PE-105 Conscience créative, conscience spirituelle [fr]

PE-105 Conscience créative, conscience spirituelle

“BdM : Avez-vous des questions ? Oui ? Q : Si on dit qu’on n’est pas grand-chose, qu’on est tous des “bibittes”, jusqu’où est-ce que la pensée crée, jusqu’où c’est vrai, ça ? BdM : Jusqu’où quoi ? Q : On peut créer ? BdM : La pensée devient créative quand elle est fondée sur la conscience de l’Homme avec un minimum de mémoire qui fait partie de sa culture et des influences. Autrement dit, la pensée est créative quand elle est …”

 

En Français vous lisez la transcription manuelle de la conférence de BdM, dans une autre langue la traduction par une intelligence artificielle (AI) de cette transcription manuelle, donc le résultat est à interpréter avec discernement.

BdM : Avez-vous des questions ? Oui ?

Question : Si on dit qu’on n’est pas grand-chose, qu’on est tous des “bibittes”, jusqu’où est-ce que la pensée crée, jusqu’où c’est vrai, ça ?

BdM : Jusqu’où quoi ?

Question : On peut créer ?

BdM : La pensée devient créative quand elle est fondée sur la conscience de l’Homme avec un minimum de mémoire qui fait partie de sa culture et des influences. Autrement dit, la pensée est créative quand elle est libre d’explorer le contenu de la vie selon son propre mouvement. Sinon la pensée devient conditionnée, elle est influençable, elle n’est plus réelle, elle est colorée.

Je vous donne un exemple. Vous regardez ce qui se passe en politique aujourd’hui là, avec le terrorisme, puis tout ça. Regardez le phénomène Américain, le phénomène Islamique. Si vous êtes en politique ou si vous êtes écrivain, ou si vous parlez en public, ou si vous écoutez simplement ce que les gens disent, on voit jusqu’à quel point la pensée des individus est colorée, diminuée, sans puissance, sans objectivité. Pourquoi ? Parce que l’ego manque de centricité.

Un ego qui manque de centricité ne peut pas avoir une pensée créative. Il va avoir une pensée qui va être conditionnée par la culture. C’est pour ça que c’est si long d’en arriver éventuellement à une conscience ou à une intelligence de la vie, de l’histoire ou de la matière, ou de la science, ou de la philosophie, qui coïncide avec la lumière de l’Homme. Ça fait que c’est pour ça que l’évolution est si longue.

Quand on dit que l’Homme n’a pas d’identité, c’est ça le phénomène, puis c’est très difficile d’en arriver à une pensée créative, parce que ça demande une capacité de soutenir par soi-même, puis de supporter par soi-même, ce qu’on sait par vibration. Il y a deux niveaux à la pensée, ce qui constitue le phénomène de la pensée : il y a le côté vibratoire qui est purement énergétique, puis il y a le côté forme ; le côté forme qui est culturel.

Si vous fonctionnez au niveau de la pensée simplement à partir de la forme, autrement dit de la culture, vous pouvez être un bon intellectuel, mais vous ne pourrez pas éclairer le monde ou vous ne pourrez pas éclairer l’Homme, parce que votre pensée va être conditionnée par des émotions, par des égrégores émotionnels, ou par des conditions, ou des influences qui vous empêchent de réellement la vivre sur le plan vibratoire, sur le plan énergétique où elle est réellement créative. Parce que la pensée en réalité n’appartient pas à l’Homme quand elle est créative, elle fait partie de la conscience universelle de l’Homme, elle fait partie de la multidimensionnalité de l’Homme, elle fait partie de sa liberté créative.

Mais si elle est conditionnée par la culture, si vous êtes Chinois, si vous être Allemand ou si vous êtes Arabe ou si vous êtes Français, éventuellement elle va être très très polarisée, puis elle va vous forcer à développer des opinions. Puis c’est ce qui se passe dans le monde, les gens, tout le monde a des opinions ; le Vatican a des opinions ; les Russes avaient des opinions ; les nazis avaient des opinions ; les Juifs ont des opinions ; les Arabes ont des opinions. Ça fait qu’avec ça, on vit une vie intellectuelle extrêmement appauvrie parce que la conscience n’est pas créative. Puis quand la conscience devient créative ou qu’il y a des individus qui ont des consciences créatives, ben, à ce moment-là, ça crée des chocs.

C’est évident que ça crée des chocs, parce que la perception du réel à partir d’une conscience créative est totalement le résultat d’un mouvement vibratoire. Ça n’a rien à faire avec l’ego. Il n’y a plus de coloration là. Le problème de la pensée – puis ça devient le problème de notre personnalité, ça devient notre problème d’identité – c’est qu’elle est sans puissance, donc l’Homme est sans puissance. Puis quand vous n’avez plus de puissance au niveau du mental, que vous êtes en études, que vous êtes à l’Université ou que vous lisez des livres, ainsi de suite, vous n’êtes pas capables ou vous avez de la difficulté à démasquer le réel derrière la forme. Puis vous passez votre vie à rechercher, faire de la recherche, faire de la recherche, faire de la recherche ; étudier, puis étudier, puis étudier. C’est normal ! Ça fait partie de l’évolution de l’ego.

Mais il faut que l’Homme en arrive un jour à être suffisamment informé de son intérieur à lui ; si vous n’êtes pas informés de votre propre intérieur, ben, vous allez être informés de l’extérieur, puis à ce moment-là votre pensée va être polarisée, vous n’aurez jamais d’identité, puis vous allez toujours être à la recherche de la vérité. Puis la vérité, c’est le début du mensonge, ça fait qu’oubliez ça, la vérité. On connaît l’histoire de la vérité. Ça a amené les Hommes contre les Hommes ; ça a amené les institutions contre les institutions ; ça a amené les gouvernements contre les gouvernements ; les idéologies contre des idéologies.

Question : C’est des chocs de mémoire ?

BdM : C’est des chocs de mémoire, puis ça demande des ajustements, ça demande des ajustements abominables, des forces tectoniques de la conscience humaine ; chocs de civilisation ! Bon, sur le plan de la civilisation, je le comprends, c’est normal, ça fait partie de l’involution, mais sur le plan de l’individu ou de l’individuation, c’est une autre paire de manches.

Il y a deux niveaux de réalité sur la Terre : la conscience collective, la conscience individuelle. La conscience collective est très vaste, il y a des milliards d’individus, ce qu’on appelle la masse. Puis il y a des individus conscients, plus ou moins conscients sur la Terre, ces gens-là en général sont ceux qui ont donné à l’Humanité des impulsions qui ont permis à l’Homme ou à la civilisation d’avancer. Même ces individus-là souvent ont été menacés, ont été empêchés, surtout au Moyen Âge.

Aujourd’hui, ben, il y a plus liberté de presse, liberté de parole, ainsi de suite, ça fait que c’est plus difficile à ceux qui détiennent le pouvoir d’empêcher des penseurs de s’exprimer. Puis ensuite, il y a un autre niveau de la pensée créative, c’est que la pensée créative c’est une chose, elle est nécessaire, elle fait partie de la conscience de l’Homme, par contre quand tu as une conscience individualisée, tu n’es pas intéressé à changer le monde. Pourquoi ? Parce que tu n’as pas le besoin psychologique de manifester une vérité quelconque.

Si tu n’as pas le besoin psychologique de manifester une vérité, tu es intéressé au réel simplement, puis la vérité ça fait partie de l’échafaudage, puis de l’évolution de l’Humanité ça, la recherche de la vérité ! Ça fait partie des conflits en évolution, la vérité. Mais tu ne peux pas participer à ça. C’est ça la pensée créative. Mais ça prend une conscience vibratoire. Ça veut dire ça, que ça prend un niveau d’intuition qui va au-delà, au-delà de la simple impression d’être intelligent.

Il faut que tu saches que tu es dans l’intelligence, puis savoir que tu es dans l’intelligence, ça demande un haut niveau d’identité. Quand je parle d’intelligence, je parle de la vibration. Tu ne peux plus te questionner à ce niveau-là. Par contre, tu ne te questionnes plus, d’un autre côté tu n’es pas intéressé à convaincre personne non plus. C’est le pouvoir de la vibration qui permet de pénétrer le bunker de l’ego. C’est très occulte la pensée créative. Ça fait partie de la conscience de l’Homme, ça fait partie de la liberté de l’Homme. À ce niveau-là, tu n’as plus besoin de libre arbitre.

Le libre arbitre, c’est un concept philosophique ça, qui a été développé par l’ego parce que l’ego a besoin de penser qu’il est libre. Sans ça il “freake” (panique). Mais en réalité, il n’est pas libre. L’Homme n’est même pas capable de se constituer en penseur. L’Homme ne sait même pas qu’il pense qu’il pense. L’Homme pense qu’il pense. Imagine-toi ! Ça fait que tant que l’Homme ne passera pas de ce concept ou de cette conception involutive de sa conscience planétaire à une conscience évolutive, il ne pourra jamais en arriver à se constituer en penseur, parce que se constituer en penseur, ça veut dire se constituer en être qui crée. Mais qui crée quoi ? Qui crée selon la vibration qui passe. Tu n’as même plus besoin de mémoire pour être dans l’intelligence créative.

La mémoire ça fait partie de l’expérience psychologique de l’ego, mais la pensée créative n’a pas besoin de mémoire, elle est capable de se constituer en elle-même. Elle va utiliser le mémoriel qui fait son affaire parce qu’elle a toujours besoin d’une forme pour s’exprimer, mais la vibration elle-même est toujours libre de la mémoire.

Comment vous voulez explorer les mystères de la vie, puis les mystères des grands concepts du sacré que vous avez, puis qui font partie de votre conscience involutive, comme le concept de Dieu, les religions, l’Esprit, l’âme, la mort, comment est-ce que vous allez comprendre ça, si votre intelligence est fondée simplement sur la forme ?! Vous ne pourrez jamais comprendre ça. D’ailleurs, il faut que quelqu’un vous parle. Il faut que vous soyez habités à un certain niveau.

Mais être habité, pour l’Homme, ce n’est pas facile à comprendre, ce n’est pas facile à intégrer parce que l’Homme techniquement a peur d’être possédé. Mais il est bien plus possédé qu’il pense, il est astralement possédé, il est astralement coloré. Vous allez dans des institutions psychiatriques, vous le voyez. Vous marchez sur la rue, vous voyez du monde (des gens) qui se parlent tout seuls. Le psychiatre lui, il pense peut-être qu’ils se parlent tout seuls, puis qu’ils vivent l’illusion de se parler tout seuls, mais en réalité, ils ne se parlent pas tout seuls, ils parlent avec quelqu’un, ils parlent avec une entité sur un plan astral.

Il faut que ce soit éliminé, ces entités-là, ça fait partie de la pollution de la conscience humaine pour que l’Homme éventuellement exerce son droit à être unifié à sa réalité fonctionnelle, créative, qu’on appelle la conscience universelle. À ce moment-là, ben là, il y a une conscience créative, mais tu ne peux plus être embarqué dans la mémoire de la race, puis lui conter des salades. Tu ne peux plus l’endoctriner, puis lui faire croire à des idéologies absolument pharamineuses comme les fascistes ont fait, les communistes ont fait, puis comme les Églises ont fait depuis des siècles, puis comme les philosophes ont essayé de défaire, puis qu’ils ont fait “anyway” (en tout cas) !

Un des aspects de la conscience créative qui est le plus remarquable, c’est que dans une conscience créative, l’Homme n’est aucunement intéressé à la vérité. Si vous me demandiez : “Bon, c’est quoi ça, c’est quoi ce step-là (étape) dans l’évolution de la conscience humaine”… ? Quand l’Homme va être rendu là, là ça va être le début de la cessation des conflits sur la Terre, au niveau individuel en tout cas, puis ensuite probablement au niveau collectif au cours des siècles.

Mais tant que l’Homme va être intéressé à la vérité, l’Humanité sera toujours faite. On sera toujours en conscience de conflits, on sera toujours en conscience expérimentale, on n’aura pas de conscience créative. C’est abominable la recherche de la vérité. C’est comme en science… Tu ne vas pas entendre Einstein dire que : Energy equal MC squared (E = mc²), c’est la vérité. Ce n’est pas la vérité. Il n’y a pas de vérité en science. Il y a des preuves, puis il y a des preuves, puis il y a des preuves, puis il y a des preuves ! Ça fait partie de la réalité méthodologique de la science.

Mais les scientistes ne parlent jamais de vérité. Les religions parlent de vérité, puis la conscience spirituelle de l’Homme cherche la vérité. Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas d’assises dans le réel. La réalité, c’est la compréhension occulte de l’univers à tous les niveaux, que ce soit au niveau matériel, au niveau des chiens, des chats, du monde, de la politique, la science, la biochimie, le cloning, l’avortement, les mystères de l’origine de l’Humanité, d’où vient l’Homme, où est-ce qu’il s’en va. Ça, ça fait partie du réel. Mais pour répondre à ces questions-là, il faut sortir de la vérité. Sans ça, on va commencer à se créer d’autres religions, des sectes.

Si l’Homme n’est pas libre de savoir, il va être obligé automatiquement d’être prisonnier de la vérité. C’est pour ça que la connaissance, ça ne fait pas partie du réel. La connaissance, ça fait partie des architectures inférieures du mental de l’Homme, de ce qu’on appelle la logique, la réflexion. C’est nécessaire. Je n’ai rien contre ça. J’adore lire… J’aime ça, lire un livre qui est bien écrit, qui est bien réfléchi, mais de là à me faire embarquer dans un livre, c’est une autre paire de manches. Il faut que je voie à travers la forme.

Quelle vérité il veut m’imposer le gars là ? Je lisais un article aujourd’hui dans le “Globe and Mail,” Reisman qui est la propriétaire d’Indigo, Madame Reisman, elle ne veut pas que… Ils ont retiré de “INDIGO” les livres de Hitler, “Main Kampf” là, qui avait été écrit par Hitler en 1932. Ils ont retiré ça des étagères. Puis la raison, c’est que c’est de la littérature de haine, donc on ne veut pas de littérature de la haine sur les étagères. Ça, c’est une chose.

Mais si tu regardes son “background” (contexte), c’est une Juive. C’est normal qu’une Juive ne veuille pas de la littérature hitlérienne sur ses étagères. Est-ce que c’est parce qu’elle est réellement contre la littérature de haine qu’elle retire le livre, ou parce qu’elle est Juive, puis qu’elle est déjà biaisée contre le mouvement nazi ? Qu’elle soit biaisée contre le mouvement nazi, je la comprends, mais qu’elle donne en public l’argument qu’elle retire les livres des rayons de la librairie parce que ce sont des livres sur la haine, c’est une autre question !

Ça fait que, c’est facile de se faire… De créer des opinions, puis rationaliser nos raisons d’agir, puis dire : “Bon, on est libre d’avoir les livres qu’on veut ! On peut retirer le livre d’Hitler si on veut, comme on peut retirer les livres d’Harry Potter si on veut”. Mais inquiète-toi pas, ils ne vont pas retirer les livres d’Harry Potter, parce que les livres d’Harry Potter, ben, ça rapporte, tandis que les livres d’Hitler, ça crée des problèmes au niveau politique. Puis le livre d’Hitler, ça fait partie de l’Histoire de l’Homme, ça.

Il faut que le monde puisse… On n’enlève pas les livres de Sarah Bono là. Au Vatican, ils sont là ; on n’enlève pas les livres de Machiavel, is sont là. Il y en a eu des livres dans le passé qui ont été réellement… Qui ont été anti-humanité ou anti-individu, puis ils sont là. Ça fait que c’est facile de rationaliser, puis de rationaliser, puis les journalistes, puis le monde, tu vois simplement par les écrits dans le “Huffington Global” que les gens n’ont pas le feu de l’esprit dans la tête !

Ils ont simplement des façons polies, politiques, de répondre à des actes qui sont malmenés. Moi, c’est parce que je ne me mêle pas des opinions publiques, ça fait que je ne vais pas écrire au “Globe and Mail”, parce que si j’écrivais au “Globe and Mail” je leur donnerais l’argument que je viens de vous donner là. Ça fait que c’est pour ça que quand on parle de pensée créative, on parle d’un niveau de conscience chez l’Homme qui est très individualisé, qui n’a rien à faire avec la mémoire de la race.

Il y a une certitude dans une conscience créative qui n’a rien à voir avec la conviction, ça n’appartient même pas à l’ego. Puis s’habituer à ça, ben, ça prend des années, parce que supporter par soi-même ce qu’on sait, ça demande une force intérieure, ça demande une absence d’émotion, une diminution d’émotion. C’est ça l’évolution, c’est ça l’identité, c’est ça être centrique ; pas égocentrique, centrique ! Je regarde la presse, puis c’est abominable, je comprends que les gens soient tout mélangés.

On y voit avec ce que les Arabes disent, on y voit avec les Américains ! Les gens ne sont même pas capables de voir les deux forces ensemble qui tendent à s’équilibrer pour créer un autre équilibre. Les gens ne sont même pas capables de voir qu’un Pays aussi puissant que l’Amérique aujourd’hui, ça leur prend justement un choc comme ils ont eu pour les mettre en mouvement, parce que sans ça, ça aurait été une guerre nucléaire.

S’il avait fallu que les Russes fassent aux Américains ce que les Arabes ont fait, ça aurait été une guerre nucléaire. Il n’y a aucun pays qui aurait pu faire ça sans qu’il y ait eu un déclenchement nucléaire. Ça fait que tu as une civilisation totalement tribale là, qui part du fond de l’Afghanistan, qui s’en vient faire sauter deux tours à New York, puis ça crée un conflit, ça amène à un règlement de compte, mais au moins ça donne aux Américains une nouvelle perception d’eux-mêmes, en voulant dire : “Vous avez grandi trop vite là, vous êtes devenus trop puissants trop vite là ; vous êtes devenus trop gros pour vos bottines là” !

Mais ça, c’est au niveau universel qu’il faut que tu voies ça. Ça fait qu’à ce moment-là, tu es capable de voir que ce que les Arabes ont fait, c’était nécessaire, ça faisait partie de l’évolution de l’Humanité au vingt-et-unième siècle. Puis ce que les Américains vont rebalancer, c’est nécessaire aussi pour maintenir un équilibre de la civilisation occidentale. Mais le monde, ils ne sont pas capables de voir les deux bords en même temps. Ils sont soit soit pro-Arabes, pro-Palestiniens, pro-terrorisme ou sont pro-Américains. Ils ne sont pas capables de faire les deux.

L’Homme devrait être capable de faire les deux. Si tu as une conscience créative, tu es capable de faire les deux. Tu fais une synthèse. On est toujours polarisé. On a une jeune, nous autres, à l’Université, je pense qu’elle est seule dans la classe qui est techniquement pro-Américaine un petit peu créativement. Aussitôt qu’elle est pro-Américaine là, ça fait des volées dans la classe, avec toute la “gang” de néo-libéraux étudiants qui ne servent à rien là, qui pensent qu’ils savent tout.

Ça fait qu’avoir de l’identité, c’est du “stock”. Pas être intéressé à la vérité, ça prend beaucoup beaucoup de transformation intérieure, parce que ça fait partie de l’involution. On a été habitué de même à chercher la vérité. On s’est tous fait chier un peu ! Puis on le fait encore ! On le fait encore ! Le monde va aux Indes pour avoir la vérité. On se fait encore niaiser par des gourous là-bas qui nous envoient de l’eau de rose là, puis on prend ça comme du cash !

On n’est pas mal niaiseux ici, puis on est plus niaiseux qu’on pense. Doctorat, pas doctorat, on est niaiseux, puis il n’y a pas de train pour arrêter. Il n’y a pas de train. Ça prend un train pour arrêter quelque chose. Il n’y a pas de train. La conscience créative, c’est un train. Quand ça rentre dans la forme, ça la fait sauter. Mais il n’y a pas de train, on est “pogné”. On va dans des “cocktails party”, puis on rencontre des ministres, puis on rencontre des éducateurs, puis on rencontre des doctorats, puis des docteurs en ci, des docteurs en ça, puis on est apprivoisé par le beau monde au lieu de rentrer dans le “party”, puis défoncer ça cette affaire-là, le défoncer ! Ça fait que c’est un petit peu ça quand je dis que l’Homme n’est pas libre.

Question : Ça veut dire que quelqu’un qui a une conscience créative sème le chaos s’il brise des formes ?

BdM : Il va semer le chaos, mais c’est lui qui décide s’il veut le faire. Il a une raison pour le faire. Tu ne passes pas ta vie à semer le chaos. Mais s’il a un travail créatif à faire, puis ça va servir dans l’environnement où il est, ben, il va le faire le chaos, puis il va rebalancer après. Tu sèmes le chaos puis tu rebalances ; tu sèmes le chaos, puis tu rebalances ! Mon médecin dernièrement, il était en train de commencer un processus de pensées littéraires avec moi. Il m’envoyait des mails. Je n’ai pas de temps à répondre à toutes ses questions, moi !

Mais aujourd’hui, il m’en a même envoyé un. Il discute l’homme puis la femme sur la planète, puis là il est tout déprimé. Ça fait que je lui ai envoyé un mail, j’ai dit : “Avant de commencer à comprendre le phénomène de l’homme puis de la femme… J’ai dit : “Commence à arrêter de déprimer”. J’ai dit : “T’es totalement frustré”. J’ai dit : “T’es frustré, comment est-ce que tu veux comprendre le phénomène humain évolutionnairement parlant”…

J’ai dit : “La Terre, elle ne peut pas être comme tu veux. L’homme est inconscient, la femme est inconsciente, l’Humanité est inconsciente, ça fait partie de la vie, ça. Mais il y a des lois évolutionnaires en arrière de ça ; ça se comprend l’homme, ça se comprend la femme, mais arrête d’être frustré. Règle ton problème de frustration puis tu me récriras”.

C’est comme ça que tu crées des chocs, puis tu fais le monde avancer, sans ça tu commences à jouer dans ses talons là, puis tu commences à jouer avec des mots que l’homme est ci, puis que la femme est ça, puis tu n’arrives nulle part. Règle ton problème de frustration là, de gars qui n’est rien qu’intéressé à ses chiens, il vit avec ses chiens. Il n’est plus intéressé à la femme, il n’est plus intéressé à l’homme, c’est rien que les chiens qui sont fins. Voyons ! C’est une vie de chien, ça (rires du public).

Ça fait que votre question est très très importante, puis ça, ça fait partie de la conscience créative, puis on en arrive avec le temps à pouvoir jouer avec ce feu-là sans tout brûler la maison, tout brûler les murs. Pensez-vous que moi – parce que je suis avec vous autres, que je donne une conférence, il faut que je vous donne une conférence à un certain niveau vibratoire – mais quand je suis dans ma vie naturelle, pensez-vous que je passe mon temps à créer des feux puis les éteindre ? Je ne suis pas de même ! Là, c’est parce que je suis dans mon job là. Il faut que j’aie des raisons pour le faire. La conscience créative, c’est une conscience créative. Elle peut être explosive, puis elle peut être très très raffinée, elle peut être très anonyme.

Question : Est-ce que c’est quelque chose qu’on entretient… La conscience créative ?

BdM : Ça fait partie de nous autres. Ce n’est pas qu’on l’entretient. Éventuellement on est dedans, c’est comme être dans l’eau, tu ne peux pas en sortir. C’est toi, ça fait partie de ta réalité. Il y a des couches de ton irréalité qui ont sauté. Ta personnalité a été transformée au cours des années, des mois. Je devrais dire plutôt des années. Puis éventuellement, tu n’es plus dans ta personnalité, tu es dans ta personne, tu es réel.

Puis ce que tu sais, ben, un autre le sait, ça fait qu’il n’y a plus de hiérarchie dans la connaissance là. Si vous êtes quelque chose qui est réel, je suis obligé de dire : “Monsieur, vous avez raison, c’est ça”. Donc automatiquement, vous venez de m’enseigner quelque chose. Pas le choix ! Sans ça, c’est une démesure de la conscience humaine, c’est de la réflexion, c’est de la comparaison, tu vas dire : “Ce gars-là, qui c’est ce gars-là, il est en train de m’enseigner quelque chose là”… ? “C’est moi, Bernard de Montréal”… “C’est quoi cette connerie-là”… ! Ben ça, ça fait partie de l’orgueil de l’Homme !

Question : Qu’est-ce qu’être dans notre identité, d’être dans notre intelligence, puis être dans notre intelligence c’est être dans l’Esprit, est-ce que c’est ça ?

BdM : Ça va tout ensemble. L’Esprit, c’est le mot qu’on donne à l’intelligence, mais l’Esprit dans le fond, c’est une partie de l’Homme. C’est une partie de l’Homme qui fait partie de sa multidimensionnalité. On n’est pas seulement des êtres matériels, l’Homme a une âme, puis l’Homme aussi a un Esprit dans le sens qu’il est en contact avec des êtres qui sont totalement… Dont la fonction est d’ajuster la pensée humaine.

D’ailleurs, c’est un des grands mystères de l’Homme. La pensée, ça ne vient pas de CBF, tu sais ! La pensée, ça vient de quelque part. Puis d’où ça vient ? Ben ça, ça fait partie des Éthers de vie qui sont très vastes, qui sont très éloignés de notre conscience humaine matérialisée, puis ça, ça fait partie du mystère de l’Homme. C’est ça qui a amené à la conscience, même à la conscience ou au besoin de la conscience divine chez l’Homme pendant l’involution.

Puis il va falloir un jour que l’Homme se réveille, puis qu’il comprenne qu’en dehors du plan matériel, Il y a des mondes parallèles, puis ces mondes parallèles là sont habités par des intelligences en évolution, autant sur le plan astral de l’âme que sur le plan de l’Esprit pur. Autrement dit, les êtres qui ne se sont jamais matérialisés et dont le rôle est d’être en contact avec l’âme pour la faire évoluer. Puis l’intelligence, ça vient de là. Quand tu as compris ça, ben, à ce moment-là tu n’as plus de problème avec l’intelligence, tu n’as plus de problème avec la forme, tu n’as plus de problème avec la vérité, tu es dans ton identité, puis à ce moment-là, tu es intelligent dans le sens créatif du terme.

Question : Dans la même direction, vous avez parlé tout à l’heure du fait d’être habité… BdM : L’Homme est habité, mais il ne le sait pas. Quand tu le sais que tu es habité, tu le sais, mais le problème avec l’habitation c’est que, quand l’Homme prend conscience d’être habité, autrement dit quand il réalise qu’il est en communication télépathique avec une entité sur le plan mental, ben, ça prend un ajustement. Puis cet ajustement-là, ça prend des années, puis éventuellement l’ego s’adapte à ça, puis ça fait partie de sa réalité, puis ça fait partie de l’unité de sa conscience. C’est normal !

Question : Mais c’est un pattern, je ne sais pas comment l’appeler, le pattern du passage de la cinquième à la sixième race ?

BdM : C’est le pattern, ça fait partie du passage de la cinquième à la sixième race-racine. Une des qualités fondamentales de la sixième race-racine au niveau du mental, c’est que l’Homme va bénéficier de nouvelles architectures. Ça veut dire que sur le plan mental, l’Homme à cause de sa télépathie avec une dimensionnalité morontielle qui est l’ajusteur de pensée va pouvoir commencer à utiliser la pensée non pas comme un élément de réflexion, mais comme un élément d’expression d’une potentialité créative qui est infinie.

À ce moment-là, l’Homme va comprendre le phénomène humain comme il va comprendre le phénomène de la vie à tous les niveaux. Il va pouvoir pénétrer dans les mystères, puis les comprendre au lieu de se faire dire par des curés, puis des moineaux que : “Ça c’est un mystère, ça c’est un mystère, puis il faut que tu y crois, puis ça s’arrête là”. Ça fait qu’une fois que ça va s’arrêter ce temps-là, ben, l’Homme va commencer à être intelligent, puis l’Homme va pouvoir scruter un peu le devenir morontiel, autrement dit les mondes invisibles, comme on commence à faire au niveau de la science. Tout se comprend, tout s’étudie !

Question : Avant d’être en contact avec le plan mental… Entre les deux, est-ce que t’es en contact en premier avec quelqu’un au niveau astral pour…?

BdM : Effectivement ! Je n’ai pas de problème avec ça. La seule chose que je dis, c’est que quand vous êtes en contact au niveau astral, éventuellement vous allez développer une conscience spirituelle, puis quand vous allez passer à une conscience mentale, ben, cette spiritualité-là va être démolie par la conscience mentale automatiquement. Puis, à ce moment-là, vous allez être dans une conscience mentale qui va être totalement froide dans le sens que dans une conscience mentale, il n’y a pas de spiritualité. La spiritualité, ça fait partie de l’involution, c’est nécessaire, ce fut nécessaire, mais dans une conscience évolutive, l’Homme n’a plus besoin d’être spirituel parce qu’il est simplement intelligent.

La spiritualité c’est un garde-fou contre la conscience animalisée de l’Homme de l’involution. Une fois que l’Homme va être intelligent, il n’aura plus besoin de spiritualité. Il va mettre ça de côté. Il n’aura pas le choix, ça va être bien trop limitatif pour lui. Ça limite, la spiritualité. C’est un garde-fou pour l’involution. Heureusement qu’on a eu la spiritualité, que ça nous a été donné pendant l’involution. Mais une fois que l’Homme va passer à l’évolution, il n’y a plus besoin de ça.

Qui c’est qui qui détermine le comportement de l’Homme quand il est conscient ? C’est lui ! Ce n’est plus les forces spirituelles, ce n’est plus des formes spirituelles, ce n’est plus des notions spirituelles, ce n’est plus des idéologies spirituelles. Sans ça, ben, on n’en finit plus avec des autorités au-dessus de notre tête. Je n’ai pas besoin moi d’être spirituel pour pas tuer quelqu’un ; je n’ai pas besoin d’être spirituel pour pas voler ; je n’ai pas besoin d’être spirituel pour pas mentir !

Ça fait partie de la conscience créative de ne pas faire ci, puis de ne pas faire ça. La spiritualité, c’est un fardeau nécessaire. Mais un jour l’Homme va éliminer ça. La spiritualité de l’Humanité, c’est la dernière des illusions de l’Humanité. Il va y avoir l’élimination des religions, puis ensuite ça va être l’élimination de la spiritualité. Puis l’élimination de la spiritualité, ça va se faire sur le plan individuel d’abord. Un Homme qui est dans l’évolution de conscience, il ne peut plus être dans la religion, ça saute depuis longtemps.

Il peut avoir une conscience spirituelle, mais éventuellement il va la faire sauter, elle va sauter, il ne pourra plus vivre ça. Ce n’est pas vivable la spiritualité quand tu es conscient. C’est une chose qu’il faut comprendre. Il faut comprendre ça, la conscience spirituelle. Si je vous fais de l’écriture automatique sur ça, regardez ce qu’on reçoit là : Conscience spirituelle, ça donne à l’Homme un appui moral dans la vie. Ça lui donne accès à des… (Je l’ai perdu)… Ça lui donne accès à des sentiments qui neutralisent sa solitude.

Il dit : Ça lui permet de s’intégrer psychologiquement à une infinité qu’on appelle Dieu, entre parenthèses. Ça lui permet de reposer son Esprit. Ça lui permet aussi de ne pas savoir. Ça, c’est la dernière ligne, ça lui permet de ne pas savoir. Pour savoir, Il va falloir que l’Homme défasse tout ça un à un. Sans ça, c’est de la connaissance. Il y en a combien de personnes qui sont allées aux Indes pour avoir de la connaissance, de la connaissance, puis de la connaissance, ou qui vont dans des écoles ésotériques pendant cinquante ans pour avoir de la connaissance ?!

Il faut réaliser un jour après ça que c’est une illusion, ça fait partie de l’évolution de l’Homme, ça fait partie des limites de la spiritualité. Mais ça, c’est au niveau individuel que ça va sauter, ce n’est pas au niveau collectif. Au niveau collectif, il y aura toujours des religions, il y aura toujours une certaine spiritualité, mais au niveau individuel, il n’y en aura plus. Un Homme conscient ne peut pas être dans la religion, il ne peut pas être dans la spiritualité. D’ailleurs, c’est ça qui dénote son niveau de conscience. Ça marche ? D’autres questions ?

Question : Quand on laisse tomber la spiritualité, on tombe devant l’abîme ?

BdM : Quand vous laissez tomber la spiritualité, vous tombez devant l’abîme parce qu’à ce moment-là, vous n’avez plus de support, vous n’avez plus de formes qui font partie de la culture. À ce moment-là, ben, c’est là que l’Homme vit des grandes, des profondes transformations de son être, puis qu’il en arrive éventuellement à prendre conscience télépathique avec le plan mental. Ça fait qu’à ce moment-là, il développe une identité extrêmement, extrêmement fondamentale, extrêmement rigoureuse, extrêmement centrique, puis le processus d’unification de sa conscience mortelle avec sa conscience immortelle commence à s’accentualiser, puis là, il commence à savoir. Il commence à réaliser qu’il sait des choses, qu’il sait des choses, qu’il sait des choses, qu’il sait des choses, puis il faut qu’il s’habitue à ça. Il n’est pas habitué à ça.

Un petit fermier à Saint-Tite qui un jour se lève un matin, puis il sait quelque chose là, ça fait qu’il ne sera pas habitué à ça, il va vaciller. Si quelqu’un vient lui dire : “Bon, ben, ce que tu dis, tu as raison, c’est ça”. Ben, ça va le consolider. C’est un petit peu de même que ça marche. Mais si tu commences à lui dire : “Qu’est-ce que c’est que tu penses que t’es, t’es un petit fermier, moi j’ai un doctorat”… Tu viens de lui mettre la batterie à terre !

Il y a bien plus de gens qui savent des choses qu’on pense, mais ce n’est pas assez consolidé. Ça ne fait pas partie de leur identité encore, ça fait partie des entrevues un peu, si vous voulez, avec le réel, puis souvent ça leur crée des malaises, ça leur crée de la confusion, des inquiétudes psychologiques. “Est-ce que je suis fou, est-ce que je suis correct, est-ce que j’ai perdu la boule”… La première question qu’on se pose : “Est-ce que j’ai perdu la boule”… Quelle boule ?

On a toujours peur de perdre notre boule. Nos “chums” disent qu’on a perdu notre boule. Les psychologues nous disent qu’on a perdu notre boule. Ils vont te redonner une autre boule. Il n’y a personne qui va te dire : “Tu as raison, c’est ça, c’est intéressant”. Mais non ! Tu as perdu la boule ! Demandez-vous pas pourquoi est-ce que c’est long d’évoluer, on passe notre temps à perdre notre “crisse” de boule. Tout le monde nous enlève notre boule. Aussitôt que tu parles d’une façon créative, tu perds ta boule!

Si on n’avait pas eu “des Voltaire”, puis on n’avait pas eu des gens qui perdaient la boule, on n’aurait pas évolué. Si on n’avait pas eu “des Galilée”, on n’aurait pas évolué. Qui c’est qui vous remet la boule ? C’est l’Église ! Ils veulent avoir le contrôle de la boule. Le Pape veut toujours contrôler la boule. Les Imams veulent contrôler la boule. Ça fait que l’individu lui, qu’est-ce qu’il fait là-dedans ? Ben, il se parque. Il vit la confusion, il n’a jamais d’identité, puis toute sa vie il cherche la vérité.

Puis là, arrive un autre bonhomme avec une autre théorie, puis il s’en va vers là, puis une autre théorie, puis il s’en va vers là. On passe notre vie à chercher des théories, puis à courir des maîtres au lieu de s’occuper de nous autres. On met du monde sur le piédestal au lieu de se mettre nous autres mêmes sur le piédestal, ça fait qu’on est “p’tit cul” “forever”. C’est l’Histoire de l’humanité ça. Question ? Allez-y, videz-vous le cœur ! Oui ?

Question : J’essaie de comprendre… Est-ce que c’est par notre volonté qu’on développe la conscience créative ?

BdM : La conscience créative, elle commence à se développer à partir du moment où vous commencez à réaliser que ce n’est pas vous qui pensez. Il va falloir qu’un jour l’Homme fasse ce saut en hauteur-là. Tant que vous allez penser que c’est vous autres qui pensez, à ce moment-là vous ne pourrez pas entrer dans une conscience créative, parce que votre ego va colorer votre pensée. Il y a des choses que votre ego ne laissera pas passer. Tandis que si vous êtes dans une conscience créative, vous êtes obligés de laisser passer. L’ego n’est plus capable d’empêcher ça là.

Question : C’est notre volonté qui va nous… BdM : Ce n’est pas votre volonté, c’est votre prise de conscience. Si on vous dit que l’Homme pense qu’il pense, partez avec ça, c’est déjà quelque chose. C’est une clé d’évolution. Ça fait que quand vous commencez à avoir des formes-pensées qui sont un petit peu plus individualisées, des formes-pensées qui vous donnent un petit peu plus d’autorité, des formes-pensées qui vont un petit peu plus contre le grand courant de la mémoire de l’Humanité, à ce moment-là, ben, vous allez commencer à pouvoir les supporter ces pensées-là, les absorber ces pensées-là.

Vous allez commencer à réaliser que vous n’êtes pas si fous que ça, que peut-être vous êtes même intelligents, même si tout le monde vous dit que vous avez perdu la boule. Puis ça, ça demande de la force intérieure, puis avec ça, ben, vous allez développer encore de la volonté, parce que ça se tient tout cette affaire-là. La raison que l’Homme n’a pas de volonté sur le plan matériel, c’est parce que l’Homme n’a pas de conscience.

S’il avait de la conscience, il aurait une volonté créative abominable, au lieu d’être toujours obligé de toujours faire des efforts. Mais si on ne vous dit pas que l’Homme pense qu’il pense, ben, à ce moment-là vous n’en n’arriverez jamais à savoir et à comprendre comment est-ce que l’Homme fonctionne. C’est toujours bien pas l’Université qui va vous le dire. Le plus loin qu’ils vont aller eux autres, c’est l’affaire de Descartes là : “Je pense, donc je suis”. Tu ne peux pas répéter ces niaiseries “forever” : “Je pense, donc je suis”. Ça ne veut rien dire, ça : “Je pense, donc je suis”.

Mais au moins, si Descartes avait dit : “Je pense que je pense, donc je suis intelligent.” Là, ça aurait été intéressant ! Mais ça n’aurait jamais passé à la Sorbonne. Puis : “Je pense, donc je suis”, c’est une grosse patente, imagine-toi. Arrêtez de vous questionner, arrêtez de vous douter ! Prenez-vous comme mesure vous-mêmes, et non pas de l’autre ! Arrêtez de vous comparer aux autres, surtout quand vous êtes à l’école ou dans les Universités, que vous avez des profs là, qui vous donnent des cours.

Arrêtez de vous comparer, prenez vos cours, allez chercher vos doctorats, puis vos maîtrises, puis vos B.A. pour un jour pouvoir fonctionner. Mais arrêtez de vous faire toujours mesmériser par les autres. Quand vous rencontrez quelqu’un, il n’est pas supposé être intelligent. Même s’il est bien éduqué, il n’est pas supposé être intelligent. Mais si vous n’avez pas de conscience vibratoire, c’est sûr qu’il va vous apparaître comme intelligent.

Mais si vous avez une conscience vibratoire, vous allez voir qu’il n’est pas intelligent, vous allez voir qu’il y a de l’ego là, vous allez voir qu’il y a de l’orgueil là, vous allez voir qu’il se prend pour un autre là, vous allez voir ci, là, puis vous allez voir ça là. Ça se sent cette affaire-là, tu n’as pas besoin d’être entraîné comme un chien de Pavlow pour ça. Quand vous rencontrez du monde que ça ne connecte pas là, il y a une affaire d’énergie, c’est parce qu’il y a un manque d’intelligence là. Sans ça, ce serait bien facile la connexion entre vous autres puis les autres.

Ça se mesure l’intelligence, pas avec des tests mais par vibration. On a été mal éduqué pendant des siècles, on a toujours été éduqué en fonction des maîtres. C’est la plus grande insulte à l’Homme qu’il y a des maîtres, que ça existe le concept d’un maître. Si vous me prenez pour un maître, vous êtes faits, vous êtes faits à l’os, vous ne pourrez jamais rentrer dans votre identité. Si vous me prenez comme un “chum” qui est capable de parler “forever”, oui, ça a de l’allure, c’est correct. Mais si vous commencez à me prendre pour un maître, puis un ci, puis un initié, tout ce “bullshit-là”, vous êtes faits. Vous ne pourrez jamais remplir votre bouteille.

Un petit verre plein, c’est aussi grand qu’un grand verre plein. Respectez-la votre intelligence, arrêtez de vous la faire voler votre intelligence. Arrêtez de vous faire dire par vos parents que vous n’êtes pas intelligents ; vos profs, que vous n’êtes pas intelligents ; vos “chums”, que vous n’êtes pas intelligents ! Ça fait qu’avec le temps, vous allez commencer à réaliser que vous êtes intelligents, puis avec le temps, vous allez commencer à vibrer le feu de cette affaire-là, puis un jour, ben, vous allez avoir assez d’identité, puis assez de force intérieure que vous serez capables de “dealer” avec toutes les formes de conneries, puis d’effronteries qui viennent vers vous dans le monde, dans votre expérience, dans votre travail, dans votre relation avec vos patrons ; seulement à ce moment-là, vous n’aurez plus peur de perdre.

Tu n’auras plus peur de perdre ton job, tu n’auras plus peur de perdre ci, tu n’auras plus peur de perdre ça, tu n’auras plus peur de perdre rien. Ça fait qu’à ce moment-là, ben, vous allez devenir votre propre moteur, avec votre propre gaz de vous autres, pas le gaz d’un autre. Ça ne veut pas dire que tu ne respectes pas le monde. Moi, j’en connais du monde intelligent, des doctorats, puis des ci, puis des ça. Je les respecte du moment qu’ils ne me prennent pas pour un con. Puis me prendre pour un con, ça veut dire m’imposer leur façon de voir les choses.

L’échange avec moi, pas de problème, mais impose-moi pas tes idéologies, que tu sois un cardinal ou un curé ou un CEO de corporation ou un politologue ou un psychologue ou un psychiatre. Je vais tous les mettre à l’envers, c’est sûr. Là, je vais te mettre en initiation.

Quand Nietzsche disait que le problème avec la religion catholique, c’est que la religion catholique a enlevé à l’Homme la volonté… Les catholiques n’ont pas de volonté, il avait raison. Surtout dans ce temps-là, au dix-neuvième siècle ! Vous avez des enfants, vous éduquez vos enfants, bâtissez-leur des ego à vos enfants, bâtissez-les solides, que rendus à dix-huit, quinze, dix-huit, vingt ans, vingt-cinq ans, au moins vingt-et-un ans, ils soient capables de rentrer dans le monde puis se manifester.

Si vous ne leur construisez pas des “ego” solides, vous allez leur rendre la vie difficile. Il faut qu’ils aient une identité ces enfants-là quand ils rentrent dans le monde. Sinon, ben, ils vont être influencés par ce qui se passe dans la cour de l’école, la drogue, la ci, la ça, les aînés, le découragement scolaire, le découragement des jeunes aujourd’hui là. Vous avez une responsabilité en tant que parents par rapport à vos enfants, si vous les aimez tant, vos enfants. Quand ils disent eux autres de l’autre bord : Les enfants, ce n’est pas des enfants, c’est des petits adultes, traitez-les comme des petits adultes. Arrêtez de les traiter comme des enfants. Questions ? Oui ?

Question : Moi, j’aimerais bien que vous continuiez sur le rapport parents/enfants.

BdM : Le rapport parents/enfants… Les parents, il faut que ça ait de l’identité. L’éducation, le parentage, c’est une forme d’initiation de bas niveau. Des enfants viennent au monde dans vos familles, c’est pour bénéficier de votre intelligence, de votre expérience. Si vous êtes tout “pognés” dans vos émotions, vous n’avez pas d’identité, ainsi de suite, puis vous n’êtes pas capables de les discipliner quand c’est le temps, parce qu’un enfant c’est astralisé, puis à ce moment-là si vous n’êtes pas capables de les discipliner, puis ensuite de rebalancer, parce que quand tu disciplines, il faut que tu rebalances… Tu ne peux pas rien que discipliner un enfant, puis pas le rebalancer, c’est là que vous allez les détruire.

Mais tu les disciplines, tu leur montres quelque chose, puis ensuite tu les rebalances, puis tu fais ça pendant des années de temps, puis éventuellement vos enfants vont grandir “dé-astralisés” dans le sens qu’ils vont avoir plus d’Esprit, puis ils ne vont pas avoir été débalancés par les chocs que vous leur avez donnés dans la discipline. Ils vont réaliser que vous les aimez. Puis un enfant qui réalise que ses parents l’aiment comme ça, ben, éventuellement il s’apprécie lui-même, il commence à avoir de l’identité, puis quand il rentre dans la cour d’école, puis qu’il se fait offrir de la drogue par toute cette vermine-là, ben, à ce moment-là il est capable de passer à côté. Puis s’il n’est pas capable, il est capable de changer d’école, il est capable de se trouver des solutions à un problème social temporaire.

Mais vous avez la responsabilité de les discipliner vos enfants. Puis si vous n’êtes pas capables parce que vous êtes tombés sur l’illusion de la psychologie moderne du : “Je bois mon lait comme ça me plaît”, ben, à ce moment-là, vous allez faire des enfants tout “croches”. Ma fille, elle me rentre chez nous une journée quand elle était petite, elle avait peut-être dix ans, onze ans, elle me dit : Palalalala… Elle me dit : “C’est super ! C’était super”… Je lui dis : “Qu’est-ce que c’est que ça veut ça, super ? Il est super grand, super petit ? Ça veut dire quoi super”… ?

Mais, elle dit : “C’était super”. Je lui dis : “C’est pas français ça, super”. Je lui dis : “C’est grand ? C’est bien fait ? C’est beau ? C’est excellent ? Il y a des mots, il y a du vocabulaire. Ton Esprit a besoin de vocabulaire pour s’exprimer. Si tout est super, si tu amènes tout à du super, ton Esprit ne pourra jamais s’exprimer, tu vas en arriver à vingt ans, tu vas être totalement bouche bée”. Ça a été réglé, je n’ai jamais entendu le mot “super” dans ma famille après.

Si vous dites : “Ben, tout le monde dit super, tout le monde parle de super, à la télévision, tout est super”. C’est tous des cons à la télévision. Ça fait qu’oubliez ça, cette affaire-là. Je n’ai jamais vu une télévision, je n’ai jamais vu des artistes comme dans la Province de Québec pour défaire, pour démolir une psychologie sociale, puis des architectures du mental inférieur, comme on fait nous autres au Québec. C’est abominable ! Tout est super, tout est cool !

Ça fait que ce langage de rue là, ben, les enfants le gardent, puis ça colore leur personnalité, puis rendus à vingt ans, ben, ils ont une personnalité cool, puis ils ont une personnalité “super”, puis ils se promènent avec des trous dans leur culotte là, puis ils pensent qu’ils sortent de chez XX (Enseigne). Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ! L’esthétique est passée par la fenêtre. Puis l’Esprit ne fonctionne pas en dehors de la beauté, l’Esprit a besoin de la beauté. L’Esprit c’est de la lumière, ça a besoin des belles formes, pas des jeans avec des trous dedans, parce que c’est cool, c’est “super” !

Les gars qui se promènent avec des fonds de culotte aux genoux, ici là, parce que c’est cool ! Les influences, les modes, puis après ça, on a des jeunes de vingt, vingt-et-un ans qui se cherchent, puis qui ne se trouvent pas, puis qui tombent dans la drogue, puis qui ne sont pas capables de vivre deux minutes sans musique, je comprends ! Pourquoi ? Parce qu’on n’a pas été des parents, on n’a pas eu d’identité, on ne voulait pas se tromper, on avait peur de se tromper, avait-on la bonne psychologie, la bonne pédagogie ? On passait notre temps dans les librairies pour voir si on pouvait trouver un bon livre sur la pédagogie ! Là, ce qui arrive au bout de trente ans aux États-Unis, le gars qui dit : “Bon, ben, vous m’excusez, je me suis trompé”… Ça fait qu’ils ont “fucké” toute une génération qui n’avait pas d’identité.

J’étais dans une librairie moi une fois, puis il y avait un gars qui cherchait un livre pour éduquer ses enfants. Je lui dis : “Tu te cherches un livre pour éduquer tes enfants”… ? Il dit : “I’m looking for a book to bring my kid up”. Je lui dis : “Qui c’est qui l’a fait, c’est toi”… ? Je lui dis : “Va t’en chez vous, puis oublie ça”. Niaiseux ! Ça fait qu’on est niaiseux de même, qu’est-ce que tu veux que je te dise ! Moi mon plus grand plaisir dans la vie, c’est de ne pas penser à l’Humanité. Tu commences à penser à l’Humanité, t’es fait ! Je peux bien “sacrer” (jurer), “câlisse”, puis c’est bon, il n’y a rien qu’au Québec que tu peux “sacrer”. C’est le seul pays au monde où tu peux “sacrer”.

Question : Le “feu au cul” , Bernard, ça se développe ?

BdM : Il vient tout seul, inquiète-toi pas (rires du public). Inquiète-toi pas, ça vient tout seul. Tu n’auras jamais besoin de le développer, puis tu vas être obligé de le contrôler, puis ça vient. Éventuellement, tu vois clair, hein ! Seulement, il ne faut pas que tu sois toujours enragé. Moi je m’enrage parce que je suis avec vous autres là, parce que je parle de tout ça. Quand je vais sortir ce soir, je vais être “cool”, je vais être “super” (rires du public).

Question : Vous en rencontrez dans les librairies ?

BdM : Oui, mais je m’arrange, je suis assez sensible pour pas en rencontrer trop trop.

Question : Est-ce qu’il y a une relation entre l’intelligence, le “feu au cul” et de la colère ?

BdM : Dans l’intelligence créative, il y a un petit peu de colère quand c’est nécessaire. Tu ne peux pas avoir une intelligence créative puis ne pas avoir de colère quand c’est nécessaire, comme tu ne peux pas avoir d’intelligence créative puis ne pas avoir une grande paix quand c’est nécessaire ; l’intelligence créative est capable d’utiliser une énergie négative, comme elle est capable d’utiliser une énergie positive ! Le monde (les gens) qui sont bons tout le temps là, ceux qui développent des pierres au foie, t’sé !… Tu peux pas être bon tout le temps, puis tu ne peux pas être en maudit tout le temps. Ça fait que l’intelligence créative, ça prend un petit peu de sel, puis un petit peu de poivre.

Moi, quand je fais des conférences, en général c’est le poivre que je prends ! Sans ça, je vous développerais des systèmes philosophiques à tout casser. Me vois-tu vous donner un cours sur les mots ce soir… La conscience ? Ce serait de la philosophie en bon français là, ça fait que je la tue la philosophie, je mets le pied dessus. Mais le feu, ça fait partie de la conscience créative. Ça aide, c’est un outil de travail le feu. Je ne suis pas en maudit quand je suis tout seul, c’est quand je travaille que je suis en maudit.

Question : À l’intérieur de nous autres, quand on sent des blocages, est-ce que c’est là qu’il faut faire tout ce qu’on peut pour libérer le feu ?

BdM : Vos blocages, ça fait partie de vos craintes. C’est vos craintes qui créent vos blocages, puis vos craintes vous ne pouvez pas les éliminer de même, ça fait partie de votre mémoire. Ça, ça fait partie de la structure mentale de votre ego, ça fait partie de votre personnalité, ça ne se démolit pas de même, ça ! C’est petit à petit, puis petit à petit, petit à petit, au fur et à mesure que vous avancez, puis au fur et à mesure où vous voyez jusqu’à quel point l’Homme est manipulé sur le plan matériel que vous commencez à développer le feu.

Puis éventuellement, ben, vous vous libérez de vos craintes. C’est un processus ça. On vient de loin… ll y a un gars qui me demande voilà deux semaines, il me dit : “Monsieur Bernard, parlez-nous donc de la vie en dehors de notre système solaire, les vies dans d’autres mondes, dans des mondes parallèles”… J’ai dit : “Ta mère est morte il y a une couple de mois”… ? Il dit : “Oui”. Puis je lui ai dit : “Comment est-ce que tu vis ça”… ? Il dit : “C’est bien dur”.

Puis je lui dis : “Tu veux que je te parle des vies sur d’autres planètes, tu n’es même pas capable d’intégrer le fait que ta mère est morte”… J’ai dit : “On se reverra plus tard”. Le gars, il n’est pas capable de “dealer” avec le fait que sa mère est morte, mais il est tout “croche” là, puis il veut faire de l’escapade là, puis comprendre ce qui se passe dans d’autres mondes parallèles. Ça fait que c’est un processus évolutif.

On pense que de l’intelligence c’est de la connaissance. Ce n’est pas de la connaissance. L’intelligence c’est un feu. La connaissance c’est de la réflexion, c’est de la mémoire bien organisée. Quand tu rentres dans l’intelligence, quand ça commence à descendre cette affaire-là, éventuellement ça te montre jusqu’à quel point on est limité, puis qu’on a de la crainte, puis c’est ça qui nous empêche de la vivre cette affaire-là, c’est ça qui crée notre personnalité, puis c’est pour ça qu’on a de la misère à le vivre, notre feu. Ça va venir dans son temps. Espérez-le pas, ça vient petit à petit.

Question : Comment on doit réagir quand on a ça, le feu, devant un évènement quelconque ?

BdM : Vous allez réagir selon votre corps émotionnel. Si vous êtes émotifs, ben, vous allez avoir moins de feu ou votre feu n’aura pas de puissance. Ça fait que vous allez vous brûler vous-mêmes, vous allez vous mettre la batterie à terre. Quand tu es dans ton feu, tu ne peux pas te brûler. Tu brûles ce qui est autour de toi, mais tu ne peux pas te brûler toi-même. Ça fait que cette colère-là fait partie du mental, ce n’est pas une colère émotionnelle. Si vous êtes en colère émotionnelle, ben, c’est évident que vous allez avoir du stress, vous allez être malade, vous allez voir votre médecin, il va vous dire que vous êtes en train de vous détruire. C’est mental, ça n’a rien à faire avec vous en tant qu’ego, ça. C’est une conscience. “Checkez” vos émotions, quand vous vivez des affaires.

Ça se sent quand vous vivez des choses émotionnellement, ça fait mal. Quand tu as ce feu-là, il n’y a rien qui fait mal, tu ne sens rien ! Ça fait partie de toi “anyway”, ça fait partie de ta conscience, ça ne fait pas partie de ton ego ! Quand ton boss te dit : “T’es bien sans-dessein, je tai demandé ça la semaine passée, puis ça devait être prêt cette semaine, puis t’as pas fini encore, puis je te paie pour rien, câlisse”. Vous vivez quelque chose là, il se passe quelque chose, il y en a ici, sais-tu que le labo commence à marcher, puis là, tu te fâches, là tu te brûles. Mais si vous étiez réellement dans une conscience mentale, ce n’est pas vous qui brûleriez, ça serait bien plus lui. Mais vous n’êtes pas capable, vous n’avez pas l’expérience, donc vous n’êtes pas capable de la manipuler cette énergie-là. Ça fait qu’il vous a fait de la peine, votre boss. Vous retournez chez vous, vous êtes tout “croche”, vous pleurez, vous êtes découragé, vous voulez lâchez le job.

Vous n’êtes pas maîtres de votre cargaison, vous n’êtes jamais maîtres de votre cargaison, vous êtes toujours influencés de l’extérieur au lieu d’être bien aidés comme dans un bunker. Ça fait que c’est pour ça que la vie est dure aujourd’hui, surtout aujourd’hui, avec la compétition qu’il y a, puis tout. Les gars qui ont des jobs, qui ont travaillé pendant vingt-cinq ans dans une compagnie, puis ils se font donner une montre au bout de vingt-cinq ans !

Question : Bernard, on disait tout à l’heure dans le monde en évolution, on disait que le passé était agréable, pour un être qui est en évolution de conscience, qu’est-ce qui est garant pour son avenir ?

BdM : Ce qui est garant pour l’avenir d’un Homme en évolution de conscience, c’est qu’il est capable instantanément d’actualiser quand il est en mouvement. Ce n’est pas le passé. Le passé ça fait partie des archives de l’ego, ça fait partie des archives de la mémoire psychologique. L’Homme est capable de se réinventer instantanément, mais pour ça, il faut qu’il y ait beaucoup de volonté, il ne faut pas qu’il y ait la crainte.

Si tu n’as pas de volonté, puis tu as de la crainte, puis tu es bourré de toutes sortes de formes psychologiques subjectives, c’est évident que tu vas toujours référer au passé pour être garant de l’avenir, mais ton avenir va toujours être coloré par ton passé. Ça fait que tu n’auras jamais de conscience créative, tu auras toujours une conscience psychologique.

mise à jour le 23/06/2024

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