, on n’est pas capable de fonctionner de manière préventive, il faut avoir le cancer, il faut mourir, il faut être rejeté de la société, il faut devenir paria, toutes sortes d’affaires !

Question : Comment faire la différence entre la prévention puis la situation, en gros être préventif vis-à-vis notre bien-être dans notre vie, comment différencier le fait qu’on ne spécule pas dans notre vie, autrement dit, quand on veut améliorer notre vie, ça peut être de la spéculation dans laquelle on va faire plusieurs erreurs ?

BdM : Ça dépend de notre éducation. Le problème, c’est qu’on a été mal éduqué. D’abord en général on a des parents qui sont “sans-dessein” ; quand tu as des parents qui sont “sans-dessein”, des S-D, à ce moment-là tu ne grandis pas avec des notions culturelles qui bénéficient notre avenir. Un parent qui est intelligent, quand tu es petit ou que tu grandis, il va t’amener lentement, il va t’enseigner lentement, pour que quand tu arrives à treize, quatorze ans, tu ne fumes pas puis tu ne prends pas de drogue.

Il peut te jouer n’importe quelle “game”, des “games” que tu fais avec des enfants ; si des bicycles à gazoline il considère ça dangereux pour ton tempérament, il va t’amener à l’hôpital puis il va te montrer des gars qui sont rentrés dans un mur à cent-cinquante-mille à l’heure, de quoi ils ont l’air ! Ça fait que ça, ça va régler ton cas tout de suite, ça c’est de la prévention !

On sait que c’est difficile dans la vie, la manutention de l’argent… Bababa… Bababa, il va t’apprendre pendant que tu es petit, sept, huit, neuf ans, à commencer à te faire un compte de banque, comment traiter, pas attendre que tu aies soixante ans. Comme des femmes qui sont mariées puis que leur gars ne leur a jamais rien enseigné, puis que les femmes arrivent à cinquante ans, puis elles ne savent pas quoi faire, elles ne savent pas comment ça marche, la caisse populaire. C’est pas bien intelligent !

Ça fait que c’est une affaire d’éducation. Quand les parents ont un enfant, ton job, d’ailleurs quand les parents ont un enfant, c’est l’initier à la vie, puis si moindrement, tu ne fais pas partie du PSD, ben, à ce moment-là tu commences à lui montrer ça, lui montrer ça, montrer ça, montrer ça, montrer ça. Quand il est prêt à partir tout seul, il est socialisé lui, pour commencer à avoir une vie qui va être agréable, il sait comment ça marche l’argent, même la santé.

Tu commences avec tes enfants quand ils sont jeunes au niveau de la santé, tu commences avec les enfants quand ils sont jeunes au niveau de la propreté de leur corps, leurs vêtements, ainsi de suite, ça fait que quand tu fais ça lentement, lentement, puis tu amènes un enfant en contact avec de la beauté, ben, c’est évident que rendu à dix-huit, dix-neuf ans, il ne va pas être avec les “Hells Angels”, comprends-tu ? Il n’aura pas la vibration, il va être trop sophistiqué intérieurement parce qu’il va lui avoir été montré toutes ces affaires-là, c’est de la prévention.

Il n’y a pas assez de prévention dans l’éducation, ça fait que les jeunes grandissent, ils sont rendus à treize, quatorze ans, les parents font partie d’une autre génération, ils ne savent plus quoi faire avec ça ! Ils sont foutus ! Ça fait que le jeune, il est obligé de se débrouiller lui-même, puis se débrouiller lui-même c’est bien bien difficile aujourd’hui. Parce que nos parents sont “sans-dessein”, ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas fins, mais souvent, du monde qui “sont” trop fins, ils ne sont pas assez intelligents, parce qu’être trop fin ce n’est pas toujours bon. Mais être intelligent c’est toujours utile !

Les parents trop fins là, ça ne “dé-astralise” pas des enfants, ça. Le gars il fait son affaire à dix-sept, dix-huit, dix-neuf ans, la bonne femme elle pleure, elle pleure devant le juge, puis elle dit : “J’ai fait mon possible pour mon petit”. Ça fait que… Pourquoi ? Manque de prévention ! Je l’ai toujours dit… FIN.

mise à jour le 23/06/2024

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